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Coronavirus - Covid 19


Messages recommandés

il y a 36 minutes, FATac a dit :

Mes contacts en Allemagne m'avaient dit que le cumul de toutes les petites restrictions souples mises en place en là bas le 28 octobre (en même temps que notre reconfinement) conduisait in fine à exactement la même situation que nous, avec les mêmes contraintes et les mêmes souplesses.

Dans le Baden-Württemberg, sachant que ce fut un Land particulièrement touché par la première vague, on n'a pas eu une interdiction de circuler aussi drastique que ce put être le cas en France. Le nombre de personnes se déplaçant ensemble ou se réunissant sur la voirie était en revanche restreint. M'enfin, cela fait une sacrée différence. D'ailleurs, et alors que les autorités du Land viennent de fermer pas mal d'établissements en vue de cette nouvelle vague, celle-ci n'ont fait qu'appelé les citoyens à s'abstenir de tout déplacement non essentiel, précisant quels déplacements doivent être considérés essentiels et lesquels ne le sont pas. Mais il n'y a pas d'interdiction stricte. Il y a pas mal d'éléments qui sont tout de même de l'ordre de la recommandation. Pour avoir vécu les deux, non, le confinement du Baden-Württemberg ne me paraissait pas aussi difficile à supporter. Et je n'ai pas eu l'impression du même relâchement, en revanche, après la fin du confinement plus strict. Les gens continuaient à suivre assez largement les recommandations. Par exemple, pas mal de familles s'interdisaient d'accueillir du monde chez eux et le faisaient plutôt dehors. Il n'y avait aucune obligation. Mais les gens se l'imposaient. 

 

il y a une heure, pascal a dit :

Un contact en Allemagne me fait remonter des infos comme quoi sur place, notamment dans les écoles - elle est professeur de français - c'est le même bordel qu'en France ...

Oui, c'est assez largement le cas. Je connais un enfant en Bavière qui a raté 5 ou 6 semaines d'école depuis la mi-septembre car ayant été un cas covid... et que les autorités n'ont pas voulu laisser revenir en classe tant qu'il n'avait pas un test négatif. Toutes les semaines, il passait son test. 

 

Modifié par Skw
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il y a 33 minutes, Wallaby a dit :

https://www.spiegel.de/international/world/a-berliner-in-beijing-what-life-looks-like-in-an-almost-covid-free-country-a-28cc9e94-e9d3-490d-ae56-3011976da738 (20 octobre 2020)

Mon privilège est que je vis dans un pays où la pandémie - dans un avenir prévisible - est plus ou moins terminée. Je vis en Chine.

Même si l'Europe est aux prises avec une deuxième vague et que les gouvernements durcissent les règles pour les citoyens en raison du virus, la vie normale a largement repris en Chine. Il y a toujours des restrictions, bien sûr, notamment en ce qui concerne notre isolement du monde extérieur. Mais à l'intérieur du pays, les mesures sont maintenant tellement intégrées dans la vie quotidienne que je ne les remarque presque plus.

L'isolement pendant le confinement de Pékin m'avait durement touché, et l'idée de refaire la même chose à Berlin ne me plaisait pas. Par rapport à la Chine, cependant, les mesures allemandes COVID-19 m'ont donné l'impression d'être de la rigolade [littéralement : de me promener dans le parc].

Quand on me demande ce qui a fait la différence, je réponds : les glaciers et les fleuristes étaient ouverts. Bien sûr, ce n'est qu'une métaphore pour refléter mon sentiment que les dirigeants allemands étaient beaucoup plus attentifs aux besoins humains que les dirigeants chinois. L'Allemagne a adopté une approche humaine, voire démocratique.

Malgré toutes les restrictions, la vie sociale ne s'est jamais complètement arrêtée en Allemagne. Je pouvais simplement me promener dans le Landwehrkanal de Berlin pour y rencontrer des amis, qui avaient soudain beaucoup de temps libre. Compte tenu de ma socialisation au COVID-19 chinois, j'ai été surpris que de nombreuses personnes en Allemagne trouvent même que les mesures recommandées évidentes, comme le port d'un masque, sont une imposition - et qu'elles semblent prendre le risque d'infection à la légère. Néanmoins, j'étais heureux d'être emporté par l'atmosphère plus insouciante.

L'application Coronavirus [chinoise] détermine la manière dont vous pouvez vous déplacer dans les espaces publics. Contrairement à la version allemande, elle n'est ni anonyme, ni bénévole. Si le statut est vert, tout va bien. Mais s'il est rouge, vous êtes tenu de passer directement en quarantaine. Avant de prendre place dans un restaurant ou dans un cinéma, vous devez vous scanner avec un code QR. Les musées et autres lieux d'intérêt sont soumis à des limites de fréquentation et vous devez vous inscrire à l'avance.

Une amie chinoise qui avait rendu visite à ses parents à Qingdao pendant cette mini-urgence a été retrouvée par le gouvernement de Pékin après son retour. Ils l'ont retrouvée parce qu'elle avait dû montrer sa carte d'identité lors de l'achat de son billet de train pour Qingdao, comme c'est normalement le cas en Chine. Son comité de quartier ne l'a pas laissée quitter son appartement jusqu'à ce que son test COVID-19 revienne avec un résultat négatif.

La pandémie a donné à l'État chinois un tremplin pour mener une surveillance complète, une pensée qui est tout sauf agréable.

Néanmoins, je profite du fait que les Chinois ont réussi à maîtriser le virus. Nous pouvons désormais voyager à l'intérieur du pays, en grande partie sans entrave, ce qui a permis aux Chinois de faire 637 millions de voyages en tant que touristes pendant les vacances d'automne. Les garderies et les écoles sont ouvertes. Quand les gens veulent faire la fête, ils ne se cachent pas dans les sous-sols, ils vont dans un club.

Ici, dans la lointaine Chine, je peux voir comment des auteurs de livres de cuisine et des pop stars allemandes en colère affirment qu'une prétendue dictature des coronavirus est imposée au pays. Mais si cela existe, c'est plus probablement dans le pays où je vis. Et pourtant, le manque de liberté que COVID-19 nous a donné en Chine nous permet aussi plus de liberté. C'est un paradoxe auquel il faut s'habituer.

Mon message comportait des lignes de commentaires de ma part. Une phrase en haut du message et une phrase en bas, toutes deux de couleur noir, avec une indentation permettant de les distinguer de la partie traduite et citée du Spiegel. Ces phrases ont disparu mystérieusement. Je ne m'explique pas cette disparition soudaine d'une partie de mon message. S'il s'agit d'une censure par les modérateurs, je n'en ai pas reçu notification.

Ces deux phrases constituaient une réflexion sur la dictature et la démocratie, et l'ironie de la situation, et la montée en puissance de la Chine.

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il y a 10 minutes, Wallaby a dit :

S'il s'agit d'une censure par les modérateurs, je n'en ai pas reçu notification.

Pas la peine ... la promotion des régimes totalitaires telle qu'elle ressortait in fine de ces lignes ne fait pas partie du cadre de discussion de ce forum ... Ne nous prends surtout pas pour plus c... que nous sommes.

Je vais être clair avec toi TRÈS CLAIR ... Tes contributions sont globalement intéressantes mais cette appréciation ne constitue pas un blanc seing global ... Ton opinion sur les bienfaits des régimes autoritaires ne concernent que toi et n'ont rien à faire ici.

Que tu postes un article du Spiegel à la rigueur je dis à la rigueur car là encore on est bien loin de la charte du forum mais bon c'est un aspect du sujet qui peut avoir son intérêt, que tu l'accompagnes de ton interprétation qui est totalement hors charte NON.

Ne joue pas au naïf et surtout ne vas pas trop loin ...

Je te préviens je n'ai aucun état d'âme

 

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M'enfin, c'était ironique. Ce que je disais c'est qu'à travers des articles tels que cet article du Spiegel, de plus en plus d'Occidentaux vont être séduits par le modèle chinois. Cela ne veut pas dire que je suis moi même séduit par ce modèle. Mais je voulais alerter sur le fait qu'on est sur cette pente qui conduit vers toujours plus d'approbation du modèle chinois.

@pascalVisiblement tu n'as pas compris mon ironie. Il ne fallait pas me lire au premier degré. C'était du second degré.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Si je veux aller en vacances à Tahiti (je vous rassure tout de suite, pure hypothèse), je coche quoi sur mon attestation dérogatoire ? "achat de première nécessité" ? "mission d'intérêt général", ou bien serait-ce "déplacement bref dans un rayon maximal d'1 km" ?

https://www.air-journal.fr/2020-11-05-confinement-tahiti-reste-ouverte-aux-touristes-de-lhexagone-5223700.html (5 novembre 2020)

Les compagnies aériennes Air Tahiti Nui, Air France et French bee se sont vu confirmer que les vols entre la métropole et Papeete restent ouverts à tous y compris aux touristes, malgré l’imposition en France d’un nouveau confinement lié à la pandémie de Covid-19 jusqu’au 1er décembre au plus tôt.

https://www.tahiti-infos.com/L-armee-prepare-l-envoi-de-8-a-10-postes-de-reanimation-Covid_a195740.html (3 novembre 2020)

Ce dispositif est susceptible de monter en puissance en fonction des besoins exprimés par l’hôpital, mais dès que la jauge de 30 postes occupés en réanimation Covid sera atteinte à l’hôpital de Taaone, le service de santé des armées s’engage à dépêcher sous 72 heures "8 à 10 lits" supplémentaires et le personnel soignant nécessaire pour épauler le service de soins intensifs du centre hospitalier. 72 heures : le temps pour l’armée d’acheminer en Polynésie ce "module" de secours.

Citation

Déplacements liés à des transits pour des déplacements de longues distances 

j'ai trouvé cela ici : https://media.interieur.gouv.fr/attestation-couvre-feu-covid-19/

 

par contre, il faudra trouver le motif de necessité impérieuse de voyager..

 

moi, je rentre chez moi..

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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

M'enfin, c'était ironique. Ce que je disais c'est qu'à travers des articles tels que cet article du Spiegel, de plus en plus d'Occidentaux vont être séduits par le modèle chinois. Cela ne veut pas dire que je suis moi même séduit par ce modèle. Mais je voulais alerter sur le fait qu'on est sur cette pente qui conduit vers toujours plus d'approbation du modèle chinois.

@pascalVisiblement tu n'as pas compris mon ironie. Il ne fallait pas me lire au premier degré. C'était du second degré.

J'avais compris l'ironie aussi, mais effectivement pour quelqu'un qui n'auraient pas compris....

Peut être. Que Pascal n'a pas était réceptif 

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il y a 38 minutes, Wallaby a dit :

M'enfin, c'était ironique. Ce que je disais c'est qu'à travers des articles tels que cet article du Spiegel, de plus en plus d'Occidentaux vont être séduits par le modèle chinois. Cela ne veut pas dire que je suis moi même séduit par ce modèle. Mais je voulais alerter sur le fait qu'on est sur cette pente qui conduit vers toujours plus d'approbation du modèle chinois.

@pascalVisiblement tu n'as pas compris mon ironie. Il ne fallait pas me lire au premier degré. C'était du second degré.

Les balises et smiley sont le préservatif du forum.

L'ironie passe mieux masquée, pardon, bien balisée.
Petit exemple

 

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L'effet confinement sur le sport amateur fédéral.

https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/11/06/reconfinement-le-sport-amateur-en-sursis_6058779_3242.html

Quote

Reconfinement : le sport amateur en sursis

A l’arrêt depuis le 30 octobre, les associations sportives doivent faire face à une baisse de leur effectif, vivier d’autant plus crucial que leur économie repose en bonne partie sur les cotisations.

Le sport amateur avait tremblé en mars. Avec la nouvelle mise à l’arrêt, consécutive à l’entrée en vigueur du second confinement, instauré au moins jusqu’au 1er décembre, les inquiétudes existentielles du printemps se confirment, voire s’amplifient pour bon nombre des quelque 155 000 associations sportives dans le pays. En particulier celle d’une baisse des effectifs, et par conséquent des cotisations, principales sources de revenus – et d’existence.

Dans une lettre ouverte à la présidence de la République, le 26 octobre, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a lancé un énième SOS pour évoquer sa « détresse ». Depuis la rentrée de septembre, avant même le reconfinement, il redoute une « baisse de 25 % des licences » en moyenne. Soit près de 4 millions de pratiquants en moins, sur la base des 16,5 millions recensés en 2019.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Denis Masseglia, président du CNOSF : « Le sport ne fait pas partie des priorités de la nation »

Les chiffres sont variables selon les sports, et forcément évolutifs, de même que la situation sanitaire. Avec pour l’instant 1,7 million de licences, la Fédération française de football annonce au Monde, par exemple, une diminution de seulement 3 % par rapport à son total de l’année dernière.

La chute s’observe parfois de façon plus drastique au plan local. Ainsi, l’Amicale pongiste de Ouistreham (Calvados) est passée de 102 à 60 licenciés d’une année sur l’autre. Un recul d’environ 40 % (plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale pour la Fédération de tennis de table) qu’a également constaté le club de lutte de l’ASPTT Limoges-Chaptelat, dans un village d’à peine deux mille habitants.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Fin des compétitions, perte de sponsors, baisse des adhérents... La crise plonge le sport amateur dans le désarroi

L’espoir d’un rebond en fin d’année

Prudence cependant avec les statistiques, quel que soit le sport, rappelle Jean-Pierre Deloy, président de la ligue d’athlétisme pour la région Grand Est : « Il faut attendre encore deux mois pour avoir idée très précise de la baisse de licenciés. » Les fédérations sportives enregistrent en effet habituellement une part importante de leurs licences jusqu’à la fin de l’année civile et continuent d’accueillir certains retardataires les mois suivants.

Exemple avec la Fédération française de judo, ju-jitsu, kendo et disciplines associées : au 31 octobre 2019, elle recensait 413 556 licenciés, mais en avait finalement totalisé 550 000, dont un quart inscrits après novembre (à fin octobre cette année, l’institution compte 293 625 licenciés).

Par ailleurs, un phénomène influe sans doute sur les chiffres : pour éviter d’avoir à effectuer des remboursements pour la période de renconfinement, certains dirigeants n’ont pas enregistré des inscriptions déjà effectuées. « Quelques clubs m’ont dit qu’ils n’avaient pas encore encaissé les chèques, explique Alain Bertholom, président de la Fédération française de lutte. Ils ne licencient que le strict minimum, les rares qui ont pu faire des compétitions, les arbitres ou les dirigeants. »

Même constat au comité départemental de judo du Rhône : « J’estime à environ 1 500 le nombre d’inscriptions gardées sous le coude, calcule son président, Alain Valette. Certains clubs affichent zéro licence, ce n’est pas possible. »

Le club de lutte de Limoges-Chaptelat a opté pour un entre-deux. Il enregistre les licences, c’est-à-dire la somme versée ensuite à la fédération nationale. Sans pour autant encaisser le montant de la cotisation, réservé au club : « Compte tenu de notre précédent arrêt de cinq mois, ça me paraissait déplacé de prendre cet argent avant novembre », explique Robert Thomas, président de l’association.

Au sein de la Fédération française d’athlétisme (FFA), la stratégie retenue s’est un peu retournée contre les clubs. La « fédé » a décidé de prolonger du 31 août au 31 octobre la validité de la licence comptant pour la saison précédente. « Certains licenciés ont profité jusqu’à fin octobre et ne souhaitent pas renouveler en l’état actuel », confie Jean-Pierre Deloy. La FFA indique, au 31 octobre, une baisse de 17,8 % de l’effectif.

La question du remboursement des licences divise

Outre l’attrition du nombre de leurs licenciés, les clubs risquent aussi de devoir faire face à des demandes des remboursements de licences. « Nous nous attendons à avoir des négociations avec des membres [185 euros pour une cotisation plein tarif pour un adulte], je le comprendrais tout à fait », reconnaît Didier Gérard à l’Amicale pongiste de Ouistreham.

Idem pour François Walter, directeur technique du judo club de Villeurbanne : « A la fin de la saison écoulée, on n’a eu que cinq demandes de remboursements sur 1 200. Avec ce nouveau confinement, je me vois mal ne pas faire un geste financier. »

A Metz, on voit les choses autrement. « Une suspension d’un mois ne justifie pas un remboursement, tranche François Battle, président de l’A2M, club d’athlétisme de 950 licenciés. Nos gamins sont pris en charge toute l’année pour 165 euros. »

Président du district de football du Var, qui n’a perdu qu’environ 300 licences sur 22 000 pour le moment, Pierre Guibert va plus loin : « A l’avenir, il faudrait que les clubs prévoient dans leurs statuts qu’une licence ne se rembourse pas en cours de saison. D’autant que les clubs fournissent souvent un survêtement ou autre chose. »

Un autre poste de recettes accuse le coup avec le reconfinement : les diverses manifestations qu’organisent en temps normal les clubs. A Metz, l’A2M a dû annuler plusieurs compétitions, notamment le cross du Républicain Lorrain ou encore la Messine, une course à pied féminine, soit « une baisse de trésorerie d’une centaine de milliers d’euros », d’après les calculs de François Battle.

Dans le Rhône, il n’y aura pas de galas de fin de saison pour les clubs de judo. Et « tel que c’est parti, pas de lotos et de repas de Noël » en perspective, selon Alain Valette, du comité départemental.

En cas 3e vague « des clubs pourraient être menacés »

En ces moments d’incertitudes, et alors que la crise économique réduit les possibilités de certains sponsors privés, les clubs comptent encore sur les collectivités publiques. Un financeur important pour eux en temps normal – outre la mise à disposition, souvent non chiffrée, des installations.

« Elles continuent à se montrer bienveillantes à l’égard du monde sportif, et en particulier de l’athlétisme », apprécie le président Deloy, pour la Ligue Grand Est. La situation varie selon les ressources : à l’Amicale pongiste de Ouistreham, par exemple, la subvention municipale baissera « de 7 000 à 5 400 euros », selon Didier Gérard.

Autre solution : « Nous pouvons aussi avoir des subventions régionales quand nous faisons des demandes sur des projets en particulier, mais il est compliqué d’en faire en ce moment », rappelle Frédérique Bourdonneau, présidente du club de tir à l’arc d’Aulnay-Sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

Qu’adviendrait-il en cas de « troisième vague » du coronavirus, et donc en cas de troisième confinement plus tard en 2021 ? « Si, en janvier, on peut reprendre correctement, on aura vécu une année noire mais on pourra s’en sortir. Si on doit se reconfiner au printemps, des clubs pourraient être menacés, alerte Alain Valette. Ceux qui ne seront pas aidés par les municipalités », ou par l’Etat, à travers, par exemple, le recours au chômage partiel.

L’étendue des dégâts dépendra aussi des réserves financières de chaque fédération. Une fédération de 22 000 licenciés, comme celle de la lutte, rappelle Alain Bertholom, « a forcément les reins moins solides qu’une fédération de 500 000 licenciés ». Et encore moins que celles qui dépassent le million de pratiquants ou s’en approchent, comme au football ou en tennis. Selon que vous serez puissant ou misérable…

 

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@Wallaby

J'aurais mal compris ... je préfère !

@g4lly merci pour ce post; ce qui est en train de se produire est une vraie catastrophe pour le sport amateur à deux niveaux

-celui des sportifs qui ne peuvent plus pratiquer à titre personnel la piscine où depuis 20 ans je nage très régulièrement tôt le matin est fermée depuis septembre après avoir ré-ouvert quelques semaines cet été; mon club d'aviron est fermé toutes les activités sont suspendues que ce soit sur l'eau ou en salle. En cette période difficile l'activité physique constitue une soupape indispensable dont des millions de pratiquants sont privés

-pour les clubs qui souvent comptent majoritairement sur les cotisations pour vivre et surtout rétribuer d'éventuels salariés, le sport associatifs c'est aussi un tissu d'emplois (éducateurs/entraîneurs parfois personnel administratif ...)

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

merci pour ce post; ce qui est en train de se produire est une vraie catastrophe pour le sport amateur à deux niveaux

Je rajouterai un troisième niveau qui est plus "invisible": les valeurs véhiculées dans et par le sport (plaisir, effort, dépassement de soi,  esprit d'équipe,...). 

Dans les cas de mes clubs et disciplines, les dirigeants ont galéré pour obtenir des autorisations face à des mairies frileuses. Pour ce qui est des subventions citées dans l'article de G4lly, c'est l'enfer des dossiers administratifs. C'est gérable si on a une structure "commerciale", mais dès que l'on parle de l'associatif basé sur le bénévolat "en dehors des heures de travail et de famille"...

Et pendant ce temps je vois des connards gens faire leur footing ou leur vélo sans masques, à expulser leur respiration partout en passant, alors que tout le monde galère dès 7 ans :angry:

Modifié par rendbo
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il y a une heure, rendbo a dit :

Je rajouterai un troisième niveau qui est plus "invisible": les valeurs véhiculées dans et par le sport (plaisir, effort, dépassement de soi,  esprit d'équipe,...). 

Dans les cas de mes clubs et disciplines, les dirigeants ont galéré pour obtenir des autorisations face à des mairies frileuses. Pour ce qui est des subventions citées dans l'article de G4lly, c'est l'enfer des dossiers administratifs. C'est gérable si on a une structure "commerciale", mais dès que l'on parle de l'associatif basé sur le bénévolat "en dehors des heures de travail et de famille"...

Et pendant ce temps je vois des connards gens faire leur footing ou leur vélo sans masques, à expulser leur respiration partout en passant, alors que tout le monde galère dès 7 ans :angry:

Ouais en même temps en extérieur à leur décharge le risque est très minime. Je ne sais même pas s'il y a dejà eu des cas documentés.

Et quand tu fais ces sports là, tu n'est pas supposé "t'agglutiner". Alors qu'il est là le risque pour les autres. Dans les marchés etc. Les passant se parlent, croisent des gens qu'ils connaissent et reste 20 minutes à parler de la pluie et du beau temps à 50 cm d'intervalle.

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Il y a 2 heures, rendbo a dit :

Et pendant ce temps je vois des connards gens faire leur footing ou leur vélo sans masques, à expulser leur respiration partout en passant, alors que tout le monde galère dès 7 ans :angry:

Et ?

A titre personnel je serai ravi de pouvoir aller m'entraîner ailleurs ; mais quand je fais un cercle de 1km autour de chez moi je suis quand même limité.

 

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44 minutes ago, Fanch said:

Et? A titre personnel je serai ravi de pouvoir aller m'entraîner ailleurs ; mais quand je fais un cercle de 1km autour de chez moi je suis quand même limité.

Si tu ne trottines pas, tu es obligé de porter un masque en "ville" ... si tu trottine tu ne l'es plus ... cherche la cohérence.

En vélo c'est encore mieux plus besoin de faire semblant pour être exonéré de masque ...

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il y a 6 minutes, g4lly a dit :

Si tu ne trottines pas, tu es obligé de porter un masque en "ville" ... si tu trottine tu ne l'es plus ... cherche la cohérence.

En vélo c'est encore mieux plus besoin de faire semblant pour être exonéré de masque ...

Trottiner fatigue aussi le virus qui va aller moins loin autour de toi, et vu que tu te déplace en courant à une vitesse vertigineuse les perturbations aérodynamiques le tuent instantanément?

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c'est sur que lorsque le feu est rouge et que le gars trottine sur place... ou qu'il te passe à coté et qu'il te souffle dessus... allez, on va dire que le différentiel de vitesse fait qu'on a qu'une bouffée de projections sur les vêtements et sur soi.

pareil pour les vélos à paris : quand ils se décident à respecter le code de la route, parce qu'après tout ils sont sur la route. J'ai même vu une piste cyclable à Paris où ils étaient tous agglutinés attendant que le feu du boulevard passe au rouge... au final, à chaque feu ou à chaque stop, ils ont bien le temps de souffler partout sur le voisin d'ç coté, et après on va nous parler de potentiels clusters ceci cela :sad:

m'enfin, moi aussi j'ai arrêté de chercher une cohérence, et je ne peux en vouloir qu'au gouvernement de ne pas être foutu de suivre une ligne : dure molle ou mi-dure ou mi-molle...

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il y a 33 minutes, Eau tarie a dit :

Je vous conseille vivement les videos de e-penser qui viennent de sortir :

ça fait le point de manière claire sur ce que l'on sait ou pas avec les mois qui passent. L

@Berezech par exemple pas la peine de sur psychoter sur la contamination par contact.

Merci pour les vidéos. Assez intéressant effectivement, pas mal d'info qu'on a vu tourner ici depuis mars,. Pour les contacts il précise que c'est un mode de contamination minoritaire, qui comme tout autour du Covid19 fait encore débat. Je croise 300 personnes différentes par jour, j'en fréquente en milieu fermé et sur plusieurs heures, certains me toussent littéralement dessus ou portent mal le masque (tout en parlant abondamment ...), me donne des feuilles sur lesquelles ils ont été penchés longtemps. Je pense avoir fait le max contre les aérosols que je perçois comme étant sans doute une des principales menaces, tant qu'on a pas plus d'info je continue à jouer la précaution aussi sur les contacts.

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Il y a 5 heures, Berezech a dit :

Niveau lycée, mes 2-3 cas de Covid de lundi sont devenus 7-8 dans certaines classes. Assez pour que je passe de 36 à 28 élèves. Suffisamment pour que j'ai un énorme trou devant le bureau du prof. Et aucun doute sur le fait que pas mal des autres élèves sont en incubation / asymptomatiques, et que je suis cas contact.

A ce rythme pas besoin de dédoubler les classes. J'aurais sans doute moins de 18 élèves vendredi prochain si l'exponentielle continue de creuser des sillons dans les rangs.
Pas encore de collègues au tapis, mais une amie à Lyon me signale que chez eux c'est nettement plus violent. D'ou la décision de JM Blanquer contraint et forcé de renforcer dans la panique les mesures sanitaires en annonçant le dédoublement et cours à distance dès la semaine prochaine. faut dire qu'un gamin malade du Covid ... ça ne se garde pas tout seul à la maison ...

Niveau "protocole" j'ai monté mon protocole perso, je fais ouvrir les fenêtres de tout le couloir à un élève, j'en envoie un autre ouvrir celles de toutes les salles non occupées de l'étage, et j'aère au max ma propre salle. Je désinfecte le PC, le bureau et les poignées de porte à chaque heure, j'ai mes propres marqueurs et ma brosse à essuyer le tableau.  Je ne mange plus à la cantine (le cluster de la mort), et lavage de main régulier au savon. Je vire mes fringues en arrivant à la maison le soir et je change de chaussures pour ne pas contaminer mon foyer.
A noter que l'agent d'accueil du lycée m'a dit qu'ils avaient perçus de la région des vrais masques chirs pour eux alors qu'on continue à nous équiper (les personnels de l'Etat) avec des masques tissus (élèves et profs), mais les DIM accusés d'être toxiques ont disparus de la circulation.

Très bon protocole.

A Hong Kong dans tous les immeubles, les boutons d’ascenseur et les poignets de porte dans les parties communes sont désinfectées toutes les heures. Et bien sûr le porte de masque est toujours obligatoire en lieux publics, sous peine d’une amende de 5000 HKD (un peu plus de 500€).

Et à la limite pas besoin d’amende, les citoyens se le rappellent tout seul comm un grand. Il y a deux semaines dans un minibus un vieux est monté sans masque, avant même que le chauffeur lui refuse l’accès (il en a le droit, officiellement) c’est 1/3 de passagers du bus qui lui « demandent très cordialement » de remettre son masque... J’étais impressionné. Mes collègues me disent que c’est normal, car il met la vie de tout le monde en danger.

Quand le peuple est sensibilisé, quand le peuple est souciant de leur vie, pas besoin de faire le grand huit pour qu’il se protège.

Et ici, à l’heure où je vous écris, je suis dans un métro, et il n’y a pas de distanciation sociale vu le monde, et pourtant, je n’ai pas peur...

C’est ça la différence. Et c’est aussi pour ça que ma femme et moi avons décidé d’annuler notre voyage de fin d’année pour rentrer en France et fêter le Noel avec la famille, et j’ai conseillé vivement mes collègues français de faire de même.

Henri K.

Modifié par Henri K.
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Il y a 15 heures, christophe 38 a dit :

j'ai trouvé cela ici : https://media.interieur.gouv.fr/attestation-couvre-feu-covid-19/

 

par contre, il faudra trouver le motif de necessité impérieuse de voyager..

 

moi, je rentre chez moi..

J'ai pris l'avion le jeudi de Paris à canton avec une escale à Londres.

À la sortie de la frontière, la douane m'avait demandé la raison valable pour partir. Je lui ai dis que c'était pour voir ma fille qui est à l'étranger, ce qui est vrai. On m'a laissé passer sans aucune justificatif et heureusement car ça me ferait mal de rater l'avion avec le prix des billets actuel pour la Chine. :dry: Dans les raisons du départ, j'ai aussi pour projet de me faire vacciner du covid mais je ne suis pas sûr que la raison soit accepté.

Bref, pour le départ, j'avais passé 1 contrôle pcr validé par l'ambassade 3j avant de prendre l'avion. J'ai été contrôlé en température au moins 8 fois et passer encore un test pcr sur ces derniers 24h.

Maintenant, je suis en quarantaine pendant encore 2 semaines avant de passer de nouveaux un test pcr et je vais pourvoir sortir de l'hôtel.

Quand je reviendrai en France dans 1 mois, il faudra peut être que je refasse un test pcr, imposé par la France à tout les retours de l'étranger hors UE. Je me demande si cela concerne aussi les cas des voyageurs lorsqu'il y a une escale par Amsterdam. 

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Il y a 7 heures, Henri K. a dit :

Et c’est aussi pour ça que ma femme et moi avons décidé d’annuler notre voyage de fin d’année pour rentrer en France et fêter le Noel avec la famille, et j’ai conseillé vivement mes collègues français de faire de même.

Je ne comprends pas ... je pensais qu'il fallait limiter les déplacements. D'autant que Noël en famille en France c'est pas gagné. Déjà la SNCF a supprimé les 3/4 des TGV ...

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