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L'Inde


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il y a 28 minutes, herciv a dit :

L'Inde va intégrer des missiles de la série Astra et des weopons SAAW sur ses chasseurs Rafale. Il est dit que l'intégration est destinée à l'armée de l'air indienne ainsi qu'à d'autres clients exportateurs de l'avion de combat.

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De très bonnes nouvelles. L'Astra est encore en cours d'amélioration, en particulier l'Astra MK3, que l'Inde utilisera à l'avenir, est une version indienne du BVRAAM et peut être un bon remplacement pour les missiles Meteor européens. Désormais, Rafale pourra exploiter à l'avenir deux types de BVRAAM. Le missile Meteor, une arme européenne commune, est un moyen clé de la future guerre aérienne, mais a fait l'objet d'embargos de temps à autre. Cependant, les acheteurs potentiels de Rafale sont désormais en mesure de contourner cela. Des munitions de précision et des missiles anti-radar fabriqués en Inde, qui n'étaient pas disponibles auparavant dans le Rafale, pourront être intégrés. Cela peut apporter une énorme synergie aux ventes à l'étranger de Rafale à l'avenir. Il s'agit d'un contrat gagnant-gagnant pour la France et l'Inde.

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Le 13/10/2022 à 01:20, Patrick a dit :

Oui ils sont mignons mais si on veut on en met 5 des Exocet sous Rafale M... Il faut juste ouvrir la configuration mais il y a la place.

Il n'empêche qu'on ne l'a jamais fait, qu'on ne compte pas le faire, et qu'on facturera ça très cher à un éventuel client export. Alors que le Super Hornet peut effectivement voler avec 2 Harpoon (ou 4 si on se passe de réservoirs sous voilure).

Non seulement le Rafale ne le fait pas, mais on est même pas foutus de montrer la moindre vue d'artiste d'un Rafale avec ne serait-ce que 3 Exocet. Et pour le coup, c'est un vrai défaut du marketing de Dassault.

Le 13/10/2022 à 11:22, ARPA a dit :

D'ailleurs ça sert à quoi d'embarquer plusieurs missiles air-mer ?

On prévoit d'en tirer plusieurs parcequ'on estime que X% des missiles ne vont pas atteindre leur cible et/ou qu'il en faut plusieurs pour traiter la cible ? Donc d'avoir 10 missiles air-mer par patrouille de F-18 serait plus représentatif de la qualité du missile que de l'avion.

Ou on a un avion qui a une autonomie et un système d'armes suffisamment performant pour avoir assez de cibles à traiter justifiant donc un nombre important de missiles ?

J'ai assisté à suffisamment de simulations et d'exercices de tir mer-mer et air-mer pour imaginer que le standard c'est minimum 2 Exocet contre une cible "hot" de la taille d'une corvette lance-missile, ou plus gros.

Ce qui veut dire qu'il faudra minimum 2 Rafale M par cible. C'est à mon sens complètement con (on a établi notre configuration d'armement sur des critères de temps de paix uniquement), mais c'est pas la première économie de bout de chandelle qu'a fait la Marine, et ce ne sera pas la dernière.

Par contre on est vraiment les seuls à proposer une configuration anti-navire avec un seul missile (et l'Exocet Block III n'est pas foncièrement meilleur qu'un RBS-15 Mk4, qu'un JSM, un ASM-3, etc.) et pour le coup c'est un défaut.

Y'a plus qu'à espérer que les Grecs et les EAU payent pour la config, qu'on pourra recycler sur les appareils indiens.

 

 

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Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Il n'empêche qu'on ne l'a jamais fait, qu'on ne compte pas le faire, et qu'on facturera ça très cher à un éventuel client export. Alors que le Super Hornet peut effectivement voler avec 2 Harpoon (ou 4 si on se passe de réservoirs sous voilure).

Non seulement le Rafale ne le fait pas, mais on est même pas foutus de montrer la moindre vue d'artiste d'un Rafale avec ne serait-ce que 3 Exocet. Et pour le coup, c'est un vrai défaut du marketing de Dassault.

Tu prêches un convaincu. Même si des configurations bullshit ont récemment vu le jour sur un stand de MBDA et que je trouve ça bienvenu.

Mais clairement c'est physiquement possible. Comme pour les 5 SCALP d'ailleurs. Mono Scalp, bi Scalp, et APACHE en points 1 de voilure ont déjà volé après-tout.

Il faut clairement ouvrir de nouvelles configurations d'emport pour offrir des possibilités à des clients qui peuvent être plus intéressés par la puissance de feu que par le rayon d'action de l'avion.

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Il y a 2 heures, Patrick a dit :

Il faut clairement ouvrir de nouvelles configurations d'emport pour offrir des possibilités à des clients qui peuvent être plus intéressés par la puissance de feu que par le rayon d'action de l'avion.

Le pire, c'est que la configuration bi-exocet pourrait avoir le même rayon d'action (voir plus) qu'une configuration mono-exocet.

Et vu qu'il s'agit d'un missile relativement petit (par rapport au SCALP) je soupçonne que le Rafale M puisse apponter avec ses 2 Exocet, ses missiles air-air et 2 ou 3 bidons vides.

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il y a 27 minutes, ARPA a dit :

Le pire, c'est que la configuration bi-exocet pourrait avoir le même rayon d'action (voir plus) qu'une configuration mono-exocet.

Avec 3 bidons de 1250 litres supersoniques? Oui. Moins de traînée et plus de carburant, hors missiles. Maintenant ça ferait quand même 5 charges au lieu de 3. Et moins de missiles air-air potentiellement, même en tenant compte du point 3 qui pourrait parfaitement accueillir le MICA avec une config mono Exocet et 2 bidons de 2000L. 

il y a 27 minutes, ARPA a dit :

Et vu qu'il s'agit d'un missile relativement petit (par rapport au SCALP) je soupçonne que le Rafale M puisse apponter avec ses 2 Exocet, ses missiles air-air et 2 ou 3 bidons vides.

À vérifier quand même. Mais le problème c'est pas le poids, c'est la dissymétrie des emports en cas de tir d'une seule arme.
Une configuration tri-Exocet aurait le chic d'en partie régler le problème en permettant de conserver une masse centrale.
Ou alors il faudra aussi développer une capacité à transférer du carburant vers un bidon vide pour équilibrer le tout.
Ou bien encore développer une capacité d'emport des missiles sous point 1 près du fuselage, et des bidons sous point 2 comme en configuration ferry à 5 bidons (3 2000L et 2 1250L).

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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

À vérifier quand même. Mais le problème c'est pas le poids, c'est la dissymétrie des emports en cas de tir d'une seule arme.
Une configuration tri-Exocet aurait le chic d'en partie régler le problème en permettant de conserver une masse centrale.
Ou alors il faudra aussi développer une capacité à transférer du carburant vers un bidon vide pour équilibrer le tout.
Ou bien encore développer une capacité d'emport des missiles sous point 1 près du fuselage, et des bidons sous point 2 comme en configuration ferry à 5 bidons (3 2000L et 2 1250L).

Il me semble que ce point a évoqué sur le forum, et j'avais retenu que le Rafale peut apporter avec un exocet en configuration assymétrique MAIS qu'en temps de paix cette pratique est proscrite car le risque potentiel lié a cette configuration est supérieur aux gains. 

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Il y a 3 heures, ARPA a dit :

Et vu qu'il s'agit d'un missile relativement petit (par rapport au SCALP) je soupçonne que le Rafale M puisse apponter avec ses 2 Exocet, ses missiles air-air et 2 ou 3 bidons vides.

Si c'est pour les ramener, pourquoi il part avec ?

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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Il faut clairement ouvrir de nouvelles configurations d'emport pour offrir des possibilités à des clients qui peuvent être plus intéressés par la puissance de feu que par le rayon d'action de l'avion.

Si c'est pas fait, c'est qu'ils n'en ont pas besoin. Ca c'est encore plus clair que d'imaginer le contraire en faisant d'une faible probabilité une quasi-certitude pour croire qu'on a raison.

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Mieux que de montrer une configuration pluri AM39 serait de faire miroiter aux Indiens une configuration Rafale avec Brahmos (ou mini Brahmos).  C'est certes pas trivial pour le Rafale mais c'est certainement impossible pour le F18SH...

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Il y a 1 heure, Pakal a dit :

Mieux que de montrer une configuration pluri AM39 serait de faire miroiter aux Indiens une configuration Rafale avec Brahmos (ou mini Brahmos).  C'est certes pas trivial pour le Rafale mais c'est certainement impossible pour le F18SH...

On pourrait imaginer une initiative visant a équiper les rafale M français de ce missile en retour?  l'exocet bk2 à 70km de portée ca fait un peu ringard aujourd'hui (oui le sais, la rotondité de la terre fait que... mais y a de plus en plus de moyen style Hawkeye ou hélico radar en service).

 Sais pas s'il est exportable "facilement" ce missile d'inspiration russe...

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Le 13/10/2022 à 20:48, g4lly a dit :

Si tu attaques un porte avion - escorté - il faut engager de nombreux missiles sur différents trajectoires pour espérer faire but. Et faire but plusieurs fois pour espérer mette l'engin hors combat.

En gros on lance par rafale de 8 à 12 facilement. C'est d'ailleurs la raison d'être de l'usage de bombardier pour l'attaque a la mer.

C'est la même chose si tu attaque une flotte amphibie.

Il me semble que les USA donnaient indicativement 6 coups au but - missile antinavire a attaque horizontale - pour un CVN hors combat.

C'est une des raisons du développement des missiles à attaque verticale pour handicaper plus facilement les ponts plats.

Si tu pars sur le postulat qu'un missile sur deux ne fera pas but tu retombes sur la douzaine.

Depuis un sous-marin ou un navire de surface c'est différent.

Depuis un sous marin c'est plus une riposte réflexe que permet de missile destiné à réduire la capacité de combat de la cible. Le temps de procéder à d'autre tactiques.

Depuis un navire de surface c'est assez ambiguë même avec les capacités OTH.

La capacité ASuW restant très typé autodéfense sur les frégate par impossibilité de rechargement à la mer. En gros une frégate qui aurait envoyé ses Exocet sur une cible épaisse serait mécaniquement hors combat par absence de capacité d'autodéfense.

En plus de toutes ces explications complémentaires, les RETEX des Exocets ont démontré qu'un certain nombre (argentin(s) et Irakiens) n'avaient pas explosé. Avec donc des dégâts moindres qu'escomptés. Les navires étaient certes momentanément hors de combat mais pour une durée relativement faible.

 

 

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Un point de vue du Air Marshal Anil Chopra qui a commandé un escadron de Mirage, deux bases aériennes et l'ASTE centre d'essais en vol.

Stratégie de croissance de la technologie aéronautique en Inde

La guerre aérienne en Ukraine est suivie de très près. Malgré une grande asymétrie, les Russes ont fait face à la résistance de l'Ukraine grâce à une utilisation intelligente de la défense aérienne et des missiles antichars et à des attaques de précision par des véhicules aériens de combat sans pilote (UCAV). Les missiles de croisière terrestres et aériens ont été largement utilisés par les deux parties, notamment pour couler le destroyer russe "Moskva". Les forces armées indiennes continuent de se battre à armes égales avec les Chinois dans la région du Ladakh. La Chine continue de construire de nouveaux aérodromes au Xinjiang et au Tibet, non loin de la région. Des avions chinois continuent d'occuper ces bases tout au long de l'année. L'Indian Air Force (IAF) a également mené des opérations de grande envergure. Il y a tout juste trois ans, la frappe de Balakot par l'IAF et le combat aérien, qui a suivi en réponse à la riposte de la Pakistan Air Force (PAF) le 27 mars 2019, ont ravivé l'intérêt pour les technologies des avions de combat et les capacités de combat aérien.

L'aviation de combat est non seulement devenue le moyen le plus privilégié de poursuite de la guerre, mais a connu la croissance la plus rapide de la technologie. Les caractéristiques spéciales développées pour les plateformes de combat comprennent une vitesse plus élevée, une meilleure manœuvrabilité, une portée plus longue, une flexibilité d'emploi dans les tâches opérationnelles ainsi qu'une précision accrue dans la livraison des armes et la létalité. Au fur et à mesure de l'évolution de la technologie, le pilote ne se contente plus de piloter l'avion avec précision et en toute sécurité, mais doit également jouer le rôle de gestionnaire des systèmes d'armes. Après l'avènement de l'ère des avions à réaction, la communauté aéronautique a commencé à classer les chasseurs à réaction par "générations" en fonction de leur conception, de leurs performances et de leur évolution technologique. La plupart des forces aériennes du monde entier utilisent actuellement des avions de quatrième génération. Quelques avions de cinquième génération volent et les avions de sixième génération sont toujours en cours de conception et les technologies évoluent.

La quatrième génération plus

Un grand nombre de chasseurs actuels sont de quatrième génération, avec des configurations et des capacités multi-rôles. Les concepts de "maniabilité énergétique", de "transitoires rapides" impliquant des changements rapides de vitesse, d'altitude et de direction ont été mis en place. Les rapports poussée/poids sont élevés. Les commandes de vol numériques FBW (Fly-By-Wire) et l'utilisation intégrée d'ordinateurs avancés permettent un vol à stabilité statique détendue et donc une grande agilité. Les commandes numériques de moteur à pleine autorité (FADEC) gèrent électroniquement les performances du groupe motopropulseur. Les radars AESA (Active Electronically Scanning Array) offrent une capacité de poursuite et de conduite de tir multidirectionnelle. Des affichages tête haute (HUD) à très grand angle, des commandes HOTAS sophistiquées et des affichages multifonctions (MFD) à grand écran permettent une meilleure connaissance de la situation et des réactions plus rapides. 

Les matériaux composites tels que les structures en nid d'abeille en aluminium collé et les revêtements en graphite époxy stratifié ont contribué à réduire le poids des avions. L'amélioration de la conception et des procédures de maintenance a permis de réduire le temps de rotation des avions entre les missions et de générer davantage de sorties. Une autre technologie nouvelle est la furtivité, qui utilise des matériaux spéciaux "peu observables" et des techniques de conception d'aéronefs pour réduire la détectabilité par les capteurs de l'ennemi, notamment les radars. Les chasseurs de la génération 4.5 sont dotés d'une avionique numérique avancée, de matériaux aérospatiaux plus récents, d'une réduction de la signature et de systèmes et d'armes hautement intégrés. Les caractéristiques de la furtivité se sont concentrées sur la réduction de la section transversale radar (SCR) de l'aspect frontal grâce à des techniques de mise en forme limitées, comme dans l'Eurofighter Typhoon, le Dassault Rafale et le Saab JAS 39 Gripen. Les premiers véritables modèles furtifs ont été les avions d'attaque Lockheed F-117 Nighthawk en 1983 et le Northrop Grumman B-2 Spirit en 1989.

Chasseurs de cinquième génération

À partir du Lockheed Martin/Boeing F-22 Raptor fin 2005, les chasseurs de cinquième génération ont été conçus dès le départ pour opérer dans un environnement de combat réseau-centré et pour présenter des signatures extrêmement faibles, tous azimuts et multi-spectrales, grâce à l'utilisation de matériaux et de techniques de façonnage avancés. Les radars AESA à large bande passante et à faible probabilité d'interception et l'IRST, ainsi que d'autres capteurs, sont intégrés pour la connaissance de la situation (SA) et pour suivre en permanence toutes les cibles d'intérêt autour de la bulle de 360 degrés de l'avion. En plus de sa haute résistance à l'ECM, il pourrait fonctionner comme un "mini-AWACS". Le système de guerre électronique intégré, les communications, la navigation et l'identification (CNI) intégrées, la surveillance centralisée de la santé du véhicule, la transmission de données par fibre optique et la furtivité sont des caractéristiques importantes.

Les performances de manœuvre ont été améliorées par le vecteur de poussée. La super-croisière est intégrée. Les techniques de réduction de la signature comprennent des approches de façonnage spéciales, des matériaux thermoplastiques, une utilisation structurelle étendue de composites avancés, des capteurs et des armes conformes, des revêtements résistants à la chaleur, des grillages métalliques peu observables pour couvrir les évents d'admission et de refroidissement, des tuiles d'ablation de la chaleur sur les canaux d'échappement et le revêtement des zones métalliques internes et externes avec des matériaux et des peintures absorbant les radars. Ces avions sont très coûteux. Le F-22 coûte environ 150 millions de dollars. Les chasseurs Lockheed Martin F-35 Lightening II coûteront en moyenne 85 millions de dollars en raison de leur production à grande échelle. Parmi les autres projets de développement de chasseurs de cinquième génération, citons le Sukhoi PAK FA de la Russie, devenu SU-57. L'Inde développe également l'avion de combat moyen avancé (AMCA). Le chasseur de cinquième génération chinois Chengdu J-20 vole depuis janvier 2011 et les unités de combat ont commencé à l'intégrer début 2018. Le Shenyang J-31 a volé pour la première fois en octobre 2012. Le programme a reçu un financement du gouvernement et le projet est en cours d'accélération.

Chasseurs optionnellement habités et Manned Unmanned Aircraft Teaming (MUMT)

Les technologies des aéronefs sans pilote ont aujourd'hui fait leurs preuves et de plus en plus de tâches aériennes sont désormais confiées à des systèmes aériens sans pilote (UAS). Les aéronefs pilotés sont facultatifs. Des aéronefs sans pilote décollent et atterrissent déjà de manière autonome sur des navires en mouvement. Le ravitaillement en vol autonome a été testé. Les bombardiers furtifs sans pilote sont en pleine évolution. La société française Dassault dirige un UCAV multi-national à aile delta, le "Neuron", de la taille du Mirage 2000. Le Royaume-Uni a un programme de véhicule aérien stratégique sans pilote (SUAVE) "Taranis".

Des essaims coordonnés de plus de 1 000 drones ont été pilotés par de nombreux pays. Les équipes d'aéronefs sans pilote (Manned Unmanned Aircraft Teaming - MUMT) ont été testées et des concepts opérationnels ont été mis en place. Les drones sont déjà utilisés dans tous les rôles, y compris le ISR, la livraison logistique, les attaques armées contre des cibles terrestres et aériennes, le laser, et comme plateformes de guerre électronique et de communication. De grandes plateformes de fret UAS sont en cours de conception.

Technologies en évolution

Aujourd'hui, les technologies offrent des capacités améliorées qui déterminent l'emploi et les tactiques opérationnelles. L'intelligence artificielle (IA), les structures intelligentes et les systèmes hybrides détermineront l'avenir. La demande de données de haute qualité en continu nécessite une bande passante, ce qui implique des systèmes de détection/traitement innovants. Les unités de traitement des charges utiles centrées sur le réseau permettent de fusionner les données à bord avant de les envoyer aux liaisons numériques. Le nitrure de gallium (GaN) est un matériau semi-conducteur plus efficace, plus facile à refroidir et qui améliore la fiabilité des radars. Le PAT (Passive Aero-elastic Tailored), une aile composite de conception unique, sera plus légère, plus efficace structurellement et aura une meilleure flexibilité par rapport aux ailes conventionnelles. Cette aile maximisera l'efficacité structurelle, réduira le poids et conservera le carburant.

La croisière hypersonique, les technologies des piles à combustible, les capteurs hybrides, l'amélioration de l'interface homme-machine grâce à l'analyse des données et au bio-mimétisme, la combinaison de matériaux, d'ouvertures et de fréquences radio qui assurent la survie en territoire ennemi, sont en cours de développement. Les objets seront construits plus rapidement, mieux et à un prix plus abordable, grâce à l'impression 3D, tout en garantissant les normes de qualité et de sécurité. La fabrication additive en 3D crée un monde avec des pièces de rechange à la demande, une maintenance et des réparations plus rapides, une électronique plus efficace et des armes personnalisées. Le développement d'un avion hypersonique modifierait à jamais la capacité de réaction aux conflits. Les nanomatériaux permettront de contrôler les tailles, les formes et les compositions, de réduire considérablement le poids tout en créant des structures plus solides pour les avions et les engins spatiaux, tout en réduisant les coûts. Les armes à énergie dirigée réutilisables (DEW), y compris les lasers et les micro-ondes, les missiles de sixième génération qui auront une plus grande portée, seront plus aptes à la survie et combineront des capacités air-air et air-sol, sont en cours de développement.

Programmes de chasseurs futurs

Les principaux pays travaillent déjà sur les technologies des avions de sixième génération. La "domination aérienne" en sera le thème. Des termes tels que "un réseau de systèmes intégrés répartis sur plusieurs plateformes" sont utilisés. Ces chasseurs auront des capacités accrues dans des domaines tels que la portée, la persistance, la capacité de survie, la centralité du réseau, la connaissance de la situation, l'intégration homme-système et les effets des armes. Ils pourront affronter des adversaires équipés de systèmes d'attaque électronique avancés de nouvelle génération, de systèmes de défense aérienne intégrés sophistiqués, de détection passive et d'autoprotection intégrée, de DEW et de capacités de cyberattaque. Ils seront capables d'opérer dans l'environnement Anti-Access/Anti-Denial (A2/AD) à l'horizon 2030-2050. Ils devraient utiliser des moteurs avancés dotés de la technologie des moteurs adaptatifs et polyvalents pour des portées plus longues et des performances plus élevées. Les avions seront dotés d'une intelligence artificielle (IA) qui servira d'aide à la décision pour le pilote et d'une fusion avancée de capteurs. Pour réduire les risques en termes de délais et de coûts, les technologies seront développées de manière autonome et simultanée, avant d'être portées sur la nouvelle plateforme.

Le FCAS (Future Combat Air System) est un système de systèmes de combat européen en cours de développement par Dassault Aviation, Airbus, IndraSistemas et le groupe Thales. Il sera composé d'un système d'armes de nouvelle génération (NGWS) ainsi que d'autres moyens aériens dans le futur espace de combat opérationnel. Les composants du NGWS seront des véhicules porteurs à distance (drones en essaim) ainsi qu'un avion de combat de nouvelle génération (NGF) - un avion de combat à réaction de sixième génération qui, vers 2040, remplacera les Rafales français, les Typhoon allemands et les EF-18 Hornet espagnols. Le vol d'essai d'un démonstrateur devrait avoir lieu vers 2027 et l'entrée en service vers 2040.

Situation de la technologie aérienne en Inde

L'Inde a déjà maîtrisé la plupart des technologies de base de la construction aéronautique et se trouve essentiellement au stade de la génération 4,5 dans la plupart des domaines. Dans certains autres domaines, l'Inde rattrape progressivement son retard. L'avion de combat léger (LCA) Mk 1 est un avion de quatrième génération et le Mk 2 sera un avion de 4,5 génération. L'industrie aérospatiale indienne a maîtrisé la conception de base des avions, les matériaux composites et les technologies de production. Pendant un certain temps, le radar AESA continuera d'être produit dans le cadre d'une joint-venture avec Israël. La suite de guerre électronique sera initialement obtenue auprès de sources étrangères, avant de passer à une joint-venture. L'Inde sera dépendante des moteurs d'avion étrangers pendant quelques années encore, jusqu'à ce qu'une coentreprise soit mise en place et qu'un moteur "made in India" soit produit. La plupart des autres éléments d'avionique sont construits en Inde, parfois avec une aide étrangère. Les LCA Mk 1A et Mk 2 seront davantage fabriqués en Inde et auront de meilleures capacités opérationnelles. Les taux de production des avions sont encore très bas et doivent être considérablement augmentés. Une participation significative du secteur privé a commencé. Des entreprises privées fabriquent le fuselage avant, central et arrière du LCA.

La conception de l'avion de cinquième génération de l'Inde, l'Advanced Medium Combat Aircraft (AMCA), aurait été gelée. La découpe des métaux a commencé. Il continuera à voler avec des moteurs d'avion étrangers. Les spécifications établies sont parmi les meilleures au monde. L'Inde aura besoin d'une aide étrangère pour la furtivité et certaines autres technologies si des délais raisonnables doivent être maintenus. A ce jour, le premier vol est officiellement prévu en 2025. Un calendrier plus réaliste serait 2028-2030.

Feuille de route technologique générale pour l'Inde

L'Inde doit identifier et répertorier les technologies critiques et constituer des équipes spécialisées pour les piloter. Les meilleurs talents du pays doivent être mis à contribution pour le développement et la fabrication des technologies. De nombreuses start-ups indiennes et d'autres entreprises privées fabriquent des composants et des sous-systèmes majeurs pour les grandes compagnies aériennes mondiales. Le secteur privé indien est en meilleure position pour les joint-ventures. Un tableau de bord doit définir des échéances claires afin que la plate-forme aérienne finale ne soit pas retardée. Certains des groupes de technologies critiques sont énumérés ci-dessous.

Communications et technologies électroniques

Les technologies des communications et de l'internet, soutenues par l'IA et les réseaux de télécommunications 5G et 6G, seront cruciales pour la conception de l'aviation et le traitement des données à bord. Elles seront également cruciales pour les communications par satellite et au sol. L'internet des objets (IoT) et les communications de machine à machine en auront besoin. Ils impliqueront également la diffusion de micro-ondes millimétriques vers la Terre à partir de milliers de nouveaux satellites de communication. Ces vitesses seront également nécessaires pour la cyber-sécurité. Le matériel électronique importé de l'avion pourrait être une option à haut risque avec des puces intégrées. L'indigénisation est très importante. De même, l'équipement de guerre électronique doit être développé sur place. Il y a une pénurie mondiale de micro-navires. Ceux-ci sont nécessaires pour les avions, l'automatisation, les systèmes électro-optiques, y compris les capteurs d'armes. L'Inde a décidé d'investir des sommes importantes dans la fabrication sur le territoire national. La 5G sera nécessaire pour l'ensemble de la guerre centrée sur le réseau. Le transfert rapide de données de vidéos de renseignements lourds sera crucial pour le temps. Des liaisons de données sécurisées et à l'épreuve des brouillages seront nécessaires pour les UAS et les essaims de drones, en plus de pratiquement toutes les autres activités aériennes. Le radar AESA Uttam doit également réussir. Le DRDO a entamé des études pour développer un avion d'attaque électronique aéroporté (AEA) sur la plate-forme Su-30MKI.

Feuille de route pour les moteurs aéronautiques

Le marché des turbomoteurs est dominé par une poignée d'acteurs, principalement occidentaux. Ils gardent tous les technologies très près de leur cœur. Le Gas Turbine Research Establishment (GTRE) du DRDO s'efforce de fabriquer un turboréacteur depuis plusieurs décennies. Il est clair qu'il a été dépassé et a surestimé ses capacités. Partout dans le monde, les moteurs sont fabriqués par des consortiums ou des joint-ventures. L'entreprise commune doit à la fois développer et commercialiser. Le moteur de base est normalement le même pour les avions de chasse à grande vitesse et pour les grands avions de ligne. L'Inde dispose d'un marché important pour les deux. Toute JV serait gagnante pour les deux. Parfois, une comparaison est faite à tort entre le succès de l'Inde dans les moteurs de fusée et son manque de succès dans les moteurs d'avion. Il s'agit de deux technologies totalement différentes. Les moteurs aéronautiques sont beaucoup plus complexes. Certaines entreprises basées à Bengaluru fabriquent de petits moteurs et pourraient être cooptées. L'avenir se situe dans le domaine des moteurs électriques et hybrides. L'Inde doit également investir dans ces recherches.

Technologies critiques pour les cellules d'avion

L'Inde a maîtrisé la technologie de fabrication des surfaces composites et est un leader mondial. Les conceptions aérodynamiques de base et les conceptions de mélange fuselage-aile nécessitent des données de calcul et des recherches complexes. Les ailes à courbure adaptative seront également l'avenir. L'Inde doit y travailler davantage. La conception et la maintenance des avions furtifs sont complexes et coûteuses. Même les Américains le trouvent. Bien que nous devions y travailler, la première variante de l'AMCA pourrait n'être que partiellement furtive. La conception de l'admission et de l'échappement est cruciale pour réduire la signature de l'avion. Cela nécessiterait beaucoup de recherche. L'Inde a maîtrisé de manière adéquate la plupart des autres technologies des systèmes de cellules d'avion, y compris les structures et les systèmes autoréparables.

Recherche avancée sur les armes

La précision et la portée sont les deux exigences essentielles pour les armes air-air et air-surface. L'Inde dispose d'un programme de missiles performant comprenant le BrahMos. L'Astra Mk 3 et le BrahMos II doivent être pilotés. Dans de nombreux cas, nous avons établi des partenariats avec la Russie et Israël. La voie de la JV fonctionne bien. Progressivement, l'approvisionnement en composants critiques tels que les têtes de capteurs d'armes et les systèmes de contrôle doit se faire de plus en plus en Inde. L'hypersonique et le DEW sont des domaines d'action futurs. Ces deux domaines doivent être exploités activement.

Écosystème de production d'aéronefs sans pilote

Pendant longtemps, l'Aeronautical Development Establishment (ADE) a été responsable du développement des UAV en Inde. Lakshya et Nishant étaient des travaux de copier-coller. Les travaux sérieux sur les drones n'ont commencé qu'avec les variantes Rustam et Tapas. Les forces armées attendent toujours leur introduction. La DRDO doit trouver des partenaires privés pour les UAV. Adanis fabrique les drones israéliens Hermes en Inde par le biais d'une JV avec Elbit. Entre-temps, le secteur privé a été galvanisé à juste titre pour les drones de taille moyenne. Selon la Drone Federation of India, la fabrication des drones et des systèmes connexes a lieu en Inde, mais les composants clés proviennent en grande partie d'autres pays. Il s'agit notamment de la batterie, du moteur, des capteurs, des semi-conducteurs, du GPS et de la caméra. Certains pays ont développé des capacités de production de masse pour répondre à la demande globale de ces composants. L'Inde doit se lancer dans cette production de masse. Des initiatives telles que le concours Mehar Baba ont aidé à identifier les jeunes entreprises du secteur privé.

L'AMCA doit réussir

Pour que l'Inde fasse partie de la cour des grands, l'avion de combat moyen avancé (AMCA) doit réussir. Nous avons perdu du temps dans le projet FGFA avec la Russie, mais nous avons appris un peu sur le concept. Il est bon d'apprendre le début de la fabrication du premier prototype de l'AMCA. L'AMCA sera un avion futuriste de cinquième génération qui intégrera également certaines caractéristiques des avions de sixième génération prévus dans le monde entier. Le développement de l'AMCA se déroulera en deux phases, l'AMCA Mk-1 et l'AMCA Mk-2, qui diffèrent principalement par leur contenu indigène et leurs caractéristiques futuristes. Le Mk-2 se concentrera davantage sur la furtivité, la guerre électronique et l'interface futuriste entre le pilote et l'IA. L'AMCA Mk-2 sera équipé de DEW et de moteurs à vecteur de poussée avec un nez dentelé. L'avion doit être développé en même temps que le LCA Mk2 et doit avoir une équipe distincte dédiée.

Gestion de la technologie et de l'obsolescence

Les technologies perturbatrices révolutionnaires ne cessent de changer le statu quo. Les réseaux à haut débit, l'IA, l'informatique quantique, la robotique, l'hypersonique et le DEW vont changer la façon dont la guerre aérienne est menée. Il est important de se tenir au courant des nouvelles technologies. Les plateformes aériennes doivent être construites autour d'une modularité qui facilitera les mises à niveau régulières.

La voie à suivre

L'escalade du coût des avions de combat modernes, associée aux priorités nationales, aux contraintes budgétaires, à la pénurie de ressources humaines et aux nouveaux défis du champ de bataille, nous amène à conclure qu'une nouvelle façon de mener la guerre doit être employée, en particulier dans le domaine aérospatial. La stratégie de sécurité nationale doit être finalisée rapidement. De celle-ci découlera le renforcement des capacités opérationnelles des forces armées. À son tour, cela ouvrira la voie au développement technologique. Les futures plates-formes aériennes devront pénétrer dans un environnement AD intégré et dense, soutenu par des attaques électroniques et cybernétiques. Les forces armées doivent se préparer à la guerre asymétrique. Les forces aériennes devront s'engager dans une approche de système de systèmes afin d'entreprendre des opérations multidimensionnelles et multidomaines. Étant donné que les plates-formes aériennes seront utilisées par divers utilisateurs militaires et paramilitaires, une vision de "l'ensemble de la nation" doit évoluer. La campagne "Atmanirbharta" sera sans aucun doute le moteur de l'indigénisation. L'approche devra être celle de l'ensemble du gouvernement. Il est important de définir des objectifs clairs, des délais et des examens réguliers. C'est maintenant qu'il faut agir, avant qu'il ne soit trop tard.

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Le 20/10/2022 à 16:47, kor4116 a dit :

De très bonnes nouvelles. L'Astra est encore en cours d'amélioration, en particulier l'Astra MK3, que l'Inde utilisera à l'avenir, est une version indienne du BVRAAM et peut être un bon remplacement pour les missiles Meteor européens. Désormais, Rafale pourra exploiter à l'avenir deux types de BVRAAM. Le missile Meteor, une arme européenne commune, est un moyen clé de la future guerre aérienne, mais a fait l'objet d'embargos de temps à autre. Cependant, les acheteurs potentiels de Rafale sont désormais en mesure de contourner cela. Des munitions de précision et des missiles anti-radar fabriqués en Inde, qui n'étaient pas disponibles auparavant dans le Rafale, pourront être intégrés. Cela peut apporter une énorme synergie aux ventes à l'étranger de Rafale à l'avenir. Il s'agit d'un contrat gagnant-gagnant pour la France et l'Inde.

L'ASTRA 3 est encore loin.  Le "1" entre à peine en service il me semble. Le "2" qu'on pourrait appeler Extended Range est encore en essai, et le "3", à stato, est encore un fantasme.  Et puis le temps indien....   ca va bien leur prendre 7 ou 8 ans.  On a le temps de voir.   Et aprés la cellule du missile, il y a l'électronique.   Nos amis indiens n'ont rien montré sur le sujet. Deviendraient ils des world top quasi à leur première réalisation? on peut douter.

Modifié par BP2
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India, France are ‘no limits’ allies with full spectrum op-cooperation

L'Inde et la France sont des alliés "sans limites" avec une coopération opérationnelle à spectre complet
 

La ministre française des Affaires étrangères en visite en Inde, Catherine Colonna, a déclaré aux hauts dirigeants indiens que le président Emmanuel Macron lui avait demandé de proposer à l'Inde un partenariat "sans limites", avec une coopération opérationnelle complète dans la région indo-pacifique et un partenariat global dans les relations de défense et de sécurité, selon des personnes au fait de la question.

L'Inde et la France ont décidé de tenir des réunions ministérielles trilatérales séparées avec l'Australie et les Émirats arabes unis (EAU) à New York, en marge de la session de l'Assemblée générale des Nations unies, la semaine prochaine, dans le cadre de leur coopération dans la région indo-pacifique, ont ajouté ces personnes.

M. Colonna a rencontré le premier ministre Narendra Modi, le ministre des affaires étrangères S. Jaishankar et le conseiller à la sécurité nationale Ajit Kumar Doval. Les deux pays ont discuté de la guerre en Ukraine et ont décidé qu'une solution diplomatique était la seule façon de sortir de ce conflit prolongé. Le président russe Vladimir Poutine ayant des conversations téléphoniques régulières avec le président Macron et le Premier ministre Modi, les deux parties ont décidé d'utiliser leurs bons offices pour mettre fin à la guerre en poussant à une solution diplomatique. La ministre des affaires étrangères en visite a également discuté avec son homologue des moyens d'atténuer les effets négatifs de la guerre en Ukraine, notamment sur la sécurité alimentaire et énergétique mondiale.

Si Mme Colonna s'est concentrée sur le renforcement des liens diplomatiques et politiques avec l'Inde, elle a clairement indiqué que la France ne cherchait pas à conclure des contrats de défense, mais un partenariat de défense avec l'Inde, avec un transfert de technologie à 100 %, des coentreprises pour la fabrication de matériel à spectre complet et l'exportation vers d'autres pays, selon les personnes citées ci-dessus. La France a déjà proposé le développement et la fabrication en commun de moteurs d'avions Safran, de sous-marins AIP et est également prête à aider l'Inde dans la construction de sous-marins conventionnels à propulsion nucléaire.

Alors que l'EAM Jaishankar et le NSA Ajit Doval ont partagé leur évaluation du voisinage avec Colonna, en se concentrant particulièrement sur la Chine et la région Af-Pak, les deux parties ont également eu des discussions intensives sur l'Indo-Pacifique, les deux pays s'engageant à sauvegarder leurs intérêts mutuels et à fournir une assistance aux autres pays, du sud-ouest de l'océan Indien au Pacifique lointain. Les deux pays cherchent également à établir des relations trilatérales avec les pays d'Asie du Sud-Est afin de consolider leur convergence dans la région indo-pacifique.

Le terrorisme émanant de la région Af-Pak a également figuré dans les conversations, la France offrant un soutien total à l'Inde pour que les terroristes basés au Pakistan soient sanctionnés par le comité 1267 du Conseil de sécurité des Nations unies, ajoute-t-on.

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Du côté de l'IAF, on semble pousser en faveur d'une acquisition supplémentaire de Rafale.

Citation

Chaudhari (Maréchal en chef de l'armée de l'IAF) a déclaré qu'il était très important pour l'Inde d'ajouter des avions de génération 4.5 à son inventaire. "Définitivement, nous avons besoin d'avions de génération 4,5, cinq à six escadrons de ces avions (Rafale) pour répondre aux besoins immédiats."

https://www.hindustantimes.com/india-news/we-need-4-5-generation-aircraft-iaf-chief-as-he-flies-rafale-jet-in-jodhpur-101667897933511.html

 

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https://idrw.org/iaf-chief-flies-in-a-rafale-during-a-military-exercise-with-france-claims-that-india-requires-4-5-generation-aircraft/#more-298428

Le commandant en chef de l'armée de l'air indienne, VR Chaudhari, a déclaré que l'armée de l'air indienne avait immédiatement besoin d'un escadron de six chasseurs de génération 4.5 (100-120 avions) sur les lieux où les chasseurs Rafale étaient embarqués pendant l'entraînement.

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