C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 18 février 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 février 2021 https://www.franceculture.fr/sciences/covid-19-loms-percera-t-elle-le-mystere-de-lorigine-du-virus (14 janvier 2021) Mais dans ce temple de la science, d’autres expériences encore plus sulfureuses ont été menées. L’historien François Godement les résume ainsi : "L’un des éléments les plus discutés par les virologues, c’est que le laboratoire P4 de Wuhan a fait, pendant des années, en collaboration avec des Américains, des recherches sur ce qu’on appelle le "gain de fonctions". C’est-à-dire le moyen de modifier le code génétique d’un virus pour en accroître la contagiosité. Cela a été fait précisément, entre autres, sur ces coronavirus là. Avant que ces recherches ne soient interdites aux États-Unis, en 2014, en raison de leur dangerosité. Une pétition de scientifiques, dont plusieurs Prix Nobel, ayant pointé que les gains étaient insuffisants par rapport aux risques. Tout cela n’est pas forcément un faisceau de présomptions, ce sont peut-être simplement des coïncidences. Mais c’est bien ce qui rend une enquête épidémiologique serrée indispensable, tout comme la coopération entre scientifiques chinois et étrangers." Étienne Decroly reprend ses informations, avec son regard de virologue : "Mme Shi Zhengli a beaucoup travaillé avec des laboratoires américains, et entre autres avec un laboratoire américain qui a développé ce que l’on appelle _des méthodes de "gain de fonction". Elles visent à pouvoir manipuler génétiquement les virus de manière à modifier leur génome afin de les optimiser pour pouvoir éventuellement franchir la barrière d’espèce_. Ce genre d’expérience consiste à modifier certaines zones d’un virus, de manière à voir si ces modifications permettent ou ne permettent pas au virus d’infecter différents types cellulaires. L’objectif est de comprendre au niveau moléculaire, comment l’évolution va sélectionner des mutants et quels sont les mutants qu’il faudrait surveiller avec précision car ils auraient un potentiel de transmission humaine." A la question de savoir s’il s’agit d’un travail classique en virologie, Étienne Decroly est formel : "Non, non, ce n'est pas du tout un travail classique ! Ce sont des travaux qui se font dans des laboratoires hautement sécurisés, première chose. Il y a, par ailleurs, extrêmement peu de virologues qui font ce genre de travaux. Il y a d'ailleurs un débat de la communauté scientifique qui n'est pas neuf sur ce type d’expérience. Christian Bréchot l’ancien directeur de l’Institut Pasteur et de l’Inserm refuse, lui aussi, d’exclure toute piste, mais il tient à insister sur l’ouverture d’esprit des scientifiques chinois et singulièrement de ceux qui travaillent à Wuhan : Moi-même, je connais très très bien Mme Shi Zhengli, c’est une personne absolument remarquable. Je sais très bien que ce laboratoire n’a certainement pas créé le virus et l’hypothèse comme quoi le virus se serait échappé - enfin tout est possible, donc on ne peut pas l’écarter - mais je ne la mets pas comme première hypothèse . (…) Ce qui se passe dans le laboratoire de Wuhan, n’est pas secret du tout. Quand j’étais directeur de l’Inserm, nous avions de très bonnes relations. J’ai fait plusieurs visites sur place, nous nous connaissons personnellement. Mme Shi Zhengli a toujours été très collaboratrice, tout comme elle l’est avec les États-Unis. Elle a même donné tout récemment un séminaire, il y a trois mois à peine, et c’était passionnant. On n’est pas dans l’omerta, on n’est pas dans une personne qui se "planque". C’est une personne chaleureuse, intelligente, ouverte. On la dépeint d’une façon qui n’est pas juste. Notons que Peter Daszak, le chercheur américain qui a beaucoup publié avec Shi Zhengli fait partie de la délégation (de l'OMS). Beaucoup pointent ici un risque de conflit d’intérêt. On peut rappeler que l’OMS a mis une année entière à négocier cette mission, que les experts (dont Mr Daszak) ont été adoubés par la Chine, et qu’ils n’ont pour mission que de ne réaliser qu’une "enquête complémentaire de l’équipe chinoise, dont par ailleurs nous ne savons rien" souligne François Godement. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 Il y a 6 heures, g4lly a dit : Mais pas l’examen pré vaccinal. En gros il faut une prescription pour une vaccination ... et ça c'est la compétence exclusive d'un médecin. Il y a 5 heures, FATac a dit : Justement, ce "cirque" illustre ce que disait @pascal La vaccination en elle-même pourrait être faite par d'autres professionnels de santé (pharmaciens, infirmiers, etc.) à la limite comme la vaccination contre la grippe. En pratique, d'ailleurs, ce sont ces professionnels de santé qui font l'injection dans les centres de vaccination, pas les médecins. Par contre, les médecins sont là pour apporter leur caution et la "garantie" que les éventuelles contre-indications et autres difficultés prévisibles sont bien prises en compte. C'est parce qu'il y a une défiance vis-à-vis du concept de vaccin, mais qu'il y a une appétance vis-à-vis de la possible solution pharmaceutique à la crise que l'on est obligé de mettre en place un mécanisme de ceinture+bretelles avec un grand parapluie ... plus on mouille de monde, plus ça diluera les responsabilités en cas de plainte, chacun en prenant sa petite part sans qu'aucune ne devienne plus significative qu'un accident statistique. Merci pour les explications. Mais dans ce cas, on ne doit pas arriver a des gros volumes de vaccinations, au risque que ca s'étale sur plusieurs mois! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 9 minutes ago, metkow said: Merci pour les explications. Mais dans ce cas, on ne doit pas arriver a des gros volumes de vaccinations, au risque que ca s'étale sur plusieurs mois! Des médecins en France il y en a plein ... c'est pas vraiment le problème. Et vu le rythme auquel vont les français chez le toubib ... une ordonnance ne devrait pas être compliqué a obtenir. Ensuite ils pourraient se faire "piquer" par une infirmière que est experte dans ce genre de boulot. La aussi les infirmières on en manque pas vraiment. Pour l'instant une des complications c'est la disponibilité des vaccins, et l'autre c'est la mise en œuvre ... transport, stockage, préparation ... qui conduit à des précaution pour pas qu'il n'y ait de perte. D’où la centralisation vaccinale. Si demain on a plus de dose, si la manipulation des vaccins s’allège ... et qu'on ne craint pas de les laisser à disposition des infirmières - libérale notamment - ... on pourrait vacciner bien plus rapidement. Israël ... 1/3 de la population a eu ses deux doses ... 48% a eu au moins sa première dose. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 Il y a 7 heures, g4lly a dit : Israël ... 1/3 de la population a eu ses deux doses ... 48% a eu au moins sa première dose. Si tu comptes toute la population dont Israël a la charge, il faut corriger : Citation Israël ... 1/3 de la partie de la population juive a eu ses deux doses... 48% a eu au moins sa première dose. Pour le reste, on attend l'immunité collective. Comme Bibi dit toujours : "plus il en crève mieux c'est !" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 5 minutes, Boule75 a dit : Si tu comptes toute la population dont Israël a la charge, il faut corriger : Sérieux ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 Israël doit surtout gérer les ultra orthodoxes en ce moment. Ils sont, entre autres choses, antivaccin et anti confinement ou tout forme de mesure barrière et sont un problème depuis le début de l'épidémie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoyo_the_8 Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 Il y a 13 heures, Wallaby a dit : https://www.franceculture.fr/sciences/covid-19-loms-percera-t-elle-le-mystere-de-lorigine-du-virus (14 janvier 2021) Mais dans ce temple de la science, d’autres expériences encore plus sulfureuses ont été menées. L’historien François Godement les résume ainsi : "L’un des éléments les plus discutés par les virologues, c’est que le laboratoire P4 de Wuhan a fait, pendant des années, en collaboration avec des Américains, des recherches sur ce qu’on appelle le "gain de fonctions". C’est-à-dire le moyen de modifier le code génétique d’un virus pour en accroître la contagiosité. Cela a été fait précisément, entre autres, sur ces coronavirus là. Avant que ces recherches ne soient interdites aux États-Unis, en 2014, en raison de leur dangerosité. Une pétition de scientifiques, dont plusieurs Prix Nobel, ayant pointé que les gains étaient insuffisants par rapport aux risques. Tout cela n’est pas forcément un faisceau de présomptions, ce sont peut-être simplement des coïncidences. Mais c’est bien ce qui rend une enquête épidémiologique serrée indispensable, tout comme la coopération entre scientifiques chinois et étrangers." Étienne Decroly reprend ses informations, avec son regard de virologue : "Mme Shi Zhengli a beaucoup travaillé avec des laboratoires américains, et entre autres avec un laboratoire américain qui a développé ce que l’on appelle _des méthodes de "gain de fonction". Elles visent à pouvoir manipuler génétiquement les virus de manière à modifier leur génome afin de les optimiser pour pouvoir éventuellement franchir la barrière d’espèce_. Ce genre d’expérience consiste à modifier certaines zones d’un virus, de manière à voir si ces modifications permettent ou ne permettent pas au virus d’infecter différents types cellulaires. L’objectif est de comprendre au niveau moléculaire, comment l’évolution va sélectionner des mutants et quels sont les mutants qu’il faudrait surveiller avec précision car ils auraient un potentiel de transmission humaine." A la question de savoir s’il s’agit d’un travail classique en virologie, Étienne Decroly est formel : "Non, non, ce n'est pas du tout un travail classique ! Ce sont des travaux qui se font dans des laboratoires hautement sécurisés, première chose. Il y a, par ailleurs, extrêmement peu de virologues qui font ce genre de travaux. Il y a d'ailleurs un débat de la communauté scientifique qui n'est pas neuf sur ce type d’expérience. Christian Bréchot l’ancien directeur de l’Institut Pasteur et de l’Inserm refuse, lui aussi, d’exclure toute piste, mais il tient à insister sur l’ouverture d’esprit des scientifiques chinois et singulièrement de ceux qui travaillent à Wuhan : Moi-même, je connais très très bien Mme Shi Zhengli, c’est une personne absolument remarquable. Je sais très bien que ce laboratoire n’a certainement pas créé le virus et l’hypothèse comme quoi le virus se serait échappé - enfin tout est possible, donc on ne peut pas l’écarter - mais je ne la mets pas comme première hypothèse . (…) Ce qui se passe dans le laboratoire de Wuhan, n’est pas secret du tout. Quand j’étais directeur de l’Inserm, nous avions de très bonnes relations. J’ai fait plusieurs visites sur place, nous nous connaissons personnellement. Mme Shi Zhengli a toujours été très collaboratrice, tout comme elle l’est avec les États-Unis. Elle a même donné tout récemment un séminaire, il y a trois mois à peine, et c’était passionnant. On n’est pas dans l’omerta, on n’est pas dans une personne qui se "planque". C’est une personne chaleureuse, intelligente, ouverte. On la dépeint d’une façon qui n’est pas juste. Notons que Peter Daszak, le chercheur américain qui a beaucoup publié avec Shi Zhengli fait partie de la délégation (de l'OMS). Beaucoup pointent ici un risque de conflit d’intérêt. On peut rappeler que l’OMS a mis une année entière à négocier cette mission, que les experts (dont Mr Daszak) ont été adoubés par la Chine, et qu’ils n’ont pour mission que de ne réaliser qu’une "enquête complémentaire de l’équipe chinoise, dont par ailleurs nous ne savons rien" souligne François Godement. J’insiste sur ce point qui illustre ce qui me gêne depuis plusieurs mois et qui laisse présager les conclusions à venir. « Notons que Peter Daszak, le chercheur américain qui a beaucoup publié avec Shi Zhengli fait partie de la délégation (de l'OMS). Beaucoup pointent ici un risque de conflit d’intérêt. On peut rappeler que l’OMS a mis une année entière à négocier cette mission, que les experts (dont Mr Daszak) ont été adoubés par la Chine, et qu’ils n’ont pour mission que de ne réaliser qu’une "enquête complémentaire de l’équipe chinoise, dont par ailleurs nous ne savons rien" souligne François Godement. » 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kwak Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/sebastien-lecornu-et-olivier-veran-renforcement-mesures-de-protection-la-reunion Renforcement des mesures pour la Réunion et Mayotte avec en particulier l'envoi de personnel médical au CHU de la Réunion, l'élargissement du couvre-feu à de nouvelles communes et le renforcement des contrôles des justificatifs de déplacement pour motif impérieux avec soumission via une plateforme en ligne et présentation d'un récépissé avant l'embarquement. Peut-être une solution à mettre en place en métropole si le besoin s'en fait sentir ? https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/18/covid-19-la-duree-d-isolement-des-personnes-testees-positives-passe-de-7-a-10-jours-a-partir-de-lundi-annonce-olivier-veran_6070439_3244.html L'isolement passe de 7j à 10j pour tous les positifs quelque soit le variant à partir de lundi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 Il y a 5 heures, Chronos a dit : Israël doit surtout gérer les ultra orthodoxes en ce moment. Ils sont, entre autres choses, antivaccin et anti confinement ou tout forme de mesure barrière et sont un problème depuis le début de l'épidémie. Il s'agit d'une partie seulement des haredim, les "craignant-Dieu" ultra-orthodoxes. Cet article est éclairant, avec notamment le témoignage de Yehuda Meshi-Zahav, fondateur d'un service de secours et lui-même ultra-orthodoxe, sur la difficulté de convaincre une partie des haredim, et comment il a perdu ses parents victimes du coronavirus malgré ses supplications qu'ils se protègent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 (modifié) Ah sinon, puisque ça n'a pas me semble-t-il été rapporté ici : le RU n'a pas passé contrat avec Astra-Zeneca avant l'UE, mais le lendemain, et selon des clauses similaires ou identiques. La question suivante étant : mais pourquoi ont-ils été mieux servis au juste ? Modifié le 19 février 2021 par Boule75 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 20 février 2021 Share Posté(e) le 20 février 2021 On 2/19/2021 at 9:00 AM, Chronos said: Israël doit surtout gérer les ultra orthodoxes en ce moment. Ils sont, entre autres choses, antivaccin et anti confinement ou tout forme de mesure barrière et sont un problème depuis le début de l'épidémie. Ils sont anti confinement et quand on habite un appartement avec un grand nombre d'enfants, le respect du confinement n'est pas simple. Par contre, ils sont de plus en plus pro vaccins depuis que des rabbins influents ont soutenu la vaccination. Les secteurs de la pomulation les plus réticents à la vaccination en ce moment sont les arabes et certaines communautés d'immigrés d'ex URSS qui ont tendance à se méfier de tout ce qui vient de l'État. En échange de la libération d'une israélienne détenue en Syrie, récemment, Israël va achter des centaines de milliers de vaccins russes à la Syrie. https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israel-secretly-agreed-to-purchase-covid-vaccines-for-syria-in-deal-to-free-israeli-1.9552994 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 20 février 2021 Share Posté(e) le 20 février 2021 Une info dont je n ai pas confirmation : selon le news journal of médecine la protection offerte par les vaccins ASTRA Pfizer et Moderna pourrait être réduite des deux tiers face à certains mutants. Donc le pire scénario imaginable Je n ai pas pu relever de source et l info ne semble pas avoir été reprise. fake ? hypothèse ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 20 février 2021 Share Posté(e) le 20 février 2021 Il y a 1 heure, kalligator a dit : Une info dont je n ai pas confirmation : selon le news journal of médecine la protection offerte par les vaccins ASTRA Pfizer et Moderna pourrait être réduite des deux tiers face à certains mutants. Donc le pire scénario imaginable Je n ai pas pu relever de source et l info ne semble pas avoir été reprise. fake ? hypothèse ? Pourrait On n'a pas de réponse sur le terrain pour l'instant En condition de laboratoire, in vitro, c'est certain que certains variants sont moins sensibles aux anticorps neutralisants dirigés contre les souches originelles Mais c'est du titrage in vitro avec des réductions d'efficacité de 1/3 à 1/2 sachant que certains vaccins générent une quantité d'anticorps protecteur à 5 ou 10x la dose "utile" chez les patients (mais en fonction des personnes donc avec des résultats variables individuellement en fonction du bagage génétique, de l'age et de pathologies associées) Difficile donc pour l'instant d'avoir l'image épidémiologique de l'effet de ces variants Mais oui, le risque c'est que les vaccins soient moins efficaces 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 20 février 2021 Share Posté(e) le 20 février 2021 Ça m inquiète beaucoup que d éventuels mutants résistants apparaissant si tôt. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kwak Posté(e) le 20 février 2021 Share Posté(e) le 20 février 2021 2 hours ago, kalligator said: Ça m inquiète beaucoup que d éventuels mutants résistants apparaissant si tôt. Un virus ayant pour objectif d'infecter un nombre maximal d'hôtes et vu que la probabilité de mutation augmente avec le nombre de personne infectée ça ne semble pas si étonnant que différents variants plus résistants aux anticorps des anciennes souches n'aient émergés. C'est malheureusement pour nous Darwin en direct. Ce qui m'a étonné c'est que différents variants avec à priori la même mutation ou des mutations similaires ont émergés de manière indépendantes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 20 février 2021 Share Posté(e) le 20 février 2021 il y a 34 minutes, Kwak a dit : Ce qui m'a étonné c'est que différents variants avec à priori la même mutation ou des mutations similaires ont émergés de manière indépendantes. Ca non plus, en fait, ça n'a rien d'étonnant. Parmi une infinité de mutations, seule une portion est viable, et une fraction de celles-ci apporte un avantage évolutif. Plus la population est élevée, plus le nombre de mutation survenant est grand, et plus la convergence des variants résistants à des chances de se produire, sous la même pression évolutive. La pression de sélection est aussi un concept que nous devons à Darwin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 20 février 2021 Share Posté(e) le 20 février 2021 Il y a 6 heures, kalligator a dit : Je n ai pas pu relever de source et l info ne semble pas avoir été reprise. Il y a 5 heures, Akhilleus a dit : En condition de laboratoire, in vitro, c'est certain que certains variants sont moins sensibles aux anticorps neutralisants dirigés contre les souches originelles Mais c'est du titrage in vitro avec des réductions d'efficacité de 1/3 à 1/2 sachant que certains vaccins générent une quantité d'anticorps protecteur à 5 ou 10x la dose "utile" chez les patients (mais en fonction des personnes donc avec des résultats variables individuellement en fonction du bagage génétique, de l'age et de pathologies associées) J'ai trouvé cette source New variant COVID findings fuel more worries about vaccine resistance. Il s'agit non du variant anglais "de base" B.1.1.7 mais du variant qui a en plus évolué la fameuse mutation E484K (que l'on trouve aussi dans les variants sud-africain et brésilien). Aujourd'hui, des chercheurs de l'université de Cambridge ont fait état de résultats préliminaires qui suscitent des inquiétudes quant à la capacité du vaccin Pfizer-BioNTech à protéger contre le B117 porteur de la mutation E484K. Pour leurs expériences, ils ont réalisé des études en laboratoire en utilisant le sérum de personnes ayant reçu leur première dose du vaccin Pfizer-BioNTech afin de voir comment les anticorps réagissaient contre les variantes de B117. Dans l'ensemble, le vaccin est susceptible d'être efficace contre le B117, bien que son efficacité soit quelque peu affectée. Bien qu'ils aient constaté de grandes variations entre les individus, le B117 a nécessité en moyenne une multiplication par deux de la concentration d'anticorps sériques pour neutraliser le virus. Cependant, lorsque les chercheurs ont ajouté la mutation E484K, des niveaux d'anticorps considérablement plus élevés - en moyenne, une augmentation de 10 fois - ont été nécessaires pour la neutralisation. Comme a expliqué Akhilleus, des résultats de laboratoire, qui soulèvent l'inquiétude, mais il faut tout de même attendre de voir ce qui se passe sur les êtres humains réels plutôt que dans les éprouvettes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 20 février 2021 Share Posté(e) le 20 février 2021 (modifié) C'est la fête, Calais en tête de pont au variant anglais. - Sous la pression du variant anglais, Dunkerque voit flamber l’épidémie de Covid-19, 20 février 2021 "Le taux d’incidence est trois fois plus élevé que la moyenne nationale, et la part du variant « B.1.1.7 » estimée à 72 % des cas. L’hôpital voit affluer de nombreux patients, souvent plus jeunes." https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/20/sous-la-pression-du-variant-anglais-dunkerque-voit-flamber-l-epidemie-de-covid-19_6070631_3244.html - Covid-19 : à Dunkerque, la préfecture serre la vis face au variant anglais, 20 février 2021 https://www.europe1.fr/societe/covid-19-a-dunkerque-la-prefecture-serre-la-vis-face-au-variant-anglais-4026510 - Covid-19: le commissariat de Dunkerque face au variant britannique "Plus d'un tiers des effectifs du commissariat de Dunkerque a été testé positif au Covid-19.", 20 février 2021 https://www.bfmtv.com/grand-littoral/videos/covid-19-le-commissariat-de-dunkerque-face-au-variant-britannique_VN-202102200080.html etc., etc., .... - Covid-19 : après Dunkerque, le variant britannique va-t-il devenir prédominant dans le Nord et le Pas-de-Calais ? 17 février 2021 "Alors que le nombre de contaminations s'envole dans le dunkerquois, où près de 80% des tests positifs sont attribués au variant britannique, on vous dresse la situation sanitaire dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. "(Les variants britanniques et sud-africain) sont à la fois plus contagieux mais surtout, ils entrainent un taux d’hospitalisation et même une mortalité 30% plus importante. On peut se réjouir qu’il n’y ait pas une explosion du nombre de nouveaux cas en France, mais ça ne veut pas dire que dans 15 jours ou 3 semaines, on n’aura pas une augmentation importante du nombre de personnes très malades qu’on devra hospitaliser." Philippe Froguel, professeur au CHU de Lille, endocrinologue et généticien " https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/covid-19-apres-dunkerque-le-variant-britannique-va-t-il-devenir-predominant-dans-le-nord-et-le-pas-de-calais-1960852.html Modifié le 20 février 2021 par Benoitleg 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 21 février 2021 Share Posté(e) le 21 février 2021 Un article qui fait le point sur les différents variants, sur le site de Vidal COVID-19 : MUTATIONS, VARIANTS, LIGNÉES, N501Y, E484K… DE QUOI PARLE-T-ON ? Depuis décembre 2020 et l’annonce de la dissémination explosive d’un nouveau variant de SARS-CoV-2 au Royaume-Uni, les médias généralistes se sont passionnés pour des données autrefois réservées aux virologistes : mutations et variants nous sont devenus familiers… ou pas, car la confusion règne parfois dans les esprits. « Anglais », « sud-africain » ou « brésilien », qui sont ces nouveaux suspects ? Vont-ils être responsables d’une « deuxième épidémie de COVID-19 » comme cela a parfois été dit ? Vont-ils saturer des hôpitaux déjà sous tension ? Justifient-ils un nouveau confinement général ? Vont-ils rendre caducs nos efforts de vaccination en masse ? Autant de questions qui assaillent notre esprit fatigué après une année de pandémie médiatisée façon « montagnes russes ». Nous vous proposons une mise au point sur ce que nous savons (ou pas) sur ces SARS-CoV-2 émergents, leurs mutations, leur capacité à se transmettre plus facilement, ou leur résistance à l’immunité acquise après un épisode de COVID-19 ou une vaccination contre cette infection. (...) Du point de vue de quelqu'un comme moi qui s'intéresse aux sciences mais n'a aucune formation en médecine ni ne travaille dans le secteur de la santé, je le perçois comme de la "vulgarisation de bon niveau" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 février 2021 Share Posté(e) le 21 février 2021 https://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers-justice/2021/02/19/covid-19-en-moselle-variants-dans-les-eaux-usees-et-patients-en-rea-plus-jeunes-qu-ailleurs Prélèvements lundi et jeudi dans 19 grandes stations d’épuration de Moselle. On constate une stagnation entre ces deux jours, sans évolution exponentielle. Toutefois, la forte présence de variants sud-africain (45 %) et britannique (21 %) a été criblée. Les mêmes analyses seront effectuées toutes les semaines. À ce jour, 547 personnes sont hospitalisées en Moselle, dont 86 en soins critiques. Le taux d’occupation des lits est de 95 % et celui d’incidence, plus élevé que la moyenne nationale, est de 283. L’âge moyen des patients en réanimation en Moselle est de 55 ans, soit dix ans inférieure à la moyenne d’âge nationale qui est de 65 ans. « C’est une tendance qu’on observe : une proportion de patients plus jeunes en réanimation en Moselle », concède Lamia Himer, déléguée territoriale de l’ARS Grand Est. Sans pouvoir l’expliquer à ce jour. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 février 2021 Share Posté(e) le 21 février 2021 Il y a 22 heures, FATac a dit : Ca non plus, en fait, ça n'a rien d'étonnant. Parmi une infinité de mutations, seule une portion est viable, et une fraction de celles-ci apporte un avantage évolutif. Plus la population est élevée, plus le nombre de mutation survenant est grand, et plus la convergence des variants résistants à des chances de se produire, sous la même pression évolutive. La pression de sélection est aussi un concept que nous devons à Darwin. C'est le concept de convergence évolutive : https://fr.wikipedia.org/wiki/Convergence_évolutive 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 février 2021 Share Posté(e) le 21 février 2021 @Akhilleus je ne sais pas si tu as vu cette info, mais est ce la suite logique de l'épidémie de coronavirus, un peu ce que prévoyait la chaine dirtybiology : du fait du rapporchement inter espèce (activité humaine, industrialisation alimentaire, changements climatiques), on risque de voir de plus en plus de maladie muter jusqu'à à ce qu'elles soient transmissibles à l'homme ? Citation La Russie dit avoir identifié des cas de transmission à l’homme de la souche H5N8 de la grippe aviaire (https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/20/la-russie-dit-avoir-detecte-des-premiers-cas-de-transmission-a-l-humain-de-la-souche-h5n8-de-la-grippe-aviaire_6070673_3244.html) Ce virus a été détecté chez sept personnes contaminées dans une usine de volailles du sud du pays, où une épidémie a touché des animaux en décembre 2020. Les malades « se sentent bien » et n’ont pas de complications. La Russie a annoncé, samedi 20 février, avoir détecté les premiers cas de transmission à l’homme de la souche H5N8 de la grippe aviaire, ajoutant avoir informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de cette « découverte importante ». Ce virus a été détecté chez sept personnes contaminées dans une usine de volailles du sud du pays, où une épidémie de grippe aviaire a touché les animaux en décembre 2020, a détaillé à la télévision Anna Popova, à la tête de l’agence sanitaire russe Rospotrebnadzor. Elle a assuré que les malades « se sentent bien » et n’ont pas de complications. « Des mesures ont été rapidement prises pour contrôler la situation » dans ce foyer d’infection, a-t-elle également affirmé. Si la souche H5N8 a « franchi la barrière interespèce » en se transmettant de l’oiseau à l’homme, « ce variant du virus ne se transmet pas d’une personne à l’autre à l’heure actuelle », a-t-elle encore déclaré. Mme Popova a estimé que cette détection « donne au monde entier le temps de se préparer » en créant des tests et un vaccin, « dans le cas où ce virus deviendrait plus pathogène et plus dangereux pour l’homme et acquière la capacité d’être transmis de personne à personne ». « Nous serions alors pleinement armés », a-t-elle dit. Le laboratoire d’Etat russe Vektor, à l’origine de la découverte, a souligné qu’il faut « commencer à développer un système de test qui permettra de détecter rapidement les cas de cette maladie chez l’homme » et « commencer le travail » en vue d’un vaccin. [...] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 21 février 2021 Share Posté(e) le 21 février 2021 il y a 29 minutes, rendbo a dit : @Akhilleus je ne sais pas si tu as vu cette info, mais est ce la suite logique de l'épidémie de coronavirus, un peu ce que prévoyait la chaine dirtybiology : du fait du rapporchement inter espèce (activité humaine, industrialisation alimentaire, changements climatiques), on risque de voir de plus en plus de maladie muter jusqu'à à ce qu'elles soient transmissibles à l'homme ? 7,5 milliards d'être humains, des centaines de millions d'animaux d'élevages en situation quasi concentrationnaire, des êtres humains qui vont dans de endroits ou il ne doivent pas aller pour l'exploitation industrielle de la Nature Bien sur des pathogènes vont passer les barrières d'espèces C'est comme ça depuis la nuit des temps de mémoire 80% des maladies infectieuses existantes de nos jours ont une origine zoonotique (cad animale) Même la rougeole est apparue avec l'elevage il y'a 10 000 ans (à l'époque elle était probablement beaucoup plus virulente) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 février 2021 Share Posté(e) le 21 février 2021 Rappel : Le 23/02/2020 à 11:18, Wallaby a dit : Ce sont d'ailleurs les canards chinois utilisés contre les insectes au XVIe siècle qui sont à l'origine de notre bonne (il faut le dire vite) vieille grippe saisonnière. https://www.nytimes.com/2020/01/30/opinion/wuhan-coronavirus-epidemic.html (30 janvier 020) Au milieu du XVIe siècle, les canards ont été introduits dans les rizières chinoises pour se nourrir des insectes qui détruisaient les récoltes. Les canards ont donc rejoint une autre caractéristique commune des fermes chinoises : les porcs. La biologie unique du canard en fait un généreux réservoir pour un grand nombre de virus, tandis que les porcs sont étrangement efficaces pour mélanger différents virus en de nouvelles souches et les transmettre à l'homme. L'élevage de ces deux animaux à proximité les uns des autres a rapidement conduit à la combinaison et à la transmission de nouvelles souches virales. Des agents pathogènes nouveaux et très virulents - des souches hybrides de grippe porcine - ont alors franchi la barrière des espèces et tourmentent l'humanité depuis lors. https://www.macleans.ca/society/health/why-dont-ducks-ever-get-the-flu/ (6 mai 2010) La vérité est que, à toutes fins pratiques, toute grippe est une grippe aviaire. Plus précisément, une grippe du canard. Les canards et autres oiseaux aquatiques sont désormais considérés comme le réservoir biologique essentiel des virus de la grippe, y compris toutes les souches de la grippe A. S'il n'y avait pas de canards, il n'y aurait pas de grippe. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 21 février 2021 Share Posté(e) le 21 février 2021 Il y a 8 heures, Wallaby a dit : https://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers-justice/2021/02/19/covid-19-en-moselle-variants-dans-les-eaux-usees-et-patients-en-rea-plus-jeunes-qu-ailleurs Prélèvements lundi et jeudi dans 19 grandes stations d’épuration de Moselle. On constate une stagnation entre ces deux jours, sans évolution exponentielle. Toutefois, la forte présence de variants sud-africain (45 %) et britannique (21 %) a été criblée. Les mêmes analyses seront effectuées toutes les semaines. À ce jour, 547 personnes sont hospitalisées en Moselle, dont 86 en soins critiques. Le taux d’occupation des lits est de 95 % et celui d’incidence, plus élevé que la moyenne nationale, est de 283. L’âge moyen des patients en réanimation en Moselle est de 55 ans, soit dix ans inférieure à la moyenne d’âge nationale qui est de 65 ans. « C’est une tendance qu’on observe : une proportion de patients plus jeunes en réanimation en Moselle », concède Lamia Himer, déléguée territoriale de l’ARS Grand Est. Sans pouvoir l’expliquer à ce jour. Ca peut pas s'expliquer par la vaccination ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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