Born to sail Posté(e) vendredi à 17:54 Share Posté(e) vendredi à 17:54 (modifié) On se rapproche plus d'un standard Gowind Malaisie : 111m et 3100 tonnes https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-programme-des-corvettes-malaisiennes-du-type-gowind-remis-sur-les-rails Révélation Lumut Naval Shipyard (Lunas), nouveau nom de l’ex-chantier naval Boustead nationalisé par le gouvernement malaisien pour mener à bien le programme des corvettes, a annoncé avoir achevé la phase de design détaillé de ces bâtiments. Une étape importante qui a donné lieu à une cérémonie, le 23 septembre, avec la marine malaisienne. L'annonce a été faite le lendemain mais l'information n'a été repérée qu'il y a quelques jours par Naval News. La Malaisie fut historiquement, en 2011, le premier pays à choisir la corvette Gowind développée par Naval Group, avec un programme prévoyant la construction locale de six bâtiments. Les Malaisiens ont néanmoins souhaité une version agrandie (111 mètres de long pour un déplacement de 3100 tonnes en charge au lieu de 102 mètres et 2800 tpc pour le modèle Gowind habituellement proposé). Cela, afin notamment de gagner en vitesse (28 nœuds au lieu de 26) et en autonomie (plus de 5000 nautiques à 15 noeuds au lieu de 4500). Différents équipements spécifiques ont, par ailleurs, été choisis, comme des missiles antinavire NSM et une tourelle à carénage furtif de 57 mm, en lieu et place des canons de 76 mm et missiles Exocet équipant les autres Gowind vendues par Naval Group, d’abord à l’Egypte (quatre exemplaires livrés entre 2017 et 2023) puis aux Emirats Arabes Unis (deux unités achevées en 2023 et 2024). Alors que les corvettes émiraties ont été intégralement réalisées à Lorient, le programme avec l’Egypte, en dehors de la tête de série produite en France, a fait l’objet d’un transfert de technologie pour ses trois jumelles, construites à Alexandrie. Un choix également retenu par la Kuala Lumpur mais, contrairement au contrat égyptien, pour lequel Naval Group a piloté l’ensemble des études et accompagné de très près son client en suivant la production à Alexandrie, les Malaisiens ont voulu gérer ce programme de manière beaucoup plus autonome. Y compris au niveau des études, pourtant très complexes du fait des adaptations souhaitées. De ce fait, plusieurs dizaines d’ingénieurs malaisiens étaient venus se former à Lorient aux côtés des équipes de Naval Group (alors DCNS). Le programme, connu en Malaisie sous le nom de LCS (Littoral Combat Ship) et d’un coût initial de près de 2 milliards d’euros, a été attribué en 2011 au chantier Boustead Naval Shipyard de Lumut, au nord-ouest de Kuala Lumpur. Et fut officiellement lancé l’année suivante. BNS devait livrer la tête de série en 2017. Mais cette année-là, seule la coque du premier bâtiment, en réalité quasiment vide, a été officiellement lancée. Au lieu d’être mise à l’eau, elle resta sur le terre-plein du chantier pour la poursuite de son armement. Par la suite, alors que le chantier accumulait les retards et dépassements de coûts, ses pertes financières l’ont placé dans une situation critique. Le ministère malaisien de la défense refusant de payer les surcoûts, les travaux avaient été suspendus en 2019. Ont suivi de longues négociations, un accord étant finalement trouvé en 2023. Le gouvernement malaisien a accepté de relancer le programme, mais seulement sur cinq bâtiments pour limiter le dérapage financier, tout en prenant le contrôle du chantier, qui porte donc désormais le nom de Lunas. Suite à la signature du nouveau contrat en mai 2023, les travaux ont repris. Une relance qui s’est faite avec le soutien de Naval Group, qui a dépêché des équipes sur place et probablement aidé les Malaisiens à boucler le design détaillé des bâtiments. Il a aussi fallu renégocier les contrats avec tous les fournisseurs, ce qui a pris du temps. Mais progressivement, le programme s’est remis en route. Mise à l'eau de la première corvette malaisienne le 23 mai dernier. Le 23 mai dernier, la tête de série, nommée Maharaja Lala, était cette fois mise à l’eau pour de bon. Son achèvement à flot se poursuit maintenant à un rythme soutenu, les essais à quai devant débuter dans les semaines qui viennent, avant les essais en mer l’an prochain, sa livraison devant intervenir, si tout se passe bien, en 2026. Ses quatre sisterships, qui ont sont à différents stades de construction, devraient suivre avant 2030 selon le nouveau calendrier fixé par la marine malaisienne. @ARMEN56 Si on parle de 3300 tonnes doit on en déduire que cette corvette ferait + ou - 118 m de long ? (bête règle de 3 pour déduire la longueur) Peut-être moins si groupe propulsion moins ambitieux en vitesse que celles des Gowind Malaisiennes (28 nds demandé) ? Modifié vendredi à 18:05 par Born to sail Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) vendredi à 21:13 Share Posté(e) vendredi à 21:13 8 hours ago, Alek said: Je me pose la question, en regardant les produite proposer dans la "gamme Gowind" et assimiler et je suis tomber sur cela : https://www.kership.com/navire/opv85s/ C'était la propal NG pour les patrouilleurs Hauturiers avant que la DGA et la marine expriment leur propres besoins Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Born to sail Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures Le 20/12/2024 à 18:54, Born to sail a dit : On se rapproche plus d'un standard Gowind Malaisie : 111m et 3100 tonnes https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-programme-des-corvettes-malaisiennes-du-type-gowind-remis-sur-les-rails Révéler le contenu masqué Lumut Naval Shipyard (Lunas), nouveau nom de l’ex-chantier naval Boustead nationalisé par le gouvernement malaisien pour mener à bien le programme des corvettes, a annoncé avoir achevé la phase de design détaillé de ces bâtiments. Une étape importante qui a donné lieu à une cérémonie, le 23 septembre, avec la marine malaisienne. L'annonce a été faite le lendemain mais l'information n'a été repérée qu'il y a quelques jours par Naval News. La Malaisie fut historiquement, en 2011, le premier pays à choisir la corvette Gowind développée par Naval Group, avec un programme prévoyant la construction locale de six bâtiments. Les Malaisiens ont néanmoins souhaité une version agrandie (111 mètres de long pour un déplacement de 3100 tonnes en charge au lieu de 102 mètres et 2800 tpc pour le modèle Gowind habituellement proposé). Cela, afin notamment de gagner en vitesse (28 nœuds au lieu de 26) et en autonomie (plus de 5000 nautiques à 15 noeuds au lieu de 4500). Différents équipements spécifiques ont, par ailleurs, été choisis, comme des missiles antinavire NSM et une tourelle à carénage furtif de 57 mm, en lieu et place des canons de 76 mm et missiles Exocet équipant les autres Gowind vendues par Naval Group, d’abord à l’Egypte (quatre exemplaires livrés entre 2017 et 2023) puis aux Emirats Arabes Unis (deux unités achevées en 2023 et 2024). Alors que les corvettes émiraties ont été intégralement réalisées à Lorient, le programme avec l’Egypte, en dehors de la tête de série produite en France, a fait l’objet d’un transfert de technologie pour ses trois jumelles, construites à Alexandrie. Un choix également retenu par la Kuala Lumpur mais, contrairement au contrat égyptien, pour lequel Naval Group a piloté l’ensemble des études et accompagné de très près son client en suivant la production à Alexandrie, les Malaisiens ont voulu gérer ce programme de manière beaucoup plus autonome. Y compris au niveau des études, pourtant très complexes du fait des adaptations souhaitées. De ce fait, plusieurs dizaines d’ingénieurs malaisiens étaient venus se former à Lorient aux côtés des équipes de Naval Group (alors DCNS). Le programme, connu en Malaisie sous le nom de LCS (Littoral Combat Ship) et d’un coût initial de près de 2 milliards d’euros, a été attribué en 2011 au chantier Boustead Naval Shipyard de Lumut, au nord-ouest de Kuala Lumpur. Et fut officiellement lancé l’année suivante. BNS devait livrer la tête de série en 2017. Mais cette année-là, seule la coque du premier bâtiment, en réalité quasiment vide, a été officiellement lancée. Au lieu d’être mise à l’eau, elle resta sur le terre-plein du chantier pour la poursuite de son armement. Par la suite, alors que le chantier accumulait les retards et dépassements de coûts, ses pertes financières l’ont placé dans une situation critique. Le ministère malaisien de la défense refusant de payer les surcoûts, les travaux avaient été suspendus en 2019. Ont suivi de longues négociations, un accord étant finalement trouvé en 2023. Le gouvernement malaisien a accepté de relancer le programme, mais seulement sur cinq bâtiments pour limiter le dérapage financier, tout en prenant le contrôle du chantier, qui porte donc désormais le nom de Lunas. Suite à la signature du nouveau contrat en mai 2023, les travaux ont repris. Une relance qui s’est faite avec le soutien de Naval Group, qui a dépêché des équipes sur place et probablement aidé les Malaisiens à boucler le design détaillé des bâtiments. Il a aussi fallu renégocier les contrats avec tous les fournisseurs, ce qui a pris du temps. Mais progressivement, le programme s’est remis en route. Mise à l'eau de la première corvette malaisienne le 23 mai dernier. Le 23 mai dernier, la tête de série, nommée Maharaja Lala, était cette fois mise à l’eau pour de bon. Son achèvement à flot se poursuit maintenant à un rythme soutenu, les essais à quai devant débuter dans les semaines qui viennent, avant les essais en mer l’an prochain, sa livraison devant intervenir, si tout se passe bien, en 2026. Ses quatre sisterships, qui ont sont à différents stades de construction, devraient suivre avant 2030 selon le nouveau calendrier fixé par la marine malaisienne. @ARMEN56 Si on parle de 3300 tonnes doit on en déduire que cette corvette ferait + ou - 118 m de long ? (bête règle de 3 pour déduire la longueur) Peut-être moins si groupe propulsion moins ambitieux en vitesse que celles des Gowind Malaisiennes (28 nds demandé) ? @ARMEN56 ou 112 m mais une coque plus large ? allonger un navire en ajoutant une tranche parait "assez simple" sur le papier, mais élargir une coque existante au catalogue, c'est repartir sur des études de A à Z ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Le 20/12/2024 à 18:54, Born to sail a dit : On se rapproche plus d'un standard Gowind Malaisie : 111m et 3100 tonnes https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-programme-des-corvettes-malaisiennes-du-type-gowind-remis-sur-les-rails Révéler le contenu masqué Lumut Naval Shipyard (Lunas), nouveau nom de l’ex-chantier naval Boustead nationalisé par le gouvernement malaisien pour mener à bien le programme des corvettes, a annoncé avoir achevé la phase de design détaillé de ces bâtiments. Une étape importante qui a donné lieu à une cérémonie, le 23 septembre, avec la marine malaisienne. L'annonce a été faite le lendemain mais l'information n'a été repérée qu'il y a quelques jours par Naval News. La Malaisie fut historiquement, en 2011, le premier pays à choisir la corvette Gowind développée par Naval Group, avec un programme prévoyant la construction locale de six bâtiments. Les Malaisiens ont néanmoins souhaité une version agrandie (111 mètres de long pour un déplacement de 3100 tonnes en charge au lieu de 102 mètres et 2800 tpc pour le modèle Gowind habituellement proposé). Cela, afin notamment de gagner en vitesse (28 nœuds au lieu de 26) et en autonomie (plus de 5000 nautiques à 15 noeuds au lieu de 4500). Différents équipements spécifiques ont, par ailleurs, été choisis, comme des missiles antinavire NSM et une tourelle à carénage furtif de 57 mm, en lieu et place des canons de 76 mm et missiles Exocet équipant les autres Gowind vendues par Naval Group, d’abord à l’Egypte (quatre exemplaires livrés entre 2017 et 2023) puis aux Emirats Arabes Unis (deux unités achevées en 2023 et 2024). Alors que les corvettes émiraties ont été intégralement réalisées à Lorient, le programme avec l’Egypte, en dehors de la tête de série produite en France, a fait l’objet d’un transfert de technologie pour ses trois jumelles, construites à Alexandrie. Un choix également retenu par la Kuala Lumpur mais, contrairement au contrat égyptien, pour lequel Naval Group a piloté l’ensemble des études et accompagné de très près son client en suivant la production à Alexandrie, les Malaisiens ont voulu gérer ce programme de manière beaucoup plus autonome. Y compris au niveau des études, pourtant très complexes du fait des adaptations souhaitées. De ce fait, plusieurs dizaines d’ingénieurs malaisiens étaient venus se former à Lorient aux côtés des équipes de Naval Group (alors DCNS). Le programme, connu en Malaisie sous le nom de LCS (Littoral Combat Ship) et d’un coût initial de près de 2 milliards d’euros, a été attribué en 2011 au chantier Boustead Naval Shipyard de Lumut, au nord-ouest de Kuala Lumpur. Et fut officiellement lancé l’année suivante. BNS devait livrer la tête de série en 2017. Mais cette année-là, seule la coque du premier bâtiment, en réalité quasiment vide, a été officiellement lancée. Au lieu d’être mise à l’eau, elle resta sur le terre-plein du chantier pour la poursuite de son armement. Par la suite, alors que le chantier accumulait les retards et dépassements de coûts, ses pertes financières l’ont placé dans une situation critique. Le ministère malaisien de la défense refusant de payer les surcoûts, les travaux avaient été suspendus en 2019. Ont suivi de longues négociations, un accord étant finalement trouvé en 2023. Le gouvernement malaisien a accepté de relancer le programme, mais seulement sur cinq bâtiments pour limiter le dérapage financier, tout en prenant le contrôle du chantier, qui porte donc désormais le nom de Lunas. Suite à la signature du nouveau contrat en mai 2023, les travaux ont repris. Une relance qui s’est faite avec le soutien de Naval Group, qui a dépêché des équipes sur place et probablement aidé les Malaisiens à boucler le design détaillé des bâtiments. Il a aussi fallu renégocier les contrats avec tous les fournisseurs, ce qui a pris du temps. Mais progressivement, le programme s’est remis en route. Mise à l'eau de la première corvette malaisienne le 23 mai dernier. Le 23 mai dernier, la tête de série, nommée Maharaja Lala, était cette fois mise à l’eau pour de bon. Son achèvement à flot se poursuit maintenant à un rythme soutenu, les essais à quai devant débuter dans les semaines qui viennent, avant les essais en mer l’an prochain, sa livraison devant intervenir, si tout se passe bien, en 2026. Ses quatre sisterships, qui ont sont à différents stades de construction, devraient suivre avant 2030 selon le nouveau calendrier fixé par la marine malaisienne. @ARMEN56 Si on parle de 3300 tonnes doit on en déduire que cette corvette ferait + ou - 118 m de long ? (bête règle de 3 pour déduire la longueur) Peut-être moins si groupe propulsion moins ambitieux en vitesse que celles des Gowind Malaisiennes (28 nds demandé) ? excuse moi , je répondrai Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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