MIC_A Posté(e) le 12 décembre Share Posté(e) le 12 décembre il y a 1 minute, Titus K a dit : Les seuls animaux non endémiques a cette ile extrêmement isolée sont les rats, les souris et les chats. Les mamifferes marins et les oiseaux qui nichent sur l’ile n’ont pas eu de prédateurs pendants des 10aines de milliers d’années ... C’est d’ailleurs pour ca que les parents laissent les oisillons se faire bouffer vivants par les rats, ils n’ont aucun réflexe de survie. ne résiste pas a la tentation de donner son avis sur absolument tout ... Et les rats, les souris et les chats, ils sont arrivé à la nage ? C'est bien l'humain qui les a amené avec lui et a "modifié" son devenir et si l'ile reste accessible à l'homme ça se reproduira. Quand à l'absence de prédateurs naturels depuis des milliers d'années, j'ai un doute ! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 12 décembre Share Posté(e) le 12 décembre il y a 2 minutes, Patrick a dit : Quelles autres espèces avaient besoin des rongeurs pour être régulées? Patrick, tu es trop manichéen, bien trop. Le rongeur ( le mauvais qui porte mal son nom car omnivore et tu veux parler du ratas vulgaire ) n'est pas plus ou moins régulateur, ni important ni nuisible en même temps ( manu sort de ce corps ) que à peu prés tout le reste. Ratatouille est la même chose que Némo dans la chaine alim' et naturelle, ils sont tous les 2 au dessus du milieu.....mais sont destinés à servir de plateau ambulants sur pattes ou sur nageoire, tous les 2. La vision anthropo centrée pousse hélas à avoir une vision du bien et du mal sur des choses qui n'en relèvent pas ! Si tu enlèves l'Homme, sa vision au dessus de tout en théorie dans ce qui serait "juste" selon ses règles, juste, alors.......... Némo c'est de la bouffe, Ratatouille aussi, pareil que Azrael. Pas plus pas moins. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 12 décembre Share Posté(e) le 12 décembre (modifié) il y a 30 minutes, MIC_A a dit : Quand à l'absence de prédateurs naturels depuis des milliers d'années, j'ai un doute ! Tu dois pouvoir en citer quelques-uns, fais nous profiter ! Par exemple pour le Gorfou Sauteur, l’albatros a nez jaune et l’albatros d’Amsterdam (qui ne niche que sur cette ile) ... ce sont des oiseaux de plus de 2Kg, donc les prédateurs doivent pas être difficile a rater. Modifié le 12 décembre par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 12 décembre Share Posté(e) le 12 décembre il y a 47 minutes, Titus K a dit : Tu dois pouvoir en citer quelques-uns, fais nous profiter ! Par exemple pour le Gorfou Sauteur, l’albatros a nez jaune et l’albatros d’Amsterdam (qui ne niche que sur cette ile) ... ce sont des oiseaux de plus de 2Kg, donc les prédateurs doivent pas être difficile a rater. L'être humain ça compte? Je connais la sortie... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 12 décembre Share Posté(e) le 12 décembre il y a une heure, MIC_A a dit : Et les rats, les souris et les chats, ils sont arrivé à la nage ? C'est bien l'humain qui les a amené avec lui et a "modifié" son devenir et si l'ile reste accessible à l'homme ça se reproduira. La vision de Titus est archi anthropo centré et percluse de biais, je repasserai demain. Il peut bien citer des liens pubmed qu'il n'a possiblement pas exactement compris en détail, ça n'y change rien. Et son avis sur la personne non plus. L'argumentation en résume pas à balancer du lien. C'est un courant "dangereux" et anti naturel qui vise à écarter les mauvais chasseurs et certains prédateurs ( l'homme, les requins sauf on leur coupe les ailerons, les US armés jusqu'aux dents, un bambou proliférant, le "juif" plus "fort" que le Gazaouite, etc...) et qui veut se borner à une vision idéaliste et poétique. La vie n'est pas déterministe, elle n'a pas aucun objectif cible. Sauf qu'à la fin, celui qui bouffe les autres survit, ceux qui se font bouffer vite moins longtemps et en plus petit nombre. L'endémisme en lui même est une notion TRES relativiste. Il faut situer un point de départ dans le temps et l'espace ( a minima un repère X / Y ) pour y fixer un point 0;0 arbitraire, ce qui le rend de facto relativiste. Dans des époques trés trés récentes, la manche était un petit fleuve donc sans être une "vraie" barrière, la Great Britain était endémique. Et pourtant si on veut chasser le Goose ou manger de la jelly, il faudra prendre l'Eurostar,. Et l'île en question ça donne quoi ? Un milieu réellement clos ( une enceint adiabatique en thermo, un milieu clos en biologie, etc....) c'est rare et ça ne dure jamais longtemps. Dans un milieu hors des hommes et des hominidés primaires, une île dépendra de la date de son détachement de la Pangée, et ensuite ? Le Wallaby ( je en parle pas celui du forum ) c'est quoi ? Un opportuniste naturel ? Un nuisible ? Pour une ile pas complètement et immédiatement détachée à 5000 km au milieu du pacifique, c'est quoi le naturel sans l'homme ? Les oiseaux voyagent mieux que les terrestres, donc ils ont le droit de coloniser "mieux" que les humains, qui ont développé une faculté adaptative à voyager encore plus loin ? Et sinon, dans un référentiel carbonifère bien avant l'Homme, on en fait quoi de cette ile ? Jurassik Park aidé par l'homme ? 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 12 décembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 décembre Il y a 1 heure, ksimodo a dit : Patrick, tu es trop manichéen, bien trop. Le rongeur ( le mauvais qui porte mal son nom car omnivore et tu veux parler du ratas vulgaire ) n'est pas plus ou moins régulateur, ni important ni nuisible en même temps ( manu sort de ce corps ) que à peu prés tout le reste. Ratatouille est la même chose que Némo dans la chaine alim' et naturelle, ils sont tous les 2 au dessus du milieu.....mais sont destinés à servir de plateau ambulants sur pattes ou sur nageoire, tous les 2. La vision anthropo centrée pousse hélas à avoir une vision du bien et du mal sur des choses qui n'en relèvent pas ! Si tu enlèves l'Homme, sa vision au dessus de tout en théorie dans ce qui serait "juste" selon ses règles, juste, alors.......... Némo c'est de la bouffe, Ratatouille aussi, pareil que Azrael. Pas plus pas moins. ...Ce message a-t-il été écrit par une IA? Bon sinon sérieusement les gars, c'est quand même pas dur à comprendre que île = milieu fermé accessible par les airs ou la mer, et que les rats ont beau nager, ils ne nagent pas sur des centaines ou des milliers de km dans des eaux glacées qui plus est. Donc on les a introduits parce qu'on était cons, et des conneries en matière d'environnement Dieu sait qu'on en a fait plein, là on les dézingue, les chats pareils parce qu'ils n'ont rien à foutre là par définition, ils disparaissent de l'équation, ne menacent plus le reste de la faune et de la flore, les choses reviennent à la normale, fin du débat, à la fin c'est la nature sauvage qui a réussi à générer ses équilibres fonctionnels et viables qui gagnera. Non sinon je sais pas vous voulez faire quoi? Rajouter des éléphants et des tigres du Bengale ou des Varans de Komodo aussi histoire de mettre un peu plus de #diversité? On va #créoliser la faune? ...Ah remarquez puisqu'il parait que les haïtiens mangent les chats ça pourrait aussi être une idée d'en introduire quelques-uns, tiens, oui... Genre les groupes armés criminels de Port Au Prince, comme ça ils seraient régulés par le froid après avoir régulé les chats qui auraient préalablement régulé les rats. En plus le shit haïtien est réputé, et l'île s'appelle "Amsterdam", alors bon... À moins qu'ils ne profitent des ressources naturelles de l'île pour chevaucher des albatross jusqu'à Mayotte et faire encore monter #l'extrême-droite, ce qui obligera à faire #barrage, ce qui nécessitera alors l'introduction de #castors sur l'île d'Amsterdam... Révélation 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 12 décembre Share Posté(e) le 12 décembre (modifié) Sympas les discussions de fin de soirée sur AD ! il y a 45 minutes, Patrick a dit : .... ...Ah remarquez puisqu'il parait que les haïtiens mangent les chats ça pourrait aussi être une idée d'en introduire quelques-uns, tiens, oui... Genre les groupes armés criminels de Port Au Prince, comme ça ils seraient régulés par le froid après avoir régulé les chats qui auraient préalablement régulé les rats. En plus le shit haïtien est réputé, et l'île s'appelle "Amsterdam", alors bon... À moins qu'ils ne profitent des ressources naturelles de l'île pour chevaucher des albatross jusqu'à Mayotte et faire encore monter #l'extrême-droite, ce qui obligera à faire #barrage, ce qui nécessitera alors l'introduction de #castors sur l'île d'Amsterdam... Révéler le contenu masqué Modifié le 12 décembre par Shorr kan 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 12 décembre Share Posté(e) le 12 décembre (modifié) Le 12/12/2024 à 23:29, Patrick a dit : ...Ce message a-t-il été écrit par une IA? Bon sinon sérieusement les gars, c'est quand même pas dur à comprendre que île = milieu fermé accessible par les airs ou la mer, et que les rats ont beau nager, ils ne nagent pas sur des centaines ou des milliers de km dans des eaux glacées qui plus est. Donc on les a introduits parce qu'on était cons, et des conneries en matière d'environnement Dieu sait qu'on en a fait plein, là on les dézingue, les chats pareils parce qu'ils n'ont rien à foutre là par définition, ils disparaissent de l'équation, ne menacent plus le reste de la faune et de la flore, les choses reviennent à la normale, fin du débat, à la fin c'est la nature sauvage qui a réussi à générer ses équilibres fonctionnels et viables qui gagnera. Non sinon je sais pas vous voulez faire quoi? Rajouter des éléphants et des tigres du Bengale ou des Varans de Komodo aussi histoire de mettre un peu plus de #diversité? On va #créoliser la faune? ...Ah remarquez puisqu'il parait que les haïtiens mangent les chats ça pourrait aussi être une idée d'en introduire quelques-uns, tiens, oui... Genre les groupes armés criminels de Port Au Prince, comme ça ils seraient régulés par le froid après avoir régulé les chats qui auraient préalablement régulé les rats. En plus le shit haïtien est réputé, et l'île s'appelle "Amsterdam", alors bon... À moins qu'ils ne profitent des ressources naturelles de l'île pour chevaucher des albatross jusqu'à Mayotte et faire encore monter #l'extrême-droite, ce qui obligera à faire #barrage, ce qui nécessitera alors l'introduction de #castors sur l'île d'Amsterdam... Révéler le contenu masqué Parfois les choses ne sont pas aussi limpides. L'introduction des rats peut-être assez délétère sur un écosystème un peu complexe avec une grande variété d'oiseaux et de végétaux sans autres ressources alimentaires pour le nouveau venu. A l'inverse, à Clipperton par exemple, le principal prédateur était une marée de crabes sous différentes versions qui ratiboisait littéralement la végétation et toute forme de vie sur cette île. Soumise à un processus avancé de désertification, par érosion éolienne de l'humus en absence de couverture végétale et d'apport d'excréments (les crabes font leurs besoins dans la mer..), l'île a vu une végétation (cocotiers et autres) et une plus grande variété écologique (oiseaux..) revenir avec l'introduction de rats. Ces derniers ont transformé les crabes de prédateurs en proies, fait des crottes partout (=> humus) et donc instauré un meilleur équilibre écologique plus riche. Comme les rats disposent de la manne des crabes sortant sans fin de la mer avec un comportement assez prévisible, ils s'attaquent assez peu aux autres animaux plus fûtés. http://clipperton.fr/flore.htm "Une évolution régressive depuis 50 ans qui tend vers la désertification. Mais en 2005 et 2008, les missions sur place ont constaté une réduction de la population de crabes et une réapparition de plaques de végétation herbacée. La présence de rats semble être un élément d'explication de la réduction de la population de crabes (qui a aussi pu atteindre le sommet de sa courbe démographique)." http://clipperton.fr/desertification.htm Même effet que les rats avec un troupeau de cochons croquant du crabe éradiqué en 1967 Modifié le 13 décembre par Benoitleg 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Il y a 10 heures, Titus K a dit : Tu dois pouvoir en citer quelques-uns, fais nous profiter ! Par exemple pour le Gorfou Sauteur, l’albatros a nez jaune et l’albatros d’Amsterdam (qui ne niche que sur cette ile) ... ce sont des oiseaux de plus de 2Kg, donc les prédateurs doivent pas être difficile a rater. Je ne suis pas versé dans les volatiles mais dans le tas, il devait bien y avoir une espèce plus "dominatrice" que les autres et tant que la ressource "nourriture" reste marine pour tous ces oiseaux et la climatologie adapté, ça peu durer. Mais l'exemple de cette problématique c'est déjà produit ailleurs sur d'autres iles avec des résultats pas toujours conformes à ceux attendus. Et puis zut, j'aime les chats, donc une petites campagne de stérilisation devrait suffire sans en passer par l'extermination, non ? On a fait ça avec un virus pour les lapins en Australie puis en France et vu les conséquences désastreuses encore aujourd'hui alors que l'on aurait peut être pu s'en nourrir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Le 04/11/2024 à 17:17, Bechar06 a dit : Les pieds dans le plat OU la triste réalité inavouable mais avouée ! Zarbi !! https://www.opex360.com/2024/11/04/general-burkhard-larmee-francaise-nest-pas-taillee-pour-aller-faire-la-guerre-dans-la-zone-indopacifique/ "« Une Nouvelle-Calédonie acquise à la Chine deviendrait la clé de voûte de la stratégie d’anti-encerclement chinoise, tout en isoldant l’Australie puisqu’en plus de Nouméa, Pékin pourra s’appuyer sur Port Moresby, Honiara, Port-Vila et Suva », avait avancé l’IRSEM. D’où l’intérêt que porte Pékin aux mouvements indépendantistes néo-calédoniens. « La Chine fonctionne en noyautant l’économie, en se rapprochant des responsables tribaux et politiques parce que c’est la méthode la plus efficace et la moins visible. Sa stratégie est parfaitement rodée et elle a fonctionné ailleurs dans le Pacifique », avait souligné le rapport. Pour autant, faut-il redouter un coup de force militaire contre le « Caillou » ? Le chef d’état-major des armées [CEMA], le général Thierry Burkhard, n’y croit pas. D’ailleurs, même si cela devait arriver, la France n’aurait pas les moyens de s’y opposer… « Bien sûr, nous devons assurer la souveraineté de nos territoires d’outre-mer, mais soyons clairs : la France n’a pas l’ambition d’aller faire la guerre dans la zone indo-pacifique ! », a en effet affirmé le CEMA, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 25 septembre dernier [le compte-rendu vient d’être publié, ndlr]. « Ce qui menace la Nouvelle-Calédonie n’est pas une invasion par la Chine. [Si] celle-ci cherche probablement à y étendre son influence, l’armée française n’est pas taillée pour aller faire la guerre à 17 000 kilomètres d’ici. La menace qui s’exerce sur notre souveraineté en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française aujourd’hui n’est pas stricto sensu une menace militaire qui nécessite des installations et un outil de combat », a conclu le général Burkhard. En attendant, la situation en Nouvelle-Calédonie, en proie à de vives tensions d’une ampleur inédite depuis les années 1980, inquiète l’Australie ainsi que, dans une moindre mesure, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis." Je reviens sur ce post un peu ancien. Il faut avant tout avoir en tête que "le peuple" chinois est un grand peuple de commerçants. Avant même une volonté politique d'instrumentaliser telle ou telle chose. ça ne date pas d'hier. Déjà dans les années 80 dans les îles du pacifique. Et avec l’expansion du pouvoir économique de la chine, les commerçants chinois qui étaient déjà bien présent dans les iles du pacifiques, se sont retrouvés en première ligne et devenir les rois de l'import des marchandises qui étaient "maintenant" fabriquées en Chine. Du coup leur place dans la société a grandement augmenté en nombre et en influence, puisqu'au fur et à mesure ils ont racheté les autres commerce, et bcp d'immobilier. Et puisqu'ils cultivent un "entre-soi" familial assez fort et un patriotisme non négligeable, c'est du pain bénie pour le pouvoir chinois 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Il y a 12 heures, Benoitleg a dit : Parfois les choses ne sont pas aussi limpides. L'introduction des rats peut-être assez délétère sur un écosystème un peu complexe avec une grande variété d'oiseaux et de végétaux sans autres ressources alimentaires pour le nouveau venu. A l'inverse, à Clipperton par exemple, le principal prédateur était une marée de crabes sous différentes versions qui ratiboisait littéralement la végétation et toute forme de vie sur cette île. Soumise à un processus avancé de désertification, par érosion éolienne de l'humus en absence de couverture végétale et d'apport d'excréments (les crabes font leurs besoins dans la mer..), l'île a vu une végétation (cocotiers et autres) et une plus grande variété écologique (oiseaux..) revenir avec l'introduction de rats. Ces derniers ont transformé les crabes de prédateurs en proies, fait des crottes partout (=> humus) et donc instauré un meilleur équilibre écologique. Comme les rats disposent de la manne des crabes sortant sans fin de la mer avec un comportement assez prévisible, ils s'attaquent assez peu aux autres animaux plus fûtés. http://clipperton.fr/flore.htm "Une évolution régressive depuis 50 ans qui tend vers la désertification. Mais en 2005 et 2008, les missions sur place ont constaté une réduction de la population de crabes et une réapparition de plaques de végétation herbacée. La présence de rats semble être un élément d'explication de la réduction de la population de crabes (qui a aussi pu atteindre le sommet de sa courbe démographique)." http://clipperton.fr/desertification.htm Même effet que les rats avec un troupeau de cochons croquant du crabe éradiqué en 1967 En quoi cela invalide le fait que trucider les rats sur Amsterdam ne serait pas bénéfique? L'arrivée massive de crabes sur Clipperton était due à quoi? Je mets ma main au feu que s'il y avait de la végétation avant, c'est que l'équilibre naturel de l'île était préservé par quelque chose, non? Et que c'est bien un déséquilibre probablement causé par l'homme qui a amené les crabes à débouler en masse, certains de leurs prédateurs naturels ont pu être gênés ou surpêchés, ou exterminés, je ne sais pas. Le réchauffement a pu aussi faire son oeuvre. Si l'introduction des rats, comme celle du troupeau de cochons auparavant, n'amène pas de destructions supplémentaires et permet de protéger le reste de la faune et de la flore de l'île, alors ils sont eux-mêmes, dans ce contexte, un moyen de régulation utilisé par l'homme au profit de l'équilibre du reste d'un écosystème au moins partiellement sauvage. Ça me convient parfaitement. Mais on est bien d'accord qu'idéalement dans un contexte "normal", il n'y aurait pas de surpopulation de crabes et que Clipperton aurait son propre écosystème à l'équilibre? Après-tout, ça faisait des dizaines de milliers d'années au bas mot (depuis la fin du dernier âge glaciaire?) que l'île n'avait pas beaucoup bougé, non? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre (modifié) Il y a 5 heures, MIC_A a dit : Je ne suis pas versé dans les volatiles mais dans le tas, il devait bien y avoir une espèce plus "dominatrice" que les autres et tant que la ressource "nourriture" reste marine pour tous ces oiseaux et la climatologie adapté, ça peu durer. Désolé d’avoir répondu sur ce ton hier... Mais il y a plein d’espèces qui n’ont simplement pas de prédateurs et dont les populations se régulent tout de même. Les des conditions de vie (rudesse de l’environnement ou maladies), des taux de reproduction faible, de la competition intraspécifique, parfois de la predation sur les jeunes ... sont pour beaucoup d’espèces des régulateurs suffisants ... il n’y a vraiment pas besoin de leur introduire des prédateurs. Il y a 5 heures, MIC_A a dit : Et puis zut, j'aime les chats, donc une petites campagne de stérilisation devrait suffire sans en passer par l'extermination, non ? Moi aussi, j’en ai 2. Personnellement, d’un point de vue éthique, je trouve l’extermination lente par la stérilisation (imagine le dernier chat qui va vivre sur un ilot de 50Km2 ... seul) bien plus cruelle qu’un coup de fusil, mais chacun sa sensibilité. Et pour l’adoption pourquoi pas ... mais certains chat haret ne sont plus vraiment comparables à des chats domestiques --> Citation Il y a 5 heures, MIC_A a dit : On a fait ça avec un virus pour les lapins en Australie puis en France et vu les conséquences désastreuses encore aujourd'hui alors que l'on aurait peut être pu s'en nourrir. En France c’est un idiot qui a décidé par lui meme d’introduire la maladie dans son jardin dans les années 50... Ca n’est absolument pas comparable au cas australien. Pour l’impact des rats dans les écosystèmes insulaires, si ca en intéresse, ici vous avez un compte rendu assez intéressant notamment dans la partie tableaux : --> https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2351989415000244#t000030 Modifié le 13 décembre par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre L'élimination des bovins sur l'île d'Amsterdam Le 16/01/2020 à 17:48, Wallaby a dit : Ce n'est pas l'Australie, mais c'est une "terre australe", l'ïle d'Amsterdam : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amsterdam_(île) Il n'existe aucune espèce de mammifère terrestre indigène, mais les rats et souris sont arrivés via des bateaux de pêche au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. Des chats redevenus sauvages sont également présents. De 1871 à 2010, l'île a eu une population de bovins. L'origine de cette introduction remonte à la tentative d'installation de Heurtin en 1871. Les cinq animaux amenés par ce dernier à fin d'élevage furent laissés sur place lors de son départ. Les vaches, dont la population s'est multipliée, ont gravement modifié l'équilibre naturel, dévastant la flore en faisant pratiquement disparaître l'unique espèce d'arbre de l'île, le phylicas, lequel n'a survécu que dans de rares zones inaccessibles aux bovins. En 1988, il était estimé qu'environ 2 000 bovins vivaient sur l'île. À cette date, pour préserver ce qui restait de l'environnement, une importante réduction du bétail fut décidée, et les survivants furent cantonnés sur 1/5e de l'île, au Nord, grâce à la construction d'une longue barrière barbelée. La barrière fut achevée en 1992. Les habitants de la base scientifique ont utilisé ce cheptel pour leur alimentation, tout en étudiant le phénomène de marronnage. « Après l'éradication d'une partie du troupeau [...] un programme de restauration a permis la plantation de 7 000 arbres, issus de graines produits par les phylicas restants. Le Grand Bois est classé réserve naturelle [...]. Aujourd'hui, le Grand Bois, dernière formation dense de phylicas sur la côte est, n'occupe plus que 10 ha (0,2 % de la surface de l'île) ». « En 2007, après une étude montrant que les zones qui n'étaient plus pâturées étaient recolonisées par des plantes endémiques, la décision est prise d'abattre tout le troupeau. Une association d'anciens hivernants a bien tenté de s'y opposer, mais en vain. L'abattage a débuté en 2008 et s'est achevé en 2010. Depuis, la clôture Heurtin a été démantelée de ses barbelés. Ne restent que les piquets pour rappeler ce long épisode et le changement de mentalité sur ces espaces à préserver ». Une dernière vache survivante fut repérée courant 2011. Il ne reste désormais plus aucune trace des bovins amenés par les humains en 1871, si ce n'est les dommages faits à la flore endogène, laquelle se reconstitue lentement. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre il y a 4 minutes, Wallaby a dit : L'élimination des bovins sur l'île d'Amsterdam http://ileskerguelen.blogspot.com/2019/11/recolonisation-de-lile-du-chateau-par.html Le Rat noir (Rattus rattus) a été introduit involontairement sur certaines îles de l’archipel de Kerguelen. Ils constituent une menace pour l’avifaune nicheuse de l’île et notamment les oiseaux marins à nidification hypogée, les oiseaux nichant dans les terriers (Prions, Pétrels, Océanites…). En effet, les oiseaux nichant sur l’archipel ne sont pas habitués à avoir des prédateurs sur terre. Par le passé, le Rat noir était bien présent sur l’île du Château. En 2002, une opération de dératisation a été menée sur l’ensemble de l’île afin d’éradiquer la population de Rat noir. A la suite de cette opération, un premier état des lieux de la densité de petits Pétrels a été réalisé en 2011 en suivant le protocole d’estimation par « points comptage ponctuels ». Fin octobre 2019, le protocole a été appliqué à l’identique pour évaluer l’évolution des populations d’oiseaux nicheuses. L’agent de la réserve naturelle en charge des suivis ornithologiques est resté quelques jours sur place pour réaliser les relevés. Alors qu’en 2011, uniquement quelques terriers avaient été observés, cette année, le nombre de terriers et la diversité des espèces recensées était plus élevé. L’île se recolonise progressivement de Pétrels noirs, Pétrels à tête blanche, Océanites à croupion gris, Pétrels plongeurs communs et de Géorgie… Ces suivis montrent l’efficacité de l’opération de dératisation qui a été menée sur l’île Château au début des années 2000. Le Rat noir est toujours présent sur quelques îles du Golfe. La dératisation de certaines îles du Golfe est un des objectifs du plan de gestion 2018-2027 de la réserve naturelle des terres australes françaises. Si cette action est réalisée, ces îles pourraient redevenir accueillantes pour de nombreuses espèces d’oiseaux marins, comme l’île du Château. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre https://fr.wikipedia.org/wiki/Dauphin_de_Commerson L'espèce sud-américaine, considérée comme la plus importante, est localement considérée comme commune. Une étude de 1984 a évalué à 3 400 le nombre d'individus de l’espèce sud-américaine présents dans le détroit de Magellan. En ce qui concerne la population des Kerguelen, en 2013, un groupe de chercheurs y a comptabilisé 69 individus de cette sous-espèce dans le Golfe du Morbihan. En 2014, une série de timbres éditée par La Poste et dessinée par Claude Andréotto, représente le dauphin de Commerson présente aux îles Kerguelen (Terres australes et antarctiques françaises) http://philatelie.polaire.free.fr/IMG/jpg/Dauphin.jpg Source : http://philatelie.polaire.free.fr/spip.php?article574 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre (modifié) Il y a 11 heures, Patrick a dit : En quoi cela invalide le fait que trucider les rats sur Amsterdam ne serait pas bénéfique? L'arrivée massive de crabes sur Clipperton était due à quoi? Je mets ma main au feu que s'il y avait de la végétation avant, c'est que l'équilibre naturel de l'île était préservé par quelque chose, non? Et que c'est bien un déséquilibre probablement causé par l'homme qui a amené les crabes à débouler en masse, certains de leurs prédateurs naturels ont pu être gênés ou surpêchés, ou exterminés, je ne sais pas. Le réchauffement a pu aussi faire son oeuvre. Si l'introduction des rats, comme celle du troupeau de cochons auparavant, n'amène pas de destructions supplémentaires et permet de protéger le reste de la faune et de la flore de l'île, alors ils sont eux-mêmes, dans ce contexte, un moyen de régulation utilisé par l'homme au profit de l'équilibre du reste d'un écosystème au moins partiellement sauvage. Ça me convient parfaitement. Mais on est bien d'accord qu'idéalement dans un contexte "normal", il n'y aurait pas de surpopulation de crabes et que Clipperton aurait son propre écosystème à l'équilibre? Après-tout, ça faisait des dizaines de milliers d'années au bas mot (depuis la fin du dernier âge glaciaire?) que l'île n'avait pas beaucoup bougé, non? https://journals.openedition.org/etudescaribeennes/23485#tocto1n2 La situation "naturelle" de Clipperton correspond à une très forte présence de crabes (en dizaines de millions d'individus quand ils n'ont aucun prédateur) qui consomment la végétation, favorisent l'érosion de l'humus par les régulières tempêtes dévastatrices (donc plus de base pour un écosystème fonctionnel) et provoquent une désertification de l'atoll. A partir de là, le seul écosystème restant est une lutte entre l'espèce de crabe terrestre inféodé à Clipperton sans prédateur particulier, qui mange les algues, les poissons crevés à la dérive où leurs congénères marins qui s'égarent sur la plage. Des colonies d'oiseaux prospèrent aussi sur les quelques pics rocheux présents dans le lagon où les crabes ont plus de mal à accéder. Pour le reste, comme il y a pas ou peu d'observations avant les années 1950-60, il est difficile de dire ce qu'était l'ancien écosystème de l'île, sauf à savoir qu'une petite population humaine réalisait un peu de culture sur potager (donc de l'humus et un écosystème ayant assuré l'apparition de ce niveau). D'ailleurs, un biologiste a débarqué dans les années 1960 et plein de bons sentiments pour les oiseaux présents, a trucidé tous les cochons au fusil pour rétablir un équilibre plus "naturel". Le seul résultat a été la désertification de l'ile jusqu'en 2000 et l'introduction de rats, qui ont favorisé le retour d'une végétation et d'humus en très peu de temps (20 ans environ); Tout cela pour dire que la dératisation est une bonne option quand un écosystème à peu prés fonctionnel peut être sauvé d'espèces extérieures. Mais si l'écosystème a déjà été largement déstabilisé, la suppression des rats qui sont peut être encore les seuls à maintenir un cycle végétation/humus fonctionnel (avec toutes les espèces qui s'y greffent ensuite) peut entrainer une érosion éolienne catastrophique sur les iles, particulièrement sensibles à ce genre de chose. Modifié le 13 décembre par Benoitleg 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre (modifié) il y a 26 minutes, Benoitleg a dit : https://journals.openedition.org/etudescaribeennes/23485#tocto1n2 Quelqu'un comprend la première de ces deux phrases ? Seul [seul au singulier, sans "s"] 674 cocotiers, contre 806 en 2015, ont été recensés. En 2016, les observations ont confirmé cette dynamique de revégétalisation. En 2018, 1 405 cocotiers ont été inventoriés (865 en 2016 contre 847 en 2015). Alors ? 806 ou 847 cocotiers en 2015 ? Et c'est une revue scientifique à comité de lecture ? Plusieurs sens participent alors à notre définition du paysage de l’île : la vue, l’ouïe par le son du vent, des vagues… le touché [er ! orthographe !] Modifié le 13 décembre par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre il y a 8 minutes, Wallaby a dit : Quelqu'un comprend la première de ces deux phrases ? Seul [seul au singulier, sans "s"] 674 cocotiers, contre 806 en 2015, ont été recensés. En 2016, les observations ont confirmé cette dynamique de revégétalisation. En 2018, 1 405 cocotiers ont été inventoriés (865 en 2016 contre 847 en 2015). Alors ? 806 ou 847 cocotiers en 2015 ? Et c'est une revue scientifique à comité de lecture ? Peut-être dans cet ordre (avec sans doute de la salade de doigts sur le clavier numérique) 674 en 2013 847 ou 806 en 2015 (peut-être deux campagnes d'observation en 2015 dont les données se mélangent ?) 865 en 2016 1 405 en 2018 Il faut envoyer un mail à la revue @Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre (modifié) Bon, on accuse le crabe, mais en fait c'est les pêcheurs japonais et mexicains les coupables (avec la complicité de la France) : https://journals.openedition.org/etudescaribeennes/23485 Les deux populations, de crabes et de fous, poursuivent leur déclin démographique, en raison de la faible ressource végétale présente pour le crabe, de la vitesse de développement du rat, à présent seul prédateur sur l’atoll, et de la pression sur la ressource halieutique exercée par les nombreux navires de pêche, obligeant les oiseaux marins à parcourir chaque jour jusqu’à 132 milles nautiques (244,5 km) pour trouver de la nourriture (WEIMERSKIRCH et alii., 2008). Oui mais non. En retirant les thons, les bateaux de pêche aident les petits poissons et les calamars à proliférer. Cependant, ces colonies d’oiseaux dépendent de la ressource halieutique présente, notamment de petits poissons et des calmars qui sont chassés vers la surface de l’océan par les bancs de thon, eux-mêmes très convoités par les bateaux de pêche. Répertoriée en tant que commune française, Clipperton bénéficie d’un statut de collectivité d’outre-mer. Oui mais ça ne tient pas debout sur le plan juridique et constitutionnel, puisque par définition une "collectivité" possède des habitants. C'est une ineptie juridique. Ou alors il va falloir donner la citoyenneté aux phoques et aux fous de bassan. Le 08/11/2023 à 23:56, Wallaby a dit : source : https://theconversation.com/les-terres-australes-et-antarctiques-francaises-des-territoires-meconnus-face-a-des-defis-majeurs-216997 C’est une loi du 6 août 1955, complétée par un décret du 11 septembre 2008, qui fixe le statut, empreint d’ambiguïtés, des TAAF. La loi de 1955 les qualifie « territoire d’outre-mer » (TOM), alors que cette catégorie juridique a été supprimée par la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 qui lui substitue la notion de « collectivité d’outre-mer » (COM). Jusqu’à présent, le législateur continue de qualifier les TAAF de « TOM » sans véritablement se justifier. La nature juridique des TAAF peut donc être questionnée : s’agit-il d’une véritable collectivité territoriale ? La réponse est délicate : en l’absence de population humaine permanente, il n’y a ni élections locales, ni conseils élus, ni démocratie locale. [et probablement, le même problème se pose pour Clipperton] Par exemple, au début des années 2000, la pêche au thon dans la ZEE avait été estimée à environ 10 800 t. de prises illégales par an. Cette ZEE permet donc à la France, État côtier, d’exercer ses droits souverains en matière d’exploration et d’usage des ressources. Ben non. Les prises illégales sont la preuve que la France n'exerce pas sa souveraineté. https://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ141013419.html Mme Jacky Deromedi expose à M. le ministre des affaires étrangères et du développement international qu'en juillet 2014 une réunion entre la France et le Mexique a eu lieu pour faire le bilan de l'accord signé le 29 mars 2007 entre les deux pays autorisant les ressortissants du Mexique à pêcher dans la zone économique exclusive de Clipperton. Il semblerait que les contraintes maritimes prévues soient souvent appliquées de manière très laxiste, la présence française dans ces eaux étant plus qu'occasionnelle. Elle lui demande de bien vouloir lui faire connaître quelles mesures le Gouvernement entend prendre afin que cet accord soit réellement appliqué. Publiée dans le JO Sénat du 23/10/2014 - page 2366 https://www.philippe-folliot.fr/question-ecrite-reponse-du-gouvernement-sur-lile-de-clipperton/ (15 mars 2013) S’agissant des moyens de protection, la frégate de surveillance « Le Prairial », qui effectue une mission de surveillance d’environ une semaine chaque année dans la zone... Modifié le 14 décembre par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 14 décembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 décembre (modifié) Tant qu’on y est ALBATROS À BEC JAUNE : TAUX DE SURVIE EN HAUSSE DES POUSSINS SUR LES FALAISES D’ENTRECASTEAUX À AMSTERDAM https://taaf.fr/actualite/albatros-a-bec-jaune-taux-de-survie-en-hausse-des-poussins-sur-les-falaises-dentrecasteaux-a-amsterdam/ Son long bec noir surmonté d’une ligne jaune, lui permet de se différencier des autres espèces d’albatros. Les albatros à bec jaune vivent principalement dans le sud de l’océan Indien, au large de l’Afrique australe et de l’Australie. 65 % de la population mondiale se reproduit sur l’île Amsterdam, soit environ 25 000 couples. Ils nichent notamment sur les falaises d’Entrecasteaux dans les hautes herbes ou sur le sol nu. Leurs nids forment un cône cylindrique construit avec des herbes et de la boue. Le projet RECI (Restauration des écosystèmes insulaires de l’océan Indien) vise notamment à favoriser le succès de reproduction de la population d’albatros à bec jaune de l’océan Indien sur l’île Amsterdam. Dans le but de réduire l’impact de la prédation des rongeurs et pour sécuriser les études des projets scientifiques soutenus par l’IPEV, une centaine de pièges à rongeurs létaux (de type Goodnature ®A24) sont installés sur les colonies d’albatros à bec jaune depuis décembre 2021. L’impact de ces pièges sur les rongeurs, notamment durant la saison hivernale, combiné aux campagnes de vaccination contre le choléra aviaire jouent un rôle important dans le succès de reproduction de l’albatros à bec jaune de l’océan Indien. En effet, le taux de survie constaté fin mars 2023 pour la saison de reproduction 2022/2023 est de 52 %, contre un taux de 11 % à la même date en 2022 descendant jusqu’à 4 % en 2019 et 2020 . Ce taux de survie est le meilleur depuis 10 ans et fait suite à la première saison de reproduction complète bénéficiant du contrôle des rongeurs par piège létal sur la colonie. Pour les amoureux de rats --> Modifié le 14 décembre par Titus K 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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