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il y a 25 minutes, Ciders a dit :

Je ne rentrerai pas dans ce combat-là, on a déjà du mal à se sentir en Corse entre Cismonte et Pumonte.

Il y a 2 heures, Zalmox a dit :

Effectivement, c'est compliqué.

Mais, quand je parle en roumain à un Moldave de la partie de la Moldavie restée en dehors de la Roumanie et lui il me répond en "moldave", mis à part l'accent, on utilise les mêmes mots et on se comprend immédiatement et sans explications supplémentaires.

Cet article de Wikipedia explique bien cette histoire :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moldave

Modifié par Zalmox
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https://carnegieendowment.org/russia-eurasia/politika/2024/09/moldova-russia-elections-influence?lang=en (30 septembre 2024)

Même Sandu n'a pas adopté de position anti-russe lors de sa précédente campagne présidentielle en 2020. À l'époque, Mme Sandu et le PAS plaidaient tous deux en faveur d'une relation pragmatique, mutuellement bénéfique et respectueuse avec la Russie.

Aujourd'hui, presque tous les hommes politiques moldaves veulent éviter d'être considérés comme pro-russes. Même le parti socialiste, traditionnellement considéré comme la force politique la plus pro-russe de Moldavie, a changé de cap. Alors que les socialistes avaient auparavant promis de faire entrer la Moldavie dans l'Union économique eurasienne dirigée par la Russie, leur manifeste ne contient plus que de vagues déclarations sur ce qui est le mieux pour la Moldavie.

En effet, aucun des candidats à la présidence n'a mentionné l'Union économique eurasienne. Stoianoglo, soutenu par le Parti socialiste, se décrit comme un partisan d'une intégration plus poussée avec l'Europe et affirme qu'il mènera la Moldavie plus loin sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne s'il devient président. Il affirme également que les relations de la Moldavie avec la Russie devraient être « pragmatiques et mutuellement bénéfiques ».

La seule exception à cette règle est le bloc politique Victory de l'oligarque moldave Ilan Shor. Shor, qui possède les citoyennetés moldave, israélienne et russe, vit actuellement à Moscou (il a été condamné par contumace à quinze ans de prison par un tribunal moldave pour son rôle dans le vol, en 2014, d'un milliard de dollars à trois banques moldaves). Shor s'oppose à l'intégration à l'UE et soutient l'adhésion de la Moldavie à l'Union économique eurasienne.

Les activités de M. Shor en Moldavie sont soigneusement ciblées. Depuis que son soutien a permis à Evghenia Guțul d'être élu à la tête de la région autonome de Gagaouzie, dans le sud de la Moldavie, en 2023, il a financé la construction d'un parc à thème dont l'entrée est gratuite, appelé GagauzLand, et - avec l'aide de la Russie - a effectué des versements mensuels d'environ 100 euros aux employés et aux retraités de l'État local. Les autorités gagaouzes ont déclaré que ces versements financiers étaient perçus par environ 30 000 personnes, soit une facture mensuelle de quelque 3 millions d'euros.

L'idée est simple : l'exemple de la Gagaouzie devrait convaincre d'autres régions de Moldavie de voter pour le bloc Victoire de Shor. À l'heure actuelle, les sondages indiquent que Victory est soutenu par 8 % des électeurs moldaves, loin derrière le PAS (28 %).

La Russie n'a jamais réussi à exercer un « soft power » en Moldavie. Au contraire, le Kremlin a toujours cherché à soutenir des hommes politiques spécifiques (auparavant Dodon, aujourd'hui Shor) et s'est appuyé sur les liens d'une foi orthodoxe et d'une histoire communes (y compris le souvenir de la victoire soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale). Si Moscou désapprouvait les actions du gouvernement moldave, elle imposait des sanctions économiques : La Russie a interdit les importations de vin moldave, par exemple, en 2006, 2010 et 2013, à la suite de différends politiques.

L'approche de l'Occident pour gagner les cœurs et les esprits des Moldaves est très différente. Depuis des décennies, l'UE et les États-Unis financent des ONG, accordent des subventions aux agriculteurs, aux entreprises et aux médias, et financent des projets d'infrastructure, notamment des réparations de routes, ainsi que des équipements pour les hôpitaux et les écoles.

Cependant, malgré la guerre, il existe toujours un soutien important à la Russie en Moldavie. Cela se reflète à la fois dans les données des sondages et dans le nombre d'électeurs moldaves qui soutiennent les politiciens appelant à l'amélioration des liens avec Moscou. Dans une enquête réalisée en juin par l'Institut républicain international des États-Unis, 53 % des Moldaves ont désigné la Russie comme l'un des principaux partenaires économiques de leur pays (69 % ont donné ce titre à la Roumanie et 66 % à l'UE). Et 50 % des Moldaves ont désigné la Russie comme l'un des principaux partenaires politiques de leur pays, l'UE arrivant en tête avec 65 %.

Il est difficile de savoir combien de temps la Russie pourra conserver ce niveau de soutien. Le fait de soutenir Shor - un personnage toxique ayant une réputation de fraudeur - illustre la dégradation des méthodes employées par Moscou pour accroître son influence. Les sociologues ont remarqué que chaque regain d'activité de Shor et de son équipe finit par renforcer la popularité de Sandu. L'idée que quelqu'un comme Shor puisse arriver au pouvoir est une perspective effrayante.

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1 hour ago, Ciders said:

Tu regardes attentivement chaque votant et s'il prend DEUX bulletins

Ça ne marche que dans les pays qui n'ont pas de bulletins unifiés. Si cette photo de l'OSCE est indicative (c'était en 2015 mais je ne vois pas de raison que ça change), ça devrait être le cas:

164271.jpg?1517409187

https://www.osce.org/odihr/elections/moldova/164246

 

Les isoloirs pourraient être améliorés par contre:

20moldova-election-lgpc-videoSixteenByNi

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

https://carnegieendowment.org/russia-eurasia/politika/2024/09/moldova-russia-elections-influence?lang=en (30 septembre 2024)

Même Sandu n'a pas adopté de position anti-russe lors de sa précédente campagne présidentielle en 2020. À l'époque, Mme Sandu et le PAS plaidaient tous deux en faveur d'une relation pragmatique, mutuellement bénéfique et respectueuse avec la Russie.

Aujourd'hui, presque tous les hommes politiques moldaves veulent éviter d'être considérés comme pro-russes. Même le parti socialiste, traditionnellement considéré comme la force politique la plus pro-russe de Moldavie, a changé de cap. Alors que les socialistes avaient auparavant promis de faire entrer la Moldavie dans l'Union économique eurasienne dirigée par la Russie, leur manifeste ne contient plus que de vagues déclarations sur ce qui est le mieux pour la Moldavie.

En effet, aucun des candidats à la présidence n'a mentionné l'Union économique eurasienne. Stoianoglo, soutenu par le Parti socialiste, se décrit comme un partisan d'une intégration plus poussée avec l'Europe et affirme qu'il mènera la Moldavie plus loin sur la voie de l'adhésion à l'Union européenne s'il devient président. Il affirme également que les relations de la Moldavie avec la Russie devraient être « pragmatiques et mutuellement bénéfiques ».

La seule exception à cette règle est le bloc politique Victory de l'oligarque moldave Ilan Shor. Shor, qui possède les citoyennetés moldave, israélienne et russe, vit actuellement à Moscou (il a été condamné par contumace à quinze ans de prison par un tribunal moldave pour son rôle dans le vol, en 2014, d'un milliard de dollars à trois banques moldaves). Shor s'oppose à l'intégration à l'UE et soutient l'adhésion de la Moldavie à l'Union économique eurasienne.

Les activités de M. Shor en Moldavie sont soigneusement ciblées. Depuis que son soutien a permis à Evghenia Guțul d'être élu à la tête de la région autonome de Gagaouzie, dans le sud de la Moldavie, en 2023, il a financé la construction d'un parc à thème dont l'entrée est gratuite, appelé GagauzLand, et - avec l'aide de la Russie - a effectué des versements mensuels d'environ 100 euros aux employés et aux retraités de l'État local. Les autorités gagaouzes ont déclaré que ces versements financiers étaient perçus par environ 30 000 personnes, soit une facture mensuelle de quelque 3 millions d'euros.

L'idée est simple : l'exemple de la Gagaouzie devrait convaincre d'autres régions de Moldavie de voter pour le bloc Victoire de Shor. À l'heure actuelle, les sondages indiquent que Victory est soutenu par 8 % des électeurs moldaves, loin derrière le PAS (28 %).

La Russie n'a jamais réussi à exercer un « soft power » en Moldavie. Au contraire, le Kremlin a toujours cherché à soutenir des hommes politiques spécifiques (auparavant Dodon, aujourd'hui Shor) et s'est appuyé sur les liens d'une foi orthodoxe et d'une histoire communes (y compris le souvenir de la victoire soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale). Si Moscou désapprouvait les actions du gouvernement moldave, elle imposait des sanctions économiques : La Russie a interdit les importations de vin moldave, par exemple, en 2006, 2010 et 2013, à la suite de différends politiques.

L'approche de l'Occident pour gagner les cœurs et les esprits des Moldaves est très différente. Depuis des décennies, l'UE et les États-Unis financent des ONG, accordent des subventions aux agriculteurs, aux entreprises et aux médias, et financent des projets d'infrastructure, notamment des réparations de routes, ainsi que des équipements pour les hôpitaux et les écoles.

Cependant, malgré la guerre, il existe toujours un soutien important à la Russie en Moldavie. Cela se reflète à la fois dans les données des sondages et dans le nombre d'électeurs moldaves qui soutiennent les politiciens appelant à l'amélioration des liens avec Moscou. Dans une enquête réalisée en juin par l'Institut républicain international des États-Unis, 53 % des Moldaves ont désigné la Russie comme l'un des principaux partenaires économiques de leur pays (69 % ont donné ce titre à la Roumanie et 66 % à l'UE). Et 50 % des Moldaves ont désigné la Russie comme l'un des principaux partenaires politiques de leur pays, l'UE arrivant en tête avec 65 %.

Il est difficile de savoir combien de temps la Russie pourra conserver ce niveau de soutien. Le fait de soutenir Shor - un personnage toxique ayant une réputation de fraudeur - illustre la dégradation des méthodes employées par Moscou pour accroître son influence. Les sociologues ont remarqué que chaque regain d'activité de Shor et de son équipe finit par renforcer la popularité de Sandu. L'idée que quelqu'un comme Shor puisse arriver au pouvoir est une perspective effrayante.

 

Ilan Shor ?:ohmy:..........Alors comme ça j'ai un cousin moldave :ph34r:....

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Il y a 3 heures, Ciders a dit :

A la dernière élection municipale dans le village maternel, la procuration s'échangeait contre quelques centaines d'euros plus le billet d'avion payé pour venir.

Je vois que les coutumes ont un peu changé depuis cette époque, mais pas tant que ça au fond :happy:

CorteX_election_Asterix_en_corse.jpg

Moi j'aurais dit "P'têt bien qu'elles ont changé, et p'têt ben qu'non, j'peux pas dire". Mais bon, à chacun ses particularités

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https://responsiblestatecraft.org/it-was-a-mistake-to-make-moldovan-election-about-russia/ (21 octobre 2024)

L'erreur de Mme Sandu a été de faire de l'élection moldave un choix binaire entre l'Europe et la Russie.

Dans un pays où seulement 9 % de la population s'identifie comme ethniquement russe, un vote de près de 50 % contre l'adhésion à l'UE illustre des préoccupations plus larges selon lesquelles le gouvernement de Chisinau n'a pas abordé les questions intérieures importantes pour les gens ordinaires. Par exemple, de nombreux Moldaves craignent que la course à l'adhésion à l'UE ne nuise aux petits agriculteurs et aux traditions locales.

Les allégations d'ingérence de Mme Sandu doivent également être mises en parallèle avec les efforts concertés déployés par les autorités moldaves pour compliquer le vote des électeurs moldaves de Russie et de la Transnistrie séparatiste. Seuls 10 000 bulletins de vote ont été envoyés en Russie, où la population moldave est estimée à plus de 150 000 personnes. La population de la Transnistrie s'élève à 367 000 personnes, mais celles-ci n'ont été autorisées à voter qu'en Moldavie même. (Pour mémoire, la Moldavie insiste sur le fait que la Transnistrie fait partie de la Moldavie).

Le point critique est que Mme Sandu n'a pas encore démontré que l'adhésion à l'UE, plutôt que le maintien de relations équilibrées avec tous les pays, y compris la Russie, donnerait au pays l'élan dont il a besoin. Un rapport pro-européen de 2014 [1] montre que des avantages économiques significatifs s'accumulent pour les pays en prévision d'une éventuelle adhésion, mais que l'adhésion à l'UE ne profitera pas nécessairement à tous les nouveaux membres, à l'instar de la Grèce.

En réalité, la croissance économique annuelle de la Moldavie depuis la signature de l'accord de libre-échange complet et approfondi avec l'UE en 2014 a été nettement inférieure, en moyenne, à celle des dix premières années du millénaire. Cet effet d'anticipation n'a pas encore été observé en Moldavie.

L'une des principales raisons est que le commerce de la Moldavie avec la Russie a fortement diminué depuis la signature de l'accord de libre-échange. Mme Sandu parle de 65 % des exportations moldaves vers l'Europe comme d'un triomphe. En réalité, la Moldavie importe deux fois plus d'Europe, ce qui alimente un déficit persistant des comptes courants. Dans une certaine mesure, ce déficit a été compensé par l'afflux d'investissements étrangers en Moldavie. Mais il est clair que le renforcement des relations avec l'Europe n'a pas suffi à compenser la rupture des relations commerciales avec un pays - la Russie - qui était auparavant un partenaire commercial clé de la Moldavie.

Donc en fait ils ont lâché la proie pour l'ombre.

L'autre raison essentielle est d'ordre démographique. La Moldavie a la population qui diminue le plus rapidement au monde. Plus d'un quart de la population moldave a profité de la citoyenneté européenne, en vertu de son droit à un passeport roumain. Cette situation a entraîné un exode des talents en Moldavie, les jeunes travailleurs talentueux cherchant à obtenir un meilleur salaire ailleurs, principalement en Europe, mais aussi en Russie. Il faudrait que l'économie croisse à un rythme plus soutenu qu'elle ne le fait actuellement pour inciter les Moldaves les plus talentueux à revenir dans leur pays. Mais faire de la Moldavie le prochain État frontalier dans la lutte de l'Occident contre la Russie n'incitera pas les Moldaves de la diaspora à rentrer au pays.

[1] https://cepr.org/voxeu/columns/how-much-do-countries-benefit-membership-european-union

Ian Proud a été membre du service diplomatique de Sa Majesté britannique de 1999 à 2023. Il a été conseiller économique à l'ambassade britannique à Moscou de juillet 2014 à février 2019. Avant Moscou, il a organisé le sommet du G8 de 2013 à Lough Erne, en Irlande du Nord, en travaillant depuis le 10 Downing Street. Il a récemment publié ses mémoires, « A Misfit in Moscow : Comment la diplomatie britannique en Russie a échoué, 2014-2019 ».

Modifié par Wallaby
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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

https://responsiblestatecraft.org/it-was-a-mistake-to-make-moldovan-election-about-russia/ (21 octobre 2024)

L'erreur de Mme Sandu a été de faire de l'élection moldave un choix binaire entre l'Europe et la Russie.

Dans un pays où seulement 9 % de la population s'identifie comme ethniquement russe, un vote de près de 50 % contre l'adhésion à l'UE illustre des préoccupations plus larges selon lesquelles le gouvernement de Chisinau n'a pas abordé les questions intérieures importantes pour les gens ordinaires. Par exemple, de nombreux Moldaves craignent que la course à l'adhésion à l'UE ne nuise aux petits agriculteurs et aux traditions locales.

Les allégations d'ingérence de Mme Sandu doivent également être mises en parallèle avec les efforts concertés déployés par les autorités moldaves pour compliquer le vote des électeurs moldaves de Russie et de la Transnistrie séparatiste. Seuls 10 000 bulletins de vote ont été envoyés en Russie, où la population moldave est estimée à plus de 150 000 personnes. La population de la Transnistrie s'élève à 367 000 personnes, mais celles-ci n'ont été autorisées à voter qu'en Moldavie même. (Pour mémoire, la Moldavie insiste sur le fait que la Transnistrie fait partie de la Moldavie).

je kiffe... ingérence russe mais heureusement que les votes des citoyens moldaves expatriés habitant hors de Russie ont permis d'arracher la réponse voulue par la présidente au dernier moment et sur le fil.

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Citation

L'autre raison essentielle est d'ordre démographique. La Moldavie a la population qui diminue le plus rapidement au monde. Plus d'un quart de la population moldave a profité de la citoyenneté européenne, en vertu de son droit à un passeport roumain.


 

Citation

Depuis des décennies, l'UE et les États-Unis financent des ONG, accordent des subventions aux agriculteurs, aux entreprises et aux médias, et financent des projets d'infrastructure, notamment des réparations de routes, ainsi que des équipements pour les hôpitaux et les écoles.

 

Ouai donc en vrais c’est beaucoup dû au fait que pas mal de moldaves ont les avantages de l’UE sans à avoir à se plier aux règles européennes. Avec ça l’intérêt du moldave n’est pas forcément d’entrer dans l’UE effectivement.

Modifié par Conan le Barbare
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il y a 32 minutes, rendbo a dit :

je kiffe... ingérence russe mais heureusement que les votes des citoyens moldaves expatriés habitant hors de Russie ont permis d'arracher la réponse voulue par la présidente au dernier moment et sur le fil.

Pourquoi ? Les expatriés n'auraient-ils pas le droit de vote ? Vaut-il mieux faire comme les Russes et distribuer les passeports ? C'est plus démocratique ?

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il y a 6 minutes, Ciders a dit :

Pourquoi ? Les expatriés n'auraient-ils pas le droit de vote ? Vaut-il mieux faire comme les Russes et distribuer les passeports ? C'est plus démocratique ?

Je sais que parfois tu as du mal, mais relis bien ce que j'ai écrit et surtout ce que j'ai mis en gras dans le texte du journal : les expatriés ont le droit de voter, TOUS les expatriés (pas que ceux habitants en UE qui lui sont acquis et sans ceux habitants en Russie)... A partir de l'instant où l'organisation du vote s'arrange pour qu'il ne puisse pas avoir lieu dans les bureaux qui peuvent ne pas être favorable au résultat qu'elle attend, ça s'appelle tricher et le résultat devrait être invalidé rien que pour ça (et même pas besoin de ta némésis favorite). Si pour toi ça passe crème, alors ta conception de la démocratie n'est pas la mienne...

Si en n'ayant pas permis de voter facilement (où voter tout court) aux endroits qui auraient voté "NON" elle n'a que 50.x% des voix, alors son référendum est un échec total. Mais je suppose que plutôt que d'en prendre note, elle jugera qu'une voix d'écart suffit à valider une politique maximaliste. Et je suppose aussi que beaucoup de démocraties occidentales auront à coeur de la soutenir (d'ailleurs la machine médiatique est en marche : "malgré les ingérences russes,...").

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  • 2 weeks later...

https://www.eurotopics.net/fr/328851/presidentielle-moldave-quel-impact-aura-la-victoire-de-maia-sandu

Le mandat qui attend la présidente ne sera pas une partie de plaisir, juge G4Media.ro (Roumanie, 4 novembre 2024) :

« Sandu devra présider un pays profondément divisé. Sans les voix des Moldaves de l'étranger, Sandu ne serait jamais devenue présidente. Le candidat pro-russe [Alexandr Stoianoglo] aurait alors obtenu la majorité des voix. En d'autres termes, Sandu dispose d'une base fragile dans le pays, la majorité des citoyens vivant dans le pays étant même opposés à elle. Dans un contexte politique aussi tendu, il est difficile de mener de grandes réformes. Comme on ignore du reste si la diaspora se mobilisera autant la prochaine fois, Sandu devra veiller à ne pas s'attirer davantage les inimitiés d'une partie de la population ».

Il est préférable de ne pas donner de perspective d'adhésion à la Moldavie à l'heure actuelle, fait valoir Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne, 4 novembre 2024) :

« A moyen terme, l'UE n'est pas en mesure de s'élargir. La venue d'un nouveau membre à part entière, grand ou petit, susceptible de bloquer les décisions avec son droit de veto, nuirait à ses processus décisionnels. De plus, le sentiment prorusse reste fort en Moldavie, comme l'a montré il y a deux semaines le référendum sur l'adhésion à l'UE, qui a failli échouer. Une aide réaliste et durable à la Moldavie, voilà ce qui est nécessaire. Par exemple par une amélioration significative des voies de communication avec la Roumanie, les deux pays étant historiquement liés ».

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  • 1 month later...

https://www.eurotopics.net/fr/331439/vers-des-penuries-de-gaz-en-moldavie-et-transnistrie#

Les contrats de transit qui garantissaient des livraisons de gaz naturel russe via l'Ukraine arriveront à expiration le 1er janvier 2025. Jusque là, le groupe d'Etat russe Gazprom approvisionnait gratuitement en gaz la Transnistrie prorusse, mais aussi, indirectement, la Moldavie. Ce gaz alimente en effet une grande centrale électrique dans la province séparatiste moldave, qui revend l'électricité produite à Chișinău. L'état d'urgence a été déclaré.

«Pour la période consécutive au 31 décembre 2024, la Russie n'a pas réservé de capacités sur le gazoduc transbalkanique [via la Turquie] pour alimenter la Transnistrie en gaz. Le dernier jour où cela aurait été possible était le 16 décembre. Une interruption des livraisons de gaz russe à la Transnistrie impliquerait l'effondrement économique de cette région et une crise humanitaire à Tiraspol, ainsi qu'un déficit de 40 pour cent dans l'approvisionnement électrique de Chișinău. C'est la dernière carte que joue la Russie pour mettre en échec les visées européennes de la Moldavie. Une façon de plomber le gouvernement européiste juste avant 2025, année où se tiendront des législatives cruciales pour le pays.»

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Une façon de plomber le gouvernement européiste juste avant 2025, année où se tiendront des législatives cruciales pour le pays.»

l'article n'est pas très clair les européistes ont tenté de négocier un arrangement que la Russie a refusé ??? Ou est-ce que :

  • les Russes livrent du gaz gratuitement, c'est s'immiscer dans la politique intérieure du pays
  • les Russes ne livrent plus du gaz gratuitement, c'est s'immiscer dans la politique intérieure du pays ?
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https://balkaninsight.com/2024/12/18/without-free-russian-gas-moldovas-rebel-transnistria-wont-survive/

L'état d'urgence de 60 jours a été décrété lundi en Moldavie en raison de la perspective d'une interruption, le jour de l'an, de l'approvisionnement en gaz de la centrale électrique MoldGRES de Cuciurgan, située en Transnistrie et qui fournit au reste de la Moldavie environ 80 % de son électricité.

Gazprom approvisionne gratuitement la centrale de Cuciurgan, mais le gaz arrive via l'Ukraine. Près de trois ans après l'invasion russe, l'Ukraine déclare qu'elle ne prolongera pas son contrat avec le géant russe de l'énergie au-delà du 1er janvier.

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https://www.eurointegration.com.ua/eng/news/2024/12/17/7200836/

Le 1er janvier 2025, l'accord de transit de gaz entre Gazprom et Naftogaz pour le territoire ukrainien, signé en décembre 2019, devrait expirer. La guerre à grande échelle a rendu impossible la signature d'un nouveau contrat entre l'entreprise publique ukrainienne et le monopoleur de l'État agresseur.

Chișinău a d'abord rejeté ces préoccupations comme faisant partie d'une guerre de l'information, espérant qu'une solution provisoire émergerait.

Jusqu'à récemment, peu de gens s'attendaient à une cessation complète des livraisons de gaz en provenance de Russie.

D'ici 2025, cependant, la Moldavie devrait disposer d'une alternative à l'électricité transnistrienne-russe.

Sous le gouvernement actuel, la construction d'une nouvelle ligne à haute tension en provenance de Roumanie (Vulcănești-Chișinău) a commencé, permettant des importations directes d'énergie. Le projet devrait être achevé l'année prochaine.

La Russie est restée silencieuse quant à l'approvisionnement en gaz de la Transnistrie, ce qui laisse place à la spéculation. Les responsables moldaves affirment qu'ils se préparent au scénario le plus dur, même s'ils ne croient pas vraiment qu'il se réalisera.

Le pire scénario serait un arrêt complet et prolongé de l'approvisionnement en gaz, sans reprise pendant la saison de chauffage actuelle. « Si les livraisons cessent, la région de Transnistrie risque de s'effondrer », a déclaré Victor Parlicov, l'ancien ministre de l'énergie, qui a été tenu pour responsable de la crise.

En Moldavie, un tel scénario conduirait à des coupures d'électricité massives pendant des heures, semblables à celles que connaît l'Ukraine, mais sans attaques de missiles.

L'arrêt total des livraisons gratuites de gaz signifierait l'effondrement économique de l'« État » autoproclamé et une crise humanitaire majeure aux conséquences tectoniques pour la région. En fait, cela pourrait ouvrir la voie à la réintégration de la Transnistrie dans la Moldavie et à sa sortie du contrôle de Moscou.

M. Parlicov estime que le scénario le plus probable est celui d'une réduction, et non d'une cessation complète, des livraisons de gaz. Pour le Kremlin, c'est logique. Il préserverait la dépendance de la Transnistrie tout en empêchant son effondrement pur et simple et sa réintégration dans la Moldavie. Dans le même temps, elle mettrait le gouvernement du président Maia Sandu sous pression et nuirait à sa popularité.

Même si les livraisons de gaz cessent complètement, le gouvernement de la Transnistrie ne s'effondrera pas du jour au lendemain.

Néanmoins, la chute de la région approche. La Russie joue ses dernières cartes, utilisant le gaz et l'électricité comme outils de coercition tant qu'elle le peut. Cette période en Moldavie sera de courte durée, mais 2025 sera sans aucun doute une année difficile.

https://kyivindependent.com/transnistria-declares-economic-emergency-over-russian-gas-supply-threat/ (9 décembre 2024)

Le 9 décembre, Vadim Krasnoselsky, chef de la région de Transnistrie occupée par la Russie en Moldavie, a signé un décret instaurant un état d'urgence économique de 30 jours en raison du risque d'interruption de l'approvisionnement en gaz russe, a rapporté le média Newsmaker.

Les mesures d'urgence comprennent la conservation des ressources en gaz et en énergie, l'interdiction des exportations d'énergie et la restriction de certaines activités financières et économiques, telles que la circulation des marchandises, des fonds et des services.

Le décret doit encore être approuvé par l'organe législatif de la région occupée.

La menace d'une coupure de gaz découle de la décision de l'Ukraine de ne pas renouveler le contrat de transit du gaz russe vers l'Europe au-delà de 2024.

L'accord actuel, qui expire le 31 décembre 2024, a facilité pendant plus de cinq décennies les flux de gaz de la Sibérie vers l'Europe.

Alors que les responsables ukrainiens ont indiqué qu'ils ne prolongeraient pas le contrat, le président russe Vladimir Poutine a exprimé sa volonté de poursuivre les livraisons de gaz si Kiev l'accepte. Toutefois, M. Poutine a également laissé entendre que le transit par l'Ukraine pourrait cesser.

L'arrêt du transit pourrait coûter à la Russie des milliards de dollars de pertes de revenus, ce qui porterait un coup dur à Gazprom, le monopole gazier contrôlé par l'État.

Gazprom se préparerait à un scénario dans lequel aucun gaz ne transiterait par l'Ukraine vers l'Europe après 2024.

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En gros, haro sur le baudet Ukrainien seul fautif !
C'est vrais que VP n'avait pas déclaré ses intentions à l'encontre de l'Europe concernant le Gaz, la Transnistrie subis les volontés des dirigeants impliqués dans cette guerre mais la faute devrait incomber aux seuls Ukrainiens ?
C'est un peu le revers de la médaille de trop dépendre d'un seul fournisseur ou le "pipe" qui les alimente passe par l'Ukraine en conflit depuis 2022, les dirigeants de Transnistrie ont juste un petit retard à l'allumage et semblent enfin se réveiller !
"Gouverner c'est prévoir", on voit comment dans certains pays mais on ne va pas leurs jeter la pierre, d'autres ont fait bien pire par aveuglement malgré les prémices dès 2000.

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  • 2 weeks later...

https://kyivindependent.com/transnistria-faces-industrial-collapse-after-russian-gas-suspension-senior-official-says/ (2 janvier 2025)

L'arrêt des livraisons de gaz russe via l'Ukraine a stoppé toute activité industrielle en Transnistrie, une région de Moldavie occupée par la Russie, a déclaré Sergey Obolonik, premier vice-président de l'administration transnistrienne, le 2 janvier.

Le géant russe de l'énergie Gazprom a suspendu ses livraisons de gaz à la Moldavie le 1er janvier, invoquant des dettes impayées par Moldovagaz. Les autorités moldaves affirment toutefois que ces dettes n'ont pas été vérifiées par un audit international.

Bien qu'un accord permettant au gaz russe de transiter par l'Ukraine ait expiré le même jour, Gazprom insiste sur le fait que la suspension est due à la dette impayée de la Moldavie, et non à des problèmes de transit.

Cette interruption a privé la Transnistrie d'une quantité suffisante d'énergie, ce qui a entraîné des coupures de chauffage généralisées.

M. Obolonik a qualifié la crise du gaz de « grave », les pénuries ayant coupé l'approvisionnement de près de 75 000 ménages et laissé 116 000 autres avec des volumes réduits. Il a prévenu que des perturbations prolongées pourraient causer des dommages irréversibles à la capacité industrielle de la région.

La Moldavie a proposé d'aider la Transnistrie à acheter du gaz par l'intermédiaire de plateformes européennes. Vadim Cheban, directeur de Moldovagaz, a annoncé que Chisinau était prêt à aider les autorités transnistriennes à obtenir des ressources énergétiques aux conditions du marché pour faire face à la crise.

Energocom, l'entreprise publique moldave du secteur de l'énergie, importera de l'électricité de Roumanie et d'Ukraine pour remédier à la pénurie causée par l'arrêt de l'approvisionnement en gaz de la Russie.

À partir de janvier, 62 % des besoins en électricité de la Moldavie seront couverts par des importations en provenance de Roumanie, tandis que 30 % proviendront de centrales thermiques locales et d'énergies renouvelables.

Energocom prévoit d'importer l'électricité excédentaire de l'opérateur nucléaire public ukrainien, Energoatom, pendant les heures creuses.

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Le 25/12/2024 à 11:05, MIC_A a dit :

En gros, haro sur le baudet Ukrainien seul fautif !

C'est un peut trop simpliste comme approche, si je puis me permettre.

A l'heure actuelle, Kiev se bat avec 95 % de sang ukrainien et 95 % de finances et armement de l'étranger.

C'est l'inverse pour Moscou sur les finances ( et 95 % de sang Ru et 5 % de sang coréen et étrangers - idem pour Kiev  ).

Tu me pardonnera les approximations et arrondis, l'idée générale est là.

Kiev ne peut pas ignorer l'étranger, sans lequel Kiev est en banqueroute dans moins de 60 jours ( ou qq jours ....)

Donc Kiev doit composer avec l'étranger, que celà lui plaise ou pas. L'exercice est nouveaux, et sans doute pas facile. La politique internationale passe aussi par la compréhension large du billard à 6 bandes, mais c'est plus compliqué que "aidez moi que que je fasse et je pense car je le vaux bien". Kiev a a été d'une telle maladresse que ce jour, ses plus grands ennemis dans l'UE sont ses plus proches voisins, et les soutiens sont loin vers l'ouest ( plus riches mais moins concernés ). 

 

 

 

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https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/01/01/la-fin-du-transit-du-gaz-russe-par-l-ukraine-met-l-ue-sous-pression_6476366_3234.html

La fin du transit du gaz russe par l’Ukraine met l’UE sous pression

Kiev et Moscou ont confirmé dans deux communiqués séparés que les livraisons de gaz russe à l’Europe via l’Ukraine avaient définitivement cessé mercredi matin. Malgré la guerre, la Russie est encore parmi les principaux fournisseurs de l’Europe en gaz, dont le cours a bondi à son plus haut niveau depuis plus d’un an.

Fin du paradoxe : deux ans et dix mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Volodymyr Zelensky a mis un terme aux livraisons de gaz russe à travers les canalisations ukrainiennes et à destination de pays de l’Union européenne (UE). Comme il l’avait déjà annoncé, le président de l’Ukraine n’a pas renouvelé l’accord de transit russo-ukrainien ayant expiré mardi 31 décembre 2024. Aucune livraison de gaz russe à l’Europe via l’Ukraine n’est prévue mercredi 1er janvier, a confirmé, le 31 décembre en début de soirée, le gestionnaire ukrainien du réseau de transport gazier GTSOU. Selon les chiffres publiés sur le site de ce dernier, les volumes programmés pour mercredi sont de 0 mètre cube et les livraisons cesseront tôt dans la matinée.

Mercredi 1er janvier, Kiev et Moscou ont confirmé, dans deux communiqués séparés, que les livraisons de gaz russe à l’Europe via l’Ukraine avaient définitivement cessé, après l’expiration du contrat signé entre les deux parties à la fin de 2019. Cette fermeture « constitue l’une des plus grandes défaites de Moscou », a commenté dans la foulée le président Zelensky.

Ce contrat quinquennal liait jusque-là l’entreprise publique ukrainienne Naftogaz au producteur Gazprom, dont l’Etat russe est l’actionnaire majoritaire. Son non-renouvellement sera synonyme d’une perte de revenus pour le Kremlin mais aussi pour Kiev, à un degré moindre, et surtout de nouvelles tensions énergétiques sur le Vieux Continent.

Le gazoduc dit « Bratstvo » (« Fraternité », ou « Brotherhood » en anglais) date de la fin des années 1960, du temps de l’Union soviétique. A travers l’Ukraine, il établissait jusqu’à présent le lien entre la Russie et plusieurs pays européens. Depuis 2022, l’Autriche et la Slovaquie restent les deux pays à avoir le plus importé de gaz par cette canalisation et par ses extensions, devant la République tchèque, la Hongrie, l’Italie ou encore la Slovénie.

L’annonce a aussitôt provoqué un coup de chaud sur le prix du gaz, déjà mis sous tension par un début d’hiver froid. Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, a atteint, puis dépassé, mardi, la barre des 50 euros le mégawattheure, son plus haut niveau depuis octobre 2023.

Au-delà du coût énergétique, la fermeture de ce gazoduc met au jour les difficultés de l’UE à adopter une position commune sur l’énergie, une discorde directement liée au casse-tête que constitue, pour les Vingt-Sept, un bannissement définitif du gaz venu de Russie. D’un côté, la Commission européenne affiche l’objectif de se passer des importations d’énergies fossiles russes à l’horizon 2027 ; de l’autre, ces dernières semaines encore, la Slovaquie se disait favorable à de nouvelles livraisons de gaz russe bon marché.

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