pascal Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai il y a 6 minutes, herciv a dit : Columbia va devoir licencier 180 chercheurs. On ne sait pas encore quel catégories de recherche vont souffrir. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/L-universite-Columbia-licencie-pres-de-180-chercheurs-en-raison-des-coupes-budgetaires-de-Trump-49845786/ Révéler le contenu masqué L'université Columbia licencie près de 180 chercheurs en raison des coupes budgétaires de Trump Publié le 06/05/2025 à 19:57, mis à jour le 06/05/2025 à 20:06 Partager L'université Columbia a annoncé mardi qu'elle licenciait des dizaines de chercheurs dont les travaux étaient financés par des subventions et des contrats du gouvernement américain que l'administration du président Donald Trump avait annulés en mars, invoquant des actes de harcèlement antisémite sur le campus et à proximité. « Nous avons dû faire des choix difficiles et, malheureusement, aujourd'hui, près de 180 de nos collègues qui travaillaient, en tout ou en partie, sur des subventions fédérales touchées, recevront des avis de non-renouvellement ou de licenciement », ont déclaré le président par intérim de Columbia et d'autres responsables dans une lettre ouverte, invoquant une pression « intense » sur les finances de l'université. Selon la lettre, Columbia continuera à essayer de persuader le gouvernement de rétablir le financement. Elle ne précise pas quels départements perdront des chercheurs et des infrastructures. Ces coupes budgétaires font suite à ce que les dirigeants de Columbia ont qualifié de plus de 5 milliards de dollars de subventions accordées à l'université. Une grande partie de ce financement était destinée aux soins de santé et à la recherche scientifique, mais Reuters n'a pas pu vérifier ces chiffres. En mars, l'administration Trump a annulé 400 millions de dollars de subventions et de contrats accordés à Columbia et a menacé de retenir plusieurs milliards supplémentaires en raison de ce qu'elle a qualifié de harcèlement antisémite sur le campus de l'université à New York. Columbia a été l'épicentre d'un mouvement de protestation étudiant pro-palestinien et anti-israélien qui a agité les campus américains au cours des 18 derniers mois, alors que la guerre entre Israël et Gaza faisait rage. Lundi, l'administration Trump a informé l'université Harvard qu'elle ne recevrait plus de financement fédéral tant que Harvard, la plus riche et la plus ancienne université des États-Unis, n'aurait pas accepté les exigences du gouvernement concernant la manière dont elle doit lutter contre l'antisémitisme et d'autres problèmes sur le campus. Columbia avait accepté plusieurs exigences de l'administration Trump afin d'obtenir le rétablissement des fonds. L'université avait promis de réformer son processus disciplinaire, d'embaucher des agents de sécurité habilités à procéder à des arrestations et de nommer un responsable chargé d'examiner les départements proposant des cours sur le Moyen-Orient. Harvard a intenté une action en justice pour empêcher l'administration Trump de geler des milliards de dollars de financement fédéral. Elle a rejeté une liste de demandes de la Maison Blanche, affirmant que celles-ci porteraient atteinte à son indépendance. Un sondage Reuters/Ipsos réalisé en avril a révélé que 57 % des personnes interrogées estimaient que le président ne devrait pas retirer son financement aux universités avec lesquelles il était en désaccord. Cependant, parmi les républicains interrogés, le même pourcentage pensait qu'il devrait retirer son financement à ces universités. (Reportage de Julia Harte ; édité par Donna Bryson et David Gregorio) La virologie semble entre autres dans le viseur 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai Je connais une thésarde française dans qui doit aller en Californie l'année pro après avoir été à Boston y a 2 ans, bah ... là c'est devenu très très compliqué. Les USA se tirent une balle dans le pied, mais d'une force ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai Il y a 15 heures, pascal a dit : La virologie semble entre autres dans le viseur Parfait. C'est pas comme si on avait une épidémie virale a potentiel pandémique tous les ans Ah ben si en fait Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. collectionneur Posté(e) le 7 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 mai Je m'est ceci ici, mais si cela tourne vraiment au chaos outre Atlantique, il y a au moins un État américain qui pourra se révolter légalement : https://en.wikisource.org/wiki/New_Hampshire_Constitution_(2019) Article 10. Right of Revolution Government being instituted for the common benefit, protection, and security, of the whole community, and not for the private interest or emolument of any one man, family, or class of men; therefore, whenever the ends of government are perverted, and public liberty manifestly endangered, and all other means of redress are ineffectual, the people may, and of right ought to reform the old, or establish a new government. The doctrine of nonresistance against arbitrary power, and oppression, is absurd, slavish, and destructive of the good and happiness of mankind. Le gouvernement étant institué pour le bien commun, la protection et la sécurité de la communauté tout entière, et non pour l'intérêt privé ou le gain d'un homme, d'une famille ou d'une classe d'hommes, chaque fois que les fins du gouvernement sont perverties, que la liberté publique est manifestement menacée et que tous les autres moyens de redressement sont inefficaces, le peuple peut, et doit de droit, réformer l'ancien gouvernement ou en établir un nouveau. La doctrine de la non-résistance à l'arbitraire et à l'oppression est absurde, servile et destructrice du bien et du bonheur de l'humanité. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai Il y a 4 heures, Akhilleus a dit : Parfait. C'est pas comme si on avait une épidémie virale a potentiel pandémique tous les ans Ah ben si en fait L'info vient d'un camarade chercheur à Luminy (Marseille) dont le labo est en contact avec des collègues américains dont certains se sont retrouvés du jour au lendemain portes closes ... Ne pas oublier que la nouvelle direction US comporte un certain nombre d’antivax droits dans leurs santiags 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai Ils avaient licencié tout le personnel de traduction ? Sérieusement... 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai Le meilleurs moyen de se faire rouler dans la farine, l’interprète Russe prêté peut bien dire ce qu'il veut sans jamais retranscrire réellement ce que VP expose et les Russes sont en positions pour orienter à leurs guises le sens du contenu. Il est à souhaiter que le représentant US n'ait rien signé avant expertise US des documents soumis. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 12 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 mai (modifié) Il est rapporté que le Qatar pourrait offrir au gouvernement US (à moins que ce soit pour Trump directement, pas clair à ce stade) un 747 deluxe premium, so great, so beautiful. Un cauchemar en perspective pour le secret service. Corruption rendue quasi officielle, dans un pays où la culture de l'indépendance et le refus des compromissions conduit parfois à refuser tasse à café, d'un prestataire vis à vis de son donneur d'ordre fédéral. Modifié le 13 mai par olivier lsb 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 13 mai Share Posté(e) le 13 mai 2 hours ago, olivier lsb said: Corruption rendue quasi officielle, dans un pays où la culture de l'indépendance et le refus des compromissions conduit parfois à refuser tasse à café, d'un prestataire vis à vis de son donneur d'ordre fédéral. J'espere que les mouchards sont plaqués or 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) dimanche à 10:15 C’est un message populaire. Share Posté(e) dimanche à 10:15 Le 13/05/2025 à 02:31, OysterCultist a dit : J'espere que les mouchards sont plaqués or Tu ne croyais pas si bien dire... Le dôme de FER ? Pas assez clinquant, passé de mode. Non il lui faut un vrai nom, un truc avec un peu d'or par exemple. On l'appellerait le dôme doré, so beautiful, best golden dome ever created 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) il y a 14 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 14 heures (modifié) Avis de tempète à l'eau glacial sur l'économie US : Bon ben encore une adjudication des bon du trésor qui se passe mal. Le résultat est boursier mais surtout fait que les taux d'intérêt US ne peuvent pas baisser et ne peuvent que grimper : https://www.zonebourse.com/cours/devise/EURO-US-DOLLAR-EUR-USD-4591/actualite/Devises-le-faiblit-1-135-E-malgre-taux-US-qui-flambent-50028688/ Devises : le $ faiblit (1,135/E) malgré taux US qui flambent Publié le 21/05/2025 à 20:04 Partager Le Dollar qui avait prix un mauvais départ ce mercredi (-0,5% au moment de l'ouverture de Wall Street) accélère son repli depuis 19H : le '$-Index' perdait -0,75% vers 19H30, à 99,35 (99,45 à 19H45) et il achève d'effacer tous ses gains depuis le 6 mai dernier. Pourtant, la rémunération du Dollar ne cesse de progresser depuis cette date et les rendements flambent aujourd'hui avec un '10 ans' qui prend +10Pts à 4,600%, le '30 ans' prend 11,5Pts à 5,0820% (pire niveau depuis plus de 20 ans) et le '2 ans' campe au-dessus des 4,00% (vers 4,02%), comme si les investisseurs avaient renoncé aux espoirs de baisse de taux en juillet, sinon à la rentrée . Aux Etats Unis, aucun chiffre, aucune déclaration de Trump ou d'un membre de la FED n'explique ce coup de tabac sur l'obligataire... mais la tendance baissière du Dollar se renforce avec -0,55% face à l'Euro, -0,4% face à la Livre et -0,7% face au yen vers 143,5. Quand au Japon, le krach obligataire continue -dans l'indifférence générale-avec un '30 ans' à 3,15% (un nouveau record inscrit à 3,200%) et un '40 ans' à 3,63% (pires niveaux de l'histoire)... mais le Yen se montre robuste contre toutes devises. La Bank of Japan semble complètement prise au dépourvu, entre une croissance disparue (le japon est en récession), une inflation persistante, des déficits qui s'accumulent: les 'taux marché' dictent leur loi et la BoJ semble avoir perdu le contrôle. Une adjudication de bons du Trésor à '20 ans' n'a pas trouvé preneur mardi matin, ce qui a fait exploser le taux de 2,41 vers 2,55%, alors que le rendement était de 1,915% le 7 avril. La Livre semble un peu plus faible, malgré des 'Guilts' à 4,80%, suite à l'envolée de l'indice des prix à la consommation du Royaume-Uni (+0,9%), à 3,5% sur un an en avril (par rapport à 2,6% en mars) contre 3,3% attendu. Copyright (c) 2025 CercleFinance.com. Tous droits réservés. Ca aurait pu passer inaperçu au temps de superman mais là c'est plus possible compte tenu de l'immense abruti qu'ils ont mis à leur tête : https://www.zonebourse.com/cours/indice/S-P-500-4985/actualite/Wall-Street-cesse-enfin-d-ignorer-la-degradation-des-taux-50033959/ Wall Street : cesse enfin d'ignorer la dégradation des taux oudain ressorti d'un climat de complaisance que rien ne semblait pouvoir dissiper vers 19H en découvrant une adjudication mal souscrite de Treasuries à '20 ans'. C'est ce qui a soudain aggravé la situation sur le compartiment obligataire américain, lequel ne cesse de se dégrader dans l'indifférence générale depuis le 7 avril (début du 'rallye' des indices US) et surtout le 1er mai, avec +45Pts sur le '10 ans', lequel explose de +11Pts à plus de 4,600% tandis que le '30 ans' affiche +10,5Pts à 5,0800%. Les pertes marginales du début de la séance ont soudain pris de l'ampleur et au final, le S&P500 lâche -1,6%, le Dow Jones -1,9% et le Nasdaq s'enfonce de -1,4% malgré les +2,8% d'Alphabet. Mais c'est le Russell-2000 qui a littéralement dévissé avec -2,8% et qui efface tous ses gains depuis le 9 mai (perte annuelle de plus de -8%). Coincidence troublante, mardi matin, c'est également une adjudication de bons du Trésor à '20 ans' au Japon qui n'avait pas trouvé preneur, ce qui avait fait exploser leur taux de 2,40 vers 2,55% (alors que le rendement était de 1,915% le 7 avril). Depuis 4 semaines, les acheteurs, majoritairement des particuliers pour qui les marchés obligataires appartiennent à un autre univers, ne se sont pas préoccupés des taux, ni des révisions à la baisse des bénéfices et des objectifs de vente (ne comptait que les trimestriels 'meilleurs que prévu' et l'appétit pour les '7 fantastiques', ou le 'top-10' du S&P500 qui pèse de nouveau 37% de l'indice). A noter que le VIX, retombé sous les 20% depuis le 9 mai dernier a bondi de +16% vers 21. 'Le rebond massif des actions auquel nous assistons depuis quelques semaines soulève des interrogations légitimes sur sa solidité, tant les valorisations et l'environnement dans lequel il intervient est différent de 2018 ou de 2020', selon des experts d'IG France. Signe d'un certain regain d'aversion au risque de quelques investisseurs, l'actif refuge par excellence qu'est l'or avait fortement progressé ce mardi, le métal jaune s'établissant ainsi au-dessus des 3.300 dollars l'once, et 3.320 ce mercredi soir. 'Les inquiétudes persistantes concernant la santé budgétaire américaine et les risques macroéconomiques plus larges ont continué de lui offrir un soutien', expliquait Quasar Elizundia, expert research strategist chez Pepperstone. Ce dernier pointe aussi des récents commentaires de membres de la Fed, qui ont insufflé de la prudence quant à des baisses de taux au second semestre, ainsi qu'une situation géopolitique qui 'ajoute à la complexité'. Signe que le contexte 'risk-on' n'est pas complètement hors de propos, le Bitcoin, arraché à la hausse par Michael Saylor, le PDG de Microstrategy qui recommande dans un tweet d'acheter le Bitcoin au plus haut comme lui (afin de faire sauter la barre des 109.000$ du 20 janvier dernier), a effectivement établi un nouveau record absolu à 109.500$. Parce que à la toute fin il s'agit de financer le train de vie des US et le projet de budget actuel va rajouter entre 10 à 15 % de rab à la dette US actuelle. Ca rend nerveux les grands investisseurs internationaux qui voient bien que Trump ne veut pas faire porter la casquette à sa population et fait voter des baisses d'impôts colossales et dans le même temps un moindre financement de Medicaid. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-projet-de-loi-de-Trump-sur-les-reductions-d-impots-fait-l-objet-d-un-test-de-resistance-inhabi-50018625/ Le projet de loi de Trump sur les réductions d'impôts fait l'objet d'un test de résistance inhabituel pendant la nuit avec les républicains de la Chambre Publié le 21/05/2025 à 06:01, mis à jour le 22/05/2025 à 05:20 Le projet de loi sur les réductions d'impôts et les dépenses du président Donald Trump sera soumis à un test de résistance crucial mercredi, alors que les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis tentent de surmonter leurs divisions internes sur les coupes dans le programme de santé Medicaid et les allégements fiscaux dans les États côtiers où le coût de la vie est élevé. La commission des règles de la Chambre des représentants, qui fait office de gardienne, a prévu une audience inhabituelle à 1 heure du matin (5 heures GMT), qui devrait se prolonger jusqu'en début de journée, au cours de laquelle les membres débattront des détails de la mesure. Si elle est adoptée par le Congrès, elle réduirait certaines prestations de santé et alimentaires pour les Américains à faibles revenus, annulerait des programmes d'énergie verte et allouerait des dizaines de milliards de dollars à l'application des lois sur l'immigration. M. Trump s'est réuni mardi avec des parlementaires pour tenter de persuader les récalcitrants de son parti de se rallier à ce qu'il qualifie de « grand et beau projet de loi », mais cette visite n'a pas réussi à convaincre les nombreux parlementaires qui s'opposent à certaines dispositions spécifiques. Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, n'a guère de marge de manœuvre, car son parti ne dispose que d'une faible majorité de 220 voix contre 213, et une poignée de votes négatifs de son camp pourrait faire échouer le projet de loi, que les démocrates jugent favorable aux riches et préjudiciable aux programmes sociaux indispensables. Les faucons budgétaires ont bloqué le projet vendredi dans une autre commission, avant de céder tard dimanche soir. Ce scénario pourrait se reproduire au sein de la commission des règles, qui comprend plusieurs républicains qui réclament des coupes plus importantes dans le programme de santé Medicaid, qui couvre 71 millions d'Américains. Le projet de loi prolongerait les réductions d'impôts de 2017, qui ont été la principale réalisation législative du premier mandat de Trump, et ajouterait également des allégements fiscaux sur les revenus provenant des pourboires et des heures supplémentaires, qui faisaient partie de son programme populiste pendant la campagne électorale. Selon des analystes indépendants, cela pourrait ajouter entre 3 000 et 5 000 milliards de dollars à la dette fédérale, qui s'élève déjà à 36 200 milliards de dollars. S'il est approuvé par la commission, Johnson pourrait demander un vote à la Chambre dès mercredi. Medicaid s'est avéré être un point de discorde majeur, les faucons budgétaires poussant à des coupes pour compenser en partie le coût des mesures fiscales du projet de loi, qui, selon les républicains modérés, nuiraient aux électeurs dont ils auront besoin pour les élections de mi-mandat de 2026. Le projet de loi se heurte également à l'opposition d'une poignée de parlementaires républicains centristes issus d'États à forte fiscalité, notamment New York et la Californie, qui souhaitent assouplir le plafond de 30 000 dollars applicable aux déductions fiscales au titre des impôts locaux et régionaux. M. Trump cherche à obtenir le soutien unanime des républicains et a déclaré mardi que les récalcitrants pourraient être exclus du parti. La semaine dernière, l'agence de notation Moody's a retiré la note maximale au gouvernement américain, invoquant l'endettement croissant du pays. Si le projet de loi est adopté par la Chambre des représentants, il sera ensuite soumis au Sénat, où les républicains détiennent une majorité de 53 sièges contre 47. Cela ne devrait pas se produire avant le mois prochain, car le Congrès s'apprête à quitter Washington la semaine prochaine pour une semaine de vacances. (Reportage de Bo Erickson et David Morgan, rédaction d'Andy Sullivan ; édité par Scott Malone et Rod Nickel) Modifié il y a 14 heures par herciv 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 4 heures, herciv a dit : Avis de tempète à l'eau glacial sur l'économie US : Bon ben encore une adjudication des bon du trésor qui se passe mal. Le résultat est boursier mais surtout fait que les taux d'intérêt US ne peuvent pas baisser et ne peuvent que grimper : https://www.zonebourse.com/cours/devise/EURO-US-DOLLAR-EUR-USD-4591/actualite/Devises-le-faiblit-1-135-E-malgre-taux-US-qui-flambent-50028688/ Devises : le $ faiblit (1,135/E) malgré taux US qui flambent Publié le 21/05/2025 à 20:04 Partager Le Dollar qui avait prix un mauvais départ ce mercredi (-0,5% au moment de l'ouverture de Wall Street) accélère son repli depuis 19H : le '$-Index' perdait -0,75% vers 19H30, à 99,35 (99,45 à 19H45) et il achève d'effacer tous ses gains depuis le 6 mai dernier. Pourtant, la rémunération du Dollar ne cesse de progresser depuis cette date et les rendements flambent aujourd'hui avec un '10 ans' qui prend +10Pts à 4,600%, le '30 ans' prend 11,5Pts à 5,0820% (pire niveau depuis plus de 20 ans) et le '2 ans' campe au-dessus des 4,00% (vers 4,02%), comme si les investisseurs avaient renoncé aux espoirs de baisse de taux en juillet, sinon à la rentrée . Aux Etats Unis, aucun chiffre, aucune déclaration de Trump ou d'un membre de la FED n'explique ce coup de tabac sur l'obligataire... mais la tendance baissière du Dollar se renforce avec -0,55% face à l'Euro, -0,4% face à la Livre et -0,7% face au yen vers 143,5. Quand au Japon, le krach obligataire continue -dans l'indifférence générale-avec un '30 ans' à 3,15% (un nouveau record inscrit à 3,200%) et un '40 ans' à 3,63% (pires niveaux de l'histoire)... mais le Yen se montre robuste contre toutes devises. La Bank of Japan semble complètement prise au dépourvu, entre une croissance disparue (le japon est en récession), une inflation persistante, des déficits qui s'accumulent: les 'taux marché' dictent leur loi et la BoJ semble avoir perdu le contrôle. Une adjudication de bons du Trésor à '20 ans' n'a pas trouvé preneur mardi matin, ce qui a fait exploser le taux de 2,41 vers 2,55%, alors que le rendement était de 1,915% le 7 avril. La Livre semble un peu plus faible, malgré des 'Guilts' à 4,80%, suite à l'envolée de l'indice des prix à la consommation du Royaume-Uni (+0,9%), à 3,5% sur un an en avril (par rapport à 2,6% en mars) contre 3,3% attendu. Copyright (c) 2025 CercleFinance.com. Tous droits réservés. Ca aurait pu passer inaperçu au temps de superman mais là c'est plus possible compte tenu de l'immense abruti qu'ils ont mis à leur tête : https://www.zonebourse.com/cours/indice/S-P-500-4985/actualite/Wall-Street-cesse-enfin-d-ignorer-la-degradation-des-taux-50033959/ Wall Street : cesse enfin d'ignorer la dégradation des taux oudain ressorti d'un climat de complaisance que rien ne semblait pouvoir dissiper vers 19H en découvrant une adjudication mal souscrite de Treasuries à '20 ans'. C'est ce qui a soudain aggravé la situation sur le compartiment obligataire américain, lequel ne cesse de se dégrader dans l'indifférence générale depuis le 7 avril (début du 'rallye' des indices US) et surtout le 1er mai, avec +45Pts sur le '10 ans', lequel explose de +11Pts à plus de 4,600% tandis que le '30 ans' affiche +10,5Pts à 5,0800%. Les pertes marginales du début de la séance ont soudain pris de l'ampleur et au final, le S&P500 lâche -1,6%, le Dow Jones -1,9% et le Nasdaq s'enfonce de -1,4% malgré les +2,8% d'Alphabet. Mais c'est le Russell-2000 qui a littéralement dévissé avec -2,8% et qui efface tous ses gains depuis le 9 mai (perte annuelle de plus de -8%). Coincidence troublante, mardi matin, c'est également une adjudication de bons du Trésor à '20 ans' au Japon qui n'avait pas trouvé preneur, ce qui avait fait exploser leur taux de 2,40 vers 2,55% (alors que le rendement était de 1,915% le 7 avril). Depuis 4 semaines, les acheteurs, majoritairement des particuliers pour qui les marchés obligataires appartiennent à un autre univers, ne se sont pas préoccupés des taux, ni des révisions à la baisse des bénéfices et des objectifs de vente (ne comptait que les trimestriels 'meilleurs que prévu' et l'appétit pour les '7 fantastiques', ou le 'top-10' du S&P500 qui pèse de nouveau 37% de l'indice). A noter que le VIX, retombé sous les 20% depuis le 9 mai dernier a bondi de +16% vers 21. 'Le rebond massif des actions auquel nous assistons depuis quelques semaines soulève des interrogations légitimes sur sa solidité, tant les valorisations et l'environnement dans lequel il intervient est différent de 2018 ou de 2020', selon des experts d'IG France. Signe d'un certain regain d'aversion au risque de quelques investisseurs, l'actif refuge par excellence qu'est l'or avait fortement progressé ce mardi, le métal jaune s'établissant ainsi au-dessus des 3.300 dollars l'once, et 3.320 ce mercredi soir. 'Les inquiétudes persistantes concernant la santé budgétaire américaine et les risques macroéconomiques plus larges ont continué de lui offrir un soutien', expliquait Quasar Elizundia, expert research strategist chez Pepperstone. Ce dernier pointe aussi des récents commentaires de membres de la Fed, qui ont insufflé de la prudence quant à des baisses de taux au second semestre, ainsi qu'une situation géopolitique qui 'ajoute à la complexité'. Signe que le contexte 'risk-on' n'est pas complètement hors de propos, le Bitcoin, arraché à la hausse par Michael Saylor, le PDG de Microstrategy qui recommande dans un tweet d'acheter le Bitcoin au plus haut comme lui (afin de faire sauter la barre des 109.000$ du 20 janvier dernier), a effectivement établi un nouveau record absolu à 109.500$. Parce que à la toute fin il s'agit de financer le train de vie des US et le projet de budget actuel va rajouter entre 10 à 15 % de rab à la dette US actuelle. Ca rend nerveux les grands investisseurs internationaux qui voient bien que Trump ne veut pas faire porter la casquette à sa population et fait voter des baisses d'impôts colossales et dans le même temps un moindre financement de Medicaid. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-projet-de-loi-de-Trump-sur-les-reductions-d-impots-fait-l-objet-d-un-test-de-resistance-inhabi-50018625/ Le projet de loi de Trump sur les réductions d'impôts fait l'objet d'un test de résistance inhabituel pendant la nuit avec les républicains de la Chambre Publié le 21/05/2025 à 06:01, mis à jour le 22/05/2025 à 05:20 Le projet de loi sur les réductions d'impôts et les dépenses du président Donald Trump sera soumis à un test de résistance crucial mercredi, alors que les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis tentent de surmonter leurs divisions internes sur les coupes dans le programme de santé Medicaid et les allégements fiscaux dans les États côtiers où le coût de la vie est élevé. La commission des règles de la Chambre des représentants, qui fait office de gardienne, a prévu une audience inhabituelle à 1 heure du matin (5 heures GMT), qui devrait se prolonger jusqu'en début de journée, au cours de laquelle les membres débattront des détails de la mesure. Si elle est adoptée par le Congrès, elle réduirait certaines prestations de santé et alimentaires pour les Américains à faibles revenus, annulerait des programmes d'énergie verte et allouerait des dizaines de milliards de dollars à l'application des lois sur l'immigration. M. Trump s'est réuni mardi avec des parlementaires pour tenter de persuader les récalcitrants de son parti de se rallier à ce qu'il qualifie de « grand et beau projet de loi », mais cette visite n'a pas réussi à convaincre les nombreux parlementaires qui s'opposent à certaines dispositions spécifiques. Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, n'a guère de marge de manœuvre, car son parti ne dispose que d'une faible majorité de 220 voix contre 213, et une poignée de votes négatifs de son camp pourrait faire échouer le projet de loi, que les démocrates jugent favorable aux riches et préjudiciable aux programmes sociaux indispensables. Les faucons budgétaires ont bloqué le projet vendredi dans une autre commission, avant de céder tard dimanche soir. Ce scénario pourrait se reproduire au sein de la commission des règles, qui comprend plusieurs républicains qui réclament des coupes plus importantes dans le programme de santé Medicaid, qui couvre 71 millions d'Américains. Le projet de loi prolongerait les réductions d'impôts de 2017, qui ont été la principale réalisation législative du premier mandat de Trump, et ajouterait également des allégements fiscaux sur les revenus provenant des pourboires et des heures supplémentaires, qui faisaient partie de son programme populiste pendant la campagne électorale. Selon des analystes indépendants, cela pourrait ajouter entre 3 000 et 5 000 milliards de dollars à la dette fédérale, qui s'élève déjà à 36 200 milliards de dollars. S'il est approuvé par la commission, Johnson pourrait demander un vote à la Chambre dès mercredi. Medicaid s'est avéré être un point de discorde majeur, les faucons budgétaires poussant à des coupes pour compenser en partie le coût des mesures fiscales du projet de loi, qui, selon les républicains modérés, nuiraient aux électeurs dont ils auront besoin pour les élections de mi-mandat de 2026. Le projet de loi se heurte également à l'opposition d'une poignée de parlementaires républicains centristes issus d'États à forte fiscalité, notamment New York et la Californie, qui souhaitent assouplir le plafond de 30 000 dollars applicable aux déductions fiscales au titre des impôts locaux et régionaux. M. Trump cherche à obtenir le soutien unanime des républicains et a déclaré mardi que les récalcitrants pourraient être exclus du parti. La semaine dernière, l'agence de notation Moody's a retiré la note maximale au gouvernement américain, invoquant l'endettement croissant du pays. Si le projet de loi est adopté par la Chambre des représentants, il sera ensuite soumis au Sénat, où les républicains détiennent une majorité de 53 sièges contre 47. Cela ne devrait pas se produire avant le mois prochain, car le Congrès s'apprête à quitter Washington la semaine prochaine pour une semaine de vacances. (Reportage de Bo Erickson et David Morgan, rédaction d'Andy Sullivan ; édité par Scott Malone et Rod Nickel) Assouplissement quantitatif 5... 4... 3... J'imagine difficilement que la Fed maintienne des taux élevés longtemps, au risque non seulement de provoquer ou du moins d'approfondir une récession mais aussi de laisser un certain nombre d'acteurs financiers (y compris l'État fédéral ?) dériver vers un risque de faillite La solution pour que les T-Bonds trouvent preneur, même avec des taux contenus ? Les acheter elle-même, bien sûr. Augmenter le bilan. Assouplir tout cela Enfin la planche à billets, quoi Naturellement, l'argent frais ainsi créé n'a aucune conséquence sur le reste. Aucune inflation du prix des actifs (cours des actions) n'est à prévoir. Encore moins, dans un second temps, aucune inflation du prix des biens (immobilier) Ni du prix des biens et services (inflation au sens courant du terme) Rappelons qu'une banque centrale responsable fera tout ce qui sera nécessaire pour que le système continue tel qu'il est Comme le disait Neel Kashkari de la Fed à un autre moment de tension (la crise COVID en 2020), "there is an infinite amount of cash at the Federal Reserve" The show must go on Bien sûr, il ne durera pas indéfiniment. Mais ce n'est probablement pas le prochain assouplissement quantitatif qui l'amènera à sa fin. Ni le suivant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 5 heures, herciv a dit : Avis de tempète à l'eau glacial sur l'économie US : Bon ben encore une adjudication des bon du trésor qui se passe mal. Le résultat est boursier mais surtout fait que les taux d'intérêt US ne peuvent pas baisser et ne peuvent que grimper : https://www.zonebourse.com/cours/devise/EURO-US-DOLLAR-EUR-USD-4591/actualite/Devises-le-faiblit-1-135-E-malgre-taux-US-qui-flambent-50028688/ Devises : le $ faiblit (1,135/E) malgré taux US qui flambent Publié le 21/05/2025 à 20:04 Partager Le Dollar qui avait prix un mauvais départ ce mercredi (-0,5% au moment de l'ouverture de Wall Street) accélère son repli depuis 19H : le '$-Index' perdait -0,75% vers 19H30, à 99,35 (99,45 à 19H45) et il achève d'effacer tous ses gains depuis le 6 mai dernier. Pourtant, la rémunération du Dollar ne cesse de progresser depuis cette date et les rendements flambent aujourd'hui avec un '10 ans' qui prend +10Pts à 4,600%, le '30 ans' prend 11,5Pts à 5,0820% (pire niveau depuis plus de 20 ans) et le '2 ans' campe au-dessus des 4,00% (vers 4,02%), comme si les investisseurs avaient renoncé aux espoirs de baisse de taux en juillet, sinon à la rentrée . Aux Etats Unis, aucun chiffre, aucune déclaration de Trump ou d'un membre de la FED n'explique ce coup de tabac sur l'obligataire... mais la tendance baissière du Dollar se renforce avec -0,55% face à l'Euro, -0,4% face à la Livre et -0,7% face au yen vers 143,5. Quand au Japon, le krach obligataire continue -dans l'indifférence générale-avec un '30 ans' à 3,15% (un nouveau record inscrit à 3,200%) et un '40 ans' à 3,63% (pires niveaux de l'histoire)... mais le Yen se montre robuste contre toutes devises. La Bank of Japan semble complètement prise au dépourvu, entre une croissance disparue (le japon est en récession), une inflation persistante, des déficits qui s'accumulent: les 'taux marché' dictent leur loi et la BoJ semble avoir perdu le contrôle. Une adjudication de bons du Trésor à '20 ans' n'a pas trouvé preneur mardi matin, ce qui a fait exploser le taux de 2,41 vers 2,55%, alors que le rendement était de 1,915% le 7 avril. La Livre semble un peu plus faible, malgré des 'Guilts' à 4,80%, suite à l'envolée de l'indice des prix à la consommation du Royaume-Uni (+0,9%), à 3,5% sur un an en avril (par rapport à 2,6% en mars) contre 3,3% attendu. Copyright (c) 2025 CercleFinance.com. Tous droits réservés. Ca aurait pu passer inaperçu au temps de superman mais là c'est plus possible compte tenu de l'immense abruti qu'ils ont mis à leur tête : https://www.zonebourse.com/cours/indice/S-P-500-4985/actualite/Wall-Street-cesse-enfin-d-ignorer-la-degradation-des-taux-50033959/ Wall Street : cesse enfin d'ignorer la dégradation des taux oudain ressorti d'un climat de complaisance que rien ne semblait pouvoir dissiper vers 19H en découvrant une adjudication mal souscrite de Treasuries à '20 ans'. C'est ce qui a soudain aggravé la situation sur le compartiment obligataire américain, lequel ne cesse de se dégrader dans l'indifférence générale depuis le 7 avril (début du 'rallye' des indices US) et surtout le 1er mai, avec +45Pts sur le '10 ans', lequel explose de +11Pts à plus de 4,600% tandis que le '30 ans' affiche +10,5Pts à 5,0800%. Les pertes marginales du début de la séance ont soudain pris de l'ampleur et au final, le S&P500 lâche -1,6%, le Dow Jones -1,9% et le Nasdaq s'enfonce de -1,4% malgré les +2,8% d'Alphabet. Mais c'est le Russell-2000 qui a littéralement dévissé avec -2,8% et qui efface tous ses gains depuis le 9 mai (perte annuelle de plus de -8%). Coincidence troublante, mardi matin, c'est également une adjudication de bons du Trésor à '20 ans' au Japon qui n'avait pas trouvé preneur, ce qui avait fait exploser leur taux de 2,40 vers 2,55% (alors que le rendement était de 1,915% le 7 avril). Depuis 4 semaines, les acheteurs, majoritairement des particuliers pour qui les marchés obligataires appartiennent à un autre univers, ne se sont pas préoccupés des taux, ni des révisions à la baisse des bénéfices et des objectifs de vente (ne comptait que les trimestriels 'meilleurs que prévu' et l'appétit pour les '7 fantastiques', ou le 'top-10' du S&P500 qui pèse de nouveau 37% de l'indice). A noter que le VIX, retombé sous les 20% depuis le 9 mai dernier a bondi de +16% vers 21. 'Le rebond massif des actions auquel nous assistons depuis quelques semaines soulève des interrogations légitimes sur sa solidité, tant les valorisations et l'environnement dans lequel il intervient est différent de 2018 ou de 2020', selon des experts d'IG France. Signe d'un certain regain d'aversion au risque de quelques investisseurs, l'actif refuge par excellence qu'est l'or avait fortement progressé ce mardi, le métal jaune s'établissant ainsi au-dessus des 3.300 dollars l'once, et 3.320 ce mercredi soir. 'Les inquiétudes persistantes concernant la santé budgétaire américaine et les risques macroéconomiques plus larges ont continué de lui offrir un soutien', expliquait Quasar Elizundia, expert research strategist chez Pepperstone. Ce dernier pointe aussi des récents commentaires de membres de la Fed, qui ont insufflé de la prudence quant à des baisses de taux au second semestre, ainsi qu'une situation géopolitique qui 'ajoute à la complexité'. Signe que le contexte 'risk-on' n'est pas complètement hors de propos, le Bitcoin, arraché à la hausse par Michael Saylor, le PDG de Microstrategy qui recommande dans un tweet d'acheter le Bitcoin au plus haut comme lui (afin de faire sauter la barre des 109.000$ du 20 janvier dernier), a effectivement établi un nouveau record absolu à 109.500$. Parce que à la toute fin il s'agit de financer le train de vie des US et le projet de budget actuel va rajouter entre 10 à 15 % de rab à la dette US actuelle. Ca rend nerveux les grands investisseurs internationaux qui voient bien que Trump ne veut pas faire porter la casquette à sa population et fait voter des baisses d'impôts colossales et dans le même temps un moindre financement de Medicaid. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-projet-de-loi-de-Trump-sur-les-reductions-d-impots-fait-l-objet-d-un-test-de-resistance-inhabi-50018625/ Le projet de loi de Trump sur les réductions d'impôts fait l'objet d'un test de résistance inhabituel pendant la nuit avec les républicains de la Chambre Publié le 21/05/2025 à 06:01, mis à jour le 22/05/2025 à 05:20 Le projet de loi sur les réductions d'impôts et les dépenses du président Donald Trump sera soumis à un test de résistance crucial mercredi, alors que les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis tentent de surmonter leurs divisions internes sur les coupes dans le programme de santé Medicaid et les allégements fiscaux dans les États côtiers où le coût de la vie est élevé. La commission des règles de la Chambre des représentants, qui fait office de gardienne, a prévu une audience inhabituelle à 1 heure du matin (5 heures GMT), qui devrait se prolonger jusqu'en début de journée, au cours de laquelle les membres débattront des détails de la mesure. Si elle est adoptée par le Congrès, elle réduirait certaines prestations de santé et alimentaires pour les Américains à faibles revenus, annulerait des programmes d'énergie verte et allouerait des dizaines de milliards de dollars à l'application des lois sur l'immigration. M. Trump s'est réuni mardi avec des parlementaires pour tenter de persuader les récalcitrants de son parti de se rallier à ce qu'il qualifie de « grand et beau projet de loi », mais cette visite n'a pas réussi à convaincre les nombreux parlementaires qui s'opposent à certaines dispositions spécifiques. Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, n'a guère de marge de manœuvre, car son parti ne dispose que d'une faible majorité de 220 voix contre 213, et une poignée de votes négatifs de son camp pourrait faire échouer le projet de loi, que les démocrates jugent favorable aux riches et préjudiciable aux programmes sociaux indispensables. Les faucons budgétaires ont bloqué le projet vendredi dans une autre commission, avant de céder tard dimanche soir. Ce scénario pourrait se reproduire au sein de la commission des règles, qui comprend plusieurs républicains qui réclament des coupes plus importantes dans le programme de santé Medicaid, qui couvre 71 millions d'Américains. Le projet de loi prolongerait les réductions d'impôts de 2017, qui ont été la principale réalisation législative du premier mandat de Trump, et ajouterait également des allégements fiscaux sur les revenus provenant des pourboires et des heures supplémentaires, qui faisaient partie de son programme populiste pendant la campagne électorale. Selon des analystes indépendants, cela pourrait ajouter entre 3 000 et 5 000 milliards de dollars à la dette fédérale, qui s'élève déjà à 36 200 milliards de dollars. S'il est approuvé par la commission, Johnson pourrait demander un vote à la Chambre dès mercredi. Medicaid s'est avéré être un point de discorde majeur, les faucons budgétaires poussant à des coupes pour compenser en partie le coût des mesures fiscales du projet de loi, qui, selon les républicains modérés, nuiraient aux électeurs dont ils auront besoin pour les élections de mi-mandat de 2026. Le projet de loi se heurte également à l'opposition d'une poignée de parlementaires républicains centristes issus d'États à forte fiscalité, notamment New York et la Californie, qui souhaitent assouplir le plafond de 30 000 dollars applicable aux déductions fiscales au titre des impôts locaux et régionaux. M. Trump cherche à obtenir le soutien unanime des républicains et a déclaré mardi que les récalcitrants pourraient être exclus du parti. La semaine dernière, l'agence de notation Moody's a retiré la note maximale au gouvernement américain, invoquant l'endettement croissant du pays. Si le projet de loi est adopté par la Chambre des représentants, il sera ensuite soumis au Sénat, où les républicains détiennent une majorité de 53 sièges contre 47. Cela ne devrait pas se produire avant le mois prochain, car le Congrès s'apprête à quitter Washington la semaine prochaine pour une semaine de vacances. (Reportage de Bo Erickson et David Morgan, rédaction d'Andy Sullivan ; édité par Scott Malone et Rod Nickel) Le projet de loi est passé de 1 vote : 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures il y a 8 minutes, vincenzo a dit : Le projet de loi est passé de 1 vote : Demain on rase gratis. Bref si le pekin doit être soulagé du paiement de ses dettes, je crois que de moins en moins d'investisseurs institutionnels le feront. Le résultat est visible. Plus personne n'achète de T-Bond. Les adjudications sont désespérément non souscrites. il y a 55 minutes, Alexis a dit : "there is an infinite amount of cash at the Federal Reserve" Cape Diem. A mon avis il va découvrir que non finalement le montant n'est pas infini. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures il y a 57 minutes, herciv a dit : Cape Diem. A mon avis il va découvrir que non finalement le montant n'est pas infini. Euh, désolé, mais... il a raison. Le montant de dollars que la Réserve Fédérale peut créer est littéralement infini Enfin plus exactement illimité, si on veut être précis sur le sens des mots Toutes les banques centrales depuis 2008 au moins ont toujours fait le choix de l' "assouplissement" et de la création de nouveaux signes monétaires quand c'était face à un risque de récession importante, encore plus de faillites nombreuses voire de faillites d'Etat. Y compris la BCE qui avait eu quelques velléités dans l'autre sens, avant de se raviser rapidement Il est toujours possible d'imaginer que la Fed ou une autre banque centrale majeure va se mettre à faire le choix inverse, mais le mot le plus important est alors "imaginer" Ca n'arrivera pas 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Il y a 6 heures, Alexis a dit : Euh, désolé, mais... il a raison. Le montant de dollars que la Réserve Fédérale peut créer est littéralement infini Enfin plus exactement illimité, si on veut être précis sur le sens des mots Toutes les banques centrales depuis 2008 au moins ont toujours fait le choix de l' "assouplissement" et de la création de nouveaux signes monétaires quand c'était face à un risque de récession importante, encore plus de faillites nombreuses voire de faillites d'Etat. Y compris la BCE qui avait eu quelques velléités dans l'autre sens, avant de se raviser rapidement Il est toujours possible d'imaginer que la Fed ou une autre banque centrale majeure va se mettre à faire le choix inverse, mais le mot le plus important est alors "imaginer" Ca n'arrivera pas L'assouplissement était possible dans un monde globalisé qui acceptait de souscrire à la nouvelle dette ainsi créée. On n'est plus dans ce monde. Le mot clef en finance est confiance et les US l'ont oublié. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) Petit article intéressant sur le sujet. Il est interressant de constater que l'auteur juge que les taux sont la solution pour ramener Trump à la raison. Resteront-ils longtemps à ce niveau ? Pour l'instant je constate que les doutes sur l'économie US et leur état mental s'accumule et que çà ne va pas arranger les flux monétaires vers les USA. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Plus-que-jamais-le-marche-obligataire-a-les-cles-50042138/ Plus que jamais, le marché obligataire a les clés Publié le 22/05/2025 à 19:15 Par Antoine Alves d'Oliveira Partager Mercredi le S&P500 a perdu plus de 1.5% après une adjudication du Trésor américain où la demande pour les obligations à 20 ans a été faible. Dans un contexte d’endettement élevé et de craintes inflationnistes, ce sont désormais les taux qui donnent le ton. Une séance calme puis un décrochage soudain. C’est le résumé de la séance de mercredi aux Etats-Unis. Après une ouverture proche de l’équilibre, les indices ont plongé pour finir la séance à -1.61% pour le S&P 500. Les adjudications à suivre de près La raison derrière cette baisse, c’est une adjudication du Trésor américain - 16 milliards de dollars d’obligations à 20 ans - où la demande a été faible. Habituellement, les émissions sur le 20 ans sont peu suivies car c’est une maturité peu prisée des investisseurs, qui préfèrent le 10 ans ou le 30 ans. Il y a donc peu de liquidité sur ces obligations. Les émissions sur cette maturité avaient même été abandonnées en 1986, avant d’être réintroduite en 2020 par Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor du premier mandat de Donald Trump. Mercredi, pour la première fois depuis 2020, le taux sur cette émission a dépassé les 5%. Dans la foulée, les taux longs se sont tendus et les actions ont trinqué. Dans un contexte de fort endettement des Etats-Unis d’une part et de moindre appétit pour les actifs américains d’autre part, les émissions du Trésor sont maintenant particulièrement suivies par les investisseurs. C’est un peu l’heure de gloire des gérants obligataires, et les concepts de tail (qui mesure l'écart entre les prix moyens et les prix les plus bas acceptés), ou de bid to cover (le ratio qui mesure le rapport entre l’offre et la demande pour une émission) vont rentrer dans notre vocabulaire quotidien. Un niveau pivot Au-delà de la seule question des émissions, nous sommes désormais dans un contexte où les mouvements sur les marchés obligataires donnent le ton et en particulier pour les actions. Et de ce point de vue, nous arrivons dans une zone de danger sur les taux longs. Les équipes de recherche macro de Zonebourse ont mené une étude pour évaluer la performance moyenne du S&P500 selon le niveau des taux d’intérêt. L’étude couvre la période entamée en octobre 2022, moment où le 10 ans américain a dépassé à nouveau les 4%. Sur cette période, nous avons calculé la performance du S&P 500 selon le seuil au-dessus duquel se situe le rendement du 10 ans. Source : recherche macro Zonebourse Ce que l’on constate, c’est que 4.5% est le niveau pivot. Depuis octobre 2022, sur les 101 jours où le 10 ans se situait au-dessus, le rendement moyen annualisé du S&P 500 a été négatif. Pour autant, il faut rappeler qu’avant la crise financière de 2008, le 10 ans américain était au-delà de ce seuil et même bien au-delà, et que cela n’a pas empêché les actions de performer. La période de taux bas que nous avons connu pendant une quinzaine d’années est davantage l’anomalie que la norme. Le problème et la solution La conclusion de tout cela, c’est que les actions préfèrent les taux bas dans l’absolu mais peuvent vivre avec des taux plus élevés. Ce qui compte, c’est le sens du voyage et la vitesse des mouvements. Car ce qui est très mauvais pour les actifs risqués, c’est lorsque les taux remontent brutalement. Un schéma qui se produit notamment lorsque les inquiétudes sur le niveau d’endettement d’un état sont élevées. Ou plus précisément sur la trajectoire de l’endettement, car les niveaux absolus sont déjà très élevés pour de nombreux pays. C’est ce que l’on avait observé au Royaume-Uni en 2022. A l’époque, Liz Truss avait proposé un plan comportant d’importantes baisses d’impôts non financées. Les taux s’étaient envolés, obligeant la Banque d’Angleterre à intervenir, et la Première ministre à démissionner. Un épisode qui fait écho aux débats en cours au Congrès américain, où la Chambre vient d’adopter le plan de baisses d’impôts de Donald Trump. Pour un pays comme les Etats-Unis, qui a un tel niveau d’endettement et qui dépend en partie du reste du monde pour le financer, on se doit de faire attention à ne pas faire trop n’importe quoi, au risque d’être sanctionné par les marchés. C’est exactement ce que nous a montré la séquence de l’annonce des droits de douane réciproques, début avril. La hausse des taux avait contraint Donald Trump à reculer et à annoncer une pause de 90 jours. Pour le restant de son mandat, il y a une forte probabilité pour que le marché obligataire soit à la fois le problème et la solution. Le problème parce que ce sera de là que viendront les turbulences sur les marchés. Et la solution car les mouvements de taux obligeront Donald Trump à revenir sur des positions plus raisonnables, que ce soit sur le front commercial, ou sur la politique fiscale. Le marché obligataire sera donc le marché à suivre pour les investisseurs. Pour reprendre une formule couramment employée aux Etats-Unis : "the bond market is in the driver seat". Modifié il y a 1 heure par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) Quelques articles en parle : https://www.letemps.ch/economie/finance/le-dollar-entre-ajustement-conjoncturel-et-remise-en-cause-structurelle https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/12/la-baisse-de-l-influence-du-dollar-a-commence_6605530_3234.html ET un autre sur le YUAN vs le dollar vs l'or. Il parle de monétisation de la dette vs l'adossement à un actif physique comme l'or. https://fr.investing.com/analysis/la-chine-remet-discretement-en-cause-la-domination-mondiale-du-dollar-us-avec-ses-achats-dor-200452435 " Conclusion L’évolution monétaire de la Chine n’est pas une révolution, mais un rééquilibrage. Grâce à l’accumulation calculée d’or et à la lente montée en puissance du yuan dans le commerce mondial, Pékin crée un effet de levier, au lieu de le faire exploser. L’objectif n’est pas de renverser le dollar du jour au lendemain, mais de réduire l’exposition, de se protéger contre la coercition financière et d’offrir discrètement une autre option au monde. Dans cette stratégie, l’or est plus qu’une couverture ; c’est un outil diplomatique, un stabilisateur et un message à la communauté internationale. Associé à une monnaie disciplinée et contrôlée par l’État, il permet à la Chine de défier l’ordre fondé sur le dollar sans déstabiliser sa propre économie ni s’exposer à des représailles. Le monde n’est peut-être pas prêt à abandonner le dollar, mais il est de plus en plus disposé à envisager d’autres solutions. Alors que l’inflation, les sanctions et la dette remodèlent la finance mondiale, la stratégie de la Chine en matière d’or et de yuan la positionne non seulement comme un rival de la puissance économique américaine, mais aussi comme l’architecte de la prochaine ère monétaire, un système moins dépendant de la confiance et davantage fondé sur la valeur. Que cette transition s’accélère ou s’étale sur plusieurs décennies, une chose est sûre : la Chine ne se contente plus de participer au système financier mondial, elle en réécrit discrètement les règles. " Modifié il y a 54 minutes par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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