Kelkin Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 Il y a 1 heure, jojo (lo savoyârd) a dit : * 1)- Il n'y aura plus de nouveau report Le Conseil européen l'écrit noir sur blanc : "Un tel report doit durer uniquement le temps nécessaire, et dans tous les cas, pas au-delà du 31 octobre 2019." "Si l'accord de retrait est ratifié par les deux parties avant cette date, le départ (du Royaume-Uni) aura lieu le premier jour du mois suivant", précise le texte. Je ne vois pas où l'article dit qu'il n'y aura plus de nouveau report. Il pose simplement une limite au flexi-brexit. En quoi ça empêche Flexi-Brexit 2: Flextension Brexitaloo? Où est-ce que ça dit que le RU n'a plus le droit de demander des extensions ? Où est-ce que ça dit que les 27 s'engagent à refuser toute extension supplémentaire ? Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit : * 3)- Pas de (re)négociations sur l'accord de retrait, ni sur les futures relations avec l'UE Par ailleurs, le Conseil européen "réaffirme que l'accord de retrait ne peut être renégocié". En clair, l'accord de divorce que Theresa May a conclu avec Bruxelles ne changera pas. C'est pourtant ce traité que les députés britanniques ont déjà rejeté par trois fois lors des votes organisés au sein de leur Parlement. La Première ministre britannique a annoncé qu'elle allait s'adresser aux députés jeudi et la poursuite des discussions avec l'opposition travailliste pour tenter de trouver un compromis à même de rassembler une majorité parlementaire. "Le Conseil européen souligne que la période de report ne peut être utilisée pour commencer des négociations sur la future relation" entre l'UE et Londres, est-il aussi souligné dans les conclusions du texte du Conseil européen. Ben on n'est pas rendu, il me semblait que ce report-ci était motivé par Theresa essayant d'obtenir un accord avec Corbyn, sachant que Corbyn demande -- on le sait -- une renégociation de l'accord sur des bases différentes comme par exemple le maintien du RU dans l'union douanière. Donc ce report ne sert à rien : il ne permet pas d'obtenir ce pour quoi il a été demandé, il ne sert qu'à obtenir à l'usure ce que les parlementaires de Westminster ont déjà refusé trois fois. Il y a 2 heures, Castor a dit : Son erreur à mon avis, mais on ne le saura pas tout de suite, c'est peut être de trop vouloir jouer la carte en politique intérieure du volontarisme européen qui l'oblige a des postures probablement difficile à tenir avec les autres membres du conseil. Ça crée une distorsion entre objectifs affirmés et résultat. Ben oui mais ça tombe mal, c'est vraiment le domaine où un écart est impossible à défendre. Macron dit "je vais réformer l'Europe, vous allez voir ce que vous allez voir !" et après il rentre en disant "en fait, vous n'allez rien voir du tout parce que les autres ils veulent pas". Vous savez qui avait déjà essayé exactement la même approche ? David Cameron. Et le résultat de l'échec de Cameron, on l'a devant nous, dans ce fil. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 (modifié) il y a 19 minutes, Kelkin a dit : Vous savez qui avait déjà essayé exactement la même approche ? David Cameron. Et le résultat de l'échec de Cameron, on l'a devant nous, dans ce fil. Il ne reste plus à Macron qu'à proposer un référendum sur le FREXIT! Modifié le 11 avril 2019 par Picdelamirand-oil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 30 minutes ago, Patrick said: Je suis surpris que Macron ne se soit pas rendu compte plus tôt qu'il était bien seul à défendre cette position. Il le savait ... mais il est en campagne ... il doit se montrer agressif. 30 minutes ago, Patrick said: Là on dit à mots couverts à Macron: "attendons ils peuvent revenir, et si ils partent ils ne pourront plus, et ce sera de votre faute". La rebuffade est d'autant plus difficile à avaler. Je ne pense pas que Macron espérait plus que ce qui a été obtenu ... a mon sens il s'en sort plutôt bien. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 11 avril 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 avril 2019 https://www.merkur.de/politik/brexit-verschoben-trump-kritisiert-presse-spottet-und-zieht-ueblen-vergleich-news-zu-may-zr-12182188.html (11 avril 2019) 15h47 : Le comte Alexander von Lambsdorff, chef de groupe adjoint du FDP, a accusé la chancelière Angela Merkel (CDU) d'avoir mis en danger l'UE en préconisant un long report du Brexit. "Le risque est grand. (...) Pour la première fois, il y a eu une bagarre à Bruxelles sur la manière de traiter avec Brexit, alors que jusqu'à présent, nous ne connaissions que la bagarre depuis Londres. A mon avis, cette extension constitue une importation de Londres à Bruxelles, sur le continent européen, du différend sur le Brexit sans aucune contrepartie et est donc très dangereuse", a déclaré jeudi à RBB-Inforadio l'homme politique FDP. M. Lambsdorff a ajouté qu'il accusait également la chancelière d'"avoir inclus les élections européennes et la nomination de la prochaine Commission européenne dans ce processus". Après le report, les Britanniques participeront probablement aux élections européennes du 23 mai, même s'ils veulent quitter l'UE. Dans le même temps, Lambsdorff a critiqué le projet d'imposer des conditions aux Britanniques en échange du report. "C'est un risque considérable, parce que ce que vous entendez de Bruxelles, c'est que la Grande-Bretagne peut rester, mais ne peut plus vraiment participer, mais ce n'est pas prévu par les traités européens. Il n'y a pas de disposition pour un membre de seconde classe." 2 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 il y a 24 minutes, Wallaby a dit : https://www.merkur.de/politik/brexit-verschoben-trump-kritisiert-presse-spottet-und-zieht-ueblen-vergleich-news-zu-may-zr-12182188.html (11 avril 2019) 15h47 : Le comte Alexander von Lambsdorff, chef de groupe adjoint du FDP, a accusé la chancelière Angela Merkel (CDU) d'avoir mis en danger l'UE en préconisant un long report du Brexit. Intéressant. Voici la retranscription complète de cet entretien dans ce communiqué du FDP Citation Alexander Comte Lambsdorff, leader adjoint du groupe parlementaire du FDP, a accordé l'interview suivante au "RBB Inforadio". Leon Stebe a posé les questions : Question : Monsieur Lambsdorff, quel risque cette extension comporte-t-elle pour le reste de l'UE ? Lambsdorff : C'est un risque considérable, parce que ce que vous entendez de Bruxelles, c'est que la Grande-Bretagne peut rester, mais ne peut plus participer correctement, ce n'est pas ce que les traités européens disent. Il n'y a pas de disposition pour un membre de deuxième classe. Dans cette mesure : Le risque est grand. Et nous avons pu voir une partie des risques hier soir. Pour la première fois, il y a eu un différend à Bruxelles sur la manière de traiter avec Brexit, alors que jusqu'à présent, nous ne connaissions que le différend de Londres. À mon avis, cette extension importe le litige concernant Brexit de Londres à Bruxelles, sur le continent européen, sans aucune considération et est donc très dangereuse. Question : Alors, ce bacille de Brexit se répand sur le continent ? Lambsdorff : On pouvait déjà le voir. Emmanuel Macron a déclaré : "L'Union européenne est trop précieuse pour que nous risquions de la détruire avec une horreur sans fin". Sebastian Kurz d'Autriche, par exemple, était d'accord avec lui ou avec le Premier ministre suédois Löfven. D'autres, en particulier le chancelier fédéral, ont dit : "Nous nous en fichons, nous le ferons maintenant aussi longtemps que les Britanniques en auront besoin". Ils voulaient faire beaucoup plus longtemps que jusqu'au 31 octobre. Mais les dangers pour l'UE sont grands et ce différend est précisément la première expression de ce danger. Question : D'autant plus que nous ne savons toujours pas ce matin si Theresa May a un plan pour sortir de cette impasse. Ou avez-vous des nouvelles ? Lambsdorff : Monsieur Stebe, elle n'a pas de plan et c'est donc un report pour rien et rien encore. Elle doit maintenant retourner à Londres, expliquer aux conservateurs qu'ils restent plus longtemps dans l'UE. Elle doit ensuite expliquer comment elle entend parvenir à un compromis avec les travaillistes. Mais ici, ses amis conservateurs du parti disent : "Pire encore qu'un séjour un peu plus long dans l'Union européenne est un compromis avec les sociaux-démocrates". Et cela leur coûterait la présidence du parti. Nous pourrions alors peut-être trouver un Premier ministre, Boris Johnson, qui provoquerait alors un chaos total à Bruxelles. En d'autres termes : Nous nous trouvons dans une situation où le chancelier, en particulier, a créé un grand danger pour l'Union européenne. Parce que, Monsieur Stebe, vous ne savez pas ce qui se passe à Londres, je ne sais pas, nos auditeurs ne savent pas. Tout est ouvert. Question : Mais de quoi accusez-vous exactement le Chancelier ? Elle a récemment plaidé en faveur de la compréhension pour les Britanniques et a au moins approché les Britanniques. Lambsdorff : Je l'accuse d'y avoir inclus les élections européennes et la nomination de la prochaine Commission européenne. Les élections européennes sont importantes. 500 millions de personnes doivent également pouvoir discuter d'autres questions en Europe : comment s'y prendre pour sécuriser les frontières extérieures ? Comment y parvenir avec le marché intérieur numérique ? Comment la politique énergétique et la protection du climat se poursuivront-elles en Europe ? Nous avons une élection européenne au cours de laquelle les différents partis doivent répondre à ces questions importantes et les citoyens doivent ensuite décider pour qui voter le 26 mai. Au lieu de cela, nous parlons simplement de Brexit et les Britanniques doivent même voter selon le plan actuel, ce qui est un spectacle absurde. Et puis les députés européens de Londres reviennent à Bruxelles et à Strasbourg, occupent leur siège au Parlement, peut-être pour partir après quelques mois, mais peut-être pas. Mais, et c'est crucial, ils ont encore leur mot à dire dans la composition de la prochaine Commission européenne avec laquelle l'Europe veut avancer dans l'avenir. En d'autres termes : Nous mettons en danger les institutions européennes, cette structure institutionnelle difficile, pas toujours facile, mais néanmoins très précieuse qui existe. Et le Chancelier était très, très nonchalant. Elle a simplement dit : "Nous allons le faire". Elle s'en fiche. L'essentiel, c'est que les Britanniques reviennent avec un plan à un moment donné. Mais elle ne le sait pas non plus. Il est intéressant de noter que Macron avait exactement la position opposée à celle d'Angela Merkel. Question : Peut-être que c'était seulement pour le public, je ne sais pas. Mais il y a peut-être aussi l'espoir que ce processus Brexit se refroidira un jour et que les Britanniques y resteront en permanence. Lambsdorff : Oui, si je savais comment ça marcherait ça, ce serait bien. Mais les conservateurs ont dit très clairement : "Il n'y aura pas de retrait de la demande de retrait." Et n'oublions pas une chose : les sociaux-démocrates ont un chef de parti, Jeremy Corbin. C'est une sorte de Sarah Wagenknecht britannique. En fait, il veut aussi que la Grande-Bretagne quitte l'Union européenne. Et il y a eu un référendum. Après tout, il s'agit d'un acte démocratique dans lequel la population s'est prononcée en faveur du départ. Je trouve cela dommage et je n'aime pas cela, mais c'est un résultat démocratique. Vous ne pouvez pas vous contenter d'y aller en disant : "Atsch, ce n'était rien. Tout cela n'était qu'un gros film de Monty Python auquel nous avons tous participé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 11 avril 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 avril 2019 (modifié) Donc, pour lui, sur un plan strictement britannique, Corbyn est fondamentalement pour le départ, mais tergiverse et ne prend pas de position claire.... Essentiellement pour taper sur May et faire campagne, probablement pour se booster auprès de (ou se maintenir dans) l'opinion de l'électorat urbain/jeune pro-remain à tendance gauchiste/social-démocrate. Et/ou pour empêcher le Labour, tout aussi divisé que la droite sur le sujet du Remain/Brexit, de se déchirer. En tout cas, la Merkel confirme ce qui se dit sur elle depuis longtemps: ce n'est pas une dirigeante, ce n'est pas une décideuse, elle a simplement pris en marche un train qui avançait, tenu la place au chaud sans vraiment rien changer (ce qui accroît les problèmes à venir de l'Allemagne), et se pose en grande tergiversatrice qui essaie de le cacher. Modifié le 11 avril 2019 par Tancrède 1 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 Une pub des Echos dans ma boite aux lettres (mail) Le Brexit fait mal à l'économie britannique, même quand il n'a pas lieu. Ce mois d'avril, qui devait être le premier après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, va voir la production automobile britannique chuter de 40 % ! Tout simplement parce que les constructeurs automobiles avaient prévu de mettre leurs usines en "stand-by" et leurs salariés en vacances, dans la perspective du scénario catastrophe du "no deal". Le report au dernier moment de la date de sortie ne leur a pas permis, à l'exception de Bentley, de faire machine arrière à temps. Voilà donc des milliers de salariés et des chaînes à l'arrêt... pour rien. Sans compter que la même situation risque de se répéter à la prochaine échéance. Un exemple particulièrement éclairant des méfaits de cet interminable feuilleton sur l'économie britannique et des situations parfois ubuesques qu'il entraîne. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 il y a une heure, Alexis a dit : Lambsdorff :"Nous pourrions alors peut-être trouver un Premier ministre, Boris Johnson, qui provoquerait alors un chaos total à Bruxelles." Je ne suis pas d'accord. Johnson n'est pas du tout comme Trump. C'est quelqu'un qui a un cerveau en état de fonctionnement, qui ne vit pas dans un monde parallèle. Je n'ai pas entendu de critiques dirimantes de sa gestion de Londres. Il a un style de micro et de plume qu'on peut ne pas apprécier, mais il négocierait. Je ne vois pas pourquoi Barnier qui a de grandes qualités devrait perdre ses moyens et moins bien négocier avec lui qu'avec les autres. Et pour faire accepter un accord par les parlementaires britanniques eurosceptiques, rien de tel qu'un premier ministre eurosceptique. De même que seul Nixon pouvait faire la paix avec Mao, Johnson est bien placé pour faire la paix avec Juncker ou son successeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 il y a 1 minute, Wallaby a dit : Je ne suis pas d'accord. Johnson n'est pas du tout comme Trump. C'est quelqu'un qui a un cerveau en état de fonctionnement, qui ne vit pas dans un monde parallèle. Je n'ai pas entendu de critiques dirimantes de sa gestion de Londres. Il a un style de micro et de plume qu'on peut ne pas apprécier, mais il négocierait. Je ne vois pas pourquoi Barnier qui a de grandes qualités devrait perdre ses moyens et moins bien négocier avec lui qu'avec les autres. Et pour faire accepter un accord par les parlementaires britanniques eurosceptiques, rien de tel qu'un premier ministre eurosceptique. De même que seul Nixon pouvait faire la paix avec Mao, Johnson est bien placé pour faire la paix avec Juncker ou son successeur. Peut-être parce que Johnson est un dilettante, qu'il a encore moins de troupes que May, qu'il ne pourra pas travailler avec Corbyn et qu'il a passé quinze ans à vomir sur l'UE ? BJ est isolé, même au sein des conservateurs. D'aucuns n'auront pas oublié qu'il a abandonné le navire alors qu'il pouvait en prendre les commandes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 il y a 6 minutes, Ciders a dit : D'aucuns n'auront pas oublié qu'il a abandonné le navire alors qu'il pouvait en prendre les commandes. C'est un mythe. En réalité, il a été "torpillé" par Michael Gove : Le 10/07/2018 à 20:01, Wallaby a dit : En réalité, le Guardian dit ceci : https://www.theguardian.com/politics/shortcuts/2017/nov/13/michael-gove-boris-johnson-friendship-tory-leadership (13 novembre 2017) Il n'y a pas si longtemps, Michael Gove décrivait sa relation autrefois très étroite avec Boris Johnson comme étant dans le "deep freeze". Une telle froideur était inévitable, étant donné la façon dont Gove avait torpillé la tentative de son ami de remplacer David Cameron comme chef du parti conservateur et premier ministre. Vous vous souviendrez de cette belle journée de juin 2016 où Johnson s'apprêtait à lancer sa campagne pour le poste suprême - la salle était réservée, les acolytes assemblés - pour abandonner le plan une fois que Gove, son compagnon de voyage quelques jours plus tôt sur le bus de campagne Vote Leave promettant 350 millions d'économies, avait annoncé qu'il était "venu, à contrecœur, à la conclusion que Boris ne peut pas assurer le leadership ou construire l'équipe pour la tâche à venir". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 Mouais. Gove n'avait pas la légitimité de BJ. Celui-ci avait une route ouverte devant lui : il était le leader du Brexit (ou perçu comme tel), il avait l'image, il avait les soutiens. Mais il a flanché, au dernier moment, et c'est May qui y est allée, avec le succès que l'on sait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 Il y a 4 heures, g4lly a dit : Il le savait ... mais il est en campagne ... il doit se montrer agressif. Je ne pense pas que Macron espérait plus que ce qui a été obtenu ... a mon sens il s'en sort plutôt bien. Il pourrait s'en sortir bien, de deux manières : s'il parvient à capitaliser sur la position d'hier pour trouver des soutiens et rassembler des votes dans les autres pays de l'UE. Peut être est-ce un voeux pieux, mais on a vu ici beaucoup d'hommes politiques en Europe sur la même ligne que lui, y compris en Allemagne, en Belgique, juste ci-dessus en Suède, etc... Le récit dominant de la soirée d'hier le donne isolé, sauf qu'en regardant bien il y avait pas mal de monde dans le même état d'esprit apparemment. le 31 octobre, si les britanniques en sont au même point mais maintiennent leur activisme au Parlement Européen et lors de la désignation de la Commission, parce qu'il aura beau jeu alors de souligner que 6 mois auraient dû être gagnés. Sur ce, ce n'est pas gagné, loin de là. Sur le plan intérieur, le nouveau délais, nouveau report, ne va pas beaucoup l'aider... il y a une heure, Wallaby a dit : C'est un mythe. En réalité, il a été "torpillé" par Michael Gove : Oui, mais il n'a pas relevé le gant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 Il y a 3 heures, Tancrède a dit : En tout cas, la Merkel confirme ce qui se dit sur elle depuis longtemps: ce n'est pas une dirigeante, ce n'est pas une décideuse, elle a simplement pris en marche un train qui avançait, tenu la place au chaud sans vraiment rien changer (ce qui accroît les problèmes à venir de l'Allemagne), et se pose en grande tergiversatrice qui essaie de le cacher. Ce n'est pas faux - c'est même très juste - mais il faut quand même lui reconnaître certaines qualités. Et le secret de sa longévité politique a été bien cerné par certains analystes politiques. Ça surprendra peut-être, mais elle a bien une botte secrète... Révélation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 36 minutes ago, Alexis said: Ce n'est pas faux - c'est même très juste - mais il faut quand même lui reconnaître certaines qualités. Et le secret de sa longévité politique a été bien cerné par certains analystes politiques. Ça surprendra peut-être, mais elle a bien une botte secrète... Reveal hidden contents Oh putain; j'avais pas regardé les Guignols depuis presque 20 ans.... C'est vraiment mauvais. Mais alors mauvais. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 il y a 2 minutes, Tancrède a dit : Oh putain; j'avais pas regardé les Guignols depuis presque 20 ans.... C'est vraiment mauvais. Mais alors mauvais. Un petit accès de nostalgie, je vois ! Bien sûr que c'est mauvais. Très. Mais à partir du moment où c'est vraiment mauvais... ça devient bon d'une certaine façon, au deuxième (voire Nème) degré Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 11 minutes ago, Alexis said: Un petit accès de nostalgie, je vois ! Bien sûr que c'est mauvais. Très. Mais à partir du moment où c'est vraiment mauvais... ça devient bon d'une certaine façon, au deuxième (voire Nème) degré 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 12 avril 2019 Share Posté(e) le 12 avril 2019 Il y a 13 heures, Picdelamirand-oil a dit : Une pub des Echos dans ma boite aux lettres (mail) Le Brexit fait mal à l'économie britannique, même quand il n'a pas lieu. Ce mois d'avril, qui devait être le premier après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, va voir la production automobile britannique chuter de 40 % ! Tout simplement parce que les constructeurs automobiles avaient prévu de mettre leurs usines en "stand-by" et leurs salariés en vacances, dans la perspective du scénario catastrophe du "no deal". Le report au dernier moment de la date de sortie ne leur a pas permis, à l'exception de Bentley, de faire machine arrière à temps. Voilà donc des milliers de salariés et des chaînes à l'arrêt... pour rien. Sans compter que la même situation risque de se répéter à la prochaine échéance. Un exemple particulièrement éclairant des méfaits de cet interminable feuilleton sur l'économie britannique et des situations parfois ubuesques qu'il entraîne. Et encore, c'est rien ça... Les mecs chargés de développer le CAPTOR-E, ça fait des années qu'ils sont en congé pour anticiper le "No Deal"... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 12 avril 2019 Share Posté(e) le 12 avril 2019 (modifié) Il y a 11 heures, Tancrède a dit : Oh putain; j'avais pas regardé les Guignols depuis presque 20 ans.... C'est vraiment mauvais. Mais alors mauvais. Rassure toi alors, ils ont été définitivement déprogrammé.............et j’oserais dire assassiné par Bolloré qui a mis à leur tête de vrais guignols cette fois. Ils ont parfaitement accompli leur oeuvre de sabotage. L’émission s'est tellement dégradée comme tu as pu le constater -en plus de la crypter au lieu de la laisser en clair comme d'habitude- que l'audience a sombré corps et biens, ce qui a donné une bonne excuse pour l'annuler. Modifié le 12 avril 2019 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Nicks Posté(e) le 12 avril 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2019 Je vais en appeler à mon non ami Quatremer pour décrire la situation. J'ai suffisamment ferraillé avec lui sur son blog pour ne pas être soupçonné de partager sa ligne, mais il me semble qu'il rapporte bien ce qui s'est passé : https://www.liberation.fr/planete/2019/04/11/brexit-les-europeens-accordent-un-nouveau-report-jusqu-au-31-octobre_1720646 Comme je le pensais, l'unité n'existe absolument pas en Europe et la GB peut relativement bien manoeuvrer malgré les limites de ses dirigeants. La France est bien la grande perdante de cet épisode et en général depuis quelques années. Concernant l'Allemagne, pour @Fusilier , ce serait tout de même un peu déplacé que de dire que la structuration de l'euro ne bénéficie pas bien davantage à l'Allemagne qu'à la France : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/02/27/20002-20190227ARTFIG00101-selon-une-etude-allemande-l-euro-aurait-particulierement-nui-aux-francais.php Les banques allemandes sont également en ce moment plus fragiles que leurs homologues françaises https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/lallemagne-se-mobilise-pour-sauver-ses-banques-803694 Enfin sur les coalitions, quand la politique menée est toujours la même, je ne vois pas vraiment l'intérêt d'avoir encore une offre politique différenciée en théorie. Autant passer au parti unique non ? 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 avril 2019 Share Posté(e) le 12 avril 2019 Difficile de discerner ce qui va se passer, mais le moins que l'on puisse dire est que l'avenir est ouvert... pour ce fil Brexit On n'est pas à l'abri de multiples rebondissements, après tout il y en a déjà eu de nombreux. D'un autre côté, ils étaient au moins en partie provoqués par les dates "limite" pour signer l'accord de Brexit, tant qu'elles avaient encore une crédibilité forte (le 29 mars) ou partielle (le 12 avril). Sans plus de date crédible (le 31 octobre ne l'est évidemment pas), sans pression extérieure donc, les événements auront ils toujours le même rythme endiablé ? Je n'en suis pas sûr. Il est assez possible, voire probable, que le Brexit soit prolongé non seulement au-delà du 31 octobre, mais bien au-delà. Une date ferme, c'est la fin du mandat du parlement britannique actuel en 2022. S'il n'y a pas encore eu Brexit à ce moment, cela devrait être le sujet principal de ses élections... menant probablement à décision par élection d'un parlement prêt à trancher, dans un sens ou dans un autre. Bon il est possible aussi d'envisager que les inconvénients économiques de l'incertitude (très) prolongée finissent par faire boule de neige et pousser les Britanniques à se décider avant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 12 avril 2019 Share Posté(e) le 12 avril 2019 Quote Concernant l'Allemagne, pour @Fusilier , ce serait tout de même un peu déplacé que de dire que la structuration de l'euro ne bénéficie pas bien davantage à l'Allemagne qu'à la France : C'et surtout qu'ils ont su s'y adapter eux. Faute à la monnaie bon... A mon avis tu surintéprètes l'article de Quatremer en placant tout en termes d'affrontements. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 12 avril 2019 Share Posté(e) le 12 avril 2019 Citation Brexit : entre Emmanuel Macron et Angela Merkel, les nerfs à vif La chancelière fait tout pour éviter une sortie chaotique, tandis que le président n’exclut pas un « no deal ». Citation Les divergences entre la France et l’Allemagne n’ont rien d’exceptionnel. A force de concertations, pourtant, les deux pays réussissent généralement à sauver les apparences à Bruxelles et à forger l’embryon d’un consensus européen. Cela n’a pas été le cas, mercredi 10 avril, lors du conseil extraordinaire consacré à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE). Cette fois, le désaccord entre Paris et Berlin s’est affiché au grand jour, Emmanuel Macron et Angela Merkel n’étant pas parvenus à trouver un compromis lors de leur traditionnelle entrevue bilatérale à leur arrivée à Bruxelles. Celle-ci fut d’ailleurs inhabituellement brève : moins d’une demi-heure. Faute d’accord préalable avec la chancelière allemande, le président français s’est ensuite retrouvé très seul autour de la table du Conseil. Selon une source officielle européenne, seuls les dirigeants belge, espagnol, luxembourgeois et maltais ont ainsi défendu son idée de ne pas reporter la date du Brexit au-delà du 21 juin, dix-sept autres Etats membres de l’UE, l’Allemagne en tête, plaidant pour une extension longue, jusqu’au 31 décembre, à l’instar de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, et de Donald Tusk, celui du Conseil. https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/12/brexit-entre-emmanuel-macron-et-angela-merkel-les-nerfs-a-vif_5449183_3210.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Nicks Posté(e) le 12 avril 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2019 (modifié) L'euro est inspiré du mark. Est-ce difficile de réaliser qu'il était de ce fait un peu plus facile aux allemands de s'y adapter, même s'ils ont du faire face à leur propres difficultés ? L'étude que j'ai citée me paraît assez parlante. La monnaie n'explique pas tout, mais elle a conditionnée également un certain nombre de normes budgétaires et donc de politiques associées, pour beaucoup non conformes à une certaine culture française et latine de façon générale. Par ailleurs, non, je ne crois pas que j'interprète. La France s'est retrouvé isolée alors que beaucoup ici avançaient que les européens allaient tranquillement imposer la fermeté au Royaume-Uni. Il semble que la grille de lecture que j'ai esquissée n'était pas si incongrue au regard de ce qui s'est passé. La France depuis au moins trois mandatures, est très en difficulté au sein de l'Union car elle mise tout sur un approfondissement européen qui n'arrive jamais, ou sous la contrainte de crises majeures, tout en donnant moult gages de sa bonne volonté de normalisation socio-économique. Le résultat c'est que nous sommes pris pour des carpettes et que nos partenaires ne se privent pas d'en profiter. Modifié le 12 avril 2019 par Nicks 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 12 avril 2019 Share Posté(e) le 12 avril 2019 Citation Emmanuel Macron dans le rôle du "méchant" Selon le quotidien britannique, la cheffe du gouvernement a bénéficié de la relative bienveillance de ses homologues. Ainsi, ce n'est pas Theresa May qui "a causé le plus d'irritation cette nuit. C'est Emmanuel Macron qui a frustré l'assemblée avec son refus de se satisfaire d'une extension longue que la plupart des dirigeants étaient prêts à accepter", écrit le Guardian. Quand il prend la parole, le président français déclare aussitôt que les arguments de Theresa May ne l'ont pas convaincu. L'Allemagne, les pays baltes, la Pologne, la Hongrie, le Portugal, les Pays-Bas, la Grèce… "Les uns après les autres, les dirigeants prennent la parole pour dire qu'ils ne voient pas de problème à accorder un report long", isolant Emmanuel Macron, décrit encore le quotidien britannique. Selon un diplomate cité par le Guardian, Jean-Claude Juncker a lancé, exaspéré : "Voilà que nous réglons les problèmes intérieurs de la France !" Après minuit, les 27 ont réussi à s'accorder, en coupant la poire en deux : une extension "moyenne". Lors de sa conférence de presse, jeudi matin, Theresa May l'a assuré : "Les choix auxquels nous faisons face sont simples et le calendrier est clair (…) Nous, au Royaume-Uni, devons tous travailler à avancer au Parlement pour ratifier l'accord de retrait." Où comment la dirigeante a fait douter, hésiter et changer d'avis l'Europe entière, sans jamais revoir sa position. https://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/comment-theresa-may-a-t-elle-obtenu-de-l-union-europeenne-un-nouveau-report-du-brexit_3276021.amp Je pense que Macron a fait ce qu'il a pu, et a obtenu tout de même un compromis ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 12 avril 2019 Share Posté(e) le 12 avril 2019 (modifié) il y a 6 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : https://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/comment-theresa-may-a-t-elle-obtenu-de-l-union-europeenne-un-nouveau-report-du-brexit_3276021.amp Je pense que Macron a fait ce qu'il a pu, et a obtenu tout de même un compromis ... Et ici une version de la remarque de Juncker mais cette fois dans l’article du monde que tu cites plus haut, petite variation : Citation M. Juncker, pourtant allié de M. Macron sur bien des dossiers jusqu'à présent (budget de l'eurozone, révision de la directive sur les travailleurs détachés), a même eu un mouvement d'humeur, selon un diplomate : « Nous ne sommes pas là pour régler des problèmes nationaux mais des problèmes communs. » Le président français, qui s'est exprimé parmi les derniers face à ses pairs, mercredi soir, a repris son slogan de campagne pour les élections du 26 mai, celui de la « renaissance » européenne, ce qui en aurait crispé certains. Modifié le 12 avril 2019 par Castor Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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