Gibbs le Cajun Posté(e) le 29 janvier 2017 Auteur Share Posté(e) le 29 janvier 2017 il y a 3 minutes, Alexis a dit : Ça ? Ah là je suis d'accord et je l'ai d'ailleurs toujours dit ! On "ferait" l'Europe avec un seul pays, le meilleur la qualité extra-super, on ne s'en trouverait que mieux. Tiens, au hasard... la France ? Pour disons être plus réaliste , je pense qu'une Europe largement plus petite est possible et sans pour cela que l'on impose un diktat à chacune des nations qui la composerait . En mode pragmatique on pourrait avoir un truc puissant mais à taille concrète . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 29 janvier 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 janvier 2017 (modifié) il y a une heure, Alexis a dit : Ah là je suis d'accord et je l'ai d'ailleurs toujours dit ! On "ferait" l'Europe avec un seul pays, le meilleur la qualité extra-super, on ne s'en trouverait que mieux. Tiens, au hasard... la France ? L'Europe des six correspond à peu de choses près à la France napoléonienne des 130 départements. Victor Hugo qui a lancé l'idée d'États-Unis d'Europe - en 1849 - en est revenu. Je suppose qu'à partir de la guerre de sécession aux Etats-Unis (1861-1865), il réalise que les Etats-Unis ne sont pas le paradis sur terre. Ainsi, dans le Paris-Guide de l'exposition universelle de 1869, il écrit : http://expositions.bnf.fr/utopie/cabinets/extra/antho/19/7.htm Elle sera plus que nation, elle sera civilisation ; elle sera mieux que civilisation, elle sera famille. Unité de langue, unité de monnaie, unité de mètre, unité de méridien, unité de code (...) Voilà quelle sera cette nation. Cette nation aura pour capitale Paris, et ne s’appellera point la France ; elle s’appellera l’Europe. Le temps d'une exposition, il se rapproche du régime de Napoléon III - qui commençait à se libéraliser - et il redevient le fils de son père, soldat de la Révolution et général de l'Empire. Les États-Unis d'Europe ne sont pas le dernier mot de Victor Hugo. C'est une étape relativement ancienne d'une réflexion qui a évolué. [Les Etats-Unis d'Amérique eux-mêmes ont évolué, ne se définissant plus après la guerre de Sécession comme une communauté d'États indépendants style Union Européenne, mais comme une nation unique, s'inventant des symboles : "one nation under God" qui tend à supplanter le "e pluribus unum" originaire, "Thanksgiving", et tutti quanti] Le problème c'est qu'après 1869, il y a 1870. Le 6 septembre 1870, le journal de Victor Hugo, Le Rappel, publie un étonnant appel Au Peuple Allemand : à la Démocratie allemande socialiste ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7533123q/f1.item.zoom ) - certes non signé par Victor Hugo mais par les sections françaises de l'internationale ouvrière - qui réclame la paix des peuples pour refermer la guerre des monarques et s'écrie "Vive la République Universelle". L'idéal se fracasse contre le réel. Un réel nommé Bismarck. Prussophobe, Victor Hugo restera fidèle à la germanophilie professée dans la préface du Rhin, 1842 : Quant à ce qui est du présent, le voyageur put dès lors constater deux choses ; la première, c’est que le Rhin est beaucoup plus français que ne le pensent les allemands ; la seconde, c’est que les allemands sont beaucoup moins hostiles à la France que ne le croient les français. Cf Wilhelm Frank. Martin Feller, Der Dichter in der Politik [sur V. Hugo]. In: Romantisme, 1991, n°73. France-Allemagne Passages/Partages. pp. 130-131. http://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1991_num_21_73_5798 Modifié le 29 janvier 2017 par Wallaby 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 31 janvier 2017 Share Posté(e) le 31 janvier 2017 La pétition demandant l'annulation de la future visite d'Etat de Donald Trump en GB a recueillie au moment où je poste plus d'un 1,6 millions de signatures ! https://petition.parliament.uk/petitions/171928 Mais Theresa May ne cède pas, et plus que ça, s'est en substance déclarée prête à faire tout ce qu'il faut pour choyer Donald ... Le laissera-t-elle trifouiller sa chatte, la question demeure ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 31 janvier 2017 Share Posté(e) le 31 janvier 2017 57 minutes ago, Shorr kan said: La pétition demandant l'annulation de la future visite d'Etat de Donald Trump en GB a recueillie au moment où je poste plus d'un 1,6 millions de signatures ! https://petition.parliament.uk/petitions/171928 Mais Theresa May ne cède pas, et plus que ça, s'est en substance déclarée prête à faire tout ce qu'il faut pour choyer Donald ... Le laissera-t-elle trifouiller sa chatte, la question demeure ... Pourquoi le ferait-il? "She's a three at best"! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 31 janvier 2017 Share Posté(e) le 31 janvier 2017 il y a 23 minutes, Tancrède a dit : Pourquoi le ferait-il? "She's a three at best"! Pour vérifier qu'il le peut. Ça rassure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 31 janvier 2017 Share Posté(e) le 31 janvier 2017 4 minutes ago, Boule75 said: Pour vérifier qu'il le peut. Ça rassure. Si elle porte encore le même (hideux) pantalon que sur sa désormais célèbre photo, ça va être compliqué: la coupe est ample, et le tissu a l'air épais. Ce sera pas un geste rapide et discret, si tant est qu'il puisse même soulever le bouzin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 31 janvier 2017 Share Posté(e) le 31 janvier 2017 Il y a 1 heure, Shorr kan a dit : La pétition demandant l'annulation de la future visite d'Etat de Donald Trump en GB a recueillie au moment où je poste plus d'un 1,6 millions de signatures ! https://petition.parliament.uk/petitions/171928 Mais Theresa May ne cède pas, et plus que ça, s'est en substance déclarée prête à faire tout ce qu'il faut pour choyer Donald ... Le laissera-t-elle trifouiller sa chatte, la question demeure ... Il se dit également que la reine serait relativement mécontente (plaisant euphémisme) devant le timing de cette visite, qu'elle juge trop précipitée... et accessoirement, qu'elle n'ait pas été prévenue à l'avance du projet de visite comme cela se fait ordinairement. Bien sur, cela ne changera certainement rien à l'affaire mais mécontenter la reine Elizabeth II peut être source de difficultés politiques. Et May n'a vraiment pas besoin de ça en ce moment. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 1 février 2017 Share Posté(e) le 1 février 2017 Il y a 23 heures, Ciders a dit : Il se dit également que la reine serait relativement mécontente (plaisant euphémisme) devant le timing de cette visite, qu'elle juge trop précipitée... et accessoirement, qu'elle n'ait pas été prévenue à l'avance du projet de visite comme cela se fait ordinairement. Le 31/01/2017 à 16:25, Shorr kan a dit : Mais Theresa May ne cède pas, et plus que ça, s'est en substance déclarée prête à faire tout ce qu'il faut pour choyer Donald ... Le laissera-t-elle trifouiller sa chatte, la question demeure ... I say ! This is shocking ! Le 31/01/2017 à 17:23, Tancrède a dit : Pourquoi le ferait-il? "She's a three at best"! Hmmoui, avec les deux tourtereaux qui se tiennent par la main, si j'étais M. May je m'inquiéterais un peu quand même... Et puis il y a encore ça ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 2 février 2017 Share Posté(e) le 2 février 2017 Les grandes retrouvailles chez les anglo-saxons, ce n'est en réalité que la suite logique de la diplomatie qu'ils mènent chacun depuis 50 ans.. Mais au moins là ca crève les yeux et les timpans. Je salue cette constance dans "leur" vision géopolitique. Vivement que nous en ayons une de notre côté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 février 2017 Share Posté(e) le 2 février 2017 (modifié) Le 12/12/2016 à 16:34, Wallaby a dit : Roderich Kiesewetter (président du groupe CDU à la commission des affaires étrangères du Bundestag) a été interviewé par Deutschlandfunk. En lisant cette deuxième interview, j'ai l'impression que la question du parapluie nucléaire est une question un peu périphérique, qui sert de prétexte pour aborder le sujet plus urgent qu'est le Brexit, et d'argumentaire pour préconiser une relation étroite entre l'UE et l'Angleterre post-Brexit sur le plan militaire conventionnel ou celui de la lutte antiterroriste. Avec la conclusion que l'UE ne doit pas punir la Grande-Bretagne. https://www.project-syndicate.org/commentary/brexit-negotiations-free-trade-single-market-by-hans-werner-sinn-2017-01 (31 janvier 2017) Autre argumentaire allemand demandant de ne pas punir la Grande-Bretagne, cette fois-ci par Hans-Werner Sinn, ancien président de l'ifo Institut für Wirtschaftsforschung : - La théorie économique indique que les gains économiques et la protection sociale issus du libre-échange ne sont pas améliorés quand on ajoute la libre-circulation des personnes. L'effet de l'un se substitue à l'autre. - En empêchant les migrations, on obtient une plus grande variété de structures salariales, et cette variété est une source d'échanges commerciaux. Il y a deux types de communautés politiques : - celles qui réalisent l'optimum de Pareto au sens où chaque composante de la communauté est libre de donner le meilleur d'elle-même - celles qui réalisent une dictature de la majorité où cette majorité accroit sa part de gâteau au détriment des minorités. Punir la Grande Bretagne, c'est se placer dans le second cas de figure avec la majorité des pays de l'UE qui briment cette pauvre petite Grande Bretagne opprimée. L'UE ne doit pas être une communauté de redistribution. Le projet de créer un ministre des finances commun de la zone euro avec pouvoir de lever l'impot doit être abandonné. Tant que l'UE se comportera en communauté de redistribution, les perdants de la redistribution voudront partir. Modifié le 2 février 2017 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 février 2017 Share Posté(e) le 2 février 2017 5 minutes ago, Wallaby said: Tant que l'UE se comportera en communauté de redistribution, les perdants de la redistribution voudront partir. Malheureusement la mobilité des travailleurs, avec la redistribution, sont les seules choses qui peuvent permettre d'équilibrer la zone euro ... De la même manière sans les deux volet le membre du marché commun se retrouve comme un passager clandestin... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 février 2017 Share Posté(e) le 2 février 2017 Cette histoire de pays riches "perdants" parait contredire ce que j'ai souvent entendu dire à savoir que lorsqu'un pays riche donne une aide à un pays pauvre, c'est une façon de créer des nouveaux clients qui vont acheter des produits aux industries des pays riches. Et donc c'est plutôt "gagnant-gagnant" (win-win, comme disent les Chinois). C'est le principe du plan Marshall qui a permis aux pays européens de s'équiper, mais aussi aux entreprises américaines de vendre des équipements. Donc pourquoi la Grande Bretagne - et a fortiori l'Allemagne - serait-elle perdante en étant contributrice nette à l'UE ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 2 février 2017 Share Posté(e) le 2 février 2017 (modifié) Une idée des prochains candidats au départ de l'europe ? ceux qui sont les moins convaincus. Modifié le 2 février 2017 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 2 février 2017 Share Posté(e) le 2 février 2017 (modifié) il y a 33 minutes, g4lly a dit : Malheureusement la mobilité des travailleurs, avec la redistribution, sont les seules choses qui peuvent permettre d'équilibrer la zone euro ... De la même manière sans les deux volet le membre du marché commun se retrouve comme un passager clandestin... Et surtout cette envie de partir pour le perdant est loin d'être un sentiment automatique. Toutes les structures, des villes aux États fédéraux connaissent des systèmes de redistribution entre zone riches et pauvres sans voir leur existence être remis en question à chaque fois et ce pour les même raisons que vous citez toi et Wallaby. En fait c'est plutôt la règle que l'exception. Cella me semble être une tentative d'auto justification plus qu'autre chose. Modifié le 2 février 2017 par Dino 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 2 février 2017 Share Posté(e) le 2 février 2017 il y a 37 minutes, Wallaby a dit : Il y a deux types de communautés politiques : - celles qui réalisent l'optimum de Pareto au sens où chaque composante de la communauté est libre de donner le meilleur d'elle-même - celles qui réalisent une dictature de la majorité où cette majorité accroit sa part de gâteau au détriment des minorités. Ca ne vole décidément pas haut à la CDU. Les deux cas ne couvrent pas du tout la variété des situations observées, notamment le cas évident, fréquent même, où la "dictature" d'une minorité permet à celle-ci d'accroitre sa part du gâteau au détriment de la majorité. il y a 17 minutes, Wallaby a dit : Donc pourquoi la Grande Bretagne - et a fortiori l'Allemagne - serait-elle perdante en étant contributrice nette à l'UE ? Elle peut être perdante, malgré tout, notamment si elle ne capte pas ces nouveaux clients parce qu'un autre "riche", ou la Chine, un autre pays en fait, profite de l'accroissement de pouvoir d'achat du "pauvre" subventionné. Or le RU a une productivité et une compétitivité pourrie et des déficits du commerce extérieur qui vont avec... il y a 45 minutes, Wallaby a dit : Punir la Grande Bretagne, c'est se placer dans le second cas de figure avec la majorité des pays de l'UE qui briment cette pauvre petite Grande Bretagne opprimée. "Punir la Grande Bretagne" c'est une expression moisie de Hollande sur laquelle le RU a bondi car elle est particulièrement trompeuse (à se demander s'il l'a jamais prononcée, d'ailleurs, lui qui a commis des tromperies sémantiques aussi brillantes que le "mariage pour tous" ; petite forme, François, petite forme). Ce qui est clair est que le RU devra sortir de l'UE avec moins de privilèges que lorsqu'il en faisait partie, ne serait-ce que parce que c'est l'intérêt des membres restant, le seul qui compte dans une négociation à 1 contre 27 mal entammée. Par exemple : droits de douane, respect de certaines réglementation sans participation à leur élaboration, etc... Donc ils peuvent bien se présenter en victimes putatives tant qu'ils veulent pour leur opinion interne. Ca me fait de la peine, mais ce sont leurs oignons : rien à foutre, on a déjà donné. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 3 février 2017 Share Posté(e) le 3 février 2017 Il y a 14 heures, Wallaby a dit : https://www.project-syndicate.org/commentary/brexit-negotiations-free-trade-single-market-by-hans-werner-sinn-2017-01 (31 janvier 2017) Autre argumentaire allemand demandant de ne pas punir la Grande-Bretagne, cette fois-ci par Hans-Werner Sinn, ancien président de l'ifo Institut für Wirtschaftsforschung : (...) L'UE ne doit pas être une communauté de redistribution. Le projet de créer un ministre des finances commun de la zone euro avec pouvoir de lever l'impot doit être abandonné. Tant que l'UE se comportera en communauté de redistribution, les perdants de la redistribution voudront partir. C'est fort peu convaincant : 1. Tout d'abord, Sinn est bien gentil de parler de "perdants de la redistribution" qui voudraient partir, mais pour l'instant les peuples qui seraient le plus tentés par le départ de l'UE, l'italien puis le français, ne reprochent pas avant tout à l'UE de leur prendre leurs sous durement gagnés pour les donner à d'ingrats fainéants du Sud ou de l'Est. Ça c'est un discours qui est entendu davantage en Allemagne ou dans d'autres pays du Nord - sans y être nécessairement majoritaire - et le peuple allemand notamment n'est pas très tenté par le départ, parce que la situation économique est plus favorable en Allemagne et l'UE n'y est pas perçue par une partie importante de la population comme étant à la source d'au moins une partie des problèmes. 2. Ensuite, et c'est le plus important, il est bien sûr tout à fait vrai qu'il serait possible d'avoir du libre-échange sans avoir liberté de circulation et d'établissement, et il est encore plus vrai que souhaiter "punir" les Britanniques parce qu'ils ont décidé de quitter l'UE serait déplacé, petit et insultant. Mais c'est aussi éviter soigneusement de parler du principal problème ! Le principal problème dans les discussions sur une forme de libre-échange entre la Grande-Bretagne redevenue indépendante et l'UE à 27, c'est que cela pose la question de la politique commerciale de l'UE, plus précisément de la capacité même de l'UE d'avoir une quelconque politique commerciale sans se laisser marcher sur les pieds (je veux dire, encore plus que ce n'est déjà le cas) par la première puissance mercantiliste venue, au hasard la Chine, sachant que la Grande-Bretagne disposant du droit de conclure des accords commerciaux pourrait fort bien établir une forme de libre-échange avec la Chine, échangeant avec Pékin l'établissement de certaines activités-relais chinoises en Grande-Bretagne contre le contournement aisé de toute protection commerciale de l'UE, laissant l'UE totalement à la merci du sens chinois du fair-play et de l'équité en matière commerciale. C'est d'autant plus vrai que le gouvernement britannique non seulement disposerait de cette possibilité de devenir un relais commercial libre-échangiste pour contourner les protections... mais claironne à gorge déployée son intention de le faire ! Si l'option "accorder aux Britanniques tout ce qu'ils veulent en matière de restriction à la libre-circulation des personnes, les conserver dans la même zone commerciale et soumis aux mêmes règles de négociation" existait, elle pourrait être discutée. Comme elle n'y est pas, l'intérêt concret (commercial) non pas idéologique (libre-circulation des personnes etc.) des peuples de l'UE à 27 est que les relations commerciales avec la Grande-Bretagne soient celles que nous avons avec la Chine, l'Inde ou les Etats-Unis. Celles que l'OMC définit. Ce n'est pas une punition, c'est une protection contre des libre-échangistes en folie. Est-ce ainsi que l'on voit les choses à Berlin ? C'est à voir. L'Allemagne a un excédent commercial très important avec la Grande-Bretagne, son intérêt national étroit peut fort bien être le libre-échange avec Londres. Le commerce allemand avec la Chine n'est-il pas équilibré par le besoin de Pékin de s'équiper en machines-outil dernier cri... si bien que Berlin est tout naturellement moins inquiet d'un équilibre dans le commerce avec la Chine qui n'est après tout que l'intérêt... de l'ensemble des 27 ? En revanche, le libre-échange avec une Grande-Bretagne se faisant fierté et système de son libre-échangisme à tout crin n'est certainement pas dans l'intérêt de la France. Il y a 13 heures, Boule75 a dit : "Punir la Grande Bretagne" c'est une expression moisie de Hollande sur laquelle le RU a bondi car elle est particulièrement trompeuse (à se demander s'il l'a jamais prononcée, d'ailleurs, lui qui a commis des tromperies sémantiques aussi brillantes que le "mariage pour tous" ; petite forme, François, petite forme) Bonne question. Une recherche des mots-clé Hollande + punir, ou Hollande + punition, remonte de (nombreuses) références à Assad, quelques-unes à la Russie, mais pas à la Grande-Bretagne. Les références retrouvées avec les mots-clé Hollande + punir + Grande-Bretagne, il y en a oui... dans la bouche de certains responsables britanniques. Tel Boris Johnson, qui disait "Si monsieur Hollande souhaite administrer une punition à quiconque essaye de s'échapper [de l'Union européenne], un peu comme dans un film de la Seconde Guerre mondiale, alors je ne pense pas que ce soit la bonne voie pour aller de l'avant". Sauf à ce que quelqu'un trouve une référence explicite à ce genre de paroles de la part de Hollande, je suis tenté de conclure que le thème de la "punition" a pour origine... le gouvernement britannique. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 3 février 2017 Share Posté(e) le 3 février 2017 6 minutes ago, Alexis said: Bonne question. Une recherche des mots-clé Hollande + punir, ou Hollande + punition, remonte de (nombreuses) références à Assad, quelques-unes à la Russie, mais pas à la Grande-Bretagne. Les références retrouvées avec les mots-clé Hollande + punir + Grande-Bretagne, il y en a oui... dans la bouche de certains responsables britanniques. Tel Boris Johnson, qui disait "Si monsieur Hollande souhaite administrer une punition à quiconque essaye de s'échapper [de l'Union européenne], un peu comme dans un film de la Seconde Guerre mondiale, alors je ne pense pas que ce soit la bonne voie pour aller de l'avant". Sauf à ce que quelqu'un trouve une référence explicite à ce genre de paroles de la part de Hollande, je suis tenté de conclure que le thème de la "punition" a pour origine... le gouvernement britannique. Je crois qu'il y a eu des déclarations en Europe qui disait, en gros, qu'on attendait qu'ils aient l'air d'avoir un tantinet de position claire et cohérente voire le début de ce qui ressemble à un plan avant de dire quoique ce soit et que certains ont rajouté au-dessus que, peut importe ce que la Grande-Bretagne veut obtenir, ce ne sera pas gratuit. À mon avis, les Britanniques (ou du moins le gouvernement qui, deux jours avant la présentation de May, annonçait encore qu'il était prêt à tout pour avoir accès au marché européen) ont du comprendre ce "ce ne sera pas gratuit" comme une menace et ont du comprendre que certains voulait les punir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 3 février 2017 Share Posté(e) le 3 février 2017 Il y a 4 heures, mehari a dit : À mon avis, les Britanniques (ou du moins le gouvernement qui, deux jours avant la présentation de May, annonçait encore qu'il était prêt à tout pour avoir accès au marché européen) ont du comprendre ce "ce ne sera pas gratuit" comme une menace et ont du comprendre que certains voulait les punir. Le gouvernement britannique a au moins une idée claire sur le Brexit, et peut être est-ce la seule. La seule stratégie de survie pour les Torries est de poser le RU en victime de l'UE : victime avant le Brexit (salauds de français, réglementation qui nous étrangle, souveraineté compromise, gabegie administrative, pas de libre échange, on nous bayonne, on étouffe la glorieuse Angleterre !) et victime après le Brexit avec grosso-modo les mêmes arguments et en plus "on nous punit !" Artefact propagandiste, donc. Sinon certains vents mauvais soufflent du côté du RU, au propre, comme au figuré : de l'inflation importée qui va commencer à piquer, et ça n'est que la suite du début (+10% sur certains tarifs de gaz et d'électricité...) avec parallèlement des marchés ou la demande baisse (baisse des loyers faute de locataires au prix demandé...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 3 février 2017 Share Posté(e) le 3 février 2017 Le 29/01/2017 à 18:01, Gibbs le Cajun a dit : Pour disons être plus réaliste , je pense qu'une Europe largement plus petite est possible et sans pour cela que l'on impose un diktat à chacune des nations qui la composerait . C'est davantage, à mon sens, lié à la nature humaine qu'à la taille de l'organisation. On voit bien en France que jusqu'à l'échelon communal certaines villes refusent le diktat de la commune voisine dans des choses aussi ubuesques que le plan de ramassage des ordures ou l'implantation du service technique commun.. alors même qu'elles appartiennent à la même intercommunalité et ont choisi de mettre en commun cette fonction. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 3 février 2017 Auteur Share Posté(e) le 3 février 2017 il y a 12 minutes, true_cricket a dit : C'est davantage, à mon sens, lié à la nature humaine qu'à la taille de l'organisation. On voit bien en France que jusqu'à l'échelon communal certaines villes refusent le diktat de la commune voisine dans des choses aussi ubuesques que le plan de ramassage des ordures ou l'implantation du service technique commun.. alors même qu'elles appartiennent à la même intercommunalité et ont choisi de mettre en commun cette fonction. Hum non ,je ne le pense pas . Le plus gros cherche toujours à avaler le plus petit ,et bien souvent aux dépends de ce dernier . Il y a aussi cette idée du centralisme avec l'état , venant s'imposer sans prendre en compte les réalités de terrain ,et qui justement pousse à ce type de confrontation entre les petits , régions , départements ,communes ...les créations d'intercommunalité ont bien souvent occasionnée plus de gabegies qu'autre choses ... Pendant qu'on ce "chamaille" en bas ,en haut on divise pour mieux régner . Quand on voit la création des départements durant la Révolution ,le but s'était toujours plus de contrôle ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 3 février 2017 Share Posté(e) le 3 février 2017 Il y a 1 heure, Gibbs le Cajun a dit : Hum non ,je ne le pense pas . Le plus gros cherche toujours à avaler le plus petit ,et bien souvent aux dépends de ce dernier . Il y a aussi cette idée du centralisme avec l'état , venant s'imposer sans prendre en compte les réalités de terrain ,et qui justement pousse à ce type de confrontation entre les petits , régions , départements ,communes ...les créations d'intercommunalité ont bien souvent occasionnée plus de gabegies qu'autre choses ... Pendant qu'on ce "chamaille" en bas ,en haut on divise pour mieux régner . Quand on voit la création des départements durant la Révolution ,le but s'était toujours plus de contrôle ... J'ai bien connu un vieux monsieur qui a été maire, longtemps, d'un petit bled, genre 300 habitants. C'était un gestionnaire, il avait été chef d'entreprise, il mesurait tous les avantages qu'il y aurait eu à assurer la fusion entre la commune dont il était maire, et celle d'à côté, même taille, moins d'1km à pieds, assez moche aussi puisque les allemands étaient passés par là 3 fois à l'aller en moins d'un siècle, plus au retour, suivis de leurs poursuivants (c'était dans l'Est). Une même route traversait les deux bleds. En 1979, pendant la canicule, les deux bourgs avaient partagé l'eau de la meilleure source. La population était similaire, catholique pour beaucoup, les agriculteurs déjà essentiellement athées, ruraux, du travail dans la ville à 15 bornes, guère de notables, pas de touristes. Une seule belle église. Une supérette pour les deux bourgs, peut être, à l'époque, deux misérables tabacs-buvettes, tout était tout petit. Les deux villages ont fusionnés sous sa férule, c'était quelqu'un d'honnête et de bosseur. J'imagine qu'il n'y a plus ni Poste ni tabacs ; ça n'a pas tenu : querelles de clocher, au ras des pâquerettes. Meuh non, c'est pas HS ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 3 février 2017 Auteur Share Posté(e) le 3 février 2017 Il y a 2 heures, Boule75 a dit : J'ai bien connu un vieux monsieur qui a été maire, longtemps, d'un petit bled, genre 300 habitants. C'était un gestionnaire, il avait été chef d'entreprise, il mesurait tous les avantages qu'il y aurait eu à assurer la fusion entre la commune dont il était maire, et celle d'à côté, même taille, moins d'1km à pieds, assez moche aussi puisque les allemands étaient passés par là 3 fois à l'aller en moins d'un siècle, plus au retour, suivis de leurs poursuivants (c'était dans l'Est). Une même route traversait les deux bleds. En 1979, pendant la canicule, les deux bourgs avaient partagé l'eau de la meilleure source. La population était similaire, catholique pour beaucoup, les agriculteurs déjà essentiellement athées, ruraux, du travail dans la ville à 15 bornes, guère de notables, pas de touristes. Une seule belle église. Une supérette pour les deux bourgs, peut être, à l'époque, deux misérables tabacs-buvettes, tout était tout petit. Les deux villages ont fusionnés sous sa férule, c'était quelqu'un d'honnête et de bosseur. J'imagine qu'il n'y a plus ni Poste ni tabacs ; ça n'a pas tenu : querelles de clocher, au ras des pâquerettes. Meuh non, c'est pas HS ! Est-ce que tout les cas sont semblable ? Moi l'intercommunauté j'ai put observer de près ... Et j'ai pas observer d'économie au vu du travail fourni ... Enfin bref ... Des querelles de bled ,on peu en trouver un paquet et pas qu'en France . Je l'ai constaté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 3 février 2017 Share Posté(e) le 3 février 2017 il y a 13 minutes, Gibbs le Cajun a dit : Est-ce que tout les cas sont semblable ? Moi l'intercommunauté j'ai put observer de près ... Et j'ai pas observer d'économie au vu du travail fourni ... Enfin bref ... Des querelles de bled ,on peu en trouver un paquet et pas qu'en France . Je l'ai constaté. Ce n'était pas de l'intercommunalité : c'était une fusion de deux toutes petites communes très proches et très similaires, peut être 600 âmes en tout. Les vieux ont décidé de ne pas s'entendre et de chercher querelles, en gros. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 3 février 2017 Auteur Share Posté(e) le 3 février 2017 il y a 16 minutes, Boule75 a dit : Ce n'était pas de l'intercommunalité : c'était une fusion de deux toutes petites communes très proches et très similaires, peut être 600 âmes en tout. Les vieux ont décidé de ne pas s'entendre et de chercher querelles, en gros. Oui j'avais bien compris en fait. Je parlais aussi de cela pour l'étranger . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 février 2017 Share Posté(e) le 4 février 2017 On 02/02/2017 at 7:56 PM, Dino said: Et surtout cette envie de partir pour le perdant est loin d'être un sentiment automatique. Toutes les structures, des villes aux États fédéraux connaissent des systèmes de redistribution entre zone riches et pauvres sans voir leur existence être remis en question à chaque fois et ce pour les même raisons que vous citez toi et Wallaby. En fait c'est plutôt la règle que l'exception. Notes bien que pour les solution de décentralisation, la question se pose souvent et les systèmes de redistribution sont de plus en plus remis en question ... l'individualisme mine lentement mais sûrement les collectivités "locales" les unes faces aux autres, ce qui alimente les divers "indépendantismes" On 02/02/2017 at 7:56 PM, Dino said: Cella me semble être une tentative d'auto justification plus qu'autre chose. Je pense aussi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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