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A quoi pourrait ressembler le futur char de combat du projet MGCS ?


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Encore un projet "Euro" qui part en couille

http://www.opex360.com/2021/03/16/comme-le-scaf-le-projet-de-char-de-combat-franco-allemand-est-embourbe-et-litalie-pourrait-en-profiter/

Arretons de perdre notre temps avec un pays qui ne prend pas sa defense au serieux, (quid les taux de dispo de leur materiel est honteux et sous-traitance de sa defense aux US)

Honnetement j'en ai marre d'entendre qu'on ne peut pas faire tout seul, c'est du pipot complet! On l'a deja et continuons de le faire (Rafale, Leclerc, FDI, PANG etc...)  D'ailleurs d'autres l'ont compris, quid la Koree avec son chasseur KFX, tank K9, et meme les Turques y parviennent avec leur drone TB2 et Altay.

La cooperation sur projet dans le secteur prive ca marche, car il n'y a qu'un seul objectif bien defini -> le profit.  Par contre en matiere de projet defense c'est un autre sujet car ce sont les politiciens qui tirent les ficelles! (plus motives par des sondages qu'une reelle vision strategique dans le temps mesuree par des resultats.  On ne demande pas l'avis des chevaux pour faire avancer le chariot)

Quand on voit tout ce remue-menage Euro a propos d' Astra Zeneca pour rien, et eviter de mettre en lumiere le fait que l'Europe est a la masse par rapport a d'autres pays pour vacciner la population!  Il est temps d'accepter les limitations de l'Europe, un marche commun point barre.  Si on veut trouver des partenaires question defense autant choisir des partenaires serieux comme Israel etc... et evitons les bureaucrates a Bruxelles (OTAN et EU).

Modifié par Lordtemplar
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il y a 14 minutes, Rescator a dit :

un char employable ?

Justement je me posais la question de à quel point c'est possible de faire un char de combat de 40-45t. Sachant que niveau agression il faut un canon capable de percer les blindages maximums en face, donc un 130/140, et de la mobilité, il reste que la protection à rogner. A quel niveau de protection on tomberait sur ce genre de gabarit? En supposant que les munitions ennemies à double charge formées soient gérées par l'APS?

 

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il y a 14 minutes, hadriel a dit :

Justement je me posais la question de à quel point c'est possible de faire un char de combat de 40-45t. Sachant que niveau agression il faut un canon capable de percer les blindages maximums en face, donc un 130/140, et de la mobilité, il reste que la protection à rogner. A quel niveau de protection on tomberait sur ce genre de gabarit? En supposant que les munitions ennemies à double charge formées soient gérées par l'APS?

 

ça se regarde, il y a des architectures et des solutions de structures qui permettraient de s'approcher d'une solution

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il y a 22 minutes, hadriel a dit :

Justement je me posais la question de à quel point c'est possible de faire un char de combat de 40-45t. Sachant que niveau agression il faut un canon capable de percer les blindages maximums en face, donc un 130/140, et de la mobilité, il reste que la protection à rogner. A quel niveau de protection on tomberait sur ce genre de gabarit? En supposant que les munitions ennemies à double charge formées soient gérées par l'APS?

 

Tourelle inhabitée et équipage en caisse.

Modifié par Shorr kan
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il y a 31 minutes, Shorr kan a dit :

Tourelle inhabitée et équipage en caisse.

Oui mais je suis pas convaincu qu'on gagne tant de volume que ça, et donc la surface à protéger va être équivalente. Donc j'ai du mal à voir où on économiserait de la masse. Par exemple l'Armata a beau avoir une tourelle inhabitée il fait quand même 55 tonnes.

En gros dans tes volumes contraints tu as l'armement et ses munitions, l'équipage (2 minimum pour une solution à la Carmel, 3 probable, éventuellement 4 pour gérer un nuage de drones), le GMP, et le blindage qui va autour de tout ça. 

En faisant de l'inhabité complet tu peux sérieusement gagner en volume par contre. Mais on n'y est pas encore niveau autonomie de décision.

Niveau propulsion potentiellement une turbine à gaz et une propulsion électrique (si ça permet de se passer de boite de vitesse) ça peut permettre de gagner du volume. A comparer l'europowerpack par exemple fait 5t (dont 1.8t pour juste le moteur) et 4.5m3 (2.1mx2.1m*1.1m) pour 1500ch , la turbine Arrano (sans la boite de vitesses) de Safran fait 170kg et 0.5m3 (1.2*0.8*0.6) pour 1000ch. 

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On espionne les russes pour développer une version améliorée du système de défense Afganit : pouvoir dévier des obus flèches de manière à ce que ils frappent de travers et qu elles se brisent, ce serait une sacrée avancée dans la protection, permettant une grosse économie de blindage et de poids.

Associé au système de stabilisation du Leclerc...

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il y a 2 minutes, hadriel a dit :

Oui mais je suis pas convaincu qu'on gagne tant de volume que ça, et donc la surface à protéger va être équivalente. Donc j'ai du mal à voir où on économiserait de la masse. Par exemple l'Armata a beau avoir une tourelle inhabitée il fait quand même 55 tonnes.

En gros dans tes volumes contraints tu as l'armement et ses munitions, l'équipage (2 minimum pour une solution à la Carmel, 3 probable, éventuellement 4 pour gérer un nuage de drones), le GMP, et le blindage qui va autour de tout ça. 

En faisant de l'inhabité complet tu peux sérieusement gagner en volume par contre. Mais on n'y est pas encore niveau autonomie de décision.

Niveau propulsion potentiellement une turbine à gaz et une propulsion électrique (si ça permet de se passer de boite de vitesse) ça peut permettre de gagner du volume. A comparer l'europowerpack par exemple fait 5t (dont 1.8t pour juste le moteur) et 4.5m3 (2.1mx2.1m*1.1m) pour 1500ch , la turbine Arrano (sans la boite de vitesses) de Safran fait 170kg et 0.5m3 (1.2*0.8*0.6) pour 1000ch. 

Reste le GMP en effet et la turbine à gaz est toute indiquée niveau puissance/poids- Le problème c'est que ça consomme comme un trou au point d'effacer l'avantage de poids vu qu'il faut emporter plus de carburant.

 

Une solution serait la turbine régénérative où la chaleur en sortie de turbine est récupérée pour être réintroduite dans le système. ça donne un rendement proche d'un diesel mais sans l'encombrement. On peu aussi ajouter des intercooler entre les compresseur s'il y a plusieurs étage de compresseurs.

J'en parle un peu ici, mais pour un projet de motorisation d'ULM et apparenté.

 

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il y a 8 minutes, Shorr kan a dit :

Reste le GMP en effet et la turbine à gaz est toute indiquée niveau puissance/poids- Le problème c'est que ça consomme comme un trou au point d'effacer l'avantage de poids vu qu'il faut emporter plus de carburant.

A ce point? Parce que le carburant ça peut s'emporter en réservoirs extérieurs non blindés.

Ah et niveau générateur électrique Honeywell annonce 140kg pour 1MW (1300ch):

https://www.honeywell.com/us/en/press/2021/03/honeywells-newest-turbogenerator-will-power-hybrid-electric-aircraft-run-on-biofuel

Donc effectivement l'électrique à base de composants pour l'aérien ça a l'air d'avoir un gros potentiel.

Modifié par hadriel
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il y a 31 minutes, hadriel a dit :

A ce point? Parce que le carburant ça peut s'emporter en réservoirs extérieurs non blindés.

Malheureusement à ce point. La vie opérationnelle des M1A2 et des T-80 en témoigne

L'intérêt de la turbine est sont coté "multicarburants" qui lui permet d'être biberonné à n'importe quoi et sa simplicité qui est censé être source d'économie d'entretient avec des visites espacés. Mais ça c'est pour la théorie. Dans les faits les turbines se sont avérés assez délicates et sensibles, et nécessitant en particulier de faire attention à l'ingestion de corps étranger/particules par un nettoyage particulièrement soigneux et long des filtres ( tout les jours pendant la 1er guerre du Golfe ceux de M1A2).

Le truc aussi niveau rendement c'est que les turbines ne commencent à être intéressantes qu''à partir des 1500 CV pour les applications terrestre (en altitude c'est diffèrent, il fait très froid, ce qui boost le rendement avec une source froide très froide).

 

Une autre option à laquelle je viens de penser serait le développement d'un diesel 2 temps de 6 cylindres. En théorie il pourrait être 2 fois moins encombrant qu'un 4 temps, mais malgré le fait de faire moitié moins de tours moteurs pour une même puissance, dans les faits les économies de tailles à espérer sont de 30% à cause des problèmes de températures et des équipement annexes qui ont à peu près toujours la même taille quelque soit le moteur.

 

Modifié par Shorr kan
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il y a 28 minutes, g4lly a dit :

C'est tellement has been la turbine ...

... que ça revient "en force" dans l'automobile ^_^

C'est un vieux serpent de mer. Le problème de la turbine dans les applications automobiles c'est que les gaz sont encore très chauds, au point de décaper l'asphalte en sortie d'échappement aussi sûrement que le F-35B décape le revêtement de ses porte-aéronefs !

Reste la régénération comme je l'ai dit pour surmonter cet écueil.

Les avantages théoriques c'est que c'est peu encombrant et que ça a un rendement relativement correct à régime fixe. Parfait comme prolongateur d'autonomie/APU ou en mode hybride série. Mais ces solutions sont abandonnés partout.

Ah ! Et pour ne pas oublier, la turbine est source de NOX : il y a plus d'air que nécessaire pour avoir une combustion suffisamment froide qui n'érode pas le 1er étage de la turbine, mais ça favorise la formation de NOX. Je ne vois pas cette technologie percer dans le domaine civile avec cette contrainte environnementale.

 

Modifié par Shorr kan
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Du coup à la réflexion on pourrait partir sur un concept de drone inhabité donc à faible volume, qu'on pourrait blinder à l’extrême pour encaisser du 125mm et avec un APS y compris vers le haut, et niveau armement un calibre capable de sérieusement embêter un T-14. Une tourelle T40 inhabitée ça pèse 3t sans blindage d'après Nexter, et on pourrait pousser jusqu'à un 120mm avec frein de bouche. Avec un format vers 10-20t à la grosse louche.

Le concept derrière ça c'est de s'en servir en échelon de découverte, pour approcher des capteurs de l'ennemi et d'être suffisamment menaçant pour forcer l'ennemi à utiliser un gros calibre pour le neutraliser, en révélant donc la position d'un MBT (qu'on récupère par détection acoustique avec les autres drones du réseau). Ils peuvent aussi servir à l'investigation d'itinéraires à la place des VBL/VBAE.

En deuxième échelon on peut avoir un char employable moins blindé mais avec un 140 capable de tirer au-delà de la vue directe sur désignation laser des drones terrestres ou aériens. Avec un équipage polyvalent, ou à la place d'avoir un tireur et un pilote, on a 2 ou 3 opérateurs chargés de superviser les automatismes des drones terrestres (définitions de waypoints, de secteurs à surveiller, identification humaine des cibles repérées automatiquement et autorisation de tir). Ca ferait un équipage à 3 ou 4 en caisse. A 4 la différence de masse et de volume doit pas être énorme pour un gros gain en terme d'info traitée.

Et en 3e échelon on peut avoir des véhicules de soutien non blindés chargés de maintenir un nuage de drones aériens en avant de la formation, et de tir purement indirect à base de mortiers/canons d'artillerie/missiles haute trame, tout ça toujours guidés laser.

Je met du guidage laser de partout parce que l'alternative c'est de passer par de la télémétrie ou triangulation, ce qui impose de connaitre la position de toutes les plateformes à en gros un mêtre, ce qui est quand même très compliqué. C'est peut-être faisable en faisant des relevés au télémètre régulièrement sur des points remarquables, ou en calculant les distances entre plateformes sur la base des délais radio, mais c'est quand même tendu. Et il y a toujours le problème de la déviation des munitions pendant leur vol, alors que la désignation laser permet de relacher toutes ces contraintes. Je ne sais pas ce qu'est capable de corriger un projectile guidé laser en tir tendu, ça doit dépendre de la durée d'illumination en fin de vol, mais on doit pouvoir atteindre les 10m pour 0.1s d'illumination, ça fait jamais que 5° de déviation sur les 200 derniers mêtres.

La faiblesse de tout ça c'est le réseau, qui doit être résistant au brouillage et attaques cyber. En utilisant des liaisons directionnelles on peut être plus robuste et haut débit, c'est relativement facile depuis les drones aériens vers le sol (on met une petite parabole en bande Ka dessus par exemple, montée sous carénage comme une boule optro), par contre pour le directionnel sol-sol il faudra passer par un relai aérien (un drone avec deux paraboles par exemple, ou avec des antennes actives pour pouvoir gèrer plusieurs faisceaux).

Et il faut également défendre tout ça contre les petits malins qui essaieraient de contourner les APS en montant des charges formées sur des munitions rodeuses (en mode BONUS), donc prévoir de quoi assurer une bulle AA très courte portée autour de chaque plateforme (avec un canon petit calibre en tourelleau par exemple).

 

 

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Il y a 13 heures, Shorr kan a dit :

Malheureusement à ce point. La vie opérationnelle des M1A2 et des T-80 en témoigne

L'intérêt de la turbine est sont coté "multicarburants" qui lui permet d'être biberonné à n'importe quoi et sa simplicité qui est censé être source d'économie d'entretient avec des visites espacés. Mais ça c'est pour la théorie. Dans les faits les turbines se sont avérés assez délicates et sensibles, et nécessitant en particulier de faire attention à l'ingestion de corps étranger/particules par un nettoyage particulièrement soigneux et long des filtres ( tout les jours pendant la 1er guerre du Golfe ceux de M1A2).

Le truc aussi niveau rendement c'est que les turbines ne commencent à être intéressantes qu''à partir des 1500 CV pour les applications terrestre (en altitude c'est diffèrent, il fait très froid, ce qui boost le rendement avec une source froide très froide).

 

Une autre option à laquelle je viens de penser serait le développement d'un diesel 2 temps de 6 cylindres. En théorie il pourrait être 2 fois moins encombrant qu'un 4 temps, mais malgré le fait de faire moitié moins de tours moteurs pour une même puissance, dans les faits les économies de tailles à espérer sont de 30% à cause des problèmes de températures et des équipement annexes qui ont à peu près toujours la même taille quelque soit le moteur.

 

L’intérêt d’une turbine c’est qu’on en produit en France. Turbine aéronautique et terrestre ça doit être différent certes,  les séries pour les deux sont petites, après ce n’est peut-être pas l’idéal mais les gros diesel à forte puissance spécifique, à priori il n’y a plus les compétences en France. La motorisation si elle doit venir de l’étranger, c’est un problème de souveraineté (Allemagne ou Suede) notamment pour l’exportation.

Modifié par rodac
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Interview du CEMAT, à propos du MGCS:

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/nous-avons-besoin-de-deboucher-sur-le-tigre-standard-3-general-thierry-burkhard-880190.html
 

Citation

 

Sur le MGCS, les observateurs ont l'impression qu'il y a une approche différente entre l'armée de Terre française, qui veut un système disruptif, et les Allemands qui souhaitent simplement un Leopard + ?
Je ne sais pas si les Allemands veulent un Leopard 3 et nous un système disruptif. C'est justement ce à quoi servent les études qui ont commencé. Nous avons deux officiers à Coblence dans l'équipe de projet commune depuis l'été 2020. Nous devons maintenant imaginer quelle sera la composante lourde dont nous aurons besoin en 2035/2040.

Mais entre un pays qui s'engage dans les opérations extérieures et un autre pays qui privilégie la défense collective, le concept d'un char de combat semble si éloigné...
... Sur le segment lourd, Français et Allemands se rejoignent plus facilement. Sur le segment médian et le segment léger, nous n'avons pas effectivement la même approche. On emploie nos véhicules au combat. Eux, en revanche, ils ont un segment médian qui est assez lourd et est plutôt en appui direct de leur segment lourd avec la même vocation d'engagement que le segment lourd. Cela n'est pas notre cas, mais nous, on cherche à trouver un équilibre, lié à notre expérience opérationnelle. Sur la définition du MGCS, qui est en cours, je n'ai pas de crainte sur le fait qu'on arrive à s'entendre.

Quelle est votre vision sur le futur char ?
Nous avons lancé la Task force Vulcain pour justement tenter de définir les grandes lignes de ce programme. Cette initiative doit nous forcer, nous, armée de Terre, non pas à réfléchir à demain matin, mais après-demain, voire après, après-demain. Ce qui n'est pas si facile pour nous car nous sommes naturellement plus accrochés au concret. Nous travaillons avec l'AID (Agence de l'innovation de défense, ndlr) pour nous aider à imaginer les évolutions à plus ou moins longue échéance dans les domaines comme la robotisation, l'intelligence artificielle... Comment ces technologies pourraient-elles entraîner des modifications profondes dans la manière de combattre et d'être engagé en opération ? Ce qu'il faut réussir à imaginer, c'est comment, en 2030, on pourrait avoir dans des GTIA (groupements tactiques interarmes) des unités robotisées, qui prendront leur place dans le dispositif. Ces robots ou drones conçus pour prendre des risques, pourraient par exemple agir davantage dans la profondeur. Sans homme à bord, on pourrait imaginer des matériels destinés à être engagés sans forcément pouvoir les récupérer, au moins dans l'immédiat. Ce qui était d'ailleurs à l'origine le principe d'un drone. Aujourd'hui, ce n'est plus exactement le cas.

Le coût des drones est-il prohibitif pour pouvoir les sacrifier ?
Aujourd'hui, on fabrique des drones, qui coûtent assez chers. Certes, il n'y a pas de pilote embarqué mais on ne prend pas de risques, car la 3e dimension ne nous est pas contestée sur nos théâtres d'opération actuels. De fait, les choix ne se sont pas portés sur des équipements « consommables », et donc forcément moins onéreux. Il faut vraiment se poser la question : ne faut-il pas avoir un matériel qui puisse être éventuellement sacrifiable ? On voit bien ce que ce concept peut induire comme nouvelles approches tactiques. Je souhaite donc que l'on réfléchisse à ces nouveaux concepts. L'AID nous y aide dans le cadre d'un partenariat avec notre Battle Lab et la DGA. La question du char en fait évidemment partie.

Le char n'existe que s'il y a un environnement qui le protège, non ?
Exactement. Comment le char se positionnera dans ce contexte, c'est une des questions à laquelle il faudra répondre. Tout comme il faut éviter toujours de penser qu'on va trouver l'arme absolue, qui résoudra tout. C'est une façon de penser qui est très dangereuse. Nous avons en France un modèle d'armée complet, ce qui nous permet de gérer un large spectre de menaces et d'éviter de nous faire contourner.

 

 

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Paris - Arquus, constructeur français de véhicules blindés légers et moyens, a lancé le concept d'un hybride diesel-électrique comme alternative à un moteur diesel conventionnel pour un réservoir prévu pour les armées française et allemande, a déclaré le président exécutif Emmanuel Levacher le 10 mars .

«Nous avons proposé un gros moteur hybride», a-t-il déclaré en marge d'une conférence de presse sur les résultats financiers 2020.

Arquus a présenté le concept à Nexter, l'intégrateur de systèmes français et maître d'œuvre du Main Ground Combat System, un projet coopératif visant à remplacer les chars lourds français Leclerc et allemand Leopard 2 en 2040.

Arquus est une filiale de Volvo, un constructeur de camions suédois.

Un porte-parole de Nexter a confirmé qu'il y avait des discussions sur le concept hybride.

Le concept hybride s'appuie sur deux moteurs, l'un diesel, l'autre électrique, ce dernier servant à alimenter les systèmes électroniques à bord, avec le moteur diesel éteint alors que le réservoir est statique.

Un moteur électrique peut recharger les batteries et offre des opérations furtives et silencieuses, la signature thermique du réservoir étant abaissée lorsque le moteur diesel est éteint.

Un moteur électrique pourrait également alimenter des instruments laser installés sur le réservoir.

Si Arquus devait fournir un moteur hybride, la société expédierait une version militaire des moteurs de camions lourds Volvo et son propre moteur électrique.

(....)

Source SDL Info - Un moteur hybride diesel-électrique pour le nouveau char franco-allemand ?

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Auf dem Weg zur 130-mm-Panzerkanone

En route vers le canon de char de 130 mm

 

Folie10-1068x509.jpg

Citation

La course entre les blindages efficaces pour les véhicules de combat d'une part et les armes pour les combattre d'autre part est ininterrompue. De nouveaux matériaux, de nouvelles combinaisons et de nouveaux procédés nécessitent constamment l'adaptation des armes et des munitions.

Lors de la troisième présentation des entretiens sur la défense numérique de Rheinmetall, Christoph Henselmann, responsable de l'armement blindé principal chez Rheinmetall Waffe Munition, a expliqué les conditions générales et l'état d'avancement du développement du système d'arme du canon embarqué.


Menace

Avec le char de combat principal T-14 Armata, la Russie a dévoilé un système qui n'a pas encore été évalué, mais qui ne représente pas une menace significative en raison du nombre vraisemblablement faible de systèmes introduits. La référence est plutôt les chars T-90, T-80 et T-72, qui sont en grand nombre en Russie et dans les États amis. La menace que représentent les chars de combat principaux chinois ne pourra être évaluée que lorsque des données suffisantes seront disponibles.


Système d'armement avec canon de 120 mm embarqué

Du côté de l'OTAN et des pays amis, les systèmes d'armes dotés d'un canon de 120 mm font partie des armes antichars les plus importantes. Dans le système avec canon et munitions, les munitions cinétiques (KE) occupent une place centrale en tant que moyen antichar efficace et rentable. Depuis leur introduction dans les années 1970, ces deux éléments du système ont fait l'objet d'un développement continu. Les objectifs de développement ont été d'améliorer la précision, la portée et les performances balistiques, ces dernières se mesurant en énergie du projectile sur la cible et en efficacité du pénétrateur. Pour résumer, Henselmann a déclaré : "Il s'agit d'obtenir suffisamment d'énergie cinétique sur la cible !".

Dans le cas du canon à âme lisse de 120 mm de Rheinmetall, qui est largement utilisé non seulement en Europe mais aussi en Amérique, l'augmentation des performances s'est faite par la longueur du canon. De 44 fois la longueur du calibre (L/44), la longueur du canon est passée à L/55, qui a été introduit en Allemagne à partir de 2001 avec le char de combat principal Leopard 2 A6. Avec les munitions à performances améliorées introduites en même temps, il a été possible d'augmenter la pression des gaz et la durée d'action de telle sorte que les performances à la bouche du canon ont pu être augmentées d'environ 30 %.

Actuellement, l'étape suivante a été développée sous la forme de munitions KE DM73, qui - tirées à partir d'un tube L/55A1 à pression augmentée - offrent une augmentation de huit pour cent des performances. Le DM73 est actuellement en cours de qualification officielle auprès de la Bundeswehr et devrait être prêt pour la production en série d'ici la fin 2021. L'Allemagne, le Danemark et la Hongrie ont commandé le canon à surpression L/55A1 pour le Leopard 2 A7V. Les premières livraisons ont eu lieu depuis 2018, le Royaume-Uni ayant éventuellement commandé le tube renforcé par la pression dans le cadre du programme d'extension de la durée de vie du Challenger 2. Une décision est attendue pour la fin du mois de mars 2021.

La munition KE2020Neo est dotée d'un projectile entièrement redessiné et d'un nouvel effecteur. Ces munitions vont pousser le système de 120 mm à ses limites. L'augmentation des performances serait de 20 % par rapport aux balles actuellement utilisées. Le calendrier prévoit une qualification entre 2024 et 2026. L'état de préparation à la production devrait être atteint d'ici la fin de l'année.

Système d'armement avec canon embarqué de 130 mm

Une augmentation supplémentaire des performances de l'arme est possible avec un calibre supérieur. S'appuyant sur des années d'expérience dans le développement de canons, Rheinmetall a décrit un ensemble de 50 paramètres cruciaux qui - en partie interdépendants - déterminent les performances du système d'arme composé du canon et des munitions. Les deux plus importantes sont la précision requise à une distance de combat donnée et l'énergie initiale réalisable pour une pénétration de KE. Pour des paramètres tels que le volume de la chambre, le canon ou le calibre, la règle générale est "plus grand, c'est toujours mieux".

Pour concevoir un armement principal entièrement compatible avec le système, au moins trois des 50 valeurs possibles sont définies comme paramètres. En toute logique, il devrait s'agir de paramètres clés qui assurent l'interface entre la plate-forme et l'armement principal lui-même : Diamètre de la tourelle, force de rappel et longueur du tube.

Le diamètre de la tourelle détermine les dimensions principales, et donc le poids du véhicule, via la largeur du véhicule. La force de recul détermine la rigidité nécessaire de la coque et la nécessité d'un frein de bouche. Enfin, la longueur du canon a une influence considérable sur la mobilité du véhicule. Pour le système d'arme, elle influence également le calibre, le volume de la charge, la probabilité d'atteinte, les forces de recul, le déséquilibre du système d'arme, l'énergie initiale réalisable et la pression à la bouche du canon.

À l'aide de trois paramètres fixes et d'autres sélectionnables, Rheinmetall a examiné les ensembles de données disponibles avec un outil expert utilisant un réseau neuronal. Des simulations ont ensuite été utilisées pour déterminer les paramètres d'un système d'armement optimisé. Les paramètres avec un calibre de 130 mm ont donné les meilleurs résultats, bien que le calibre lui-même soit d'une importance secondaire. Le volume de la chambre, par exemple, que Rheinmetall a fait passer de dix (120 mm) à 15 litres (130 mm) dans son canon, a une influence considérable. Un futur système d'armes utilisera également un pénétrateur sous-calibré comme effecteur. L'énergie de propulsion du sabot nécessaire pour cela est une perte. Elle augmente de manière disproportionnée avec l'augmentation du calibre - et la perte aussi - car le diamètre du pénétrateur est de 20 à 30 mm quel que soit le cas.

En utilisant les résultats de l'étude des paramètres et des simulations, Rheinmetall a construit le premier démonstrateur de tir L/52 de 130 mm, qui a été présenté à un public d'experts à Eurosatory 2016. Lors de campagnes de tirs entre 2016 et 2019, la balistique interne, externe et de transition a été testée et des tirs de précision ont été effectués. Lors d'un tir à 100 m avec une charge réduite pour simuler un tir à 1 000 m, les huit tirs ont touché une zone plus petite qu'une feuille de papier A3.

Parallèlement au canon, un système de chargement automatique (ALS) a été développé pour le canon embarqué. Comme un développement international n'a pas pu être réalisé à temps pour des raisons juridiques, Rheinmetall Air Defence a été chargé à la mi-2017 de développer un ALS. Des modèles fonctionnels ont déjà été utilisés dans des essais de tir. L'ALS limite la réserve de munitions dans le véhicule de combat à 22 cartouches. Les chars d'aujourd'hui ont une réserve de munitions environ deux fois plus importante. Il reste à convaincre, car plus de munitions signifie que le volume blindé de la tourelle augmente - avec des inconvénients, par exemple en termes de poids et de silhouette.

En 2019, une arme aux performances optimisées avec un bloc de culasse automatisé a été conçue et deux prototypes ont été fabriqués selon le nouveau modèle. Les tests avec le démonstrateur fonctionnel ont commencé à la mi-2020. C'était la première fois que le SLA était utilisé. Il est prévu que l'ALS pour le système principal de combat terrestre (MGCS) soit prêt pour la production en série.

En route vers l'avenir

Rheinmetall vise à achever le développement du système de 130 mm et à atteindre le niveau de préparation technologique 6 (TRL 6) d'ici le milieu de la décennie.  Le système de 130 mm pour l'armement principal est la proposition de Rheinmetall pour le MGCS. Dans le cadre de ce projet, la phase de démonstration technologique doit être achevée d'ici 2024, au cours de laquelle l'architecture du système doit être définie après harmonisation des concepts multiplateformes. À cette fin, l'arme principale, entre autres, doit être sélectionnée à la fin de 2022. Nexter est également en lice, éventuellement avec un système de 140 mm.

Le système de 130 mm, en tant que mise à niveau des chars de combat principaux existants, nécessite une tourelle entièrement nouvelle, de préférence sans pilote. Des écarts significatifs par rapport à l'état actuel du développement seraient nécessaires si une tourelle habitée était demandée, car il faudrait envisager un espace de mouvement et des postes de travail pour les membres de l'équipage des deux côtés du canon. Des modifications seraient également nécessaires pour la coque. Cela soulève la question de savoir s'il existe un marché pour une telle mise à niveau.

Selon Rheinmetall, il n'y a actuellement aucune demande sur le marché pour amener le système de 130 mm à la maturité de production plus rapidement. Pour l'instant, c'est le MGCS seul qui fixe le calendrier.

Gerhard Heiming

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

https://esut.de/2021/03/meldungen/land/26076/auf-dem-weg-zur-130-mm-panzerkanone/

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Il y a 22 heures, Ponto Combo a dit :

Auf dem Weg zur 130-mm-Panzerkanone

En route vers le canon de char de 130 mm

 

Folie10-1068x509.jpg

https://esut.de/2021/03/meldungen/land/26076/auf-dem-weg-zur-130-mm-panzerkanone/

A lire cet article, ce canon de 130 mm est encore en développement (depuis les années 2010-2015 a vue de nez). 

Le canon de 140mm NEXTER ayant fait ses premiers tirs dans les années 2000.

Je me pose la question suivante:  quel est celui qui techniquement serait le plus mature en terme de développement (et qui sait d'industrialisation) pour une intégration directe dans MGCS?  

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il y a 19 minutes, totochez78 a dit :

A lire cet article, ce canon de 130 mm est encore en développement (depuis les années 2010-2015 a vue de nez). 

Le canon de 140mm NEXTER ayant fait ses premiers tirs dans les années 2000.

Je me pose la question suivante:  quel est celui qui techniquement serait le plus mature en terme de développement (et qui sait d'industrialisation) pour une intégration directe dans MGCS?  

La question ne serait-elle pas, et je ne suis qu'un béotien, de savoir ce qui est le plus pertinent opérationnellement parlant entre un 130 et un 140 mm ? 

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il y a 15 minutes, Skw a dit :

La question ne serait-elle pas, et je ne suis qu'un béotien, de savoir ce qui est le plus pertinent opérationnellement parlant entre un 130 et un 140 mm ? 

Si on ne parle que de l'arme le 140mm a forcement l'avantage, reste à gérer le stockage et le nombres des obus dans le véhicule. dans les  cas un chargement automatique semble obligatoire au vue de la masse de la taille des obus. 

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il y a 2 minutes, totochez78 a dit :

Si on ne parle que de l'arme le 140mm a forcement l'avantage, reste à gérer le stockage et le nombres des obus dans le véhicule. dans les  cas un chargement automatique semble obligatoire au vue de la masse de la taille des obus. 

J'imagine que l'on a une idée de la capacité respective des 130 et 140 mm à (1) détruire et (2) rendre inopérationnels les matériels ennemis... et ce que cela leur coûterait, notamment en terme de poids et de surcoûts, pour trouver des blindages/systèmes résistants aux deux calibres ? Ou c'est quelque chose qui est assez difficile à évaluer/anticiper ?

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Il y a 3 heures, Skw a dit :

La question ne serait-elle pas, et je ne suis qu'un béotien, de savoir ce qui est le plus pertinent opérationnellement parlant entre un 130 et un 140 mm ? 

la pertinence opérationnelle est totalement secondaire dans ce dossier. Seule compte la décision politique du choix d'un calibre commun. Soit les Français et les Allemands rejouent le coup du 120 mm standard franco-allemand qui a donné naissance à des armes nationales interopérables qui sont devenues des standards Otan, soit le MGCS échoue et chacun prend le risque d'imposer son calibre comme le futur standard. La technique est complètement marginale dans cette affaire.

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Le 20/03/2021 à 18:05, Rescator a dit :

la pertinence opérationnelle est totalement secondaire dans ce dossier. Seule compte la décision politique du choix d'un calibre commun. Soit les Français et les Allemands rejouent le coup du 120 mm standard franco-allemand qui a donné naissance à des armes nationales interopérables qui sont devenues des standards Otan, soit le MGCS échoue et chacun prend le risque d'imposer son calibre comme le futur standard. La technique est complètement marginale dans cette affaire.

Tiens d'ailleurs elle fait quelle taille la chambre du 140 à la française? D'après RheinMetall c'est plus ça qui est important que le calibre.

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il y a 22 minutes, hadriel a dit :

Tiens d'ailleurs elle fait quelle taille la chambre du 140 à la française? D'après RheinMetall c'est plus ça qui est important que le calibre.

celle du 120 mm + 50 cm x diamètre de la douille de 120

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20 minutes ago, hadriel said:

Tiens d'ailleurs elle fait quelle taille la chambre du 140 à la française? D'après RheinMetall c'est plus ça qui est important que le calibre.

La chambre c'est comme la cylindrée dun moteur ça permet de pousser plus plus fort plus longtemps.

A mesure où le piston - l'obus - avance le taux de compression chute... Plus la chambre est volumineuse par rapport à l'alongueur et au diamètre du canon moins l'avancé de l'obus a d'effet sur le taux de compression et donc sur le maintien de la poussée.

Pousser fort longtemps ça permet de pousser fort sans avoir à augmenter les températures gaz au delà du raisonnable et donc de réduire l'abrasion.

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