mudrets Posté(e) le 4 juin 2023 Share Posté(e) le 4 juin 2023 (modifié) il y a 14 minutes, g4lly a dit : Rien ne sert de s'attarder sur le passé ici ... Je dis juste que ceux qui se gossent d'un UK chassé de l'Union et dans un état de décrépitude évoluant pas forcément dans le bon sens, devrait éviter de se réjouir. Quoi qu'il en soit il reste nos voisins. Et quoi qu'on en dise ils fournissaient un certain équilibre dans l'Union. C'était les seul avec la France a avoir la nostalgie de leur empire passé et donc une vision OM des choses, une certaine tradition de souveraineté nationale, un engagement certain pour la défense etc. S'ils pouvaient perdre un peu de leur arrogance lorsqu'ils viennent se faire soigner ici en Espagne, sans parler du bazar qu'ils mettent partout en exigeant que les locaux parlent anglais, la vie serait plus tranquille ici Modifié le 4 juin 2023 par mudrets 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 juin 2023 Share Posté(e) le 4 juin 2023 19 minutes ago, MIC_A said: Chassé de l'union ? Là, tu réécris l'histoire ! D'accord avec toi pour le reste mais ne pas oublier lorsqu'ils étaient dans l'Union, les coups tordus alors qu'ils bénéficiaient de "largesses" que les autres n'avaient pas. C'est regretable mais c'est leur choix et tant pis si aujourd'hui certains chez eux le regrettent. Je ne serais pas étonné qu'ils y reviennent par la petite porte, quand leurs égaux seront digérés et leurs rêves de "grand large" évanouis. Les Britanniques ont toujours été et de loin les plus carré dans le processus d'application des directives européennes... Et de loin. C'est la France la moins bonne élève... Moi je vois plus la position française comme une faiblesse... Accepter n'importe quel compromis, puis refuser de l'appliquer. Ça explique d'ailleurs en grande partie notre situation peu aimé dans l'union. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 juin 2023 Share Posté(e) le 4 juin 2023 19 minutes ago, mudrets said: S'ils pouvaient perdre un peu de leur arrogance lorsqu'ils viennent se faire soigner ici en Espagne, sans parler du bazar qu'ils mettent partout en exigeant que les locaux parlent anglais, la vie serait plus tranquille ici l'Espagne impose des négociations en espagnol à la commission ? Ou elle négocie en anglais ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 4 juin 2023 Share Posté(e) le 4 juin 2023 Il y a 1 heure, g4lly a dit : l'Espagne impose des négociations en espagnol à la commission ? Ou elle négocie en anglais ? La question n'est pas là. Pourquoi vouloir absolument imposer leur langue dans un pays qui n'est pas le leur? Je parle les trois, et il ne viendra jamais à l'idée d'EXIGER que les soignants, les caissières, les serveurs ... parlent français. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 4 juin 2023 Share Posté(e) le 4 juin 2023 (modifié) Il y a 2 heures, g4lly a dit : Les Britanniques ont toujours été et de loin les plus carré dans le processus d'application des directives européennes... Et de loin. Ils ont, pendant toute une période et à l'instar d'ailleurs des allemands, été beaucoup plus assidus à Bruxelles, beaucoup plus investis, avec mission de suivre rigoureusement les projets, de remonter/synthétiser l'information, d'influencer, d'user des processus de nomination pour faire en sorte que des fonctionnaires européens anglais occupent des postes utiles, participent aux bonnes commissions, etc... Et ils ont espionné aussi, beaucoup (on se souvient de l'épisode où la découverte de leur APT à la Commission a conduit à un blackout du réseau Belgacom quand il a été détecté). Résultat net : la plupart des textes "leurs convenaient" (et pourquoi pas si c'est fait correctement ?). Et pour d'autres ils demandaient l'opt out, ces gros malins. Il y a 2 heures, g4lly a dit : C'est la France la moins bonne élève... Moi je vois plus la position française comme une faiblesse... Accepter n'importe quel compromis, puis refuser de l'appliquer. Ça explique d'ailleurs en grande partie notre situation peu aimé dans l'union. J'ai le sentiment que cette analyse est datée et que l'actuel pouvoir à Paris a procédé différemment, avec des résultats tangibles. Par exemple, voilà des années que je n'ai pas vu passer de condamnation de la France pour non-transposition des directives ; as-tu des exemples récents ? Modifié le 4 juin 2023 par Boule75 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 4 juin 2023 Share Posté(e) le 4 juin 2023 Bcp de pays ont compris que ce qui passe au niveau EU est important, donc ils "envoient" des élus chevronnés et travailleurs. Chez nous, ça sent quand même pas mal, pour un grand nombre, le bar des plaqués et des branleurs. Mais on a peut être les élus qu'on mérite, je ne sais pas. En tout cas, celà n'aide pas notre pays, car dans tous groupe celui qui n'est pas là ou est invisible aura rarement gain de cause.... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 4 juin 2023 Share Posté(e) le 4 juin 2023 Il y a 1 heure, g4lly a dit : Quoi qu'il en soit il reste nos voisins. Et quoi qu'on en dise ils fournissaient un certain équilibre dans l'Union. C'était les seul avec la France a avoir la nostalgie de leur empire passé et donc une vision OM des choses, une certaine tradition de souveraineté nationale, un engagement certain pour la défense etc. D'accord là-dessus mais encore une fois je ne vois pas en quoi nous aurions une quelconque responsabilité à ce titre. Effectivement ça devrait même énerver les souverainistes ou eurosceptiques chez nous de les voir partis, même si c'est paradoxal: c'est une voix de moins dans l'UE susceptible de s'aligner sur leurs intérêts. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Desty-N Posté(e) le 29 août 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août 2023 Les relations avec l'UE ne sont toujours pas totalement redéfinies : Citation Brexit : le Royaume-Uni sous pression pour l’adhésion au projet de recherche Horizon Europe Le gouvernement britannique dispose d’un mois pour convenir avec l’Union européenne des conditions d’adhésion au programme de recherche Horizon Europe, doté de 95 milliards d’euros, ou pour étendre un système de compensation national, alors que la pression exercée sur le gouvernement par les chercheurs britanniques en quête de financement ne cesse de croître. https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/brexit-le-royaume-uni-sous-pression-pour-ladhesion-au-projet-de-recherche-horizon-europe/ Révélation Le gouvernement du Premier ministre Rishi Sunak a versé plus d’un milliard de livres sterling en subventions publiques aux chercheurs britanniques qui participaient aux projets Horizon Europe dans le cadre du système de garantie du gouvernement censé expirer à la fin du mois de septembre. Le Royaume-Uni devait rejoindre le programme selon les termes de son accord de Brexit avec l’UE, mais son statut de membre d’association a été bloqué pendant deux ans en raison du différend entre Bruxelles et Londres quant au protocole sur l’Irlande du Nord. Depuis la conclusion du cadre de Windsor sur le protocole sur l’Irlande du Nord, après laquelle la Commission européenne a déclaré que l’accès du Royaume-Uni à Horizon pourrait être accéléré, les fonctionnaires se sont battus sur le montant précis de la contribution du Trésor au budget du programme européen. Malgré les commentaires des fonctionnaires britanniques et européens selon lesquels les deux parties étaient sur le point de parvenir à un accord avant le sommet de l’OTAN de juillet à Vilnius, rien n’a été convenu et les fonctionnaires ont depuis indiqué qu’un accord n’était pas près d’être conclu. L’impasse a surpris les chercheurs qui soulignent que dans le cadre du programme Horizon qui existait pour le dernier cycle budgétaire de sept ans de l’UE entre 2013 et 2020, les chercheurs basés au Royaume-Uni étaient les deuxièmes derrière l’Allemagne en termes de subventions obtenues et de programmes financés. M. Sunak semble plutôt engagé dans le programme Pioneer, que le gouvernement britannique a proposé comme programme national alternatif à Horizon en cas d’échec des négociations avec l’UE. Pioneer se verrait allouer 14,6 milliards de livres, soit le même montant que ce que le gouvernement aurait payé pour s’associer à Horizon de 2021 à 2027, selon une proposition gouvernementale publiée en avril. Cependant, la mise en place de Pioneer prendrait des mois. La semaine dernière, une enquête menée par Cancer Research UK auprès de 84 experts a révélé un soutien massif à l’adhésion du Royaume-Uni au fonds de recherche et de développement Horizon Europe. En effet, 75 % des personnes interrogées étaient favorables à une association avec ce fonds et seulement 11 % soutenaient le programme Pioneer du gouvernement britannique. L’organisation caritative de lutte contre le cancer a prévenu que l’adhésion du Royaume-Uni à Horizon était dans l’intérêt des chercheurs et des personnes touchées par le cancer. « Nous avons un grand besoin d’Horizon Europe », a déclaré le professeur Julian Downward, directeur du laboratoire de biologie oncogène de l’Institut Francis Crick, ajoutant que « la situation actuelle nuit chaque jour à la science britannique », car un nombre croissant de chercheurs s’installent dans l’UE afin de pouvoir bénéficier des subventions européennes pour la recherche. « Le Royaume-Uni est confronté à une fuite des cerveaux scientifiques si nous ne parvenons pas à rendre le pays plus attrayant pour les talents internationaux. La possibilité de soumissionner pour des subventions dans le cadre d’Horizon Europe est une étape essentielle pour y parvenir », a-t-il ajouté. Apparemment le gouvernement britannique aimerait privilégier Pionner, son propre programme de recherche. Sauf que les premiers concernés, les scientifiques, ne sont pas du tout d'accord. Et il semblerait que nombre d'entre eux préfèrent émigrer dans l'UE Encore une brillante conséquence de l'idée géniale de David Cameron. Il risque de laisser une trace dans l'histoire tout bonnement fabuleuse. 1 1 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 8 septembre 2023 Share Posté(e) le 8 septembre 2023 https://unherd.com/2023/09/is-starmer-doomed-to-be-britains-merkel/ (6 septembre 2023) Starmer a cinq "missions", comme il les appelle : assurer la croissance soutenue la plus élevée du G7 ; faire de la Grande-Bretagne une "superpuissance de l'énergie propre" ; construire un NHS "adapté à l'avenir" ; rendre les rues britanniques sûres ; et "éliminer les obstacles aux opportunités à tous les stades". Ces missions sont une sorte d'amalgame des "cinq tâches" de Thatcher et des "cinq promesses" de Blair. Mais au cœur de tout cela, une question évidente : ces missions peuvent-elles être accomplies en dehors de l'UE ? Si c'est le cas, pourquoi Starmer et l'ensemble de son cabinet fantôme ont-ils fait tant d'efforts pour éviter de quitter l'UE ? Si l'on peut avoir la plus forte croissance du G7, des services publics de qualité et une indépendance énergétique, qui se soucie d'Erasmus ou de quelques files d'attente supplémentaires au contrôle des passeports ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 septembre 2023 Share Posté(e) le 8 septembre 2023 il y a une heure, Wallaby a dit : Si c'est le cas, pourquoi Starmer et l'ensemble de son cabinet fantôme ont-ils fait tant d'efforts pour éviter de quitter l'UE ? Ils sont débiles chez Unherd ? Les travaillistes n'ont fait aucun effort pour que le RU évite de quitter l'UE. Absolument rien, pas même un appel clair contre la sortie du Brexit, un appel à un vote de confirmation de la décision : rien ! Nada. Encore aujourd'hui, alors même que sondage après sondage, les britanniques sont de plus en plus majoritairement certains qu'ils ont collectivement fait une énorme erreur pour leur pays, la question du Brexit reste absolument taboue pour Starmer. Qu'est-ce que Unherd raconte, pourquoi relais-tu ça Wallaby ??? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 8 septembre 2023 Share Posté(e) le 8 septembre 2023 (modifié) il y a 25 minutes, Boule75 a dit : Ils sont débiles chez Unherd ? Les travaillistes n'ont fait aucun effort pour que le RU évite de quitter l'UE. Absolument rien, pas même un appel clair contre la sortie du Brexit, un appel à un vote de confirmation de la décision : rien ! Nada. Encore aujourd'hui, alors même que sondage après sondage, les britanniques sont de plus en plus majoritairement certains qu'ils ont collectivement fait une énorme erreur pour leur pays, la question du Brexit reste absolument taboue pour Starmer. Qu'est-ce que Unherd raconte, pourquoi relais-tu ça Wallaby ??? Ce n'est pas ce que dit l'article, qui au contraire s'étend sur les efforts faits par les travaillistes autour de Keir Starmer pour s'opposer autrefois au Brexit ou aux formes les plus brutatles de hard Brexit. C'est pour mieux souligner que le programme actuel de Keir Starmer qui ne met pas à l'ordre du jour le retour du Royaume Uni dans l'UE n'est pas cohérent avec la posture "remainer". Ce programme promet aux Britanniques monts et merveilles, sans pour autant revenir dans l'UE, alors qu'un remainer conséquent dirait que ce n'est tout simplement pas réaliste et que le retour dans l'UE est indispensable. Modifié le 8 septembre 2023 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 septembre 2023 Share Posté(e) le 8 septembre 2023 (modifié) Le 08/09/2023 à 23:45, Wallaby a dit : Ce n'est pas ce que dit l'article, qui au contraire s'étend sur les efforts faits par les travaillistes autour de Keir Starmer pour s'opposer au Brexit ou aux formes les plus brutales de hard Brexit. Je ne lis rien de tout ça dans l'article. Les travaillistes n'ont pas été des opposants radicaux au Brexit, loin s'en faut. Lors du vote, ils ont été profondément divisés et n'ont appelé à voter ni pour ni contre, notamment parce que leur base populaire de province avait largement été convaincue par Boris Johnson, sa faconde amusante, ses boniments populistes, et peu importe qu'il mente en permanence et à tout le monde, au moins "il n'est pas du système" (Oxford...) et "je le comprend" (comme Mr. Bean)... Il se sont effectivement opposés à certaines des pires décisions du hard brexit mais ont été infichus de proposer grand chose de leur cru. Bref : l'article salue la mainmise de Starmer sur les Travaillistes, loue sa proximité avec d'ex-conseillers de Blair (hum !) et spécule sur le côté désormais universellement anti-Brexit du parti, qui serait une nouveauté dont on aimerait discerner les preuves et la sédimentation jusque dans l'électorat (les tabloïds bêtes à bouffer du foin, méchants comme des teignes et menteurs comme Johnson, n'ont pas disparu). Une ou deux citations franches seraient les bienvenues, quand même. Pour l'instant, je n'ai pas vu passer de "nous voulons que le RU revienne dans l'UE quand ce sera possible" ni de "nous devons réfléchir à nos rapports avec l'UE, jusqu'à même se demander si nous ne souhaiterions pas y retourner." Modifié le 9 septembre 2023 par Boule75 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 (modifié) Histoire avec paroles : le Rule Britannia est un vieil - et bel - hymne nationaliste anglais qui est chanté année aux Proms de la BBC, une grande soirée musicale populaire. Modifié le 10 septembre 2023 par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 10 septembre 2023 Share Posté(e) le 10 septembre 2023 il y a 24 minutes, Boule75 a dit : Histoire avec paroles : le Rule Britannia est un vieil - et bel - hymne nationaliste anglais qui est chanté année aux Proms de la BBC, une grande soirée musicale populaire. Bof... A Strasbourg les trois quarts de la population connaissent la Strasbourgeoise par coeur, est-ce que ça en fait de dangereux germanophobes ? (oui) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 13 septembre 2023 Share Posté(e) le 13 septembre 2023 Le 10/09/2023 à 18:11, Heorl a dit : Bof... A Strasbourg les trois quarts de la population connaissent la Strasbourgeoise par coeur, est-ce que ça en fait de dangereux germanophobes ? (oui) Regarde les drapeaux agités... c'était ça qui a fait disjoncter les brexiteurs... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. zozio32 Posté(e) le 13 septembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 septembre 2023 (modifié) bof, au moment du Brexit, ce n'est pas Starmer qui est chef du Labour, c'est Corbyn qui pour le coup était un peu Eurosceptique, comme Melenchon peut l'etre. Donc effectivement le Labour n'était pas tres efficace au niveau campagne pour rester dans l'UE en 2016. Starmer, lui, était bcp plus convaincu qu'il fallait rester dans l'UE, et quand il etait au shadow cabinet comme responsable Brexit, il etait clairement contre un Brexit dur. Apres, l'electorat naturel du Labour a bcp voté Brexit, c'est dur d'aller contre. Il y a aussi le précédent de l'Ecosse: appeler à un deuxième referendum, c'est donner des arguments aux écossais pour justifier aussi un deuxieme referendum d'independance (je ne serais pas personnelement contre :D ). Et puis on a aussi l'impression que la meilleure manière de gagner pour les pro-européens ici, cela sera de travailler à de petites concessions constament, sur la base du pragmatisme. Et dés qu'on en gagne une, on demande plus. Exemple, retour dans Horizon Europe, dés le lendemain on s'attaque à un retour dans Erasmus. C'est en fait un peu ce qu'a fait la campagne du Brexit sur 30 ans, jusqu'a ce que ca devienne inevitable. C'est long, mais c'est réalisable Il faut bien realisé qu'au RU, on aspire un peu au calme politique apres bcp d'années folles, qui se sont terminées avec la farce Liz Truss. Donc pas de grande campagne tout de suite, il faut regler les problèmes du NHS, Social care, immigration, etc. Le labour n'aurait pas grand chose a gagner à être anti-Brexit maintenant, même si une majorité reconnait que c'etait une connerie. Modifié le 15 septembre 2023 par zozio32 format, orthographe 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 septembre 2023 Share Posté(e) le 14 septembre 2023 (modifié) https://www.spiked-online.com/2023/09/11/the-imperial-nostalgia-of-the-eu-flag-wavers/ Prenons l'exemple de Last Night of the Proms. Ce qui était autrefois un carnaval de patriotisme et d'excentricité britanniques sans intérêt mais inoffensifs, au cours duquel le public brandissait des drapeaux de l'Union et chantait "Rule, Britannia !", a été envahi par la nostalgie impériale de l'UE. Depuis des années, des groupes anti-Brexit distribuent des drapeaux de l'UE à l'extérieur (sachant que les personnes aisées qui fréquentent le Royal Albert Hall font partie des principales bases sociales du Remain), transformant ainsi la finale des Proms en une mer de bleu et de jaune de l'UE, plutôt que du rouge, du blanc et du bleu traditionnels. Cette année n'a pas dérogé à la règle. Selon le compte-rendu dithyrambique du Guardian, les drapeaux de l'Union ont été "facilement mis en minorité par ceux de l'UE" samedi soir, caractérisant une "sorte de patriotisme différent et plus optimiste" qui aurait fleuri à Last Night of the Proms après l'adoption du Brexit. Dans le même temps, le même journal s'est moqué de quelques éminents Brexiteers qui ont osé critiquer le spectacle Remoaner que sont devenus les Proms. Je ne suis pas un nationaliste britannique vieux jeu. Je n'ai ni regardé ni assisté à Last Night of the Proms. Je n'irais certainement pas aussi loin que l'ancien député conservateur Harvey Proctor, qui a demandé à la BBC d'enquêter sur tous les drapeaux de l'UE. Mais la colonisation par les Remainers de cette occasion autrefois authentiquement britannique a quelque chose d'à la fois bizarre, de boiteux et de révélateur. D'une part, il s'agit d'un résumé presque parfait de la façon dont cette sous-culture bourgeoise pro-UE est façonnée au moins autant par le malaise des Remainers de l'élite avec la Grande-Bretagne - son histoire, ses symboles et son peuple - que par leur amour pour la bureaucratie bruxelloise, distante et sans visage. Ces gens détestent simplement les Leavers de la classe ouvrière qui se sont immiscés si brutalement dans l'histoire, qui ont exigé plus de poids dans la politique et qui ont rendu leur voyage vers leurs résidences secondaires dans le sud de la France un peu plus difficile. Modifié le 14 septembre 2023 par Wallaby 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 14 septembre 2023 Share Posté(e) le 14 septembre 2023 Il y a 2 heures, Wallaby a dit : https://www.spiked-online.com/2023/09/11/the-imperial-nostalgia-of-the-eu-flag-wavers/ Prenons l'exemple de Last Night of the Proms. Ce qui était autrefois un carnaval de patriotisme et d'excentricité britanniques sans intérêt mais inoffensifs, au cours duquel le public brandissait des drapeaux de l'Union et chantait "Rule, Britannia !", a été envahi par la nostalgie impériale de l'UE. Depuis des années, des groupes anti-Brexit distribuent des drapeaux de l'UE à l'extérieur (sachant que les personnes aisées qui fréquentent le Royal Albert Hall font partie des principales bases sociales du Remain), transformant ainsi la finale des Proms en une mer de bleu et de jaune de l'UE, plutôt que du rouge, du blanc et du bleu traditionnels. Cette année n'a pas dérogé à la règle. Selon le compte-rendu dithyrambique du Guardian, les drapeaux de l'Union ont été "facilement mis en minorité par ceux de l'UE" samedi soir, caractérisant une "sorte de patriotisme différent et plus optimiste" qui aurait fleuri à Last Night of the Proms après l'adoption du Brexit. Dans le même temps, le même journal s'est moqué de quelques éminents Brexiteers qui ont osé critiquer le spectacle Remoaner que sont devenus les Proms. Je ne suis pas un nationaliste britannique vieux jeu. Je n'ai ni regardé ni assisté à Last Night of the Proms. Je n'irais certainement pas aussi loin que l'ancien député conservateur Harvey Proctor, qui a demandé à la BBC d'enquêter sur tous les drapeaux de l'UE. Mais la colonisation par les Remainers de cette occasion autrefois authentiquement britannique a quelque chose d'à la fois bizarre, de boiteux et de révélateur. D'une part, il s'agit d'un résumé presque parfait de la façon dont cette sous-culture bourgeoise pro-UE est façonnée au moins autant par le malaise des Remainers de l'élite avec la Grande-Bretagne - son histoire, ses symboles et son peuple - que par leur amour pour la bureaucratie bruxelloise, distante et sans visage. Ces gens détestent simplement les Leavers de la classe ouvrière qui se sont immiscés si brutalement dans l'histoire, qui ont exigé plus de poids dans la politique et qui ont rendu leur voyage vers leurs résidences secondaires dans le sud de la France un peu plus difficile. Oulla ! Le niveau de fiel trollesque est johnsonesque !Quand brexiteur fâché lui parler comme ça. Ca a bien pincé une corde et ça a fait vibrer l'autre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 octobre 2023 Share Posté(e) le 2 octobre 2023 https://www.theguardian.com/business/2023/oct/01/we-really-could-still-rejoin-the-eu-but-tory-britain-isnt-up-to-it Je recommande aux dirigeants du parti travailliste une lettre récemment publiée dans le Financial Times par Paul Rayment, ancien directeur de l'analyse économique à la Commission économique des Nations unies pour l'Europe. Les lecteurs réguliers se souviendront peut-être que j'ai parfois souligné qu'au fil des années d'adhésion à l'UE et au marché unique, notre économie est devenue une partie intégrante de l'économie européenne. M. Rayment le dit très bien : "En rejetant d'emblée toute forme de retour au marché unique ou à l'union douanière, il [Starmer] ne parvient pas, comme les Brexiters, à reconnaître (ou à réaliser) à quel point le Royaume-Uni était, et pour l'instant est toujours, intégré aux économies de l'UE." La direction du parti travailliste s'est mise dans le pétrin à propos du Brexit. S'ils ne parviennent pas à en sortir, leurs plans pour toutes sortes d'opérations de sauvetage coûteuses pour cette économie mal en point sont compromis. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 22 octobre 2023 Share Posté(e) le 22 octobre 2023 Royaume-Uni : les constructeurs automobiles inquiets du surcoût des droits de douane post-Brexit Les constructeurs automobiles britanniques tirent la sonnette d'alarme sur la possible entrée en vigueur l'année prochaine de droits de douane post-Brexit de 10% sur les véhicules électriques qui traversent la Manche. Selon eux, cela pourrait ajouter 4.150 euros aux coûts de fabrication de leurs véhicules vendus en Europe. Ils plaident pour le report de trois ans de cette mesure, mais la Commission européenne s'affiche pour le moment inflexible. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/royaume-uni-les-constructeurs-automobiles-inquiets-du-surcout-des-droits-de-douane-post-brexit-980593.html 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Julien Posté(e) le 22 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre 2023 Il y a 6 heures, ARMEN56 a dit : Royaume-Uni : les constructeurs automobiles inquiets du surcoût des droits de douane post-Brexit Les constructeurs automobiles britanniques tirent la sonnette d'alarme sur la possible entrée en vigueur l'année prochaine de droits de douane post-Brexit de 10% sur les véhicules électriques qui traversent la Manche. Selon eux, cela pourrait ajouter 4.150 euros aux coûts de fabrication de leurs véhicules vendus en Europe. Ils plaident pour le report de trois ans de cette mesure, mais la Commission européenne s'affiche pour le moment inflexible. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/royaume-uni-les-constructeurs-automobiles-inquiets-du-surcout-des-droits-de-douane-post-brexit-980593.html Rien de nouveau sous le soleil Le UK qui n’en finit pas de découvrir la bêtise du brexit Les Allemands qui sont prêts à laisser le UK se mitonner un petit régime "en dehors de l’UE mais sans les inconvénients", quitte à prendre le risque de donner des idées à d'autres pays et flinguer l’UE, juste pour continuer à vendre des bagnoles dans ce pays. Le tandem Macron/Barnier qui avait bien résisté à toutes ces tentatives de la perfide Albion doit maintenant se remettre en selle sous le duo Macron/Breton 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alzoc Posté(e) le 22 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre 2023 A part quelques marques de luxe (Aston Martin, Bentley, Lotus, Rolls, etc) pour lesquelles 4000€ de plus ne feras pas une différence énorme, est ce qu'il y a vraiment des voitures produites au Royaume-Unis qui sont vendues sur le continent à une dose autre qu’homéopathique? De ce que je me souviens (et d'après le lien au dessus) les seules voitures milieu de gamme encore produite la bas sont des japonaises qui disposent d'autres sites de productions sur le continent (ou au Maghreb/Turquie). A moins que les usines anglaises produisent des modèles qui ne sont assemblés nulle part ailleurs en Europe (voir des pièces nécessaires à d'autres chaînes) à termes les usines UK devront être dimensionnées pour leur marché intérieur uniquement. Je ne vois pas trop les constructeurs payer des droits de douanes dans les deux sens très longtemps pour la production dédiée au continent. Autant rapatrier les usines au sein des frontières de l'UE si ça représente un volume conséquent (si ce n'est déjà fait). Le luxe ne sera quasiment pas impacté mais pour le milieu de gamme, j'espère pour eux que la demande intérieure sera suffisante sinon il va y avoir downsizing. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ksimodo Posté(e) le 22 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre 2023 il y a 36 minutes, Alzoc a dit : A part quelques marques de luxe (Aston Martin, Bentley, Lotus, Rolls, etc) pour lesquelles 4000€ de plus ne feras pas une différence énorme, est ce qu'il y a vraiment des voitures produites au Royaume-Unis qui sont vendues sur le continent à une dose autre qu’homéopathique? Premier constructeur Jaguar Land R, Nissan et Mini exportent vers l'UE. On comprends que les allemands soient prêts à un coup de pouce puisque ils ont des boites là bas( Bentley Rolls sans grande importance mais la Mini c'est pas la même pour le coup des taxes ...) 40% de pertes de volume entre l'avant covid et 2022 donc début brexit ( avec la phase de transition ), progressivement, 10% de perte par an depuis 2019. En Afrique quand quelque chose ne va pas, c'est la faute à la France. En UK quand qq chose ne va pas c'est la faute à la méchante UE, qu'ils soient dedans ou en dehors, ce sont les mêmes mécanismes. Leur secteur est mort par manue d'ambition, des stratégie, etc...de tout en fait. Mais c'est plus confortable de se dire qu'il y a des fautifs à l'extérieurs plutôt que des imbéciles à domicile. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 22 octobre 2023 Share Posté(e) le 22 octobre 2023 Il y a 5 heures, Julien a dit : Les Allemands qui sont prêts à laisser le UK se mitonner un petit régime "en dehors de l’UE mais sans les inconvénients", quitte à prendre le risque de donner des idées à d'autres pays et flinguer l’UE, juste pour continuer à vendre des bagnoles dans ce pays. Dans l'article posté par @ARMEN56 , tout ce qu'on trouve à ce sujet, c'est Citation Le Financial Times avait en effet indiqué début septembre que l'Allemagne y serait aussi favorable, citant des sources proches du dossier. C'est un peu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours. Pour rappel, pendant les négociations du Brexit, les journaux britanniques ont mentionné la possibilité que l'Irlande parte avec la GB. Ce genre de rumeur n'a duré que quelques jours, mais les médias français en ont fait leurs choux gras. On a vu ce qu'il en est advenu. Les anglais sont très fort en narration, en story telling, mais parfois leurs grands communiquant, leurs spin doctors, prennent leurs désirs pour des réalités. Jusqu'ici, le moins que l'on puisse dire, c'est que leur wishful thinking n'a pas trop marché. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 22 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre 2023 il y a 37 minutes, Desty-N a dit : C'est un peu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours. Pour rappel, pendant les négociations du Brexit, les journaux britanniques ont mentionné la possibilité que l'Irlande parte avec la GB. Ce genre de rumeur n'a duré que quelques jours, mais les médias français en ont fait leurs choux gras. On a vu ce qu'il en est advenu. Dans cet article, on peut lire que tant Stellantis que l'association de l'industrie automobile allemande demandent une renégociation de l'accord douanier. https://www.tagesschau.de/wirtschaft/stellantis-brexit-autobauer-grossbritannien-100.html Pour l'industrie automobile allemande, le problème principal est certainement que ses livraisons vers l'Angleterre sont taxées, le sens inverse devrait être beaucoup moins important. Mais en principe, c'est bien sûr comme toujours, l'Allemagne est pour le libre-échange, la France pour le blocus continental. C'est d'ailleurs pour cette raison que Napoléon a inventé le SECAM. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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