Ponto Combo Posté(e) le 23 décembre 2024 Share Posté(e) le 23 décembre 2024 Le 23/12/2024 à 19:26, Patrick a dit : Ah, qu'ils sont cultivationnés dites-donc! On se sent déjà plus instructionisé. Expand C'est du G Marchais dans le texte ça. Pour le coup ce n'est plus du pilotage mais plutôt de la fabrication chez Messerschmitt.... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier Du nouveau en ALLEMAGNE avec ASTRA A320 DLR ( j'imagine une vocation plutôt militaire, donc, je l'ai mis ici, et peut-petre pas que pour l'EuroFighter ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 22 février Share Posté(e) le 22 février (modifié) A refléchir ... Je te tiens, tu me tiens ... On sait déjà ... mais ... "L’illusion d’une autonomie militaire européenne s’effondre face à la dépendance aux États-Unis. Avec le F-35, décoller est une chose, rester opérationnel en est une autre : sans le feu vert de Washington, plus de maintenance, plus de pièces de rechange. « Dans l’Europe dite Union Européenne, c’est j’achète américain », déplorait Eric Trappier en 2018. Une soumission qui expose l’Europe à une paralysie stratégique. Chaque crise le prouve : suivre les consignes américaines ou voir ses forces clouées au sol. #Eurofighter, #Gripen, missiles Amraam… Derrière l’apparente diversité de l’arsenal européen, la chaîne logistique reste sous contrôle US. Même la dissuasion nucléaire britannique repose sur des missiles Trident fabriqués par Lockheed Martin. Au-delà de la souveraineté, le choix du #F35 est aussi un gouffre financier. Son coût d’acquisition dépasse largement celui du Rafale, et son entretien s’annonce ruineux : contrats de maintenance verrouillés par Lockheed Martin, mises à jour logicielles sous abonnement, et pièces détachées à prix d’or. Plusieurs pays ayant opté pour le F-35 commencent déjà à en mesurer l’impact budgétaire, avec des factures qui explosent et des flottes contraintes de rester au sol faute de moyens. À l’inverse, le #Rafale offre des coûts maîtrisés et une liberté d’exploitation sans intermédiaire. Comme le soulignait le PDG de @Dassault_OnAir en 2023 : « Il est remarquable d’avoir réussi à fabriquer un Rafale entièrement en France, à un prix qui est inférieur à celui d’un F-35 aujourd’hui ». Face à cette dépendance, le Rafale incarne l’exception française : autonomie totale, pas de verrou caché, pas de pièces sous embargo. Bravo à Dassault pour avoir maintenu un modèle souverain" Alors DASSAULT Gmbh c'est pour quand ? Via RheinMetal ?? Modifié le 22 février par Bechar06 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 23 février Share Posté(e) le 23 février Crois-tu que tous les clients UE ne le savaient pas avant de signer, comme une obole à l'appartenance OTAN qui maintenant au yeux de Potus II reste insuffisante et réclame beaucoup plus sans contres-parties ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 23 février Share Posté(e) le 23 février À part que les avions sont de plus en plus connectés il n'y a aucune différence avec le siècle dernier C'est marrant quand même toutes ces personnes qui redécouvrent la roue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 23 février Share Posté(e) le 23 février (modifié) La Luftwaffe comme les autres avec le F35 a continué sur la lancée de ses acquisitions passées en cumulant soutien US, équipements de dernière génération, retour industriels et full compatibilité OTAN. Bon forcément aujourd'hui ça se crispe un peu avec le possible éloignement US, l'inflation des coûts et les difficultés technico-ops. Après, comme la Luftwaffe, les grandes nations n'ont pas mis tous leurs oeufs dans le même panier. Ça compense un peu. Modifié le 23 février par Ronfly 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 23 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 février Le 22/02/2025 à 22:45, Bechar06 a dit : A refléchir ... Je te tiens, tu me tiens ... On sait déjà ... mais ... "L’illusion d’une autonomie militaire européenne s’effondre face à la dépendance aux États-Unis. Avec le F-35, décoller est une chose, rester opérationnel en est une autre : sans le feu vert de Washington, plus de maintenance, plus de pièces de rechange. « Dans l’Europe dite Union Européenne, c’est j’achète américain », déplorait Eric Trappier en 2018. Une soumission qui expose l’Europe à une paralysie stratégique. Chaque crise le prouve : suivre les consignes américaines ou voir ses forces clouées au sol. #Eurofighter, #Gripen, missiles Amraam… Derrière l’apparente diversité de l’arsenal européen, la chaîne logistique reste sous contrôle US. Même la dissuasion nucléaire britannique repose sur des missiles Trident fabriqués par Lockheed Martin. Au-delà de la souveraineté, le choix du #F35 est aussi un gouffre financier. Son coût d’acquisition dépasse largement celui du Rafale, et son entretien s’annonce ruineux : contrats de maintenance verrouillés par Lockheed Martin, mises à jour logicielles sous abonnement, et pièces détachées à prix d’or. Plusieurs pays ayant opté pour le F-35 commencent déjà à en mesurer l’impact budgétaire, avec des factures qui explosent et des flottes contraintes de rester au sol faute de moyens. À l’inverse, le #Rafale offre des coûts maîtrisés et une liberté d’exploitation sans intermédiaire. Comme le soulignait le PDG de @Dassault_OnAir en 2023 : « Il est remarquable d’avoir réussi à fabriquer un Rafale entièrement en France, à un prix qui est inférieur à celui d’un F-35 aujourd’hui ». Face à cette dépendance, le Rafale incarne l’exception française : autonomie totale, pas de verrou caché, pas de pièces sous embargo. Bravo à Dassault pour avoir maintenu un modèle souverain" Alors DASSAULT Gmbh c'est pour quand ? Via RheinMetal ?? Expand Alors là... L'Aberration qui défend Dassault et le Rafale, je ne l'avais pas sur ma carte de Bingo! 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 23 février Share Posté(e) le 23 février Le 23/02/2025 à 22:53, Patrick a dit : Alors là... L'Aberration qui défend Dassault et le Rafale, je ne l'avais pas sur ma carte de Bingo! Expand On vit une période singulière quand-même. Il mets un sacré bordel le père Trump... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 23 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 février Le 23/02/2025 à 23:03, Ronfly a dit : On vit une période singulière quand-même. Il mets un sacré bordel le père Trump... Expand Oui t'as vu ça? On se retrouve à devoir soutenir des gens improbables, les alliances changent du tout au tout, des tabous sautent en un tournemain... Je m'étais dit il y a un moment que l'Ukraine, c'est une vraie guerre, et que le propre des vraies guerres c'est que c'est toujours le bordel. Mon exemple historique préféré à ce sujet. Bien lire la partie "belligérants": 2 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 23 février Share Posté(e) le 23 février Le 23/02/2025 à 23:21, Patrick a dit : Oui t'as vu ça? On se retrouve à devoir soutenir des gens improbables, les alliances changent du tout au tout, des tabous sautent en un tournemain... Je m'étais dit il y a un moment que l'Ukraine, c'est une vraie guerre, et que le propre des vraies guerres c'est que c'est toujours le bordel. Mon exemple historique préféré à ce sujet. Bien lire la partie "belligérants": Expand Effectivement c'est éclairant. L'histoire est un éternel recommencement... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars (modifié) @herciv Cadeau ! Les experts mettent en garde contre la dépendance à l'achat d'avions de chasse américains https://www.spiegel.de/politik/deutschland/verteidigungsausgaben-aufruestung-experten-warnen-vor-kauf-von-us-kampfjets-a-f5d7c75e-7159-4bb2-b39b-8e373ac25c67 Compte tenu de la situation géopolitique, un groupe d'experts s'attend à un budget militaire nécessaire de plus de 500 milliards d'euros. Au lieu d'utiliser des avions américains, il est préférable de dépenser l'argent pour les drones et la protection de la mer Baltique. Dans une déclaration commune avec plusieurs entreprises allemandes, le président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale (IfW), Moritz Schularick, met en garde contre l'achat d'avions de combat américains. Leur exploitation, par exemple de type F-35, nécessite des mises à jour logicielles et une maintenance régulières, qui sont contrôlées du côté des États-Unis, "ce qui entraîne une dépendance durable". Le «Frankfurter Allgemeine Zeitung» avait rendu compte à l'avance du document de position. Dans le texte commun, les participants - outre Schularick, l'ancien patron d'Airbus Tom Enders, l'actuel chef du conseil de surveillance d'Airbus René Obermann et l'entrepreneur Jeannette zu Fürstenberg - augmentent également les prévisions précédentes concernant les besoins financiers de la Bundeswehr en ce qui concerne la situation politique mondiale. En conséquence, le déficit de financement pourrait "encore augmenter de manière significative et se situer à plus de 500 milliards d'euros". Selon le journal, le nouveau calcul repose sur l'hypothèse que l'Allemagne devra probablement investir trois à 3,5 % de son produit intérieur brut dans la défense à l'avenir. Cela correspondrait à 130 à 150 milliards d'euros par an. En outre, le calcul intintue dix milliards d'euros, que le futur gouvernement fédéral devrait réaffecter à partir du budget régulier de la défense. Selon Schularick et les dirigeants de la signature, les milliards supplémentaires doivent servir à créer une «supériorité asymétrique». Pour ce faire, ils énumèrent des mesures concrètes qui pourraient toutes être mises en œuvre dans un délai de six mois à cinq ans au maximum. Il s'agit par exemple d'un "large mur de drones au-dessus du flanc est de l'OTAN" et du renforcement de la surveillance sous-marine dans les pays baltes afin, avec les États partenaires, d'"empêcher la guerre hybride de la Russie dans le domaine des infrastructures critiques". Pour la dissuasion nucléaire, les parties prenantes recommandent une coopération plus étroite avec la France et la Grande-Bretagne. En revanche, il n'est pas utile de mener un débat sur le nombre de chars et d'avions. Modifié le 5 mars par Titus K 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 6 mars Share Posté(e) le 6 mars Le 05/03/2025 à 23:55, Titus K a dit : @herciv Cadeau ! Les experts mettent en garde contre la dépendance à l'achat d'avions de chasse américains https://www.spiegel.de/politik/deutschland/verteidigungsausgaben-aufruestung-experten-warnen-vor-kauf-von-us-kampfjets-a-f5d7c75e-7159-4bb2-b39b-8e373ac25c67 Compte tenu de la situation géopolitique, un groupe d'experts s'attend à un budget militaire nécessaire de plus de 500 milliards d'euros. Au lieu d'utiliser des avions américains, il est préférable de dépenser l'argent pour les drones et la protection de la mer Baltique. Dans une déclaration commune avec plusieurs entreprises allemandes, le président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale (IfW), Moritz Schularick, met en garde contre l'achat d'avions de combat américains. Leur exploitation, par exemple de type F-35, nécessite des mises à jour logicielles et une maintenance régulières, qui sont contrôlées du côté des États-Unis, "ce qui entraîne une dépendance durable". Le «Frankfurter Allgemeine Zeitung» avait rendu compte à l'avance du document de position. Dans le texte commun, les participants - outre Schularick, l'ancien patron d'Airbus Tom Enders, l'actuel chef du conseil de surveillance d'Airbus René Obermann et l'entrepreneur Jeannette zu Fürstenberg - augmentent également les prévisions précédentes concernant les besoins financiers de la Bundeswehr en ce qui concerne la situation politique mondiale. En conséquence, le déficit de financement pourrait "encore augmenter de manière significative et se situer à plus de 500 milliards d'euros". Selon le journal, le nouveau calcul repose sur l'hypothèse que l'Allemagne devra probablement investir trois à 3,5 % de son produit intérieur brut dans la défense à l'avenir. Cela correspondrait à 130 à 150 milliards d'euros par an. En outre, le calcul intintue dix milliards d'euros, que le futur gouvernement fédéral devrait réaffecter à partir du budget régulier de la défense. Selon Schularick et les dirigeants de la signature, les milliards supplémentaires doivent servir à créer une «supériorité asymétrique». Pour ce faire, ils énumèrent des mesures concrètes qui pourraient toutes être mises en œuvre dans un délai de six mois à cinq ans au maximum. Il s'agit par exemple d'un "large mur de drones au-dessus du flanc est de l'OTAN" et du renforcement de la surveillance sous-marine dans les pays baltes afin, avec les États partenaires, d'"empêcher la guerre hybride de la Russie dans le domaine des infrastructures critiques". Pour la dissuasion nucléaire, les parties prenantes recommandent une coopération plus étroite avec la France et la Grande-Bretagne. En revanche, il n'est pas utile de mener un débat sur le nombre de chars et d'avions. Expand c'est un Neerlandais qui poste ça, ;;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Pakal Posté(e) le 17 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 mars (modifié) Long entretien très intéressant du CEMAA allemand, Ingo Gerhartz sur le future de la Luftwaffe qui cite très volontiers le F35, l'EF à contrecœur et jamais le Rafale. L'Europe pour lui c'est l'Otan, les US, Israël sans les nommer, éventuellement la Suède la Finlande mais jamais la France. Traduction via Deepl amélioré par moi même https://defence-network.com/zukunft-der-deutschen-luftwaffe-genlt-gerhartz/ (...) Q: Général, nous approchons de la fin de l'année 2024. Il vaut donc la peine de faire une rétrospective. Quelles ont été, selon vous, les principales activités des Forces aériennes en 2024 ? R: En fait, les Forces aériennes sont toujours tournées vers l'avant, vers l'avenir. (...) En répondant à ces questions, je parviens à un résultat très positif.(...) Pacific Skies se distingue bien sûr, mais aussi notre engagement dans l'Air Policing - nous avons fêté notre 20e anniversaire au début de l'année. Nous sommes présents de manière fiable dans les pays baltes depuis deux décennies, et cette année pour la première fois à Lielvarde, en Lettonie. En ce qui concerne la rétrospective de l'année, la mise en service d'IRIS-T SLM début septembre à Todendorf, en compagnie du chancelier Scholz et de notre ministre fédéral Pistorius, est pour moi un exemple de choix importants pour notre modernisation. Nous devons maintenir ce rythme. (...) Q: Avec le grand exercice Arctic Defender/Pacific Skies 2024, vous avez à nouveau pu apporter une contribution importante à la disponibilité opérationnelle des Forces aériennes. De votre point de vue : quels étaient les objectifs de l'exercice, les points forts de l'exercice et quels enseignements pouvez-vous/pouvez-vous tirer de l'exercice pour les Forces aériennes ? R: Arctic Defender était un exercice extrêmement exigeant. La taille de l'espace aérien et la possibilité de voler à basse altitude en Alaska sont uniques. Lors de l'exercice que nous avons dirigé, nous nous sommes entraînés au cas d'alliance, c'est-à-dire à l'application de l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord. Cependant, Pacific Skies allait bien au-delà de l'exercice Arctic Defender - nous avions prévu bien plus. Jusqu'à la mi-août, nous avons fait le tour du monde en direction de l'ouest. Au total, nous avons participé à cinq exercices différents sur plusieurs continents : en Alaska, au Japon, à Hawaï, en Australie et en Inde. J'ai moi-même pu constater sur place avec quelle estime notre engagement était considéré. Nous avons ainsi souligné qu'après notre premier déplacement dans la région indopacifique en 2022, nos vols dans la région sont plus qu'un « coup d'éclat ». Et nous avons une fois de plus montré clairement que nous pouvons projeter la puissance aérienne sur de longues distances (...) Q: La collaboration avec des partenaires revêt - et les exercices des dernières années l'ont clairement démontré - une importance particulière pour les forces aériennes. Avec la Suède et la Finlande, l'OTAN compte deux nouveaux partenaires. Pouvez-vous nous donner un aperçu des activités communes à venir ? R: Tout d'abord, il me semble important de souligner qu'avant l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, nous travaillions déjà en toute confiance avec ces deux partenaires. Très concrètement, nous avons coopéré étroitement avec l'armée de l'air suédoise dans le domaine de la défense aérienne terrestre - par exemple pour l'entraînement et la formation dans le cadre de l'introduction suédoise du système PATRIOT. La coopération des formations volantes dans le cadre d'exercices communs ainsi que les coopérations ad hoc au-dessus de la mer Baltique ont également bénéficié d'un soutien décisif de la part de l'armée de l'air suédoise. Un autre exemple est que nous avons pu faire avancer la certification de l'A400M pour le ravitaillement en vol du jet GRIPEN avec un grand soutien de l'armée de l'air suédoise. Pour la Finlande aussi, nous encourageons l'interopérabilité de nos forces aériennes par des initiatives très concrètes. En septembre, des membres de notre escadron Richthofen se sont entraînés à l'atterrissage sur des routes de campagne en Finlande. Une première pour l'EUROFIGHTER, qui a été rapportée avec beaucoup d'intérêt en Allemagne également. (...) Q: (..) . Le remplacement du système d'armes TORNADO par le F-35 est sur les rails. Quels sont vos plans/la feuille de route pour l'intégration du F-35 dans la Luftwaffe ? R: Je voudrais souligner le plus important dès le début : A la fin de l'année 2029 - dans environ cinq ans - les Forces aériennes annonceront que le F-35 est prêt à être utilisé. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Cela signifie que les jets devront être pris en charge par nos soins en Allemagne à partir de 2027 et que l'infrastructure devra être achevée au cours des prochaines années - y compris l'accréditation américaine. Ce sont des jalons auxquels on ne peut pas déroger, notamment parce que la fin de la durée d'utilisation de notre TORNADO nous impose une limite très dure. Au sein du commandement des Forces aériennes, un chargé de mission pour le F-35A a été nommé avec une petite équipe qui met la main à la pâte, fait avancer les choses et m'informe directement lorsque des processus sont bloqués. Nous avons en effet compris que nous ne pouvons atteindre nos objectifs qu'ensemble et que l'étroite interaction entre le ministère, l'Office fédéral de l'équipement, des technologies de l'information et de l'utilisation de la Bundeswehr (BAAINBw) et l'armée de l'air est la clé de notre succès commun. Pour l'introduction du F-35, nous nous appuyons sur la précieuse expérience des utilisateurs actuels du F-35 en Europe. Nous sommes l'une des treize nations de l'OTAN à acquérir ce système. Douze nations de l'OTAN exploiteront cet avion en Europe. Le F-35 donne ainsi une impulsion sensible à la coopération entre les forces aériennes européennes. Les points de départ pour des projets communs concrets sont par exemple la coopération en matière d'armement, les cours et les programmes d'entraînement communs ou encore l'optimisation de l'utilisation des espaces aériens d'entraînement. Un système utilisé par autant de nations permet en outre une standardisation de la formation et de la tactique qui n'avait encore jamais été atteinte. À partir de 2026, nos pilotes seront formés avec des pilotes de Pologne, de Finlande, de Suisse et de Singapour sous la direction de l'US Air Force. C'est aussi à ce moment-là que, pour la première fois depuis la fin de la formation TORNADO à Holloman, des formations de type seront à nouveau organisées sur des avions de combat aux États-Unis. Nous nous réjouissons de ce lancement et bien sûr du moment où les premiers avions arriveront sur le site allemand de Büchel en 2027. Q: Un autre projet important dans le domaine de l'armée de l'air, outre le F-35, est certainement le projet franco-germano-espagnol FCAS. De votre point de vue d'inspecteur, qu'est-ce que l'introduction d'un système FCAS va changer dans le domaine des opérations aériennes ? Quelles sont les capacités que vous considérez comme les plus prioritaires dans le cadre du FCAS ? R: En répondant à cette question, je voudrais encore une fois souligner le grand succès de notre projet Pacific Skies. Trois systèmes ont fait leurs preuves sur la grande scène : EUROFIGHTER, A400M et notre A330 MRTT. Ce que l'armée de l'air a accompli ces derniers mois peut également rendre fière l'industrie aérospatiale européenne, car nous avons montré ce dont nous étions capables. J'étais présent à l'été 2019 lorsqu'un jalon important pour l'avenir de l'armée de l'air a été posé au Bourget, il y a maintenant cinq ans. Pour la première fois, une maquette du Next Generation Fighter a été présentée au public international. Ce jour-là, le FCAS est devenu compréhensible, car le NGWS/FCAS est plus qu'un simple avion. L'élément central est ce que l'on appelle l'approche « système de systèmes ». Cela signifie que nous avons pour objectif de relier entre eux tous nos systèmes d'armes actuels et futurs. Cette association - y compris avec les systèmes de nos partenaires - nous permet de générer une force de combat plus importante que si nous considérions et utilisions chaque système d'arme séparément. Il ne s'agit pas seulement d'une supériorité en termes d'efficacité des armes, mais aussi en termes de vitesse de décision et de supériorité de l'information. L'architecture de ce système global réunit plusieurs technologies d'avenir qui sont indispensables pour l'environnement d'intervention du futur : L'intelligence artificielle (IA), les systèmes sans pilote et le « manned-unmanned teaming » qui en découle, c'est-à-dire l'utilisation commune de plates-formes habitées et non habitées. Les défis d'un projet multinational colossal comme le FCAS sont élevés et complexes, mais notre objectif est clair : le FCAS marquera l'avenir des forces aériennes européennes. Q: Les nouvelles technologies contribuent généralement de manière significative aux compétences futures. Quels sont pour vous les domaines particulièrement importants dans ce contexte ? Quelle est pour vous l'importance de l'intelligence artificielle dans les systèmes d'armes volants ? R: Ma réponse est liée à la fois à la question du F-35 et du FCAS. Dans notre conception, l'IA sert d'outil de soutien pour pouvoir évaluer de manière exhaustive des quantités de données toujours plus importantes - et constitue donc une aide à la décision importante. Dans les systèmes ultramodernes, on ne peut pas et on ne renonce pas à cette technologie - au contraire ! Dans le démonstrateur FCAS, l'application de l'IA dans différents scénarios doit être rendue plus compréhensible. Cela se fait sur la base d'une assistance basée sur l'IA et dans le contexte de décisions opérationnelles concrètes de lutte contre le terrorisme. L'objectif est de développer une image proche de la réalité des possibilités et des limites de l'IA dans un cas d'application très concret, afin d'intégrer ensuite les connaissances dans le processus de conception du FCAS. Q: Le conflit en Ukraine a démontré l’importance de la guerre électronique sur le champ de bataille. Selon vous, à quoi ressemblera la guerre aérienne du futur dans un environnement électromagnétique (EMS) ? Selon vous, que faut-il faire pour garantir la meilleure protection et application possible de vos propres opérations ? R: Les réalités révélées par la guerre en Ukraine sont extrêmement complexes et ne peuvent être réduites à une formule simple. Nous devons distinguer les différentes phases de la guerre, les analyser en profondeur et tirer des conclusions sur notre orientation future. Je peux vous assurer que c’est exactement ce qui se passe. Mais je suis d’accord avec vous : l’importance de la guerre électronique est clairement un aspect particulièrement évident. C’est une autre raison pour laquelle la décision de choisir le F-35 est logique. Le F-35 est l'avion de combat le plus moderne, le plus puissant au monde, éprouvé et performant. Il s'agit de la plateforme dotée de la plus grande puissance d'innovation dans la zone européenne de l'OTAN et elle impressionne par sa faible signature, sa technologie de capteurs de pointe et sa mise en réseau élevée. Il combine la reconnaissance et l'impact électroniques, la connaissance de la situation aérienne et les fonctionnalités de commandement et de contrôle dans une seule plate-forme. En plus de l’introduction du F-35, nous travaillerons avec l’industrie pour permettre à notre EUROFIGHTER d’être utilisé dans la guerre électronique. Grâce à cette capacité, nous créerons une solution adaptée à nos besoins spécifiques. Le fait demeure : la technologie la plus récente est nécessaire pour survivre dans les scénarios actuels et futurs. (...) Modifié le 17 mars par Pakal 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars tout va bien Madame la Marquise... Attendons de voir qd ces caciques vont voir le vent tourner, on verra si ça change ou pas. N'ayons pas trop d'espoirs... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
scrat s16 Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Il serait pas copain avec le Général Merz, le CEMA suisse? Ils tiennent le même discours tous les deux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Le 17/03/2025 à 13:58, Pakal a dit : Long entretien très intéressant du CEMAA allemand, Ingo Gerhartz sur le future de la Luftwaffe qui cite très volontiers le F35, l'EF à contrecœur et jamais le Rafale. L'Europe pour lui c'est l'Otan, les US, Israël sans les nommer, éventuellement la Suède la Finlande mais jamais la France. Expand Faut le comprendre la France c'est l'ennemi, la Suède et la Finlande des cousins, les USA son dealer ... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 17 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 mars Le 17/03/2025 à 13:58, Pakal a dit : Je voudrais souligner le plus important dès le début : A la fin de l'année 2029 - dans environ cinq ans - les Forces aériennes annonceront que le F-35 est prêt à être utilisé. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Cela signifie que les jets devront être pris en charge par nos soins en Allemagne à partir de 2027 et que l'infrastructure devra être achevée au cours des prochaines années - y compris l'accréditation américaine. Ce sont des jalons auxquels on ne peut pas déroger, notamment parce que la fin de la durée d'utilisation de notre TORNADO nous impose une limite très dure. Au sein du commandement des Forces aériennes, un chargé de mission pour le F-35A a été nommé avec une petite équipe qui met la main à la pâte, fait avancer les choses et m'informe directement lorsque des processus sont bloqués. Nous avons en effet compris que nous ne pouvons atteindre nos objectifs qu'ensemble et que l'étroite interaction entre le ministère, l'Office fédéral de l'équipement, des technologies de l'information et de l'utilisation de la Bundeswehr (BAAINBw) et l'armée de l'air est la clé de notre succès commun. Expand C'est assez incantatoire comme discours ça donne envie d'allumer un cierge à l'Eglise la plus proche ... 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Glenans29 Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Assez lunaire comme itw. On a l'impression qu'elle aurait été faite il y a 2 ans et qu'on a oublié de la publier. Ou alors le temps est figé au CEMA Allemand. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Gerhartz c'est un des principaux participants à la conversation qui avait fuitée sur le scenario d'attaque de missiles taurus sur le pont de Crimée ... https://en.wikipedia.org/wiki/German_Taurus_leak 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GOUPIL Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars c'est le Gamelin Allemand .. une guerre de retard et du retard à l'Allumage.. il s'en trouve toujours un comme lui au mauvais endroit au mauvais moment 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Le 17/03/2025 à 14:27, Glenans29 a dit : Assez lunaire comme itw. On a l'impression qu'elle aurait été faite il y a 2 ans et qu'on a oublié de la publier. Ou alors le temps est figé au CEMA Allemand. Expand Elle a 5 mois, ça date vu la vitesse des mentalités en ce moment Qu'il ne parle pas du Rafale ne m'étonne pas vraiment. On parle souvent de l'eurofigther nous ? 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Le 17/03/2025 à 13:58, Pakal a dit : Q: Général, nous approchons de la fin de l'année 2024. Il vaut donc la peine de faire une rétrospective. Quelles ont été, selon vous, les principales activités des Forces aériennes en 2024 ? Expand Oui, l'interview date de fin 2024, donc avant le séisme Trump 2. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Le 17/03/2025 à 14:21, pascal a dit : C'est assez incantatoire comme discours ça donne envie d'allumer un cierge à l'Eglise la plus proche ... Expand Non, acheter la boîte qui fabrique les cierges et accroître la production .. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 17 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 mars Le 17/03/2025 à 14:53, clem200 a dit : Elle a 5 mois, ça date vu la vitesse des mentalités en ce moment Qu'il ne parle pas du Rafale ne m'étonne pas vraiment. On parle souvent de l'eurofigther nous ? Expand Oui pour en dire du mal ... Car nous avons le sens des responsabilités ... et de l'humour 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Le 17/03/2025 à 14:15, scrat s16 a dit : Il serait pas copain avec le Général Merz, le CEMA suisse? Ils tiennent le même discours tous les deux. Expand Ça se trouve ils sont comme beaucoup de haut-gradés européens qui ont plébiscité le F-35 : Ils briguent un poste haut-placé au sein de l'OTAN ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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