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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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Messages recommandés

il y a 40 minutes, Ciders a dit :

Il faudra rajouter ça au bilan d'Angela M.

 

Ça, c’est toujours quand on considère que l’UE n’a rien à perdre dans une sortie violente, Sauf que l’ensemble des pays de l’UE voulait cette négociation, France comprise !

D’abord parce qu’il y avait plein de trucs que l’on voulait grapiller, ensuite parce qu’il y a plein de pognon que l’on voulait voir garanti pour les projets européens et sur lequel le UK était engagé dans le cadre de ses obligations européennes, et enfin parce qu’il y avait plein de choses qu’on ne voulait surtout pas avoir à devoir remettre en place (comme les douanes à Calais par exemple).

 

Bref, on ajoutera ça au bilan de tous les gouvernements des pays de l’UE, et pas juste d’Angela.

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il y a 1 minute, TarpTent a dit :

il y avait plein de choses qu’on ne voulait surtout pas avoir à devoir remettre en place (comme les douanes à Calais par exemple).

C'est plutôt les douanes à la frontière entre République d'Irlande et Irlande du Nord qui sont un souci.

Mais bon, dans l'ensemble d'accord avec ce que tu as écrit oui. C'était l'intérêt réciproque des deux parties RU et UE de définir une sortie ordonnée et "douce". Réciproque, et cependant davantage encore du côté britannique... mais c'est aussi de leur côté qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord sur une solution autre qu'extrémiste (sortie sans accord, ou annulation du référendum)

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il y a 9 minutes, Alexis a dit :

C'est plutôt les douanes à la frontière entre République d'Irlande et Irlande du Nord qui sont un souci.

Mais bon, dans l'ensemble d'accord avec ce que tu as écrit oui. C'était l'intérêt réciproque des deux parties RU et UE de définir une sortie ordonnée et "douce". Réciproque, et cependant davantage encore du côté britannique... mais c'est aussi de leur côté qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord sur une solution autre qu'extrémiste (sortie sans accord, ou annulation du référendum)

 

C’était surtout pour illustrer que chaque pays de l’UE y avait un intérêt, la France y compris,

D’ailleurs, la position de la France n’a jamais été « barrez-vous, y’en a marre ! », mais « signez au plus vite, y’en a marre ! ».

Le reste, 2 mois de report, 6 mois, c’était juste un élément de pression plus ou moins marqué, mais c’est tout.

 

Il y a ceci dit un très bon côté pour tout le monde, au-delà du cirque politique et médiatique, c’est que maintenant que la probabilité d’un brexit dur est de plus en plus probable, les différentes organisations et les entreprises ont maintenant jusqu’à fin octobre pour s’y préparer. Et il n’y a pas que les contrôleurs aériens qui disent merci à ce délai...

Modifié par TarpTent
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Il y a 10 heures, TarpTent a dit :

En espérant de leur côté que la sortie fasse assez de casse au sein de l’UE pour qu’on se précipite auprès d’eux pour signer un nouvel accord, à leurs conditions cette fois.

C’est parfaitement cynique et ça pourrait marcher, hélas.

Enfin, le rapport de forces......  47 % des exportations GB sont en direction de l'UE  (ajoute le % des exports vers les pays associés à l'UE) Pour chaque pays de l'UE le %  export vers la GB est évidemment beaucoup plus faible , par voie de conséquence  l'impact beaucoup moins important; même s'il faudrait préciser par secteurs et pays. En gros ça doit tourner dans les 5 %  pour l'Allemagne et la France.  

Surtout la GB est extrêmement dépendante des importations venant de l'UE (pas seulement en consommation, en intrants industriels aussi)  et son industrie en partie contrôlée par des boites UE, sans parler de l'imbrication  des mécanos industriels (Airbus, etc)  des activités bancaires, assurances, etc.   Voir exemple avec British Steel , dont la crise est en grande partie en lien avec le Brexit; sa maison mère achète ASCOVAL afin de trouver un relais de croissance hors GB...   

Personne n'a intérêt au bordel et les brits les premiers.  Airbus,  au pire peut rapatrier la construction des ailes sur le continent, rolls-royce déplacer la construction de ses moteurs vers un pays européen (ils ont déjà déplacé des stocks en  prévision) 

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il y a 26 minutes, Fusilier a dit :

Enfin, le rapport de forces......  47 % des exportations GB sont en direction de l'UE  (ajoute le % des exports vers les pays associés à l'UE) Pour chaque pays de l'UE le %  export vers la GB est évidemment beaucoup plus faible , par voie de conséquence  l'impact beaucoup moins important; même s'il faudrait préciser par secteurs et pays. En gros ça doit tourner dans les 5 %  pour l'Allemagne et la France.  

Surtout la GB est extrêmement dépendante des importations venant de l'UE (pas seulement en consommation, en intrants industriels aussi)  et son industrie en partie contrôlée par des boites UE, sans parler de l'imbrication  des mécanos industriels (Airbus, etc)  des activités bancaires, assurances, etc.   Voir exemple avec British Steel , dont la crise est en grande partie en lien avec le Brexit; sa maison mère achète ASCOVAL afin de trouver un relais de croissance hors GB...   

Personne n'a intérêt au bordel et les brits les premiers.  Airbus,  au pire peut rapatrier la construction des ailes sur le continent, rolls-royce déplacer la construction de ses moteurs vers un pays européen (ils ont déjà déplacé des stocks en  prévision) 

7% pour la France (cinquième destination) et 6;8% pour l'Allemagne (deuxième destination)

A comparer avec presque 50% des exportations britanniques qui sont à destination de l'UE, à regarder ce compte détaillé.

La Russie est à peu près dans le même cas que le Royaume-Uni, avec plus de 45% de ses exportations destinées à l'UE. La différence bien sûr, c'est que 80% des exportations russes - voir ce même lien - sont soit des matières premières (énergie fossile, métaux...) soit des produits chimiques directement dérivés. Ce genre de produits ne nécessite guère de montage industriel complexe et de chaîne logistique et de fournisseurs s'étendant sur de nombreux pays, comme par exemple un avion ou une voiture : on produit, on livre. Il n'est donc guère vulnérable au genre de perturbation que créerait une divergence brutale et non maîtrisée des normes et accords de reconnaissance mutuelles de certification, en quoi un Brexit "sec" se résumerait essentiellement.

 

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il y a une heure, Fusilier a dit :

Personne n'a intérêt au bordel et les brits les premiers.  Airbus,  au pire peut rapatrier la construction des ailes sur le continent, rolls-royce déplacer la construction de ses moteurs vers un pays européen (ils ont déjà déplacé des stocks en  prévision) 

 

On raisonne en se focalisant beaucoup (trop ?) sur les entreprises privées, mais une grosse partie du problème pour les Etats, ce sont les services publics et le suivi des normes. Trafic aérien ou maritime, le courrier, les suivis financiers, les contrôles des produits frais, les normes sanitaires en vigueur, la traçabilité des produits, la propriété intellectuelle, la déclaration des biens et services, etc etc etc.

Il y a tellement de cas que c’est simplement impossible de les énumérer tous ici. Et pour chacun de ces cas, c’est un casse-tête à la fois d'organisation et de processus pour réaliser la transformation, en plus d’obliger à devoir adapter les systèmes, ainsi que renforcer les effectifs voire recréer en doublon certaines entités.

A la base, il ne s’agit « que » de revenir à un modèle que l’on applique déjà avec les autres pays n’appartenant pas à l’UE... sauf que ce n’est jamais aussi facile, puisqu’il y a des cas spécifiques et complexes qui naissent justement du fait que le RU faisait partie de l’UE.

Il est normal que l’on fasse un focus sur les pertes de marché ou de CA et les emplois en jeu sur un territoire : c’est la partie la plus visible, et quelque part aussi la plus sensible. Mais c’est un peu la partie émergée de l’iceberg.

 

Bref, c’est le bordel pour tout le monde et ça va tous nous coûter. Et on va le sentir passer dans nos taxes et impôts les 2 prochaines années (pour ceux qui n’auront pas vu leur boîte déménager ou couler). Et là, ce n’est plus une simple histoire de pourcentages dans une balance commerciale.

Modifié par TarpTent
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il y a 14 minutes, TarpTent a dit :

mais une grosse partie du problème pour les Etats, ce sont les services publics et le suivi des normes. Trafic aérien ou maritime, le courrier, les suivis financiers, les contrôles des produits frais, les normes sanitaires en vigueur, la traçabilité des produits, la propriété intellectuelle, la déclaration des biens et services, etc etc etc.

off course !

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Le 23/05/2019 à 11:32, Niafron a dit :

Dans son parti, ils ne veulent pas qu'elle quitte le poste de PM, mais celui de leader du parti... pour pouvoir désigner un nouveau chef au sein de ce dernier qui ensuite la remplacera comme PM...

 

 

Elle démissionne effectivement bien de ses fonctions de cheffe du Parti Conservateur.

« (…) Mme May a précisé qu'elle démissionnerait de ses fonctions de cheffe du Parti conservateur -- et donc de cheffe du gouvernement-- le 7 juin, dans une allocution prononcée devant le 10, Downing Street. »

 https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Theresa-May-serait-sur-le-point-de-demissionner-27971240

 

Sa déclaration officielle complète en anglais par écrit est ici https://www.mirror.co.uk/news/politics/theresa-mays-resignation-speech-full-16193486

 « So I am today announcing that I will resign as leader of the Conservative and Unionist Party on Friday 7 June so that a successor can be chosen.

I have agreed with the Party Chairman and with the Chairman of the 1922 Committee that the process for electing a new leader should begin in the following week. »

Modifié par TarpTent
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Ca va être short du coup pour lui trouver un remplaçant?

Je dois vous avouer un truc messieurs... j'ai été très, très, très ému par cette allocution de Theresa May... nan vraiment... sérieusement... la voir en larme comme ça... ça m'a percé le coeur... ralalalala... je sais pas si je m'en remettrai...

Bon, quand est ce qui dégagent les rosbeefs?

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Il y a 2 heures, TarpTent a dit :

 

Ça, c’est toujours quand on considère que l’UE n’a rien à perdre dans une sortie violente, Sauf que l’ensemble des pays de l’UE voulait cette négociation, France comprise !

D’abord parce qu’il y avait plein de trucs que l’on voulait grapiller, ensuite parce qu’il y a plein de pognon que l’on voulait voir garanti pour les projets européens et sur lequel le UK était engagé dans le cadre de ses obligations européennes, et enfin parce qu’il y avait plein de choses qu’on ne voulait surtout pas avoir à devoir remettre en place (comme les douanes à Calais par exemple).

Bref, on ajoutera ça au bilan de tous les gouvernements des pays de l’UE, et pas juste d’Angela.

N'empêche que si on avait acté le départ britannique il y a plusieurs mois, on aurait pas ce pantomime électoral, on aurait pu avoir des avancées dans des dossiers autrement plus importants et on n'aurait pas eu cette foutue incertitude qui empêche tout mouvement.

A un moment donné, faut savoir franchir le fleuve. On ne va pas attendre que le passeur meure de vieillesse !

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Les échos / Européennes : des milliers de citoyens européens au Royaume-Uni privés de vote

Histoire de rajouter du bordel au bordel. Quand on arrive pas à organiser des élections dans ce contexte, c'est imaginer ce qu'il en sera pour le reste... 

"Selon la presse britannique, de très nombreux citoyens européens ont été privés de vote du fait du retard accumulé par le gouvernement de Theresa May dans l'organisation du scrutin. Des expatriés britanniques ont également été dans l'impossibilité de s'exprimer. L'Etat britannique pourrait faire l'objet de plaintes en justice."

https://www.lesechos.fr/monde/europe/europeennes-des-milliers-de-citoyens-europeens-au-royaume-uni-prives-de-vote-1023735

 

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

La première femme à être Premier ministre britannique a attiré beaucoup de louanges, dont la plupart étaient imméritées.

Au vu des brillants résultats de la monnaie commune, certaines parties de son analyse de l'UE reprennent de la valeur. Et même si on n'est pas d'accord avec elle, il y a une formidable cohérence et une vision stratégique du futur, choses qui ont l'air de faire un peu défaut aujourd'hui :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_Bruges

Ce qu’elle souhaite, c’est rester mais moduler l’Europe selon ses propres convictions. Ainsi, en 1984 elle diffusa un document, Europe the future, dans elle livrait sa « vision » de l’avenir de la construction européenne. Elle explique ensuite dans le texte ce que ne doit pas être l’Europe. « Nous Européens, ne pouvons pas nous permettre de gaspiller notre énergie dans des querelles internes ou dans d’obscurs débats institutionnels ». Elle récuse ici les débats en cours sur la mise en place d’un nouveau traité qui devrait notamment opérer des réformes institutionnelles allant dans le sens d’une plus grande intégration européenne. Elle s’oppose aussi à la création d’une banque européenne centrale et d’une monnaie unique, dont la mise en œuvre est à l’étude par le Comité d’experts de Jacques Delors. La « dame de fer » refuse ces mesures car son désir est d’achever le Marché unique mais nullement de se diriger vers l’Union économique et monétaire (l’UEM), c'est-à-dire une politique monétaire européenne commune, ce qui signifierait une nette perte de souveraineté en matière. Dans ses mémoires, elle explique que l’Europe « conçue pour être une libre association de nations souveraines et une communauté favorisant le libre échange par un assouplissement de réglementations, dérivait vers le centralisme et l’étatisme ». Elle ajoute à ce propos, que les « forces du fédéralisme et de la bureaucratie se renforçaient dans l’ombre : une coalition de gouvernements socialistes et de chrétiens démocrates en France, Espagne Italie et Allemagne aspiraient à accélérer le rythme de l’intégration et une Commission pourvue de pouvoirs discrétionnaires s’était mise à manipuler ses propres décisions » . Pour prouver les excès du centralisme, elle avait, pendant l’été précédant ce discours demandé à son administration de lui exposer en détail comment la Commission repoussait les frontières de sa compétence dans des secteurs nouveaux (culture, éducation, santé et sécurité sociale). Elle conclut là-dessus qu'« au nom d’un « idéal » européen, le gaspillage européen, la corruption, l’arbitrage atteignaient des niveaux que n’avait prévu aucun. » Il est donc plus que nécessaire pour elle de réagir et de réorienter l’Europe sur le droit chemin.

Le discours de Bruges s’inscrit dans une campagne de Thatcher pour diffuser sa doctrine sur le futur de l’Europe. Celle-ci doit demeurer une coopération entre États-nations et constituer l’outil qui introduira le marché unique par une série de déréglementations permettant la libre circulation . Elle répond par là directement à la déclaration du Président de la Commission, Jacques Delors qui prône au contraire une plus forte intégration en augmentant les pouvoirs des institutions européennes par un transfert de compétences des États. L’idée de Thatcher à terme s’avère d’élargir le Marché commun car le libéralisme économique est pour elle le seul moyen efficace permettant plus de prospérité et favorisant la paix. En matière de défense, elle souhaite que l’Europe reste alliée avec les États-Unis afin que le bloc occidental soit toujours plus puissant. Ce discours laisse de plus transparaître l’intérêt que la Grande-Bretagne voit à jouer à la fois sur sa pleine intégration dans l’Europe et sur la préservation de sa relation spéciale avec les Américains, ce qui lui permet non seulement de gagner en autonomie par rapport à l’Amérique mais également de profiter d’une vaste zone de libre échange.

Quelles ont été les conséquences de ce discours ? Sur un plan interne, les Europhiles n’auront plus du tout confiance en Thatcher et feront tout pour provoquer sa chute. Sur le plan européen, elle ne parviendra pas à empêcher ses partenaires de créer l’Union monétaire et de rédiger un nouveau traité qui instaurera une série de mesures contraires à ses vues.

https://www.margaretthatcher.org/document/107332 (20 septembre 1988)

En effet, il est ironique qu'au moment même où des pays comme l'Union soviétique, qui ont essayé de tout diriger à partir du centre, apprennent que le succès dépend de la dispersion du pouvoir et des décisions hors du centre, certains membres de la Communauté semblent vouloir aller dans la direction opposée.

Nous n'avons pas réussi à faire reculer les frontières de l'État britannique pour les voir ensuite réimposées au niveau européen avec un super-État européen exerçant une nouvelle domination à partir de Bruxelles.

Certes, nous voulons voir l'Europe plus unie et avec un plus grand sens de l'objectif commun.

Mais elle doit se faire d'une manière qui préserve les différentes traditions, les pouvoirs parlementaires et le sentiment de fierté nationale dans son propre pays, qui ont été la source de la vitalité de l'Europe à travers les siècles.

Mais c'est une question de bon sens que nous ne pouvons pas abolir totalement les contrôles aux frontières si nous voulons également protéger nos citoyens de la criminalité et arrêter la circulation de la drogue, des terroristes et des immigrants illégaux.

Surtout, en ces temps de changement et d'incertitude en Union soviétique et en Europe de l'Est, nous devons préserver l'unité et la détermination de l'Europe afin que, quoi qu'il arrive, notre défense soit assurée.

Dans le même temps, nous devons négocier sur la maîtrise des armements et garder la porte grande ouverte à la coopération sur toutes les autres questions couvertes par les accords d'Helsinki.

Mais n'oublions jamais que notre mode de vie, notre vision et tout ce que nous espérons réaliser ne sont pas garantis par la justesse de notre cause, mais par la force de notre défense.

Sur ce point, nous ne devons jamais faiblir, jamais échouer.

Modifié par Wallaby
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Il y a 3 heures, cracou a dit :

Ce qui est marrant c'est q'ils vont se battre pour ne pas y aller car le PM va prendre des baffes. Donc ils vont nommer une bouze.

 

Il y a 3 heures, prof.566 a dit :

Oui. Johnson fait figure de favori...

Un certain Nigel n'est pas loin (accompagné d'une ombre avec une perruque jaune fluo...)

:dry:

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Il y a 4 heures, Niafron a dit :

Bon, quand est ce qui dégagent les rosbeefs?

Sois rassuré.

Du moins si le prochain premier ministre est bien le favori des membres du parti conservateur, sans que ses adversaires internes réussissent à lui savonner la planche. Un certain... Boris !

2707_jme0f-1728x800_c.jpg

Qui s'exprimant aujourd'hui dans une conférence économique en Suisse a lancé

Citation

Nous quitterons l'UE le 31 octobre, avec ou sans accord. Le moyen d'obtenir un bon accord, c'est de se préparer à une sortie sans accord"

 

Soirée disco chez Boris :laugh: !

(Ça date de 1995 :happy: !)

Modifié par Alexis
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Mon pronostic :

  1. Boris prend le parti conservateur
  2. Boris joue à fond la carte provoc' et Hard Brexit
  3. une partie des Remainers conservateurs + quelques ambitieux quittent le parti, ce qui l'affaiblit
  4. jouant le tout pour le tout, Boris met sa tête en jeu dans des législatives anticipées
  5. Farage l'emporte suivi de prêt par un parti Lib-Dem ressorti du diable vauvert faute d'alternative et/ou un bloc neuf (écolos ou société civile)
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Mayday en ce beau mois de mai

 

May était celle qui devait faire et obtenir un accord de sortie avec l'UE, sa démission symbolise son échec.

Désormais c'est la ligne dure du Brexit sans accord qui va prendre le pouvoir (alors même qu'au lendemain du vote, ils ne se battaient pas pour gouverner). On verra comment ceux qui ont vendus du rêve plongeront le pays dans ce qu'ils ne voulaient pas voir et ce qu'ils cachent encore aujourd'hui en imaginant sortir 100% gagnant.

Faire de l'opposition c'est facile, il n'y a aucune responsabilité à endosser, maintenant va falloir arrêter de vendre du rêve et affronter la situation en face et visiblement il y a bien plus de problèmes à résoudre que de solutions et de bénéfices à venir d'un Brexit sans accord.

Mais je vais peut-être être méchant, mais je pense que cette fracture sèche avec la GB est nécessaire pour l'UE pour contrer d'autres oppositions qui vendent le rêve des milliards d'€ en plus pour les français (on a reçu 20 milliards à la suite des gilets jaunes, 3 fois plus que ce qu'on devrait avoir en bonus en cas de retrait de l'UE, est-ce que ça change notre quotidien? Pourquoi donc certains aiment tant croire qu'avec l'argent qu'on donne avec l'UE on va refaire la France?). Tous ces partis qui se prétendent nationalistes mais qui semblent se vendre à n'importe quel étranger dans un "internationale nationalisme" (cette expression je l'ai vu à la TV et je trouve qu'elle est parfaite), ces partis qui ne veulent rien construire, mais seulement tout casser en jouant sur un "intérêt national" qui n'est autre que leur propre intérêt politique, pour eux le Brexit qui devait être l'exemple à suivre, doit devenir l'exemple de leur connerie

 

La GB au delà des problèmes économiques, risque aussi de s'enfoncer dans une destruction intérieure, je pense fortement à l'Irlande et à l'Ecosse, il est possible de voir le Royaume-Uni se désunir et non pas un effet domino sur les autres pays européens, comme beaucoup de "nationalistes" l'ont espérés

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Il y a 8 heures, Skw a dit :

Tu parles du Styx ?

Citation

The boatman won't be waiting and he's leaving here with you

And you can't take it with you, not the place you're going to

 

Modifié par Alexis
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