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ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage


Messages recommandés

Il y a 3 heures, Gallium a dit :

C'est quand même marrant que certains n'envisagent les dom que sous le point de vu financier

@Aisym a quand même un peu raison sur le plan juridique et il est vrai que des fois on peut se poser la question de l'économie des territoires d'outremer.  Pour le Pacifique, cette question est largement dans les mains des gouvernements autonomes. La Polynésie peut concéder des licences de pêche au thon, aux chinois ou japonais, même si ça fait chier les Marquisiens (c'est surtout chez eux que ça se passe...)   La Polynésie et la Nouvelle Calédonie, sont des pays riches à l'échelle du Pacifique Sud.

En Polynésie, que je sache, l'Etat ne prélève pas d'impôts ni taxes, ces recettes quand elles existent, abondent le budget du territoire. Cependant, celui reçoit une dotation de l'Etat (plus ou moins équivalente au montant des recettes locales) soit en salaires, enseignants etc, soit en subventions directes.  En Nouvelle Calédonie la situation est à peu près semblable , la dotation de l'Etat représente environ 20 % du PIB (j'ignore le pb des impôts et taxes, mais je pense que c'est pareil) Ceci, par exemple, les différencie de la Creuse, puisque citée. Que je sache, en Creuse, on paye des impôts et taxes à l'Etat. 

A titre d'exemple, toi de nationalité française,  si avec ton voilier sous pavillon français, tu veux rester dans les eaux polynésiennes, au-delà d'un certain nombre de mois (je en sais plus exactement, 12 par exemple) tu dois soit sortir du territoire soit payer une taxe d'importation (cela porte un nom, je ne sais plus le quel) Idem en NC. 

La question des départements outremer, est différente; le statut étant censé être le même que n'importe quel département métropolitain, tant en termes de droit que de devoirs. Cependant, on peut se poser la question du bien fondé du statut départemental en outremer, sur le plan du développement économique. Les deux territoires de l'arc antillais échappant à ce statut, Saint Barth et Saint Martin, semblant se porter mieux que les départements; sans doute les raisons sont diverses, le statut colonial précédant n'étant pas sans rapport  Mais la question est posée. En tout cas, je suis persuadé que le passage au statut départemental de Mayotte a été fait en dépit du bons sens administratif:  cadastre ubuesque,  registre civil à, l'avenant, etc.. 

Ce n'est pas exhaustif... 

Modifié par Fusilier
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Il y a 7 heures, Aisym a dit :

Mayotte est un trou financier, 

Sur 2 millions d'allocataires RSA( total France ),  il y en a 200 000 dans les DROM ( pour 500 000 personnes couvertes ), pour plus de 20% de la population.

En Fr métropolitaine, il y en a au moins autant dans certains "coins" si on raisonne à l'échelle de quartiers ou de bouts de départements.

 

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Le montant du RSA n'est pas même dans les DROM.

A Mayotte c'est moitié moins qu'en métropole par exemple.

Ça modère un peu le "trou"...

Le montant du RSA n'est pas même dans les DROM.

A Mayotte c'est moitié moins qu'en métropole par exemple.

Ça modère un peu le "trou"...

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Bon les gars, je reviens de 3 jours à Mayotte (promis Christophe38, un jour je te préviendrai et on s’en boira une, mais la je n’étais pas seul).

j’ai pas vu plus d’insécurité que lors de mes précédents voyages. Il paraît que l’annonce de la venue du Raid a calmé un peu tout le monde. Mais tout le monde parle des violences. 
pour ma part, entre avion, voiture de loc, bureaux, réunions en mairie, DEAL et autre, y a aucun problème. Par contre j’étais beaucoup sur Petite Terre, c’est tranquille. 
anecdote: dans l’hôtel où j’étais, beaucoup de gendarmes. Des mecs balezes , pas ceux de St Tropez . Avec armes et gilets par balle, tout l’équipement… 

voulant boire un coup à l’aéroport un soir, je m’y suis retrouvé à l’arrivée d’un avion de militaires… ils étaient peut être 150/200. Il y avait une petite réception. Ça parlait avec accent serbo croate (j’en sais rien mais pays de l’Est). C’était impressionnant. Ça devait être une relève de la légion, y avait 5/6 Acmat Vt4,… c’est quand même gros comme voiture.

Sinon, à mon sens, y a pas de solution à la situation de Mayotte sans fermeté, sans dureté mais il faut de la détermination !

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il y a 55 minutes, mayamac a dit :

Bon les gars, je reviens de 3 jours à Mayotte (promis Christophe38, un jour je te préviendrai et on s’en boira une, mais la je n’étais pas seul).

j’ai pas vu plus d’insécurité que lors de mes précédents voyages. Il paraît que l’annonce de la venue du Raid a calmé un peu tout le monde. Mais tout le monde parle des violences. 
pour ma part, entre avion, voiture de loc, bureaux, réunions en mairie, DEAL et autre, y a aucun problème. Par contre j’étais beaucoup sur Petite Terre, c’est tranquille. 
anecdote: dans l’hôtel où j’étais, beaucoup de gendarmes. Des mecs balezes , pas ceux de St Tropez . Avec armes et gilets par balle, tout l’équipement… 

voulant boire un coup à l’aéroport un soir, je m’y suis retrouvé à l’arrivée d’un avion de militaires… ils étaient peut être 150/200. Il y avait une petite réception. Ça parlait avec accent serbo croate (j’en sais rien mais pays de l’Est). C’était impressionnant. Ça devait être une relève de la légion, y avait 5/6 Acmat Vt4,… c’est quand même gros comme voiture.

Sinon, à mon sens, y a pas de solution à la situation de Mayotte sans fermeté, sans dureté mais il faut de la détermination !

la releve était jeudi...

je plonge avec eux.

 

fait signe, la prochaine fois, ce sera avec plaisir, surtout que je bosse pas loin du tout de l'aeroport....

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@Kelkin Carte de la Nouvelle France, pas du Canada (une des provinces avec la Baie d'Hudson, l'Acadie et la Louisiane). Ce genre de carte est totalement anachronique est fait totalement l'impasse sur la réalité du contrôle du terrain par la France qui était le résultat d'alliances subtiles et mouvantes avec les différentes tribus amérindiennes. Le Canada Français c'était le Saint Laurent de Montréal à Québec et la ceinture de forts qui verouillait la vallée de l'Ohio et les Grands Lacs.

@christophe 38 Encore une fois le problème n'est pas que les référendums soient bidonnés mais simplement que la France n'a pas respecté les règles établies de la déconolonisation. Et l'histoire a montré qu'à chaque fois que ces règles ont été ignorées ça a dégénéré. La souveraineté territoriale des Etats c'est une boite de Pandore et on a été très con d'y toucher... Quant au potentiel militaire et stratégique oui Mayotte pourrait devenir le Singapour du Canal du Mozambique et profiter des gigantesques projets qui se développent dans cette zone mais en attendant on ne fait rien et on s'astique sur notre "deuxième ZEE au monde".

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Exact. Dans le coin toute maison fortifiée avec six pignoufs dedans est un fort.

Les plus gros sont de véritables petites forteresses de bois et de terre avec une cinquantaine de bonshommes dedans.

Mais en-dehors de cas comme Montréal et Québec ça ne dépasse jamais la centaine d'hommes.

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il y a 13 minutes, Heorl a dit :

Exact. Dans le coin toute maison fortifiée avec six pignoufs dedans est un fort.

Les plus gros sont de véritables petites forteresses de bois et de terre avec une cinquantaine de bonshommes dedans.

Mais en-dehors de cas comme Montréal et Québec ça ne dépasse jamais la centaine d'hommes.

Avec une densité à 1 pignouf par km² à l'époque (4,1 actuellement),  cinquante hommes, c'est déjà énorme.

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Il y a 2 heures, Heorl a dit :

Exact. Dans le coin toute maison fortifiée avec six pignoufs dedans est un fort.

Les plus gros sont de véritables petites forteresses de bois et de terre avec une cinquantaine de bonshommes dedans.

Mais en-dehors de cas comme Montréal et Québec ça ne dépasse jamais la centaine d'hommes.

Des fortins.

Il existait néanmoins des forts d'importance voire forteresse.

Par exemple fort Carillon; plusieurs milliers d'hommes selon la période.

 

Modifié par 13RDP
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Oui les principales forteresses étaient Louisbourg, Québec et Montréal. Pendant la guerre de sept ans les forts les plus importants étaient Duquesne (contrôle la vallée de l'Ohio), Niagara (vérouille la région des Grands Lacs), Carillon (vérouille le Lac Champlain) et Frontenac, leur perte a ouvert la vallée du Saint Laurent aux Anglais par le Sud. C'était un système défensif efficace qui permettait de harceler les positions anglaises mais qui n'a pas résisté aux défections massives des Amérindiens à partir de 1758.

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Il y a 1 heure, christophe 38 a dit :

pour le non respect des regles de la décolonisation, je n'ai pas la meme vue que toi !

les Comores n'ont jamais été un état uni avant les Français, jamais ! c'etait des iles indépendantes, avec des sultans qui se battaient entre eux pour prendre des esclaves en face.

les Mahorais ont été les premiers à se mettre sous la protection de la France, suivis par les autres iles.

tu ne peux pas dire qu'ils ont constitué un ensemble ; certes, geographiquement, elles sont dans le meme archipel, mais, c'est tout !

et les Mahorais ont exprimé, au moins à  reprises, leur volonté de rester français. la liberté des peuples à disposer d'eux memes, ça ne compte pas ?

Je te rappelle que les Comores ont déposé une (seule) mention qui a été reprise à l'ONU et que, depuis, l'ONU regarde ailleurs (elle a d'ailleurs inscrit le droit des peuples à disposer d'eux memes, dans sa charte, art 1

A. Article premier (2) – Égalité de droits des peuples et leur droit à disposer d'eux-mêmes

Conformément au paragraphe 2 de l'Article premier, l’un des principaux buts du Nations Unies, et partant du Conseil de sécurité, consiste à développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect «du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes». Les études de cas dans cette section traitent de cas où le Conseil de sécurité a examiné des situations qui concernent le principe de l’autodétermination et le droit des peuples à décider de leur propre gouvernement, et qui peuvent avoir un rapport avec des questions concernant l’indépendance, l’autonomie, les référendums, les élections et la légitimité des gouvernements.

https://www.un.org/securitycouncil/fr/content/purposes-and-principles-un-chapter-i-un-charter

 

tu vas donc nous expliquer, sans doute, qu'il est juste d'éjecter des gens qui ne le veulent pas, qui survivent et qui vont se retrouver en esclavage et dans la misere (les Comores, le 26 eme pays le plus pauvre au monde, et c'est là dedans que tu veux les envoyer !)

 

comme Madagascar qui est un état pourri, avec des gens qui meurent de faim et qui veut récuperer les Glorieuses, du fait que, lors des colonies, dans les années 1910, les Glorieuses étaient, avec les Comores, dans le meme "sac" que Mada .... les dirigeants veulent juste troquer les droits de peche aux Chinois contre des dollars pour leur poche.

https://www.lefigaro.fr/international/mayotte-des-relations-toujours-tendues-avec-l-union-des-comores-20210327

 

je t'invite à bien regarder comment s'est proclamé l'indépendance des Comores ; bien lire : les mots ont leur importance.

 

(je passe, en rigolant, sur le fait qu'il y a 14 ans, Anjouan et Mohéli voulaient redevenir françaises..... (c'est serieux), tellement leur indépendance était un succes)

 

J'ai jamais dit qu'il fallait éjecter qui que ce soit, mais que je juridiquement le rattachement de Mayotte à la France ne respectait pas les principes de souveraineté territoriale et d'uti posseditis juris. C'est comme si en 1962 on avait détaché Oran et Alger de l'Algérie parce qu'ils avaient voté non. Je vais m'arrêter là parce que ça fait trois fois que je répète la même chose mais que tout le monde s'en fout.

Modifié par Aisym
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il y a 58 minutes, Aisym a dit :

J'ai jamais dit qu'il fallait éjecter qui que ce soit, mais que je juridiquement le rattachement de Mayotte à la France ne respectait pas les principes de souveraineté territoriale et d'uti posseditis juris. C'est comme si en 1962 on avait détaché Oran et Alger de l'Algérie parce qu'ils avaient voté non. Je vais m'arrêter là parce que ça fait trois fois que je répète la même chose mais que tout le monde s'en fout.

Mais c'est parce que c'est faux ! Oran et Alger étaient évidemment algériennes, le sort de ces deux villes ne pouvait être séparé de celui du reste du pays. Rien de tel aux Comores où chacune des îles était indépendante avant la colonisation et dont les peuples se concevaient comme tels, et continuent largement de le faire même si l'actuel "président" comorien tente d'effacer les principes confédéraux sur les 3 Comores non-françaises, par la force d'ailleurs.

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il y a 49 minutes, Boule75 a dit :

Mais c'est parce que c'est faux ! Oran et Alger étaient évidemment algériennes, le sort de ces deux villes ne pouvait être séparé de celui du reste du pays. Rien de tel aux Comores où chacune des îles était indépendante avant la colonisation et dont les peuples se concevaient comme tels, et continuent largement de le faire même si l'actuel "président" comorien tente d'effacer les principes confédéraux sur les 3 Comores non-françaises, par la force d'ailleurs.

Encore que, Oran était à majorité française de mémoire (et c'était la seule ville de toute l'Algérie ainsi).

Modifié par Heorl
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Il y a 4 heures, Aisym a dit :

J'ai jamais dit qu'il fallait éjecter qui que ce soit, mais que je juridiquement le rattachement de Mayotte à la France ne respectait pas les principes de souveraineté territoriale et d'uti posseditis juris. C'est comme si en 1962 on avait détaché Oran et Alger de l'Algérie parce qu'ils avaient voté non. Je vais m'arrêter là parce que ça fait trois fois que je répète la même chose mais que tout le monde s'en fout.

Le 25 août 1972, le Comité spécial de la décolonisation de l'Organisation des Nations unies inscrit l'archipel des Comores à sa liste des territoires devant accéder à l'autodétermination. Le 22 décembre des élections sont favorables aux indépendantistes. Le 15 juin 1973, la France et les Comores signent des accords relatifs à l'accession à l'indépendance. D'un commun accord, dans un objectif d'indépendance concerté, la France propose un référendum d'autodétermination. Le 22 décembre 1974, la France organise aux Comores une consultation référendaire.

 

Élections du territoire des Comores

La déclaration d'indépendance

Si le suffrage obtient dans son ensemble plus de 90 % pour l'indépendance, Mayotte se singularise en votant pour le maintien au sein de la République française (65 % pour le maintien, 35 % contre le maintien23).

 

Plusieurs explications sont données pour expliquer ce choix :

Mayotte était française depuis 1841 (contre 1886 pour les autres îles), la population beaucoup plus francisée et souvent en rivalité avec les autres îles ;

la craintes des Mahorais de se sentir marginalisés dans un système politique dominé par la Grande Comore ;

la crainte de voir les libertés des femmes diminuées (épisode des mamies chatouilleuses) ;

une partie de la population étant d'origine malgache, utilisant le malgache comme langue première, l'île est relativement moins islamisée (pratique animiste sakalave) et craint la mainmise de la Ligue Arabe ;

un certain nombre d'élus locaux d'origine comorienne (Anjouan, Mayotte) et les descendants des familles créoles, peu nombreux, mais marqués par une éducation républicaine, militent en faveur du statu quo ;

les relations entre Mayotte et Madagascar étant plus grandes, la désillusion apparue après l'indépendance était bien mieux connue24.

La France prend acte mais, le 3 juillet 1975, est promulguée une loi stipulant qu'une constitution comorienne doit être proposée dans les six mois et adoptée île par île25, permettant de fait à Mayotte de pouvoir rester française, en contradiction avec une déclaration antérieure du gouvernement français datant du 26 août 1974 selon laquelle la consultation pour l'indépendance serait globale26. Le 6 juillet 1975, le président du Conseil de Gouvernement, Ahmed Abdallah, déclare unilatéralement l'indépendance immédiate des Comores. Le 9 juillet 1975, la France reconnaît l'indépendance des trois îles où le oui l'a emporté, mais Mayotte reste cependant sous administration française au détriment de la déclaration du gouvernement comorien. Le 17 octobre 1975, sans que la France ne prenne part au vote, le Conseil de sécurité des Nations unies recommande à l'Assemblée générale des Nations unies d'admettre au sein de l'Organisation des Nations unies le nouvel État comorien27. Cette admission est validée le 12 novembre 1975 par l'Assemblée générale, qui, à cette occasion réaffirme « la nécessité de respecter l'unité et l'intégralité territoriale de l'archipel des Comores »28. Cette position de l'Assemblée générale répond à la position du nouvel État qui revendique Mayotte et refuse cette séparation qui remet selon elle en cause l'intégrité territoriale de l'archipel. L'Union africaine considère alors ce territoire comme occupé par une puissance étrangère[réf. nécessaire].

La France reconnaît l’État des Comores en décembre 1975, mais organise un referendum à Mayotte le 8 février 1976 au cours duquel les habitants de Mayotte se déclarent massivement pour le maintien dans la République Française29. Plusieurs autres référendums suivront, plébiscitant toujours le maintien de Mayotte dans la France, jusqu'au Référendum sur la départementalisation de Mayotte en 2009 qui scelle l'inclusion administrative de Mayotte à la France, en tant que 101e département.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'archipel_des_Comores

on va parler français : autodétermination, c'est bien "chacun qui choisit " (et qui n'est pas imposé)) ?

 

concernant la déclaration d'indépendance, ce sont bien les 3 iles qui avaient voté pour l'independance qui ont imposé leur choix de calendrier et qui ont voulu leur indépendance ? elles l'ont eu.

 

à 3 autres reprises, les Mahorais ont déclaré vouloir rester français.

 

coté population, nous sommes environ 10 000 mzungus sur l'ile, sur au moins 500 000 habitants....

tu ne crois quand meme pas que ce sont ces 10 000 qui ont fait basculer les votes....

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Il y a 2 heures, Aisym a dit :

J'ai jamais dit qu'il fallait éjecter qui que ce soit, mais que je juridiquement le rattachement de Mayotte à la France ne respectait pas les principes de souveraineté territoriale et d'uti posseditis juris. C'est comme si en 1962 on avait détaché Oran et Alger de l'Algérie parce qu'ils avaient voté non. Je vais m'arrêter là parce que ça fait trois fois que je répète la même chose mais que tout le monde s'en fout.

La France a cherché à se débarrasser de Mayotte, les Mahorais se sont battus pour rester en France. Quand les Comores ont unilatéralement déclaré leur indépendance, Mayotte a unilatéralement déclaré sa séparation des Comores et son maintien dans la France. Et le gouvernement français s'est retrouvé bien embêté.

C'est expliqué dans ce documentaire où on apprend pas mal d'anecdotes. Malgré le ton très critique, la constatation est indéiable : les Mahorais sont restés français car il ne voulaient pas être Comoriens. La méfiance et la rancune envers les autres îles dépassaient de loin les sentiments plus fraternels.

 

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Il y a 2 heures, Kelkin a dit :

La méfiance et la rancune envers les autres îles dépassaient de loin les sentiments plus fraternels.

Note que dans la plupart des anciennes colonies ou protectorats, on peut trouver des situations similaires.. Les Kabyles en Algérie, le Rif au Maroc, le Nord vs Sud du Mali, etc...  Puisque ce sont les frontières coloniales qui fondent ces états, dans la plupart des cas... 

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Le 01/12/2022 à 21:35, Aisym a dit :

@Kelkin@christophe 38 Carte de la Nouvelle France, pas du Canada (une des provinces avec la Baie d'Hudson, l'Acadie et la Louisiane). Ce genre de carte est totalement anachronique est fait totalement l'impasse sur la réalité du contrôle du terrain par la France qui était le résultat d'alliances subtiles et mouvantes avec les différentes tribus amérindiennes. Le Canada Français c'était le Saint Laurent de Montréal à Québec et la ceinture de forts qui verouillait la vallée de l'Ohio et les Grands Lacs.

Le but était simplement de montrer que le Canada français ne se résumait pas à une sous-partie de l'actuelle province de Québec. Il s'étendait aussi sur l'Ontario, le Manitoba, la Nouvelle Écosse, le Michigan, le Wisconsin... Quand au côté anachronique, il est clairement affiché : c'est la carte des territoires qui ont été à un moment contrôlés au cours d'une période de 269 ans. Il n'est pas dit qu'ils ont tous été contrôlés fermements et en même temps.

Le 01/12/2022 à 22:16, Bechar06 a dit :

Source de cette carte ? STP  150 forts, ce n'est pas rien ! 

C'était l'un des premiers résultats d'une recherche d'image pour "Nouvelle-France", en l'occurrence ceci : https://www.populationdata.net/cartes/nouvelle-france-1562-1763/ qui nous renvoie à Wikipédia, sans plus de précisions.

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Nouveau barrage en Guadeloupe pour l'irrigation, 950000 m3, curieusement, pas de (micro ?)centrale électrique associée :

Visite du barrage de Moreau à Goyave

4 novembre 2021

Le barrage de Moreau à Goyave doit répondre à des objectifs majeurs visés par la région Guadeloupe : il s'agit de promouvoir une agriculture compétitive et durable et de répondre aux besoins premiers de la population, via la fourniture d'une eau en quantité, prioritairement destinée à l'agriculture.

https://www.regionguadeloupe.fr/actualites-et-agendas/toute-lactualite/detail/actualites/visite-du-barrage-de-moreau-a-goyave/#_

https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/barrage-moreau-solution-garantir-eau-aux-agriculteurs-guadeloupeens-844102.html

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Il y a 23 heures, Benoitleg a dit :

Nouveau barrage en Guadeloupe pour l'irrigation, 950000 m3, curieusement, pas de (micro ?)centrale électrique associée :

Il faut dire que la hauteur de retenue et le volume d'eau stocké sont extrêmement faible

Pour un barrage c'est plus une grande flaque d'eau :biggrin:

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bonjour

 

pour faire suite aux actes de violences sur Mayotte, l'arrivée d'une équipe du RAID et ............ des télévisions,

un reportage de BFM sur le sujet : https://www.rmcbfmplay.com/video/bfm-tv/mayotte-la-poudriere?contentId=Product::NEUF_BFMTV_BFM934063150527&universe=PROVIDER

 

et, hier, comparution immédiate d'un conseiller municipal (qui a passé le week end en GAV) : https://lejournaldemayotte.yt/2022/12/13/fausses-attestations-dhebergement-anrif-mourdi-dechu-de-son-mandat-de-conseiller-municipal/

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(revueconflits, 28nov.)

Australie-Pacifique : le poulet sans tête de la stratégie française

Un an après le référendum en Nouvelle-Calédonie, le Pacifique et l’espace océanien sont toujours des impensés de la stratégie française. Aucune vision, aucune analyse pour penser une projection française dans cette zone pourtant essentielle.

La Revue stratégique de défense et de sécurité nationale de 2017 nous avait annoncé, non sans quelque triomphalisme, que la France « développ[ait] avec l’Australie un partenariat structurant et de longue durée », tandis qu’« avec l’Inde, la France a[vait] noué un partenariat stratégique majeur » (§§211-212). Cela nous donnait, un an plus tard, l’axe Paris-New Delhi-Canberra du Président de la République, « axe indopacifique nouveau » censé « se prolonge[r] de Papeete à Nouméa » (discours de Garden Island et Nouméa, mai 2018).

Une matrice effondrée

Quatre ans plus tard, la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale n’a guère eu d’autre choix que de constater que cette « matrice de notre stratégie indopacifique » s’était « effondré[e] » (rapport d’information no5041 sur « l’espace indopacifique : enjeux et stratégie pour la France », février 2022, pp. 69, 90). En réalité, elle n’avait jamais existé que dans l’esprit de M. Macron, dont la « pensée complexe » avait relié d’un trait la France aux deux plus grands clients de son industrie d’armement dans les océans Indien et Pacifique. Clients d’alors puisque, comme chacun sait, l’Australie a rompu en septembre 2021 le « contrat du siècle » avec Naval Group pour forger une alliance militaire (de plus) avec les États-Unis et le Royaume-Uni. MM. Macron et Le Drian, Mme Parly, se sont alors rendu compte, penauds, que l’Australie n’était pas notre alliée, le nouveau best friend forever (BFF) qu’on s’était imaginé à Paris.

J’aurais pu le leur dire – comme je peux aussi leur dire, avant qu’elle ne dénonce son contrat à elle, que l’Inde n’est pas non plus notre « BFF ». Pas plus d’ailleurs que l’Indonésie, dont la France semble avoir soudainement découvert l’existence : lui ayant vendu des Rafale, elle voudrait en faire sa nouvelle Australie (rapport précité, pp. 10, 100). Il suffisait de connaître un peu l’Australie pour savoir que les Australiens n’étaient ni nos amis ni nos alliés ; comme il suffisait d’ailleurs de lire la presse australienne pour savoir que le contrat des sous-marins, dont la conclusion avait dû beaucoup aux aléas électoraux antipodéens (et qui ne correspondait pas aux besoins de défense de Canberra), allait être remis en cause tôt ou tard. Mais y a-t-il quelqu’un à Paris qui lise même la presse australienne ?

Naufrage de la pensée stratégique 

Ce à quoi nous assistons, en Australie et dans le Pacifique, c’est au naufrage de la pensée stratégique de la France. Notre pays confond amitié et vente d’armes, alliances (véritables) et « partenariats stratégiques » ne valant guère que le papier sur lequel ils sont écrits. Il ne connaît rien, ou presque, à une région où lui-même n’est d’ailleurs ni connu ni plus guère respecté. Les récents référendums en Nouvelle-Calédonie (2018, 2020, 2021) ont démontré que ni nos gouvernants ni nos concitoyens ne s’intéressaient à ces morceaux de la France vivant à l’heure Pacifique, pas plus qu’ils ne les comprenaient ou, plus fondamentalement, ne les aimaient. Nos diplomates tournent à une vitesse affolante, comme si les régions du monde étaient interchangeables et que les connaître, les comprendre – établir ces réseaux, ces rapports humains sans lesquels il est impossible de construire quoi que ce soit de durable – était sans importance. Les compétences linguistiques de nos élites, civiles ou militaires, nous ridiculisent et nous empêchent d’agir. À l’École spéciale militaire, où je m’occupe régulièrement d’officiers-élèves partant en semestre international, j’ai essayé d’en envoyer – enfin ! – un ou deux en Indonésie, pays du monde sans doute le plus sous-étudié au regard de son importance stratégique (principale puissance d’une Asie du Sud-Est qui compte aujourd’hui 600 millions d’habitants à la confluence de l’Inde et de la Chine) : même cela, apparemment, est trop compliqué pour une armée qui, dans le même temps, nous explique sans ciller qu’elle ambitionne de former ses officiers, no less, à « affronter demain ce qui n’a jamais été ».

Ces mêmes élites, militaires ou civiles, viendront ensuite se lamenter que notre pays soit déclassé sur la scène internationale. Comment pourrait-il en être autrement quand il navigue ainsi à vue (qu’il court, dirait-on en anglais, comme un poulet sans tête) ? Dans le Pacifique, où nous avons failli perdre l’une de nos plus belles provinces dans une indifférence quasi-absolue, où nous avons été « poignardés dans le dos » par notre best friend forever australien, où en juillet 2021 la Marine nationale n’avait plus un seul bâtiment disponible à Nouméa, nous récoltons les fruits de nos propres fautes.

Sous-investissement dans la sécurité

Nous n’avons pas été capables d’investir dans notre propre sécurité, que nous avons cru pouvoir délocaliser à Washington, à Bruxelles ou dans des partenariats diluant toute responsabilité. Notre tant vantée « remontée en puissance » s’est pour l’instant traduite, dans la région australo-pacifique, par l’arrivée d’ici quelques mois d’un patrouilleur d’outre-mer à Nouméa (pour donner un ordre de grandeur, le temps que soit construit l’Auguste Bénébig, la Chine avait mis à l’eau l’équivalent du tonnage entier de la Marine française). Nous n’avons pas su essayer de connaître, de comprendre, d’aimer ces pays. Tant que nous resterons enfermés dans notre ignorance, teintée d’arrogance, rien ne sera possible : nous continuerons notre lent déclassement, le saupoudrant à intervalles périodiques de mots qui sonnent bien et de vœux pieux. (Loin de battre sa coulpe, M. Macron a ainsi osé affirmer, six mois après l’humiliation planétaire infligée par M. Morrison, que « nos partenariats avec les pays de la zone [avaient] atteint un niveau de coopération inédit » (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, La stratégie de la France dans l’Indopacifique, m.à.j. février 2022, p. 4).)

Travaillons, évidemment, avec tous les autres pays du Pacifique – y compris l’Australie, qui n’est certes pas une alliée ou une amie, mais demeure, bien sûr, un pays important de la région. Vendons, pourquoi pas, des armes à ceux qui souhaiteraient nous en acheter, y compris Canberra le cas échéant. Mais si nous voulons cesser de décliner, si nous voulons avoir une véritable stratégie australo-pacifique, il nous faudra remettre une tête sur le coq gaulois. Il nous faudra comprendre à nouveau (re-saisir) qui nous sommes – ce que cela veut dire d’être français à 17.000km de Paris ; quel lien réel nous avons avec l’Australie (qui, en France, connaît Saint-Aloüarn, Baudin ou l’histoire des blackbirders ?). Et de là, comprendre où nous voulons aller. Que veut la France dans le Pacifique : quelle est notre ambition en tant que communauté politique ; comment faire rayonner le fait français dans cette partie du monde ?

Absence de moyens militaires 

Comment espérer répondre à ces questions si on ne se les pose même pas ?

Tant que nos « stratégies » ministérielles consisteront à enchaîner des lieux communs n’ayant rien de français (ni d’ailleurs d’australo- ou indopacifique) – « s’impliquer » dans « le règlement des crises » et « les organisations régionales », « lutter » contre « le changement climatique » et « le terrorisme », sans oublier bien sûr de « renforcer [l]a diplomatie publique à l’égard des jeunes » (toujours, il va sans dire, dans « le dialogue » et en impliquant « nos partenaires européens » : ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Stratégie française en Asie-Océanie à l’horizon 2030 : vers un espace asiatique indopacifique inclusif, 2019, pp. 1-7) – le déclassement continuera. Inéluctablement.

Nous n’avons aujourd’hui quasiment plus de moyens militaires ; nous n’avons pas d’alliés dans la région ; nous ne savons pas même ce que nous voulons. Nous naviguons à vue, de crise en crise, sortant de chacune un peu plus affaiblis encore. Le point de départ d’une stratégie véritable pour la « France Pacifique » serait de se rendre compte que nous sommes seuls à défendre nos intérêts ; pour cela, qu’il nous faut non seulement les moyens de défendre ces intérêts, mais, avant tout, l’intelligence de comprendre ce qu’ils sont : par-delà les poncifs sur papier glacé, qui ne vont plus pouvoir faire illusion bien longtemps. /fin

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