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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


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il y a 16 minutes, Shorr kan a dit :

Trump n’a ni le courage d’un Churchill face au nazisme, ni le sang froid d’un Kennedy pendant la crise des missiles, ni la ténacité – sans même parler de tolérance…- d’un Gandhi…

Il n’a aucune qualité, aucun talent particulier qui viendraient en balance de ces comportements borderline.

Pour l'instant il n'a pas engagé les USA dans une énième guerre comme ses prédécesseurs, et ce malgré ses déclarations pour le moins belliqueuses.
Quant à savoir ce qu'il donnerait face à une menace comme celle du nazisme ou quelque chose d'approchant la crise des missiles (parce qu'avec Kim on en est quand même encore loin, le niveau de crédibilité n'étant pas le même) c'est une autre question.
Oui Trump ne sert à rien, oui il risque l'impeachment, mais tant qu'il se contente de jouer au golf, on peut tabler sur le fait qu'il ne provoquera pas de catastrophe majeure, de son propre fait du moins. En fait les gens devraient se réjouir qu'il passe ses journées à tweeter, regarder Fox News, et arpenter ses hôtels et ses greens. C'est vachement plus safe que si il tenait la jambe de Mattis toute la journée en élaborant des plans de guerre totale tout en écoutant en boucle la bande originale de Starship Troopers.

Citation

Alors que peut-être qu’en fin de compte ils arriveront à faire d’un âne –pardon pour les ânes, animaux de caractère, à la fois utiles et besogneux– un cheval de course, mais ça me semble douteux.

C'est même rigoureusement impossible. Pour autant, tout baudet qu'il est, il se contente de braire.

Citation

Et pour qu’il n’y ait pas de malentendus. Ses propos orduriers ne me choquent nullement. Ceux-ci ne font que confirmer pour la énième fois  ce qu’on sait de ce sinistre clown sur l’étendu de sa connerie qui semble de ne pas avoir de fin.

Aussi, je suis un absolutiste de la liberté d’expression : les gens ont le droit inaliénable de croire, dire ou faire les conneries qu’ils veulent –tant qu’ils ne contreviennent pas la loi- fussent-ils présidents des Etats Unis d’Amérique.

Mais on ne me fera jamais passer, pour reprendre le vocabulaire fleuri de Donald, un tas de merde pour un gâteaux au chocolat nappé de ganache.

C'est pas le but non plus. S'il doit gicler pour haute trahison, il giclera. Mais pour l'heure il n'a pas eu d'impact aussi négatif qu'Obama, ni surtout Bush fils, sur la politique extérieure américaine. Ce qui nous concerne nous.

Enfin bon, let's agree to disagree. Qui sait, Trump deviendra peut-être ce "literally Hitler" que semblent tant redouter les liberals sur twitter.
En plus imagine l'onde de choc médiatique s'il se laisse pousser la moustache !

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il y a 49 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

J'ai eu un pb pour éditer mon message ( donc enlevé des citations et ma réponse à ta demande , sinon impossible de poster mon pavé  ) . J'avais prévu de te répondre dans un autre message .

Je vois que Loki t'a passer l'info entre temps :smile: .

Merci bien Gibbs, je regarderais tout ça à tête reposé ce soir.
Sinon il y a un rédacteur remarquable dans Guerre & Histoire: Pierre Jardin qui a passé sa vie pour ainsi dire à étudier la fin de la guerre de 1918 et ses conséquences sur l'Allemagne d'après guerre. Il a passé une bonne partie de sa vie en Allemagne - avec des sources Allemande donc, même si une bonne partie des archives ont brulé à Berlin pendant la 2è GM. Mais c'est justement pour cette raison qu'il a fallu faire un travail de fourmi pour reconstituer la vérité par rapport de la mythomanie allemande.

Il faut savoir que la "communication allemande" n'est pas la même que la même que la "communication latine". Dans un cas la communication sert à souder la tribu et en faire une force; dans l'autre cas elle sert à rechercher la vérité ultime via le débat (voir la philosophie gréco-romaine). Les allemand sont culturellement très loin d'être 100% allemand ceci dit, au moins 50% latin, via le Saint Empire Romain Germanique (dont la Prusse ne faisait pas partie, c'est un point important à noter).
Bref: savoir a quelle point les allemands n'étaient pas genoux fin 1918 mais plutot totalement à terre la gueule dans la boue demandait un tel travail que n'ont pas fait les historiens anglo-saxon qui ont tendance à se laisser berner.

 

Modifié par c seven
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il y a 2 minutes, Patrick a dit :

Pour l'instant il n'a pas engagé les USA dans une énième guerre comme ses prédécesseurs, et ce malgré ses déclarations pour le moins belliqueuses.
Quant à savoir ce qu'il donnerait face à une menace comme celle du nazisme ou quelque chose d'approchant la crise des missiles (parce qu'avec Kim on en est quand même encore loin, le niveau de crédibilité n'étant pas le même) c'est une autre question.
Oui Trump ne sert à rien, oui il risque l'impeachment, mais tant qu'il se contente de jouer au golf, on peut tabler sur le fait qu'il ne provoquera pas de catastrophe majeure, de son propre fait du moins. En fait les gens devraient se réjouir qu'il passe ses journées à tweeter, regarder Fox News, et arpenter ses hôtels et ses greens. C'est vachement plus safe que si il tenait la jambe de Mattis toute la journée en élaborant des plans de guerre totale tout en écoutant en boucle la bande originale de Starship Troopers.

C'est même rigoureusement impossible. Pour autant, tout baudet qu'il est, il se contente de braire.

C'est pas le but non plus. S'il doit gicler pour haute trahison, il giclera. Mais pour l'heure il n'a pas eu d'impact aussi négatif qu'Obama, ni surtout Bush fils, sur la politique extérieure américaine. Ce qui nous concerne nous.

Enfin bon, let's agree to disagree. Qui sait, Trump deviendra peut-être ce "literally Hitler" que semblent tant redouter les liberals sur twitter.
En plus imagine l'onde de choc médiatique s'il se laisse pousser la moustache !

Je vois, en gros pour toi tant qu'il abois il morde pas. ça se défend et reconnais que c'est une façon de voir les choses. 

Je reconnais aussi qu'il est plus antipathique que vraiment dangereux, mais je ne suis pas aussi confiant que toi quand aux conséquences de sa présidence au final sur l'intégrité de la république américaine vu les copains qu'il a ramené dans ses bagages et leur propension à vouloir détricoter toute sorte de tradition politique et d’institutions qui font tourner ce pays. 

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il y a 16 minutes, c seven a dit :

Sinon il y a un rédacteur remarquable dans Guerre & Histoire: Pierre Jardin qui a passé sa vie pour ainsi dire à étudier la fin de la guerre de 1918 et ses conséquences sur l'Allemagne d'après guerre. Il a passé une bonne partie de sa vie en Allemagne - avec des sources Allemande donc, même si une bonne partie des archives ont brulé à Berlin pendant la 2è GM. Mais c'est justement pour cette raison qu'il a fallu faire un travail de fourmi pour reconstituer la vérité par rapport de la mythomanie allemande.

Il faut savoir que la "communication allemande" n'est pas la même que la même que la "communication latine". Dans un cas la communication sert à souder la tribu et en faire une force; dans l'autre cas elle sert à rechercher la vérité ultime via le débat (voir la philosophie gréco-romaine). Les allemand sont culturellement très loin d'être 100% allemand ceci dit, au moins 50% latin, via le Saint Empire Romain Germanique (dont la Prusse ne faisait pas partie).
Bref: savoir a quelle point les allemands n'étaient pas genoux fin 1918 mais plutot totalement à terre la gueule dans la boue demandait un tel travail que n'ont pas fait les historiens anglo-saxon qui ont tendance à se laisser berner.

 

Il a tellement étudié les sources allemandes que son ouvrage ne cite pas une seule source en note et qu'il ne s'est pas demandé une seule fois comment 1 million de soldats alliés ont pu être tués ou blessés par une armée qui se désintègre et cesse le combat :effectivement il a sa place à Guerre et Histoire :mechantc:

J'admire le raisonnement indiquant que d'un côté les sources ont été détruites il y a 70 ans  et d'un autre qu'il les a utilisé.....

Une info si tu veux des sources complètes sur le conflit, va voir les histoires officielles qu'elles soient britanniques, françaises ou allemandes ( Der Weltkrieg pour les allemands ), c'est complet et notamment bourré d'annexes sur les effectifs, les pertes, la consommation en munitions .....   

Modifié par loki
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il y a 2 minutes, Shorr kan a dit :

Je reconnais aussi qu'il est plus antipathique que vraiment dangereux, mais je ne suis pas aussi confiant que toi quand aux conséquences de sa présidence au final sur l'intégrité de la république américaine vu les copains qu'il a ramené dans ses bagages et leur propension à vouloir détricoter toute sorte de tradition politique et d’institutions qui font tourner ce pays.

Qui vivra verra... A ce niveau on ne peut qu'espérer qu'il n'y aura pas de fuite en avant de la part de gens cernés de toutes parts et acculés, cherchant à partir avec un grand "boum". C'est une des raisons pour lesquelles je ne crois pas non plus à un impeachment, parce qu'il aurait déjà du survenir vu les casseroles que Trump a aux fesses. Dont certaines très anciennes (sa résurrection économique dans les années 90 grâce à la mafia russe qui investissait dans son "real estate" et l'apparente facilité avec laquelle cette affaire très grave est passée sous les radars au profit d'histoires à coucher dehors me parait toujours aussi surréaliste 2 ans plus tard). Mais c'est un autre débat.

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https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0301137677667-quand-oprah-winfrey-fait-rever-et-reflechir-lamerique-2144572.php (13 janvier 2018)

Au-delà des chances d'Oprah Winfrey de s'installer un jour à la Maison Blanche, son hypothétique candidature a surtout plongé les éditorialistes dans une douloureuse introspection. « Elle souligne à quel point le trumpisme - le règne de la célébrité et des audiences, la répudiation de l'expérience et de l'expertise - a infecté notre vie publique », regrette  l'éditorialiste Thomas Williams dans les colonnes du « New York Times » .

Le même désespoir transparaît dans  un éditorial du « Los Angeles Times » , sobrement intitulé « Oprah présidente ? N'avons-nous donc rien appris ? ». « On mesure le traumatisme que l'élection de Trump a infligé à notre pays quand des gens croient vraiment que pour détrôner un président star, il faut une autre star », déplore le quotidien.

https://www.washingtonpost.com/opinions/oprah-winfrey-absolutely-positively-should-not-be-president/2018/01/12/8c81fa12-f6eb-11e7-9af7-a50bc3300042_story.html  (12 janvier 2018)

Mme Winfrey ne céderait pas son émission de télévision à quelqu'un qui n'aurait jamais travaillé devant une caméra et qui n'aurait pas démontré sa capacité d'attirer et de retenir un auditoire; pourquoi devrions-nous lui confier le pays? Pourrait-elle peut-être commencer comme maire de Chicago? À ce que je sache, Mme Winfrey, à son crédit, n' a pas manifesté d'intérêt à se présenter, mais l'électorat est devenu si puéril que cela semble inévitable. Frank Zappa a dit un jour à propos des jeunes Américains:"Les gens aspirent désespérément à être divertis." C'était il y a des décennies, mais les choses ne se sont pas améliorées - elles ont plutôt empiré.

 

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Le 14/01/2018 à 14:41, Patrick a dit :

En plus imagine l'onde de choc médiatique s'il se laisse pousser la moustache !

Ah non, ça irait plutôt dans le sens d'établir des ponts au contraire.

Par exemple avec une moustache du type Donaldo Trumpo

DONALDO+TRUMP.jpg

Qui sait... peut-être dans la quatrième année de son mandat, s'il est trop bas dans les intentions de vote et veut attirer les Latinos sur sa candidature :happy: ?

 

Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

« Elle souligne à quel point le trumpisme - le règne de la célébrité et des audiences, la répudiation de l'expérience et de l'expertise - a infecté notre vie publique », regrette  l'éditorialiste Thomas Williams dans les colonnes du « New York Times ».

 

il y a une heure, Tancrède a dit :

On est entré, depuis les années 80, dans une ère qui favorise les modèles économiques (et socio-économiques) du "winner takes all", de l'hyperconcentration de tout sur les dirigeants, les têtes de files, les stars, les "secteurs stars" (économiques, sociaux, culturels)

Tout à fait, les années 1980. Raison pour laquelle, à rebours de Monsieur Williams, j'appellerai cette ère d'un autre nom que "trumpisme".

Nous parlons bien du reaganisme:smile:

Et au-delà de différences certes importantes, il y a effectivement un parallèle possible. Personnage dont une dimension au moins est le divertissement (acteur de série B / animateur de show et promoteur immobilier), volonté de "rendre sa grandeur" à l'Amérique ("America is back" / "Make America great again"), dérégulation et baisse des impôts, réarmement...

Bien sûr, il y a des différences notables. Sauf erreur, Reagan n'a pas agité de ressort xénophobe. L'Amérique qu'il connaissait n'avait il est vrai pas encore reçu de vague d'immigration aussi grande - je veux dire que les précédentes avaient déjà été assimilées et la plus récente essentiellement Latino n'était pas encore très forte ni très visible. Et encore, Reagan était dès le début "sous contrôle" du Parti républicain et des forces économiques et militaro-industrielles qui le sous-tendent, tandis que Trump initialement "chien dans un jeu de quilles" a du être pris sous contrôle en catastrophe par le Parti et les Élites - ce à quoi certes ils sont rapidement parvenus.

Et des situations évidemment dissemblables : à l'époque, l'Amérique était encore jeune par sa démographie, elle était peu endettée, elle avait encore l'essentiel de son industrie tandis que l' "industrie" financière n'était pas encore trop développée façon cancer. Et puis les taux d'imposition étaient effectivement assez élevés on pouvait donc attendre quelque effet de leur réduction nette surtout qu'il restait du gras à récupérer sur les classes moyennes pas encore paupérisées. Bref le "malaise" de l'Amérique (défaite au Vietnam, "perte" de l'Iran et humiliation de la prise d'otages, stagflation et crise énergétique) quoique réel était beaucoup plus une affaire de circonstances passagères que d'un affaiblissement profond et sournois. L'Amérique n'était pas tellement "de retour"... c'est plutôt qu'elle n'était jamais partie !

Et encore il y avait un "Empire du Mal" (dixit Ronald) qui approchait de son point d'instabilité même si on ne s'en doutait guère à l'époque, le monde était plus simple, loin d'être aussi multipolaire qu'aujourd'hui.

Evidemment, une tentative d'appliquer un Reaganisme 2.0, en beaucoup plus brouillon, et surtout dans une situation extrêmement différente... risque d'avoir des effets beaucoup plus négatifs que le reaganisme originel.

Était-ce Michael Moore (ou bien Noam Chomsky ?) qui disait qu'à l'époque de Reagan le gouvernement des Etats-Unis est passé undercover. Le pouvoir n'était plus tant que ça à la Maison Blanche, il était surtout dans les les lobbies, les think-tanks, le CMI... ce qu'il est convenu d'appeler "l'Etat profond". J'ai tendance à approuver. Il me semble que le dernier président américain digne de ce nom était Jimmy Carter.

Et oui, à l'époque j'étais à l'école primaire... ce qui ne nous rajeunit pas :mellow: Il s'en est passé de l'eau sous les ponts depuis... et le déclin de l'Amérique a avancé.

Trump a pu initialement donner l'espoir qu'il reprendrait la lignée des présidents américains pas (totalement) aux ordres de l'Etat profond, qu'il serait en ce sens un anti-Reagan. L'espoir n'a en tout cas pas survécu longtemps à sa prise de fonction, alors qu'il s'alignait sur l'essentiel de ce que l'EP attendait. La "révolution populiste" attendrait.

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Il y a 2 heures, SinopeMT a dit :

Or comme Trump, le monde entier n'a strictement rien à faire du statut d'Oprah.

De plus Oprah est bien gentille mais vu le nombre de fois ou elle s'est faite troller en direct live ou bien ou elle a délibérément accordé du temps d'antenne à des gens lançant des accusations très discutables... Même chez les démocrates personne de sensé n'en voudrait.

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il y a 7 minutes, Alexis a dit :

Sauf erreur, Reagan n'a pas agité de ressort xénophobe.

http://alice.htmel.be/Pages/Politiques/Presidents/reagan.htm

Pendant sa campagne électorale de 1976, il remet à jour le vieux stéréotype selon lequel les femmes noires profitent du système de sécurité sociale payé par les travailleurs blancs. Il se déclare également opposé au Civil Rights Act de 1964 et au Voting Rights Act de 1965. Or, chose assez surprenante, lors de sa campagne électorale de 1980 contre Jimmy Carter, Ronald Reagan reçoit le soutien de certaines personnalités noires du Mouvement pour les droits civiques telles qu'Abernathy, l'ancien allié de Martin Luther King. Mais malgré cela, Ronald Reagan « reçut un pourcentage de vote noir plus faible qu'aucun autre candidat républicain dans l'histoire »

A-t-il été accusé d'être d'extrême droite ? Ce n'est certes pas la même chose qu'être vraiment xénophobe ou raciste, mais cela peut faire un petit parallèle quand même avec Trump :

http://www.conservapedia.com/John_Birch_Society

En 1968, le gouverneur de la Californie, Pat Brown, sur le point d'être battu à la réélection par Reagan, diffusa un rapport de 13 pages dans lequel il qualifiait Reagan de marionnette de la John Birch Society. (Reagan considérait que les dirigeants de la JBS étaient des fous et les écarta de sa campagne).

Il y a 1 heure, Alexis a dit :

L'Amérique qu'il connaissait n'avait il est vrai pas encore reçu de vague d'immigration aussi grande - je veux dire que les précédentes avaient déjà été assimilées et la plus récente essentiellement Latino n'était pas encore très forte ni très visible.

Les Latinos avaient été expulsés deux fois. Une première fois lors de la crise de 1929, une seconde dans les années 1950 sous la présidence d'Eisenhower. À l'époque il y avait un relatif consensus sur l'idée que l'expulsion était la conduite à tenir, et cela ne faisait pas polémique.

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Le 13/01/2018 à 19:59, TarpTent a dit :

Comme je ne suis pas très certain de là où ça doit être posté, je le colle ici.

Il y a eu aujourd’hui une fausse alerte générale à Hawaï sur l’arrivée imminente d’un missile balistique.

http://www.bfmtv.com/international/une-alerte-generale-au-missile-seme-la-panique-a-hawaii-1349133.html#content/contribution/edit

[...]

Heureusement pour tout le monde, cette véritable alerte était fausse. En effet, après une quarantaine de minutes les autorités américaines se sont rendu compte de leur erreur et ont envoyé une seconde alerte pour faire savoir à la population qu’aucun missile ne mettait en danger Hawaï. Le communiqué a aussi bien été partagé sur les smartphones, grâce à la géolocalisation, que sur les panneaux d’information autoroutiers et dans les centres commerciaux. Il faut dire que durant le court laps de temps où elle fut effective, l’alerte au missile a causé une flopée de mouvements de panique à travers l’archipel.

Le calme étant revenu, le temps est désormais aux réponses. Pourquoi une telle erreur a-t-elle été possible ? La cause de cette fausse vraie alerte serait à chercher aussi bien chez l’Homme que du côté de l’expérience utilisateur. Comme le pointe le Washington Post, un employé de l’Hawaii Emergency Management Agency aurait appuyé sur le mauvais bouton, en raison d’une interface peu ergonomique. Ainsi, le bouton qui déclenche l’alerte se trouverait dans un menu déroulant, sous une commande qui permet de lancer un test des infrastructures sans avertir la population. Le site TheNextWeb s’est d’ailleurs fendu d’une vision d’artiste dudit menu.

Révélation

Alerte-Missile-2-640x305.jpg

[...]

http://www.journaldugeek.com/2018/01/15/la-fausse-alerte-au-missile-dhawai-est-probablement-due-a-un-probleme-dinterface/

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Il y a 1 heure, rendbo a dit :

[Le site TheNextWeb s’est d’ailleurs fendu d’une vision d’artiste dudit menu.

Alerte-Missile-2-640x305.jpg

Bon, reste à espérer que l'interface utilisateur de la "valise nucléaire" américaine soit un poil plus claire que celle du système d'alerte de Hawaï :mellow: ...

ob_a17273_charlie-hebdo-1278.jpg

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Le ‎15‎/‎01‎/‎2018 à 18:02, Patrick a dit :

De plus Oprah est bien gentille mais vu le nombre de fois ou elle s'est faite troller en direct live ou bien ou elle a délibérément accordé du temps d'antenne à des gens lançant des accusations très discutables... Même chez les démocrates personne de sensé n'en voudrait.

Mais si elle pouvait ramener suffisamment de voix que pour qu'une victoire soit possible ? 

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Il y a 2 heures, Kiriyama a dit :

Mais si elle pouvait ramener suffisamment de voix que pour qu'une victoire soit possible ?

Le truc c'est que bien qu'Oprah ait été un soutien d'Obama, elle est dialectiquement très proche de Trump. Bien entendu, ses origines, le fait que ce soit une femme afro-américaine, une vraie self made woman partie de presque rien, lui confèrent une stature quelque peu différente.
Mais leur parcours commun de vedettes de la télé, leur vision de la société américaine, est sur le fond très proche même si elle s'exprime sous une forme différente.
Alors courir après l'effet Trump en créant une candidate qui lui ressemble sur la forme mais propose un fond différent, une bonne idée ? Je ne m'avancerai pas...

http://time.com/5095324/oprah-running-president-trump-faith/

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Je le met dans Criaillerie parce qu'à la base tout article favorable a Trump est de toute façon polémique.

Pendant ce temps là...

http://premium.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/01/17/32001-20180117ARTFIG00393-apple-paie-38milliards-de-dollars-au-fisc-americain.php

Grâce à la réforme fiscale de Trump, Apple paie 38 milliards de dollars au fisc américain
 

Révélation

 

Convaincue par la réforme fiscale de Trump, l'entreprise compte créer 20.000 emplois aux États-Unis dans les cinq prochaines années.

C'est un cadeau de Noël en retard pour Donald Trump. Apple a annoncé mercredi soir qu'il allait payer environ 38 milliards de dollars (à peu près 31 milliards d'euros) d'impôts sur ses fonds rapatriés aux États-Unis, après l'adoption d'une réforme fiscale par le Congrès américain en décembre dernier. «Nous ressentons une forte responsabilité à donner en retour à notre pays et nos compatriotes qui ont permis notre succès », a dit Tim Cook, PDG d'Apple, dans un communiqué.

» LIRE AUSSI - Les mesures fiscales de Trump, une réforme partisane qui va stimuler la croissance

Cette annonce est une belle victoire pour le président des États-Unis. Il a ardemment milité pour cette réforme, qui figurait parmi ses promesses électorales. Son but: simplifier la fiscalité fédérale pour les citoyens et les entreprises du pays. L'une de ses mesures phares est l'abaissement du taux d'imposition des sociétés de 35 % à 20 %. Elle a également baissé les taxes sur les bénéfices réalisés par des entreprises américaines à l'étranger. La promesse de Donald Trump était d'inciter les sociétés à rapatrier une partie de leurs profits aux États-Unis, en y construisant des bureaux et des usines, et permettre ainsi la création directe d'emplois pour les Américains.

Création de 20.000 emplois

Apple dispose aujourd'hui de plus de 250 milliards de dollars de liquidités à l'étranger. L'entreprise a précisé qu'elle comptait investir 30 milliards de dollars aux États-Unis dans les cinq prochaines années, et y créer 20.000 emplois. Près de 84.000 personnes travaillent déjà pour Apple aux États-Unis. Sur ces 30 milliards de dollars, le tiers sera consacré à la construction et l'amélioration de centres de données dans le pays. Cinq autres milliards serviront à doter le Advanced Manufacturing Fund, un fonds dédié aux entreprises industrielles américaines innovantes. L'entreprise a enfin annoncé l'ouverture d'un nouveau «campus» de bureaux pour ses employés.

Apple appelle depuis des années à une réforme du système fiscal américain. Donald Trump, de son côté, a plusieurs fois critiqué le fabricant de l'iPhone pour son appui sur des usines en Chine.

 

Citation

L'entreprise a précisé qu'elle comptait investir 30 milliards de dollars aux États-Unis dans les cinq prochaines années, et y créer 20.000 emplois. Près de 84.000 personnes travaillent déjà pour Apple aux États-Unis. Sur ces 30 milliards de dollars, le tiers sera consacré à la construction et l'amélioration de centres de données dans le pays. Cinq autres milliards serviront à doter le Advanced Manufacturing Fund, un fonds dédié aux entreprises industrielles américaines innovantes.

 

Modifié par c seven
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il y a une heure, c seven a dit :

Je le met dans Criaillerie parce qu'à la base tout article favorable a Trump est de toute façon polémique.

Pendant ce temps là...

http://premium.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/01/17/32001-20180117ARTFIG00393-apple-paie-38milliards-de-dollars-au-fisc-americain.php

Grâce à la réforme fiscale de Trump, Apple paie 38 milliards de dollars au fisc américain

Trump fait avancer l'Amérique dans la course au moins-disant fiscal. Le jeu est de demander aux entreprises un montant d'impôts plus bas que le voisin, afin qu'elles daignent y déplacer leur trésorerie.

- Naturellement, cette forte baisse de l'impôt sur les sociétés n'est pas la dernière. D'autres pays vont répondre. Il est toujours possible d'imposer encore moins.

- Naturellement, l'effet net de cette course entre Etats est l'augmentation des inégalités, la rémunération du capital préférée à celle du travail, la baisse tendancielle des investissements publics en même temps que la croissance de la dette publique.

Telles sont les conséquences de la politique de libre-échange et de liberté des capitaux constamment renforcée depuis au bas mot une génération.

C'est sur cette politique qu'il faudrait revenir si l'on souhaitait arrêter la marche à l'inégalité, préserver la rémunération du travail, préserver l'avenir à long terme qui dépend toujours davantage des investissements publics (éducation, recherche, énergie...) que de la consommation privée, surtout la consommation somptuaire.

Il y faudrait un changement de paradigme, un changement d'époque.

Ce n'est pas ce que veulent aux Etats-Unis le milliardaire Trump, ni chez nous le millionnaire Macron.

 

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Il y a 21 heures, Alexis a dit :

C'est sur cette politique qu'il faudrait revenir si l'on souhaitait arrêter la marche à l'inégalité, préserver la rémunération du travail, préserver l'avenir à long terme qui dépend toujours davantage des investissements publics (éducation, recherche, énergie...) que de la consommation privée, surtout la consommation somptuaire.

 

Les états n'ont jamais eu autant d'argent dans l'histoire. Jamais. Même pendant les guerres mondiales. Ils sont en plus endettés comme si on sortait d'une guerre mondiale justement alors que les taux de prélèvement sont historiques.
De plus, ils n''ont jamais eu autant de moyen humain à leur disposition. Même chez nous où les effectifs de l'état ont encore augmenté malgré tout ce qu'on entend sur ces professions qui sont en tension permanente - et c'est une réalité que je ne remet pas du tout en question: policiers, infirmières, gardien de prison, etc, etc.

Le problème ne vient pas du "libéralisme" du "libre-échange" ou de "paradigmes". Il vient de la perte d'un actif qui est inestimable: le consentement à l’impôt.
Je ne m’édenterais pas sur les raisons de la perte de ce consentement: trop dangereux et trop HS. Une des raisons c'est effectivement lorsque ce consentement ne permet pas:

"d'arrêter la marche à l'inégalité, préserver la rémunération du travail, préserver l'avenir à long terme qui dépend toujours davantage des investissements publics (éducation, recherche, énergie...)"

... mais bien souvent le contraire sur chacun de ces points.

Quoi qu'il en soit et pour revenir au populisme, la perte de ce consentement à l’impôt (mais pas seulement) a par extension des conséquences géo-politiques dont Trump est indirectement un avatar.

Nous sommes tous à la bases des tribus qui ont mis leurs moyens en commun pour être plus forts selon le principe "l'union fait la force". Lorsque la mise en commun de ces moyens n'est plus une force mais devient au contraire une faiblesse, on redevient tous des tribus: Etats américains qui ont fait un vote insurrectionnel, la Catalogne, l'opulente Italie du Nord-Est, la Slovaquie, la Flandre en Belgique, bientôt la Corse et la Savoie?. Mais aussi le Brexit.

Dans tous les cas c'est d'abord une perte de consentement à l'impot d'abord, puis une perte de consentement tout court.

 

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Bon nous savons tous que "Fire and Fury' sera adapté au cinoche (http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18670181.html )

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Voilà une nouvelle qui devrait encore plus ravir la Maison-Blanche. Selon le Hollywood Reporter, "Fire and Fury : Inside the Trump White House", le livre qui raconte les dessous de la première année du Président américain Donald Trump pourrait devenir une série. Endeavor Content aurait en effet acquis les droits cinématographiques et télévisuels de cet ouvrage ultra explosif dans le but de l'adapter pour le petit écran. L'auteur du livre, le journaliste Michael Wolff, en sera producteur délégué. Pour le moment, on ne sait pas sur quel network cette série atterrira, la compagnie Endeavor Content devant désormais entamer son tour des chaînes. 

maintenant reste à savoir si les dernières révélations sur le monsieur faite par une (célèbre ?) actrice porno américaine Stromy Daniels le seront aussi... http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/people/une-actrice-x-s-epanche-sur-sa-relation-avec-donald-trump-18-01-2018-7508058.php

Citation

« Le sexe était complètement générique. Rien de fou, une seule position. C’était ce à quoi on pourrait s’attendre avec un homme de son âge. » Le magazine américain InTouchpublie cette semaine les détails croustillants de la supposée relation en 2006 entre l’ancienne actrice porno Stormy Daniels et celui qui n’était alors qu’un homme d’affaire médiatique, Donald Trump.

stormy-daniels-021.jpg 

(je vous laisse faire vos recherches vous mêmes sur la madame bande de fripons)

 

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il y a 40 minutes, rendbo a dit :

maintenant reste à savoir si les dernières révélations sur le monsieur faite par une (célèbre ?) actrice porno américaine Stromy Daniels le seront aussi... http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/people/une-actrice-x-s-epanche-sur-sa-relation-avec-donald-trump-18-01-2018-7508058.php

Puisqu'on est sur le fil Criailleries, signalons aussi que d'après cette excellente source américaine The Onion - l'équivalent du Gorafi chez nous, bref rien à voir avec l'humour ni la parodie - la vedette de films adulte Stormy Daniels aurait payé 130 000 dollars à Donald Trump pour son silence suite à une relation sexuelle.

Citation

“Newly uncovered legal documents seem to indicate that Ms. Daniels paid out six figures to keep Trump quiet about a sexual encounter that undoubtedly would have proved embarrassing and perhaps career-threatening,

(...) At press time, Daniel’s lawyers had issued a statement condemning the report and claiming that any insinuation of a sexual relationship between Donald Trump and their client was nothing more than a “shameful and outrageous” attempt to defame her.

 

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3 hours ago, Alexis said:

Puisqu'on est sur le fil Criailleries, signalons aussi que d'après cette excellente source américaine The Onion - l'équivalent du Gorafi chez nous, bref rien à voir avec l'humour ni la parodie - la vedette de films adulte Stormy Daniels aurait payé 130 000 dollars à Donald Trump pour son silence suite à une relation sexuelle.

 

Un autre lecteur de The Onion sur le forum? Mais bon, tu a prouvé depuis longtemps ton attachement à la presse rigoureuse. 

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