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Modular and Multirole Patrol Corvette" (MMPC) - Anciennement (EPC)


herciv

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Le 20/12/2024 à 18:54, Born to sail a dit :

On se rapproche plus d'un standard Gowind Malaisie   111m et 3100 tonnes

https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-programme-des-corvettes-malaisiennes-du-type-gowind-remis-sur-les-rails

 

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Lumut Naval Shipyard (Lunas), nouveau nom de l’ex-chantier naval Boustead nationalisé par le gouvernement malaisien pour mener à bien le programme des corvettes, a annoncé avoir achevé la phase de design détaillé de ces bâtiments. Une étape importante qui a donné lieu à une cérémonie, le 23 septembre, avec la marine malaisienne. L'annonce a été faite le lendemain mais l'information n'a été repérée qu'il y a quelques jours par Naval News. 

La Malaisie fut historiquement, en 2011, le premier pays à choisir la corvette Gowind développée par Naval Group, avec un programme prévoyant la construction locale de six bâtiments. Les Malaisiens ont néanmoins souhaité une version agrandie (111 mètres de long pour un déplacement de 3100 tonnes en charge au lieu de 102 mètres et 2800 tpc pour le modèle Gowind habituellement proposé). Cela, afin notamment de gagner en vitesse (28 nœuds au lieu de 26) et en autonomie (plus de 5000 nautiques à 15 noeuds au lieu de 4500). Différents équipements spécifiques ont, par ailleurs, été choisis, comme des missiles antinavire NSM et une tourelle à carénage furtif de 57 mm, en lieu et place des canons de 76 mm et missiles Exocet équipant les autres Gowind vendues par Naval Group, d’abord à l’Egypte (quatre exemplaires livrés entre 2017 et 2023) puis aux Emirats Arabes Unis (deux unités achevées en 2023 et 2024).  

Alors que les corvettes émiraties ont été intégralement réalisées à Lorient, le programme avec l’Egypte, en dehors de la tête de série produite en France, a fait l’objet d’un transfert de technologie pour ses trois jumelles, construites à Alexandrie. Un choix également retenu par la Kuala Lumpur mais, contrairement au contrat égyptien, pour lequel Naval Group a piloté l’ensemble des études et accompagné de très près son client en suivant la production à Alexandrie, les Malaisiens ont voulu gérer ce programme de manière beaucoup plus autonome. Y compris au niveau des études, pourtant très complexes du fait des adaptations souhaitées. De ce fait, plusieurs dizaines d’ingénieurs malaisiens étaient venus se former à Lorient aux côtés des équipes de Naval Group (alors DCNS). 

Le programme, connu en Malaisie sous le nom de LCS (Littoral Combat Ship) et d’un coût initial de près de 2 milliards d’euros, a été attribué en 2011 au chantier Boustead Naval Shipyard de Lumut, au nord-ouest de Kuala Lumpur. Et fut officiellement lancé l’année suivante. BNS devait livrer la tête de série en 2017. Mais cette année-là, seule la coque du premier bâtiment, en réalité quasiment vide, a été officiellement lancée. Au lieu d’être mise à l’eau, elle resta sur le terre-plein du chantier pour la poursuite de son armement. Par la suite, alors que le chantier accumulait les retards et dépassements de coûts, ses pertes financières l’ont placé dans une situation critique. Le ministère malaisien de la défense refusant de payer les surcoûts, les travaux avaient été suspendus en 2019. Ont suivi de longues négociations, un accord étant finalement trouvé en 2023. Le gouvernement malaisien a accepté de relancer le programme, mais seulement sur cinq bâtiments pour limiter le dérapage financier, tout en prenant le contrôle du chantier, qui porte donc désormais le nom de Lunas. 

Suite à la signature du nouveau contrat en mai 2023, les travaux ont repris. Une relance qui s’est faite avec le soutien de Naval Group, qui a dépêché des équipes sur place et probablement aidé les Malaisiens à boucler le design détaillé des bâtiments. Il a aussi fallu renégocier les contrats avec tous les fournisseurs, ce qui a pris du temps. Mais progressivement, le programme s’est remis en route. 

Mise à l'eau de la première corvette malaisienne le 23 mai dernier. 

Le 23 mai dernier, la tête de série, nommée Maharaja Lala, était cette fois mise à l’eau pour de bon. Son achèvement à flot se poursuit maintenant à un rythme soutenu, les essais à quai devant débuter dans les semaines qui viennent, avant les essais en mer l’an prochain, sa livraison devant intervenir, si tout se passe bien, en 2026. Ses quatre sisterships, qui ont sont à différents stades de construction, devraient suivre avant 2030 selon le nouveau calendrier fixé par la marine malaisienne. 

@ARMEN56 Si on parle de 3300 tonnes doit on en déduire que cette corvette ferait + ou -  118 m de long ? (bête règle de 3 pour déduire la longueur)

Peut-être moins si groupe propulsion moins ambitieux en vitesse que celles des Gowind Malaisiennes (28 nds demandé) ?

@ARMEN56 ou 112 m mais une coque plus large ? 

allonger un navire en ajoutant une tranche parait "assez simple" sur le papier, mais élargir une coque existante au catalogue, c'est repartir sur des études de A à Z ?

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Le 20/12/2024 à 18:54, Born to sail a dit :

On se rapproche plus d'un standard Gowind Malaisie   111m et 3100 tonnes

https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-programme-des-corvettes-malaisiennes-du-type-gowind-remis-sur-les-rails

 

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Lumut Naval Shipyard (Lunas), nouveau nom de l’ex-chantier naval Boustead nationalisé par le gouvernement malaisien pour mener à bien le programme des corvettes, a annoncé avoir achevé la phase de design détaillé de ces bâtiments. Une étape importante qui a donné lieu à une cérémonie, le 23 septembre, avec la marine malaisienne. L'annonce a été faite le lendemain mais l'information n'a été repérée qu'il y a quelques jours par Naval News. 

La Malaisie fut historiquement, en 2011, le premier pays à choisir la corvette Gowind développée par Naval Group, avec un programme prévoyant la construction locale de six bâtiments. Les Malaisiens ont néanmoins souhaité une version agrandie (111 mètres de long pour un déplacement de 3100 tonnes en charge au lieu de 102 mètres et 2800 tpc pour le modèle Gowind habituellement proposé). Cela, afin notamment de gagner en vitesse (28 nœuds au lieu de 26) et en autonomie (plus de 5000 nautiques à 15 noeuds au lieu de 4500). Différents équipements spécifiques ont, par ailleurs, été choisis, comme des missiles antinavire NSM et une tourelle à carénage furtif de 57 mm, en lieu et place des canons de 76 mm et missiles Exocet équipant les autres Gowind vendues par Naval Group, d’abord à l’Egypte (quatre exemplaires livrés entre 2017 et 2023) puis aux Emirats Arabes Unis (deux unités achevées en 2023 et 2024).  

Alors que les corvettes émiraties ont été intégralement réalisées à Lorient, le programme avec l’Egypte, en dehors de la tête de série produite en France, a fait l’objet d’un transfert de technologie pour ses trois jumelles, construites à Alexandrie. Un choix également retenu par la Kuala Lumpur mais, contrairement au contrat égyptien, pour lequel Naval Group a piloté l’ensemble des études et accompagné de très près son client en suivant la production à Alexandrie, les Malaisiens ont voulu gérer ce programme de manière beaucoup plus autonome. Y compris au niveau des études, pourtant très complexes du fait des adaptations souhaitées. De ce fait, plusieurs dizaines d’ingénieurs malaisiens étaient venus se former à Lorient aux côtés des équipes de Naval Group (alors DCNS). 

Le programme, connu en Malaisie sous le nom de LCS (Littoral Combat Ship) et d’un coût initial de près de 2 milliards d’euros, a été attribué en 2011 au chantier Boustead Naval Shipyard de Lumut, au nord-ouest de Kuala Lumpur. Et fut officiellement lancé l’année suivante. BNS devait livrer la tête de série en 2017. Mais cette année-là, seule la coque du premier bâtiment, en réalité quasiment vide, a été officiellement lancée. Au lieu d’être mise à l’eau, elle resta sur le terre-plein du chantier pour la poursuite de son armement. Par la suite, alors que le chantier accumulait les retards et dépassements de coûts, ses pertes financières l’ont placé dans une situation critique. Le ministère malaisien de la défense refusant de payer les surcoûts, les travaux avaient été suspendus en 2019. Ont suivi de longues négociations, un accord étant finalement trouvé en 2023. Le gouvernement malaisien a accepté de relancer le programme, mais seulement sur cinq bâtiments pour limiter le dérapage financier, tout en prenant le contrôle du chantier, qui porte donc désormais le nom de Lunas. 

Suite à la signature du nouveau contrat en mai 2023, les travaux ont repris. Une relance qui s’est faite avec le soutien de Naval Group, qui a dépêché des équipes sur place et probablement aidé les Malaisiens à boucler le design détaillé des bâtiments. Il a aussi fallu renégocier les contrats avec tous les fournisseurs, ce qui a pris du temps. Mais progressivement, le programme s’est remis en route. 

Mise à l'eau de la première corvette malaisienne le 23 mai dernier. 

Le 23 mai dernier, la tête de série, nommée Maharaja Lala, était cette fois mise à l’eau pour de bon. Son achèvement à flot se poursuit maintenant à un rythme soutenu, les essais à quai devant débuter dans les semaines qui viennent, avant les essais en mer l’an prochain, sa livraison devant intervenir, si tout se passe bien, en 2026. Ses quatre sisterships, qui ont sont à différents stades de construction, devraient suivre avant 2030 selon le nouveau calendrier fixé par la marine malaisienne. 

@ARMEN56 Si on parle de 3300 tonnes doit on en déduire que cette corvette ferait + ou -  118 m de long ? (bête règle de 3 pour déduire la longueur)

Peut-être moins si groupe propulsion moins ambitieux en vitesse que celles des Gowind Malaisiennes (28 nds demandé) ?

  @Born to sail :smile:

Oui dans son besoin la Malaisie à inflationné sur les data GWD ;

Design initial

-          2800 t 

-          28 nds en full speed ; 4 MTU 20V1163TB93 en CODAD

-          LOA ; 107

-          LPP ; 100

Design évolué

-          3100 t

-          110 m

A mon avis c’est un concours de b… avec Singapore et leur Forminable Class ; on veut une GWD aux datas « Formidable »  et bien sûr iso cout why not isn’t ? A remarquer la photo MM de groupe sans une casquette NG …….c’est pas classe , sais pas si PEP apprécie ?  

D’ailleurs  Kuala lampur veut du 28 nds avec du 3100 et rallonge Lpp, ça ne sera plus la même chansonnette en terme de puissance prop , on passerait sur du CODAD MTU série 20V8000 ( on a fait plus de 28 nds aux essais sur Formidable )

Sinon ces barcasses NG Asie sont taillées pour du littoral et non du hauturier ; full speed 27/28 nds et autonomie relativement faible

Pour notre MMPC 3300 t , 110 /112 Lpp ouais , un peu de ventre pour loger le GO . 350 t ? Les FS ont 390 tonnes à 2600/3200 et 20 nds sur du CODAD concentré en 4 pielstick 6PA6 de 1620 kw et une autonomie de 9000 nm à 15 nds

Perso je ne vois pas l’intérêt pr du  hauturier ultra marin  qu’elle aillent  faire du A/Prost entre les bouées de casier à 28 nds ; restons humble ( 25 nds c’est bien )  une prop CODAD ou CODLAD ( cf nos échanges  marine norvégienne) coiffé par un système expert de gestion optimisée de la conso .

par ailleurs oui , qd on commence à triturer le B et la Lpp on refait une boucle de projet donc un autre design . 

 

Dans les innovation naviris

« Recherche et technologie (R&T) : 4 années et 5 projets

Le programme de R&T coopérative franco-italienne managé par Naviris était structuré en cinq projets - le navire numérique, l’optimisation de la consommation énergétique, les piles à combustibles pour les navires de surface, la logistique du futur, et la tenue par mer forte - tous ayant pour vocation d’augmenter les performances des plateformes de Naval Group et Fincantieri. A présent que la capacité de Naviris à délivrer des projets d’étude de tout premier plan dans les délais impartis est avérée, un second lot est envisagé. À l’heure actuelle, plusieurs formes de contractualisation sont envisagées »

https://www.naval-group.com/fr/grand-chelem-pour-naviris

Modifié par ARMEN56
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Merci @ARMEN56,

je comprends qu'on peut tabler sur du 115 - 116 m LOA pour du 112 LPP, 16 à 17 m de large et 4m de tirant d'eau, pour avoir une capacité de 400t de GO.

Une prop CODeLAD ou solution plus classique CODAD équipée de 4 20V 8000 M71L, pour chercher un 26 nds à PMP, 24 en vitesse de max,

donc à peu près 16 Nds sur 2 MP pour avoisiner l'autonomie max de nos vénérables FS.

La propulsion électrique CODeLAD serait elle plus efficiente pour maximiser l'autonomie ? 

Et dans le cas d'une propulsion full IEP quelle serait la meilleure ? 

Au fait, qu'est ce qui désavantage l'IEP ? le poids des MEP ?

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Le 23/12/2024 à 15:34, Born to sail a dit :

La propulsion électrique CODeLAD serait elle plus efficiente pour maximiser l'autonomie ? 

Et dans le cas d'une propulsion full IEP quelle serait la meilleure ? 

Au fait, qu'est ce qui désavantage l'IEP ? le poids des MEP

Sur coin de table pour une 3300 t 

- 28 nds 36 Mw 

- 25 nds 17 Mw 

- 15 nds 4 Mw 

7500 mn à 15 nds ça donne 500 h

Csp 0,2 kg/kw.h

Consommation : 500 x 4000 x 0.2 ‎ = 400 t 

En frégate corvette légère HK avait donné ce lien illustrant du CODAD hybride

https://library.imarest.org/record/7630/files/INEC 2018 Paper 085 Simmonds FINAL.pdf

Ici aussi on a tout un panel de solutions combinées diesel

https://login.easychair.org/publications/preprint/w6P1/download

Ici on a une solution NTE sur une sigma de < 2000 t en butée à 22 nds 

 

https://www.tehnomil.net/wp-content/uploads/2016/11/PAPER-Diesel-electric-propulsion-on-SIGMA-class-corvettes.pdf

Voir si on pourrait ,via une bonne homothétie  projeter cette solution à du 3300 t . À la puissance aux hélices , il faut bien entendu aussi ajouter l’hôtel load . Ça risque d’être chaud en masse volume ? 

Je pense le CEMM penchera du côté d’une prop seaproven  gabarit FS réadaptée 

Du pain sur la planche 

 

Modifié par ARMEN56
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9 hours ago, ARMEN56 said:

Sur coin de table pour une 3300 t 

- 28 nds 36 Mw 

- 25 nds 17 Mw 

- 15 nds 4 Mw 

J’ai des chiffres plutôt inférieurs pour la Meko A100 qui est assez « trapue » (3,100 tonnes, 99.6 x 15.3m à la flottaison, pas de bulbe avant) donc normalement possible de faire mieux avec une coque allongée de 5-10m.

- 28nds 25 MW

- 25nds 16 MW

- 15nds 2 MW

IMG-3569.jpg
Meko-A100-propulsion.jpg
Meko-A100.jpg

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Il y a 2 heures, HK a dit :

J’ai des chiffres plutôt inférieurs pour la Meko A100 qui est assez « trapue » (3,100 tonnes, 99.6 x 15.3m à la flottaison, pas de bulbe avant) donc normalement possible de faire mieux avec une coque allongée de 5-10m.

- 28nds 25 MW

- 25nds 16 MW

- 15nds 2 MW

IMG-3569.jpg
Meko-A100-propulsion.jpg
Meko-A100.jpg

Salut 

Pour la bonne compréhension du néophyte que je suis, les diesel generateurs dans les "auxiliairy rooms" ne servent pas du tout à alimenter les e-motors de propulsion ?

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48 minutes ago, Titoo78 said:

les diesel generateurs dans les "auxiliairy rooms" ne servent pas du tout à alimenter les e-motors de propulsion ?

L’électricité produite par les DG (4x 600 kWe) sert à alimenter les besoins du bord (compter sur ~1,000 kWe) et les 2 e-motors de 320 kWe.

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7 hours ago, HK said:

J’ai des chiffres plutôt inférieurs pour la Meko A100 qui est assez « trapue » (3,100 tonnes, 99.6 x 15.3m à la flottaison, pas de bulbe avant) donc normalement possible de faire mieux avec une coque allongée de 5-10m.

- 28nds 25 MW

- 25nds 16 MW

- 15nds 2 MW

Je rajoute une autre référence, les FFG-7 américaines avec une coque « fine » (3,450 tonnes aux essais, 124.4 x 14.3m à la flottaison).  Techno assez ancienne, hélice unique etc… on doit pouvoir faire aussi bien voir mieux jusqu’à ~25nds?

- 28nds 20MW

- 25nds 12 MW

- 15nds 2.2 MW

https://apps.dtic.mil/sti/tr/pdf/ADA113287.pdf
IMG-3570.jpg

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Il y a 23 heures, ARMEN56 a dit :

Sur coin de table pour une 3300 t 

- 28 nds 36 Mw 

- 25 nds 17 Mw 

- 15 nds 4 Mw 

@HK

réajustement :wub:

Sur DELTA on était à 32 Mw/28,... nds / 3700 t

Sur FLF on était 15.4 Mw/23.5 nds / 3600 t

Sur FLF on était  3.2 Mw/15.5 nds  au loch ( influence courant ?) / 3600 t

oui main lourde à 15 nds ; mon 4 Mw est trop fort

 

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