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[Rafale]


g4lly

Messages recommandés

Il n'y a pas beaucoup de doutes. Cette communication des pakistanais semble n'avoir d'ailleurs pas connu le même succès que les déclarations juste après le conflit puisque je ne l'ai vue nulle part ailleurs.

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Il y a 15 heures, clem200 a dit :

Zut alors, c'est très certainement une histoire interne à l'Europe qui dure depuis des années

En tout c'est très clairement un caillou dans la chaussure de DA que Trappier rappelle dans une de ses dernières auditions parlementaires.

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Le 19/09/2025 à 11:15, Nicks a dit :

Il n'y a pas beaucoup de doutes. Cette communication des pakistanais semble n'avoir d'ailleurs pas connu le même succès que les déclarations juste après le conflit puisque je ne l'ai vue nulle part ailleurs.

la prochaine ils montreront les preuves qu'ils en aussi ont profité pour descendre des vaisseaux Klingons! par contre les terroristes sont au chaud la bas 

  

Le 18/09/2025 à 17:34, bubzy a dit :

Je me demande comment vont s'intégrer les drones des F5 dans ce modèle... On ne devrait pas en avoir beaucoup j'imagine. 

merci pour ta nouvelle Vidéo Bruno, encore très détaillée 

Modifié par MatOpex38
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Il y a 4 heures, Asgard a dit :

Ce qu'a dit Trappier en commission est juste, s'il se délocalise aux US (surtout maintenant qu'il y a les taxes US), il n'a plus (moins) de pb. Par contre, la chaine sous-traitante française va souffrir.

@clem200

Vu que nous sommes dans le fil Rafale, note d'ailleurs que lors de la commission sénatoriale Trappier explique que la montée en cadence de la production du Rafale est difficile pour quasiment les mêmes raisons : les banques prêtes plus difficilement a des entreprises (les sous traitants) qui font de l'armement donc pour financer l'outil de production (développement et maintien), bah c'est la grosse galère

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Il y a 1 heure, rendbo a dit :

@clem200

Vu que nous sommes dans le fil Rafale, note d'ailleurs que lors de la commission sénatoriale Trappier explique que la montée en cadence de la production du Rafale est difficile pour quasiment les mêmes raisons : les banques prêtes plus difficilement a des entreprises (les sous traitants) qui font de l'armement donc pour financer l'outil de production (développement et maintien), bah c'est la grosse galère

 

Il y a 4 heures, g4lly a dit :

C'est le contraire, ça désavantage les entreprises européenne "mal noté".

Mais c'est le but.

Et comme ailleurs les concurrents n'ont pas ce souci ils se retrouvent avec un avantage compétitif.

Je comprends mieux si l'on parle de la filière complète et des sous traitants, parce que je ne pense pas que Dassault empreinte d'argents

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il y a 2 minutes, clem200 a dit :

 

Je comprends mieux si l'on parle de la filière complète et des sous traitants, parce que je ne pense pas que Dassault empreinte d'argents

A l'export, qui représente environ 75% de son activité, Dassault est accompagné par des pools bancaires pour financer (par des crédits acheteurs)  l'achat des clients étrangers. C'est pareil pour Thales, Safran ou Naval Group. Les banques préteuses doivent intégrer ces prêts dans leur rapport ESG. Pour les grands groupes cités, les banques n'hésitent pas à financer leurs grosses opérations. Mais elles sont réticentes à financer les opérations export des plus petites entreprises.

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il y a une heure, Ronfly a dit :

Le MDPU est un calculateur modulaire à architecture ouverte développé par Thales et Dassault Aviation. Il regroupe plusieurs centaines de modules de traitement et gère plus d’un milliard d’instructions par seconde. Sa mission est de collecter en continu les flux de données hétérogènes des capteurs embarqués :
– le radar RBE2 AESA opérant en bande X pour la détection et le suivi air-air et air-sol ;
– le système OSF (Optronique Secteur Frontal) pour la détection passive infrarouge et la reconnaissance ;
– le système de guerre électronique SPECTRA (radar warning receiver, brouillage, leurrage) ;
– les récepteurs IFF et les informations des liaisons de données tactiques (Link 16, L16-F, réseau Rafale-Rafale) ;
– les capteurs internes (centrales inertielles, GPS) pour la géolocalisation et la corrélation.

Dans cette liste, il ne manquerait pas l'autodirecteur du(des) MICA-IR montés en bout d'aile ? (Comme il me semble l'avoir déjà lu sur ce site . . .)

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Il y a 9 heures, Obelix38 a dit :

Dans cette liste, il ne manquerait pas l'autodirecteur du(des) MICA-IR montés en bout d'aile ? (Comme il me semble l'avoir déjà lu sur ce site . . .)

Peut-être par qu'il ne parle que des capteurs embarqués (internes) à l'avion. Du coup il ne parle pas des emport type missiles, pod Talios,...

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Il y a 20 heures, Ronfly a dit :

https://www.avion-chasse.fr/rafale-le-multi-sensor-data-fusion-msdf-system/

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Rafale – le Multi-Sensor Data Fusion (MSDF) system.
septembre 29, 2025 admin

Rafale - le Multi-Sensor Data Fusion (MSDF) system.
Le Rafale centralise les informations de ses capteurs grâce au MSDF, libérant le pilote de la gestion capteurs et renforçant la supériorité tactique.

En résumé
Le Rafale est l’un des premiers avions de chasse européens à intégrer une fusion de données multi-capteurs (MSDF) poussée. Son cœur, le Modular Data Processing Unit (MDPU), combine en temps réel les informations issues du radar AESA RBE2, des capteurs électro-optiques, du système de guerre électronique SPECTRA, des capteurs de détection d’émissions radar et des liaisons de données tactiques. L’objectif est de fournir au pilote une situation tactique unifiée et claire, éliminant la nécessité de gérer individuellement chaque capteur. Cela réduit la charge cognitive, augmente la réactivité en combat, et permet au Rafale d’assurer simultanément des missions air-air et air-sol. Cette capacité fait passer le pilote du rôle d’« opérateur de capteurs » à celui de décideur tactique, renforçant ainsi l’efficacité opérationnelle et la survivabilité de l’avion en environnement contesté.

Le rôle central du Modular Data Processing Unit (MDPU)
Le MDPU est un calculateur modulaire à architecture ouverte développé par Thales et Dassault Aviation. Il regroupe plusieurs centaines de modules de traitement et gère plus d’un milliard d’instructions par seconde. Sa mission est de collecter en continu les flux de données hétérogènes des capteurs embarqués :
– le radar RBE2 AESA opérant en bande X pour la détection et le suivi air-air et air-sol ;
– le système OSF (Optronique Secteur Frontal) pour la détection passive infrarouge et la reconnaissance ;
– le système de guerre électronique SPECTRA (radar warning receiver, brouillage, leurrage) ;
– les récepteurs IFF et les informations des liaisons de données tactiques (Link 16, L16-F, réseau Rafale-Rafale) ;
– les capteurs internes (centrales inertielles, GPS) pour la géolocalisation et la corrélation.

Au lieu de transmettre ces flux bruts au pilote, le MDPU applique des algorithmes de corrélation, filtrage et hiérarchisation. Il produit un tableau tactique unique affiché sur les écrans multifonctions du cockpit, ce qui allège le travail du pilote et réduit les erreurs d’interprétation dans des scénarios complexes.

La logique et les bénéfices de la fusion multi-capteurs
La fusion de données multi-capteurs (MSDF) consiste à combiner les observations de capteurs actifs et passifs pour construire une représentation unifiée et cohérente de la situation aérienne et du champ de bataille.

Sur le Rafale, la MSDF opère en trois couches :

Fusion bas niveau : correction des incohérences de mesure entre capteurs (vitesse, distance, azimut).
Fusion intermédiaire : corrélation des pistes aériennes ou navales détectées par différents capteurs, élimination des doublons.
Fusion décisionnelle : hiérarchisation des menaces et allocation des ressources d’armement.
Cette approche transforme un ensemble de « points » disparates en une image tactique cohérente, montrant la nature et la position des menaces prioritaires.
Elle offre un gain significatif dans un environnement saturé d’émissions électromagnétiques et de cibles à faible signature. Par exemple, un avion furtif à longue distance peut n’être qu’imparfaitement détecté par le radar RBE2 mais repéré par le SPECTRA via son émission radar ou sa signature infrarouge ; la fusion associe ces indices pour le suivre plus tôt et plus sûrement.

Rafale - le Multi-Sensor Data Fusion (MSDF) system.
Photo: Dassault
L’impact direct pour le pilote de chasse
Avant l’ère de la fusion multi-capteurs, un pilote devait surveiller séparément le radar, le RWR (récepteur d’alerte radar), l’IRST et les liaisons de données, interpréter les contradictions et décider rapidement.
Cette charge cognitive élevée limitait la capacité à exécuter des missions combinées air-air et air-sol dans un même vol.

Grâce au MSDF du Rafale, le pilote devient un décideur tactique. Le système lui présente un seul écran synthétique indiquant les menaces classées par dangerosité, l’état des munitions, et les zones de tir probables des défenses adverses. Cela réduit le temps de réaction de plusieurs secondes, crucial dans un combat aérien où un missile BVR peut franchir 20 km en quelques secondes.

Cette simplification de l’interface améliore également la résilience en situation de stress. Dans un scénario d’interdiction, le pilote peut simultanément surveiller les menaces aériennes et planifier une attaque au sol sans basculer d’un mode capteur à l’autre. L’avion agit comme un copilote numérique qui filtre et hiérarchise les informations.

Le soutien aux missions multi-rôles
La polyvalence du Rafale repose sur cette fusion de données. L’appareil est capable, au cours d’une même mission, d’intercepter des cibles aériennes tout en guidant des frappes de précision au sol.
Sans MSDF, le pilote devrait allouer son attention au radar pour le combat aérien et à d’autres capteurs pour le guidage air-sol, ce qui serait peu réaliste dans un espace contesté.

Le MDPU coordonne l’emploi du radar en mode air-air et air-sol, tout en intégrant les données de désignation de cibles issues des drones ou d’autres avions via le réseau Link 16. Il calcule en permanence les solutions de tir, anticipe les menaces sol-air détectées par SPECTRA et ajuste la présentation pour éviter les conflits d’affichage.

Ainsi, un Rafale en configuration omnirôle peut traiter en priorité un missile hostile en approche tout en maintenant la préparation d’une frappe air-sol, sans reconfigurer manuellement les capteurs. Cela confère un avantage décisif dans les opérations de haute intensité, où le temps et la charge mentale sont limités.

Les aspects techniques et l’évolution de la capacité
Le MDPU a été conçu dès le standard F2 du Rafale mais a pris toute son ampleur avec le standard F3R et sera encore renforcé avec le F4.
– Le radar RBE2 AESA introduit au F3R offre une meilleure détection multi-cibles et une résistance accrue au brouillage.
– Le système SPECTRA fournit un panorama complet des émissions hostiles et coordonne les réponses actives (brouillage, leurres).
– L’ouverture logicielle du MDPU facilite l’intégration de nouvelles armes (Meteor, AASM) et capteurs (pods Talios, nacelles RECO NG).

La puissance de calcul a progressé d’environ 40 % entre le F3R et le F4, permettant des algorithmes plus complexes de corrélation et d’intelligence artificielle. Le Rafale F4 pourra aussi exploiter des données issues d’avions AWACS ou de drones de reconnaissance via des liaisons sécurisées, intégrant ainsi dans la fusion des capteurs hors-plateforme.

Ces améliorations renforcent la cohérence des missions dites collaboratives et préparent le futur Système de Combat Aérien du Futur (SCAF) où le Rafale opèrera aux côtés de drones d’appui.

Les bénéfices tactiques et opérationnels
La fusion de données multi-capteurs offre trois bénéfices majeurs :

Supériorité informationnelle : la combinaison de capteurs actifs et passifs augmente la portée et la fiabilité de la détection.
Réduction de la charge cognitive : le pilote se concentre sur la tactique et le commandement de mission.
Polyvalence accrue : le Rafale peut changer de rôle en plein vol, réagir à une menace aérienne imprévue sans abandonner sa mission principale.
Ces bénéfices se traduisent directement en taux de mission réussie plus élevé et en survivabilité accrue de l’appareil.
Ils expliquent pourquoi la fusion de données est devenue un critère central dans la modernisation d’autres flottes, comme le F-35 américain ou le futur KF-21 sud-coréen.

Les perspectives et limites futures
La fusion de données du Rafale démontre l’avantage d’une architecture centrée sur le traitement plutôt que sur les capteurs individuels. Cependant, certaines limites demeurent :
– la dépendance à la qualité des liaisons de données ;
– le risque de surcharge du calculateur en environnement électromagnétique saturé ;
– la nécessité de maintenir à jour les bibliothèques de menaces et les algorithmes.

À l’avenir, l’introduction d’algorithmes d’apprentissage automatique pourrait automatiser davantage l’identification de nouvelles signatures radar ou infrarouges et accroître la capacité à reconnaître rapidement des menaces émergentes.
Cette évolution s’inscrit dans la tendance mondiale des programmes de chasseurs de nouvelle génération, où le rôle humain sera progressivement assisté, voire partiellement remplacé, par des systèmes d’aide à la décision.

Le Rafale, grâce à sa fusion de données multi-capteurs, illustre déjà cette transition : le pilote n’est plus un simple gestionnaire d’écrans, mais un chef de mission disposant d’une vision globale, un atout décisif dans la guerre aérienne moderne.

Très gentil tout ça mais il y a des erreurs et des choses que je n'avais jamais lues ailleurs.

La puissance de calcul a progressé d’environ 40 % entre le F3R et le F4, permettant des algorithmes plus complexes de corrélation et d’intelligence artificielle

Nouveauté pour moi.

Le Rafale F4 pourra aussi exploiter des données issues d’avions AWACS ou de drones de reconnaissance via des liaisons sécurisées, intégrant ainsi dans la fusion des capteurs hors-plateforme.

Ça fait un moment que les pistes L16 étaient elles aussi fusionnées...

– Le radar RBE2 AESA introduit au F3R offre une meilleure détection multi-cibles et une résistance accrue au brouillage.

Le RBE2 AESA est arrivé avec le F3... En 2010. Pas avec le F3R en 2019.

– le risque de surcharge du calculateur en environnement électromagnétique saturé ;

Je ne vois pas le rapport... Ce truc a été écrit par une IA? Le style fait très "Chat GPT"...

– la nécessité de maintenir à jour les bibliothèques de menaces et les algorithmes.

Comme pour tout le monde donc où est le défaut?

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https://hellobiz.fr/2025/10/03/produire-5-rafale-par-mois-cest-irrealiste-lusine-geante-de-dassault-a-cergy-devoile-ses-ambitions-et-ses-failles-de-recrutement/ (3 octobre 2025)

La nouvelle usine de Dassault Aviation à Cergy-Pontoise se présente comme un modèle d’innovation industrielle. Avec ses 110 760 mètres carrés, elle est conçue pour optimiser la production des tronçons avant des avions Rafale.

L’usine ambitionne de faire sortir de trois à cinq Rafale par mois d’ici 2030.

Face à la demande croissante, Dassault Aviation a déjà embauché 80 personnes en 2025, illustrant ainsi l'importance stratégique de l'usine. Parmi les nouvelles recrues, on trouve des profils divers, y compris des personnes en reconversion professionnelle. Par exemple, une ancienne esthéticienne est devenue câbleuse. Le groupe mise beaucoup sur la formation interne.

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/rafale-dassault-inaugure-sa-premiere-usine-en-50-ans-pour-accelerer-les-cadences-2187935

La toute nouvelle usine de Dassault en région parisienne, à Cergy dans le Val-d'Oise, monte en puissance depuis son ouverture à l'été 2024. Pour des raisons de calendrier, Dassault Aviation ne l'a « inauguré » que ce mardi 23 septembre, avec les élus locaux mais aussi avec les 600 employés du groupe qui y travaillent. La cérémonie s'est donc déroulée dans une usine qui tourne à plein régime, avec l'ambition d'augmenter encore ses cadences, le président de Dassault Aviation confirmant son souhait de rehausser ses objectifs de livraison, de quatre à cinq avions de chasse Rafale par mois à l'horizon 2030.

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il y a 39 minutes, Wallaby a dit :

Un site IA. Des illustrations pourries faites par IA. Un texte écrit par une IA qui ne répond même pas à son propre titre...

L'article du journal les échos suffisait je pense...

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il y a 15 minutes, Patrick a dit :

Un site IA. Des illustrations pourries faites par IA. Un texte écrit par une IA qui ne répond même pas à son propre titre...

L'article du journal les échos suffisait je pense...

C'est ce site qui apparaît en une de Google News, pas Les Échos.

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Le 02/10/2025 à 20:19, Ronfly a dit :

https://www.avion-chasse.fr/rafale-le-multi-sensor-data-fusion-msdf-system/

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Rafale – le Multi-Sensor Data Fusion (MSDF) system.
septembre 29, 2025 admin

Rafale - le Multi-Sensor Data Fusion (MSDF) system.
Le Rafale centralise les informations de ses capteurs grâce au MSDF, libérant le pilote de la gestion capteurs et renforçant la supériorité tactique.

En résumé
Le Rafale est l’un des premiers avions de chasse européens à intégrer une fusion de données multi-capteurs (MSDF) poussée. Son cœur, le Modular Data Processing Unit (MDPU), combine en temps réel les informations issues du radar AESA RBE2, des capteurs électro-optiques, du système de guerre électronique SPECTRA, des capteurs de détection d’émissions radar et des liaisons de données tactiques. L’objectif est de fournir au pilote une situation tactique unifiée et claire, éliminant la nécessité de gérer individuellement chaque capteur. Cela réduit la charge cognitive, augmente la réactivité en combat, et permet au Rafale d’assurer simultanément des missions air-air et air-sol. Cette capacité fait passer le pilote du rôle d’« opérateur de capteurs » à celui de décideur tactique, renforçant ainsi l’efficacité opérationnelle et la survivabilité de l’avion en environnement contesté.

Le rôle central du Modular Data Processing Unit (MDPU)
Le MDPU est un calculateur modulaire à architecture ouverte développé par Thales et Dassault Aviation. Il regroupe plusieurs centaines de modules de traitement et gère plus d’un milliard d’instructions par seconde. Sa mission est de collecter en continu les flux de données hétérogènes des capteurs embarqués :
– le radar RBE2 AESA opérant en bande X pour la détection et le suivi air-air et air-sol ;
– le système OSF (Optronique Secteur Frontal) pour la détection passive infrarouge et la reconnaissance ;
– le système de guerre électronique SPECTRA (radar warning receiver, brouillage, leurrage) ;
– les récepteurs IFF et les informations des liaisons de données tactiques (Link 16, L16-F, réseau Rafale-Rafale) ;
– les capteurs internes (centrales inertielles, GPS) pour la géolocalisation et la corrélation.

Au lieu de transmettre ces flux bruts au pilote, le MDPU applique des algorithmes de corrélation, filtrage et hiérarchisation. Il produit un tableau tactique unique affiché sur les écrans multifonctions du cockpit, ce qui allège le travail du pilote et réduit les erreurs d’interprétation dans des scénarios complexes.

La logique et les bénéfices de la fusion multi-capteurs
La fusion de données multi-capteurs (MSDF) consiste à combiner les observations de capteurs actifs et passifs pour construire une représentation unifiée et cohérente de la situation aérienne et du champ de bataille.

Sur le Rafale, la MSDF opère en trois couches :

Fusion bas niveau : correction des incohérences de mesure entre capteurs (vitesse, distance, azimut).
Fusion intermédiaire : corrélation des pistes aériennes ou navales détectées par différents capteurs, élimination des doublons.
Fusion décisionnelle : hiérarchisation des menaces et allocation des ressources d’armement.
Cette approche transforme un ensemble de « points » disparates en une image tactique cohérente, montrant la nature et la position des menaces prioritaires.
Elle offre un gain significatif dans un environnement saturé d’émissions électromagnétiques et de cibles à faible signature. Par exemple, un avion furtif à longue distance peut n’être qu’imparfaitement détecté par le radar RBE2 mais repéré par le SPECTRA via son émission radar ou sa signature infrarouge ; la fusion associe ces indices pour le suivre plus tôt et plus sûrement.

Rafale - le Multi-Sensor Data Fusion (MSDF) system.
Photo: Dassault
L’impact direct pour le pilote de chasse
Avant l’ère de la fusion multi-capteurs, un pilote devait surveiller séparément le radar, le RWR (récepteur d’alerte radar), l’IRST et les liaisons de données, interpréter les contradictions et décider rapidement.
Cette charge cognitive élevée limitait la capacité à exécuter des missions combinées air-air et air-sol dans un même vol.

Grâce au MSDF du Rafale, le pilote devient un décideur tactique. Le système lui présente un seul écran synthétique indiquant les menaces classées par dangerosité, l’état des munitions, et les zones de tir probables des défenses adverses. Cela réduit le temps de réaction de plusieurs secondes, crucial dans un combat aérien où un missile BVR peut franchir 20 km en quelques secondes.

Cette simplification de l’interface améliore également la résilience en situation de stress. Dans un scénario d’interdiction, le pilote peut simultanément surveiller les menaces aériennes et planifier une attaque au sol sans basculer d’un mode capteur à l’autre. L’avion agit comme un copilote numérique qui filtre et hiérarchise les informations.

Le soutien aux missions multi-rôles
La polyvalence du Rafale repose sur cette fusion de données. L’appareil est capable, au cours d’une même mission, d’intercepter des cibles aériennes tout en guidant des frappes de précision au sol.
Sans MSDF, le pilote devrait allouer son attention au radar pour le combat aérien et à d’autres capteurs pour le guidage air-sol, ce qui serait peu réaliste dans un espace contesté.

Le MDPU coordonne l’emploi du radar en mode air-air et air-sol, tout en intégrant les données de désignation de cibles issues des drones ou d’autres avions via le réseau Link 16. Il calcule en permanence les solutions de tir, anticipe les menaces sol-air détectées par SPECTRA et ajuste la présentation pour éviter les conflits d’affichage.

Ainsi, un Rafale en configuration omnirôle peut traiter en priorité un missile hostile en approche tout en maintenant la préparation d’une frappe air-sol, sans reconfigurer manuellement les capteurs. Cela confère un avantage décisif dans les opérations de haute intensité, où le temps et la charge mentale sont limités.

Les aspects techniques et l’évolution de la capacité
Le MDPU a été conçu dès le standard F2 du Rafale mais a pris toute son ampleur avec le standard F3R et sera encore renforcé avec le F4.
– Le radar RBE2 AESA introduit au F3R offre une meilleure détection multi-cibles et une résistance accrue au brouillage.
– Le système SPECTRA fournit un panorama complet des émissions hostiles et coordonne les réponses actives (brouillage, leurres).
– L’ouverture logicielle du MDPU facilite l’intégration de nouvelles armes (Meteor, AASM) et capteurs (pods Talios, nacelles RECO NG).

La puissance de calcul a progressé d’environ 40 % entre le F3R et le F4, permettant des algorithmes plus complexes de corrélation et d’intelligence artificielle. Le Rafale F4 pourra aussi exploiter des données issues d’avions AWACS ou de drones de reconnaissance via des liaisons sécurisées, intégrant ainsi dans la fusion des capteurs hors-plateforme.

Ces améliorations renforcent la cohérence des missions dites collaboratives et préparent le futur Système de Combat Aérien du Futur (SCAF) où le Rafale opèrera aux côtés de drones d’appui.

Les bénéfices tactiques et opérationnels
La fusion de données multi-capteurs offre trois bénéfices majeurs :

Supériorité informationnelle : la combinaison de capteurs actifs et passifs augmente la portée et la fiabilité de la détection.
Réduction de la charge cognitive : le pilote se concentre sur la tactique et le commandement de mission.
Polyvalence accrue : le Rafale peut changer de rôle en plein vol, réagir à une menace aérienne imprévue sans abandonner sa mission principale.
Ces bénéfices se traduisent directement en taux de mission réussie plus élevé et en survivabilité accrue de l’appareil.
Ils expliquent pourquoi la fusion de données est devenue un critère central dans la modernisation d’autres flottes, comme le F-35 américain ou le futur KF-21 sud-coréen.

Les perspectives et limites futures
La fusion de données du Rafale démontre l’avantage d’une architecture centrée sur le traitement plutôt que sur les capteurs individuels. Cependant, certaines limites demeurent :
– la dépendance à la qualité des liaisons de données ;
– le risque de surcharge du calculateur en environnement électromagnétique saturé ;
– la nécessité de maintenir à jour les bibliothèques de menaces et les algorithmes.

À l’avenir, l’introduction d’algorithmes d’apprentissage automatique pourrait automatiser davantage l’identification de nouvelles signatures radar ou infrarouges et accroître la capacité à reconnaître rapidement des menaces émergentes.
Cette évolution s’inscrit dans la tendance mondiale des programmes de chasseurs de nouvelle génération, où le rôle humain sera progressivement assisté, voire partiellement remplacé, par des systèmes d’aide à la décision.

Le Rafale, grâce à sa fusion de données multi-capteurs, illustre déjà cette transition : le pilote n’est plus un simple gestionnaire d’écrans, mais un chef de mission disposant d’une vision globale, un atout décisif dans la guerre aérienne moderne.

 

On dirait un texte qui fait du charabia technique pour réussir à sortir un truc cohérent. Clairement fait avec une IA

Il y a beaucoup de choses qui semblent cohérentes mais qui ne le sont pas. Et quand je vois les réactions à cet article je me dit qu'il a trouvé son public et que vous n'avez pas fini de vous faire avoir...

Faites gaffe les gars...

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https://next.ink/198619/18-des-medias-et-33-des-sites-tech-les-plus-recommandes-par-google-sont-generes-par-ia/ (3 octobre 2025)

L'algorithme Discover de « recommandation de contenus » de Google, principale source de trafic des sites journalistiques français, est devenu une « pompe à fric » pour les sites monétisés par la publicité, majoritairement financés par... la régie publicitaire de Google. Au point que près de 20 % des 1 000 sites d'info les plus recommandés par Google Discover, et 33 % des 120 sites les plus recommandés par Google News, à la rubrique Technologie, sont générés par IA.

[Disclaimer : je ne connais pas du tout ce site next.ink. C'est la première fois que je vais dessus. Je suis incapable de dire si c'est un vrai article ou un contenu généré par IA]

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