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il y a 27 minutes, Deltafan a dit :

L'Inde voulant acheter des J-20 et les Chinois voulant vendre des J-20 aux Indiens, même Avions Légendaires, Bulgarian Military, Army Recognition ou TürDef n'y auraient jamais pensé... 

C'est de la pure provoc. Mais l'info importante est celle que les indiens ne veulent pas de f-35 et que le message a été reçu haut et clair en Chine.

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Oui enfin, on est sur un site qui n'a rien d'officiel et qui ressemble aux légions de fanamilis trolls pakistanais quand même.

Je me demande jusqu'à quel point les Russes vont être prêts à vendre tout ce qu'ils ont sur le Su-57 pour faire rentrer des devises.

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11 minutes ago, Ciders said:

Oui enfin, on est sur un site qui n'a rien d'officiel et qui ressemble aux légions de fanamilis trolls pakistanais quand même.

Je me demande jusqu'à quel point les Russes vont être prêts à vendre tout ce qu'ils ont sur le Su-57 pour faire rentrer des devises.

ils ont pas trop le choix s'ils veulent pas perdre leurs derniers bastions. De toute façon leur problème principal c'est la fiabilité. Commander du Su35 ou du Su57 est un chose, être livré en temps et en heures et avoir une maintenance correcte en est un autre. Les Russes étaient déjà pas les champions dans le domaine avant que leur BITD soit entièrement dévolue à la guerre en Ukraine, alors maintenant faut vraiment avoir la foi pour commander du matos Russe, ou pas avoir le choix. 

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il y a 2 minutes, Glenans29 a dit :

ils ont pas trop le choix s'ils veulent pas perdre leurs derniers bastions. De toute façon leur problème principal c'est la fiabilité. Commander du Su35 ou du Su57 est un chose, être livré en temps et en heures et avoir une maintenance correcte en est un autre. Les Russes étaient déjà pas les champions dans le domaine avant que leur BITD soit entièrement dévolue à la guerre en Ukraine, alors maintenant faut vraiment avoir la foi pour commander du matos Russe, ou pas avoir le choix. 

Pour la production, ça semble aller, en tout cas pour les Su-34 et Su-35S. 

Mais ce qui m'intéresse, c'est à quel niveau ils sont prêts à baisser leur froc face aux Indiens. 

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https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/how-pakistan-shot-down-indias-cutting-edge-fighter-using-chinese-gear-2025-08-02/?taid=688e11b0aafb050001836b83&utm_campaign=trueAnthem:+Trending+Content&utm_medium=trueAnthem&utm_source=twitter

Comment le Pakistan a abattu un chasseur de pointe de l’Inde en utilisant du matériel chinois

Juste après minuit le 7 mai, l’écran de la salle des opérations de l’armée de l’air pakistanaise s’est allumé en rouge avec les positions de dizaines d’avions ennemis actifs de l’autre côté de la frontière indienne.

Le chef de l’air, Mshl. Zaheer Sidhu, dormait depuis des jours sur un matelas juste à côté de cette pièce en prévision d’un assaut indien.

New Delhi avait accusé Islamabad d’avoir soutenu les militants qui avaient mené une attaque le mois précédent au Cachemire indien, qui avait tué 26 civils. Bien qu’Islamabad ait nié toute implication, l’Inde avait promis une réponse, qui est arrivée aux premières heures du 7 mai avec des frappes aériennes sur le Pakistan.

Sidhu a ordonné au décollage des avions J-10C pakistanais de fabrication chinoise. Un haut responsable de l’armée de l’air pakistanaise (PAF), qui était présent dans la salle des opérations, a déclaré que Sidhu avait ordonné à son personnel de cibler les Rafale, un chasseur de fabrication française qui est le joyau de la flotte indienne et qui n’a jamais été abattu au combat.

« Il voulait des Rafale », a déclaré le responsable.

Le combat d’une heure, qui s’est déroulé dans l’obscurité, a impliqué quelque 110 avions, selon les experts, ce qui en fait la plus grande bataille aérienne au monde depuis des décennies.

Les J-10 ont abattu au moins un Rafale, a rapporté Reuters en mai, citant des responsables américains. Sa destruction en a surpris plus d’un dans la communauté militaire et a soulevé des questions sur l’efficacité du matériel militaire occidental contre les alternatives chinoises non testées.

Actions Dassault (AM. PA), ouvre un nouvel onglet, qui fabrique le Rafale, a plongé après des informations selon lesquelles le chasseur avait été abattu. L’Indonésie, qui a des commandes de Rafale en cours, a déclaré qu’elle envisageait désormais d’acheter des J-10 - un coup de pouce majeur aux efforts de la Chine pour vendre l’avion à l’étranger.

Mais des entretiens de Reuters avec deux responsables indiens et trois de leurs homologues pakistanais ont révélé que les performances du Rafale n’étaient pas le principal problème : au cœur de sa destruction se trouvait une défaillance des services de renseignement indiens concernant la portée du missile PL-15 de fabrication chinoise tiré par le chasseur J-10. La Chine et le Pakistan sont les seuls pays à exploiter à la fois des J-10, connus sous le nom de Vigorous Dragons, et des PL-15.

Les renseignements erronés ont donné aux pilotes du Rafale un faux sentiment de confiance qu’ils étaient hors de portée de tir pakistanais, qu’ils pensaient n’être que d’environ 150 km, ont déclaré les responsables indiens, faisant référence à la portée largement citée de la variante d’exportation du PL-15.

« Nous leur avons tendu une embuscade », a déclaré le responsable de la PAF, ajoutant qu’Islamabad avait mené un assaut de guerre électronique contre les systèmes de Delhi dans le but de confondre les pilotes indiens. Les responsables indiens contestent l’efficacité de ces efforts.

« Les Indiens ne s’attendaient pas à ce qu’on leur tire dessus », a déclaré Justin Bronk, expert en guerre aérienne au Royal United Services Institute (RUSI) de Londres. « Et le PL-15 est clairement très performant à longue portée. »

Le PL-15 qui a touché le Rafale a été tiré à environ 200 km (124,27 mi) de distance, selon les responsables pakistanais, et encore plus loin selon les responsables indiens. Cela en ferait l’une des frappes air-air à plus longue portée enregistrées.

Les ministères indiens de la Défense et des Affaires étrangères n’ont pas répondu aux demandes de commentaires sur les erreurs des services de renseignement. Delhi n’a pas reconnu qu’un Rafale avait été abattu, mais le chef de l’armée de l’air française a déclaré à la presse en juin qu’il avait vu des preuves de la perte de ce chasseur et de deux autres avions pilotés par l’Inde, dont un Sukhoi de fabrication russe. Un haut dirigeant de Dassault a également déclaré aux législateurs français ce mois-là que l’Inde avait perdu un Rafale dans ses opérations, bien qu’il n’ait pas de détails spécifiques.

L’armée pakistanaise s’est référée aux commentaires antérieurs d’un porte-parole qui a déclaré que sa préparation professionnelle et sa détermination étaient plus importantes que l’armement qu’elle avait déployé. Le ministère chinois de la Défense n’a pas répondu aux questions de Reuters. Dassault et UAC, le fabricant du Sukhoi, n’ont pas non plus répondu aux demandes de commentaires.

« CONSCIENCE DE LA SITUATION »

Reuters s’est entretenu avec huit responsables pakistanais et deux responsables indiens pour reconstituer un compte rendu de la bataille aérienne, qui a marqué le début de quatre jours de combats entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire qui ont suscité l’inquiétude à Washington. Les responsables ont tous parlé sous couvert d’anonymat pour discuter de questions de sécurité nationale.

Non seulement Islamabad a eu l’effet de surprise avec la portée de ses missiles, ont déclaré les responsables pakistanais et indiens, mais il a réussi à connecter plus efficacement son matériel militaire à la surveillance au sol et dans les airs, lui fournissant une image plus claire du champ de bataille. De tels réseaux, connus sous le nom de « chaînes de destruction », sont devenus un élément crucial de la guerre moderne.

Quatre responsables pakistanais ont déclaré avoir créé une « chaîne de destruction », ou une opération multidomaine, en reliant des capteurs aériens, terrestres et spatiaux. Le réseau comprenait un système développé par le Pakistan, Data Link 17, qui reliait le matériel militaire chinois à d’autres équipements, y compris un avion de surveillance de fabrication suédoise, ont déclaré deux responsables pakistanais.

Le système a permis aux J-10 qui volaient plus près de l’Inde d’obtenir des flux radar de l’avion de surveillance naviguant plus loin, ce qui signifie que les chasseurs de fabrication chinoise pouvaient éteindre leurs radars et voler sans être détectés, selon les experts. L’armée pakistanaise n’a pas répondu aux demandes de commentaires sur ce point.

Delhi tente de mettre en place un réseau similaire, ont déclaré les responsables indiens, ajoutant que leur processus était plus compliqué car le pays s’approvisionnait en avions auprès d’un large éventail d’exportateurs.

Greg Bagwell, député à la retraite de l’armée de l’air du Royaume-Uni, aujourd’hui membre de la RUSI, a déclaré que l’épisode n’avait pas prouvé de manière concluante la supériorité des moyens aériens chinois ou occidentaux, mais qu’il avait montré l’importance d’avoir les bonnes informations et de les utiliser.

« Le gagnant dans ce match est l’équipe qui avait la meilleure connaissance de la situation », a déclaré Bagwell.

CHANGEMENT DE TACTIQUE

Après que l’Inde, aux premières heures du 7 mai, a frappé des cibles au Pakistan qu’elle a qualifiées d’infrastructure terroriste, Sidhu a ordonné à ses escadrons de passer de la défense à l’attaque.

Cinq responsables de la PAF ont déclaré que l’Inde avait déployé quelque 70 avions, ce qui était plus que ce qu’ils avaient prévu, et avait fourni aux PL-15 d’Islamabad un environnement riche en cibles. L’Inde n’a pas précisé combien d’avions ont été utilisés.

La bataille du 7 mai a marqué le premier grand combat aérien de l’ère moderne au cours duquel des armes sont utilisées pour frapper des cibles au-delà de la portée visuelle, a déclaré Bagwell, notant que les avions de l’Inde et du Pakistan sont restés bien à l’intérieur de leurs espaces aériens pendant toute la durée du combat.

Cinq responsables pakistanais ont déclaré qu’une attaque électronique contre les capteurs et les systèmes de communication indiens avait réduit la conscience de la situation des pilotes du Rafale.

Les deux responsables indiens ont déclaré que les Rafale n’avaient pas été aveuglés lors des escarmouches et que les satellites indiens n’avaient pas été brouillés. Mais ils ont reconnu que le Pakistan semblait avoir perturbé le Sukhoi, dont Delhi est en train de moderniser les systèmes.

D’autres responsables de la sécurité indienne ont détourné les questions du Rafale, pièce maîtresse de la modernisation militaire de l’Inde, vers les ordres donnés à l’armée de l’air.

L’attaché de défense de l’Inde à Jakarta a déclaré lors d’un séminaire universitaire que Delhi avait perdu des avions « uniquement en raison de la contrainte donnée par les dirigeants politiques de ne pas attaquer les établissements militaires (pakistanais) et leurs défenses aériennes ».

Le chef d’état-major de la défense indienne, le général Anil Chauhan, a précédemment déclaré à Reuters que Delhi avait rapidement « rectifié sa tactique » après les pertes initiales.

Après la bataille aérienne du 7 mai, l’Inde a commencé à cibler les infrastructures militaires pakistanaises et à affirmer sa force dans le ciel. Son missile de croisière supersonique BrahMos de fabrication indienne a percé à plusieurs reprises les défenses aériennes du Pakistan, selon des responsables des deux côtés.

Le 10 mai, l’Inde a déclaré avoir frappé au moins neuf bases aériennes et sites radar au Pakistan. Il a également touché un avion de surveillance stationné dans un hangar dans le sud du Pakistan, selon des responsables indiens et pakistanais. Un cessez-le-feu a été convenu plus tard dans la journée, après que des responsables américains ont tenu des pourparlers avec les deux parties.

'ENTRÉES EN DIRECT'

À la suite de l’épisode, le chef adjoint de l’armée indienne, le lieutenant-général Rahul Singh, a accusé le Pakistan d’avoir reçu des « informations en direct » de la Chine pendant les batailles, ce qui implique des flux radar et satellites. Il n’a pas fourni de preuves et Islamabad nie cette allégation.

Interrogé lors d’un briefing en juillet sur le partenariat militaire de Pékin avec le Pakistan, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré aux journalistes que le travail faisait « partie de la coopération normale entre les deux pays et ne visait aucune tierce partie ».

Le chef de l’armée de l’air de Pékin, le lieutenant-général Wang Gang, s’est rendu au Pakistan en juillet pour discuter de la manière dont Islamabad avait utilisé l’équipement chinois pour mettre en place la « chaîne de destruction » du Rafale, ont déclaré deux responsables de la PAF.

La Chine n’a pas répondu à la question de cette interaction. L’armée pakistanaise a déclaré dans un communiqué en juillet que Wang avait exprimé « un vif intérêt à apprendre de l’expérience éprouvée de la PAF dans les opérations multidomaines ».

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L'amour vache entre Trump et MOHDI :biggrin:

 Je sais pas si c'est vrai, mais ça fait toujours plaisir ..

https://www.opex360.com/2025/08/02/linde-ecarte-lidee-de-se-procurer-des-chasseurs-bombardiers-f-35a-aupres-des-etats-unis/

L’Inde écarte l’idée de se procurer des chasseurs-bombardiers F-35A auprès des États-Unis

par Laurent Lagneau · 2 août 2025

Pour contrer l’influence de la Chine en Indopacifique, les États-Unis misent sur l’un de ses principaux rivaux, c’est-à-dire l’Inde. Et cela, malgré ses liens avec la Russie. C’est la raison pour laquelle ce pays n’a jamais été inquiété par la loi CAATSA [Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act], qui permet de sanctionner toute entité ayant signé des contrats avec l’industrie russe de l’armement.

Mieux : ces dernières années, Washington et New Delhi ont cherché à approfondir leurs relations militaires, ce qui s’est traduit notamment par les achats d’hélicoptères [AH-64E Apache, CH-47 Chinook], d’avions de patrouille maritime P-8I Poseidon et, plus récemment, de drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9B SkyGuardian.

En février, à l’occasion d’une visite de Narendra Modi, le Premier ministre indien, à la Maison Blanche, le président Trump fit savoir que les États-Unis allaient « augmenter leurs ventes militaires à l’Inde » et « ouvrir la voie » à la livraison de chasseurs-bombardiers F-35 à l’Indian Air Force [IAF]. Une telle option n’avait jamais été officiellement envisagée jusqu’alors.

Cette annonce avait été faite alors que le ministère indien de la Défense se préparait à émettre un appel d’offre pour se procurer 114 nouveaux avions de combat au titre du programme MRFA [Multi-role fighter aircraft], dont la réalisation est urgente dans la mesure où l’IAF n’est actuellement pas en mesure d’aligner les 42 escadrons de combat inscrits dans son contrat opérationnel.

Parmi les candidats à cet appel d’offres, on trouve Dassault Aviation [Rafale, donné favori], Lockheed-Martin [F-21, une version dérivée du F-16 Viper], Boeing [F/A-18 Super Hornet et F-15 Eagle II], Saab [Gripen E/F] ou encore le consortium Eurofighter [Typhoon]. La Russie y prendra part, avec le Su-35 Flanker E et le MiG-35.

Quoi qu’il en soit, six mois plus tard, les bonnes dispositions du président Trump à l’égard de l’Inde ont volé en éclats quand ce dernier a indiqué que les produits indiens importés aux États-Unis feraient l’objet de 25 % de droits de douanes à compter du 1er août. Et de préciser qu’une « pénalité » allait être ajoutée afin de punir New Delhi pour ses achats de pétrole auprès de la Russie.

« Nous faisons peu de commerce avec eux [les Indiens] car leurs droits de douane sont parmi les plus élevés au monde et les barrières non tarifaires les plus fatigantes et odieuses », a justifié M. Trump, via le réseau Truth Social. « Nous avons un déficit commercial massif avec l’Inde ! », a-t-il insisté, avant de rappeler que l’Inde « achète une majorité de ses équipements militaires à la Russie » et qu’elle est l’un des principaux clients du pétrole russe avec la Chine, « alors que tout le monde souhaite que la Russie cesse de tuer en Ukraine ».

Si les négociations commerciales entre Washington et New Delhi devraient cependant se poursuivre dans les jours à venir, il n’est pas question pour l’Indian Air Force de se procurer des F-35. C’est en effet ce qu’ont indiqué des sources proches du dossier à l’agence Bloomberg, le 31 juillet.

« L’Inde a informé les États-Unis qu’elle n’avait aucun intérêt à acheter des F-35 de Lockheed Martin malgré la pression croissante de Washington pour lui vendre des équipements militaires », a rapporté l’agence de presse.

« Le gouvernement [indien] est davantage intéressé par un partenariat basé sur la conception et la fabrication conjointes d’équipements de défense », a confié l’une des sources de l’agence de presse. Ce qui n’est guère surprenant étant donné que l’Inde cherche à renforcer son autonomie stratégique, au travers de ses politiques dites « Make in India » et « Aatmanirbharta »

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le ministère indien de la Défense a lancé, en mai, le développement de l’Advanced Medium Combat Aircraft [AMCA], un chasseur-bombardier de 5e génération. Toutefois, ce dernier ne devrait pas être opérationnel d’ici 2034… alors que le Pakistan a l’intention de se procurer des avions de combat furtifs J-35 auprès de la Chine.

Y a-t-il un rapport avec la justification donnée par M. Trump au sujet des droits de douane ? Toujours est-il que, lors du dernier salon Aero India, la Russie, via son agence Rosoboronexport, a proposé de vendre des chasseurs-bombardiers de 5e génération Su-57E « Felon » à l’Inde, tout en assurant que ces appareils pourraient être construits par le groupe indien Hindustan Aeronautics Limited [HAL] à partir de 2026 et intégrer des systèmes d’armes locaux, comme le radar AESA Virupaksha ou encore les missiles Astra [air-air] et Rudram [antiradar].

Cette offre n’a, jusqu’à présent, jamais été commentée publiquement par le gouvernement indien.

 

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il y a 41 minutes, Alberas a dit :

Pour contrer l’influence de la Chine en Indopacifique, les États-Unis misent sur l’un de ses principaux rivaux, c’est-à-dire l’Inde. Et cela, malgré ses liens avec la Russie. C’est la raison pour laquelle ce pays n’a jamais été inquiété par la loi CAATSA [Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act], qui permet de sanctionner toute entité ayant signé des contrats avec l’industrie russe de l’armement.

En fait c'est plus compliqué que çà. Pour le coup Lagneau néglige la politique de containment de l'Inde que les US tentent de déployer dans le pacifique en sus de celle de la Chine. 

Il faut savoir que dès 2020 l'Inde a mis en place une loi qui interdit les offset et favorise le ToT la DAP 2020. C'est littéralement un mur infranchissable pour les US particulièrement pour le F-35 parce que les indiens ne veulent pas seulement fabriquer une partie du bousin mais bien avoir le savoir-faire qui va avec.

D'autre part les relations des US avec le Pakistan sont contre nature pour les indiens alors même que le Pakistan a une attitude très offensive sur le dossier Cachemire.

Les US ont bien tenté de mettre l'Inde dans leur poche via des forum idoine comprenant par exemple l'Australie mais là encore c'est contre nature pour les indiens qui doivent construire un containment de la Chine dans la région en s'appuyant sur l'Indonésie qui ne s'entend pas avec l'Australie. 

Enfin il faut quand même avoir en tête que les Brics sont une vrai épine dans le pied de Trump. Tous les principaux acteur de ce forum l'ont envoyé bouler : CHine, Russie, Inde, Brésil ...

Modifié par herciv
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il y a 4 minutes, herciv a dit :

En fait c'est plus compliqué que çà. Pour le coup Lagneau néglige la politique de containment de l'Inde que les US tentent de déployer dans le pacifique en sus de celle de la Chine. 

Il faut savoir que dès 2020 l'Inde a mis en place une loi qui interdit les offset et favorise le ToT la DAP 2020. C'est littéralement un mur infranchissable pour les US particulièrement pour le F-35 parce que les indiens ne veulent pas seulement fabriquer une partie du bousin mais bien savoir le savoir-faire qui va avec.

D'autre part les relations des US avec le Pakistan sont contre nature pour les indiens alors même que le Pakistan a une attitude très offensive sur le dossier Cachemire.

Les US ont bien tenté de mettre l'Inde dans leur poche via des forum idoine comprenant par exemple l'Australie mais là encore c'est contre nature pour les indiens qui doivent construire un containment de la Chine dans la région en s'appuyant sur l'Indonésie qui ne s'entend pas avec l'Australie. 

Enfin il faut quand même avoir en tête que les Brics sont une vrai épine dans le pied de Trump. Tous les principaux acteur de ce forum l'ont envoyé bouler : CHine, Russie, Inde, Brésil ...

Trump s'est quand même tiré quelques balles dans le pied avec les BRICS. Ça n'aide pas quand tu prends les gens de haut et que tu les menaces. 

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il y a 42 minutes, herciv a dit :

En fait c'est plus compliqué que çà. Pour le coup Lagneau néglige la politique de containment de l'Inde que les US tentent de déployer dans le pacifique en sus de celle de la Chine. 

Il faut savoir que dès 2020 l'Inde a mis en place une loi qui interdit les offset et favorise le ToT la DAP 2020. C'est littéralement un mur infranchissable pour les US particulièrement pour le F-35 parce que les indiens ne veulent pas seulement fabriquer une partie du bousin mais bien avoir le savoir-faire qui va avec.

D'autre part les relations des US avec le Pakistan sont contre nature pour les indiens alors même que le Pakistan a une attitude très offensive sur le dossier Cachemire.

Les US ont bien tenté de mettre l'Inde dans leur poche via des forum idoine comprenant par exemple l'Australie mais là encore c'est contre nature pour les indiens qui doivent construire un containment de la Chine dans la région en s'appuyant sur l'Indonésie qui ne s'entend pas avec l'Australie. 

Enfin il faut quand même avoir en tête que les Brics sont une vrai épine dans le pied de Trump. Tous les principaux acteur de ce forum l'ont envoyé bouler : CHine, Russie, Inde, Brésil ...

J'adhère à ton analyse. Mais pour Lagneau; il fallait un titre accrocheur :rolleyes:

Ceci étant, si les USA, Trump en premier, se sont mis les BRICS à dos, l'Inde et le Brésil particulièrement, c'est bien de leur faute. Ils ont beau faire partie du "second monde", ces pays veulent être traitées comme des grandes puissances, pas comme des vassaux, même si c'est dans le cadre de la lutte contre le suprémacisme chinois.

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il y a 21 minutes, Alberas a dit :

J'adhère à ton analyse. Mais pour Lagneau; il fallait un titre accrocheur :rolleyes:

En général les analyses de Lagneau sont plutôt intéressante mais là il a mal rendu compte de la complexité Indo-pacifique. Quant au titre dire qu'il est accrocheur ou putaclic c'est le rôle d'un titre quand même.

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Comment le Pakistan a « pris par surprise » l’armée de l’air indienne et ses Rafale pendant l’opération Sindoor

https://opexnews.fr/rafale-embuscade-operation-sindoor-pakistan/

4 août 2025

Citation

Le Rafale, jusqu’alors présenté comme l’un des chasseurs les plus fiables et invulnérables sur le marché, a vu sa réputation bousculée lors de l’opération Sindoor du 7 mai. Juste après minuit, les écrans de la salle des opérations pakistanaise sont passés au rouge : des dizaines de Rafale indiens franchissaient la frontière. Après plusieurs nuits à veiller sur un matelas installé à quelques mètres des écrans, le chef d’état-major de l’air pakistanais Zaheer Ahmad Babar a immédiatement sommé ses J-10CE chinois de neutraliser en priorité les Rafale indiens. « Il voulait [détruire] des Rafales ! », rapporte un officier présent.

L’embuscade des Rafale

Ce face-à-face, estimé à quelque 110 appareils, constitue la plus vaste bataille aérienne depuis plusieurs décennies. Selon Reuters, des sources américaines ont confirmé qu’au moins un Rafale a été abattu par un missile PL-15. Cette nouvelle est restée officieuse côté indien – New Delhi n’a jamais admis publiquement la perte -, mais elle a été officialisée par Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, et le général Jérôme Bellanger, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Loin d’être une simple démonstration de force du PL-15, l’incident souligne avant tout un déficit d’informations du côté indien. Plusieurs responsables indiens et pakistanais interrogés expliquent que les pilotes de Rafale pensaient évoluer hors de portée des PL-15E exportés vers le Pakistan (autour de 150 km), alors que le missile a été tiré depuis près de 200 km, voire davantage selon Delhi. « Nous les avons pris par surprise », reconnaît un officier pakistanais, décrivant une embuscade facilitée par une fausse évaluation de la « no-escape zone » adverse.

Dans le Punjab, la récupération quasi intacte d’une section arrière du PL-15E et d’un module de guidage a fourni un précieux butin de guerre pour les services de renseignement indiens et leurs alliés. Lancé en mode « fire-and-forget », le missile se coupe des mises à jour de son avion-lanceur pour n’activer son chercheur AESA qu’en fin de trajectoire. À l’impact, son énergie résiduelle était si faible que les composants sont retombés presque indemnes.

La « connaissance de la situation » comme levier tactique

Ce coup tactique a été renforcé par une guerre électronique organisée : selon un officiel pakistanais, Islamabad a tenté de brouiller les systèmes de l’Indian Air Force (IAF) pour désorienter les pilotes de Rafale. Les autorités indiennes, tout en admettant des perturbations sur certains Soukhoï, contestent l’efficacité de ces manœuvres sur le SPECTRA embarqué, une suite de contre-mesures réputée puissante.

L’asymétrie ne s’est pas limitée à un duel missile contre missile. Des responsables pakistanais décrivent la mise en place d’une « kill chain » multicapteurs, via un Data Link 17 reliant radars terrestres, un avion de surveillance suédois et les J-10CE. Les chasseurs pouvaient éteindre leur propre radar pour passer inaperçus tout en recevant en temps réel les flux radar distants, privant les Rafale de leur avantage initial.

« Les Indiens ne s’attendaient pas à être pris pour cible », résume Justin Bronk, expert du Royal United Services Institute de Londres. Pour le général britannique retraité Greg Bagwell, désormais fellow au RUSI, « le gagnant de cet affrontement est celui qui disposait de la meilleure situational awareness [connaissance de la situation] ».

Dans un premier temps, New Delhi a supposé conserver l’initiative : ses Rafale, armés de missiles Meteor devaient neutraliser toute menace à distance. Mais privés d’un guidage AEW&C continu, les pilotes ont découvert que leur vision du champ de bataille était incomplète.

La guerre de l’information, socle de la supériorité aérienne

Touchée par ces révélations, l’IAF a rapidement ajusté ses procédures : renforcement du partage de données avec les plateformes AEW&C nationales et alliées, amélioration de l’interopérabilité des capteurs et adaptation des tactiques de tir au-delà de la vue directe. Le général indien Anil Chauhan a reconnu avoir « rectifié » les tactiques après les premières pertes.

La riposte indienne n’a pas tardé : dès le 10 mai, les missile de croisière supersonique BrahMos ont frappé neuf bases et installations radar pakistanaises, y compris une cellule de surveillance ciblée dans un hangar, selon des sources des deux camps. Un cessez-le-feu est intervenu plus tard dans la journée, après des pourparlers menés par Washington.

Sur le plan international, l’incident a mis en lumière l’industrie chinoise : Chengdu Aircraft Corporation a vu ses actions progresser, tandis que l’Indonésie, tout en confirmant son intention d’acquérir des Rafale, examine désormais le J-10CE comme option complémentaire. Cette poussée commerciale souligne combien la communication/désinformation autour d’un fait d’armes peut servir de levier marketing.

Plus que jamais, la leçon stratégique est claire : le futur de la supériorité aérienne ne se jouera plus sur la seule performance brute d’un chasseur, mais sur la maîtrise de la guerre de l’information, la qualité et la rapidité des flux de renseignement, l’intégration des plateformes et la résilience des réseaux de guerre électronique.

 

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il y a 6 minutes, Ponto Combo a dit :

Comment le Pakistan a « pris par surprise » l’armée de l’air indienne et ses Rafale pendant l’opération Sindoor

https://opexnews.fr/rafale-embuscade-operation-sindoor-pakistan/

4 août 2025

Les narratifs paki partent dans tous les sens. Ils n'y en a pas un qui ressemble à l'autre.

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il y a une heure, Ponto Combo a dit :

Comment le Pakistan a « pris par surprise » l’armée de l’air indienne et ses Rafale pendant l’opération Sindoor

https://opexnews.fr/rafale-embuscade-operation-sindoor-pakistan/

4 août 2025

Article très mal traduit et repompé de je ne sais plus où.

Ridicule.

"le chercheur aesa". :rolleyes:

 

il y a 56 minutes, herciv a dit :

Les narratifs paki partent dans tous les sens. Ils n'y en a pas un qui ressemble à l'autre.

Exactement.

 

il y a 45 minutes, Ponto Combo a dit :

Et ça recommence à s'exciter... :rolleyes:

On a la preuve de la perte d'un Rafale, qui plus est un biplace, avec "deux pilotes" éjectés, selon les mots de la presse Indienne à l'époque. On subodore que les Indiens ont aussi perdu un Mirage 2000 quoiqu'il n'y ait pas de preuves directes. Et un Su-30. Mais il n'y a rien d'autre. Et vu le nombre d'images sorties côté Indien on peut tabler sur un contrôle de l'information très peu efficace.

Côté paki à part les images post-frappes sorties après les événements, il n'y a rien. Pourtant ils ont aussi a priori perdu des avions au sol dans ces frappes Indiennes qui ont tapé des hangars notamment.

Les pakis ont balancé treize fake news à la douzaine y-compris via des canaux officiels, et ils ont été très contents que trump sonne plus ou moins la fin de la récré. Ce qui prouve qu'ils n'étaient pas très confiants sur la fin, contrairement au début... Étonnant, non?

On a ainsi eu droit à "6 Rafale détruits par des JF-17", officiellement, puis c'est devenu "5", puis "3 détruits exclusivement par des J-10C" sur demande des organes de propagande chinois, lesquels ont ensuite démarché immédiatement des pays utilisateurs de Rafale pour les convaincre d'annuler leurs commandes... :laugh:

Les Indiens eux ont été satisfaits des performances du Rafale. Ils en ont engagés à peine 14 sur les 36 qu'ils possédaient, face à 30 J-10 qui eux étaient bien en l'air, enfin... le premier jour, et Dieu sait combien de JF-17 vu qu'ils en ont 150.

Les Indiens sont entrés là-dedans comme on met la main dans un essaim de frelons, en prévenant à l'avance qu'ils arrivaient ce qui fait que les pakis les attendaient, sans moyens awacs et de guerre électroniques avancés et en nombre, sans ravitailleurs, et sans missiles Meteor le premier jour, avec des Rafale qui ont dû faire le café la première nuit avec leurs SCALP et AASM en se rapprochant au plus près de l'adversaire, tout en ayant pour consignes de ne pas engager la PAF...

Autant se battre sur un ring les yeux bandés et les mains attachées dans le dos...

...Et malgré cela en 5 jours les pakis en étaient à se faire taper symboliquement les bunkers enterrés où ils stockent leurs armes atomiques, à coups de Brahmos, et leurs bases aériennes et pistes à coup de SCALP, après que leur défense anti-aérienne ait été pilonnée à l'AASM, ce qui ne devrait pourtant pas être possible eut égard à la portée relativement faible de l'AASM qui met l'avion tireur en danger.

Dans la foulée de cette histoire l'Indonésie lance des discussions pour 24 Rafale de plus, alors qu'ils sont juste à côté et susceptibles d'être menacés par les mêmes moyens aériens...

Trappier a été clair sur le sujet, des gens sont venus leur demander ce qu'il s'était passé, Dassault au début étaient très silencieux et même inquiets, il l'a dit, et ils ont mis des semaines à réagir avant d'en savoir plus. Désormais ils sont beaucoup plus confiants.

Bref, les tentatives d'explication relèvent de tentatives de démoralisation à la con, venant de vendeurs de carpettes et même parfois d'alliés qui croient sentir l'odeur du sang...
Les chinois et les pakis ont des satellites et pourraient même utiliser des espions pour montrer la vérité au monde entier. Ils ne l'ont pas fait.

Et on passera sur l'officiel paki qui a mentionné: "the Rafale is a very good aircraft, equally good, when used well".

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Après le F-35 c'est au KF-21 de se faire fermer la porte du MMRCA. Ca a été rapide ce coup-ci.

L’Inde dément tout intérêt pour l’avion de combat sud-coréen KF-21 Boramae

par Laurent Lagneau · 4 août 2025

https://www.opex360.com/2025/08/04/linde-dement-tout-interet-pour-lavion-de-combat-sud-coreen-kf-21-boramae/

Des renseignements erronés sur la portée effective du missile air-air de type BVR [beyond visual range / au-delà de la portée visuelle] PL-15 fourni par la Chine au Pakistan ainsi qu’une connaissance de la situation imparfaite expliqueraient, selon une enquête de l’agence Reuters, la perte d’un Rafale de l’Indian Air Force [IAF] lors de l’opération Sindoor, lancée le 7 mai dernier par l’Inde pour détruire des camps de groupes terroristes pakistanais après l’attaque de Pahagalm, menée deux semaines plus tôt au Cachemire indien.

Cependant, d’autres causes peuvent être avancées. Ainsi, dans un note publiée le 7 juillet, le Centre d’études stratégiques aérospatiales [CESA] de l’armée de l’Air & de l’Espace a estimé que l’opération Sindoor « illustrait la primauté de la puissance aérienne pour apporter une réponse politique sur mesure, sans empreinte au sol, conjuguant l’efficacité et la limitation du risque d’escalade militaire ».

En clair, a continué le CESA, « la planification de l’opération a été contrainte par un cadre d’engagement dicté par l’autorité politique qui excluait le traitement de cibles appartenant aux forces armées pakistanaises : Sindoor ne devait donc pas cibler la défense aérienne pakistanaise, préalable habituel de toute opération ».

Aussi, pour le CESA, « si la stratégie retenue a atteint les effets recherchés [9 camps terroristes détruits], les annonces émanant des forces armées pakistanaises concernant les pertes aériennes de l’IA témoignent des risques supplémentaires encourus dans le cadre ainsi fixé, c’est-à-dire sans s’être assuré au préalable de l’acquisition de la supériorité aérienne ».

Cette perte d’un Rafale a ensuite donné lieu à une bataille informationnelle de grande ampleur, orchestrée par le Pakistan [pour masquer ses revers militaires] ainsi que par la Chine, qui y a vu l’occasion de vanter ses armements en dénigrant ceux des autres.

« Le Rafale n’a pas été ciblé au hasard. Il s’agit d’un avion de chasse particulièrement performant, vendu à l’export et engagé dans un théâtre à forte visibilité. Dans ce type de configuration, l’appareil devient autant un vecteur militaire qu’un symbole politique ou économique. À ce titre, la campagne de désinformation observée s’est appuyée sur des réseaux favorables à des compétiteurs industriels du Rafale. Un certain nombre d’écosystèmes informationnels étrangers ont ainsi relayé des narratifs visant à promouvoir la supériorité d’équipements alternatifs, notamment de conception chinoise », ainsi résumé le ministère des Armées.

Trois mois après l’opération Sindoor, les rumeurs, dont on ne sait si elles font partie de cette campagne de désinformation évoquée par le ministère, continuent d’aller bon train. La dernière en date porte sur l’intérêt qu’aurait l’IAF pour le chasseur-bombardier sud-coréen KF-21 « Boramae », au moment où celle-ci a l’intention de se procurer 114 avions de combat supplémentaires dans le cadre du programme « Multi Role Fighter Aircraft » [MRFA].

L’IAF « est confrontée à une pénurie d’escadrons de combat opérationnels en raison du retrait d’avions plus anciens comme le MiG-21 et le Jaguar. Le KF-21 pourrait contribuer à combler rapidement ce déficit quantitatif, car il entrera bientôt en production, ce qui pourrait permettre des livraisons à l’Inde dans les prochaines années. Son prix unitaire varie actuellement entre 87 et 110 millions de dollars, ce qui le rend compétitif par rapport à d’autres chasseurs de pointe comme le Rafale ou le F-35 », a ainsi avancé Indian Defence News, en commentant une analyse publiée le 1er août par le site spécialisé Defence.In.

Et de conclure que le KF-21 représentait « un candidat crédible, rentable et stratégiquement compatible avec les exigences du programme MRFA de l’IAF ».

Pour rappel, développé par Korea Aerospace Industries [KAI], le KF-21 est un avion de génération 4,5 [il ne dispose pas de soute à munitions, ndlr] propulsé par deux moteurs F414-GE-400K de conception américaine. Pouvant voler à la vitesse de 2 250 km/h, pour un rayon d’action de 2 870 km, il est équipé, entre autres, d’un radar à antenne active [AESA], associé à des missiles air-air de longue portée Meteor, d’une suite de guerre électronique et d’un module IRST.

Jusqu’alors, le KF-21 n’avait jamais été vu par l’IAF comme un candidat potentiel au programme MRFA, pour lequel le Rafale est donné favori. Et ce n’est visiblement pas près de changer.

En effet, soulignant que cet intérêt présumé pour le KF-21 ne reposait sur aucune source « concrète », un autre site spécialisé indien, l’Indian Defence Research Wing [IDRW], s’est tourné vers des responsables de l’IAF pour avoir des précisions… Et ces derniers ont démenti que le chasseur-bombardier sud-coréen était en lice pour le MRFA.

« Le KF-21 n’a pas été proposé à l’Inde et l’IAF n’a manifesté aucun intérêt pour cet appareil », ont confié ces responsables à IDRW. « Il n’y a eu aucune communication avec les autorités militaires sud-coréennes et KAI concernant cet avion. Il ne figure pas non plus sur la liste restreinte des plateformes évaluées par l’IAF », a insisté l’un d’eux.

Quoi qu’il en soit, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, s’est dit serein sur l’avenir commercial du Rafale.

« Je pense que ça arrange beaucoup de monde de croire que le Rafale n’est pas performant. Moi, je vois que la sanction est simple : les Indiens continuent à m’acheter des avions et c’est ce qu’ils disent à leurs collègues. […] Mon problème n’est pas de rassurer le grand public. Mon problème est de servir mes clients. […] Et vous allez le voir, il y a des commandes qui vont continuer à tomber », a-t-il déclaré, lors de la présentation des résultats semestriels de Dassault Aviation, le 22 juillet.

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Je suis curieux de ce KF-21, en particulier sur le sujet de l'export.
Pas encore opérationnel en Corée. Des moteurs américains, donc autorisation obligatoire du gros gars tout orange à l'ego démesuré. Du Meteor sous le ventre, donc autorisation obligatoire de 3 des ses principaux concurrents. Des performances tellement bonnes que le co-concepteur (?) achète du Rafale et donne l'impression de chercher un moyen de se barrer du projet...:huh:

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il y a 24 minutes, PGC a dit :

(...)Des moteurs américains, donc autorisation obligatoire du gros gars tout orange à l'ego démesuré (...)

Je laisse supposer que les Coréens en sont parfaitement conscients vu que leur but à terme est de développer un moteur local pour remplacer le F414. 

https://www.asianmilitaryreview.com/2025/03/south-koreas-dapa-and-motie-to-collaborate-on-aircraft-engine-development-foc/

(Mais bon, il y a déjà un sujet dédié sur le KF-21). 

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Il y a 5 heures, Ponto Combo a dit :

Comment le Pakistan a « pris par surprise » l’armée de l’air indienne et ses Rafale pendant l’opération Sindoor

https://opexnews.fr/rafale-embuscade-operation-sindoor-pakistan/

4 août 2025

 

Il est malheureux de voir des sites français reprendre la propagande anti rafale, car en l’occurrence on ne parle pas d'enquête mais d'une déclinaison d'un narratif pakistanais.

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Il y a 3 heures, herciv a dit :

Après le F-35 c'est au KF-21 de se faire fermer la porte du MMRCA. Ca a été rapide ce coup-ci.

L’Inde dément tout intérêt pour l’avion de combat sud-coréen KF-21 Boramae

par Laurent Lagneau · 4 août 2025

https://www.opex360.com/2025/08/04/linde-dement-tout-interet-pour-lavion-de-combat-sud-coreen-kf-21-boramae/

Le CESA a raison de rappeler que les indiens avaient volontairement choisi de ne pas s'assurer de la supériorité aérienne au premier raid (quelle brillante idée...).

Mais encore une fois l'intox du Pakistan est reprise en boucle sur "l'embuscade tendue au Rafale". Les pakistanais avaient tendu une embuscade à tous les avions indiens, pas un type d'avion plus que les autres.

Ils n'ont quand même pas des autodirecteurs "spécial Rafale" sur les PL15!

Mais ils considéraient que si parmi les avions éventuellement abattus, un d'eux était un Rafale, c'était encore mieux...

Et justement ils ont eu coup de bol énorme, un Rafale est effectivement allé au tapis! Dans quelles circonstances, on ne sait pas...

Mais la propagande a bien fonctionné, les avions russes perdus ont été négligés(ça prouve bien que les missiles ne visaient pas spécialement les Rafale) pour pouvoir dire: regardez, on est capable de faire une embuscade juste sur les Rafale!

Il y a 3 heures, herciv a dit :

une bataille informationnelle de grande ampleur, orchestrée par le Pakistan [pour masquer ses revers militaires

Ben justement, ses revers militaires on ferait mieux d'en parler plus et surtout de poser la question: pourquoi vous n'avez pas réussi de nouveau votre embuscade la fois d'après? Ils étaient fatigués, les J10 et les PL15?

Il y a 3 heures, herciv a dit :

le KF-21 est un avion de génération 4,5 [il ne dispose pas de soute à munitions, ndlr] propulsé par deux moteurs F414-GE-400K de conception américaine. Pouvant voler à la vitesse de 2 250 km/h, pour un rayon d’action de 2 870 km

Hé ben! Ça c'est de la vitesse de pointe... Nostalgiques des intercepteurs à l'ancienne?

Il y a 3 heures, herciv a dit :

Son prix unitaire varie actuellement entre 87 et 110 millions de dollars, ce qui le rend compétitif par rapport à d’autres chasseurs de pointe comme le Rafale ou le F-35

Si c'est ça le prix, ce n'est absolument pas compétitif par rapport au Rafale, c'est le même ordre de grandeur!

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