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Qu'est-ce qui y a de faux dans la description de la Russie actuelle?

 

Sinon la question est comment une démocratie obligée de respecter les règles de recherche de la perfection absolue et du respect de tout et tous peut elle se défendre face à un système qui peut tout se permettre?

Un boxeur les mains liée dans le dos peut-il gagner face à un boxeur qui monte avec un couteau sur le ring? (difficile de manier un couteau avec des gants de boxe cela dit...)

 

Bon sinon ce sont des débats trollesques, aucun intérêt. On est parfois, on est juste plus apte à reconnaître nos erreus et à vouloir de temps en temps s'améliorer et dans notre camps, celui qui se plaint il ne lui arrive rien et est même traité en héros de la résistance à oppression. Tu m'étonnes qu' y a plus de râleurs et de mécontents parmi nous, c'est valorisé.

La démocratie ne peut qu'être décevante puisqu'elle promet la perfection et protège ses critiques, le pouvoir totalitaire lui promet le minimum et fait bien comprendre que tu perdras tout et vite si tu râles et elle chérit ses collaborateurs de la nomenklatura élitaire.

La succession des échéances électorales rend toute planification à moyen terme difficile et le niveau de vie plus élevée entraine de forte contrainte économique et écologique.

Modifié par Chaps
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il y a une heure, Wallaby a dit :

  

Le site Saker Francophone, très prorusse, très marqué à droite, n'est pas du tout ma tasse de thé et est à prendre avec des pincettes, mais il reprend ici un tweet de quelqu'un qui est marqué "Russia state-affiliated media" par Twitter - donc probablement un compte de propagande russe - sur la manière dont le New York Times recrute ses journalistes pour travailler en Russie, en exigeant du candidat au poste qu'il ait a priori un biais antirusse assez marqué :

Allégation est faite de l'existence d'une annonce du New York Times avec le contenu suivant :

https://lesakerfrancophone.fr/comment-les-medias-occidentaux-choisissent-leurs-correspondants-etrangers (20 novembre 2020)

La Russie de Vladimir Poutine reste l’une des plus grandes histoires au monde.

Elle envoie des équipes armées d'agents neurotoxiques contre ses ennemis, plus récemment le chef de l'opposition Aleksei Navalny. Ses cyber-agents sèment le chaos et la disharmonie en Occident pour ternir ses systèmes démocratiques, tout en promouvant sa fausse version de la démocratie. Elle a déployé des entreprises privées de mercenariat militaires dans le monde entier pour étendre secrètement son influence. À la maison, ses hôpitaux se remplissent rapidement de patients Covid alors que le président se cache dans sa villa.

Si cela ressemble à un endroit que vous souhaitez couvrir, alors nous avons de bonnes nouvelles : nous aurons une ouverture pour un nouveau correspondant alors qu'Andy Higgins prendra la relève en tant que prochain chef du bureau de l'Europe de l'Est au début de l'année prochaine.

Il se peut aussi que tout cela soit une manipulation et que le New York Times n'ait jamais passé une telle petite annonce pour recruter un journaliste.

Donc ma question est : est-ce que les journaux occidentaux couvrent la Russie avec des journalistes qui appliquent des standards élevés d'impartialité, ou pas ?

Le 12 février 2014, Stephen Cohen du magazine de gauche américain The Nation se plaignait d'une "distorsion de la Russie" : https://www.thenation.com/article/archive/distorting-russia/

À première lecture, tous les faits relatés dans l'annonce sont objectivables par des événements et des faits. La question qu'il faudrait plutôt poser, c'est : pourquoi seules ces histoires la nous intéressent ?

Je dirais que c'est la la limite entre la presse généraliste et les revues spécialisées : ce qui intéresse les lecteurs américains, ce sont ces histoires de hackers, d'assassinats et de propagande qui nous paraissent, vue d'occident, un peu désuètes.

Le reste en "tâche de fond" n'est pas couvert, sur les dynamiques intérieures du pays, ses actualités politiques etc... (contrairement aux revues spécialisées géopolitique par exemple). 

Mais je maintiens qu'un sujet, lorsqu'il est traité par les grands journaux US, est souvent très bien documenté et étayé. 

Ce qu'on peut éventuellement reprocher, c'est ce qui n'est pas traité. Mais alors là... Vaste programme que ce qui n'est pas traité... 

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Elle envoie des équipes armées d'agents neurotoxiques contre ses ennemis, plus récemment le chef de l'opposition Aleksei Navalny. Ses cyber-agents sèment le chaos et la disharmonie en Occident pour ternir ses systèmes démocratiques, tout en promouvant sa fausse version de la démocratie. Elle a déployé des entreprises privées de mercenariat militaires dans le monde entier pour étendre secrètement son influence. À la maison, ses hôpitaux se remplissent rapidement de patients Covid alors que le président se cache dans sa villa.

C'est un portrait à charge, néanmoins, quels en sont les éléments factuellement faux ? Les empoisonnements au Novitchok ? La campagne permanente de sédition via des plateformes telles que, justement, "le saker" ? L'existence du groupe Wagner ? Les dégâts du Covid-19 ?

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La, c'est de l'escroquerie pure et simple, mais c'est la première fois qu'en j'en reçoit en se faisant passer pour un général US en Syrie :) Juste pour le fou rire - il semble que ce message tourne depuis 2020 - :

Mes Salutations,

Je suis le major-général Klaus Davidwest, de l’armée américaine, actuellement en mission de maintien de la paix en Syrie.

Je souhaite vous faire part d'une entreprise de fourniture d'ingrédients d’actifs pharmaceutiques de France à une société américaine, c'est une entreprise très lucrative.

Si vous avez la capacité de gérer cette entreprise, je vous présenterai la société américaine qui achète le produit et vous informera également du fournisseur local en FRANCE pour démarrer l'entreprise. Mais nous devons nous mettre d'accord sur le partage des bénéfices avant de commencer.

Le fournisseur d'origine Francais vend le matériel au tarif de 4 700 à 4900 dollars le litre, tandis que la société américaine achète à 13 900 dollars le litre.

La société américaine demande normalement entre 800 et 1000 litres tous les trois à quatre mois.

Je peux convaincre la société américaine de vous acheter les matériaux,nous obtiendrons les matériaux du fournisseur Francais et les fournirons à la société américaine par l'intermédiaire de son agent/responsable des echats qui vous rendra visite pour effectuer le paiement et prendre livraison des produits.

J'ai toujours les informations sur les revendeurs là-bas en France, mais je ne veux pas divulger le contact à la société américaine pour éviter qu'elle ne connaisse le coût réel du matériel, votre devoir sera d'obtenir
le matériel auprès du revendeur local en France et fournir à la société américaine alors nous deux (VOUS ET MOI) partagerons le bénéfice sur la base de 70% pour vous et 30% pour moi.

Votre rôle doit être joué parfaitement et le moins que j'attendrai de Vous est une trahison.
Encore une fois, je ne veux pas que la société américaine connaisse le Coût réel ou la source du produit, de même je ne veux pas que le vendeur Francais connaisse la société américaine.

Veuillez me recontacter avec vos coordonnées complètes si vous êtes prêt à vous associer à moi dans cette transaction pour me permettre de vous guider, vous dire également quoi faire et comment approcher la société
américaine et le fournisseur local francais.

Major-général Klaus Davidwest

 

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Après la retransmission par la radio du rescrit impérial annonçant la fin des hostilités, Ayuta écrivit un article sur l’aspect de la ville d’Osaka le jour de l’armistice. Cet article occupait plus de la moitié de l’espace réservé aux faits divers. En fait, comme il n’y avait pas grand-chose à dire de la ville dont la plus grande partie était réduite en cendres, il s’était contenté de retranscrire tels quels les propos des gens qui erraient aux alentours.

Il ne savait comment s’y prendre : qu’écrire, et de quelle manière, alors que nul ne savait de quoi serait fait le lendemain ? Il s’était donc contenté de rédiger quelques dizaines de lignes sur un ton purement objectif.

Et pourtant, c’était la première fois depuis plusieurs années qu’il avait écrit un véritable article de journal, sans aucun artifice, ni aucune idéologie. Point besoin d’introduction élégante, point besoin d’exprimer la conviction d’une victoire certaine, ni de parler de l’honneur du pays. C’était peut-être la première fois depuis le début de sa carrière qu’il écrivait un article digne de ce nom.

Yasushi Inoue, Asunaro

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https://www.mintpressnews.com/censorship-way-facebook-hires-nato-press-officer-intelligence-chief/275154/ (9 février 2021)

Ben Nimmo, ancien attaché de presse de l'OTAN et actuellement chercheur principal à l'Atlantic Council, a annoncé que Facebook l'avait engagé pour "diriger la stratégie mondiale de renseignement sur les menaces contre les opérations d'influence" et les "menaces émergentes". M. Nimmo a spécifiquement désigné la Russie, l'Iran et la Chine comme des dangers potentiels pour la plateforme.

Son annonce a été accueillie avec joie par plusieurs responsables de l'OTAN, mais n'a pas suscité le même enthousiasme chez d'autres. "Plus de censure en route alors que l'ancien attaché de presse de l'OTAN devenu un 'chercheur' financé par le Pentagone qui a étiqueté des personnes réelles comme des bots russes et colporté de la désinformation pour relier Jeremy Corbyn aux mesures actives russes passe à la big tech", a réagi le journaliste d'investigation Max Blumenthal.

Par exemple, en 2019, le chef du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn a révélé des documents secrets du Parti conservateur montrant les négociations que le gouvernement conservateur avait avec les États-Unis au sujet de la privatisation du Service national de santé (NHS). À quelques jours des élections générales au Royaume-Uni, le scandale aurait pu renverser le gouvernement et amener au pouvoir le gouvernement le plus radical, anti-guerre et anti-establishment de l'histoire du pays. Les médias d'entreprise se sont mis en quatre pour faire passer la nouvelle, et Nimmo en a été un élément clé, annonçant immédiatement, sans preuve, que les documents "ressemblent de près... à une opération russe connue". Ses supposées conjectures d'expert ont permis à l'histoire de devenir "les liens de Corbyn avec la Russie" plutôt que "les Tories privatisant le NHS en secret". Le travail de Nimmo a permis aux conservateurs de remporter une victoire électorale et de reléguer Corbyn aux oubliettes.

Nimmo a été extrêmement généreux dans sa distribution de l'étiquette "agents de désinformation russe". En 2018, ses recherches ont identifié un utilisateur de Twitter, @Ian56789, comme un "troll du Kremlin". En réalité, l'utilisateur, Ian Shilling, était un retraité britannique, comme Sky News a pu facilement le confirmer, en l'interviewant à l'antenne et en lui posant la question manifestement absurde de savoir s'il était réellement un bot russe ou non. Bien qu'il s'agisse clairement d'un humain en chair et en os, le compte de Shilling a tout de même été supprimé par la suite.

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  • 4 weeks later...

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/09/27/meta-annonce-avoir-demantele-deux-reseaux-de-desinformation-d-origine-russe-et-chinoise_6143419_4408996.html

Meta annonce avoir démantelé deux réseaux de désinformation d’origine russe et chinoise

Le premier propageait sur Facebook et Instagram de fausses informations sur la guerre en Ukraine, imitant notamment des sites de presse. Le second, de plus faible ampleur, visait les citoyens américains à l’approche des élections de mi-mandat.

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  • 2 weeks later...

Deux choses, liées :

Un long entretien vidéo avec une chercheuse belge, Marie Peltier, historienne, dont le thème d'étude majeur ces dernières années est le complotisme. La thèse développée concernant les impacts du 11 septembre 2001 et de la guerre en Irak sur les discours, les imaginaires, nos psychologies collectives, les conséquences sur les opinions arabes des non-représailles suite au massacre de la Goutha aux armes chimiques par le régime El-Assad sont  très convaincante et éclairante.
C'est là pour l'instant (et ça devrait basculer sur Youtube à un moment, sur la chaîne Nota Bene).

 

Très intéressant, plein d'humanité : je vous le recommande vivement.

---

Je pense que nous avons - que j'ai, en tout cas - encore sous-estimé l'emprise de l'union informelle-mais-réelle des dictatures sur les discours et les perceptions publics. Du moins la guerre en Ukraine me conduit-elle à interroger à nouveau tout un pan des débats (tenus ici) concernant la guerre civile syrienne et l'intervention en Libye.

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  • 4 weeks later...

repris du fil Mali

article de "The Africa Report" sur les changements récents de l'infoguerre FR pour tenter de contrer l'infoguerre russe en Afrique.
(sources gouvernementales françaises, avec les disputes internes Quai d'Orsay/MinArm ).
le sujet serait pris bien plus au sérieux depuis 2020 (avec politique de riposte)

https://www.theafricareport.com/237590/russia-france-africa-at-the-heart-of-paris-and-moscows-war-for-influence/

 

Il y a 9 heures, HK a dit :

Pas tout à fait. Une vraie info par un faux compte.

Ce « Gauthier Pasquet » a été identifié comme une opération d’influence (ou plutôt de contre-influence) du MinDef. Déontologiquement ces « faux comptes » Français ne communiquent que des vraies infos… ligne rouge que le Gouvernement français s’est fixé. 

Plus d’infos ici: https://www.theafricareport.com/237590/russia-france-africa-at-the-heart-of-paris-and-moscows-war-for-influence/

 

il y a une heure, Patrick a dit :

Très agréablement surpris par les éléments rapportés dans cet excellent article sur les méthodes employées par la France pour contrer les trolls pro-russes en Afrique, surtout que nos autorités ne semblent plus mégotter sur les accusations qu'elles portent désormais aussi à l'encontre des GAFAM qui sont tout à fait responsables de la prévalence de cette désinfo venue de russie. Puisque cette désinfo profite également à plusieurs factions politiques américaines.

Sur la question des faux comptes mais vraies infos, en revanche, un constat: les journalistes français n'ont pas voulu servir la soupe au gouvernement sur les questions extérieures. RFI s'en est même publiquement offusqué. Le souci c'est qu'à force de jouer la carte de l'autoflagellation, ils finissent par donner du crédit à nos adversaires géostratégiques.

Je crois malheureusement que la solution passera par une sur-documentation des actions entreprises, avec des rapports réalisés fréquemment via des canaux officiels, largement diffusés sur plusieurs canaux, et mis à disposition sous forme de "press kits" authentifiés et utilisables à l'envi par n'importe qui. J'insiste sur l'aspect authentification pour éviter une manipulation informationnelle. Ils devront constituer une réponse point par point à toutes les attaques, non pas seulement défensive, mais aussi offensive.

Je note ce passage de l'article qui résume tout:

 

At the time, it was above all at the Quai d’Orsay, the ministry of foreign affairs in Paris, that the reticence was strongest. Jealous of their own turf, unaware of the challenges of information warfare, cautious about the methods to use… For many months, some diplomats refused to get into a mud-wrestling match with the Prigozhin trolls. At the ministry of the army, the tone is more combative. “We have no choice but to respond. We can continue to hold our noses but that won’t stop the Russians. We have to understand that this hybrid war is not necessarily dirty”, says one soldier. “Times have changed. A good image team can sometimes have more impact than three infantry platoons,” says another.

Certes, ce n'est pas un trait culturel français, par exemple aucune publicité chez nous n'a légalement le droit de dénigrer un concurrent, mais ailleurs dans le monde, on ne s'encombre pas toujours de cette politesse. Je crains que le moment soit venu de franchir le pas. Sans idéologie, sans jugement de valeur, simplement en présentant les faits et en les contextualisant de la façon la plus neutre, mais la plus percutante possible. Et tant pis si le résultat ressemble à de la propagande.

Oui, il faut savoir "vendre" son image, et le faire sans hypocrisie.

Et si des journalistes ne veulent pas s'y coller, ce qui est d'un côté compréhensible, mais de l'autre cocasse alors qu'ils laissent une narration délirante s'installer sur le territoire normalement réservé à l'information, ce qui confine à donner  à la fiction la même valeur qu'à la vérité, alors ce sera à quelqu'un d'autre de faire ce travail.

 

Attention cela dit, parce qu'on ne tapera pas que sur les russes. Est-on prêts à franchir ce pas? La stratégie informationnelle de l'Ukraine démontre qu'il y a un intérêt à y recourir, mais je crains que l'aspect organique nécessaire à une telle propagande soit ce qui manque le plus. On en revient ainsi aux notions plus profondes, quasi-philosophiques au fond, qui gouvernent notre action: que veux-t-on au travers de notre présence en Afrique? A-t-on fait le choix d'exister? Est-on prêts à consentir les sacrifices nécessaires pour parvenir à nos objectifs? Si la réponse est au fond non, il ne faut pas ensuite s'étonner que d'autres mettent en oeuvre des stratégies pour nous dénigrer, nous humilier, et in fine nous évincer.

 

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  • 4 weeks later...

 discussion déplacée du fil - guerre en ukraine

Le 16/11/2022 à 09:30, gustave a dit :

Et bien tu n’as pas tout suivi. Il y a eu exactement la même réaction ici même à plusieurs reprises : des remarques n’allant pas dans le sens du narratif entraînant des accusations directes d’être un idiot utile des Russes dans le meilleur des cas, un traitre parfois… 

Mais c’est HS (quoi que…).

Le 16/11/2022 à 09:12, Akhilleus a dit :

(snip)

PS : heureusement probablement à plus bas bruit qu'ailleurs mais tu as un expérience de ce que certains d'entre nous ont vécu pendant plusieurs semaines même si beaucoup d'entre vous ont refusé (et refuse toujours) de le voir/admettre

Le 16/11/2022 à 09:43, Poivre62 a dit :

Ca y est c'est reparti......

 

Sans vouloir relancer la machine à polémique, il y a une partie de la discussion qui n'est pas HS.
Pour rebondir sur le post de @Fusilier , ça relève plutôt des fils d'infoguerre, et guerre de propagande, voire résilience des sociétés.


Pour éviter de rallumer les polémiques, je fais le parallèle avec un sujet qui devrait être moins clivant maintenant (quoique ... ), les mesures anti-covid dont les vaccins:
(désolé pour les pro-Raoult, c'est mon punching ball depuis 2 ans)

Il est de notoriété publique que les canaux prorusses ont repris et amplifié les arguments des mouvements covido-sceptiques* , et contribué à leur radicalisation.

Cela avait de multiples avantages pour eux (à moyen et long terme):
(et tant pis pour la santé publique mondiale)

  • Affaiblir les gouvernements occidentaux en attisant les dissensions internes :
    gérer les covido sceptique leur fait gaspiller des ressources, leur capacité d'attention et le capital politique.
     
  • Promouvoir les intérêts russes :
    Amplifier les doutes sur les vaccins ARNm occidentaux, c'est aussi vendre plus de vaccin Sputnik, ce qui réhausse le prestige de la Russie***.
    Cf la diplomatie du vaccin (maniée aussi par les chinois et les pays occidentaux).
    (*** enfin si elle arrive à les produire en volume, contrôler leur qualité ...)
     
  • Affaiblir la cohésion des sociétés (en particulier les démocraties).

    Diffuser, amplifier et populariser les arguments des anti masques, des pro HCQ, des raouliens, ou des antivaxx , ça n'a pas l'air très grave initialement...
    (de même que pourrir et "bourrer" les sections commentaires des journaux).
    Mais ça contribue à cliver la société en tribus radicales, incapables de discuter sans insulte, ou de parvenir à un consensus.
    Ce qui contribue à rendre progressivement les démocraties ingouvernables (pour moi, les USA sont déjà arrivé à ce stade depuis ... 2016 ).

    Bien entendu, nos réseaux sociaux actuels ont structurellement tendance à le faire  :
    mais c'est bien pire quand l'action est dirigée par des spécialistes en infoguerre.

    Les mécanismes sont déjà bien connus (ou devraient l'être).

    Illustration par l'exemple
    (toujours sur le covid, et transposable à l'Ukraine, Trump, etc) :
     
    • Injection/amplification
      Utiliser des millions de faux comptes pour populariser (ou inventer si besoin) les thèses de Raoult, le HCQ, et les doutes sur les vaccins occidentaux...
      Les forums/RS publics non modérés sont saturés de ces messages, pour augmenter la visibilité de ces thèses, bien au-delà de leur poids réel (initialement du moins).
      Idem pour les sections commentaires des journaux.

       
    • Clivage / polarisation:
      Vu la large diffusion de ces thèses, ceux qui reprennent ces arguments (ou juste quelques mots-clés comme HCQ, Perrone, Wohner, etc) ont tendance à être automatiquement amalgamés comme  sympathisants antivax/pro-Raoult... surtout s'ils écrivent rapidement, sans précaution.
      (EDIT: filtrage / réflexe de survie suite à la loi de Brandolini).

      Y compris sur un forum modéré avec peu de trolls/bots.
      Du coup, il suffit d'un sachant excédé de voir des sornettes dominer les débats pour faire éclater les disputes.

      Alors qu'une simple précaution oratoire aurait contribué à réduire les mauvaises interprétations ou les réactions épidermiques
      ("je ne défend pas les pro-Raoult / pro-Trump/ Poutine, mais voici leur logique" ).

       
    • Dégradation du débat public
      L'augmentation des disputes tend à dégrader les débats et l'ambiance.
      Les nuances d'opinion nécessitent plus de temps et d'effort pour se démarquer des extrêmes (et donc se raréfient).
      Idem pour la critique nécessaire pour une démocratie saine.
      Montée des positions extrêmes (une fois la mèche allumée, la polarisation s'auto-entretient... sauf si la bulle informationnelle est éclatée par le réel).

       
    • Radicalisation et récupération
      Ceux qui défendent la position "minoritaire" se sentent isolés, dénoncent la censure (parfois de bonne foi, parfois non), sont marginalisés, et se radicalisent, et parfois se retranchent dans leur tribu/bulle contestataire sur les réseaux sociaux.

      Extra bonus :
      Souvent, ces bulles contestataires / alternatives sont perméables entre elles, car ont en commun, le rejet du point de vue "mainstream" (médias, politique, science).
      Du coup, la Russie, ayant promu voire soutenu de nombreux mouvements alternatifs, contestataires voire séparatistes... peut finir par récupérer des soutiens improbables, mais fidèles.

      Exemple : les antivax (Silviano Trotta, Wohner, etc)  ont fini par devenir des relais de la communication russe sur la guerre en Ukraine...
      Probablement parce que RT/Sputnik étaient les seuls à les soutenir et donner parole.

 

Ce schéma est transposable à de nombreux autres sujets clivants susceptibles d'affaiblir les sociétés occidentales
( avortement/contrôle des armes/trumpisme aux USA, immigration, etc ).
Bien sûr, d'autres acteurs font aussi de la guerre d'influence, mais avec d'autres méthodes (souvent plus subtiles et moins destructives).

-------------------------------------------------------------

Pour le reste, y a pas de miracle.
Même en étant sur un forum modéré (avec peu de vrai troll), difficile d'échapper aux influences extérieures.
Donc, pour ne pas être amalgamé avec les extrêmes, mieux vaut bien se démarquer des extrêmes...

A coup de smiley, balise (<mode provoc' ON> , <ironie>, <explication du point de vue adverse, pas justification> etc)...
Ou simplement via rappel du contexte (dans des pavés de plusieurs pages)

Modifié par rogue0
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Citation

explication du point de vue adverse

Qui ne passe pas (et est tout de suite assimilé à de la validation de la position/point de vue adverse) :rolleyes:

Il y a effectivement une ressemblance avec le débat COVID en particulier sur le format ultracrépidianisme

Il y'a aussi une différence : Il y'a une base scientifique dure dans le cas du COVID

Dans le cadre du conflit russie ukraine, c'est de l'histoire, de la géopolitique, des sciences politiques et tout une série de "sciences" "molles" qui restent ouvertes à interprétation personnelle selon le biais de l'auteur et du lecteur ou son bagage académique

J'aime beaucoup la réponse aux lecteurs du dernier G&H, lecteurs demandant un sujet sur le dit conflit. La réponse, c'est qu'il y' aura un sujet dans 10 ans, quand les informations qui sont déformées, amplifiées et manipulées seront épurées ....

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https://www.mintpressnews.com/newsweek-journalist-tareq-haddad-quits-corruption-journalism/263667/ (20 décembre 2019)

Version française : http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/le-depart-spectaculaire-du-journaliste-tareq-haddad-de-newsweek-suite-a-ses-revelations-sur-les-falsifications-de-l-oiac-concernant-la-prete

Gros plan sur le départ spectaculaire du journaliste Tareq Haddad de Newsweek suite à ses révélations sur les falsifications de l'OIAC concernant la prétendue attaque chimique de Douma.

https://www.counterpunch.org/2019/11/15/the-opcw-and-douma-chemical-weapons-watchdog-accused-of-evidence-tampering-by-its-own-inspectors/ (15 novembre 2019)

Un inspecteur de l'équipe de huit personnes envoyée à Douma vient de présenter des allégations troublantes concernant l'organisme de surveillance international, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, qui était chargé d'obtenir et d'examiner les preuves.

Ayant participé à la collecte d'échantillons ainsi qu'à la rédaction du rapport intermédiaire de l'OIAC, il affirme que ses preuves ont été supprimées et qu'un nouveau rapport a été rédigé par de hauts responsables, avec des affirmations qui contredisent ses conclusions.

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  • 3 weeks later...

Je recopie :

à l’instant, Wallaby a dit :

https://en.wikipedia.org/wiki/Disinformation_Governance_Board

Le Disinformation Governance Board (DGB) était un conseil consultatif du Département de la sécurité intérieure des États-Unis (DHS), annoncé le 27 avril 2022. La fonction déclarée du conseil était de protéger la sécurité nationale en diffusant des conseils aux agences du DHS sur la lutte contre la désinformation, la malinformation et la désinformation qui menacent la sécurité de la patrie. Parmi les problèmes spécifiques mentionnés par le DHS figuraient les fausses informations propagées par les passeurs de clandestins encourageant les migrants à se précipiter à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ainsi que la désinformation de l'État russe sur l'ingérence dans les élections et l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022[1][2][3].

Le 18 mai, le conseil et ses groupes de travail ont été "mis en pause" dans l'attente d'une révision, et la directrice du conseil, Nina Jankowicz, a démissionné à la suite d'une réaction négative du public[3][4][5][6] Le 24 août 2022, le secrétaire du département de la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a dissous le conseil[7].

L'Associated Press a noté que le "peu d'informations crédibles sur le nouveau conseil de gouvernance de la désinformation" en a fait "une cible immédiate pour les critiques", ce qui a conduit à un "lancement bâclé" et à un "début difficile" pour le conseil[18]. Le Washington Post a décrit le conseil comme étant victime d'une "campagne de désinformation classique" sur sa mission, à laquelle il n'a pas répondu de manière adéquate[3]. L'American Conservative a qualifié le conseil de "note d'avertissement sur le fait que Washington est dangereusement déconnecté"[19].

Les législateurs et les experts républicains ont rapidement critiqué le conseil après son annonce, certains appelant à sa dissolution. Le sénateur Josh Hawley (R-MO) a estimé que "la sécurité intérieure a décidé de faire de la surveillance de la parole des Américains sa priorité absolue"[1]. Le sénateur Mitt Romney (R-UT) a qualifié le conseil de "terrible idée" qui "communique au monde entier que nous allons répandre de la propagande dans notre propre pays", soutenant qu'il devrait être dissous. [Certains critiques, dont le gouverneur de Floride Ron DeSantis[21] et l'ancienne représentante démocrate d'Hawaï Tulsi Gabbard, ont comparé le conseil au ministère de la Vérité, un département gouvernemental fictif dans le roman dystopique de George Orwell, Dix-neuf cent quatre-vingt-quatre. [Le commissaire républicain de la Commission fédérale des communications, Brendan Carr, a qualifié le conseil d'"orwellien", de "non américain" et d'"inconstitutionnel"[22]. Les représentants Mike Turner (R-OH) et John Katko (R-NY) ont écrit que "compte tenu du manque total d'informations sur cette nouvelle initiative et des conséquences potentiellement graves d'une entité gouvernementale identifiant et répondant à la "désinformation", nous avons de sérieuses inquiétudes quant aux activités de ce nouveau conseil"[18].

Les républicains et les conservateurs ont également critiqué la nomination de Mme Jankowicz à la tête du conseil d'administration, citant son soutien passé aux démocrates, sa réponse négative à l'achat de Twitter par Elon Musk et son scepticisme quant à la provenance de l'ordinateur portable de Hunter Biden ; Mme Jankowicz avait précédemment déclaré que "nous devrions considérer [l'ordinateur portable] comme un produit de la campagne de Trump". [Le Washington Examiner a critiqué Mme Jankowicz pour avoir fait l'éloge de Christopher Steele (auteur du controversé dossier Steele, que l'Examiner a jugé "discrédité") pour son point de vue sur la désinformation lors d'un podcast en août 2020[23]. [23] Dans son article pour National Review, Jim Geraghty a salué le potentiel du conseil pour dissiper les informations diffusées par les passeurs de clandestins à la frontière sud, ainsi que pour surveiller les messages des groupes terroristes et extrémistes, mais s'est opposé à la nomination de Jankowicz. [Lors d'une conférence de presse, Jen Psaki a défendu la nomination de Mme Jankowicz au conseil d'administration, la qualifiant d'"experte en désinformation en ligne... une personne aux qualifications étendues"[25][26] En réponse, Mme Jankowicz a déclaré qu'au moins un de ses tweets avait été "sorti de son contexte"[27].

Le secrétaire du DHS, Alejandro Mayorkas, a reconnu par la suite que son département aurait pu mieux communiquer l'objectif du nouveau conseil, mais a affirmé que les critiques des Républicains étaient "précisément le contraire" de ce qu'il ferait. Il a déclaré que le conseil n'aurait aucune autorité ou capacité opérationnelle et ne surveillerait pas les citoyens américains[16]. Le 3 mai 2022, Mayorkas s'est présenté devant la sous-commission des crédits du Sénat sur la sécurité intérieure et a répondu aux critiques formulées par les législateurs républicains à l'encontre du conseil. Il a promis de travailler à l'établissement d'une plus grande confiance du public dans le conseil et a déclaré que "le ministère de la Sécurité intérieure ne sera pas la police de la vérité. C'est la chose la plus éloignée de la vérité. Nous protégeons la sécurité de la patrie"[28][29].

D'autres critiques ont été émises par des voix progressistes et de défense des libertés civiles ;[4][6] Benjamin Hart, écrivant dans l'Intelligencer du New York Magazine, a déclaré que "présenter quelqu'un du gouvernement comme un arbitre de la vérité en 2022 - et encore moins définir la "désinformation" d'une manière avec laquelle plus de 40 % de la population serait d'accord - semblait voué à l'échec dès le départ. "Lev Golinkin, écrivant dans le magazine progressiste The Nation, a souligné l'association antérieure de Jankowicz avec l'organisation de vérification des faits StopFake, que Golinkin a accusé de défendre les groupes ukrainiens Azov Battalion et S14, ce dernier étant connu pour ses attaques violentes contre les Roms[30]. [30][31] Les organisations progressistes Common Dreams et Fairness & Accuracy in Reporting (FAIR) ont critiqué la couverture médiatique de la commission, affirmant qu'elle ignorait les critiques de la gauche à l'égard de la commission et les violations des droits de l'homme et les violences commises dans le passé par le DHS et d'autres agences relevant du DHS, y compris les violences contre les immigrants, les musulmans, les manifestants de Black Lives Matter et d'autres militants. [Joe Lancaster, rédacteur en chef du magazine libertaire Reason, a qualifié le conseil d'administration de menace potentielle pour la liberté d'expression et a également souligné les commentaires de Jankowicz concernant l'histoire de l'ordinateur portable de Biden[34] Techdirt a affirmé que "le plus gros problème avec [le board] est qu'il est impossible, à l'heure actuelle, de savoir s'il s'agit d'une bonne idée ou non, car ce que ce conseil est censé faire n'est pas clair" et que "son nom n'inspire pas confiance"[35]. "Ayaan Hirsi Ali, de UnHerd, a comparé le conseil à la loi sur la sédition de Woodrow Wilson de 1918, qui a condamné 877 personnes ayant manifesté leur désaccord avec le gouvernement américain[36]. Kevin Goldberg, spécialiste du premier amendement au Freedom Forum, organisme non partisan, a déclaré qu'il était "erroné et inquiétant" qu'une agence gouvernementale dotée de pouvoirs d'exécution, créée en réponse au 11 septembre, s'implique dans les décisions relatives à la liberté d'expression[29].

 

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  • 2 months later...
Le 12/02/2023 à 08:59, fraisedesbois a dit :

 

Et pas grand monde pour dénoncer cette campagne informationnelle. Cela ne vient pas des Russes...

Il y a même une député française qui s'est scandalisé que le ministre des armées réagisse et s'oppose donc à cette dénonciation du colonialisme, qui plus est en plein mois de la fierté noire aux USA...

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Il y a 16 heures, gustave a dit :

Et pas grand monde pour dénoncer cette campagne informationnelle. Cela ne vient pas des Russes...

(...)

Bonjour, tu mets sur un même plan une œuvre artistique, pardon: une production culturelle, fictionnelle hollywoodienne, avec l'agit-prop mensongère et anonyme russe sur les réseaux?

ps: un autre "machin" hollywoodien anti français, qui se passe au Mali (déjà), tourné en 2003 (ie: post Villepin//ONU). Sahara:

Citation

spacer.png

(wiki): (...) Dans le Mali actuel [2005], il y a une guerre civile entre le dictateur général Kazim et le peuple touareg.(...)les médecins de l'OMS Eva Rojas et Frank Hopper enquêtent sur une maladie qui affecte des personnes qui ont été au Mali.(...) L'homme d'affaires (le méchant) [français] Yves Massarde [interprété par L. Wilson] et le dictateur général Kazim tentent d'empêcher les médecins de découvrir la source de la maladie. (...) Après le lit de la rivière jusqu'à la frontière, ils tombent sur la centrale solaire de Massarde, la source de la contamination. Les produits chimiques s'infiltrent lentement vers l'océan, où ils se développeront rapidement à l'entrée dans l'eau salée et tueront la vie océanique dans le monde entier. gnagnagna gnagnagna. Un nanar.

On se console: En 2014, le Los Angeles Times a classé le film comme l'un des flops les plus chers de tous les temps. (...) Tourné au Maroc, parmi certains des éléments du budget figuraient des pots-de-vin au gouvernement marocain, dont certains auraient pu être juridiquement discutables en vertu du droit américain. Huhu.

 

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Grosse enquête d'un consortium de journalistes (France Info, the Guardian...) à propos d'une usine à troll israélienne très élaborée et performante.
Les journalistes ont réussi à se faire passer pour des clients en puissance : beaucoup d'informations, des tarifs même... et ils sont remontés jusqu'aux patrons en perçant les pseudos (joli score).

En France, l'un des résultats était apparemment le court-circuitage de la rédaction de BFMTV par l'un de ses journalistes qui faisait diffuser des sujets ou des nouvelles directement produits par ces braves gens.

Objectifs avoués aux prospects : influence sur de nombreuses campagnes électorales en Afrique, manipulations d'opinion, etc... Montage industrialisé sophistiqués de faux comptes de réseaux sociaux, avec authent. par téléphone local, etc, etc... Plusieurs milliers de comptes/jour !
Pas mal, pas mal, pas mal... :combatc:

Rasez-moi tout ça.

 

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Le 14/02/2023 à 13:31, fraisedesbois a dit :

Bonjour, tu mets sur un même plan une œuvre artistique, pardon: une production culturelle, fictionnelle hollywoodienne, avec l'agit-prop mensongère et anonyme russe sur les réseaux?

Sans aucun doute. L'accusation contre la France y est au moins aussi revendiquée que dans les œuvres culturelles russes, et même plus à mon sens. On n'est même pas dans l'évocation...

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