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[Rafale]


g4lly

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Il y a 2 heures, faltenin1 a dit :

Est ce que les PL15 se sont approchés suffisamment du Rafale en question près pour allumer leur autodirecteur ? Est ce que l'autodirecteur d'un FOX3 a une signature unique ? Est-ce que SPECTRA peut reconnaître cette signature unique et l'enregistrer pour débrief ?

Selon les Pakistanais oui puisqu'il qu'il revendique des kill ...

Le radar actif d'un missile à forcément une signature ... et les distance d'engagement, les engins en l'air, et l'arsenal de l'adversaire induise par déduction que c'est tel ou tel missile qui vient vers toi. Evidement on lui fait pas un biopsie systématiquement avant d'annoncer la nouvelle, ce sont essentiellement des preuves indirectes, sinon c'est que tu es au tas.

L'enregistrement des "nouveau" radar me semble un minimum pour un systeme de guerre élec moderne sensé justement reproduire en modifiant le signal en question - à partir du moment ou tu peux le coller immédiatement en mémoire, en copier des échantillon est trivial - https://en.wikipedia.org/wiki/Digital_radio_frequency_memory

Il y a 2 heures, faltenin1 a dit :

Est ce qu'un Rafale va rester dans la zone d'engagement des PL15 assez longtemps pour subir 5 attaques différentes à longue portée ?

Comme les missiles vont bien plus vite que l'avion ... s'ils ont été tiré en salves genre firewall ... il n'a pas vraiment le choix.

Citation

Est-ce qu'un PL15 va arriver suffisamment proche d'un Rafale pour que  le pilote le voie ?

Le voit ? Avec c'est yeux ... si oui c'est moche ... normalement en fin de vol le moteur fusée est éteint le missile est optique assez discret.

Citation

 

Est ce que les communications pakistanaises sont interceptées par les Indiens ? Comment font-ils pour savoir qui tire sur qui ?

 

Idéalement non les indiens n'entendent pas les conversation Pakistanaise.

On sait qui tire sur qui par déduction des informations obtenu par ELINT SIGINT.

Si on ne sait vraiment pas qui tire sur qui ... c'est qu'on est le pigeon à la table ...

---

J'ai perdu mon message mais en résumé.

Des gens qui savent on expliqué que pour tirer un missile il faut basculer le radar en mode poursuite. Le TWS ne suffit pas. En mode poursuite tu envoies plus d'énergie dans la direction ciblé qu'en mode surveillance, donc c'est détectable assez facilement avec du matériel pas trop pourri.

A partir de la si tu sais qu'un chasseur ennemi est ici ... et que de ce ici il y a suffisamment d'énergie qui rayonne dans la bande qui va bien pour supposer que c'est en mode poursuite ... c'est qu'il fait comme si il allait t'engager à longue portée.

Si quelques instant plus tard tu intercepte le signal de la LAM montante ... ca commence à puer gentiment.

Ensuite ce sont des déductions lié au contexte, au infos ELINT, SIGINT, arsenal adverse etc. si un mec d'engage à 200km ... pousse des infos dans la LAM au bout de tant de seconde etc.  c'est pas avec un Sidewinder ...

Citation

Ou est ce que c'est de la propagande indienne ?

C'est fort possible aussi.

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Il y a 11 heures, faltenin1 a dit :

Est ce que les PL15 se sont approchés suffisamment du Rafale en question près pour allumer leur autodirecteur ? Est ce que l'autodirecteur d'un FOX3 a une signature unique ? Est-ce que SPECTRA peut reconnaître cette signature unique et l'enregistrer pour débrief ?

Est ce qu'un Rafale va rester dans la zone d'engagement des PL15 assez longtemps pour subir 5 attaques différentes à longue portée ?

Est-ce qu'un PL15 va arriver suffisamment proche d'un Rafale pour que  le pilote le voie ? 

Est ce que les communications pakistanaises sont interceptées par les Indiens ? Comment font-ils pour savoir qui tire sur qui ?

Ou est ce que c'est de la propagande indienne ?

quelques éléments de réflexion :

  • Il y avait une quarantaines d'intercepteurs pakistanais dont probablement une dizaines de J-10 pouvant chancun emporter 4 PL-15
  • Les pilotes Pakistanais ont reçu l'ordre de cibler prioritairement les Rafale.
  • Leur stratégie aurait été de tirer plusieurs missiles sur la même cible à chaque engagement y compris en limite de portée (donc avec un PK faible).
  • Spectra permet un enregistrement à 360° des locks radar et des images IR du DDM-NG.

 

Modifié par Kovy
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il y a 12 minutes, Kovy a dit :

quelques éléments de réflexion :

  • Il y avait une quarantaines d'intercepteurs pakistanais dont probablement une dizaines de J-10 pouvant chancun emporter 4 PL-15
  • Les pilotes Pakistanais ont reçu l'ordre de cibler prioritairement les Rafale.
  • Leur stratégie aurait été de tirer plusieurs missiles sur la même cible à chaque engagement y compris en limite de portée (donc avec un PK faible).
  • Spectra permet un enregistrement à 360° des locks radar et des images IR du DDM-NG.

 

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? 

Est ce que le DDM-NG est capable de détecter le départ d'un PL15 à sa distance maximale d'engagement de l'ordre de 100 km  ? Cela parrait peu probable.

Je ne pense pas que les radars modernes aient encore besoin de ralentir leur fréquence de balayage pour verrouiller une cible, et surement pas un radar de type AEASA comme le type 1475 du J10C.

Donc comment fait on pour détecter un tir missile à ces portées d'engagement ?

Je pense que le chiffre de 5 missiles est une extrapolation des indiens lors de leur debriefing à partir d'info parcellaires, matinées d'un peu de propagande, mais n'est pas confirmé. 

 

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Lagneau a lu Air Fan pour nous et sa lecture nous donne

- portée doublée

- auto-directeur omni capteur

- capacité à corriger une trajectoire malgré une grosse erreurs de "sasie"

- tir en rafale

https://www.opex360.com/2025/06/22/la-portee-de-larmement-air-sol-modulaire-utilise-par-le-rafale-va-doubler-grace-a-lajout-dun-petit-reacteur/

Révélation

La portée de l’armement air-sol modulaire utilisé par le Rafale va doubler grâce à l’ajout d’un petit réacteur

par Laurent Lagneau · 22 juin 2025

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Développé par Safran et utilisé pour la première fois au combat en 2008, en Afghanistan, l’Armement air-sol modulaire [AASM ou « Hammer »] se compose d’un kit de guidage et d’un kit d’augmentation de portée montés sur le corps d’une bombe. Il permet ainsi à un chasseur-bombardier, comme le Rafale, de détruire une cible, avec une grande précision, à environ 70 km de distance et quelles que soient les conditions météorologiques.

L’AASM se décline selon trois versions : SBU-38 Hammer [INS/GPS – inertiel et GPS], SBU-54 Hammer [INS/GPS/IR, associé à un guidage terminal à imageur infrarouge] et SBU-64 Hammer [INS/GPS complété d’un guidage terminal laser] pour viser les cibles en mouvement.

Depuis sa mise en service, l’AASM a largement démontré son efficacité au combat, comme encore en Ukraine, où il est utilisé par les S-25, MiG-29 et autres Su-27 ukrainiens.

En 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] a prononcé la qualification de l’AASM 1000 à guidage GPS et inertiel [ou SBU-31], monté sur le corps d’une bombe de 1 000 kg [comme Mk84, la BLU109 ou encore la BA84]. Puis, l’an passé, elle en a fait de même avec la SBU-56, qui correspond à la version INS/GPS/Laser de l’AASM 1000. C’est en effet ce qu’a rappelé l’ingénieur de l’armement [IGA] Arvind Badrinath, dans les pages du dernier numéro d’Air Fan.

Ces deux versions de l’AASM 1000 tiennent leurs promesses. Ainsi, a-t-il expliqué, le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de Mont-de-Marsan a récemment réalisé une expérimentation reposant sur un scénario dit de « Air Interdiction ». Trois SBU-31 et SBU-56 ont « été tirées en salve à moyenne altitude, avec des erreurs volontaires de positionnement des cibles, les munitions devant rattraper automatiquement ces décalages de coordonnées ».

Résultat : « Ce test grandeur nature particulièrement exigeant a été un franc succès, avec trois coups au but directs », s’est félicité l’IGA Badrinath.

Pour autant, la Direction générale de l’armement [DGA] n’entend pas en rester là. En effet, afin d’accroître la résilience de la munition face au brouillage électronique, il est question de développer un AASM 250 [monté sur un corps de bombe de 250 kg, ndlr] doté « d’un autodirecteur bimode laser et infrarouge, en complément du système de navigation inertiel et GPS », a avancé l’IGA Badrinath. « Cela en fera une arme très polyvalente, offrant […] tous les modes de tir en même kit pour davantage de flexibilité opérationnelle », a-t-il dit.

Un autre enjeu est d’augmenter la portée de l’AASM, actuellement doté d’un propulseur à poudre fourni par Roxel. D’où le projet de développer l’AASM 250 XLR, qui devrait être opérationnel à partir de 2028.

L’idée est de remplacer le propulseur à poudre par un « petit réacteur » afin d’obtenir une « portée plus que doublée », a expliqué l’IGA Badrinath. En clair, un Rafale armé de l’AASM 250 XLR pourrait détruire une cible située à au moins 140 km de distance.

« C’est un véritable tour de force car le forme de la munition reste quasiment inchangée malgré la nécessité d’implanter une entrée d’air [pour le mini réacteur, ndlr]. Le logiciel de navigation évoluera aussi pour prendre en compte cette portée accrue », a expliqué l’officier.

Cet AASM 250 XLR ne devrait être disponible que pour le Rafale, son intégration sur le Mirage 2000D n’étant pas envisagée à ce stade. « Mais tout reste possible si la situation l’exige », a conclu l’IGA Badrinath

 

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à l’instant, herciv a dit :

Lagneau a lu Air Fan pour nous et sa lecture nous donne pour l'AASM 

- portée doublée

- auto-directeur omni capteur

- capacité à corriger une trajectoire malgré une grosse erreurs de "sasie"

- tir en rafale

https://www.opex360.com/2025/06/22/la-portee-de-larmement-air-sol-modulaire-utilise-par-le-rafale-va-doubler-grace-a-lajout-dun-petit-reacteur/

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La portée de l’armement air-sol modulaire utilisé par le Rafale va doubler grâce à l’ajout d’un petit réacteur

par Laurent Lagneau · 22 juin 2025

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Développé par Safran et utilisé pour la première fois au combat en 2008, en Afghanistan, l’Armement air-sol modulaire [AASM ou « Hammer »] se compose d’un kit de guidage et d’un kit d’augmentation de portée montés sur le corps d’une bombe. Il permet ainsi à un chasseur-bombardier, comme le Rafale, de détruire une cible, avec une grande précision, à environ 70 km de distance et quelles que soient les conditions météorologiques.

L’AASM se décline selon trois versions : SBU-38 Hammer [INS/GPS – inertiel et GPS], SBU-54 Hammer [INS/GPS/IR, associé à un guidage terminal à imageur infrarouge] et SBU-64 Hammer [INS/GPS complété d’un guidage terminal laser] pour viser les cibles en mouvement.

Depuis sa mise en service, l’AASM a largement démontré son efficacité au combat, comme encore en Ukraine, où il est utilisé par les S-25, MiG-29 et autres Su-27 ukrainiens.

En 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] a prononcé la qualification de l’AASM 1000 à guidage GPS et inertiel [ou SBU-31], monté sur le corps d’une bombe de 1 000 kg [comme Mk84, la BLU109 ou encore la BA84]. Puis, l’an passé, elle en a fait de même avec la SBU-56, qui correspond à la version INS/GPS/Laser de l’AASM 1000. C’est en effet ce qu’a rappelé l’ingénieur de l’armement [IGA] Arvind Badrinath, dans les pages du dernier numéro d’Air Fan.

Ces deux versions de l’AASM 1000 tiennent leurs promesses. Ainsi, a-t-il expliqué, le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de Mont-de-Marsan a récemment réalisé une expérimentation reposant sur un scénario dit de « Air Interdiction ». Trois SBU-31 et SBU-56 ont « été tirées en salve à moyenne altitude, avec des erreurs volontaires de positionnement des cibles, les munitions devant rattraper automatiquement ces décalages de coordonnées ».

Résultat : « Ce test grandeur nature particulièrement exigeant a été un franc succès, avec trois coups au but directs », s’est félicité l’IGA Badrinath.

Pour autant, la Direction générale de l’armement [DGA] n’entend pas en rester là. En effet, afin d’accroître la résilience de la munition face au brouillage électronique, il est question de développer un AASM 250 [monté sur un corps de bombe de 250 kg, ndlr] doté « d’un autodirecteur bimode laser et infrarouge, en complément du système de navigation inertiel et GPS », a avancé l’IGA Badrinath. « Cela en fera une arme très polyvalente, offrant […] tous les modes de tir en même kit pour davantage de flexibilité opérationnelle », a-t-il dit.

Un autre enjeu est d’augmenter la portée de l’AASM, actuellement doté d’un propulseur à poudre fourni par Roxel. D’où le projet de développer l’AASM 250 XLR, qui devrait être opérationnel à partir de 2028.

L’idée est de remplacer le propulseur à poudre par un « petit réacteur » afin d’obtenir une « portée plus que doublée », a expliqué l’IGA Badrinath. En clair, un Rafale armé de l’AASM 250 XLR pourrait détruire une cible située à au moins 140 km de distance.

« C’est un véritable tour de force car le forme de la munition reste quasiment inchangée malgré la nécessité d’implanter une entrée d’air [pour le mini réacteur, ndlr]. Le logiciel de navigation évoluera aussi pour prendre en compte cette portée accrue », a expliqué l’officier.

Cet AASM 250 XLR ne devrait être disponible que pour le Rafale, son intégration sur le Mirage 2000D n’étant pas envisagée à ce stade. « Mais tout reste possible si la situation l’exige », a conclu l’IGA Badrinath

 

 

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Il y a 15 heures, faltenin1 a dit :

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés?

Par un meme avion tireur, pas grand chose, sauf l'interception des message de la LAM montante, tireur->missile. On ne connait pas trop les capacité SIGINT à ce sujet. En gros est ce que le systeme est capable de dire, cet émetteur - le tireur - communique via la LAM avec X interlocuteur. En gros est qu'on sait identifier la signature de la LAM et la qualifié suffisament pour savoir combien d'interlocuteur différent sont adressés.

Citation

 

Est ce que le DDM-NG est capable de détecter le départ d'un PL15 à sa distance maximale d'engagement de l'ordre de 100 km? Cela parait peu probable.

 

Moi aussi
 

Citation

 

Je ne pense pas que les radars modernes aient encore besoin de ralentir leur fréquence de balayage pour verrouiller une cible, et surement pas un radar de type AEASA comme le type 1475 du J10C.

 

Ce n'est pas le sujet ... 

... mais à priori pour poursuivre une cible il est nécessaire d'y envoyer plus d'énergie - de repasser plus souvent dessus - et ca se voit.

Citation

 

Donc comment fait on pour détecter un tir missile à ces portées d'engagement?

 

On le suppose via des preuves indirectes. L'adversaire est passé en mode poursuite vers soit par exemple.

Ensuite on tend l'oreille. Si le missile est longue portée le radar du tireur va devoir utiliser son modem pour lui envoyer des informations de mise à jour, la aussi ca se détecte. Et c'est évidement signe que le tireur communique fort probablement dans ta direction et avec un missile qu'il a tiré.

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? 

Citation

 

Je pense que le chiffre de 5 missiles est une extrapolation des indiens lors de leur debriefing à partir d'info parcellaires, matinées d'un peu de propagande, mais n'est pas confirmé. 

 

Sauf si chaque Rafale a été engagé par 5 chasseurs différents avec un missile chacun... Normalement ca c'est plus facile à validé comme scenario.

On peut aussi imaginer que les Indiens aient du rens' et qu'il sache avec quoi les chasseurs on décollé et avec quoi ils ont atterri, on peut vite en déduire le nombre de missile tiré. Il suffit de diviser par le nombre de chasseur indien ciblé pour avoir une moyenne du nombre de missile par chasseur cible.

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Il y a 15 heures, faltenin1 a dit :

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés?

Par un meme avion tireur, pas grand chose, sauf l'interception des message de la LAM montante, tireur->missile. On ne connait pas trop les capacité SIGINT à ce sujet. En gros est ce que le systeme est capable de dire, cet émetteur - le tireur - communique via la LAM avec X interlocuteur. En gros est qu'on sait identifier la signature de la LAM et la qualifié suffisament pour savoir combien d'interlocuteur différent sont adressés.

Citation

 

Est ce que le DDM-NG est capable de détecter le départ d'un PL15 à sa distance maximale d'engagement de l'ordre de 100 km? Cela parait peu probable.

 

Moi aussi
 

Citation

 

Je ne pense pas que les radars modernes aient encore besoin de ralentir leur fréquence de balayage pour verrouiller une cible, et surement pas un radar de type AEASA comme le type 1475 du J10C.

 

Ce n'est pas le sujet ... 

... mais à priori pour poursuivre une cible il est nécessaire d'y envoyer plus d'énergie - de repasser plus souvent dessus - et ca se voit.

Citation

 

Donc comment fait on pour détecter un tir missile à ces portées d'engagement?

 

On le suppose via des preuves indirectes. L'adversaire est passé en mode poursuite vers soit par exemple.

Ensuite on tend l'oreille. Si le missile est longue portée le radar du tireur va devoir utiliser son modem pour lui envoyer des informations de mise à jour, la aussi ca se détecte. Et c'est évidement signe que le tireur communique fort probablement dans ta direction et avec un missile qu'il a tiré.

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? 

Citation

 

Je pense que le chiffre de 5 missiles est une extrapolation des indiens lors de leur debriefing à partir d'info parcellaires, matinées d'un peu de propagande, mais n'est pas confirmé. 

 

Sauf si chaque Rafale a été engagé par 5 chasseurs différents avec un missile chacun... Normalement ca c'est plus facile à validé comme scenario.

On peut aussi imaginer que les Indiens aient du rens' et qu'il sache avec quoi les chasseurs on décollé et avec quoi ils ont atterri, on peut vite en déduire le nombre de missile tiré. Il suffit de diviser par le nombre de chasseur indien ciblé pour avoir une moyenne du nombre de missile par chasseur cible.

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Il y a 15 heures, faltenin1 a dit :

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés?

Par un meme avion tireur, pas grand chose, sauf l'interception des message de la LAM montante, tireur->missile. On ne connait pas trop les capacité SIGINT à ce sujet. En gros est ce que le systeme est capable de dire, cet émetteur - le tireur - communique via la LAM avec X interlocuteur. En gros est qu'on sait identifier la signature de la LAM et la qualifié suffisament pour savoir combien d'interlocuteur différent sont adressés.

Citation

 

Est ce que le DDM-NG est capable de détecter le départ d'un PL15 à sa distance maximale d'engagement de l'ordre de 100 km? Cela parait peu probable.

 

Moi aussi
 

Citation

 

Je ne pense pas que les radars modernes aient encore besoin de ralentir leur fréquence de balayage pour verrouiller une cible, et surement pas un radar de type AEASA comme le type 1475 du J10C.

 

Ce n'est pas le sujet ... 

... mais à priori pour poursuivre une cible il est nécessaire d'y envoyer plus d'énergie - de repasser plus souvent dessus - et ca se voit.

Citation

 

Donc comment fait on pour détecter un tir missile à ces portées d'engagement?

 

On le suppose via des preuves indirectes. L'adversaire est passé en mode poursuite vers soit par exemple.

Ensuite on tend l'oreille. Si le missile est longue portée le radar du tireur va devoir utiliser son modem pour lui envoyer des informations de mise à jour, la aussi ca se détecte. Et c'est évidement signe que le tireur communique fort probablement dans ta direction et avec un missile qu'il a tiré.

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? 

Citation

 

Je pense que le chiffre de 5 missiles est une extrapolation des indiens lors de leur debriefing à partir d'info parcellaires, matinées d'un peu de propagande, mais n'est pas confirmé. 

 

Sauf si chaque Rafale a été engagé par 5 chasseurs différents avec un missile chacun... Normalement ca c'est plus facile à validé comme scenario.

On peut aussi imaginer que les Indiens aient du rens' et qu'il sache avec quoi les chasseurs on décollé et avec quoi ils ont atterri, on peut vite en déduire le nombre de missile tiré. Il suffit de diviser par le nombre de chasseur indien ciblé pour avoir une moyenne du nombre de missile par chasseur cible.

Autre hypothèse les Pakis ont tiré en limite de portée et les missiles ont du aller tot leur propre autodirecteur, pour rattraper l'incertitude sur la postion/vitesse de la cible, se signalant tot ils ont pu être facilement compté.

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Il y a 15 heures, faltenin1 a dit :

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés?

Par un meme avion tireur, pas grand chose, sauf l'interception des message de la LAM montante, tireur->missile. On ne connait pas trop les capacité SIGINT à ce sujet. En gros est ce que le systeme est capable de dire, cet émetteur - le tireur - communique via la LAM avec X interlocuteur. En gros est qu'on sait identifier la signature de la LAM et la qualifié suffisament pour savoir combien d'interlocuteur différent sont adressés.

Citation

 

Est ce que le DDM-NG est capable de détecter le départ d'un PL15 à sa distance maximale d'engagement de l'ordre de 100 km? Cela parait peu probable.

 

Moi aussi
 

Citation

 

Je ne pense pas que les radars modernes aient encore besoin de ralentir leur fréquence de balayage pour verrouiller une cible, et surement pas un radar de type AEASA comme le type 1475 du J10C.

 

Ce n'est pas le sujet ... 

... mais à priori pour poursuivre une cible il est nécessaire d'y envoyer plus d'énergie - de repasser plus souvent dessus - et ca se voit.

Citation

 

Donc comment fait on pour détecter un tir missile à ces portées d'engagement?

 

On le suppose via des preuves indirectes. L'adversaire est passé en mode poursuite vers soit par exemple.

Ensuite on tend l'oreille. Si le missile est longue portée le radar du tireur va devoir utiliser son modem pour lui envoyer des informations de mise à jour, la aussi ca se détecte. Et c'est évidement signe que le tireur communique fort probablement dans ta direction et avec un missile qu'il a tiré.

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? 

Citation

 

Je pense que le chiffre de 5 missiles est une extrapolation des indiens lors de leur debriefing à partir d'info parcellaires, matinées d'un peu de propagande, mais n'est pas confirmé. 

 

Sauf si chaque Rafale a été engagé par 5 chasseurs différents avec un missile chacun... Normalement ca c'est plus facile à validé comme scenario.

On peut aussi imaginer que les Indiens aient du rens' et qu'il sache avec quoi les chasseurs on décollé et avec quoi ils ont atterri, on peut vite en déduire le nombre de missile tiré. Il suffit de diviser par le nombre de chasseur indien ciblé pour avoir une moyenne du nombre de missile par chasseur cible.

Autre hypothèse les Pakis ont tiré en limite de portée et les missiles ont du aller tot leur propre autodirecteur, pour rattraper l'incertitude sur la postion/vitesse de la cible, se signalant tot ils ont pu être facilement compté.

---

Petit note : ce n'est pas forcément très grave de consommer 5 missiles sans abattre l'adversaire. Si l'objectif était de forcer l'adversaire à abandonner sa mission, et que les 5 missiles on eut cet effet, c'est une forme de succès. On ne sait pas exactement les intentions des Pakis à ce moment là. Faire du bodycount, ou gagner du temps en forçant l'ennemi à abandonner tout un tas de mission au début de l'engagement, ce qui aura permis au Pakis de faire décoller plus du monde ensuite.

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Il y a 19 heures, herciv a dit :

En 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] a prononcé la qualification de l’AASM 1000 à guidage GPS et inertiel [ou SBU-31], monté sur le corps d’une bombe de 1 000 kg [comme Mk84, la BLU109 ou encore la BA84]. Puis, l’an passé, elle en a fait de même avec la SBU-56, qui correspond à la version INS/GPS/Laser de l’AASM 1000. C’est en effet ce qu’a rappelé l’ingénieur de l’armement [IGA] Arvind Badrinath, dans les pages du dernier numéro d’Air Fan.

Ces deux versions de l’AASM 1000 tiennent leurs promesses. Ainsi, a-t-il expliqué, le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de Mont-de-Marsan a récemment réalisé une expérimentation reposant sur un scénario dit de « Air Interdiction ». Trois SBU-31 et SBU-56 ont « été tirées en salve à moyenne altitude, avec des erreurs volontaires de positionnement des cibles, les munitions devant rattraper automatiquement ces décalages de coordonnées ».

Je comprends pas de quoi il est question ici.

Si on parle d'armes à guidage purement GPS/inertiel d'une part, et d'une arme à guidage laser d'autre part, je ne vois pas comment l'arme peut "rattraper automatiquement les décalages de coordonnées". Dans le premier cas, c'est une arme qui frappe sur coordonnées, donc elle frappera là où on lui dit. Dans le second cas, c'est le guidage laser qui "rattrape" l'erreur de coordonnées, et ça n'a absolument rien de révolutionnaire (c'est même tout l'intérêt d'avoir couplé de l'IIR puis du laser sur les AASM à la base).

Bref, je vois pas en quoi cela est étonnant. C'est peut-être juste pour nous préciser que l'AASM 1000 a réalisé tous ces essais correctement, et qu'elle est au niveau de l'AASM 250.

 

Il y a 19 heures, herciv a dit :

Cet AASM 250 XLR ne devrait être disponible que pour le Rafale, son intégration sur le Mirage 2000D n’étant pas envisagée à ce stade. « Mais tout reste possible si la situation l’exige », a conclu l’IGA Badrinath

 

Mouais, alors je pense que c'est un moyen poli de dire "On peut jamais dire jamais", mais il est quand même probable que, le temps que l'AASM XLR entre en service, nos 2000 D soient complètement rincés, voire sortis du service. Ceci dit, si les Ukrainiens arrivent à se constituer une petite flotte d'ici là, c'est typiquement le genre d'armes qui leur ferait plaisir.

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il y a 11 minutes, PolluxDeltaSeven a dit :

Mouais, alors je pense que c'est un moyen poli de dire "On peut jamais dire jamais",

A mon sens et compte tenu de ton métier il va falloir que tu t'habitues à ces imprécisions. Elles servent le flou tactique sur la réalité (nature et qualité) de nos options militaires. Tu as sûrement déjà rencontré le problème mais il risque d'être déployé à une plus grande échelle.

 

il y a 11 minutes, PolluxDeltaSeven a dit :

je ne vois pas comment l'arme peut "rattraper automatiquement les décalages de coordonnées"

Je pense que çà fait référence du brouillage GPS qui rendrait imprévisible la qualité de celui-ci. En gros cette qualité ne serait plus un vrai problème ?

Modifié par herciv
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il y a 7 minutes, herciv a dit :

A mon sens et compte tenu de ton métier il va falloir que tu t'habitues à ces imprécisions. Elles servent le flou tactique sur la réalité (nature et qualité) de nos options militaires. Tu as sûrement déjà rencontré le problème mais il risque d'être déployé à une plus grande échelle.

Ah bah moi je suis bien au courant, mais je préfère prévenir ici qu'il ne faut pas prendre ça pour argent comptant !

il y a 8 minutes, herciv a dit :

Je pense que çà fait référence du brouillage GPS qui rendrait imprévisible la qualité de celui-ci. En gros cette qualité ne serait plus un vrai problème ?

Hum, possible effectivement. Il parlait peut-être simplement de recalage via la centrale inertielle. Ce serait logique en effet (pour le coup, nos centrales INS embarquées sont vraiment impressionnantes)

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Il y a 9 heures, g4lly a dit :

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? 

mes supposition au choix : à l'ancienne, le nombre de signal émis (un émis par l'avion pour chaque missile), mais j'aurais tendance à pencher sur la complexité du signal (dans un même signal, une information "entrelacée" pour chaque missile) ?

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Patrick is back, remontez vos slips et brêlez vous serré ! (en espérant que les acidités liées la digestion de l'épisode indo-pakistanais soient passées avec les premiers rex ;) ) 

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Il y a 15 heures, g4lly a dit :

Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? 

Dans le protocole LAM, il a vraisemblablement été prévu un moyen de discrimination des messages envoyés à plusieurs missiles (par 1 ou plusieurs lanceurs).

Soit c'est de la discrimination fréquentielle (chaque missile a son canal), mais c'est aussi le moins souple d'emploi, le moins facile à rendre "LPI", et donc le plus facile à repérer . . .

Soit c'est un chiffrage numérique défini juste avant le tir (ou avant la mission), auquel cas tous les messages LAM vont se ressembler sur la forme, et seront indissociables sur le fond (sauf pour le missile concerné qui comprendra uniquement le message qui lui est destiné après application du masque de déchiffrement) . . .

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il y a 12 minutes, Obelix38 a dit :

Dans le protocole LAM, il a vraisemblablement été prévu un moyen de discrimination des messages envoyés à plusieurs missiles (par 1 ou plusieurs lanceurs).

Soit c'est de la discrimination fréquentielle (chaque missile a son canal), mais c'est aussi le moins souple d'emploi, le moins facile à rendre "LPI", et donc le plus facile à repérer . . .

Soit c'est un chiffrage numérique défini juste avant le tir (ou avant la mission), auquel cas tous les messages LAM vont se ressembler sur la forme, et seront indissociables sur le fond (sauf pour le missile concerné qui comprendra uniquement le message qui lui est destiné après application du masque de déchiffrement) . . .

Imagine que la LAM montante n'envoie  qu'un paquet par missile, au moment opportun - quand le tireur sait que le missile à besoin d'un rafraichissement midcourse -.

Dans un intervalle temporel pas très large - si les missile ont été tiré en salve avec grosso modo la meme trajectoire et la meme cible - le tireur envoie 5 paquets ... puis dans un autre intervalle temporel un peu plus tard une autre séquence de 5 paquet - pour un autre update midcours -.

Tu pourrais supposer que chaque paquet s'adresse à un missile ... et qu'on a eu deux séquences de rafraichissement.

Et conclure de manière hypothétique que 5 missiles ont été probablement tiré et rafraichis deux fois.

Les protocoles de communication ne sont pas magique souvent une partie du paquet de données n'est pas crypté l'enveloppe de base, et meme souvent une partie des métadonnée de la couche transport pour faciliter le routage. En gros de maniere plus ou moins transparente on sait à qui est destiné le paquet mais pas ce qu'il y a dedans ... sinon il est difficile pour le systeme de transport de le remettre au bon destinataire.

Parfois chaque "hop" est complétement crypté par un tunnel, mais ce n'est pas forcément le plus simple ni la regle, et ca oblige souvent à émettre pour entretenir les donnée du tunnel.

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