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Le 20/11/2020 à 01:11, Tancrède a dit :

Bref, y'a toute la fournée de blockbusters qui auraient du sortir en 2020 qui va sans doute se retrouver direct en streaming, suivant les perspectives de réouverture, celles de plan de soutien gouvernmental au secteur (pas probable) et les capacités financières des studios à encaisser le coût de non sortie... Le tout pendant ce qui est déjà la plus grosse crise économique depuis la 2ème GM.

Autre signe visible de la crise.

Le groupe Disney dégraisse et vire 15% de son personnel (soit 32 000 personnes), pour les parcs, les croisières, et le cinoche.

https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/la-facture-sociale-s-alourdit-chez-walt-disney-1937242.php

Pour le plan de soutien, oui, paradoxalement, il semble mort depuis 1 mois...
je continuerais sur le fil USA puisque c'est encore une guéguerre politicienne entre les 2 "grands" partis, dispute complètement déplacée vue la gravité de la crise

Pour le reste, quelques articles de vox/recode* sur le grand chambardement des industries de divertissement aux USA...
Et des grandes guerres pour arracher une part du gâteau du streaming (à coup d'exclusivité propriétaires)...
Et pour obtenir un accès direct au spectateur (pour publicité ciblées ... ou profil détaillé)

https://www.vox.com/recode/21575382/wonder-woman-1984-hbo-max-pandemic-theater-home
https://www.vox.com/recode/21686514/hbo-max-roku-amazon-peacock-streaming-wonder-woman

Je cite ici, ça source pas mal ce que dit @Tancrède (notamment, Warners a décidé de la sortie en streaming sans consulter les cinoches, en pariant qu'ils soient trop affaiblis pour faire des représailles).

* Site tendance liberal, mais ça ne parle ni politique ni biais racial, donc ça ne devrait être pas être trop biaisé.

Modifié par rogue0
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1 hour ago, rogue0 said:

 

Je cite ici, ça source pas mal ce que dit @Tancrède (notamment, Warners a décidé de la sortie en streaming sans consulter les cinoches, en pariant qu'ils soient trop affaiblis pour faire des représailles).

Malgré les cris et indignations, les cinoches n'ont plus vraiment les moyens de faire peur aux studios depuis juin; c'était déjà alors un secret de Polichinelle vu l'état de ces boîtes et de leurs réseaux. La baisse structurelle des audiences en salles, et surtout de la rentabilité de l'exploitation en salles (hors de blockbusters géants qui concentraient depuis 15-20 ans une part sans cesse croissante de la recette générale, et une encore plus grande et croissante des bénefs nets), alors même que les périodes d'exploitation d'un fim se réduisaient sans cesse (ce qui nuit aux salles, qui ne commence à réellement toucher quelque chose de significatif qu'après 2 WE, voire 2 semaines complètes), avait inscrit leur déclin dans les astres, avec les énormes investissements qu'ils avaient du et devaient encore consentir (multiplexes -achats/locations, constructions, entretien-, installation dans des zones chères, équipement hi tech à renouveler souvent à l'instance des studios) qui ajoutaient à leurs problèmes. Ca fait 30 ans que les cinoches devaient chaque jour vivre un peu plus des goodies vendus pour la salle, et bien peu des films eux-mêmes, qui n'étaient que le facteur d'attraction pour faire acheter de la malbouffe surtarifée. 

Le confinement n'a été qu'un formidable accélérateur de ce mécanisme, en même temps qu'un grand révélateur de l'extrême fragilité de ces grands réseaux de salles, tant côté finances (et donc capacité à tenir) que côté position de négo avec les studios: tout ce qu'il leur restait sur ce dernier plan (et ce n'était pas rien tant que ça durait), c'était d'être le goulot d'étranglement de la filière pour la diffusion des gros films très chers (les budgets à 9 chiffres, quoique Netflix a montré que certaines prods dans les 100-120 millions pouvaient se justifier en streaming), qui ne sont pas rentabilisables sans eux (encore vrai aujourd'hui). L'industrie s'adapte de mille et une façons, enlevant les perspectives de survie des salles dans la dimension qu'elles avaient encore en février, et dans la place qu'elles avaient dans la filière à ce moment (et dans la "chaîne alimentaire" des intervenants de ce marché). Raccourcissement extrême de la fenêtre d'exclusivité des diffusions en salles (15-17 jours), proportion plus grande des inventaires (y compris des produits "premium" genre blockbusters) destinée d'emblée au streaming, accroissement du format série aux dépends du format film, stratégies de diffusions différentes, rabaissement des budgets moyens/produit et accroissement du nombre de produits ("flood the shelves"), R&D pour réduire les coûts de production à tous les étages (technologie, organisation, baisse des cachets)... Tout est bon pour optimiser le streaming qui devient le coeur de la stratégie des studios, avec les salles de cinoche qui ne seront, au moins dans un premier temps, plus qu'un revenu complémentaire, sans doute apprécié au début pour "faire passer" les grosses prods déjà dans la boîte, et diminuer leur poids (perte ou manque à gagner) dans le bilan, mais moins nécessaire d'ici quelques mois/années. 

Je ne sais pas si la récente levée de l'interdit juridique pour un studio de posséder des salles de ciné va voir les premiers absorber tout ou partie des seconds (ou créer les leurs), mais ce qui semble sûr, c'est que sauf plan d'aide massif (étatique ou de "business angels" très irresponsables), des milliers de salles vont fermer leurs portes, et la diffusion par ce biais va devenir un loisir, et un phénomène, plus rare (et cher?), un truc qu'on fait de manière plus exceptionnelle pour certains produits mieux choisis. 

Les capacités de représailles des salles ont disparu depuis un bail: les studios les ont lâchées comme des merdes, sitôt qu'ils ont perdu leurs illusions sur la durée du confinement et de son impact sur les comportements de consommation (peurs, habitudes perdues et prises, perspectives économiques...), même après sa fin. Peut-être que, avec un effort concerté de tout le secteur et des aides financières massives (ou des plans d'investissement privés), un retour à la normale aurait pu être programmé et mené de façon satisfaisante, mais ça aurait été un plan de 2 ans, voire plus, avec beaucoup d'argent dépensé sans aucune compensation, et ce alors même que, de toute façon, le streaming restait ZE investissement à faire (et il est très lourd quoiqu'il arrive), et aurait donc du aussi être mené dans le même temps, et ce dans l'optique de remplacer une bonne partie du marché des salles.

Donc dans l'ensemble, ça semble pas très logique, commercialement, de soutenir ce secteur qui ne pouvait déjà plus réellement se soutenir lui-même avant tout le présent merdier, et qui, du point de vue des studios, était un intermédiaire prenant une part toujours trop importante à leur goût de la recette. 

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Et bien moi je pense que si le cinéma redevenait un lieu pour les cinéphiles une fois sortis de la crise COVID, ce serait une bonne chose. Ce ne sont pas les vieux films qui manquent de toutes façons s'il faut en arriver là pour remplir les salles.

Certes il y a le matériel et il faut le rentabiliser, mais ça tombe bien parce qu'il va y avoir plein de matos d'occasion à racheter chez ceux qui jetteront l'éponge. Une avanlanche de pièces détachées diverses qui va faire baisser les prix et grandement faciliter la reprise. Sauf pour les fabricants bien entendu, mais là encore, c'est un milieu très restreint qui n'a pas besoin d'une activité massive pour exister.

Ensuite, si l'activité évoluait vers quelque chose de plus intimiste, de bien plus diversifié, et si les salles étaient adaptées à d'autres usages, le média "cinéma" et les structures associées ne s'en porteraient que mieux. Après tout, à ses débuts, il y avait un orchestre dans la fosse devant la toile, et les premières salles de ciné étaient aussi des salles de théatre ou des scènes d'opéra!

La question de la rentabilité va de toutes façons éloigner les vautours et les grippe-sous. Il faudra soit qu'ils aillent gratter tout ce qu'ils pourront, soit qu'ils changent totalement de modèle, soit qu'ils abandonnent. Dans les trois cas les cinéphiles y gagneront, parce que le cinéma ne va pas disparaître, et même si ça arrive, il renaîtra.

 

...Il est malheureux que cet autre médium populaire hyper-mercantiliste qu'est le jeu vidéo ne puisse connaître un tel développement... Quoique les catastrophes que sont les lancements des dernières consoles va peut-être réserver de bonnes surprises à ce propos. :laugh:

Modifié par Patrick
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2 hours ago, Patrick said:

 

 

...Il est malheureux que cet autre médium populaire hyper-mercantiliste qu'est le jeu vidéo ne puisse connaître un tel développement... Quoique les catastrophes que sont les lancements des dernières consoles va peut-être réserver de bonnes surprises à ce propos. :laugh:

Pour le jeu vidéo, on oublie déjà (moment d'employer la formule "un temps que les moins de 20 ans"...) que, avec une timeline différente (beaucoup plus compressée/accélérée), c'est un secteur qui a connu un développement comparable à ce qui est en train de se passer pour le cinoche: à quand remonte la dernière fois que quelqu'un ici est allé dans une salle d'arcades? Qui sait où, dans leur ville (si et seulement si c'est une grande ville), se trouvent les quelques-unes qui restent? A quand remonte la dernière fois qu'il y a eu un jeu en salle d'arcades qui était soit meilleur que ce qu'on trouve sur console/ordi, soit inexistant sur console/ordi et juste réservé aux arcades? Réponse aux questions 1 et 3: les années 90. Et plutôt le début/milieu que la fin. 

Les arcades ont été confrontées à ce qui frappe les salles de ciné maintenant. Fin années 90, il y avait un vague espoir, avec l'explosion sans cesse croissante du nombre de multiplexes et "grosses" salles (et la quasi extinction des petites salles, des cinoches à une ou deux salles, des indépendants, des cinoches de quartier -ceux qui survivaient encore), de voir ces deux activités se concentrer dans des gros centres de loisirs audiovisuels/tech (avec du coup plus de commerces afférants, faisant du tout des centres commerciaux spécialisés). Ca n'a même pas survécu au stade des analyses propectives pour un tel marché, à part quelques tentatives ici et là. 

Du coup, j'ai des doutes pour la survie à grande échelle des salles de ciné en tant que portion majeure de l'équation commerciale des films/productions audiovisuelles, en tant que rouage essentiel/dominant de leur rentabilisation, étape inévitable de leur cycle de vie commercial. Un marché, peut-être réellement conséquent, pour un mode de visionnage type cinéphile (donc pas concentré que sur les sorties de nouveautés), a une vraie chance de se développer à une certaine échelle, comptant sur une clientèle importante d'abonnés du grand écran, de fan-clubs et afficionados d'un genre ou d'un autre, d'une série ou d'un film (pouvant se voir en cycles, en WE spéciaux....), et un volant suffisant de spectateurs plus occasionnels.

Après tout, contrairement aux arcades dont le bénéfice marginal (en termes de consommation/plaisir) était très réduit (à part quelques quasi simulateurs parfois vraiment prenants), le cinoche offre une expérience pas/peu reproductible à domicile, même en visionnage collectif: l'approbation et l'enthousiasme de la foule, le sentiment de "passer une soirée dehors" qui accroît l'impression d'avoir fait quelque chose (toujours mieux que rester en calbut devant un écran), l'effet profond de participer à un collectif, les impressions que cela donne (diminue les défauts d'un film, accroît les qualités, sentiment d'appartenance)... Sont des effets bien réels et mesurés, sur lesquels le marketing compte beaucoup. La question de leur valeur monétaire et psychologique pour la masse des consommateurs reste, elle, à évaluer. S'il faut aussi comparer au secteur des concerts de musique ces 2 dernières décennies, on a encore là un indice que c'est pas forcément un avenir folichon pour les opérateurs actuels du secteur. De toute façon, le tronçonnage sera sanglant. 

 

Modifié par Tancrède
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Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

à quand remonte la dernière fois que quelqu'un ici est allé dans une salle d'arcades? Qui sait où, dans leur ville (si et seulement si c'est une grande ville), se trouvent les quelques-unes qui restent?

Moi, il y a peu ! J'dois être le dernier des Mohicans. Il en reste deux à Paris à ma connaissance. J'allais très souvent au "Versus Dojo" il y a quelques années. Une toute petite salle sous un magasin de jeux vidéo ne proposant que des bornes d'arcade de jeux de combat. Sinon il y a "la tête dans les nuages", grand, familial. Ils l'ont réaménagé avec moins de bornes d'arcade, ça fait plus fête foraine maintenant avec beaucoup de jeux d'adresse. J'y suis allé il y a quelques mois, j'étais déçu : c'était bondé et très cher.

Pour avoir connu l'âge d'or dans les années 90 c'est vrai que ça a disparu bien vite. Je me souviens de ce temps où l'on trouvait des salles d'arcade dans tous les centres-villes et où les bornes étaient dans tous les bars.

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Il y a 13 heures, Tancrède a dit :

Pour le jeu vidéo, on oublie déjà (moment d'employer la formule "un temps que les moins de 20 ans"...) que, avec une timeline différente (beaucoup plus compressée/accélérée), c'est un secteur qui a connu un développement comparable à ce qui est en train de se passer pour le cinoche: à quand remonte la dernière fois que quelqu'un ici est allé dans une salle d'arcades? Qui sait où, dans leur ville (si et seulement si c'est une grande ville), se trouvent les quelques-unes qui restent? A quand remonte la dernière fois qu'il y a eu un jeu en salle d'arcades qui était soit meilleur que ce qu'on trouve sur console/ordi, soit inexistant sur console/ordi et juste réservé aux arcades? Réponse aux questions 1 et 3: les années 90. Et plutôt le début/milieu que la fin. 

Les salles d'arcade en France ont aussi été tuées par le peu de sorties de jeux profitant de la spécificité salle et de la borne d'arcade en général. Dans les salles d'attente de ciné de part chez moi il y a encore les traditionnels shuffle puck, et des jeux de bagnoles/tirs dont les graphismes datent des années 2000... quand on compare à la console de salon ou au pc, il n'y a pas photo. Et vu que les jeux proposés ne profitent pas des interfaces IHM spécifiques aux possibilité des salles (par exemple pour les jeux de dance, de balle, de marteaux ou de pêche) bah l'intérêt des salles en France est nul.

Par contre j'ai été au Japon, et là je peux vous dire que j'ai passée des soirées émerveillé dans le quartier d'Akihabara (et quelques autres endroits) devant la profusion de ce que proposait les salles d'arcade. Quand aux IHM, c'est un peu comme quand on était gamin et qu'on rêvait d'un R360 dans notre salon. Ce n'est pas montré dans la vidéo, mais il y a aussi de supers jeux de stratégie/cartes ou la table est l'écran.

Révélation

 

et pour répondre à la question du quand, si on passe les années étudiantes ou j'avais mon abonnement au centre séga d'Amiens, la dernière fois que j'ai vraiment joué en salle d'arcade c'était à Tbilissi l'année dernière.

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Le fait est que les bornes d'arcade ont longtemps disposé d'une puissance grphique supérieure aux consoles. Mais le tournant a commencé à s'opérer au début des années 2000 et depuis lors, la borne d'arcade n'a plus de grand avantage. Pour l'arcade au Japon, ce sont surtout des jeux assez spécifiques (casinos, etc.) qui n'ont pas de succès en Occident. Difficilement importable ici.

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Il y a 5 heures, Kiriyama a dit :

Le fait est que les bornes d'arcade ont longtemps disposé d'une puissance grphique supérieure aux consoles. Mais le tournant a commencé à s'opérer au début des années 2000 et depuis lors, la borne d'arcade n'a plus de grand avantage. Pour l'arcade au Japon, ce sont surtout des jeux assez spécifiques (casinos, etc.) qui n'ont pas de succès en Occident. Difficilement importable ici.

Même au Japon, les salles ferment les unes après les autres. Les grandes salles historiques de Tokyo y passent en ce moment.

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Salut !

On m'a fait découvrir un excellent film : Mosul

Mosul sur Netflix : c'est quoi ce film sur la guerre contre l'Etat islamique ?

Disponible depuis ce jeudi 26 novembre sur la plateforme Netflix, Mosul est une plongée saisissante et terrifiante dans la dernière mission d'une unité d'élite irakienne, nettoyant la ville de Mossoul des derniers combattants de Daech.

Magistral.

A lire ici.

 

 

Modifié par Kiriyama
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Salut !

Un film de 2019, Crime de guerre, de Dan Krauss.

Il retrace l'histoire de la tristement célèbre "kill team" qui a sévi en Afghanistan en 2011. Je l'ai vu hier et c'est un excellent film, assez sobre mais très angoissant. On voit bien l'emprise qu'exerce un chef expérimenté sur de jeunes soldats sans grande instruction ni grand recul sur ce qu'ils font. 

 

Modifié par Kiriyama
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Bon ben mon épouse m'a offert en plus de mon livre sur les Gurkhas encore 2 DVD ! 

Le premier est "danger close" qui est inspiré par cette bataille entre soldats australiens et soldats viets en 1966, et le 2ème DVD c'est "The outpost" qui est inspiré par une bataille entre soldats US dans un poste isolé et très mal positionné contre les talibans. 

 

 

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Le 11/12/2020 à 03:03, Gibbs le Cajun a dit :

Bon ben mon épouse m'a offert en plus de mon livre sur les Gurkhas encore 2 DVD ! 

Le premier est "danger close" qui est inspiré par cette bataille entre soldats australiens et soldats viets en 1966, et le 2ème DVD c'est "The outpost" qui est inspiré par une bataille entre soldats US dans un poste isolé et très mal positionné contre les talibans. 

 

 

j'avais vu 'Danger close', pas mal, on a droit a un Ragnar sans barbe et aux cheveux court!! :biggrin:

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il y a 16 minutes, metkow a dit :

j'avais vu 'Danger close', pas mal, on a droit a un Ragnar sans barbe et aux cheveux court!! :biggrin:

C'est le même acteur, ben je savais pas. Je regarde pas Viking donc ceci explique cela. 

Se film est bien fichu, et le travail des artilleurs est bien mis en avant. 

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J'ai regardé Mosul hier et waouh ! sacré film ! 

Déjà l'idée est géniale de centrer l'histoire sur des soldats/policiers irakiens et non plus toujours sur les Américains, en plus largement responsable de la situation là-bas. D'ailleurs, il faut vraiment regarder le film en arabe sous-titré si on veut vraiment profiter de l'ambiance du film. La réalisation est géniale, les acteurs vraiment très bons, les décors ultraréalistes (je me demande où ça a été tourné) et c'est sûrement un des meilleurs films de guerre que j'ai vu. 

Suhail Dabbach qui joue le "colonel" est juste génial en vieux combattant expérimenté. 

Assez intéressante la scène où les policiers irakiens rencontrent un officier des services de renseignements... iranien ! Apparemment accompagné de combattants irakiens, probablement chiites. L'échange assez tendu qu'ils ont est vraiment instructif sur le regard que chacun porte sur le pays de l'autre.

Vraiment à regarder. 

Modifié par Kiriyama
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  • 1 year later...
  • 1 year later...

Concernant un film genre "biopic" mais sans en être un évidemment, "Napoléon" de Ridley Scott :

Quelqu'un serait-il abonné au Point ?

https://www.lepoint.fr/culture/patrice-gueniffey-napoleon-c-est-le-film-d-un-anglais-tres-antifrancais-14-11-2023-2543097_3.php

Merci !

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Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Quelqu'un serait-il abonné au Point ?

Non, et alors ? :biggrin:

Révélation

Le Point : Que retient du film de Ridley Scott un spectateur qui ne sait presque rien de Napoléon ?

Patrice Gueniffey : Il retiendra qu'il est un fils de la Terreur révolutionnaire – d'où ce début où il aurait assisté à l'exécution de Marie-Antoinette, l'une des multiples erreurs historiques du film, alors qu'il était au siège de Toulon – qui a terrorisé ensuite toute l'Europe. D'où le bilan final des morts – totalement fantaisiste – donné lors du générique de fin. Rien sur l'homme politique, le bâtisseur, rien sur le géopoliticien, rien sur l'homme de pouvoir, le manipulateur implacable, insensible, caractéristiques qui ne sont pas à son avantage, que ce réalisateur aurait pu essayer de restituer puisqu'il n'aime visiblement pas Napoléon. La seule exception est une brève scène avec l'empereur François d'Autriche que l'on ne saisit pas si l'on n'est pas au fait des enjeux politiques. Pour le reste, nous avons droit à la caricature d'un ambitieux, l'ogre corse, rustre renfrogné, doublé d'un mufle avec son épouse, Joséphine. Au fond, Ridley Scott renoue, involontairement peut-être, avec la vieille caricature qui a été faite de Napoléon juste après sa chute, venue de la Restauration ou de l'ennemi anglais au moment du Congrès de Vienne. Il n'est guère servi, il est vrai, par un Joaquin Phoenix trop âgé pour le rôle qui, du début jusqu'à la fin, affiche un regard vide et une mine sombre. Comme le soulignait Mme de Staël, Napoléon fut célèbre, au contraire, pour son regard de glace et son sourire très séduisant.

Est-ce au fond le film d'un Anglais sur l'un des héros français controversés ?

On peut raisonnablement le penser tant il rabaisse systématiquement le personnage. À 24 ans, lors du siège de Toulon, il en fait un pleutre. Lors du coup d'État du 18 Brumaire, il le ridiculise en le faisant se battre et tomber comme un vulgaire garnement. Lors de la campagne d'Égypte, il le fait bombarder les pyramides – ce qui ne fut jamais le cas – alors qu'il emmena des dizaines de savants pour étudier cette civilisation. Lorsqu'il dicte une lettre, il a l'air hésitant, stupide, alors qu'il épuisait ses secrétaires à dicter. Lors du sacre, il n'est pas à agiter la couronne comme s'il avait gagné à la tombola. Et le tout est à l'avenant. Il le rabaisse tellement qu'il donne à croire que Joséphine – incarnée du reste par une excellente actrice, manière peut-être de renforcer ce renversement – lui était supérieure au point de conclure que, la prochaine fois, ce serait elle l'empereur. Certes, la femme est l'avenir de l'homme, mais en souscrivant à une telle vision woke de l'Histoire, Ridley Scott ne se rend pas compte de l'absurdité logique à laquelle il parvient : comment un tel personnage aussi benêt, aussi médiocre et ridicule, serait arrivé à écrire une telle destinée.

Napoléon, qu'on l'aime ou pas, est un personnage sorti de l'Antiquité, largement au-dessus de son époque. Sa vie donnait l'impression qu'un metteur en scène se cachait derrière, faisant tout pour qu'elle soit spectaculaire. Or, ces scènes sont absentes. Par exemple les flambeaux qui illuminent la nuit la veille d'Austerlitz, ou le passage de la Bérézina. Pourquoi avoir réduit la campagne d'Égypte à un grotesque face-à-face entre le regard éteint de Joaquin Phoenix et le regard vide d'une momie ? Quant à la mise en scène de la guerre, on ne peut imaginer résultat plus conventionnel et plus plat. La preuve que ce film est d'un Anglais est que la séquence la plus réussie est consacrée à Waterloo et à la revanche de Wellington, promu héros de la fin du film. Battus traîtreusement à Toulon, les Britanniques prennent leur revanche et viennent punir le crime. Ils ouvrent et referment le film, ils jouent le rôle du Commandeur dans Don Giovanni. C'est un film contre Napoléon, lequel, certes, ne mérite pas que des compliments, mais sans nuance ni intelligence. Ce film très antifrançais et très pro-Anglais n'est pourtant pas très « anglais » par son esprit, car les Anglais n'ont jamais marchandé leur admiration pour leur ennemi, d'autant plus enclins à le considérer avec respect qu'ils avaient fini par le battre.

Mais n'est-ce pas aussi mission impossible de faire un film sur Napoléon ?

Si Kubrick y a renoncé, c'est que cela devait l'être. Je crois qu'il est impossible de traiter avec un minimum de subtilité une vie aussi riche en 2 h 30, et même en 4 heures. Napoléon est un héros universel, avec sa part de lumière et sa noirceur. Il est impossible d'en faire le tour en un seul voyage. Né dans une petite île, il a fini sur un caillou, mais dans l'intervalle il a rempli le monde de son nom. Sans doute faut-il renoncer à embrasser la totalité de cette vie. Le seul film réussi, à mes yeux, demeure à ce jour Monsieur N., d'Antoine de Caunes, une fiction qui montrait un Napoléon captif à Sainte-Hélène, vaincu, amer, refusant la culpabilité, rejetant la faute sur tout le monde. Là, le portrait était creusé, consistant.

 

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Il y a 12 heures, Rob1 a dit :

Non, et alors ? :biggrin:

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Le Point : Que retient du film de Ridley Scott un spectateur qui ne sait presque rien de Napoléon ?

Patrice Gueniffey : Il retiendra qu'il est un fils de la Terreur révolutionnaire – d'où ce début où il aurait assisté à l'exécution de Marie-Antoinette, l'une des multiples erreurs historiques du film, alors qu'il était au siège de Toulon – qui a terrorisé ensuite toute l'Europe. D'où le bilan final des morts – totalement fantaisiste – donné lors du générique de fin. Rien sur l'homme politique, le bâtisseur, rien sur le géopoliticien, rien sur l'homme de pouvoir, le manipulateur implacable, insensible, caractéristiques qui ne sont pas à son avantage, que ce réalisateur aurait pu essayer de restituer puisqu'il n'aime visiblement pas Napoléon. La seule exception est une brève scène avec l'empereur François d'Autriche que l'on ne saisit pas si l'on n'est pas au fait des enjeux politiques. Pour le reste, nous avons droit à la caricature d'un ambitieux, l'ogre corse, rustre renfrogné, doublé d'un mufle avec son épouse, Joséphine. Au fond, Ridley Scott renoue, involontairement peut-être, avec la vieille caricature qui a été faite de Napoléon juste après sa chute, venue de la Restauration ou de l'ennemi anglais au moment du Congrès de Vienne. Il n'est guère servi, il est vrai, par un Joaquin Phoenix trop âgé pour le rôle qui, du début jusqu'à la fin, affiche un regard vide et une mine sombre. Comme le soulignait Mme de Staël, Napoléon fut célèbre, au contraire, pour son regard de glace et son sourire très séduisant.

Est-ce au fond le film d'un Anglais sur l'un des héros français controversés ?

On peut raisonnablement le penser tant il rabaisse systématiquement le personnage. À 24 ans, lors du siège de Toulon, il en fait un pleutre. Lors du coup d'État du 18 Brumaire, il le ridiculise en le faisant se battre et tomber comme un vulgaire garnement. Lors de la campagne d'Égypte, il le fait bombarder les pyramides – ce qui ne fut jamais le cas – alors qu'il emmena des dizaines de savants pour étudier cette civilisation. Lorsqu'il dicte une lettre, il a l'air hésitant, stupide, alors qu'il épuisait ses secrétaires à dicter. Lors du sacre, il n'est pas à agiter la couronne comme s'il avait gagné à la tombola. Et le tout est à l'avenant. Il le rabaisse tellement qu'il donne à croire que Joséphine – incarnée du reste par une excellente actrice, manière peut-être de renforcer ce renversement – lui était supérieure au point de conclure que, la prochaine fois, ce serait elle l'empereur. Certes, la femme est l'avenir de l'homme, mais en souscrivant à une telle vision woke de l'Histoire, Ridley Scott ne se rend pas compte de l'absurdité logique à laquelle il parvient : comment un tel personnage aussi benêt, aussi médiocre et ridicule, serait arrivé à écrire une telle destinée.

Napoléon, qu'on l'aime ou pas, est un personnage sorti de l'Antiquité, largement au-dessus de son époque. Sa vie donnait l'impression qu'un metteur en scène se cachait derrière, faisant tout pour qu'elle soit spectaculaire. Or, ces scènes sont absentes. Par exemple les flambeaux qui illuminent la nuit la veille d'Austerlitz, ou le passage de la Bérézina. Pourquoi avoir réduit la campagne d'Égypte à un grotesque face-à-face entre le regard éteint de Joaquin Phoenix et le regard vide d'une momie ? Quant à la mise en scène de la guerre, on ne peut imaginer résultat plus conventionnel et plus plat. La preuve que ce film est d'un Anglais est que la séquence la plus réussie est consacrée à Waterloo et à la revanche de Wellington, promu héros de la fin du film. Battus traîtreusement à Toulon, les Britanniques prennent leur revanche et viennent punir le crime. Ils ouvrent et referment le film, ils jouent le rôle du Commandeur dans Don Giovanni. C'est un film contre Napoléon, lequel, certes, ne mérite pas que des compliments, mais sans nuance ni intelligence. Ce film très antifrançais et très pro-Anglais n'est pourtant pas très « anglais » par son esprit, car les Anglais n'ont jamais marchandé leur admiration pour leur ennemi, d'autant plus enclins à le considérer avec respect qu'ils avaient fini par le battre.

Mais n'est-ce pas aussi mission impossible de faire un film sur Napoléon ?

Si Kubrick y a renoncé, c'est que cela devait l'être. Je crois qu'il est impossible de traiter avec un minimum de subtilité une vie aussi riche en 2 h 30, et même en 4 heures. Napoléon est un héros universel, avec sa part de lumière et sa noirceur. Il est impossible d'en faire le tour en un seul voyage. Né dans une petite île, il a fini sur un caillou, mais dans l'intervalle il a rempli le monde de son nom. Sans doute faut-il renoncer à embrasser la totalité de cette vie. Le seul film réussi, à mes yeux, demeure à ce jour Monsieur N., d'Antoine de Caunes, une fiction qui montrait un Napoléon captif à Sainte-Hélène, vaincu, amer, refusant la culpabilité, rejetant la faute sur tout le monde. Là, le portrait était creusé, consistant.

 

Bon, on ne peut pas dire que czt avis donne envie de voir le film... Dommage, j'avoue que j'avais dans l'idée de me laisser tenter, je vais attendre d'autres retours.

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il y a une heure, ogo a dit :

Bon, on ne peut pas dire que czt avis donne envie de voir le film... Dommage, j'avoue que j'avais dans l'idée de me laisser tenter, je vais attendre d'autres retours.

Ouais bon ....chacun son métier hein 

Le monsieur est historien, pas critique de film.  Et c'est un bon passionné de Bonaparte puisqu'il lui a consacré une bonne partie de ses recherches. 

Je ne remets donc pas en cause des connaissanxes mais son avis global sur le film .... 

Par exemple le réalisateur n'a jamais souhaité en faire une biographie à 100% ni montrzr forcément toutes les facettes de l'homme. C'est pour moi un parti pris parfaitement assumé

Quand au regarde vide de Joaquin Phoenix j'irai juger sur pièces

Moi j'ai vu ça qui m'a donné envie, ils ont font plusieurs vidéos  

 

 

 

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il y a 12 minutes, Ciders a dit :

Le problème du parti pris, c'est qu'il n'est jamais indiqué par avance. On vend toujours un film historique.

Au final, ce sera plus un brûlot anti-français rédigé par un stagiaire qu'un film historique. Et c'est dommage.

On peut quand même lire les interviews de Ridley Scott et regarder ses films comme Gladiator ou Les duellistes.

Par définition le film aura son parti pris à lui. 

Par exemple il a choisi de centrer le film sur la relation de Napoléon avec Joséphine, dont on sait peut de chose au final. Donc on sait bien qu'il a brodé pour ce personnage 

Bref pour moi c'est du spectacle Hollywoodiens sur fond de vérité historique. 

Y'a du vrai, y'a du faux, y'a des choses invérifiables, faut vivre avec c'est de l'art quoi :tongue:

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