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Politique étrangère de la France


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  Le 13/04/2023 à 08:51, Skw a dit :

C'est impressionnant de voir à quel point il parvient à miner son capital politique, et donc son pouvoir de réforme tant mis en avant, à travers des sorties clivantes et apparaissant hors-sol. Aussi brillant puisse-t-il paraître par d'autres aspects, notamment sa capacité à percevoir les fenêtres politiques s'ouvrant, il semble avoir un réel défaut de relationnel, une incapacité à saisir la manière que les populations et organes peuvent avoir de recevoir un message

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  Le 13/04/2023 à 08:51, Skw a dit :

A la différence qu'il y avait chez Sarkozy une sorte de dédain revendiqué, sans doute politiquement calculé, envers la culture. Sur ce trait, Macron se voudrait probablement plus proche d'un Florentin.

 

Sarkozy s'était également fait une spécialité des petites phrases visant à diviser, mais cela semblait s'inscrire dans une stratégie au long court. Elles étaient d'ailleurs bien audibles dès les campagnes présidentielles pour mieux assurer son positionnement au sein de la droite française et séduire un électorat ciblé. Il reprenait assez largement cette forme d'expression, bien qu'un peu plus policée mais toujours volontiers caricaturale, sur le plan international.

Chez Macron, on peine souvent à voir l'intérêt de ses petites phrases sur la scène politique intérieure, hormis celui de glisser des cailloux dans ses propres chaussures et celles de ses ministres. C'est impressionnant de voir à quel point il parvient à miner son capital politique, et donc son pouvoir de réforme tant mis en avant, à travers des sorties clivantes et apparaissant hors-sol. Aussi brillant puisse-t-il paraître par d'autres aspects, notamment sa capacité à percevoir les fenêtres politiques s'ouvrant, il semble avoir un réel défaut de relationnel, une incapacité à saisir la manière que les populations et organes peuvent avoir de recevoir un message. En revanche, et à l'inverse de Sarkozy, son expression à l'international ne me semble pas être du même registre que celui dont il use sur le plan national. Cela peut expliquer le décalage entre la vision que l'on peut avoir de Macron à l'international et celle que l'on peut avoir de lui sur la scène politique française.

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Macron se voit comme un battant. Il faut donc des combats pour briller, pas du consensus.

Il veut aussi laisser une trace de réformateur de la France et c'est son deuxième mandat. Cela doit donc se faire maintenant et tout de suite dans la douleur pour montrer ses qualités exceptionnelles, pas dans la douceur et le temps long qui pourraient sous-entendre que c’était facile. 

Au niveau international, il a probablement des idées pour la suite de sa carrière, c'est plus que certain. Il doit donc des maintenant commencer a séduire au plus large.

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  Le 14/04/2023 à 23:14, Deres a dit :

Macron se voit comme un battant. Il faut donc des combats pour briller, pas du consensus.

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C'est un trait psychologique assez particulier de nos présidents... Mais ce n'est absolument pas partagés.

Encore moins quand ces combats sont vains et souvent gratuit...

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C'était le sujet de l'article "The Big Read" du FT hier (un article plus long qui est produit environ une fois par semaine).

Je l'ai passé au traducteur automatique sur mon téléphone et j'espère que je ne me suis pas trompé. Le FT a pris des mesures pour que même le copier-coller de son texte soit une tâche extrêmement fastidieuse.


L'anglais original est dans le spoiler box.

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La semaine où le grand projet diplomatique de Macron a vacillé

La fureur suscitée par les propos du président français sur Taïwan l'a isolé sur la scène internationale et dans son pays.


Par Leila Abboud à Paris et Ben Hall à Saint-Malo


    Le point le plus bas d'une semaine désastreuse pour le président Emmanuel Macron est survenu lors d'une conférence de presse mercredi, lorsqu'un journaliste l'a confronté à une raillerie d'un vieil adversaire : Donald Trump.

L'ancien président américain, qui a tour à tour embrassé et affronté son homologue français, s'était opposé à la visite d'État de M. Macron à Pékin au début du mois. "Macron, qui est un de mes amis, est en train de lécher le cul de Xi en Chine", a déclaré M. Trump à Fox News.

M. Macron, qui était en visite d'État aux Pays-Bas, a refusé de répondre. Mais le fait qu'il ait été confronté à la question quatre jours après son retour en Europe montre à quel point il a mal géré à la fois le symbolisme et le message de son voyage soigneusement planifié en Chine.

Non seulement M. Macron n'a rien montré de ses efforts pour convaincre M. Xi de limiter son soutien à la Russie, mais il a créé un tollé diplomatique en accordant une interview sur le vol de retour, dans laquelle il appelait l'Europe à développer sa propre position indépendamment des États-Unis pour gérer les tensions entre Pékin et Taïwan.

"Le grand risque pour l'Europe est d'être prise dans des crises qui ne sont pas les siennes, ce qui l'empêche de construire son autonomie stratégique", a déclaré M. Macron, mettant en garde contre le risque de devenir des "vassaux" des États-Unis ou de la Chine. Des deux côtés de l'Atlantique, des politiciens, des diplomates et des analystes ont qualifié ces remarques de sourdes et de malvenues, étant donné que les États-Unis ont soutenu la sécurité de l'Europe en finançant la défense de l'Ukraine.

    Lors de la conférence de presse à Amsterdam, M. Macron, l'air exaspéré, a tenté de tirer un trait sur cet épisode en expliquant que la France était favorable au statu quo sur Taïwan, qu'elle restait un allié fidèle des États-Unis et qu'elle souhaitait que l'Europe présente un front uni face à la Chine. Mais il n'a pas pu s'empêcher de répéter une phrase qui avait mis en colère nombre de ses partenaires européens : "Être un allié ne signifie pas être un vassal".

Pour François Heisbourg, analyste de la sécurité européenne, cette semaine résume tout ce qui n'a pas fonctionné avec M. Macron en matière de politique étrangère depuis que la guerre en Ukraine a bouleversé l'ordre mondial de la sécurité.

Bien que le président français ait sans doute le bon diagnostic, à savoir que l'Europe doit devenir une puissance plus forte et plus indépendante, M. Macron a été un messager inefficace et a fait preuve d'une dangereuse naïveté, d'abord à l'égard de la Russie dans la période précédant la guerre, et maintenant à l'égard de la Chine.

"C'est une façon romantique de faire de la politique étrangère", déclare M. Heisbourg. "Macron croit vraiment qu'avec son intelligence et son charme, il peut convaincre des dirigeants comme Vladimir Poutine ou Xi Jinping d'agir différemment.

Macron reste, comme les autres présidents français modernes depuis le général Charles de Gaulle, guidé par l'idée que la France a un rôle particulier à jouer dans les affaires étrangères - avec un siège au Conseil de sécurité de l'ONU et maintenant le seul pays de l'UE doté de la bombe nucléaire - et que cela signifie définir ses propres politiques étrangères en dehors des États-Unis. Il est attaché au concept de la France en tant que "puissance d'équilibre" entre les blocs alignés sur les superpuissances.

    Mais en essayant de mettre la théorie en pratique, il a souvent provoqué des controverses diplomatiques. En 2019, il a exaspéré Berlin et les membres orientaux de l'UE en lançant une initiative indépendante visant à rétablir les relations avec Vladimir Poutine et la Russie. Il a suivi en déclarant que l'Otan était "en état de mort cérébrale". En pleine guerre brutale de la Russie contre l'Ukraine, il a déclaré que Moscou ne devait pas être "humiliée" et aurait besoin de garanties de sécurité.

    Plusieurs de ces controverses ont été déclenchées par des entretiens non protégés avec les médias, souvent dans l'avion du retour de voyages à l'étranger, ce qui a incité certains observateurs à dire que le président avait peut-être un problème de pression en cabine.


    Mais les propos qu'il a tenus cette semaine, semblant rendre les États-Unis responsables des tensions sur Taïwan, sont ceux qui ont suscité le plus de fureur jusqu'à présent.

Bien que d'autres capitales de l'UE partagent les inquiétudes de la France concernant la rivalité sino-américaine sur Taïwan et les pressions américaines en faveur d'un découplage économique avec la Chine, les remarques du président ont éclipsé les efforts déployés par Bruxelles pour élaborer une position européenne plus cohérente à l'égard de Pékin.

Lors de sa propre visite en Chine cette semaine, la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, a désavoué les commentaires du dirigeant français et averti la Chine de ne pas recourir à la force militaire contre Taïwan.

Les gouvernements d'Europe de l'Est ont été particulièrement irrités par le plaidoyer de M. Macron pour que l'UE acquière une plus grande "autonomie stratégique" et devienne une "troisième superpuissance" au lieu d'être des "suiveurs", l'accusant de ne pas avoir tiré les leçons de l'invasion de l'Ukraine par M. Poutine. Sans l'aide militaire et financière des États-Unis à Kiev - plus de 30 fois supérieure à celle de la France - la résistance ukrainienne se serait effondrée.

S'exprimant à Washington cette semaine, le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a contré le point de vue de M. Macron, affirmant que l'UE avait besoin d'un "partenariat stratégique" avec les États-Unis plutôt que de "concepts formulés par d'autres en Europe, des concepts qui créent plus de menaces, plus de points d'interrogation, plus d'inconnues". 

    Le mépris apparent du président français pour les intérêts de sécurité fondamentaux des pays situés sur le flanc oriental de l'UE a sapé la confiance en lui et sa capacité à exprimer le point de vue de l'UE, affirment des analystes et des fonctionnaires européens.

Avec une cote de popularité en chute libre après des mois de manifestations contre son impopulaire réforme des retraites, M. Macron aurait pu espérer que son voyage en Chine renforce son statut de penseur stratégique et de diplomate en chef de l'Europe. Au lieu de cela, il semble de plus en plus isolé et en disgrâce auprès de ses partenaires européens.

"Il veut secouer les choses et réveiller les gens", déclare Jana Puglierin, directrice du bureau berlinois du Conseil européen des relations étrangères et fervente partisane de l'autonomie stratégique de l'Europe. "Mais il effraie les gens et divise les pays les uns des autres.

Le think-tanker en chef

On est loin de l'année 2017, lorsque Macron a célébré son élection devant le Louvre à Paris au son de l'hymne européen. Il avait fait campagne sur un programme pro-UE et avait battu la dirigeante d'extrême droite eurosceptique Marine Le Pen. Après les chocs populistes du Brexit et de l'élection de Trump, il portait les espoirs des pro-européens et aspirait à combler le vide créé par Angela Merkel au crépuscule de sa carrière de chancelière allemande.

Dans un discours prononcé à l'université de la Sorbonne plus tard dans l'année, M. Macron a exposé ses ambitions pour une Europe plus forte. L'Union européenne doit viser l'"autonomie stratégique", a-t-il déclaré, un concept amorphe qui signifie que l'Union doit avoir sa propre capacité d'action et ne pas être entravée par des dépendances à l'égard d'autres puissances. Ce n'était pas son idée originale, mais il lui a donné une impulsion.

Les propositions de la Sorbonne n'ont pas été retenues à Berlin, mais nombre d'entre elles ont pris forme depuis et l'UE porte indéniablement une plus grande empreinte française depuis lors.

Le président français a persuadé Mme Merkel de soutenir un fonds de relance en cas de pandémie, financé par un emprunt commun de l'UE, ce qui a marqué un tournant dans l'intégration. L'UE a également adopté une politique industrielle et de multiples mesures pour protéger son marché intérieur de la concurrence déloyale.

Dans une certaine mesure, le programme d'autonomie stratégique a également pris racine. L'UE prend des mesures pour réduire la dépendance de sa chaîne d'approvisionnement, notamment en ce qui concerne les puces et les batteries électriques, et a créé des instruments, tels qu'une facilité de financement des opérations militaires, qui a été utilisée pour soutenir l'Ukraine.

    Mais l'autonomie en matière de sécurité et de défense, dynamisée temporairement par la présidence Trump, a toujours été controversée, de nombreuses capitales européennes y voyant la dernière manifestation de la volonté de la France d'affaiblir l'alliance atlantique - une suspicion amplifiée par le commentaire "vassal" de M. Macron cette semaine.

"On ne peut pas construire une autonomie stratégique européenne explicitement contre les Etats-Unis, bien que Macron dise toujours, 'Oh, je ne fais pas ça. Je ne suis pas contre les Etats-Unis. Je veux juste que l'Europe soit indépendante", explique M. Puglierin. "Mais sa rhétorique et la façon dont il s'exprime, en particulier dans cette dernière interview, ont toujours un ton anti-américain.

L'approche de la politique étrangère de M. Macron à l'égard des États-Unis découle de la ligne historique de la France depuis de Gaulle, à savoir être "un ami et un allié, mais pas aligné", explique Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères et haut fonctionnaire de l'Élysée sous François Mitterrand. Paris se tiendrait aux côtés de ses alliés dans les moments difficiles, tout en conservant sa liberté.

M. Védrine, qui exerce une influence intellectuelle sur M. Macron et s'entretient encore régulièrement avec le président, était autrefois un fervent partisan de ce concept, mais il admet qu'il n'est peut-être plus réaliste. "L'idée est encore bonne aujourd'hui, mais la France ne peut vraiment plus jouer ce rôle - son économie s'est trop affaiblie pour qu'elle soit crédible en tant que puissance", a-t-il déclaré.

Selon d'anciens fonctionnaires et analystes, les difficultés de M. Macron en matière de politique étrangère tiennent autant à sa méthode qu'à sa substance. Fort en concepts, il est moins doué pour jeter des ponts diplomatiques et en dit parfois trop en public. Il aime les débats et évite les réponses courtes aux questions, offrant plutôt un contexte historique et de la complexité, symbolisé par sa phrase fétiche "en même temps".

    Cela lui a valu l'étiquette de "think-tanker en chef" qui analyse brillamment les problèmes, mais ne peut pas obtenir de résultats compte tenu du rôle de la France en tant que puissance moyenne.

"Macron est un narcissique qui ne peut pas reconnaître ses erreurs", déclare un ancien diplomate français. "Son grand problème est qu'il pense avant tout à des idées et à des concepts et non à des tactiques, ce qui fait qu'il dit les mauvaises choses au mauvais moment."

Macron peut-il changer ses habitudes à l'intérieur ou à l'extérieur du pays ? Les sceptiques en doutent.

Il a promis à plusieurs reprises de gouverner de manière moins descendante et d'être plus sensible aux luttes de la classe ouvrière, comme après la crise des gilets jaunes en 2018. Le soir de sa réélection face à Marine Le Pen, l'année dernière, il a promis d'effacer les divisions et a reconnu que certains électeurs l'avaient soutenu pour faire barrage à l'extrême droite et non parce qu'ils étaient d'accord avec ses politiques. 

Ces paroles conciliantes se sont révélées creuses : il a choisi de faire passer en force la réforme des retraites pour porter l'âge de la retraite à 64 ans, à laquelle s'opposent les deux tiers de la population, sans vote parlementaire, même après des mois de manifestations dans les rues. Sa capacité à gouverner a été entravée par la perte de la majorité parlementaire de son parti, ce qui a mis en péril les programmes du second mandat, tels que la réalisation du plein emploi.

M. Macron semble également prêt à rester sur ses positions en matière de politique étrangère. Lors d'un discours prononcé aux Pays-Bas cette semaine, qui s'est largement concentré sur l'indépendance économique et la compétitivité, il a déclaré que rendre l'Europe plus "souveraine" était "au cœur de mon projet politique".

Mais aujourd'hui, isolé à la fois dans son pays et sur la scène internationale, il n'est pas certain que M. Macron puisse trouver le capital politique nécessaire pour mener à bien son projet.

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  Le 15/04/2023 à 21:29, U235 a dit :

Les propositions de la Sorbonne n'ont pas été retenues à Berlin, mais nombre d'entre elles ont pris forme depuis et l'UE porte indéniablement une plus grande empreinte française depuis lors.

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  Le 15/04/2023 à 21:29, U235 a dit :

Mais aujourd'hui, isolé à la fois dans son pays et sur la scène internationale, il n'est pas certain que M. Macron puisse trouver le capital politique nécessaire pour mener à bien son projet.

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Il faudrait aussi noter qu'en France le discours de Macron n'a pas été particulièrement critiqué. Ce qui veut dire que l'approche de Macron pourrait être suivie par de futurs présidents.

Ensuite l'OTAN c'est l'armée US suivi de l'armée française suivi de ... rien. Concrètement à part la Finlande qui n'est pas encore dans l'Europe, a part la Pologne qui achète à tout va et qui aura peut-être un jour une armée cohérente, L'otan est un concept qui sonne surtout américain.

Modifié par herciv
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  Le 15/04/2023 à 21:45, herciv a dit :

Il faudrait aussi noter qu'en France le discours de Macron n'a pas été particulièrement critiqué. Ce qui veut dire que l'approche de Macron pourrait être suivie par de futurs présidents.

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Ca depend dans quel cercle, les neocons sont tres tres virulants dans tous les partis/ pays. La derniere fois chirac avait capitulé depuis on a pas eu un president sur une autre ligne d’atlantiste. 
sarko comme hollande etait pour la guerre en irak. Macron c’est … en meme temps. Mis a part du blabla, il a toujours ete un bon soldat us. 

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  Le 15/04/2023 à 21:29, U235 a dit :

Pour François Heisbourg

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Les lecteurs du Financial Times ne peuvent que ressentir une grande gratitude d'être ainsi mis au courant des réflexions d'un grand sage de la politique étrangère :

  Le 04/10/2022 à 08:50, Wallaby a dit :

Je me méfie toujours des gens qui s'appuient sur M Heisbourg dans leur raisonnement. M Heisbourg est un expert d'une remarquable lucidité qui ...

https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Heisbourg

...dans le cadre de la polémique sur les armes de destruction massive irakiennes (...) [a] affirmé dans Le Monde du 10 septembre 2002, au lendemain de la publication par l'IISS du dossier Iraq's Weapons of Mass Destruction: A Net Assessment, que « les armes biologiques et chimiques existent bel et bien ».

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  Le 15/04/2023 à 21:29, U235 a dit :

Citant le FT :

Mais les propos qu'il [Macron] a tenus cette semaine, semblant rendre les États-Unis responsables des tensions sur Taïwan, sont ceux qui ont suscité le plus de fureur jusqu'à présent.

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Biden a remis en cause l'ambiguïté stragégique, non pas une seule fois, ce qui pourrait être une erreur due à son grand âge, mais à plusieurs reprises. Pelosi est allée faire son cinéma à Taipei. Ces deux personnages sont bien sûr irresponsables de leurs actes.

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  Le 15/04/2023 à 21:29, U235 a dit :

citant le Financial Times :

Sans l'aide militaire et financière des États-Unis à Kiev - plus de 30 fois supérieure à celle de la France - la résistance ukrainienne se serait effondrée.

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Sans l'aide militaire et financière des États-Unis à Kiev, il n'y aurait jamais eu de guerre.

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  Le 16/04/2023 à 09:19, Wallaby a dit :

Sans l'aide militaire et financière des États-Unis à Kiev, il n'y aurait jamais eu de guerre.

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C'est vrai.

L'Opération Militaire Spéciale aurait probablement été plus précoce, avec moins d'ampleur, et réussie en 48h.

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  Le 16/04/2023 à 09:24, FATac a dit :

C'est vrai.

L'Opération Militaire Spéciale aurait probablement été plus précoce, avec moins d'ampleur, et réussie en 48h.

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C'est ce que dit George Kennan dans sa lettre à Strobe Talbott (vice secrétaire d'État de Bill Clinton) en 1997 :

  Le 01/03/2023 à 21:10, Wallaby a dit :

https://www.foreignaffairs.com/ukraine/george-kennan-warning-on-ukraine (27 janvier 2023)

En 1997, Kennan était encore plus alarmé par la décision de Washington de demander à l'OTAN non seulement d'admettre la République tchèque, la Hongrie et la Pologne, mais aussi d'entamer une coopération militaire et navale avec l'Ukraine. La nouvelle ligne de démarcation entre l'Est et l'Ouest obligeait l'Ukraine et d'autres pays à choisir leur camp. "Ce choix n'est nulle part aussi inquiétant et lourd de conséquences que dans le cas de l'Ukraine", prévient Kennan dans une lettre privée à Talbott. Texte intégral de la lettre : https://www.foreignaffairs.com/sites/default/files/public_file/2023/Kennan to Talbott.4.22.97.pdf

Il s'est inquiété en particulier de Sea Breeze, un exercice naval conjoint de l'Ukraine et de l'OTAN qui a défié l'insécurité traditionnelle de la Russie face aux navires de guerre étrangers dans les eaux étroites de la mer Noire. Bien qu'elle ait été invitée à participer à l'exercice, la Russie a refusé avec colère. Le différend en cours à l'époque entre Kiev et Moscou au sujet de la base navale de Sébastopol en Crimée a ajouté à la tension. Comment, demandait Kennan à Talbott, cet exercice naval s'inscrivait-il dans l'effort de Washington "pour persuader la Russie que l'extension des frontières de l'OTAN vers la frontière russe en Europe de l'Est n'a pas de connotations militaires immédiates ?"

 

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Modifié par Wallaby
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  Le 15/04/2023 à 21:45, herciv a dit :

Ensuite l'OTAN c'est l'armée US suivi de l'armée française suivi de ... rien. Concrètement à part la Finlande qui n'est pas encore dans l'Europe, a part la Pologne qui achète à tout va et qui aura peut-être un jour une armée cohérente, L'otan est un concept qui sonne surtout américain.

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Nuance : l'OTAN c'est les US, puis des petits. Parmi les gros petits, l'armée française, suivie des armées polonaises, britanniques, italiennes et turques. Et après l'Allemagne. Le reste ne compte pas.

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  Le 16/04/2023 à 09:52, Heorl a dit :

suivie des armées polonaises

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Elle ne compte pas encore. Plus pour longtemps certe,mais pas encore.

 

  Le 16/04/2023 à 09:52, Heorl a dit :

britanniques

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Elle compte de moins en moins en particuliers la composante terre. La navy est encore cohérente. 

  Le 16/04/2023 à 09:52, Heorl a dit :

italiennes

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La aussi la marine Italienne semble être cohérente mais el segment terre inutile de compter dessus.

 

  Le 16/04/2023 à 09:52, Heorl a dit :

turques

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Oui mais de moins en moins aligné sur l'OTAN.

 

  Le 16/04/2023 à 09:52, Heorl a dit :

Parmi les gros petits

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Tu oublis la Finlande. Et c'est quand même l'une des forces terrestres et aériennes les plus cohérentes.

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  Le 16/04/2023 à 10:02, herciv a dit :

Elle ne compte pas encore. Plus pour longtemps certe,mais pas encore.

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On en sait rien. La Pologne veut pouvoir armez l’Ukraine. On verra également si cette politique est soutenable.

 

  Le 16/04/2023 à 10:02, herciv a dit :

Elle compte de moins en moins en particuliers la composante terre. La navy est encore cohérente. 

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L’armée brit a énormement de problèmes mais deux en particuliers.

1) l’épuisemment des guerres des années 20200-2015. La remonter en puissance pourrait être effective en 2030. 
2) la mentalité des décideurs anglais qui se posent pas trop la question de ce qui vraiment utile ou cohérent. porte avions sans avion c’est quand même …

  Le 16/04/2023 à 10:02, herciv a dit :

Tu oublis la Finlande. Et c'est quand même l'une des forces terrestres et aériennes les plus cohérentes.

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Sauf que tu oublies le non de l’histoire. S’ils sont rentrés dans l’otan, c’est surtout pas exploser le budget de la défense. A voir s’ils se laisseront pas aller. 

Modifié par collectionneur
Orhographe
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  Le 16/04/2023 à 10:02, herciv a dit :

La aussi la marine Italienne semble être cohérente mais el segment terre inutile de compter dessus.

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Bof, une petite dizaine de brigades, des chars de combat bientôt modernisés, et d'autres en réserves, des obusiers Pzh-2000, des VCI ok pas les plus jeunes, mais des vrais VCI à chenilles, des Freccia et Centauro largement équivalent à un VBCI et à VBCI 105, des CH47, ...

A mon sens pas loin de l'AdT française et même avec certains trucs "en plus" ...

Clairon

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  Le 16/04/2023 à 11:13, Clairon a dit :

Bof, une petite dizaine de brigades, des chars de combat bientôt modernisés, et d'autres en réserves, des obusiers Pzh-2000, des VCI ok pas les plus jeunes, mais des vrais VCI à chenilles, des Freccia et Centauro largement équivalent à un VBCI et à VBCI 105, des CH47, ...

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Mais aucun déploiement, aucune preuve d'emploi et un gros très gros doute dans le commandement OTAN sur leur employabilité. 

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  Le 16/04/2023 à 12:55, herciv a dit :

Mais aucun déploiement, aucune preuve d'emploi et un gros très gros doute dans le commandement OTAN sur leur employabilité. 

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Tout le monde disait également cela de l'armée Ukrainienne le 21 février 2022 ...

Clairon

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  Le 16/04/2023 à 13:10, Clairon a dit :

Tout le monde disait également cela de l'armée Ukrainienne le 21 février 2022 ...

Clairon

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On est d'accord tout le monde attend une preuve d'emploi réussit. ET après il faudra déployer plus qu'une brigade. La France s'y emploi déjà et c'est pas simple.

Modifié par herciv
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  Le 16/04/2023 à 11:13, Clairon a dit :

Bof, une petite dizaine de brigades, des chars de combat bientôt modernisés, et d'autres en réserves, des obusiers Pzh-2000, des VCI ok pas les plus jeunes, mais des vrais VCI à chenilles, des Freccia et Centauro largement équivalent à un VBCI et à VBCI 105, des CH47, ...

A mon sens pas loin de l'AdT française et même avec certains trucs "en plus" ...

Clairon

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Sans compter des appuis bien mieux dimensionnés que dans l'AdT où l'artillerie et le génie ont moins de régiments que l'infanterie à eux deux.

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