C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 7 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 juin 2024 L'Italie donne finalement son feu vert au rachat de Microtecnica par Safran L'équipementier aéronautique Safran a reçu l'approbation du gouvernement italien pour l'acquisition de Microtecnica, société regroupant les actifs de Collins Aerospace localisés en Italie. L'opération avait été initialement bloquée fin 2023 par Rome. Après la crise aiguë de novembre 2023 sur le dossier Microtecnica, puis une guerre de tranchée entre Safran et le gouvernement italien, Rome a finalement donné son accord au rachat de cette filiale italienne dans le cadre du projet d'acquisition des activités d'actionnement et de commandes de vol de Collins Aerospace. Safran « se félicite de cette décision », a souligné le groupe français dans un communiqué publié jeudi. Pour mettre la main sur Microtecnica, Safran a pris « un certain nombre d'engagements, compatibles avec les objectifs visés par cette acquisition, qui répondent aux préoccupations exprimées dans le décret initial italien du 16 novembre 2023 et fournissent des garanties adéquates pour les intérêts nationaux italiens ». En outre, au Royaume-Uni, le Secretary of State a examiné la notification faite en vertu du National Security and Investment Act et a informé Safran qu'il ne prendrait aucune autre mesure concernant ce projet d'acquisition. Cette décision de Londres constitue « une autorisation inconditionnelle », a estimé Safran dans son communiqué. La finalisation de ce projet d'acquisition demeure également « soumise à l'obtention d'autres approbations réglementaires, notamment au titre du contrôle des concentrations, et aux conditions de clôture habituelles ». Crise et incompréhensions Retour en arrière : Safran se porte acquéreur en juillet 2023 de l'activité d'actionnement et de commandes de vol de Collins Aerospace, dont fait partie Microtecnica. L'activité concernée de Collins Aerospace, elle-même filiale de RTX (anciennement Raytheon), est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de systèmes d'actionnement et de commandes de vol pour les avions commerciaux et militaires, et les hélicoptères. En novembre, Safran est informé sans aucun dialogue préalable de la décision du gouvernement italien avec l'appui de l'Allemagne, de s'opposer à la vente de Microtecnica au groupe français. Pour Rome, cette opération constituait alors « une menace exceptionnelle pour les intérêts essentiels de la défense et de la sécurité nationales ». Incompréhensions entre Paris et Rome, qui pourtant entretiennent de bonnes relations, notamment les deux ministres en charge de la défense, Guido Crosetto et Sébastien Lecornu. In fine, tout est bien qui finit bien... 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 8 juin 2024 Share Posté(e) le 8 juin 2024 (modifié) Fincantieri réitère son intérêt pour l’allemand TKMS https://lemarin.ouest-france.fr/defense/fincantieri-reitere-son-interet-pour-lallemand-tkms-1cfc981e-2597-11ef-9d30-5a9c307764cc Modifié le 8 juin 2024 par capmat 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 14 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 juin 2024 Rheinmetall collabore désormais avec différents fournisseurs automobiles qui souhaitent supprimer des emplois. Des contingents entiers de collaborateurs devraient par exemple passer de Continental à Rheinmetall. Mais aussi de Mahle, ZF et Bosch. https://www.handelsblatt.com/unternehmen/industrie/fachkraeftemangel-continental-vermittelt-mitarbeiter-an-rheinmetall/100041664.html Rheinmetall veut embaucher au total environ 10000 personnes cette année et l'année prochaine. https://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/rheinmetall-wirbt-angestellte-bei-continental-ab-waffen-statt-autoteile-produzieren-a-2ce9ba14-f37b-44a0-ae37-55468777c812 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 juin 2024 Share Posté(e) le 14 juin 2024 il y a une heure, Manuel77 a dit : Rheinmetall collabore désormais avec différents fournisseurs automobiles qui souhaitent supprimer des emplois. Des contingents entiers de collaborateurs devraient par exemple passer de Continental à Rheinmetall. Mais aussi de Mahle, ZF et Bosch. https://www.handelsblatt.com/unternehmen/industrie/fachkraeftemangel-continental-vermittelt-mitarbeiter-an-rheinmetall/100041664.html Rheinmetall veut embaucher au total environ 10000 personnes cette année et l'année prochaine. https://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/rheinmetall-wirbt-angestellte-bei-continental-ab-waffen-statt-autoteile-produzieren-a-2ce9ba14-f37b-44a0-ae37-55468777c812 Oui il est vrai que les productions de Rheinmetall ne sont pas sensibles aux problèmes d'exportation en Chine. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 14 juin 2024 Share Posté(e) le 14 juin 2024 (modifié) Paris Air Forum, je met pas tout le monde ... --> À 19:00 --> Patrice CAINE --> PDG Thales --> À 1:03:30 --> Guillaume FAURY --> PDG Airbus --> À 1:45:45 --> Thierry BRETON --> Commissaire Européen au marché intérieur --> À 1:14:00 --> Géréral Stéphane MILLE --> Chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace --> À 2:18:45 --> Bruno EVEN --> PDG Airbus Helicopters --> Genéral Pierre MEYER --> Commandant de l'aviation légère de l'armée de terre --> À 5:20:30 --> Eric BERANGER --> PDG de MBDA --> Emmanuel CHIVA --> Délégué général pour l'armement au Ministère des Armées --> Jean-Brice DUMONT --> Responsable de la division Avions militaires chez Aribuse Defence and Space --> Pierre-Eric POMMELLET --> PDG de Naval Group --> À 6:17:30 --> Général Jerôme BELLANGER --> Général de corps aérien, Commandant des FAS --> François-Xavier DUFER --> Adjoint auprès du Délégué général pour l'armement, DGA --> À 6:41:45 --> Général Philippe ADAM --> Commandant de l'espace --> Amiral Eric LAVAULT --> Commandant des grands fonds marins --> Contre-Amiral Vincent SÉBASTIEN --> Adjoint au commandant de la cyberdéfense Modifié le 14 juin 2024 par Titus K 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 juin 2024 Share Posté(e) le 20 juin 2024 Rheinmetall reçoit de l'Allemagne une commande de 8.5 Milliards pour des obus d'artillerie ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 (modifié) THALES QUADRUPLE SA CAPACITÉ DE PRODUCTION DE MUNITIONS SUR SON SITE DE LA FERTÉ SAINT AUBIN POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DE L’ARMÉE DE TERRE https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/thales-quadruple-sa-capacite-production-munitions-son-site 17/06/2024 Après une première commande en 2022 de 3 000 munitions de 120mm éclairantes, suivie d’une commande de 15 000 munitions de 120mm explosive et d’exercice en 2023, le Service Interarmées des Munitions (SiMu) confirme sa confiance envers Thales avec une nouvelle commande de plusieurs dizaines de milliers de munitions de 120mm rayée. Ce contrat va accroitre considérablement la cadence de production du site de la Ferté Saint Aubin qui va passer d’une production annuelle globale de 20 000 munitions en 2023 à plus de 80 000 par an d’ici 2026. Ces munitions serviront aux unités d’artillerie dotées de mortiers de 120mm rayés tractés et, à terme, au système MEPAC (Mortier Embarqué Pour l’Appui au Contact). Elles serviront également aux sections d’appui mortiers tractées de l’infanterie, créées de cadre de la LPM 24-30. 35ème RAP Thales se voit renouveler la confiance de l’Armée de Terre et renforce ses capacités de production pour répondre aux besoins capacitaires des forces. Moins de deux ans après la notification du marché portant sur la production avec une tranche ferme de 3 000 munitions de 120mm éclairante, le SIMu (Service Interarmées des Munitions) a signé une commande portant sur la fourniture par Thales plusieurs dizaines de milliers de munitions de 120mm complétant la commande de 15 000 munitions signée en 2023. Ce nouveau contrat comprend un tiers de munitions d’exercice et deux tiers de munitions explosives, afin de doter les mortiers de 120mm rayé tracté et, à terme, le système MEPAC (Mortier Embarqué Pour l’Appui au Contact) intégré à la chaîne d'automatisation des tirs et des liaisons de l’Artillerie sol-sol (ATLAS). Thales accompagnera les forces armées avec une assistance technique, de l’aide à l’intégration sur les véhicules porte-mortiers et la maintenance des mortiers et munitions. Le site de la Ferté Saint Aubin va accroitre considérablement les cadences de production qui vont passer d’une production annuelle globale de 20 000 munitions en 2023 à plus de 80 000 munitions par an d’ici 2026. Les livraisons de 120mm liées à ces contrats s’échelonneront de 2024 à 2029, avec une première livraison prévue au dernier trimestre 2024. Au-delà du site de La Ferté Saint Aubin, cette commande de munitions mobilisera les PME et PMI de la Base Industrielle et Technologique de Défense partenaires de Thales, en particulier celles fournissant les corps usinés et les pièces mécaniques. Les munitions rayées de 120mm produites par Thales sont les seules à offrir des performances équivalentes aux munitions de 155mm. Modifié le 25 juin 2024 par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 https://www.spiegel.de/politik/deutschland/bundeswehr-boris-pistorius-will-artillerie-granaten-fuer-bis-zu-15-milliarden-euro-bestellen-a-9e8fe920-7cb3-46f7-ae70-8b9e8fcd1cc3 Pistorius veut commander des grenades d'artillerie pour un montant allant jusqu'à 15 milliards d'euros Selon les informations du magazine SPIEGEL, le ministre de la Défense Boris Pistorius veut conclure un nouveau marché de plusieurs milliards pour l'achat de jusqu'à 2,35 millions de munitions d'artillerie. Le ministère des Finances a présenté à la commission budgétaire du Bundestag, conjointement avec le département de la Défense, les documents correspondants pour un contrat-cadre avec un consortium des deux forgerons d'armes Diehl Defense et Nammo Raufoss. Au total, le contrat-cadre représente un volume record pouvant atteindre 15 milliards d'euros. Sur le contingent de munitions prévu de 2,35 millions de cartouches que les deux entreprises doivent produire d'ici la fin de la décennie, tant la Bundeswehr que l'Ukraine pourraient commander des munitions de 155 millimètres dans des proportions considérables. Dans un premier temps, la Bundeswehr ne veut toutefois commander qu'une tranche de 200.000 tirs pour un peu plus de 1,31 milliard d'euros, qui devraient être livrés d'ici 2030. Cela doit avant tout permettre de remplir les dépôts de la troupe, qui sont plutôt vides. Les documents mentionnent clairement que l'Ukraine ainsi que tous les partenaires de l'OTAN peuvent commander des tranches de munitions via le contrat-cadre. Avec ce méga-contrat-cadre, Pistorius veut s'assurer que les deux entreprises d'armement puissent développer en Allemagne d'autres capacités de fabrication pour les munitions de 155 millimètres, une denrée rare. "Il existe un intérêt essentiel en matière de sécurité à une fabrication nationale", souligne également le ministère des Finances dans les documents. Si l'on passe commande plus tard, il y a un risque que "certains produits ne soient pas disponibles du tout, ou alors à des prix plus élevés ou en acceptant de longs délais de livraison", expliquent les documents. Cette commande importante montre à quel point l'armée allemande se prépare à une longue guerre en Ukraine et à une confrontation durable avec la Russie. L'année dernière encore, la maison de Pistorius n'avait commandé au consortium de Diehl et Nammo qu'à peine 5000 grenades pour l'obusier blindé2000. Il était déjà clair à l'époque que les stocks de la Bundeswehr s'étaient beaucoup trop réduits au cours des dernières décennies. Mais la volonté politique faisait manifestement défaut pour une commande massive comme celle d'aujourd'hui. Le contrat-cadre est déjà le deuxième méga-achat de munitions en peu de temps. Il y a quelques semaines, le ministère de la Défense avait conclu un accord similaire avec Rheinmetall pour un montant allant jusqu'à 8,5 milliards d'euros, afin que le fabricant d'armes de Düsseldorf puisse mettre en place une nouvelle ligne de production en Basse-Saxe. Le ministère de la Défense avait également augmenté le contrat-cadre pour Rheinmetall à 2,35 millions de tirs pour les années à venir. Rheinmetall était visiblement fier de vendre ce contrat comme une commande record. La nécessité stratégique de cette nouvelle commande importante de munitions ne devrait pas faire l'objet d'une controverse lors des délibérations de la commission budgétaire. Néanmoins, certains détails des documents sont intéressants. Ainsi, le consortium Diehl Defense et Nammo Raufoss demande pour la première tranche de 200.000 grenades un peu plus de 1,31 milliard d'euros, soit 10 à 15 pour cent de plus que lors de la première commande de l'année dernière. Les documents indiquent seulement que cela est "dû à la mise en place de la production et aux droits de licence". Des points d'interrogation subsistent en outre quant au financement de cette grosse commande. Certes, les factures des premières livraisons de munitions seront couvertes dans les années à venir par le budget de la défense et le fonds spécial de 100 milliards pour la Bundeswehr. Au plus tard à partir de 2028, date à laquelle le budget spécial sera épuisé, le ministère de la Défense devra payer les tranches de munitions sur le budget courant. Dans les documents, il est dit de manière lapidaire que les coûts seront "pris en compte en temps voulu et en fonction des besoins" lors de l'élaboration du budget. Mais sans une augmentation significative, cela ne sera pas possible. La commission des budgets va maintenant se pencher rapidement sur le projet. Ce ne sera pas facile pour les députés. Certes, tant au sein de la coalition des feux de signalisation que de la CDU/CSU, il n'y a que peu de doutes quant à l'utilité militaire de ces grosses commandes. Mais le fait que Pistorius présente, avec l'accord sur les munitions, un autre contrat dont le financement n'est pas solidement assuré, fait froncer les sourcils. La semaine dernière déjà, le ministère de la Défense avait envoyé à la commission deux demandes d'autorisation pour l'achat de 105 chars Leopard et de quatre autres systèmes de défense antiaérienne Patriot. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 3 juillet 2024 Share Posté(e) le 3 juillet 2024 (modifié) Il semblerait que RM reçoive une énorme commande de véhicules de combat d'infanterie Lynx (350) et de MBT Panther (200) en provenance d'Italie : https://www.deutschlandfunk.de/rheinmetall-steuert-auf-grossauftrag-aus-italien-zu-100.html Ils seront probablement construits en même temps que avec Leonardo : https://www.deraktionaer.de/artikel/aktien/rheinmetall-kommt-das-joint-venture-mit-leonardo-20360768.html Modifié le 3 juillet 2024 par Manuel77 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gallium Posté(e) le 8 juillet 2024 Share Posté(e) le 8 juillet 2024 https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/07/08/ascometal-le-fonds-britannique-greybull-reprend-le-groupe-siderurgique_6247886_3234.html Au détour d'une ligne : "Greybull prévoit d’investir dans une « voie lingot » à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d’obus" 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 1 août 2024 Share Posté(e) le 1 août 2024 https://www.orafinanza.it/it/iveco-respira-cingolani-conferma-interesse-per-idv Iveco respire : Cingolani confirme son intérêt pour IDV "Nous travaillons maintenant à 100% pour clôturer la coentreprise avec Rheinmetall, que nous attendons pour septembre. Une fois cela fait, nous analyserons les synergies qui peuvent être mises en œuvre avec Iveco. Je suis sûr qu'il existe des synergies, mais l'enjeu doit être partagé. avec notre partenaire Rheinmetall, il pourrait probablement y avoir un intérêt commun." C'est avec ces mots que le PDG de Leonardo, Roberto Cingolani, a confirmé hier l'intérêt pour Iveco Defence Vehicles, la division véhicules militaires d'Iveco, précisant qu'« il n'y a pas de fermeture a priori, mais nous devons évaluer la technologie, le marché et la rentabilité. Cette étape sera évaluée après la finalisation des accords avec Rheinmetall attendue en septembre, mais parmi les options, Cingolani a ouvertement parlé d'une fusion ou d'une acquisition. ..... Lors de la conférence de presse, Cingolani avait parlé de complémentarité car Iveco "produit certains véhicules à roues qui n'entrent pas dans le cadre de ce dont nous discutons avec Rheinmetall", tout en ajoutant qu'il est nécessaire "de vérifier l'existence d'une synergie technologique claire , une stratégie industrielle claire, qui doit être économiquement avantageuse". « Pour être honnête, nous discutons déjà, car nous nous connaissons et puis discuter fait évidemment partie de notre métier », a révélé le manager. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 https://www.rid.it/shownews/6866/e-nata-leonardo-rheinmetall-military-vehicles-lrmv Leonardo Rheinmetall Military Vehicles (LRMV) est né 15/10/2024 | Équipe éditoriale Leonardo et Rheinmetall ont annoncé la création de la coentreprise Leonardo Rheinmetall Military Vehicles (LRMV), dont les 2 sociétés seront actionnaires à parts égales (50 %). La finalisation des accords et la création de la société, attendues d'ici le premier trimestre 2025, sont soumises aux autorisations réglementaires habituelles pour des opérations de cette nature. LRMV, qui aura son siège social à Rome et son quartier général opérationnel à La Spezia, sera responsable des 2 nouveaux programmes de l'armée italienne : IMBT, char de combat principal italien, basé sur le char PANTHER de Rheinmetall, et AICS, Armored Infrantry Combat System. – basé sur le robot de combat LYNX, également de Rheinmetall. 60 % des activités seront réalisées en Italie, y compris l'intégration, les tests d'approbation, les activités de livraison et le soutien logistique. En particulier, les systèmes de mission, les suites électroniques et l'intégration des armes seront développés et produits par Leonardo selon les exigences du client italien. Rheinmetall est déjà largement présent en Italie, avec 3 marques et un total d'environ 1 500 collaborateurs répartis sur 5 sites, pour un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Armin Papperger, PDG de Rheinmetall AG, a déclaré : « Nous créons un nouveau poids lourd dans la production européenne de wagons. Leonardo et Rheinmetall, 2 principaux fournisseurs européens de technologies de défense, unissent leurs forces pour mener à bien des projets ambitieux. Nous ciblons en premier lieu le marché italien, mais nous ciblerons également d'autres pays partenaires qui auront besoin de moderniser leurs systèmes de combat à l'avenir. Rheinmetall dispose des technologies parfaites pour répondre aux besoins de l'Italie. » Roberto Cingolani, PDG de Leonardo, a déclaré : « Il s'agit d'une étape importante vers la création d'un système de défense européen basé sur des plateformes spécialisées partagées. Rheinmetall et Leonardo visent à développer des technologies de pointe capables de rivaliser au niveau international. » 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 5 novembre 2024 Share Posté(e) le 5 novembre 2024 La dégringolade de Northvolt, symbole d’une Europe en plein décrochage Les dirigeants du géant suédois des batteries électriques tentent de trouver des fonds pour éviter la faillite. https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/04/la-degringolade-de-northvolt-symbole-d-une-europe-en-plein-decrochage_6374852_3234.html Quote Il y a quelques mois encore, la giga-usine de Northvolt, construite en bordure de Skelleftea, à près de 800 kilomètres au nord de Stockholm, incarnait la réindustrialisation verte de la Suède ainsi que la mobilisation d’une Europe prête à se battre pour garantir son autonomie stratégique. Fondée en 2016 par deux anciens de Tesla, la start-up suédoise avait pour ambition de concurrencer la Chine et les Etats-Unis, en produisant les batteries électriques les plus vertes de la planète, avec des usines en Suède, en Pologne, en Allemagne et au Canada. Mais, huit ans après avoir vu le jour, Northvolt est au bord de la faillite, désormais symbole d’une Europe en plein décrochage, telle que l’ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi l’a dépeinte, dans le rapport qu’il a remis à la Commission européenne, le 9 septembre. Des 15 milliards de dollars (13,9 milliards d’euros) levés par la compagnie depuis sa création il ne reste rien : ses caisses sont vides, et la production ne décolle pas. ........... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 MBDA, le projet de réorganisation qui fâche la France et la Grande-Bretagne https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/mbda-le-projet-de-reorganisation-qui-fache-la-france-et-la-grande-bretagne-1014168.html Paris et Londres s'opposent à un projet de réorganisation de MBDA, accueilli favorablement par Rome. En jeu dans ce projet, l'influence des États clients dans un groupe très stratégique pour les intérêts souverains de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Italie. Jusqu'ici tout allait bien chez MBDA... Les contrats de ventes de missiles s'empilent les uns après les autres depuis la guerre en Ukraine et gonflent un carnet de commandes propulsé notamment par une méga-commande de six milliards d'euros signée en 2024 par MBDA en Pologne. Résultat, le missilier affiche un carnet qui va atteindre fin 2024 des altitudes stratosphériques, soit environ 35 milliards d'euros, selon nos informations. Mais depuis neuf mois, la situation en interne s'est progressivement et très nettement tendue et crispée avec un projet de réorganisation profond (dont La Tribune s'est procurée une copie) voulu par le PDG de MBDA, Eric Béranger avec le feu vert de son conseil d'administration. Interrogé par La Tribune, le missilier n'a pas souhaité faire de commentaires. Un dossier très irritant pour Paris et Londres Si l'objectif de rendre le groupe plus efficient en vue d'écouler son colossal carnet de commandes apparait légitime, cette réorganisation touche également à la gouvernance du missilier et impacte l'influence des pays fondateurs de MBDA (France, Grande-Bretagne et Italie). Et là, c'est le drame. Car ce sujet fâche aussi bien en interne qu'à l'extérieur du groupe, la France et la Grande-Bretagne. Cette entreprise européenne (détenue à 37,5% par Airbus, 37,5% BAE Systems et 25% Leonardo) doit effectivement composer dans sa gestion industrielle et managériale avec les intérêts souverains de trois nations qui ont créé cette entreprise en 2001 et pour lesquelles la filière missilière est extrêmement sensible et souveraine. Car cette industrie est souvent très décisive dans l'obtention de contrats à l'export de plateformes militaires (aéronefs, navires et véhicules blindés) développées en national. Et pour la France, MBDA va bien au-delà de ces considérations commerciales. La société représente un enjeu existentiel pour la défense française, le missilier faisant partie de l'écosystème de la dissuasion avec la production du missile nucléaire aéroporté ASMP-A, et puis plus tard, l'ASN4G. La réorganisation de MBDA mobilise beaucoup le ministère des Armées, qui se montre très vigilant sur ce dossier. Interrogé par la Tribune, le ministère n'a pas souhaité faire de commentaires. Ces derniers temps, les relations entre Eric Béranger et deux États fondateurs de MBDA (France et Grande-Bretagne) ont été animées, voire très animées. Le ministère, via la DGA (Direction générale de l'armement), a émis « un avis défavorable » à ce projet, selon un courrier du Délégué général pour l'armement (DGA) envoyé le 22 novembre à Eric Béranger et que La Tribune s'est procurée. Pour la DGA, la réorganisation n'est ni dans le bon timing, ni dans le bon tempo compte tenu du défi par MBDA de livrer en temps et en heure les missiles achetés par les pays pour reconstituer leurs stocks dans l'urgence. « Lancer une réorganisation d'ampleur aujourd'hui engendrerait à mes yeux une période d'instabilité contraire » à l'objectif d'une accélération des livraisons, explique Emmanuel Chiva à Eric Béranger dans son courrier. Interrogé par La Tribune, la DGA n'a pas non plus souhaité faire de commentaires. Par ailleurs, le ministère n'arrive pas à apprécier aujourd'hui en quoi la réorganisation, qui a été présentée par Eric Béranger, rendra la production plus efficiente pour permettre une hausse des capacités de production. Une influence de la France réduite « En outre, la réorganisation proposée me semble affaiblir la présence de la France dans l'instance dirigeante de MBDA, l'équilibre actuel se justifiant d'une part par les investissements réalisés par la France depuis la création de MBDA et d'autre part par le poids que représente l'entité française dans le chiffre d'affaires de MBDA et dans ses effectifs », écrit également le Délégué général pour l'armement. Et c'est là le cœur des mécontentements de la France mais aussi de la Grande-Bretagne. Dans le projet de réorganisation présenté au ministère des Armées, l'influence de la France est affaiblie par rapport à ce qu'elle est aujourd'hui tandis que celle de l'Italie monte en puissance. Si la réorganisation était mise en œuvre telle qu'elle a été présentée aux trois pays, Leonardo placerait deux Italiens à des postes clés, susceptibles de guider la stratégie et les investissements présents et à venir de MBDA : la direction des opérations et celle de la stratégie et de la croissance. Inacceptable pour Paris et Londres. La France serait ainsi marginalisée avec une seule direction, celle des programmes (au lieu de deux actuellement : opérations et programmes). Cette réorganisation réduirait également le rôle de Stéphane Reb, d'un des hommes forts au sein de MBDA et auquel la France tient tout particulièrement pour gérer les programmes de la dissuasion aéroportée, selon nos informations. D'ailleurs, les relations déjà fraîches entre Eric Béranger et l'actuel directeur des programmes de MBDA et directeur général MBDA France, se sont très nettement refroidies ces derniers mois. La Grande-Bretagne aurait quant à elle trois directions (finances, ventes et ressources humaines). Un calendrier suspendu Pour toutes ces raisons, Emmanuel Chiva a demandé à Eric Béranger de « suspendre » cette réorganisation et « de concentrer ses efforts à la pleine réalisation des objectifs industriels qui vous sont assignés, en particulier dans notre contexte d'économie de guerre ». Poussé par Airbus et Leonardo, notamment, le patron de MBDA semblait vouloir aller très vite en dépit des messages très négatifs de Paris et de Londres, déjà très irrités d'avoir été averti au dernier moment par MBDA et qu'une fois le feu vert du conseil d'administration acquis. Pour la France, il y a donc à la fois un problème de forme (tempo et calendrier) et de fond (remise en cause des équilibres entre les nations et de perte souveraineté). Aujourd'hui, il semblerait, selon des sources concordantes, que pour Eric Béranger, il est urgent d'attendre et de lancer une concertation avec la France et la Grande-Bretagne, notamment, de façon à ce que MBDA prenne en compte leur avis et leurs exigences. D'ailleurs, les groupes de travail au sein de l'entreprise, qui a déjà des coûts sur ce dossier, ont été arrêtés, selon nos informations. Et le projet de réorganisation est aujourd'hui présenté comme un document de réflexion et non plus comme un projet sur le point d'être lancé. Selon nos informations, MBDA prévoit au mieux un lancement de cette réorganisation pas avant la fin du premier semestre, si elle est effectivement lancée. Ce qui est certain, c'est que MBDA a besoin de se réformer pour être plus efficient dans la production industrielle, changer de dimension et donc accompagner ce monde nouveau qui a surgi depuis la guerre en Ukraine. A Eric Béranger de trouver un équilibre entre la volonté de ses actionnaires et les exigences de ses clients nationaux, qui devront quant à eux continuer à acheter des missiles et lancer des programmes pour peser sur le groupe. est une ligne de crête par nature instable pour Eric Béranger. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 il y a une heure, Titus K a dit : Leonardo placerait deux Italiens à des postes clés, : la direction des opérations et celle de la stratégie et de la croissance. Inacceptable pour Paris et Londres. La France serait ainsi marginalisée avec une seule direction, celle des programmes ( La Grande-Bretagne aurait quant à elle trois directions (finances, ventes et ressources humaines). Si je comprend bien on a 6 directions: Fi Vente RH opé Strat programmes Et Uk aurait les 3 premières. Italie gagnerait les opé en plus de la seule strat. Sachant que les 3 dernières dépendent TRES fortement des 3 premières, donc UK aurait tout de manière inchangée......c'est même drôle que l'UK s'offusque puisqu'ils gardent la main mise aprés tout. Doivent pas aimer les ritals........Quand tu as la RH les Fi et la vente, il est plus que facile d'orienter les opé, la strat et les programmes, qui ne font que subir. Dans n'importe quelle boite, les 3 premiers points seront les priorités absolues d'un dirigeant nouvel arrivant, qui voudra s'assurer d'avoir ces services à sa botte pour tout maitriser. Le refus de Paris est forcément bcp plus compréhensible. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb02 Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 Si le secteur est "très stratégique pour les intérêts souverains de la France" on pourrait s'interroger sur la création de NBDA et de certains programmes dans ce cas (One MBDA, travail en commun sur certains missiles). Le renforcement de la coopération et faire européen, c'est ce qui est recherché et quand on voit toutes les concessions que l'on est prêt à faire pour les plus récentes (KNDS, NGF, MGCS, forces communes, etc ... ) pour faire Europe de la défense. Pour l'influence de la France il faudrait une doctrine différente c'est mon avis personnel. Faire Européen telle que mener actuellement automatiquement vous faite moins Français d'ailleurs c'est ce qui est recherché. L'Italie et un pays partenaire de toute manière. Je ne vois pas ce qui bloque. Ils vont bien nous trouver un accord ou "des garanties" sur les missiles stratégiques d'ici deux à trois ans. Il faudra renforcer ce calendrier d'intégration. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 20 décembre 2024 Share Posté(e) le 20 décembre 2024 On est jamais trahis que par les siens... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 décembre 2024 Share Posté(e) le 20 décembre 2024 il y a 53 minutes, Patrick a dit : On est jamais trahis que par les siens... C'est marrant j'ai toujours eu l'impression que la France était quand même le gros driver du développement des programmes chez MBDA ... La France seule --> MICA / Mistral / ASMPA / MDCN / Exocet / AKERON MP Et la France en coopération --> Meteor (12%) / SCALP (40%) / Aster (60%) / FMAN-FMC (50%) J'avoue ne pas bien comprendre cette réorganisation ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 11 janvier Share Posté(e) le 11 janvier https://www.forcesoperations.com/accelerer-la-production-cette-rupture-quespere-le-ministre-des-armees-pour-2025/ L’export, parallèlement, « est vital pour développer notre base industrielle et technologique de défense ». Celle-ci s’en est bien sortie l’an dernier, avec plus de 18 Md€ de prises de commandes dont près de 10 Md€ pour des plateformes emblématiques. Si 2024 restera la deuxième meilleure année de l’histoire de la BITD française, « l’année 2025 s’annonce comme une excellente année », poursuivait Sébastien Lecornu avant de confirmer l’achat par l’Irak de 14 hélicoptères Caracal. Une nouvelle année record doit se profiler à l’horizon selon le ministre, à condition de transformer les essais sur les bâtiments de surface – « de frégates de défense et d’intervention en particulier » -, l’artillerie, les radars, les hélicoptères. L’effort portera également sur un système SAMPT NG « qui répond fondamentalement aux prochaines menaces balistiques notamment venues d’Iran et de Russie ». Pour s’en assurer, la BITD doit néanmoins gagner en compétitivité. L’exigence matérielle des clients s’assortit en effet de nouveaux critères de contraction des prix et des délais. Ce à quoi, justement, l’accélération visée pour l’an prochain tend à répondre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 11 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 janvier (modifié) Drummond a fait une syncope Les sous-marins d'attaque britanniques de la classe Astute sont exceptionnels à tous points de vue. Il en va de même pour nos avions Typhoon et F-35B. La nouvelle frégate de type 26 est un navire de guerre sans égal. Nos MPA P8 Poseidon sont à la pointe de la technologie. Le Boxer porte la mobilité protégée à un niveau supérieur. Le Challenger 3 est en bonne voie. La stratégie du Royaume-Uni en matière de drones et de systèmes d'armes non conventionnels nous procurera un avantage concurrentiel indéniable. Et nos nouveaux sous-marins lanceurs de missiles nucléaires Dreadnought seront inégalés lorsqu'ils arriveront. Il est vrai que les marchés publics de la défense posent des problèmes et que nous avons besoin de plus d'argent pour acquérir des capacités supplémentaires, mais dans l'ensemble, nous avons fait des choix judicieux et des compromis difficiles. Nous pouvons être fiers de beaucoup de choses. N'oubliez pas cela la prochaine fois que vous aurez envie de dénigrer la défense britannique. Modifié le 11 janvier par Titus K 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 11 janvier Share Posté(e) le 11 janvier il y a 35 minutes, Titus K a dit : Et nos nouveaux sous-marins lanceurs de missiles nucléaires Dreadnought seront inégalés lorsqu'ils arriveront. Et il va de soi que absolument tous les produits français en cours de construction, dont le modèle 1 n'est pas encore sorti, ni évalué ni réceptionné ni opérationnel, sera encore bien au dessus de l'inégalable ( puisqu'on ne pourra pas l'égaler, on fera mieux ). et idem pour la frégate. Enfin bon, on pourra pas dire qu'il n'est pas patriote. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier Il y a 10 heures, ksimodo a dit : Et il va de soi que absolument tous les produits français en cours de construction, dont le modèle 1 n'est pas encore sorti, ni évalué ni réceptionné ni opérationnel, sera encore bien au dessus de l'inégalable ( puisqu'on ne pourra pas l'égaler, on fera mieux ). et idem pour la frégate. Enfin bon, on pourra pas dire qu'il n'est pas patriote. Dans l'absolu, un nouveau matériel se doit d'être plus performant que celui qu'il remplace mais chez les UK, c'est très loin de se vérifier vu les déconvenues des matériels récents et les gabegies réalisées dans le secteur de la défense en particulier. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier (modifié) il y a 18 minutes, MIC_A a dit : Dans l'absolu, un nouveau matériel se doit d'être plus performant que celui qu'il remplace mais chez les UK, c'est très loin de se vérifier vu les déconvenues des matériels récents et les gabegies réalisées dans le secteur de la défense en particulier. Et on reparlera de tous ces "succès" d'ici cinq ans, quand ils auront encore sabré le budget ou découvert une nouvelle "priorité" pour bazarder tous les programmes précédents... Notons au passage qu'il n'est pas fait mention des deux reines des quais qui ont absorbé tout le budget des dernières années. Modifié le 12 janvier par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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