Fanch Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 (modifié) il y a 59 minutes, capmat a dit : Les "gens du nord" sont plutôt rigoureux et souples comme "ce qui sort d'un congélateur". Le contraste avec les autochtones du Sahel va être au maximum. C'est assez étrange au début de travailler avec ces gars là je confirme Ceci dit voir des scandinaves par 40°C tout rouge s'arrêter à une station service pour s asperger de flotte c'est marrant Modifié le 15 janvier 2020 par Fanch 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 il y a 15 minutes, Fanch a dit : C'est assez étrange au début de travailler avec ces gars là je confirme Tu peux nous en dire plus ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Pas mal d'anecdotes, où ils ont une fortes tendances à prendre les consignes/ordres au pied de la lettre. Disons qu'il est compliqué de leur faire comprendre la différence entre la lettre et l'esprit si chère aux français. Avec en plus la barrière de la langue (chez eux les cadres parlent en général bien anglais, le problème vient plus de chez nous) tu arrives vite à des situations "interessantes" De plus vu que certaines armées sont constituées de réservistes avec des "droits" différents et des habitudes que l'on a pas (relations avec la hiérarchie,avec les autres militaires, tenue, gestion du sauna qu'ils installent tout le temps...) c'est étrange. En France tu fais une réunion informelle dans une pièce avec une bière en fin de journée. Chez eux ça peux se faire dans le sauna... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 pour le coup, là, ils ont intérêt à rappliquer avec beaucoup de machines à glaçon pour un sauna "tropicalisé"! Merci à eux, c'est toujours ça de pris pour "encadrer/former" les forces Malienne" en espérant que ce ne soit pas une fois de plus un coup d'épée dans l'eau ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 (modifié) Il y a un sauna à koulikouro (EUTM). Il marche plutôt bien, et il y en a aussi au Liban (au moins sur deux postes UN) Modifié le 15 janvier 2020 par Fanch 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 15 janvier 2020 Auteur Share Posté(e) le 15 janvier 2020 il y a 53 minutes, Fanch a dit : Il y a un sauna à koulikouro (EUTM). Il marche plutôt bien, et il y en a aussi au Liban (au moins sur deux postes UN) Ceci dit voir des scandinaves par 40°C tout rouge s'arrêter à une station service pour s asperger de flotte c'est marrant Au sahel ils auront un sauna au sable chaud. Sa va leur faire du bien. Aprés chez nous c'est pas mieux ils sont capable de te programmer un stage d'agerisement de 15 jous à Modane en pleine hiver juste avant de t'envoyer en BSS Barkhane c'est: No Sea No Sex only Sun 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Je pense qu ils monteront un vrai sauna comme à chaque fois Canjuers sous la neige pour préparer barkhane (avec les Vab bloqués par la neige) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Le 14/01/2020 à 10:53, Scarabé a dit : Et chaque fois que des nouvelle FOB sont construite dans cette zone pour faire des point de control tenu par les armée local elles sont systematiquement attaquées. Je me demande d'ailleurs s'il ne serait pas possible d'utiliser ce comportement des djihadistes pour leur tendre un joli piège ... Parce que si, sans que les djihadistes s'en aperçoivent, une garnison apparemment isolée et constituée de soldats peu équipés, est en fait doublée un peu plus loin de forces bien équipées et mobiles en mesure d'intervenir rapidement, tandis que des moyens de reconnaissance parviennent à repérer les djihadistes en approche... ça pourrait donner un résultat intéressant. Il y a 19 heures, Ciders a dit : Les locaux, ceux qui chassent l'ONU parce qu'elle travaille avec les islamistes ? On le sait ce qui ne marche pas. L'Etat malien par exemple. Et pourtant, j'imagine mal que Barkhane n'arrive à son terme et à la victoire avant que les Etats fragiles, voire inexistants sur une partie de leur territoire, ne soient devenus fonctionnels. C'est peut-être un peu brut comme point de vue, mais bon tant qu'il y aura des zones sans Etat dans ces pays, elles seront vulnérables aux attaques voire à l'emprise djihadiste. Autant dire qu'on y est pour un bout de temps ... Ou pour dire les choses autrement, ce n'est pas nous qui pouvons décider de l'atteinte de l'objectif, mais seulement les pays du G5. La France ne fait que prémunir contre bien pire et gagner le temps pour les Etats de la région de devenir plus solides et fonctionnels. Ce qui est certes indispensable ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RugbyGoth Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 il y a 12 minutes, Alexis a dit : Je me demande d'ailleurs s'il ne serait pas possible d'utiliser ce comportement des djihadistes pour leur tendre un joli piège ... Parce que si, sans que les djihadistes s'en aperçoivent, une garnison apparemment isolée et constituée de soldats peu équipés, est en fait doublée un peu plus loin de forces bien équipées et mobiles en mesure d'intervenir rapidement, tandis que des moyens de reconnaissance parviennent à repérer les djihadistes en approche... ça pourrait donner un résultat intéressant. Je pense impossible. Les GAT ce ne sont pas des troupes d'occupation ou des étrangers (quoi que il semblerait qu'il y en est) mais se sont des gens du cru souvent. Donc ils ont toutes les informations qu'il faut pour ne pas tomber dans un piège comme celui-ci. A moins que tu prépositionnes une force conséquente héliportée à une centaines de km de là avec pour consigne un décollage en 2 minutes... mais c'est une mobilisation de gros moyens pour un résultat incertain. il vaut mieux reprendre l'initiative et sortir ces GAT de leur zone verte en en reprenant le controle. Ca va couter cher, mais le seul moyen de les empêcher de nuire c'est ne pas leur laisser de sanctuaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 il y a 14 minutes, RugbyGoth a dit : Je pense impossible. Les GAT ce ne sont pas des troupes d'occupation ou des étrangers (quoi que il semblerait qu'il y en est) mais se sont des gens du cru souvent. Donc ils ont toutes les informations qu'il faut pour ne pas tomber dans un piège comme celui-ci. A moins que tu prépositionnes une force conséquente héliportée à une centaines de km de là avec pour consigne un décollage en 2 minutes... mais c'est une mobilisation de gros moyens pour un résultat incertain. il vaut mieux reprendre l'initiative et sortir ces GAT de leur zone verte en en reprenant le controle. Ca va couter cher, mais le seul moyen de les empêcher de nuire c'est ne pas leur laisser de sanctuaire. le problème est que je doute qu'on ait les moyens de controler toutes les "zone verte" en même temps donc quand un coin est en passe d'être nettoyé ils vont aller un peu plus loin et continuer le jeu du chat et de la souris. Sans la coopération de la population c'est mission impossible. Les leçons des dernières décennies me semble clair. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Il y a 2 heures, Scarabé a dit : Au sahel ils auront un sauna au sable chaud. Sa va leur faire du bien. Aprés chez nous c'est pas mieux ils sont capable de te programmer un stage d'agerisement de 15 jous à Modane en pleine hiver juste avant de t'envoyer en BSS Barkhane c'est: No Sea No Sex only Sun Remarque c'est un peu le principe du sauna, du chaud et du froid. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 https://www.aftenposten.no/verden/i/GG2V16/frankrike-vil-ha-norske-soldater-til-aa-kjempe-mot-afrikanske-terrorister (13 janvier 2020) La France veut que des soldats norvégiens combattent les terroristes africains La France en a assez de payer pour la lutte contre les terroristes africains. Maintenant, Emmanuel Macron veut faire venir des soldats de Norvège. La Norvège, ainsi que plusieurs autres pays européens, a reçu une demande des autorités françaises et maliennes de contribuer à une nouvelle force multinationale au Mali appelée Takuba, a déclaré le ministre de la Défense Frank Bakke-Jensen. Le gouvernement a décidé que la Norvège fournirait un nouvel avion de transport pendant six mois aux forces de sécurité de l'ONU plus tard cette année et jusqu'en 2021. Le ministère de la Défense l'a confirmé à l'Aftenposten. La demande faite à la Norvège découle de l'expansion rapide des islamistes violents en Afrique, et en particulier dans la ceinture du Sahel, où se trouve le Mali. Le Mali est une ancienne colonie française. La ceinture sahélienne traverse le continent. Aujourd'hui, le président Emmanuel Macron rencontre plusieurs chefs d'État ouest-africains en France. L'objectif est de développer une stratégie contre les djihadistes qui ravagent le continent. L'envoyé de l'ONU en Afrique de l'Ouest, Mohamed Iban Chambas, a déclaré avant le week-end que "la forte augmentation" des attaques terroristes a sapé la confiance des gens dans les autorités de pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ici, le nombre d'homicides terroristes a doublé depuis 2016. L'année dernière, 4 000 personnes ont été tuées dans des attaques terroristes dans les trois pays, alors qu'en 2016 le chiffre était de 770. Vingt personnes, dont 18 des forces de maintien de la paix des Nations Unies, ont été blessées la semaine dernière dans une attaque contre une base des Nations Unies au nord du Mali. Quelques jours avant Noël, 33 terroristes ont été tués lors d'une campagne française dans le pays. En novembre, 13 soldats français ont été tués lorsque deux hélicoptères sont entrés en collision dans le pays. Il faut faire face à une menace terroriste croissante - La force stimulera le renforcement des capacités et renforcera la capacité de l'armée malienne à faire face à la menace terroriste croissante dans la région. Takuba est liée à l'opération française Barkhane dans la région du Sahel, explique Bakke-Jensen. - La manière dont la Norvège devrait répondre à cette demande est examinée, poursuit le ministre de la Défense. - Toute contribution norvégienne à Takuba sera traitée de la manière habituelle et le Storting sera consulté de la manière habituelle, dit-il. L'opération de maintien de la paix la plus dangereuse au monde La Norvège a actuellement 15 personnes au Mali. Là, la Norvège gère le camp de l'ONU Bifrost, la base du programme de rotation des avions de transport dans le cadre de l'opération de maintien de la paix de l'ONU. Cette opération est considérée comme l'opération de maintien de la paix la plus dangereuse au monde. Les 15 Norvégiens travaillent au fonctionnement du camp et au personnel du quartier général de l'ONU, a indiqué le ministère de la Défense. La Norvège a contribué pendant six mois l'année dernière avec un avion de transport C-130J Hercules et 70 personnes liées à l'avion. Ceux-ci sont revenus avant le début de l'année, mais la ministre de la Défense et le Premier ministre Erna Solberg ont réussi à leur rendre visite en mai de l'année dernière. L'avion norvégien a été déployé juste après que le Canada se soit retiré de la mission ce printemps. Le Canada est l'un des concurrents de la Norvège dans la bataille pour une place au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le niveau élevé de menace dans le nord du Mali et la vaste zone géographique d'opération, qui se compose principalement de désert, rendent le transport terrestre très dangereux. Plus de 190 soldats des Nations Unies ont été tués depuis la création de la force de maintien de la paix des Nations Unies en 2013. La grande majorité sont des soldats d'autres pays africains. Beaucoup est en jeu L'année dernière, le ministère des Affaires étrangères a élaboré une stratégie pour le Sahel. L'expert de l'Afrique Morten Bøås de l'Institut norvégien de politique étrangère (Nupi) estime que c'est important et d'actualité. - L'Afrique est l'un des endroits les plus brûlants concernant les groupes terroristes. Les «États vulnérables» figurent plus haut que jamais sur l'agenda européen. Nos alliés européens s'attendent à ce que nous apportions davantage d'assistance, probablement également sur le plan militaire, explique Bøås. Il pense que la demande française arrive parce que la France pense également que d'autres devraient prendre une plus grande part dans le travail d'arrêter les terroristes africains. - Cela devient trop cher pour Macron de continuer à payer pour cela. La politique de sécurité est très en jeu, dit Bøås. Il estime que la vision du monde de la politique de sécurité en difficulté signifie qu'une telle participation peut être importante pour la Norvège. - S'il y a une chose qui inquiète ceux qui y réfléchissent au ministère de la Défense et au ministère des Affaires étrangères, c'est la solidité de la coopération transatlantique avec les États-Unis. La Norvège doit avoir une politique de sécurité orientée vers l'Europe, et notamment la France et l'Allemagne. Dans un tel contexte, une demande de Macron peut être un moyen de [marcher sur ses deux jambes ? avoir plus d'une corde à son arc ?], explique Bøås. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. capmat Posté(e) le 15 janvier 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 janvier 2020 (modifié) Il y a 1 heure, Alexis a dit : Et pourtant, j'imagine mal que Barkhane n'arrive à son terme et à la victoire avant que les Etats fragiles, voire inexistants sur une partie de leur territoire, ne soient devenus fonctionnels. C'est peut-être un peu brut comme point de vue, mais bon tant qu'il y aura des zones sans Etat dans ces pays, elles seront vulnérables aux attaques voire à l'emprise djihadiste. Autant dire qu'on y est pour un bout de temps ... Ou pour dire les choses autrement, ce n'est pas nous qui pouvons décider de l'atteinte de l'objectif, mais seulement les pays du G5. La France ne fait que prémunir contre bien pire et gagner le temps pour les Etats de la région de devenir plus solides et fonctionnels. Ce qui est certes indispensable ! Les "problèmes" se concentrent sur la ligne Est-Ouest séparant la zone désertique de la zone verte. Cette ligne va de Djibouti à Dakar. Dans la partie Ouest de l'Afrique, la Boucle du Niger franchi "la ligne" vers le Nord. La boucle du Niger est a la fois une boucle fertile et un couloir logistique naturel. La partie au nord de la "ligne" se situe à l'intérieure du Mali. La Bande du Sahel est éloignée des ports (sauf dans ses deux parties côtières) et donc "en bout" extrême des couloirs logistiques et naturellement en fin de portée des "services publiques" et donc du contrôle politique. Depuis "Serval", le développement des ports du Golfe de Guinée, élargi de Nouakchott à Luanda, s'est considérablement accéléré. Les réseaux logistiques en amont des ports se développent et commencent a atteindre les abords du Sahel. La zone la plus menacée des "trois frontières" se situe au sommet Nord de la "Boucle ferroviaire" Abidjan-Ouagadougou-Kaya-Niamey-Pakarou-Cotounou-Lome. Un autre couloir ferroviaire converge vers "les trois frontières", c'est la ligne Dakar-Kayes-Bamako-Koulikoro. Ultérieurement cette ligne rejoindra Niamey. Ces couloirs logistiques structurent le développement économique et redonnent de l'oxygène aux réseaux étatiques qui pourront progressivement reprendre l'ascendant sur l'intérieur de leurs frontières. Barkhane est positionné essentiellement en bout de porté de ces couloirs logistiques, là où le contrôle des états est facilement surpassé par des réseaux de trafics en tout genre.... La possible stabilisation imposée par la présence de Barkhane (et ses futurs développements) est la condition indispensable aux investissements nécessaires. Surveillez bien, ces développements s'effectuent....avec des soubressauts et aléas, mais ils sont bien réels. La "victoire" se situe dans la course contre la désertification des soins, de l'éducation, des réseaux d'alimentation et de la justice. Modifié le 15 janvier 2020 par capmat 3 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Ou pour dire les choses autrement, ce n'est pas nous qui pouvons décider de l'atteinte de l'objectif, mais seulement les pays du G5. La France ne fait que prémunir contre bien pire et gagner le temps pour les Etats de la région de devenir plus solides et fonctionnels. Ce qui est certes indispensable ! Quand on dit "Les pays du G5", de qui parle-t-on, des élites ou du peuple ? Des gouvernants ou des opposants ? Pour la plupart des gens, je ne suis pas sûr qu'ils fassent vraiment la différence entre cette guérilla et les violences interethniques ou interclaniques qui existent dans cette partie du monde depuis des millénaires. L'idée qu'il puisse y avoir un État "monopole de la violence physique légitime", leur passe peut-être un peu au-dessus de la tête. Tant que la capitale, Bamako, n'est pas atteinte, c'est des histoires qui se passent très loin dans des provinces reculées dont ils n'ont pas grand chose à faire. Parmi les "élites" il y a peut-être des opposants qui ont certaines ambitions et qui s'imaginent en capitaine Sanogo prenant le pouvoir en 2012 après la défaite militaire spectaculaire de l'armée du président ATT. En empêchant ce type de défaite et de prise de pouvoir, la France est une empêcheuse de tourner en rond. Pour les opposants, les défaites militaires sont des opportunités de mettre le pouvoir en place en défaut. Donc ils n'aspirent pas forcément à la paix et à la stabilité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 il y a 23 minutes, capmat a dit : Un autre couloir ferroviaire converge vers "les trois frontières", c'est la ligne Dakar-Kayes-Bamako-Koulikoro. Ultérieurement cette ligne rejoindra Niamey. En attendant, cette ligne est surtout un mythe, serpent de mer ravivé périodiquement, mais qui semble appartenir plus au passé qu'au futur : https://www.jeuneafrique.com/mag/795356/economie/dakar-bamako-le-long-chemin-de-la-rehabilitation/ (3 juillet 2019) Le silence règne depuis plus d’un an maintenant dans la gare de marchandises dakaroise de Bel-Air. Sur les rails de la grande halle, d’où sont partis les premiers wagons vers le Mali en 1924, des locomotives hors d’âge sont à l’arrêt. Les cheminots, en grève depuis 2018 pour protester contre des arriérés de salaires, ont déserté les lieux. L’ancienne voie coloniale, qui relie le port maritime de Dakar, au Sénégal, au port fluvial de Koulikoro, au Mali, attend toujours sa réhabilitation, promise lors de la privatisation du chemin de fer en 2003, sous le mandat du président Abdoulaye Wade, et confirmée ensuite plusieurs fois par son successeur, Macky Sall, notamment pendant sa dernière campagne. Douze années durant, Transrail, à qui a été confiée l’infrastructure, a vu défiler les actionnaires majoritaires : le franco-canadien Canac-Getma, puis l’américain Savage, suivi du groupe Advens d’Abbas Jaber, figure du patronat local. Incapables de supporter la charge financière nécessaire à la mise à niveau, ces trois gestionnaires n’ont jamais lancé le chantier, et ce jusqu’à la résiliation de la concession de Transrail, en 2015, alors qu’elle devait durer jusqu’en 2028. Le coût de la réhabilitation est estimé à près de 880 millions d’euros pour des travaux devant durer trois à quatre ans, alors qu’il faudrait 2,6 à 3,5 milliards d’euros pour construire une nouvelle ligne. En mars 2016, les 1 022 salariés, les actifs et la concession de Transrail ont été transférés à Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF), une « structure bi-étatique transitoire » – dont le mode de gouvernance reste à définir précisément –, pilotée depuis la fin de 2018 par le Franco-Sénégalais Kibily Touré. Mais malgré ces changements, rien n’a été enclenché sur le terrain. « Les États ont laissé mourir l’outil. Les cheminots ont navigué à vue pendant plus de dix ans, sur un rail qui ne permettait pas d’excéder 30 km/h, quand il n’était pas impraticable », déplore un membre de la corporation. https://www.voaafrique.com/a/les-cheminots-reprennent-le-travail-après-cinq-mois-de-grève/4915615.html (13 mai 2019) Les cheminots maliens ont repris lundi le travail après presque cinq mois d'arrêt, dont un mouvement de grève de la faim, pour le paiement de nombreux mois d'arriérés de salaires, a-t-on appris auprès de leur syndicat et du gouvernement. En décembre 2015, le Mali et le Sénégal ont signé chacun un accord avec l'entreprise publique chinoise China Railway Construction Corporation pour la réhabilitation de cette infrastructure stratégique. Donc il y a une annonce qui a été fait en 2015. On est en 2020 et il ne s'est toujours rien passé. Ça peut durer encore longtemps comme ça. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Même les Chinois n'ont pas investi là-dedans. Il y aurait pourtant de quoi faire. Un axe de communication de ce type permettrait beaucoup de choses, ne serait-ce que pour désenclaver le Mali et augmenter l'intégration régionale. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 il y a 6 minutes, Wallaby a dit : En attendant, cette ligne est surtout un mythe, serpent de mer ravivé périodiquement, mais qui semble appartenir plus au passé qu'au futur : https://www.jeuneafrique.com/mag/795356/economie/dakar-bamako-le-long-chemin-de-la-rehabilitation/ (3 juillet 2019) Le silence règne depuis plus d’un an maintenant dans la gare de marchandises dakaroise de Bel-Air. Sur les rails de la grande halle, d’où sont partis les premiers wagons vers le Mali en 1924, des locomotives hors d’âge sont à l’arrêt. Les cheminots, en grève depuis 2018 pour protester contre des arriérés de salaires, ont déserté les lieux. L’ancienne voie coloniale, qui relie le port maritime de Dakar, au Sénégal, au port fluvial de Koulikoro, au Mali, attend toujours sa réhabilitation, promise lors de la privatisation du chemin de fer en 2003, sous le mandat du président Abdoulaye Wade, et confirmée ensuite plusieurs fois par son successeur, Macky Sall, notamment pendant sa dernière campagne. Douze années durant, Transrail, à qui a été confiée l’infrastructure, a vu défiler les actionnaires majoritaires : le franco-canadien Canac-Getma, puis l’américain Savage, suivi du groupe Advens d’Abbas Jaber, figure du patronat local. Incapables de supporter la charge financière nécessaire à la mise à niveau, ces trois gestionnaires n’ont jamais lancé le chantier, et ce jusqu’à la résiliation de la concession de Transrail, en 2015, alors qu’elle devait durer jusqu’en 2028. Le coût de la réhabilitation est estimé à près de 880 millions d’euros pour des travaux devant durer trois à quatre ans, alors qu’il faudrait 2,6 à 3,5 milliards d’euros pour construire une nouvelle ligne. En mars 2016, les 1 022 salariés, les actifs et la concession de Transrail ont été transférés à Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF), une « structure bi-étatique transitoire » – dont le mode de gouvernance reste à définir précisément –, pilotée depuis la fin de 2018 par le Franco-Sénégalais Kibily Touré. Mais malgré ces changements, rien n’a été enclenché sur le terrain. « Les États ont laissé mourir l’outil. Les cheminots ont navigué à vue pendant plus de dix ans, sur un rail qui ne permettait pas d’excéder 30 km/h, quand il n’était pas impraticable », déplore un membre de la corporation. https://www.voaafrique.com/a/les-cheminots-reprennent-le-travail-après-cinq-mois-de-grève/4915615.html (13 mai 2019) Les cheminots maliens ont repris lundi le travail après presque cinq mois d'arrêt, dont un mouvement de grève de la faim, pour le paiement de nombreux mois d'arriérés de salaires, a-t-on appris auprès de leur syndicat et du gouvernement. En décembre 2015, le Mali et le Sénégal ont signé chacun un accord avec l'entreprise publique chinoise China Railway Construction Corporation pour la réhabilitation de cette infrastructure stratégique. Donc il y a une annonce qui a été fait en 2015. On est en 2020 et il ne s'est toujours rien passé. Ça peut durer encore longtemps comme ça. Oui ! Evidemment, c'est l'Afrique.... Barkane est là pour le temps qu'il faudra... Mais tout de même, le long de la côte ça bouge et les arrières pays finiront bien par être concernés. Je t'accorde qu'il faut un optimisme en titane. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 il y a 2 minutes, capmat a dit : Oui ! Evidemment, c'est l'Afrique.... Barkane est là pour le temps qu'il faudra... Mais tout de même, le long de la côte ça bouge et les arrières pays finiront bien par être concernés. Je t'accorde qu'il faut un optimisme en titane. Il se disait à l'époque que le port de Cotonou était "le port le plus performant d'Afrique occidentale" : Le 14/06/2013 à 01:16, Wallaby a dit : Pour comprendre le Mali, essayons de le placer dans son contexte sous-régional : la Boucle du Niger : Côte d'Ivoire-Mali-Burkina-Ghana-Togo-Bénin-Niger-Nigéria-Tchad. Le port de Cotonou vient d'être reconnu comme le port le plus performant d'Afrique occidentale : 9NoTt5Eybyc Interview de Kassim Traoré, directeur du port de Cotonou, le 15 mai 2013. - "9NoTt5Eybyc" était un youtube que je trouvais très intéressant, mais qui a disparu avec les mises à jour du forum. Aujourd'hui si j'essaie d'en savoir plus sur Kassim Traoré, j'apprends la chose suivante : http://construirelebenin.over-blog.com/article-port-autonome-de-cotonou-les-raisons-du-limogeage-du-dg-kassim-traore-123425475.html (24 avril 2014) La nouvelle est tombée hier nuit à la surprise générale. Le Directeur général du Port autonome de Cotonou (Pac), Kassim Traoré a été limogé. La décision a été prise au cours de la traditionnelle séance du conseil des ministres du mercredi. Hier donc, d’après des sources bien informées, Kassim Traoré a été relevé de ses fonctions. Ceci, à cause d’une taxe de 5.000 F Cfa qu’il aurait imposé sur chaque véhicule sorti du Pac indépendamment des frais payables au Guichet Unique. Toujours d’après les mêmes sources, le chef de l’Etat, Boni Yayi n’a pas du tout apprécié cet état de chose. Conséquence, la responsabilité du Dg Kassim Traoré a été engagée et il a été simplement limogé. Fin de parcours donc pour l’éternel Dg intérimaire Kassim Traoré qui était à la tête du Pac depuis le relèvement de ses fonctions en septembre 2012 de l’ancien Dg/Pac, Joseph Ahanhanzo. Si je reviens au port de Cotonou, son importance pour l'arrière pays malien et nigérien reste confirmée par Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Port_de_Cotonou Le Port de Cotonou, est un port autonome béninois situé dans la ville de Cotonou. Seul port du Bénin, il est le poumon de l'économie béninoise. Il participe à 90 % des échanges avec l’extérieur, engendre jusqu’à 60 % du Produit Intérieur Brut (PIB) et contribue à 45 % des recettes fiscales. Avec plus de 10 millions de tonnes de fret annuel, il est le 3e port de l'Afrique de l'Ouest après les ports de Lagos et d'Abidjan. Il dessert les pays de l'hinterland, tels que le Mali, le Burkina Faso, le Tchad. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l'exportation de l'uranium extrait dans le nord nigérien par le groupe français Areva. Depuis janvier 2018, la gestion du port de Cotonou est déléguée au port d’Anvers, deuxième port européen, après celui de Rotterdam. C'est moi, ou cette histoire de port africain contrôlé par un port européen apporte de l'eau au moulin aux détracteurs du néocolonialisme ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 15 janvier 2020 Auteur Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Il y a 2 heures, Alexis a dit : Je me demande d'ailleurs s'il ne serait pas possible d'utiliser ce comportement des djihadistes pour leur tendre un joli piège ... Parce que si, sans que les djihadistes s'en aperçoivent, une garnison apparemment isolée et constituée de soldats peu équipés, est en fait doublée un peu plus loin de forces bien équipées et mobiles en mesure d'intervenir rapidement, tandis que des moyens de reconnaissance parviennent à repérer les djihadistes en approche... ça pourrait donner un résultat intéressant. Déja essayer par OAP le probleme c'est que les barbus foute le camps en moto dans toute les directions même choses quand ils se font allumer. Aprés pour construire des FOB on a de la chance d'avoir le lieutenant Paulin dit le sourcier qui a conecté la plupart des FOB à l'eau La dernierre celle de Gossi https://fr.calameo.com/read/0000633020117a2d31a06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. capmat Posté(e) le 15 janvier 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 janvier 2020 il y a une heure, Wallaby a dit : Depuis janvier 2018, la gestion du port de Cotonou est déléguée au port d’Anvers, deuxième port européen, après celui de Rotterdam. C'est moi, ou cette histoire de port africain contrôlé par un port européen apporte de l'eau au moulin aux détracteurs du néocolonialisme ? Tout les ports Africains, de même que les aéroports sont sous le contrôle des entreprises qui les animent.... elles sont majoritairement françaises. Mais c'est pas si simple. Les Chinois interviennent pour les gros travaux portuaires, ils sont les moins chers. Mais derrière, ce sont les entreprises de logistique qui animent les ports. On peut dire que "Bolloré Logistics" est le maître du golfe de Guinée. La logistique du port se prolonge dans les chemins de fer et sur les routes et là encore, Bolloré est partout. Les terminaux portuaires pétroliers, gaziers, pour la chimie et les engrais sont majoritairement français au Sénégal, au Togo et au Nigéria. CMA CGM, compagnie maritime française est probablement devant Maersk Lines pour l'Afrique, les Italiens sont très présents avec Grimaldi pour le transport des Véhicules. Concernant les aéroports, tout ce qui est technique vient essentiellement d'Europe. Quand aux avions qui s'y posent, ou sont-ils construits ? 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Il y a 3 heures, Wallaby a dit : Il se disait à l'époque que le port de Cotonou était "le port le plus performant d'Afrique occidentale" : - "9NoTt5Eybyc" était un youtube que je trouvais très intéressant, mais qui a disparu avec les mises à jour du forum. Aujourd'hui si j'essaie d'en savoir plus sur Kassim Traoré, j'apprends la chose suivante : http://construirelebenin.over-blog.com/article-port-autonome-de-cotonou-les-raisons-du-limogeage-du-dg-kassim-traore-123425475.html (24 avril 2014) La nouvelle est tombée hier nuit à la surprise générale. Le Directeur général du Port autonome de Cotonou (Pac), Kassim Traoré a été limogé. La décision a été prise au cours de la traditionnelle séance du conseil des ministres du mercredi. Hier donc, d’après des sources bien informées, Kassim Traoré a été relevé de ses fonctions. Ceci, à cause d’une taxe de 5.000 F Cfa qu’il aurait imposé sur chaque véhicule sorti du Pac indépendamment des frais payables au Guichet Unique. Toujours d’après les mêmes sources, le chef de l’Etat, Boni Yayi n’a pas du tout apprécié cet état de chose. Conséquence, la responsabilité du Dg Kassim Traoré a été engagée et il a été simplement limogé. Fin de parcours donc pour l’éternel Dg intérimaire Kassim Traoré qui était à la tête du Pac depuis le relèvement de ses fonctions en septembre 2012 de l’ancien Dg/Pac, Joseph Ahanhanzo. Si je reviens au port de Cotonou, son importance pour l'arrière pays malien et nigérien reste confirmée par Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Port_de_Cotonou Le Port de Cotonou, est un port autonome béninois situé dans la ville de Cotonou. Seul port du Bénin, il est le poumon de l'économie béninoise. Il participe à 90 % des échanges avec l’extérieur, engendre jusqu’à 60 % du Produit Intérieur Brut (PIB) et contribue à 45 % des recettes fiscales. Avec plus de 10 millions de tonnes de fret annuel, il est le 3e port de l'Afrique de l'Ouest après les ports de Lagos et d'Abidjan. Il dessert les pays de l'hinterland, tels que le Mali, le Burkina Faso, le Tchad. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l'exportation de l'uranium extrait dans le nord nigérien par le groupe français Areva. Depuis janvier 2018, la gestion du port de Cotonou est déléguée au port d’Anvers, deuxième port européen, après celui de Rotterdam. C'est moi, ou cette histoire de port africain contrôlé par un port européen apporte de l'eau au moulin aux détracteurs du néocolonialisme ? Bonsoir l'interview, ce n'est pas celle là ??? arvi pâ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 janvier 2020 Share Posté(e) le 15 janvier 2020 (modifié) il y a 18 minutes, christophe 38 a dit : l'interview, ce n'est pas celle là Non, si je me souviens bien c'était une vraie interview avec un journaliste qui pose des questions. Je crois que c'était celle-ci : Modifié le 15 janvier 2020 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 15 janvier 2020 Auteur Share Posté(e) le 15 janvier 2020 Il y a 3 heures, capmat a dit : Tout les ports Africains, de même que les aéroports sont sous le contrôle des entreprises qui les animent.... elles sont majoritairement françaises. Pas d'accord en Afrique Dubai Ports World à pris le dessus Algérie Port d'Alger Djazair Port World joint-venture avec EPAL(entreprise du port d'Alger). Port de Djen Djen (Jijel) joint-venture avec l'entreprise portuaire de Djendjen. Djibouti Doraleh Container Terminal Port de Djibouti Mozambique - un terminal à conteneurs dans le port de Maputo Sénégal Port du Futur - en cours de développement un terminal à conteneurs dans le port de Dakar - en cours de développement https://fr.wikipedia.org/wiki/DP_World Quand à bolloré il vont licencier des milliers de personnes en afrique a force de perdre des consessions https://www.investiraucameroun.com/transport/0812-13716-le-port-autonome-de-douala-ecarte-bollore-et-s-adjuge-la-regie-de-son-terminal-a-conteneurs-pour-un-an 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 22 janvier 2020 Share Posté(e) le 22 janvier 2020 Sahel: des moyens supplémentaires selon le CEMA qui reconnaît ne disposer que de 2 000 hommes http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/01/22/sahel-20821.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 22 janvier 2020 Share Posté(e) le 22 janvier 2020 En + là on va voir ... ce qu'on va voir ! Gare au Djihadistes ! http://www.opex360.com/2020/01/21/coalition-pour-le-sahel-le-tchad-va-envoyer-un-bataillon-dans-la-region-du-liptako-gourma/ Citation Coalition pour le Sahel : Le Tchad va envoyer un bataillon dans la région du Liptako-Gourma ... le Tchad, qui est aussi membre du G5 Sahel, a fait savoir qu’il répondrait présent en envoyant l’un de ses bataillons combattre les groupes armés terroristes [GAT], et en particulier l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS] dans le Liptako-Gourma. Le président tchadien, Idriss Déby Itno, l’a assuré à Florence Parly, la ministre française des Armées, qui étaient à N’Djamena, le 20 janvier, avec Peter Hultqvist, son homologue suédois, dont le pays assure actuellement le commandement de la Mission des Nations unies au Mali [MINUSMA].... À N’Djamena, les discussions ont porté sur les « modalités » du déploiement des soldats tchadiens dans la région des trois frontière, qui correspond au « fuseau centre » de la Force conjointe du G5 Sahel. « La rencontre a permis de discuter sur les détails techniques, juridiques ainsi que des préalables au déploiement des troupes tchadiens » dans le Liptako Gourma, a en effet expliqué un communiqué de la présidence tchadienne. Jusqu’à présent, le Tchad a mis un bataillon à la disposition de la Force conjointe du G5 Sahel. Cette unité a été engagée avec une formation nigérienne dans l’opération Amane 2, conduite dans le « fuseau est » du G5 Sahel, en octobre. À ce stade, il n’est pas clair si N’Djamena envisage d’engager un autre bataillon au sein de la Force conjointe du G5 Sahel [qui doit compter 5.000 soldats]. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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