FATac Posté(e) samedi à 09:19 Share Posté(e) samedi à 09:19 Il y a 7 heures, Patrick a dit : Mais plus on la flatte et plus elle ralentit le processus! ...Aurais-tu l'intention d'arrêter le temps pour combattre l'entropie? C'est une stratégie, je ne le nie pas. Mais visiblement l'Inde n'évolue pas dans le même espace-temps que les autres pays, donc je ne suis pas certain que ça leur rende service. La machine à babus est utile pour ralentir ce qui ne nous arrange pas (voire parfois ce qui nous arrange) à condition d'être en position de fournir la solution "stop-gap" lorsque la réalité finit par les rattraper - et elle finit toujours par les rattraper. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) samedi à 14:26 Share Posté(e) samedi à 14:26 Vive le grand babu celui sent l'eau de Cologne au lieu de sentir la charogne... (La référence existe mais elle est ancienne...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) samedi à 14:41 Share Posté(e) samedi à 14:41 (modifié) il y a 16 minutes, pascal a dit : Vive le grand babu celui sent l'eau de Cologne au lieu de sentir la charogne... (La référence existe mais elle est ancienne...) https://youtu.be/eLg2zHEkbAQ Je mets le texte : Chaviro Rotantacha Chamipataro Rogriapatacha Des figues, des bananes, des noix. Des noix, des bananes, des figues... Tout le monde y pue, Il sent la charogne. Y a que le Grand Babu Qui sent l'eau de Cologne Tout le monde y pue, Il fait mal au coeur. Y a que le Grand Babu Qu'a la bonne odeur. Chaviro Rotantacha Chamipataro Rogriapatacha.... (des figues, des bananes, des nois...) Je connaissais pas. Modifié samedi à 14:42 par gargouille 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) lundi à 10:37 Share Posté(e) lundi à 10:37 Hedging India’s Defence Bet Is A Key Strategy https://bharatshakti.in/hedging-indias-defence-bet-is-a-key-strategy/ La diversification des investissements de défense de l'Inde : une stratégie clé À l'approche de 2026, le paysage des acquisitions de défense de l'Inde se trouve à un tournant décisif. L'année à venir ne se résume pas aux acquisitions majeures telles que les avions de 4e génération, le MTA, les moteurs pour l'AMCA et les chasseurs de 5e génération, mais concerne également la manière dont New Delhi traduira sa politique étrangère multi-alignée en capacités militaires concrètes, sans compromettre son principe fondamental d'autonomie stratégique. Dans son analyse des perspectives d'acquisition de défense pour 2026, le rédacteur en chef de BharatShakti souligne que les choix de l'Inde seront autant dictés par la géopolitique que par les nécessités opérationnelles. En 2026, la politique étrangère multi-alignée de l'Inde sera également appliquée et mise à l'épreuve dans le secteur de la défense. Les acquisitions de défense critiques, actuelles et futures, de l'Inde seront guidées par un subtil équilibre politico-diplomatique, mis en œuvre grâce à une stratégie mûrement réfléchie. Ancrée dans la politique indienne de longue date visant à préserver son autonomie stratégique, l'acquisition d'équipements de défense constitue également un levier de sa politique étrangère. Il sera intéressant d'observer comment l'Inde s'y prend pour concilier ses objectifs stratégiques globaux et la nécessité d'acquérir des plateformes de défense auprès de différents pays. Pendant des années, les gouvernements indiens successifs ont acquis des plateformes de défense importantes au compte-gouttes, sans en retirer d'avantages concomitants en matière de politique étrangère ni pour le développement d'un écosystème de défense local. Au cours des décennies précédentes, les conglomérats militaro-industriels internationaux ont souvent dominé le marché, l'Inde ne disposant ni du poids politique requis ni des budgets de défense colossaux pour imposer ses conditions. Les grands acteurs du secteur de la défense avaient également d'autres marchés à leur disposition, mais au cours des vingt dernières années, l'Inde a appris à diversifier ses importations de défense et à associer les acquisitions à grande échelle à des objectifs stratégiques renforçant les relations bilatérales. Quatre acquisitions majeures, issues de différents écosystèmes de production de défense, sont prévues pour l'année à venir. Le choix des plateformes et le calendrier des décisions dépendront de l'évolution du contexte géopolitique dans les mois à venir. Ces acquisitions proposées comprennent l'achat de 114 avions de combat de quatrième génération, de 66 avions de transport moyen (MTA), la finalisation du développement d'un moteur à réaction pour l'avion de combat moyen avancé de cinquième génération (AMCA), et l'acquisition d'un nombre indéterminé d'avions de combat de cinquième génération, le tout pour l'armée de l'air indienne (IAF). L'Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense (DRDO) mène actuellement des négociations intensives avec le groupe français Safran en vue du développement d'un moteur à réaction destiné principalement à la deuxième tranche d'AMCA. Cette collaboration garantira à l'Inde la propriété intellectuelle du produit développé. Safran et la DRDO entreprendront ce projet conjoint, représentant un investissement total de 7 milliards de dollars ou plus, sur une période de 7 à 8 ans. Ce moteur entièrement nouveau sera également disponible à l'exportation vers des pays tiers. Les autres candidats à ce projet étaient les motoristes General Electric (États-Unis) et Rolls-Royce (Royaume-Uni). Après des années de négociations et de lobbying de la part de ces trois entreprises concurrentes, la DRDO et l'IAF ont finalement choisi Safran. Mais les deux autres poursuivent leurs efforts de vente. Ce projet est indirectement lié à la volonté de l'Inde d'acquérir 114 avions de combat pour son armée de l'air afin de renforcer sa flotte déjà réduite. Des équipes indiennes et françaises discutent actuellement de la possibilité pour l'Inde d'acheter des Rafale supplémentaires auprès de Dassault Aviation. L'armée de l'air indienne, qui a acquis deux escadrons de Rafale en 2016, est satisfaite de leurs performances et souhaiterait en ajouter d'autres pour faciliter leurs opérations. L'année dernière, la marine indienne a même commandé deux douzaines de Rafale Marine pour son porte-avions, l'INS Vikrant. L'entreprise française, qui a récemment intensifié ses activités en Inde en créant une usine en collaboration avec Tata Advanced Systems Ltd pour la fabrication des fuselages, devra créer une coentreprise ou une filiale pour mettre en place la chaîne d'assemblage final des Rafale. Des discussions informelles se poursuivent entre Dassault Aviation et des représentants du ministère de la Défense afin de déterminer le niveau d'indigénisation des composants des avions qui seront fabriqués en Inde. Parallèlement, des consultations interministérielles sont toujours en cours et une décision finale est attendue. Pour l'acquisition du contrat de transport moyen (MTA), trois constructeurs, originaires des États-Unis, d'Europe et d'Amérique latine, sont en lice. Le F-35 américain et le Su-57 russe sont les deux avions de cinquième génération qui semblent se disputer l'attention de l'armée de l'air indienne (IAF). Le C-130J de Lockheed Martin, déjà considéré comme un atout majeur pour l'IAF, est en tête de liste pour le MTA, mais le C-390 Millennium d'Embraer n'est pas loin derrière, selon les informations disponibles. Airbus, qui a proposé son avion de transport A-400M, est le troisième candidat. Le C-295, fabriqué par Airbus et actuellement en cours d'intégration au sein de l'IAF dans le cadre d'un programme antérieur, est également en lice. Cependant, dans le domaine des avions de combat de cinquième génération, le F-35 pourrait être écarté en raison des clauses restrictives que les États-Unis imposent à son déploiement. Le Su-57, de fabrication russe, apparaît alors comme une option possible. Malgré deux décennies de partenariat stratégique indo-américain croissant (actuellement mis à rude épreuve par l'imprévisibilité de l'occupant de la Maison Blanche), les forces armées indiennes se montrent méfiantes envers les Américains, ces derniers ayant refusé à l'Inde de lui fournir des technologies de défense essentielles. Les archives montrent que l'Inde a toujours hésité à acheter des avions de chasse américains depuis son indépendance. De plus, les États-Unis ont constamment cherché à instrumentaliser l'Inde dans leur politique d'endiguement de la Chine, ce qui met mal à l'aise les décideurs indiens, compte tenu des relations complexes que New Delhi entretient avec Pékin. L'annonce des détails et de l'ampleur définitifs de ces méga-contrats dépendra toutefois de facteurs externes tels que la signature de l'accord commercial avec les États-Unis, l'issue du conflit russo-ukrainien et la manière dont l'Inde se positionnera dans le contexte international actuel. Les Russes, les Français et les Israéliens, en revanche, imposent moins de conditions à leur partenariat de défense avec l'Inde. Si les Français ont devancé les autres grands partenaires de défense de l'Inde au cours de la dernière décennie, ce n'est pas sans raison. À titre d'exemple, un important contrat signé en 2016 avec Dassault Aviation pour l'acquisition de 36 avions de combat Rafale destinés à l'armée de l'air indienne s'élevait à près de 8,8 milliards de dollars. En 2024, la marine indienne a décidé d'acheter 24 Rafale pour son corps des Marines, pour un montant de 7,5 milliards de dollars. Les importations d'armements en provenance de Russie et d'Israël, deux autres partenaires majeurs, ont également été substantielles. L'Inde achète à Israël divers missiles, munitions rôdeuses et systèmes aériens sans pilote (UAV) armés, tandis que la Russie a fourni à l'Inde, au cours de la décennie précédente, l'un des systèmes de défense aérienne les plus performants, le S-400. Les États-Unis ont également bénéficié d'une part importante du marché de la défense indien. Depuis 2008, l'Inde, profitant de la relative stabilité de ses relations avec les États-Unis, a acquis d'importants équipements aéronautiques, notamment des avions militaires P-8I et C-17, des hélicoptères Apache et Chinook (tous auprès de Boeing), ainsi que des C-130J et des MH60R (auprès de Lockheed Martin), pour n'en citer que quelques-uns. En 2024, un autre contrat majeur a été signé pour l'acquisition de 31 drones MQ-9B Predator. Leur livraison n'a pas encore commencé. Selon certaines estimations, ces plateformes, ainsi que d'autres importations de moindre importance, auraient coûté à l'Inde environ 25 milliards de dollars. Toutefois, compte tenu de l'état actuel des relations entre Delhi et Washington, il est peu probable que l'Inde s'engage activement dans un accord de défense majeur avec des entreprises américaines. Au mieux, l'Inde pourrait opter pour l'acquisition de C-130J supplémentaires dans le cadre d'un accord intergouvernemental, car l'intégration de ces appareils à sa flotte existante serait aisée. Cependant, au sein de l'armée de l'air indienne, certains considèrent l'appareil d'Embraer comme un concurrent sérieux. Alors que le ministère indien de la Défense s'apprête à demander une augmentation de 20 % de son budget d'acquisition de capital pour le prochain exercice fiscal, le secteur de la défense indien est sans aucun doute voué à connaître une concurrence féroce au cours des 12 prochains mois. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) lundi à 11:56 Share Posté(e) lundi à 11:56 il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : Hedging India’s Defence Bet Is A Key Strategy https://bharatshakti.in/hedging-indias-defence-bet-is-a-key-strategy/ La diversification des investissements de défense de l'Inde : une stratégie clé À l'approche de 2026, le paysage des acquisitions de défense de l'Inde se trouve à un tournant décisif. L'année à venir ne se résume pas aux acquisitions majeures telles que les avions de 4e génération, le MTA, les moteurs pour l'AMCA et les chasseurs de 5e génération, mais concerne également la manière dont New Delhi traduira sa politique étrangère multi-alignée en capacités militaires concrètes, sans compromettre son principe fondamental d'autonomie stratégique. Dans son analyse des perspectives d'acquisition de défense pour 2026, le rédacteur en chef de BharatShakti souligne que les choix de l'Inde seront autant dictés par la géopolitique que par les nécessités opérationnelles. En 2026, la politique étrangère multi-alignée de l'Inde sera également appliquée et mise à l'épreuve dans le secteur de la défense. Les acquisitions de défense critiques, actuelles et futures, de l'Inde seront guidées par un subtil équilibre politico-diplomatique, mis en œuvre grâce à une stratégie mûrement réfléchie. Ancrée dans la politique indienne de longue date visant à préserver son autonomie stratégique, l'acquisition d'équipements de défense constitue également un levier de sa politique étrangère. Il sera intéressant d'observer comment l'Inde s'y prend pour concilier ses objectifs stratégiques globaux et la nécessité d'acquérir des plateformes de défense auprès de différents pays. Pendant des années, les gouvernements indiens successifs ont acquis des plateformes de défense importantes au compte-gouttes, sans en retirer d'avantages concomitants en matière de politique étrangère ni pour le développement d'un écosystème de défense local. Au cours des décennies précédentes, les conglomérats militaro-industriels internationaux ont souvent dominé le marché, l'Inde ne disposant ni du poids politique requis ni des budgets de défense colossaux pour imposer ses conditions. Les grands acteurs du secteur de la défense avaient également d'autres marchés à leur disposition, mais au cours des vingt dernières années, l'Inde a appris à diversifier ses importations de défense et à associer les acquisitions à grande échelle à des objectifs stratégiques renforçant les relations bilatérales. Quatre acquisitions majeures, issues de différents écosystèmes de production de défense, sont prévues pour l'année à venir. Le choix des plateformes et le calendrier des décisions dépendront de l'évolution du contexte géopolitique dans les mois à venir. Ces acquisitions proposées comprennent l'achat de 114 avions de combat de quatrième génération, de 66 avions de transport moyen (MTA), la finalisation du développement d'un moteur à réaction pour l'avion de combat moyen avancé de cinquième génération (AMCA), et l'acquisition d'un nombre indéterminé d'avions de combat de cinquième génération, le tout pour l'armée de l'air indienne (IAF). L'Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense (DRDO) mène actuellement des négociations intensives avec le groupe français Safran en vue du développement d'un moteur à réaction destiné principalement à la deuxième tranche d'AMCA. Cette collaboration garantira à l'Inde la propriété intellectuelle du produit développé. Safran et la DRDO entreprendront ce projet conjoint, représentant un investissement total de 7 milliards de dollars ou plus, sur une période de 7 à 8 ans. Ce moteur entièrement nouveau sera également disponible à l'exportation vers des pays tiers. Les autres candidats à ce projet étaient les motoristes General Electric (États-Unis) et Rolls-Royce (Royaume-Uni). Après des années de négociations et de lobbying de la part de ces trois entreprises concurrentes, la DRDO et l'IAF ont finalement choisi Safran. Mais les deux autres poursuivent leurs efforts de vente. Ce projet est indirectement lié à la volonté de l'Inde d'acquérir 114 avions de combat pour son armée de l'air afin de renforcer sa flotte déjà réduite. Des équipes indiennes et françaises discutent actuellement de la possibilité pour l'Inde d'acheter des Rafale supplémentaires auprès de Dassault Aviation. L'armée de l'air indienne, qui a acquis deux escadrons de Rafale en 2016, est satisfaite de leurs performances et souhaiterait en ajouter d'autres pour faciliter leurs opérations. L'année dernière, la marine indienne a même commandé deux douzaines de Rafale Marine pour son porte-avions, l'INS Vikrant. L'entreprise française, qui a récemment intensifié ses activités en Inde en créant une usine en collaboration avec Tata Advanced Systems Ltd pour la fabrication des fuselages, devra créer une coentreprise ou une filiale pour mettre en place la chaîne d'assemblage final des Rafale. Des discussions informelles se poursuivent entre Dassault Aviation et des représentants du ministère de la Défense afin de déterminer le niveau d'indigénisation des composants des avions qui seront fabriqués en Inde. Parallèlement, des consultations interministérielles sont toujours en cours et une décision finale est attendue. Pour l'acquisition du contrat de transport moyen (MTA), trois constructeurs, originaires des États-Unis, d'Europe et d'Amérique latine, sont en lice. Le F-35 américain et le Su-57 russe sont les deux avions de cinquième génération qui semblent se disputer l'attention de l'armée de l'air indienne (IAF). Le C-130J de Lockheed Martin, déjà considéré comme un atout majeur pour l'IAF, est en tête de liste pour le MTA, mais le C-390 Millennium d'Embraer n'est pas loin derrière, selon les informations disponibles. Airbus, qui a proposé son avion de transport A-400M, est le troisième candidat. Le C-295, fabriqué par Airbus et actuellement en cours d'intégration au sein de l'IAF dans le cadre d'un programme antérieur, est également en lice. Cependant, dans le domaine des avions de combat de cinquième génération, le F-35 pourrait être écarté en raison des clauses restrictives que les États-Unis imposent à son déploiement. Le Su-57, de fabrication russe, apparaît alors comme une option possible. Malgré deux décennies de partenariat stratégique indo-américain croissant (actuellement mis à rude épreuve par l'imprévisibilité de l'occupant de la Maison Blanche), les forces armées indiennes se montrent méfiantes envers les Américains, ces derniers ayant refusé à l'Inde de lui fournir des technologies de défense essentielles. Les archives montrent que l'Inde a toujours hésité à acheter des avions de chasse américains depuis son indépendance. De plus, les États-Unis ont constamment cherché à instrumentaliser l'Inde dans leur politique d'endiguement de la Chine, ce qui met mal à l'aise les décideurs indiens, compte tenu des relations complexes que New Delhi entretient avec Pékin. L'annonce des détails et de l'ampleur définitifs de ces méga-contrats dépendra toutefois de facteurs externes tels que la signature de l'accord commercial avec les États-Unis, l'issue du conflit russo-ukrainien et la manière dont l'Inde se positionnera dans le contexte international actuel. Les Russes, les Français et les Israéliens, en revanche, imposent moins de conditions à leur partenariat de défense avec l'Inde. Si les Français ont devancé les autres grands partenaires de défense de l'Inde au cours de la dernière décennie, ce n'est pas sans raison. À titre d'exemple, un important contrat signé en 2016 avec Dassault Aviation pour l'acquisition de 36 avions de combat Rafale destinés à l'armée de l'air indienne s'élevait à près de 8,8 milliards de dollars. En 2024, la marine indienne a décidé d'acheter 24 Rafale pour son corps des Marines, pour un montant de 7,5 milliards de dollars. Les importations d'armements en provenance de Russie et d'Israël, deux autres partenaires majeurs, ont également été substantielles. L'Inde achète à Israël divers missiles, munitions rôdeuses et systèmes aériens sans pilote (UAV) armés, tandis que la Russie a fourni à l'Inde, au cours de la décennie précédente, l'un des systèmes de défense aérienne les plus performants, le S-400. Les États-Unis ont également bénéficié d'une part importante du marché de la défense indien. Depuis 2008, l'Inde, profitant de la relative stabilité de ses relations avec les États-Unis, a acquis d'importants équipements aéronautiques, notamment des avions militaires P-8I et C-17, des hélicoptères Apache et Chinook (tous auprès de Boeing), ainsi que des C-130J et des MH60R (auprès de Lockheed Martin), pour n'en citer que quelques-uns. En 2024, un autre contrat majeur a été signé pour l'acquisition de 31 drones MQ-9B Predator. Leur livraison n'a pas encore commencé. Selon certaines estimations, ces plateformes, ainsi que d'autres importations de moindre importance, auraient coûté à l'Inde environ 25 milliards de dollars. Toutefois, compte tenu de l'état actuel des relations entre Delhi et Washington, il est peu probable que l'Inde s'engage activement dans un accord de défense majeur avec des entreprises américaines. Au mieux, l'Inde pourrait opter pour l'acquisition de C-130J supplémentaires dans le cadre d'un accord intergouvernemental, car l'intégration de ces appareils à sa flotte existante serait aisée. Cependant, au sein de l'armée de l'air indienne, certains considèrent l'appareil d'Embraer comme un concurrent sérieux. Alors que le ministère indien de la Défense s'apprête à demander une augmentation de 20 % de son budget d'acquisition de capital pour le prochain exercice fiscal, le secteur de la défense indien est sans aucun doute voué à connaître une concurrence féroce au cours des 12 prochains mois. Moins de blabla, plus de résultats. L'Inde est tenue à bout de bras en matière de R&D militaire sur bien des sujets par ses fournisseurs, notamment la France. La moindre des choses serait qu'elle fasse preuve de sérieux en matière d'acquisition. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) lundi à 12:58 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 12:58 il y a 59 minutes, Patrick a dit : Moins de blabla, plus de résultats. L'Inde est tenue à bout de bras en matière de R&D militaire sur bien des sujets par ses fournisseurs, notamment la France. La moindre des choses serait qu'elle fasse preuve de sérieux en matière d'acquisition. Elle nous a déjà acheté 62 Rafale en 17 ans de temps normal ce qui fait 2ans et un mois et demi de temps Indien, c'est quand même pas mal! 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. bubzy Posté(e) lundi à 13:04 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 13:04 Une belle lecture en perspective. Je vous mets ça là, mais... Pas eu le temps de lire encore: https://chpm.ch/wp-content/uploads/Operation-Sindoor.-La-guerre-aerienne-indo-pakistanaise-7-au-10-mai-2025.pdf 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) lundi à 15:26 Share Posté(e) lundi à 15:26 Il y a 2 heures, bubzy a dit : Une belle lecture en perspective. Je vous mets ça là, mais... Pas eu le temps de lire encore: https://chpm.ch/wp-content/uploads/Operation-Sindoor.-La-guerre-aerienne-indo-pakistanaise-7-au-10-mai-2025.pdf Oui ça doit être assez proche de la vérité, c'est du travail d'historien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) lundi à 15:48 Share Posté(e) lundi à 15:48 il y a 21 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Oui ça doit être assez proche de la vérité, c'est du travail d'historien. ça se rapproche très fortement de ce qu'on en a dit ici, mais avec beaucoup de détails. C'est une bonne lecture. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) lundi à 16:02 Share Posté(e) lundi à 16:02 Il y a 2 heures, bubzy a dit : Une belle lecture en perspective. Je vous mets ça là, mais... Pas eu le temps de lire encore: https://chpm.ch/wp-content/uploads/Operation-Sindoor.-La-guerre-aerienne-indo-pakistanaise-7-au-10-mai-2025.pdf Il est rigolo le monsieur quand il mentionne les revendications pakistanaises sur 4 Rafale détruits (heureusement sans leur donner foi) sans toutefois mentionner qu'au moins 2 de ces avions étaient réapparus par la suite au cours d'exercices internationaux AVANT même les revendications pakistanaises d'appareils spécifiques mentionnés par leur immatriculations... Quant au Mirage 2000I "perdu" il n'y a toujours aucune preuve. Des réservoirs RPL522 écrabouillés au sol parce que largués par un avion, ne sont pas une preuve de victoire aérienne... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) lundi à 19:46 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 19:46 Vous vous rappelez que j'avais calculé la masse à laquelle un Rafale M pouvait décoller d'un STOBAR Indien et j'avais trouvé 21,71 t. J'ai refait les calculs avec des T-REX et je trouve 26 t... Comme la masse max est de 24,5t cela veut simplement dire que le STOBAR ne limite plus le Rafale qui sera plutôt limité par le "bring back" comme sur un CATOBAR. 3 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures Il y a 13 heures, Picdelamirand-oil a dit : Vous vous rappelez que j'avais calculé la masse à laquelle un Rafale M pouvait décoller d'un STOBAR Indien et j'avais trouvé 21,71 t. J'ai refait les calculs avec des T-REX et je trouve 26 t... Comme la masse max est de 24,5t cela veut simplement dire que le STOBAR ne limite plus le Rafale qui sera plutôt limité par le "bring back" comme sur un CATOBAR. Je ne me souvient plus si on avait mentionné également la perte d'un moteur ou à minima la perte de PC sur un des deux moteurs. Parce que pour les opérations en temps de "paix" il y a aussi une marge de sécurité à prendre en compte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures Il y a 13 heures, Picdelamirand-oil a dit : Vous vous rappelez que j'avais calculé la masse à laquelle un Rafale M pouvait décoller d'un STOBAR Indien et j'avais trouvé 21,71 t. J'ai refait les calculs avec des T-REX et je trouve 26 t... Comme la masse max est de 24,5t cela veut simplement dire que le STOBAR ne limite plus le Rafale qui sera plutôt limité par le "bring back" comme sur un CATOBAR. Je le pressentais, mais cela me fait mal au c... de le lire. Avec de telles infos, le Vikrant devrait avoir un Sister Ship. Vive le PANG! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures il y a 5 minutes, Salverius a dit : Je le pressentais, mais cela me fait mal au c... de le lire. Avec de telles infos, le Vikrant devrait avoir un Sister Ship. Vive le PANG! Oui la seule chose que vous oubliez c'est que le E2 n'est pas mis en oeuvre via un tremplin... Ça devient chiant de devoir se répéter 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures il y a 6 minutes, pascal a dit : Oui la seule chose que vous oubliez c'est que le E2 n'est pas mis en oeuvre via un tremplin... Ça devient chiant de devoir se répéter J'avoue ne pas comprendre ta remarque. L'Inde n'a pas d'E2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 2 minutes, pascal a dit : Oui la seule chose que vous oubliez c'est que le E2 n'est pas mis en oeuvre via un tremplin... Ça devient chiant de devoir se répéter Pas besoin de te répéter, je pense que l'ensemble des PA STOBAR et STOL sont conscients de la difficulté. Je suis d'ailleurs étonné que Britanniques, Italiens, Espagnols, Japonais, Indiens et même américains (pour les Marines) n'aient pas mis en place une coopération pour proposer un appareil de guet aérien qui tienne la route (sans atteindre les capacités d'un Hawkeye). Les britanniques ne semblent pas enchantés de leur Merlin équipés du radar Crowsnest, qui manquent d'autonomie. Les indiens utilisent (je crois) des Kamov Ka-31 qui doivent souffrir de la même difficulté. Je ne sais même pas exactement comment font les autres. Par exemple, je présume que le Japon utilise ces Hawkeye depuis la terre pour créer une bulle autour de leur aéronef. A ma connaissance, pas de solution à base de V-22 non plus. Peut être que l'Inde sera intéressé par nos VSR700 ? Préfèrera t'elle le Camcopter S-300 (Autrichien, mais avec des équipements Thalès dedans), que même nos forces plébiscitent ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 18 minutes, Salverius a dit : Je suis d'ailleurs étonné que Britanniques, Italiens, Espagnols, Japonais, Indiens et même américains (pour les Marines) n'aient pas mis en place une coopération pour proposer un appareil de guet aérien qui tienne la route (sans atteindre les capacités d'un Hawkeye). Peut-être que ce n'est juste pas possible... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 48 minutes, bubzy a dit : J'avoue ne pas comprendre ta remarque. L'Inde n'a pas d'E2 Oui mais il répond à Salverius qui lui parle de la France. il y a 7 minutes, emixam a dit : Peut-être que ce n'est juste pas possible... Je partage, la combinaison entre une génération électrique et une charge utile pour le radar suffisante, embarquer les opérateurs, pouvoir décoller sans catapulte ... Etc tout en assurant un plafond opérationnel élevé et une endurance maximum, au bout d'un moment ça se mord la queue et le compris c'est l'hélicoptère qui vole 3H à 3000 mètres Ou alors un drone qui vole plus haut et plus longtemps mais avec un radar beaucoup plus petit Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 15 heures, Picdelamirand-oil a dit : Vous vous rappelez que j'avais calculé la masse à laquelle un Rafale M pouvait décoller d'un STOBAR Indien et j'avais trouvé 21,71 t. J'ai refait les calculs avec des T-REX et je trouve 26 t... Comme la masse max est de 24,5t cela veut simplement dire que le STOBAR ne limite plus le Rafale qui sera plutôt limité par le "bring back" comme sur un CATOBAR. Le "Rafale T-Rex" risque d’avoir des performances aerodynamiques vraiment supérieures à celles des Rafale actuels. Tu parles des capacités STO, mais je pense que la capacité de supercroisière (en configuration opérationnelle) pourrait aussi être significativement augmentée. PS: Faudrait que tu refasses tes calculs, je rappelle que par définition un CATOBAR peut opérer plus lourd qu’un STOBAR. Là on va croire qu’un Vikrant pourrait opérer un Rafale de 26 tonnes quand le CdG sera limité à 25 tonnes (enfin si le Rafale passe à 27,2 tonnes comme l'avait annoncé Dassault il y a plusieurs années) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hubisan Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Il y a 17 heures, Picdelamirand-oil a dit : Vous vous rappelez que j'avais calculé la masse à laquelle un Rafale M pouvait décoller d'un STOBAR Indien et j'avais trouvé 21,71 t. J'ai refait les calculs avec des T-REX et je trouve 26 t... Comme la masse max est de 24,5t cela veut simplement dire que le STOBAR ne limite plus le Rafale qui sera plutôt limité par le "bring back" comme sur un CATOBAR. Tant mieux, même si il y a probablement des penalites operationnelles avec STOBAR, le backup de la dependance du PANG aux EMALS US pourrait etre un STOBAR Français ITAR=US Free avec une crédibilité opérationnelle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures il y a une heure, ARPA a dit : PS: Faudrait que tu refasses tes calculs, je rappelle que par définition un CATOBAR peut opérer plus lourd qu’un STOBAR. Là on va croire qu’un Vikrant pourrait opérer un Rafale de 26 tonnes quand le CdG sera limité à 25 tonnes (enfin si le Rafale passe à 27,2 tonnes comme l'avait annoncé Dassault il y a plusieurs années) Ce que suggère @Picdelamirand-oil c'est que la capacité d'emport du Rafale M sur le CdG est en grande partie limitée par sa masse à l'appontage (13,5 tonnes max si j'en crois www.omnirole-rafale.com), et ce quelle que soit la puissance des catapultes d'un CATOBAR. Sur un STOBAR comme le Vikrant, la capacité d'emport d'un Rafale M "classique" est limitée par la puissance des moteurs, d'où des configurations attendues sensiblement plus légères que sur le CdG (pas de nounou, sans doute pas de SCALP, une mission antinavire avec moins d'allonge). Par contre, un Rafale M TREX devrait disposer d'une poussée telle que ces performances au décollage sur STOBAR devraient être similaires à celle d'un catapultage (avec par contre une consommation de carburant accrue, mais qui devrait être contrebalancée par l'installation de réservoirs conformes). Par contre, la capacité d'appontage du Rafale restera toujours autour des 13,5 tonnes; les configurations maximales sur Vikrant ne devraient donc pas diverger de beaucoup de celles du CdG, même si l'Inde décide d'adopter le M88 TREX. Si d'ailleurs je poursuis ma réflexion (pardon @pascal pour le hors sujet), les configurations du Rafale M sur le PANG ne devraient pas être plus lourdes que sur le CdG et ce malgré l'allongement de la longueur des catapultes, car la limitation du Rafale M restera toujours la masse à l'appontage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures On connait déjà les configurations des futurs Rafales M indiens ? je ne pense pas et il est peut-être encore trop tôt pour fermer la porte à certaines configurations comme la nounou. Peut-être qu'une version avec moins de bidon pourra être qualifiée sur STOBAR Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hubisan Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures il y a 17 minutes, Salverius a dit : 13,5 tonnes max si j'en crois www.omnirole-rafale.com Est ce confirmé, c'est quoi qui limité, et comment pourrait on augmenter cela, qui parait peu,pour Rafale F5. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures (modifié) il y a une heure, Hubisan a dit : Est ce confirmé, c'est quoi qui limité, et comment pourrait on augmenter cela, qui parait peu,pour Rafale F5. Ça laisse environ 3t de charge utile, c'est pas si mal c'est presque la moitié de celle d'un EF terrestre. Je pense que c'est structurel, le choc de l'appontage est loin d'être minime. Modifié il y a 9 heures par gargouille 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures il y a 2 minutes, gargouille a dit : Ça laisse environ 3t de charge utile, c'est pas si mal c'est presque la moitié d'un EF terrestre. Je pense que c'est structurel, le choc de l'appontage est loin d'être minime. C'est aussi pour sauvegarder la durée de vie de la cellule qu'on mets pas plus. Et le pétrole compte aussi, donc c'est pas une grosse marge. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant