Ciders Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet il y a 6 minutes, Wallaby a dit : Paris traite mal ces territoires, mais ces territoires ne veulent pas se séparer de Paris. C'est ce nœud qu'il faudrait dénouer. Jusqu'à ce que le nœud lâche et qu'ils décident que ça vaut le coup de tenter sa chance sans Paris. Que déjà l’État fasse son travail (aménagement, éducation, sécurité) et ça règlerait 50 % du problème. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet (modifié) Il y a 2 heures, nemo a dit : Je vois pas le rapport. Que les guadeloupéen et martiniquais dans leur majorité ne veuillent pas se séparer de la France c'est possible mais je vois pas en quoi ça voudrait dire qu'il n'y a pas une continuation des logiques coloniales dans la façon dont Paris traite ces territoires et dans la façon dont les békés traitent les antillais en général.. Oui, et Antillais qui considèrent très bien lesdits Béké et métros aussi... Je veux bien que l'Etat ne soit pas propre, mais la gestion locale à tous les niveaux des DOM se satisfait globalement fort bien d'une absorption des fonds métropolitains sans guère de projection dans l'avenir. Modifié le 12 juillet par gustave 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet il y a 5 minutes, gustave a dit : Oui, et Antillais qui considèrent très bien lesdits Béké et métros aussi... Je veux bien que l'Etat ne soit pas propre, mais la gestion locale à tous les niveaux des DOM se satisfait globalement fort bien d'une absorption des fonds métropolitains sans guère de projection dans l'avenir. Dans un pays aussi centralisé, l'avenir se joue aussi à Paris. Je n'ai pas vu un grand intérêt de la métropole pour les DOM-COM depuis... longtemps. Ça n'aide pas à se projeter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet C'est toujours l'impasse où toutes les parties se regardent en chiens de faïence et se rejettent le mépris ressenti, sensément à juste titre. Personne n'a le cul propre dans cette histoire même si les institutions centrales (Paris donc) semblent tout de même bien vérolées depuis mon arrivée en France en 1997. Symboliquement, j'en ai pleinement pris conscience lors de mon bac en 2007 : les sujets étaient tellement faciles que c'était du foutage de gueule pour les forces vives de la nations à venir. La base est peut-être médiocre mais les élites sont déchues maintenant alors qu'elles continuent à le nier. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet il y a 16 minutes, gustave a dit : Oui, et Antillais qui considèrent très bien lesdits Béké et métros aussi... Je veux bien que l'Etat ne soit pas propre, mais la gestion locale à tous les niveaux des DOM se satisfait globalement fort bien d'une absorption des fonds métropolitains sans guère de projection dans l'avenir. Quel genre d'initiative ils peuvent prendre? Tout se décide soit au niveau des békés quand il s'agit d' affaire privé ou à Paris quand il s'agit de question publique. Toute initiative est systématiquement tué dans l'œuf on ne parle pas de gestion coloniale à la légère! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 13 juillet Share Posté(e) le 13 juillet https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/07/13/en-nouvelle-caledonie-le-projet-d-accord-suscite-de-premieres-reactions-contrastees_6620997_823448.html$ A voir les réactions je suis pas optimiste sur l'avenir de cet accord. A voir si le référendum parvient à lui donner une certaine légitimité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 juillet Share Posté(e) le 20 juillet https://www.lexpress.fr/societe/nouvelle-caledonie-un-etat-oui-mais-sans-independance-les-coulisses-du-pari-de-macron-et-valls-WNR5LIJCFFHILIQWWNSZDYAWCU/ (13 juillet 2025) Pour éviter un nouvel embrasement de l'archipel, le gouvernement, les indépendantistes et les non-indépendantiste ont créé un ovni juridique : "l'Etat de la Nouvelle-Calédonie". Mais il [le ministre des Outre-Mers, Manuel Valls] sait combien ce projet d'accord est un exercice d'équilibriste. Les négociateurs ont acté la création d'un Etat, qui devra "être reconnu par la communauté internationale". Certaines compétences régaliennes pourront être transférées vers son Congrès local. Mais l'Etat calédonien reste "au sein de l'ensemble national", indique le projet d'accord. L'acquisition de la nationalité calédonienne est indissociable de la française : perdre l'une, c'est renoncer à l'autre. Ce samedi 12 juillet, à la lecture du texte, nombre de juristes sont restés interloqués. D'un côté, la Nouvelle-Calédonie reste un territoire "inscrit dans la Constitution française". Cela permet de respecter le résultat des trois référendums d'autodétermination intervenus entre 2018 et 2021, tous conclus par un "non" à l'indépendance. De l'autre, le Caillou se dote de presque tous les symboles d'un Etat à part entière. Une "loi fondamentale" votée par le congrès calédonien pourra modifier nom, drapeau, hymne et devise du pays. Les relations internationales et diplomatiques deviennent aussi une compétence calédonienne, "dans le respect des engagements internationaux et des intérêts fondamentaux de la France". Le "Caillou" est au droit constitutionnel ce que le chat de Schrödinger - à la fois mort et vivant - est à la physique quantique. Dans le compromis final, il n'y a pas non plus de calendrier précis pour l'indépendance. "C'est la grande différence avec les accords de Matignon de 1988, puis de Nouméa en 1998 : on ne trouve pas de date pour les référendums d'autodétermination", observe Jean-Jacques Urvoas. Christian Tein, président du FLNKS, l'un des anciens leaders de la CCAT - l'organisation à l'origine des émeutes - était un absent très présent. Toujours mis en examen pour son rôle en mai 2024, il a reçu de fréquentes visites des négociateurs indépendantistes ces dix derniers jours. "Il n'était pas pour ce projet au départ, mais Emmanuel Tjibaou est parvenu peu à peu à le convaincre", raconte Roch Wamytan. Ils font le pari que l'accord de Tein pourra apaiser les militants quand le temps viendra. Nicolas Metzdorf, député Ensemble (loyaliste) de Nouvelle-Calédonie semble avoir joué un rôle particulier. L'élu, d'origine caldoche - ce qui signifie qu'elle fait partie de la communauté européenne de l'île, arrivée au XIXème siècle -, a développé un "lien" avec le député indépendantiste Emmanuel Tjibaou, affirme l'un des participants aux négociations. "Ils parlent le même langage", poursuit ce dernier. Ainsi, alors que les discussions étaient au point mort lundi 7 juillet, les loyalistes ont accepté d'évoquer la création d'un nouveau statut pour le territoire, jusqu’à envisager la création d’un Etat calédonien, puis d’une nationalité propre. Ils ont même accepté des concessions sur les compétences régaliennes, ligne rouge déclarée indépassable avant le début des négociations. Dans le document, la Nouvelle-Calédonie confie encore quatre de ses compétences à la France : la défense, la sécurité, la monnaie et la Justice. Mais le texte prévoit la possibilité de les transférer petit à petit, par des résolutions du Congrès calédonien. "Mais pour cela, il faut que plus des trois cinquièmes du Congrès s'accordent. Ensuite, un groupe de travail commun à l'Etat se met en place pour analyser la viabilité d'un tel transfert. Enfin, il faut consulter les Calédoniens sur cette compétence", détaille Virginie Ruffenach, vice présidente LR (loyaliste) du Congrès de Nouvelle-Calédonie. Autant d'étapes rendant difficile un transfert et donc une indépendance définitive… espèrent les loyalistes. En Nouvelle-Calédonie, une concession historique aux indépendantistes a abouti à ce que seuls les citoyens inscrits sur les listes électorales depuis 1998 et leurs descendants puissent voter aux élections provinciales. En mai 2024, un projet de réforme constitutionnelle visant à dégeler le corps électoral calédonien avait signé le début des émeutes. Cette fois, les négociateurs sont tombés d'accord : les natifs qui n'étaient pas encore inscrits pourront désormais voter - soit 12 000 personnes -, ainsi que les personnes résidant depuis plus de 15 ans en Nouvelle-Calédonie. Les loyalistes ont aussi obtenu un renforcement du pouvoir des provinces. Une disposition bienvenue pour les non-indépendantistes, qui administrent, avec Sonia Backès, la province Sud, territoire plus peuplé de Nouvelle-Calédonie. Une révision de la Constitution française à l'automne doit avoir lieu - si le gouvernement Bayrou ne chute pas entre-temps. Les Néo-Calédoniens seront ensuite consultés en février 2026 sur l'accord politique. Au printemps, une loi organique spéciale sera votée pour mettre en oeuvre le texte. Deux élections doivent avoir lieu dans le même temps : les municipales en mars, et les provinciales entre mai et juin 2026. Le nouveau corps électoral sera mis à l'épreuve lors de ce scrutin. Et donnera peut-être un visage inédit à l'Etat calédonien. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 21 juillet Share Posté(e) le 21 juillet Le 12/07/2025 à 17:49, Ciders a dit : Mais de façon générale, la considération, rien que ça. Même Saint Pierre et Miquelon a récemment pris dans la bouche d'un politicien de droite sûrement déçu de sa non-carrière, alors qu'il n'y a pas plus légaliste et moins virulent que ce territoire. Autant je suis plutôt d'accord avec le reste, autant là, pas du tout : il y aura toujours un connard ou un ignare pour faire une déclaration vexante. Si, parce qu'il n'est pas "du coin", on généralise et on considère qu'il s'agit s'agit d'une insulte, pourquoi pas d'un retour au colonialisme ou du racisme, enfin bref qu'il s'agit d'un manque de considération , on n'en finira jamais. L'exemple que tu prends avec Saint Pierre et Miquelon est vraiment symptomatique de ce point de vue : un guignol, une fois... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 21 juillet Share Posté(e) le 21 juillet Il y a 12 heures, Wallaby a dit : [L'Express] Pour éviter un nouvel embrasement de l'archipel, le gouvernement, les indépendantistes et les non-indépendantiste ont créé un ovni juridique : "l'Etat de la Nouvelle-Calédonie". On va gagner un vote à l'ONU les gars ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 juillet Share Posté(e) le 21 juillet Il y a 13 heures, Wallaby a dit : Cette fois, les négociateurs sont tombés d'accord : les natifs qui n'étaient pas encore inscrits pourront désormais voter - soit 12 000 personnes -, ainsi que les personnes résidant depuis plus de 15 ans en Nouvelle-Calédonie. Les loyalistes ont aussi obtenu un renforcement du pouvoir des provinces. Une disposition bienvenue pour les non-indépendantistes, qui administrent, avec Sonia Backès, la province Sud, territoire plus peuplé de Nouvelle-Calédonie. Une révision de la Constitution française à l'automne doit avoir lieu - si le gouvernement Bayrou ne chute pas entre-temps. Les Néo-Calédoniens seront ensuite consultés en février 2026 sur l'accord politique. Des citoyens n'ayant pas les mêmes droits, moi j'appelle quasiment ça la ségrégation... mais si c'est pour la bienpensence, alors ça peut passer. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 juillet Share Posté(e) le 21 juillet (modifié) Deux commentateurs [1] [2] disaient qu'il y avait une certaine ressemblance avec la Communauté Française qui a fonctionné de 1958 à 1960 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté_française_(Cinquième_République) [1] le constitutionnaliste Benjamin Morel : https://la1ere.franceinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/etat-de-nouvelle-caledonie-un-statut-inedit-entre-association-et-souverainete-selon-un-constitutionnaliste-1604238.html (12 juillet 2025) Les statuts les plus proches, a priori, ce sont les statuts des protectorats mis en place après la Première Guerre mondiale, qu'on peut trouver avec des pays comme le Maroc ou la Tunisie, ou les statuts des pays en voie de décolonisation de l'immédiat après-58. En 1958, la Constitution met en place une Communauté française (dissoute en 1960, ndlr), une sorte de Commonwealth à la française, avec des États qui sont indépendants, notamment en Afrique subsaharienne, mais qui acceptent de déléguer des compétences à une structure centrale, avec une possibilité de reprendre ses compétences. Et quand ils les reprendront dans les années 60, ça signifiera l'indépendance." [2] Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel : https://www.lefigaro.fr/politique/jean-eric-schoettl-la-loi-constitutionnelle-devra-lever-les-ambiguites-de-l-accord-sur-la-nouvelle-caledonie-20250713 Le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie ressemblerait à celui d’un État de la Communauté française au sens du titre XII de la Constitution de 1958 dans sa rédaction initiale. Celui-ci disposait que les États de la Communauté française jouissaient de l’autonomie, qu’ils s’administraient eux-mêmes et géraient démocratiquement et librement leurs propres affaires, à l’exception des fonctions régaliennes. La Nouvelle-Calédonie, telle que la préfigure l’accord de Bougival, pourrait aussi être présentée comme un « État associé » au sens du droit international, en vue de la faire participer au concert des nations dans ses domaines de compétence. Modifié le 21 juillet par Wallaby 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 29 juillet Share Posté(e) le 29 juillet vu/lu ceci aujourd'hui, sur la population, en Nouvelle Cal : https://la1ere.franceinfo.fr/nouvellecaledonie/baisse-globale-de-la-population-tres-nombreux-departs-solde-naturel-positif-ce-que-revele-le-recensement-2025-en-nouvelle-caledonie-1608837.html 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 30 juillet Share Posté(e) le 30 juillet (modifié) https://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Actualites/Communiques-de-presse/2025 Les Marquises, en particulier Ua Huka, Nuku Hiva et Hiva Oa, sont concernées par un impact prévu dans la nuit de mardi à mercredi, dès 00h57, ce mercredi 30 juillet 2025, avec une onde océanique d’une hauteur de 1,10 m à 2,20m. Les sirènes retentiront dans les trois îles concernées, vers 23h, soit 2 heures avant l’arrivée de l’onde. Fr-Alert informera la population de l’ensemble des îles Marquises. Les autres îles des Marquises seront affectées par des hauteurs comprises en 0,60 et 0,80 m. Les autres archipels de la Polynésie française devraient être concernés par une hauteur d’eau inférieure à 30 cm qui ne nécessite pas une évacuation ou une mise à l’abri. La prudence est toutefois recommandée : il faut s’éloigner les rivages et les rivières. Modifié le 30 juillet par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mercredi à 10:36 Share Posté(e) mercredi à 10:36 https://www.revueconflits.com/nouvelle-caledonie-y-a-t-il-eu-accord-signe-a-bougival/ (11 août 2025) Nouvelle-Calédonie : y a-t-il eu « accord signé à Bougival » ? Un texte existe indubitablement, qui se décrit comme un « projet » d’accord (sous-entendu entre « les partenaires politiques » au sens de l’accord de Nouméa). Projet d’accord s’oppose nécessairement à accord. L’idée selon laquelle ce qui transformerait le projet d’accord en accord serait la validation des Calédoniens par un référendum n’a à cet égard pas de sens : l’accord de Nouméa fut signé et publié au Journal officiel des mois avant d’être soumis au vote. C’est précisément parce que c’était déjà un accord (entre partis politiques) qu’il pouvait faire l’objet d’un référendum. Comme je l’avais expliqué en mai, au moment où M. Valls espérait visiblement faire valider le texte de Deva par une majorité de délégations, c’est l’unanimité qui est requise à ce moment-là, pas la majorité. Le fait demeure que, tant devant l’UC que le FLNKS, les signataires ont présenté le texte, mais ils ne l’ont pas défendu. De tout ce qu’on a pu entendre, ils en étaient devenus les procureurs bien plus que les avocats. Mais cela ne change rien sur le plan juridique, puisqu’il n’y aurait pas de sanction possible à ce reniement, qui n’engage de responsabilité que morale. Le point essentiel est que, selon ce raisonnement, il n’y a pas d’accord sur le fond du texte, et donc pas d’accord sur « l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », puisque le consensus était d’ordre procédural. Ce texte ne peut donc pas être soumis à référendum puisqu’il ne peut pas y avoir réforme constitutionnelle pour donner effet à un accord politique entre partenaires calédoniens qui n’existe pas. Eric Descheemaeker est professeur de droit. Français de naissance et d’éducation, il a enseigné aux universités d’Oxford, Edimbourg et Melbourne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) mercredi à 10:58 Share Posté(e) mercredi à 10:58 A force de tripatouiller des textes et nuancer le sens on fini dans l'impasse, vraiment c'est beau l'état de droit et cela fait des lustres qu'on nous prends pour des cons ! Donc, on continu la gabegie ou on prends le taureau par les cornes ? Ou, on va attendre que la moitié des Calédoniens non Kanaks dont une partie ne pouvaient voter se barrent pour faciliter la décision de fait et inverser la tendance après "x" référendums mais est-ce que ça suffira en définitive ? Ou au contraire, allons nous vers une guerre civile locale dont on a eu les prémices? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) mercredi à 11:02 Share Posté(e) mercredi à 11:02 (modifié) il y a 59 minutes, MIC_A a dit : A force de tripatouiller des textes et nuancer le sens on fini dans l'impasse, vraiment c'est beau l'état de droit et cela fait des lustres qu'on nous prends pour des cons ! Donc, on continu la gabegie ou on prends le taureau par les cornes ? Ou, on va attendre que la moitié des Calédoniens non Kanaks dont une partie ne pouvaient voter se barrent pour faciliter la décision de fait et inverser la tendance après "x" référendums mais est-ce que ça suffira en définitive ? Ou au contraire, allons nous vers une guerre civile locale dont on a eu les prémices? bin, déjà, dans notre République, nous avons au moins 2 définitions : une et indivisible un citoyen, une voix... autrement pas écrit, des choses qui ne se passent pas pour ou en Nouvelle Cal... question subliminale : accepterions nous que ces exceptions, ces écarts, se produisent pour les Antilles, la Corse, le pays Basque, la Bretagne ? que les originaires, sur place puissent voter, et avoir l'indépendance et l'argent de la nation ? Modifié mercredi à 11:58 par christophe 38 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) mercredi à 17:44 Share Posté(e) mercredi à 17:44 Il y a une petite différence entre la Corse et la Nouvelle Caledonie. La première est un territoire français, la seconde est un ex colonie à décoloniser. Mais si on ne veut pas voir ça… 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) mercredi à 17:59 Share Posté(e) mercredi à 17:59 (modifié) il y a 16 minutes, tipi a dit : Il y a une petite différence entre la Corse et la Nouvelle Caledonie. La première est un territoire français, la seconde est un ex colonie à décoloniser. Mais si on ne veut pas voir ça… et, est ce que les habitants ne veulent plus etre français ?? ce qui "pose" le probleme de qui vote ??? et, accessoirement, hein, juste accessoirement, la Nouvelle Cal est l'un des 4 ou 5 pays producteurs de nickel dans le monde. qui a la naiveté de croire qu'un pays de 130 000 habitants, dont 30% detruisent les écoles et les commerces (veulent revenir aux temps passés) seront autonomes et decideront sobrement, seuls de leur avenir ??? Modifié mercredi à 18:03 par christophe 38 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mercredi à 19:10 Share Posté(e) mercredi à 19:10 Il y a 8 heures, MIC_A a dit : A force de tripatouiller des textes et nuancer le sens on fini dans l'impasse, vraiment c'est beau l'état de droit et cela fait des lustres qu'on nous prends pour des cons ! Donc, on continu la gabegie ou on prends le taureau par les cornes ? Ou, on va attendre que la moitié des Calédoniens non Kanaks dont une partie ne pouvaient voter se barrent pour faciliter la décision de fait et inverser la tendance après "x" référendums mais est-ce que ça suffira en définitive ? Ou au contraire, allons nous vers une guerre civile locale dont on a eu les prémices? Les constructions juridiques ont leurs limites. Elles doivent recouvrir un "contrat social" le plus souvent tacite où chacun a l'impression d'avoir sa chance. Donc derrière les divers blocages des uns et des autres, il faut essayer d'aller voir les raisons tacites, inconscientes, pour lesquelles ils se sentent oubliés par le contrat social. J'aime pas beaucoup Freud, mais il faudrait un peu psychanalyser tout ça. Une des pistes pourrait être ce que disait Benoît Trépied : Le 14/05/2025 à 02:10, Wallaby a dit : https://la1ere.franceinfo.fr/nouvellecaledonie/cette-revolte-du-13-mai-on-l-attendait-depuis-longtemps-en-nouvelle-caledonie-des-jeunes-entre-colere-et-sentiment-d-exclusion-1585721.html (14 mai 2025) Ce déracinement d'une partie de la jeunesse kanak, l'anthropologue et chercheur au CNRS Benoît Trépied l'analyse dans son dernier essai Décoloniser la Kanaky-Nouvelle-Calédonie, publié en mars 2025. "Les Kanak urbains ont été un peu les oubliés des accords. À cela s’ajoute aussi un discours dominant, y compris chez les Kanak, qui tend à délégitimer le fait d’être Kanak en ville." On pense Kanaks dans la région nord, représentés par les partis indépendantistes, et Caldoches dans la région sud, représentés par les partis non-indépendantistes. Mais la réalité est plus compliquée. Et peut-être qu'il n'y a personne pour représenter adéquatement, ou formuler adéquatement ce que veulent ces Kanaks qui sont dans un entre deux, avec un pied dans la tradition, un pied dans la modernité. En particulier ceux qui ne sont pas forcément bien lotis dans un système traditionnel qui donne du poids à des hiérarchies claniques. Et si c'est compliqué pour les hommes, ça doit être encore plus compliqué pour les femmes. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) jeudi à 03:24 Share Posté(e) jeudi à 03:24 (modifié) 9 hours ago, tipi said: Il y a une petite différence entre la Corse et la Nouvelle Caledonie. La première est un territoire français, la seconde est un ex colonie à décoloniser. Mais si on ne veut pas voir ça… « Corse colonie » ? La notion de colonisation appliquée aux relations entre la Corse et l’Hexagone https://m3c.universita.corsica/lumi/__trashed/ Pourquoi la Nouvelle-Calédonie serait-elle "à décoloniser" et pas la Corse? (Une ile devenue francaise après la Guyane, la Guadeloupe ou la Martinique.) Pourrait-t-on imaginer un référendum en Corse oú seuls les natifs pourraient voter? Modifié jeudi à 03:25 par OysterCultist 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) jeudi à 08:33 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 08:33 Il y a 5 heures, OysterCultist a dit : « Corse colonie » ? La notion de colonisation appliquée aux relations entre la Corse et l’Hexagone https://m3c.universita.corsica/lumi/__trashed/ Pourquoi la Nouvelle-Calédonie serait-elle "à décoloniser" et pas la Corse? (Une ile devenue francaise après la Guyane, la Guadeloupe ou la Martinique.) Pourrait-t-on imaginer un référendum en Corse oú seuls les natifs pourraient voter? Mort de rire ... Il suffira de spécifier dans le texte référendaire ... "totale indépendance financière" le résultat sera connu d'avance 1 4 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) jeudi à 08:38 Share Posté(e) jeudi à 08:38 Il y a 4 heures, OysterCultist a dit : « Corse colonie » ? La notion de colonisation appliquée aux relations entre la Corse et l’Hexagone https://m3c.universita.corsica/lumi/__trashed/ Pourquoi la Nouvelle-Calédonie serait-elle "à décoloniser" et pas la Corse? (Une ile devenue francaise après la Guyane, la Guadeloupe ou la Martinique.) Pourrait-t-on imaginer un référendum en Corse oú seuls les natifs pourraient voter? Oui, c’est toujours intéressant de se poser ce type de question. On peut répondre cependant que les corses n’ont jamais été exclus de l’état français. Ils ont donné à la France un empereur, de très nombreux préfets. Je ne serai pas étonné qu’ils soient même surreprésentés dans la machine étatique. Ce n’est pas le cas des colonies (Algérie, pays africains, etc..) où les autochtones ont été - à de très rares exceptions - constamment éloignés du pouvoir et de ses leviers. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) jeudi à 08:47 Share Posté(e) jeudi à 08:47 (modifié) il y a 8 minutes, tipi a dit : Oui, c’est toujours intéressant de se poser ce type de question. On peut répondre cependant que les corses n’ont jamais été exclus de l’état français. Ils ont donné à la France un empereur, de très nombreux préfets. Je ne serai pas étonné qu’ils soient même surreprésentés dans la machine étatique. Ce n’est pas le cas des colonies (Algérie, pays africains, etc..) où les autochtones ont été - à de très rares exceptions - constamment éloignés du pouvoir et de ses leviers. cépafo.... et, question identique, mais dans l'autre sens... dans nos anciennes colonies qui ont eu l'indépendance, qui vivent donc leur vie, quel est le pourcentage de notables, de politiques, qui sont des descendants des Français d'origine ??? je soupçonne un dégagisme des descendants des colons.... me trompais je ??? Modifié jeudi à 08:47 par christophe 38 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) jeudi à 15:25 Share Posté(e) jeudi à 15:25 Il y a 6 heures, christophe 38 a dit : je soupçonne un dégagisme des descendants des colons.... me trompais je ??? Non, tu ne te trompes pas. Mais est ce une raison pour ne pas décoloniser ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) jeudi à 15:41 Share Posté(e) jeudi à 15:41 Il y a 6 heures, pascal a dit : Mort de rire ... Il suffira de spécifier dans le texte référendaire ... "totale indépendance financière" le résultat sera connu d'avance Si la France n'a que l'argent pour tenir ses régions par les couilles, il va falloir envisager rapidement la fin de l'Etat jacobin, dont on murmure très fort qu'il est au bord de la falaise financière. C'est un peu triste de s'appuyer sur les clichés, sinon. Surtout que l'île paie bien assez pour ce que Paris lui octroie. On a beaucoup de défauts mais la métropole a largement merdé et continue de le faire (encore que, si on a de la chance, on aura un CHU à Bastia... en 2035). Il y a 6 heures, tipi a dit : Oui, c’est toujours intéressant de se poser ce type de question. On peut répondre cependant que les corses n’ont jamais été exclus de l’état français. Ils ont donné à la France un empereur, de très nombreux préfets. Je ne serai pas étonné qu’ils soient même surreprésentés dans la machine étatique. Ce n’est pas le cas des colonies (Algérie, pays africains, etc..) où les autochtones ont été - à de très rares exceptions - constamment éloignés du pouvoir et de ses leviers. C'est simple : personne ne voulait faire le boulot et c'était une manière de s'élever dans l'échelle sociale pour des gens qui venaient de secteurs ruraux isolés et/ou qui n'avaient pas vraiment de débouchés en Corse. On rappellera que l’État ne s'est jamais soucié de développer l'île, bien au contraire, sauf sous le Second Empire. Dans ces conditions, avec une agriculture détruite par les tarifs douaniers et sans secteur industriel étoffé, l'administration et l'armée représentaient de vraies portes de sortie et souvent, la seule façon de s'en sortir. On peut y rajouter le fait que, peut-être paradoxalement, il s'est trouvé pas mal de gens diplômés ou qui se sont formés sur le tas, là encore pour grimper. Les registres d'état-civil et les archives militaires sont très nettes sur ce point : toutes les familles de la pieve maternelle par exemple comportent des gardiens de prisons, des cheminots, des militaires, des fonctionnaires ou des administrateurs coloniaux. Et dont beaucoup restaient sur place après leur temps de service. Ce qui explique que l'on tombe encore sur des Corses typés tonkinois ou annamites dans certains villages, rapatriés avec leurs parents après 1954 ou descendants d'anciens colons. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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