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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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Je ne pense pas que l'histoire aille à la résurgence des nations fortes, mais bien à leur démembrement pour constituer des blocs supérieurs en accord avec les rapports économiques actuels. Il se passe à une échelle supérieure ce qui s'est passé lors de la destruction des provinces pour former les états-nations. Il n y a pas à juger que c'est bien ou mal, c'est simplement le déroulé de l'histoire.

Il y a et il y aura dans cet progression des retours en arrière momentanés (c'est comme les pull-back dans une tendance haussière en bourse, ce sont des petites baisses, mais pas assez fortes pour remettre en cause la tendance).  La jeunesse, et les gens "éduqués" (études supérieures) sont bien sur ceux qui veulent majoritairement rester dans l'UE car leur propre conscience d'être Anglais est plus faible que les personnes plus âgées et plus ancrées en Angleterre. Les jeunes ont forgé leur conscience dans un monde écrasé par la culture mondiale américaine (encore une fois pas de jugement de valeur; mais bon McDo, Starbuck, KFC, films, musique sont très présents évidemment). Les gens "éduqués" ont plus voyagé, ont étudié à l'étranger et sont donc moins enracinés en Angleterre.

Les personnes plus âgées qui sont davantage les représentants d'une mentalité anglaise, et donc d'une autonomie nationale sont de toute façon condamnés à disparaitre par l'impermanence de notre monde... donc à long terme, l'Angleterre n'existera plus en tant que nation ; et il en sera de même pour la France ou n'importe quel état-nation. (Si on regarde pour la France c'est déjà plus ou moins le cas au niveau politique, l'Assemblée Française n'est elle pas juste la chambre d'enregistrement des volontés de Bruxelles?) 

Et puis bon de toute façon pour les Rosbeefs, ils ne sont pas encore sortis; une partie de la population a juste dit qu'elle aimerait bien sortir ^^

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Une remarque dans l’article de Politico sur l’histoire du fait que les Anglais qui quittent le pays depuis plus de 15 ans n’ont pas le droit de voter aux élections générales.

Apparemment, Un conseiller gouvernemental avait proposé de modifier cette loi avant le référendum. Mais Cameron avait refusé.

Pourquoi ? On ne le sait pas.

Peut-être que l’orgueil de Cameron ne lui a fait comprendre que trop tard qu’il allait avoir besoin de ces votes pour gagner.

Peut-être que Cameron ne voulait pas que ces votes comptent car il n’était pas sur de la manière dont ils allaient voter aux autres élections.

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13h40. Gueule de bois. Mandy, étudiante interrogée par ITV news à l'aéroport de Manchester, et qui a voté pour le Brexit, assure regretter son vote. « Je me suis réveillée et la réalité m'a frappée. Si j'avais la possibilité de voter à nouveau, je choisirais de rester » dans l'UE.

 

voila la solution : les faire revoter !

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http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-les-europeens-pourront-ils-se-permettre-la-fermete-580737.html

Ce que j'évoquais plus haut est (infiniment mieux) présenté dans cet article: le choc de la nouvelle, par lui-même, sera un révélateur de l'état des lieux du marché financier européen, et la crainte liée à cet état des lieux bouffera la part du lion des marges de négociation des uns et des autres, mais surtout des continentaux, et rognera donc les velléités de fermeté, l'impératif du court terme l'emportant sur cette "chose" plus diffuse que sont les objectifs unionistes européens. L'Allemagne semble même être la plus pressée en ce sens, vu les liens (ou plutôt l'exposition) de ses grandes banques avec la place de Londres et, fondamentalement, avec quelque chose qui se rapproche autant du statu quo que possible. 

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La

il y a 1 minute, Marcus a dit :

Une remarque dans l’article de Politico sur l’histoire du fait que les Anglais qui quittent le pays depuis plus de 15 ans n’ont pas le droit de voter aux élections générales.

Apparemment, Un conseiller gouvernemental avait proposé de modifier cette loi avant le référendum. Mais Cameron avait refusé.

Pourquoi ? On ne le sait pas.

Peut-être que l’orgueil de Cameron ne lui a fait comprendre que trop tard qu’il allait avoir besoin de ces votes pour gagner.

Peut-être que Cameron ne voulait pas que ces votes comptent car il n’était pas sur de la manière dont ils allaient voter aux autres élections.

Le but de Cameron c'était d'obtenir un résultat Remain serré pour pouvoir pressurer encore plus l'UE en faveur des intérêts de sa caste. Il a cru pouvoir y parvenir sans les expatriés.

En passant, les quelques derniers aménagements "spécial UK" négociée récemment par Cameron et qui devaient s'appliquer en cas de vote positif n'auront pas cours.

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il y a 10 minutes, Marcus a dit :

Une remarque dans l’article de Politico sur l’histoire du fait que les Anglais qui quittent le pays depuis plus de 15 ans n’ont pas le droit de voter aux élections générales.

Apparemment, Un conseiller gouvernemental avait proposé de modifier cette loi avant le référendum. Mais Cameron avait refusé.

Pourquoi ? On ne le sait pas.

Peut-être que l’orgueil de Cameron ne lui a fait comprendre que trop tard qu’il allait avoir besoin de ces votes pour gagner.

Peut-être que Cameron ne voulait pas que ces votes comptent car il n’était pas sur de la manière dont ils allaient voter aux autres élections.

 

il y a 5 minutes, Boule75 a dit :

Le but de Cameron c'était d'obtenir un résultat Remain serré pour pouvoir pressurer encore plus l'UE en faveur des intérêts de sa caste. Il a cru pouvoir y parvenir sans les expatriés.

En passant, les quelques derniers aménagements "spécial UK" négociée récemment par Cameron et qui devaient s'appliquer en cas de vote positif n'auront pas cours.

 

Peu importe les raisons, on retient juste que le pyromane est brulé par le feu qu'il a lui-même allumé, l'arroseur arrosé, etc ...

C'est la reine qui doit en avaler sa couronne ...  Beau cadeau d'anniversaire pour fêter les 90 ! happy birthday your majesty ! :wacko:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a 6 minutes, Marcus a dit :

Une remarque dans l’article de Politico sur l’histoire du fait que les Anglais qui quittent le pays depuis plus de 15 ans n’ont pas le droit de voter aux élections générales.

Apparemment, Un conseiller gouvernemental avait proposé de modifier cette loi avant le référendum. Mais Cameron avait refusé.

Pourquoi ? On ne le sait pas.

Peut-être que l’orgueil de Cameron ne lui a fait comprendre que trop tard qu’il allait avoir besoin de ces votes pour gagner.

Peut-être que Cameron ne voulait pas que ces votes comptent car il n’était pas sur de la manière dont ils allaient voter aux autres élections.

C'est la fraction pro brexit au Parlement qui refusait de le voter . Cameron n'a pas présenté le texte, comme  il l'avait promis, par ce qu'il allait au carton avec son parti, il n'avait pas de majorité pour ...  Ca devient plus logique. Non? 

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Il y a 3 heures, true_cricket a dit :

Ça me laisse un goût amer : les vieux ont fait basculer la décision, alors qu'ils seront concernés moins longtemps que les jeunes. Lesquels jeunes vont devoir assumer le vote de leurs anciens (qu'ils ne partagent pas) même après leur mort.

Oui, c'est ce qui se passe au Royaume-Uni.

A noter cette différence intéressante : en France par exemple la polarité jeunes-vieux semble bien être en sens inverse. Si l'on prend le vote FN comme indicateur de l'opposition active à l'UE - indicateur imparfait sans doute, mais sans doute pas trop distordu et de toute façon le meilleur disponible - la classe d'âge qui vote le moins FN ce sont les plus de 65 ans, et celle qui vote le plus les 18-24 ans.

 

Il y a 3 heures, Fusilier a dit :

 Gibraltar : Remain à 95%...  :rolleyes: 

Va falloir regarder les résultats à Jersey et Guernesey alors... on a peut-être l'occasion de récupérer les îles anglo-normandes ? :laugh:

Soyons sérieux : pour déclencher un vote d'indépendance, il ne suffit pas d'avoir une divergence d'opinion sur un sujet aussi important soit-il. Il faut encore une assemblée locale et un parti majoritaire à cette assemblée qui soit en position d'organiser un référendum.

Le scénario se tient en ce qui concerne l'Ecosse, pas du tout pour Gibraltar.

 

Il y a 3 heures, Gravity a dit :

Cet homme sera à jamais maudit dans les livres d’histoire par les générations-futures de ce qu’il subsistera et qu'on appelait un jour le Royaume-Uni.

 

Il y a 1 heure, Gravity a dit :

Tu es très Owimbowe aujourd'hui toi :happy:

 

Mais non, le Lion britannique n'est pas mort ce soir

lion-britannique-3185722.jpg

 

Et non, Cameron ne sera pas maudit pour avoir appelé le peuple britannique à se décider sur son avenir.

D'une part il ne sera pas nécessairement le dernier en Europe à appeler à un tel référendum, d'autre part et surtout on n'a jamais tort d'en appeler à la démocratie, même si dans le cas de Cameron c'était certes pour des raisons politiciennes et calculatoires et non de principe.

 

Il y a 3 heures, Dino a dit :

Arthur Wellesley doit se retourner dans sa tombe.

L’Angleterre n'a cessé durant son histoire de tout faire pour ne pas se retrouver seul face à un bloc continental unis, allant jusqu'à préférer rejoindre ce bloc en 73. Et là ils viennent en un vote de se mettre dans la situation qu'ils ont toujours voulu éviter.

Wellesley ne se retourne pas dans sa tombe. Pas davantage que Churchill ni Elisabeth Ière.

Le Royaume-Uni, fidèle à sa stratégie d'empêcher l'avènement de tout bloc continental, a d'abord essayé d'appliquer cette stratégie de l'intérieur. Et il a poursuivi cette voie pendant 43 ans. Le 23 juin 2016 est tout simplement la date où le RU a du constater que cette stratégie n'était plus tenable, à cause des impacts internes de l'appartenance à l'UE et de la réaction de la majorité des Britanniques.

Londres va continuer à appliquer cette stratégie - mais de l'extérieur.

Si je disais que la Russie de l'ouest pourrait bientôt avoir un Premier ministre prénommé Boris, serait-ce une exagération ? Oui, sans doute. Mais ce n'est pas comme si ce serait complètement faux non plus... ils vont bientôt être deux, les grands pays européens dont l'intérêt stratégique sera de travailler à la dislocation du Bloc continental.

 

Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Admirez le pouvoir de prédiction des marchés !

Ben quoi ? Dès que le décompte a été terminé, le marché des prêts l'a correctement prédit ! :tongue:

Tu t'attendais pas à ce qu'ils y arrivent en avance quand même ? Faut pas trop en demander non plus... :laugh:

 

il y a une heure, Boule75 a dit :

Ah la là... L'extrême droite (anglaise) n'est plus ce qu'elle était ma bonne dame. Voilà le chef du Ukip qui est déjà en train de rétropédaler sur une "promesse" du camp du Leave, affirmant qu'il serait possible d'affecter 350 M£ / an au service de santé public puisqu'on aurait plus besoin de les payer à l'Europe ; et là, tout d'un coup, moins de 8 heures après les résultats : plus possible.

Mais qu'est-ce qui a bien pu se passer ? Un zéro en trop ? Une erreur bête ? Beaucoup de malhonnêteté ? Heureusement qu'on a personne comme ça chez nous.

Il s'agissait d' "une erreur"

Citation

 

- Pouvez-vous garantir (cette réattribution)

- Non je ne peux pas, et je ne l'aurais jamais prétendu. C'était une erreur de la campagne Leave

- Attendez un peu. C'était l'une de vos publicités !

- Pas l'une des miennes, je peux vous l'assurer

- Mais c'était l'une des publicités de la campagne !

- Oui, et je pense qu'ils ont fait une erreur

 

Bon, pour être juste, c'est effectivement Johnson qui s'est fait photographier devant le bus rouge "350 millions par semaine pour la NHS", pas Farage - ou du moins je n'ai pas trouvé de photo de ce genre. Il dit peut être la vérité quand il affirme ne jamais avoir fait cette promesse.

JS89540697.jpg

La question devrait être posée à Johnson, surtout s'il devient Premier ministre. Alors, il serait effectivement en mesure de réaffecter ces 350 millions par semaine.

Sauf bien sûr que le chiffre réel est plutôt 160 millions (de mémoire : 13 milliards de contributions annuelles une fois la ristourne Thatcher prise en compte, moins 4,5 milliards dépensés par l'UE au profit du RU, le tout divisé par 52)

 

Il y a 3 heures, Ciders a dit :

C'est l'échéancier qui revient le plus depuis ce matin. A priori, il n'y a pas grand chose de prévu sur la sortie d'un État membre, si ce n'est un article désigné Article 50 et qui est assez vague sur le sujet (je ne sais d'ailleurs pas dans quel texte précis se trouve cet article), puisque personne n'avait sérieusement envisagé ce cas de figure.

 

Il y a 3 heures, g4lly a dit :

On parle plutôt de 6 ans en fait ...

Environ deux ans pour définir et préparer le processus de "sortie". Il va y avoir un énorme travail législatif, juridique et opérationnel a faire, car actuellement la procédure n'existe pas du tout ... et rien ne la gere. Ca se trouve il va falloir voter des loi européenne pour décider du "comment on sort".

 

Il y a 2 heures, g4lly a dit :

2 ans c'est juste pour négocier le processus ... en gros établir la méthode et le calendrier, et mettre en place les outils législatif notament.

On compte 4 a 6 de plus pour établir de nouveaux traités remplacants les anciens.

Pour les contrats rien ne change les anciens ont toujours cours ... le souci c'est pour les nouveaux.

Cette question du processus et des délais pour la sortie effective est ultra-importante, car c'est là que tout va se jouer et que les intérêts économiques et surtout politiques (voir plus loin) commencent déjà à s'opposer.

je crois qu'il y a une confusion sur ce que dit effectivement l'article 50.

En voici le texte - c'est sur le site d'un parti ultra-souverainiste, désolé de donner ce lien "engagé" mais le texte consolidé du traité est difficile à trouver sur un site officiel... - et je recopie l'extrait essentiel :

Citation

L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.

Le texte est on ne peut plus clair : une fois notification de la décision de retrait envoyée commence un délai d'un maximum de deux ans, à l'issue duquel l'ensemble des traités cesseront de s'appliquer à l'Etat qui s'est retiré.

Deux ans n'est pas un minimum irréaliste, comme plus d'un politicien pro-Remain a voulu le faire croire avant le vote. C'est un maximum ferme. La seule manière de le prolonger serait d'obtenir l'unanimité des 28 Etats actuels de l'UE, y compris celui qui part... autant dire que c'est impraticable.

Ce qui est vrai, c'est que négocier un nouveau statut des relations entre le Royaume-Uni et l'UE pourrait prendre nettement plus de temps. Ça dépend des bonnes volontés de part et d'autre... En attendant, c'est-à-dire dans la période entre (Notification + 2 ans) et (Ratification nouvel accord), les relations commerciales entre RU et UE seront régies par... eh bien, les règles de l'OMC.

Exactement comme les relations entre l'UE et le Brésil par exemple. Ou le Japon. Ou l'Inde, la Russie, la Thaïlande...

Je la refais en couleur : Notifier la décision de retrait, c'est armer une machine infernale avec un tic-tac d'une durée de deux ans, à l'issue desquels le Royaume-Uni s'il n'a pas pu trouver d'accord avec l'UE sera traité exactement comme n'importe quel autre Etat étranger, sans aucune faveur ni régime spécial d'aucune sorte.

Inutile de dire qu'étant donné ce délai, il serait très facile à n'importe quel Etat un peu grand restant membre de l'UE d'insister pour des conditions dures à un accord commercial UE-RU. Sachant qu'avec le tic-tac continuant à courir... ce n'est pas lui qui aura le feu aux fesses. Mais bien le gouvernement britannique, et pour être plus précis... la City, bien sûr !

 

il y a une heure, Bat a dit :

On ne rit pas, SVP: "Post Brexit, UKIP wants tariff-free access to EU single market"

http://www.politico.eu/article/post-brexit-ukip-wants-tariff-free-access-to-eu-single-market/

 

il y a une heure, Ciders a dit :

En parlant de Boris, il vient à peine de parler. Et force est de constater qu'il est assez... même très mesuré. Curieuse approche.

Remords de dernière minute ?

Ben oui, il n'est guère pressé. C'est aussi l'attitude de Cameron. Qu'il ne veuille pas envoyer la notification lui-même et laisse ce soin à son successeur, on peut le comprendre, mais alors... pourquoi attendre trois mois ?

C'est très simple : il s'agit de sonder les autres pays, de pré-négocier en douce un pré-accord, ou du moins ses grandes lignes. Car une fois le tic-tac des deux ans lancé, ce n'est plus Londres qui sera en position de force, mais les pays membres de l'UE. Mieux vaudrait - et de beaucoup - pour Londres obtenir d'abord quelques garanties... laisser le temps au temps avant de lancer ce fichu processus à limite temporelle fixe.

C'est pour la même raison que François Hollande veut que la notification soit envoyée "dès que possible". Limiter la fenêtre d'opportunité pour que Cameron mollisse les pays qui sont le plus favorables à la GB, notamment pour raison bêtement de libéralisme et de finance - l'Allemagne tiens par exemple.

 

Il y a 2 heures, Ben a dit :

Par ailleurs, dans l'hypothese donc d'une sortie effective de l'ue, les dirigeants europeens ont tout interet a etre fermes voir tres fermes vis a vis de l'UK dans les negociations, d'en faire un exemple de ce qui arrive a un pays qui sort, et un exemple peu enviable autant que possible...

 

Il y a 3 heures, Jojo67 a dit :

Le Brexit c'est la première phase. La deuxième pourrait être une Angleterre qui dans quelques mois ou quelques années montre que la catastrophe annoncé ne se produit pas, qu'aucun plaque tectonique ne s'ouvre pour précipiter le pays dans le magma fumant, et que ma foi hors d'Europe on peut parfaitement prospérer. Là ce serait le coup le plus terrible pour le mythe d'une Europe protectrice.

Eh oui, il n'y a pas seulement les intérêts économiques - quid de l'activité de la place boursière de Londres ? quid de l'attraction d'investissements directs asiatiques ou américains ? - il y a encore les intérêts politiques et je crois que c'est la première question.

Soyons clairs : pour le président français par exemple, une négociation "dure" du Brexit - déjà clairement annoncée avant le vote - ce n'est pas seulement l'occasion de grappiller des avantages même conséquents en termes d'activités s'installant en France. C'est d'abord et avant tout "éviter la contagion" des velléités, ou rêves, ou volontés, de détacher tel pays de l'UE, ceci dans les mois mais surtout les années qui viennent, une question de moyen-long terme.

C'est beaucoup plus immédiatement en ce qui concerne Hollande la question d'une certaine grande blonde l'année prochaine. Non, pas Julie Gayet, une autre, et il n'y a pas d'amour entre ces deux-là !

L'intérêt d'une structure de pouvoir - l'UE - ou encore l'intérêt d'un homme politique en responsabilité - Hollande mais on pourrait en citer d'autres - ont de fortes chances de passer avant les intérêts économiques immédiats du pays ou des pays concernés.

 

Force est de reconnaître que tandis que l'intérêt économique des pays restant dans l'UE est un accord avec la Grande-Bretagne soit "doux" - cas de l'Allemagne - soit "juste assez dur pour que des activités nous reviennent, mais pas plus" - cas de la France - l'intérêt politique de la structure de pouvoir comme de plus d'un politicien, et par exemple le président d'un pays dont la capitale est au bord de la Seine, c'est que la Grande-Bretagne morfle un max, même si l'effet économique net sur l'UE est négatif lui aussi, du moment que c'est nettement moins que pour Londres ce qui ne devrait pas être trop difficile vu la taille respective des deux entités RU et "UE moins RU".

 

Je soupçonne pour ma part que le désir de plusieurs contributeurs que Londres soit traité "ferme mais réglo" ne sera pas respecté.

Mais pas dans le sens d'une trop grande faiblesse...

 

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Et pour couronner le tout, Donald Trump est en Ecosse, sur son golf aux aménagements controversé et dont on ne sait s'il gagne ou perd de l'argent (quoique le fait que le clubhouse ouvre 3 jours par semaine pour servir de crèche soit un indicateur): signe des temps orageux à venir, qui voit les cieux envoyer ce hérault des plaies d'Egypte? Un bien mauvais présage pour l'Ecosse ou pour le RU? Mais en tout cas la preuve qu'un malheur ne vient jamais seul. A tout prendre, les anti-brexit auront au moins quelqu'un à lyncher pour se défouler. 

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Tu le trouves ici le texte officiel

http://eur-lex.europa.eu/resource.html?uri=cellar:2bf140bf-a3f8-4ab2-b506-fd71826e6da6.0002.02/DOC_1&format=PDF

Quote

Article 50
1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union.
2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union. Cet accord est négocié conformément à l'article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Il est conclu au nom de l'Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
3. Les traités cessent d'être applicables à l'État concerné à partir de la date d'entrée en vigueur de l'accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l'État membre concerné, décide à l'unanimité de proroger ce délai.
4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l'État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.
La majorité qualifiée se définit conformément à l'article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.
5. Si l'État qui s'est retiré de l'Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l'article 49.

 

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29 minutes ago, Jojo67 said:

J'aimerais que les pointures en économie m'expliquent en quoi le Brexit va pénaliser l'économie du RU. Durement, faiblement, sans effet? Sans langue de bois eurocratique svp... :smile:

Tout dépendra de ce qui sera négocié, franchement, donc on pourrait, en langue eurocratique ou non, dessiner mille et un scénaris différents, tous plausibles, mais tant qu'on n'a pas les conditions dans lesquelles le départ se fera, c'est franchement pisser dans un violon que faire de telles prédictions. Ca peut être amusant, et ce sera sûrement fait sur ce topic par beaucoup de monde parce qu'on aime tous la branlette intellectuelle gratuite, surtout quand elle concerne les conjectures gratuites sur le futur, par essence angoissant et stimulant, mais ça a peu de chances de valoir grand chose avant un moment. Même le cas des chambres de compensation de la City ou de l'activité de réassurance (ce qui représente au bas mot 40% des activités financières à Londres, directement et indirectement), censées être toutes automatiquement déménagées (par dispositions législatives dans certains cas, par politique des banques dans d'autres) sur le continent en théorie en cas de Brexit, est entièrement soumis à ce qui se décidera politiquement. 

En revanche, ce qui commence à pouvoir se dessiner, c'est l'impact économique de court terme, du simple fait de l'annonce des résultats et de tout le tumulte que cela crée dans l'UE, surtout dans sa sphère financière qui vit très mal l'incertitude, tend à sur-réagir à tout (en partie à cause de l'incertitude, en partie parce que beaucoup profitent de l'occasion pour faire des opérations de très court terme) et se trouve être très intimement interpénétrées, comme l'exemple du niveau d'exposition des banques allemandes à la City le montre. Le krach boursier issu du vote aurait des chances de s'aggraver et de devenir une crise boursière majeure dégénérant en crise économique; dans un environnement économique aussi fragile que celui du monde actuel, et particulièrement celui de l'Europe actuelle, tout ce qui est actuellement conjecturé en ce qui concerne les marges de négociation des uns et des autres a des chances de passer aux chiottes avant la fin de la journée. 

On est dans un moment de changement ultra-rapide et d'incertitude majeure, ce que les décideurs politiques et économiques, à mentalité purement managériale, détestent et ce à quoi ils sont très mal armés pour s'adapter. 

Modifié par Tancrède
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Je n'aurai pas parié un pound sur ce résultat...grosse surprise ce matin, mais j'avoue que ça ne me déplaît pas, il me semble qu'il se passe enfin quelque chose en europe.

Pour répondre à jojo67, le risque économique pour le RU se situe à divers niveaux :

Fin de la libre circulation des personnes et des biens, même si les anglais avaient un shengen sur mesure ils y perdront en souplesse.

Fin de la PAC, la reine en était une des premières bénéficiaires.

Quelle sera la politique douanière de l'union avec le RU?

La livre sterling va se faire attaquer durement au moins au début.

La position dominante de la city va être remise en question, la finance c'est la seule vraie industrie qu'il reste à ce pays.

 

 

Modifié par debonneguerre
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il y a 5 minutes, Jojo67 a dit :

J'aimerais que les pointures en économie m'expliquent en quoi le Brexit va pénaliser l'économie du RU. Durement, faiblement, sans effet? Sans langue de bois eurocratique svp... :smile:

Plusieurs causes possibles

Les pertes des avantages de facilité de circulation des marchandises vers le marché majeur qui et l'UE (mise en place de tarifs douaniers, de reglementations d'entrée etc)

incertitude juridique. Comme dit par Fusilier je crois, il y'a 80 000 pages de textes légaux européens à refaire valider, voter ou paraffer par des agences nationales pour que le marché de l'UE reste accessible aux produits britannques. Tant que ce n'est pas fait tout ou partie de ces produits peut se faire retoquer pour des questions de normes ou de flou juridique (qui entraine un risque pour l'acheteur ou le consommateur)

la vulnérabilité de la livre sterling. Elle est maintenant bien plus exposé aux attaques speculatrices car elle ne sera plus couverte par les mécanismes de solidarité des banques centrales européennes (ce qui etait le cas même si ne faisant pas partie de la zone Euro)

Distribution du budjet : la GB payait sa dime à l'UE qui reversait une partie dans des secteurs definis (subventions et aides européennes)

Rien ne dit que l'argent economisé (dans les 13 milliards) soit versé aux mêmes secteurs (ceux qui en ont besoin). On sait d'où ç a sort jamais où sa va avec un budget national

Risque de perte d'emploi (ne serait ce que les banques européennes installées à la City qui vont probablement rappatrier une ârtie non négligeable de leurs employés sur le Continent en raison de l'incertitude légale citée au dessus)

De même pour l'activité de ces banques (le système financier a besoin de stabilité et de certitude, 2 ans de flou c'est déjà trop long)

Il doit y avoir encore d'autres raisons ....

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il y a une heure, Bat a dit :

et surtout, plus fort encore, après avoir fait campagne en expliquant qu'on était bien mieux si chacun contrôlait ses frontières!

Le Royaume-Uni contrôle déjà ses frontières en étant non-membre de Schengen. Pourquoi auraient-ils fait campagne là dessus ? Pourquoi auraient-ils fait campagne pour quelque chose qu'ils ont déjà ?

Et quand ont-ils parlé de "chacun" ? Ne se sont-ils pas plutôt limités à parler de leur propre pays sans donner de leçons aux autres ?

Et quel lien y a-t-il entre cela et le titre de politico.eu qui parle de zone de libre-échange ? L'un n'empêche pas l'autre. La preuve c'est que le Royaume-Uni jusqu'à aujourd'hui est dans l'UE et contrôle ses frontières en étant non-membre de Schengen.

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il y a 7 minutes, Tancrède a dit :

 

Ca peut être amusant, et ce sera sûrement fait sur ce topic par beaucoup de monde parce qu'on aime tous la branlette intellectuelle gratuite, surtout quand elle concerne les conjectures gratuites sur le futur, par essence angoissant et stimulant, mais ça a peu de chances de valoir grand chose avant un moment.

...//...

En revanche, ce qui commence à pouvoir se dessiner, c'est l'impact économique de court terme, du simple fait de l'annonce des résultats et de tout le tumulte que cela crée dans l'UE, surtout dans sa sphère financière qui vit très mal l'incertitude, tend à sur-réagir à tout (en partie à cause de l'incertitude, en partie parce que beaucoup profitent de l'occasion pour faire des opérations de très court terme) et se trouve être très intimement interpénétrées, comme l'exemple du niveau d'exposition des banques allemandes à la City le montre.

...//...

On est dans un moment de changement ultra-rapide et d'incertitude majeure, ce que les décideurs politiques et économiques, à mentalité purement managériale, détestent et ce à quoi sont très mal armés pour s'adapter. 

 

Je ne sais pas, mais je trouve l'ensemble de ton propos un peu contradictoire ... ?! :huh:

En revanche je suis bien d'accord avec les 2 derniers paragraphes cités ...

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Merci à Tancrède à Debonneguerre et à Akhilleus pour ces précisions. Mis à part le risque de krach boursier qui se transformerait en crise économique (mais la zone euro se porte-t-elle si bien que cela avec ses QE à répétition de la banque centrale?) je ne vois pas grand chose de catastrophique dans ce que vous dites. En tout cas à court terme.

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il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

Le Royaume-Uni contrôle déjà ses frontières en étant non-membre de Schengen. Pourquoi auraient-ils fait campagne là dessus ? Pourquoi auraient-ils fait campagne pour quelque chose qu'ils ont déjà ?

Le camp du Brexit a volontairement amalgamé liberté d'établissement des citoyens de l'UE (bien réelle, pas de "contrôle des frontières" de ce point de vue) avec déferlement des réfugiés et migrants extra-européens. Secouez fort, trouvez deux ou trois photos patibulaires, rappelez les déclarations angélique d'Angela, proclamez partout que "c'est d'la faute de Bruxelles", et hop.

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Just now, jojo (lo savoyârd) said:

 

Je ne sais pas, mais je trouve l'ensemble de ton propos un peu contradictoire ... ?! :huh:

En revanche je suis bien d'accord avec les 2 derniers paragraphes cités ...

Pas de contradiction: je souligne la différence qu'il y a entre d'un côté ce qu'on peut estimer que sera la position économique du RU dans le moyen-long terme, et qui est entièrement dépendant du futur statut du royaume par rapport à l'UE, donc de négociations qui n'ont pas encore eu lieu, et de l'autre côté les risques économiques de court terme nés de la seule annonce du Brexit. Ces derniers ont déjà commencé, avec la panique à la City, et le problème est que ce genre de tumulte de court terme peut devenir un vrai krach majeur, qui lui-même peut dégénérer en crise économique vu l'environnement économique européen et la conjoncture générale. Ce que je souligne en fait est la différence entre le court terme et le moyen-long terme, entre le conjoncturel et le structurel. Quoiqu'on conjecture sur le structurel, cela dépend entièrement des statuts qui seront négociés. Mais le conjoncturel ne dépend pas encore beaucoup des Etats et de la politique: c'est l'activité boursière et l'impact qu'elle aura sur l'économie. 

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il y a 13 minutes, Jojo67 a dit :

Merci à Tancrède à Debonneguerre et à Akhilleus pour ces précisions. Mis à part le risque de krach boursier qui se transformerait en crise économique (mais la zone euro se porte-t-elle si bien que cela avec ses QE à répétition de la banque centrale?) je ne vois pas grand chose de catastrophique dans ce que vous dites. En tout cas à court terme.

Pourtant il y a plusieurs mention sur les risques clair sur l'économie hors krach boursier. Ce passage entre autre montre le risque clair au niveau du commerce du Royaume Uni qui aura un impacte directe sur l'économie:

Citation

incertitude juridique. Comme dit par Fusilier je crois, il y'a 80 000 pages de textes légaux européens à refaire valider, voter ou paraffer par des agences nationales pour que le marché de l'UE reste accessible aux produits britannques. Tant que ce n'est pas fait tout ou partie de ces produits peut se faire retoquer pour des questions de normes ou de flou juridique (qui entraine un risque pour l'acheteur ou le consommateur)

Et puis:

Citation

la vulnérabilité de la livre sterling. Elle est maintenant bien plus exposé aux attaques speculatrices car elle ne sera plus couverte par les mécanismes de solidarité des banques centrales européennes (ce qui etait le cas même si ne faisant pas partie de la zone Euro)

Risque de perte d'emploi (ne serait ce que les banques européennes installées à la City qui vont probablement rappatrier une ârtie non négligeable de leurs employés sur le Continent en raison de l'incertitude légale citée au dessus)

De même pour l'activité de ces banques (le système financier a besoin de stabilité et de certitude, 2 ans de flou c'est déjà trop long)

 

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