C’est un message populaire. Deres Posté(e) le 21 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 octobre 2022 il y a 44 minutes, Pakal a dit : Tout à fait d'accord. Avec l'achat d'un premier lot de F35, l'urgence n'est plus la même outre Rhin et la Luftwaffe ne serait pas contre un 2nd lot, bien au contraire. Idem pour le MAWS et le P8 Malgré la rhétorique des achats intérimaires et limités, c'est à l'inverse que leur politique aboutit. Les F35 et P8 deviennent la solution de référence car ils seront déjà présents et intégrés à leur armée. Ce sont les développements en coopération MAWS et NGF qui deviendront nécessairement le plan B de secours non indispensable que l'on peut annuler sans conséquences. Et comme les américains offriront aussi des UCAV associés au F35 avant le SCAF, ce sera pareil pour tous le projet SCAF. 3 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Il y a 5 heures, Deres a dit : Malgré la rhétorique des achats intérimaires et limités, c'est à l'inverse que leur politique aboutit. Les F35 et P8 deviennent la solution de référence car ils seront déjà présents et intégrés à leur armée. Ce sont les développements en coopération MAWS et NGF qui deviendront nécessairement le plan B de secours non indispensable que l'on peut annuler sans conséquences. Et comme les américains offriront aussi des UCAV associés au F35 avant le SCAF, ce sera pareil pour tous le projet SCAF. Surtout que si le F35 block4 full ops fini un jour par montrer son nez vers 2028-30 avec les nombreuses modif prévues, nouveau moteur, TR3, armements (meteor, Spears, ...), IHS, new DAS/EOTS, il pourrait proposer une alternative qui semblerait aux Allemands très intéressante. Les lobbyistes sont certainement au travail pour pousser l'idée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Vu l'ampleur des modifications qui s'accumulent pour le F35 Block4, nécessitant ce qui s'apparente plus à une MLU qu'un upgrade, on pourrait presque dire que ce sera un nouvel avion. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cyrano500 Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 il y a 10 minutes, Deres a dit : Vu l'ampleur des modifications qui s'accumulent pour le F35 Block4, nécessitant ce qui s'apparente plus à une MLU qu'un upgrade, on pourrait presque dire que ce sera un nouvel avion. Je dirais même que à ce stade ce serait une toute nouvelle génération d'avions, un véritable game changer face aux 5ème gen chinois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Il y a 7 heures, herciv a dit : Dassault est déjà sur son plan B depuis au moins un an. Ils n'ont plus d'ingénieurs ou presque sur le NGF. Tu as des sources fiables sur le sujet. Je ne dis pas que c'est faux, mais je vois mal Dassault autofinancer ces études sans filet. Et je ne pense pas qu'il y ait des blacks programmes avec blacks financements en France. il y a 15 minutes, Cyrano500 a dit : Je dirais même que à ce stade ce serait une toute nouvelle génération d'avions, un véritable game changer face aux 5ème gen chinois Il restera un mono réacteur, avec une place interne comptée, et un design pas fait pour de l'air dominance. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Felixcat Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 à l’instant, BP2 a dit : Tu as des sources fiables sur le sujet. Je ne dis pas que c'est faux, mais je vois mal Dassault autofinancer ces études sans filet. Et je ne pense pas qu'il y ait des blacks programmes avec blacks financements en France. De ce que j'ai compris des allusions au "Plan B", il aurait essentiellement la forme d'une feuille de route d'évolution renforcée et densifiée (par rapport aux attentes initiales) pour le Rafale. En gros dans l'incapacité temporaire de démarrer le projet du nouvel avion, on investit une partie de ce programme dans un renforcement capacitaire et qualitatif de l'avion actuel. Et si c'est vraiment ça, ce plan B n'est pas véritablement une substitution au plan A, mais une mesure palliative à son retard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 (modifié) il y a 7 minutes, Felixcat a dit : De ce que j'ai compris des allusions au "Plan B", il aurait essentiellement la forme d'une feuille de route d'évolution renforcée et densifiée (par rapport aux attentes initiales) pour le Rafale. En gros dans l'incapacité temporaire de démarrer le projet du nouvel avion, on investit une partie de ce programme dans un renforcement capacitaire et qualitatif de l'avion actuel. Et si c'est vraiment ça, ce plan B n'est pas véritablement une substitution au plan A, mais une mesure palliative à son retard. Les évolutions du Rafale permettront de retarder un déclassement de notre armée de l'air, mais n'est pas un plan pérenne pour l'avenir à 30 ans. Les standards successifs s'enchainent bien, et la connectivité de l'avion ainsi que la richesse de ses équipements s'améliorent d'années en années, mais il finira par montrer ses limites (emports (sans parler d'emports internes), autonomie, vitesse & altitude peut être et que sais je). Un Rafale F7 sera le Mirage 2000D de son époque : bien utile mais plus vraiment déployable en zone de haute tension (j'exagère un peu pour la comparaison avec le -D, qui lui ne peut que se défendre en air air) Modifié le 21 octobre 2022 par BP2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 (modifié) il y a 30 minutes, BP2 a dit : Les évolutions du Rafale permettront de retarder un déclassement de notre armée de l'air, mais n'est pas un plan pérenne pour l'avenir à 30 ans. Les standards successifs s'enchainent bien, et la connectivité de l'avion ainsi que la richesse de ses équipements s'améliorent d'années en années, mais il finira par montrer ses limites (emports (sans parler d'emports internes), autonomie, vitesse & altitude peut être et que sais je). Un Rafale F7 sera le Mirage 2000D de son époque : bien utile mais plus vraiment déployable en zone de haute tension (j'exagère un peu pour la comparaison avec le -D, qui lui ne peut que se défendre en air air) Le SCAF et tous ce qui vol sont peu être mort avec la guerre en ukraine. Avec la multiplication des systemes AA l'avenir semble aller vers des systemes automatiques à longue portés comme des drones kamikazes des MDC des roquettes guidés . Si on regarde de prés entre le Hezbollah, qui tirs sur Israel en arrivant à percer l'iron dome , l'Azerbazian sur l'Armenie, et mainteant l'ukraine. Ca sens la fin des chevaliers du ciel. Même en Lybie et en Irak les premieres rafales de MDCN avaient fait le ménage sur des syteme AA dépaser pour permettre aux avions de voler . En Afghanistan voir au Mali les drones avaient prix le desus sur les avions. Ne faudrait il pas mieux sauter le SCAF et partir directement sur un Neurone +++++ ? Modifié le 21 octobre 2022 par Scarabé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 il y a 9 minutes, Scarabé a dit : Ne faudrait il pas mieux sauter le SCAF et partir directement sur un Neurone +++++ ? C'est ce que je pensais aussi, mais il reste la mission nuke qui, selon l'Etat major, doit encore garder l'homme dans la boucle. La vraie question est "à quelle distance" car finalement l'ASMP+++ du futur avec 2000km de portée, suivi de terrain évolué et potentielles contre-mesures ne pourrait-il pas être considéré comme un drone ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 21 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 21 octobre 2022 24 minutes ago, Scarabé said: Ne faudrait il pas mieux sauter le SCAF et partir directement sur un Neurone +++++ ? Tu mélanges choux et carotte. Le SCAF c'est le systeme complet ... ou plus la doctrine et l'infra qui soutien tout le systeme de combat aériens du futur. Dans ce systeme il y a des engins volant. Et dans ces engins volant il y a un engin habité ... aujourd'hui c'est le Rafale en France ... demain ce sera plus le chasseur nouvelle génération dont on ne sait pas grand chose voir rien du tout. Les autres engins volant directement issue du programme sont inhabité ... et c'est soit des drones récupérable capable de délivrer des sous munitions - des bombes, ou autre charge utile modulaire -, soit des drone plus ou moins kamikaze - des sorte de missile de croisière plus malin -. En gros tout ce qui vole qui attaque et n'est pas un missile balistique. Les engins de soutiens semble en marge du programme lui même ... on ne sait d'ailleurs pas trop ce qu'il deviendra du segment early warning, des ravitailleurs etc. Aujourd'hui par habitude dans l'ancien monde on se focalise sur le chasseur habité ... mais c'est presque peanuts dans le programme normalement. Et effectivement on pourrait probablement s'en passer ... soit en conservant un dérivé du Rafale soit en zappant la chasse habité. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Felixcat Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 (modifié) Et au fait le concept du chasseur (habité ou non) capable d'excursions dans les couches hautes de la stratosphère, c'était une vision 100% Dassault ou il y avait un besoin exprimé allant dans ce sens derrière? Quand le ministère avait annoncé renommer notre Adla en armée de l'air et de l'espace ils y avaient fait référence aussi non? Est-ce qu'on en a réentendu parler sous la nomenclature SCAF? EDIT: concernant l'obsolescence supposée du chasseur habité, les Retex des équipages ayant assuré les missions de CAS semblent plutôt souligner l'importance de leur implication directe sur la zone de combat et ses conséquences sur leur perception de la situation tactique réelle. Aussi, laisser exclusivement des systèmes autonomes ou des vecteurs pilotés à distance sur le front surexpose au risque de rupture de liaison et/ou brouillage et en aggrave les conséquences, obligeant en amont à implémenter une foule de contre mesure et de redondances qui complexifient la chaîne de commandement. Honnêtement quand je lis qu'il n'y aura plus de chasseurs habité dans le futur proche je pense à quand on nous expliquait qu'il n'y aurait plus besoin de canon, à quand on nous expliquait qu'il n'y aurait plus de WVR etc... Je ne sous-estime pas le potentiel de saturation, d'autonomie, d'efficience et de discrétion du drone mais je ne pense pas qu'on puisse se passer à 100% d'une présence humaine sur zone. Modifié le 21 octobre 2022 par Felixcat 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 il y a 40 minutes, g4lly a dit : Tu mélanges choux et carotte. Le SCAF c'est le systeme complet ... ou plus la doctrine et l'infra qui soutien tout le systeme de combat aériens du futur. Je mélange pas tout je pose juste une question. Mais partant de ta vision autant prendre un A 330 qui pilote l'ensemble du systeme avec des mecs à l'intereur dans un certain confort capable de se relayaient devant les ecrans collectant via liaison de donnés les infos des Awacs et des radars sol, afin de coordonner les ravitaillement en vol, et envoyer les drones de combats aux bon endroits aux bon moment. Si la vision du Système de combat aérien du futur reste un avion avec un pilote cela rajoute plein de contraintes comme un siege, un reservoir oxygene, et tout le reste Sans parler des G maimum à supporter . Surtout si le truc doit aller faire à mach 5 du combat dans les couches hautes de la stratosphère comme le fait remarquer @Felixcat On parle d'un truc qui doit arriver dans 20 ans voir même 30 ans pour être à maturité Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 il y a 39 minutes, BP2 a dit : Un Rafale F7 sera le Mirage 2000D de son époque : bien utile mais plus vraiment déployable en zone de haute tension (j'exagère un peu pour la comparaison avec le -D, qui lui ne peut que se défendre en air air) Le 2000D est un mauvais exemple. Déjà le mirage 2000 était la version économique du mirage 4000 qui devait être aussi performant que les meilleurs chasseurs américains ou russes. Ensuite le 2000D est une solution "intérimaire" pour compenser les retards du Rafale. Il faut aussi rajouter que les mirage 2000 ne sont plus (significativement) modernisé depuis la mise en service du Rafale. Il faudrait plutôt le comparer à des avions des années 70 comme les F-15 ou F-16. Si le Rafale F7 se révèle aussi cohérent que les F-16V ou F-15X, je préfère qu'on reste au Rafale plutôt qu'on développe un NGF qui se révèlerait aussi peu utilisables que le F-35 actuellement... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Il y a 5 heures, Felixcat a dit : De ce que j'ai compris des allusions au "Plan B", il aurait essentiellement la forme d'une feuille de route d'évolution renforcée et densifiée (par rapport aux attentes initiales) pour le Rafale. En gros dans l'incapacité temporaire de démarrer le projet du nouvel avion, on investit une partie de ce programme dans un renforcement capacitaire et qualitatif de l'avion actuel. Et si c'est vraiment ça, ce plan B n'est pas véritablement une substitution au plan A, mais une mesure palliative à son retard. Pas vraiment, que tu mettes l’argent dans le dev d’une brique tech qui ira sur rafale ou ngf ca ne change pas grand chose. Le probleme c’est le rafale peut il prendre cette brique ? Plus le rafale vieillit moins il pourra supporter ces mises a jours car l’imitation du volume et de l’énergie génèrée. Mais les savoir-faire vont se perdre malgré ca, donc il y a bien un plan b doit la dga ne veut pas meme admettre l’existence pour des raisons x ou y et tres logiquement politique. Il y a 1 heure, ARPA a dit : Le 2000D est un mauvais exemple. Déjà le mirage 2000 était la version économique du mirage 4000 qui devait être aussi performant que les meilleurs chasseurs américains ou russes. Pas vraiment … le m2k etait le programme fr. Dassault voulait aller plus loin en reprenant l’idee du m3 et m4 mais c’est bien le m2k qui précède le m4k et pas l’inverse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Il y a 5 heures, Felixcat a dit : Honnêtement quand je lis qu'il n'y aura plus de chasseurs habité dans le futur proche je pense à quand on nous expliquait qu'il n'y aurait plus besoin de canon, à quand on nous expliquait qu'il n'y aurait plus de WVR etc... Je ne sous-estime pas le potentiel de saturation, d'autonomie, d'efficience et de discrétion du drone mais je ne pense pas qu'on puisse se passer à 100% d'une présence humaine sur zone. N'est-ce pas surtout vrai en basse intensité? En HI le RETEX de la chasse russe dans les missions CAS face à une défense sol air ukrainienne qui reste solide est sûrement déjà en cours, est-ce que cela conforte la chasse habitée? Si on part du postulat que la chasse habitée doit rester à bonne distance des menaces en HI et a une vraie valeur quand il y peu de risques de pertes, ça change le paradygme pour le chasseur. Est-ce qu'il y a besoin d'autant de furtivité ? de manœuvrabilité ? Ou plutôt capacité de détection communication, confort et autonomie pour des longs vols ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 21 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 21 octobre 2022 5 hours ago, Felixcat said: Et au fait le concept du chasseur (habité ou non) capable d'excursions dans les couches hautes de la stratosphère, c'était une vision 100% Dassault ou il y avait un besoin exprimé allant dans ce sens derrière? Il y un malentendu sur le sujet. Il y a deux sujet. Un avion spatial pour combattre dans l'espace ... essentiellement s'en prendre au autre avion spatiaux et satellite ... genre X-37.. Un chasseur qui pour pouvoir échapper à la DCA ou à la chasse adverse, va voler plus vite et donc plus haut ... mais pas dans l'espace. Peut être 80 000 pieds ... ça dépend des exigences et des capacité des missiles piloté aérodynamiquement d'en face. Ces exigence pourrait retombé sur le chasseur du futur dans le cadre du SCAF. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 21 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 21 octobre 2022 5 hours ago, Scarabé said: Mais partant de ta vision autant prendre un A 330 qui pilote l'ensemble du systeme avec des mecs à l'intereur dans un certain confort capable de se relayaient devant les ecrans collectant via liaison de donnés les infos des Awacs et des radars sol, afin de coordonner les ravitaillement en vol, et envoyer les drones de combats aux bon endroits aux bon moment. Le plus probable c'est que les télépilote ne soit même pas en vol ... mais tranquillement sous terre. Le problème essentiel du télépilotage c'est les communications. Si arrives à les fiabiliser très fortement ... tout en donnant un niveau d'autonomie sérieux à ton engin volant ... l'inhabitation totale est envisageable. Dans le cadre d'engins volant très furtif ... avec des effecteurs très efficace - genre laser - ... les engins risquent de n'avoir conscience l'un de l'autre que dans un mouchoir de poche, et c'est à celui qui tir le premier - LOS - qui ne perd pas. La plus value de l'homme dans le cellule est alors nettement réduite. Évidement ça fait un petit paquet de conditions ... mais ça arrivera. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 (modifié) En fait la grande interrogation c’est combien coûte la R&D pour la plateforme avion seule par rapport à tout le reste. Car la cellule NGF n’est peut être pas si chère. Par exemple le développement de la cellule Rafale n’a coûté que ~ €3 milliards sur les 10 premières années (1986-1995), y compris 1 démonstrateur, 4 prototypes et presque 3,000 vols d’essais. C’est presque rien! La solution serait alors d’axer la coopération sur les autres briques du SCAF (moteur, effecteurs, cloud de combat, quelques sous-systèmes genre radar, intelligence artificielle etc) et continuer sur le NGF tout seuls. On peut même presque considérer que le système de combat est déjà payé grâce au Rafale, avec les évolutions de standard sur 2-3 décennies. Est-ce que ce serait moins cher de transposer le standard F5 sur le NGF (qui débuterait alors avec un standard F5.X) plutôt que de recommencer de zéro avec les Allemands et Espagnols? Avant d’évoluer vers des standards F6, F7, F8 futurs… Modifié le 22 octobre 2022 par HK 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 22 octobre 2022 Share Posté(e) le 22 octobre 2022 News avec effet de bord sur SCAF : plusieurs sources serieuses parlent d'abandon du Zeintenwende, après avoir passé commande de quelques dizaines de milliards aux US, le reste est mis en suspens. Les industriels allemands n'auront que les miettes. Si on cherchait un dernier clou dans le cerceuil de la coopération, le voilà. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 22 octobre 2022 Share Posté(e) le 22 octobre 2022 Il y a 10 heures, Chimera a dit : News avec effet de bord sur SCAF : plusieurs sources serieuses parlent d'abandon du Zeintenwende, après avoir passé commande de quelques dizaines de milliards aux US, le reste est mis en suspens. Les industriels allemands n'auront que les miettes. Si on cherchait un dernier clou dans le cerceuil de la coopération, le voilà. Pour ma part, je trouve que ce serait une bonne nouvelle. Nos politiques étaient hypnotisés et tétanisés par le montant faramineux, ils vont peut-être se reprendre… 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 23 octobre 2022 Share Posté(e) le 23 octobre 2022 Le 22/10/2022 à 01:53, HK a dit : En fait la grande interrogation c’est combien coûte la R&D pour la plateforme avion seule par rapport à tout le reste. Car la cellule NGF n’est peut être pas si chère. Par exemple le développement de la cellule Rafale n’a coûté que ~ €3 milliards sur les 10 premières années (1986-1995), y compris 1 démonstrateur, 4 prototypes et presque 3,000 vols d’essais. C’est presque rien! La solution serait alors d’axer la coopération sur les autres briques du SCAF (moteur, effecteurs, cloud de combat, quelques sous-systèmes genre radar, intelligence artificielle etc) et continuer sur le NGF tout seuls. On peut même presque considérer que le système de combat est déjà payé grâce au Rafale, avec les évolutions de standard sur 2-3 décennies. Est-ce que ce serait moins cher de transposer le standard F5 sur le NGF (qui débuterait alors avec un standard F5.X) plutôt que de recommencer de zéro avec les Allemands et Espagnols? Avant d’évoluer vers des standards F6, F7, F8 futurs… C'est ce que nos partenaires nous reprochent: de ne vouloir faire seulement qu'un "super Rafale". Pourtant ce serait un très bon avion. Le 21/10/2022 à 17:20, Scarabé a dit : Le SCAF et tous ce qui vol sont peu être mort avec la guerre en ukraine. Avec la multiplication des systemes AA l'avenir semble aller vers des systemes automatiques à longue portés comme des drones kamikazes des MDC des roquettes guidés . Pourtant lancer ces systèmes vite et haut garantit d'augmenter leur létalité. Le 21/10/2022 à 17:20, Scarabé a dit : Si on regarde de prés entre le Hezbollah, qui tirs sur Israel en arrivant à percer l'iron dome , l'Azerbazian sur l'Armenie, et mainteant l'ukraine. Ca sens la fin des chevaliers du ciel. ...Et pendant ce temps des Mig-29 ukrainiens font la chasse aux drones suicides façon Spitfire Typhoon et Tempest en 1944 contre les V-1. Forcément: les chasseurs pilotés sont les systèmes les mieux adaptés pour cela. https://www.thedrive.com/the-war-zone/ukrainian-claims-mig-29-pilot-downed-five-drones-before-ejecting 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 23 octobre 2022 Share Posté(e) le 23 octobre 2022 https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/scaf-et-si-dassault-aviation-et-airbus-trouvaient-un-accord-a-la-surprise-generale-937764.html Si quelqu'un a accès à l'ensemble de l'article... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) le 23 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 octobre 2022 (modifié) Citation SCAF : et si Dassault Aviation et Airbus trouvaient un accord à la surprise générale Dassault Aviation et Airbus devraient prochainement pouvoir annoncer le lancement de la phase 1B (études détaillées en vue d'aboutir à la définition d'un démonstrateur). C'est une nouvelle surprenante dans le contexte franco-allemand actuel déprimé. Airbus et Dassault Aviation ne seraient pas loin de trouver un accord sur le pilier 1, le NGF (Next Generation Fighter) dans le cadre du programme SCAF (Allemagne, Espagne, France), selon nos informations. "Il reste encore un peu de travail mais les discussions avancent. Elles peuvent se terminer cette semaine comme dans plusieurs semaines", explique-t-on à La Tribune. Il existait même récemment une volonté d'officialiser de la part d'Airbus un accord (et non pas une signature) en début de semaine. Jusqu'ici sous la pression de leur pays respectif pour parvenir à un accord, les deux industriels ne sont plus aujourd'hui aussi pressés par le temps en raison du report du conseil des ministres franco-allemands, qui devait se tenir mercredi à Fontainebleau, en raison des divergences sur de nombreux dossiers, notamment dans le domaine de l'énergie. Le chancelier allemand Olaf Scholz sera mercredi à Paris pour tenter d'aplanir les divergences entre les deux pays. Phases 1B Dans le cadre des négociations sur le SCAF, Dassault Aviation veut exercer librement la maîtrise d'oeuvre du pilier 1 sans interférence avec Airbus, comme il l'a toujours clamé haut et fort, et revendique désormais plus de présence dans les piliers 3 (remote carrier) et 4 (cloud de combat), soit le NGWS (New generation weapon system) pour avoir une cohérence d'ensemble nécessaire pour le NGF et ses missions (NGF + Remote carriers, au sein d'un cloud de combat). Sauf accident dans les négociations, Dassault Aviation et Airbus devraient prochainement pouvoir annoncer le lancement de la phase 1B (études détaillées en vue d'aboutir à la définition d'un démonstrateur), puis à son issue viendrait naturellement la phase 2 (démonstration). Tout est réglé depuis mars dernier sur la phase 1B, y compris sur les commandes de vol sur lesquelles les deux industriels se sont longtemps déchirés. Dassault Aviation veille à ce que le contrat reflète bien l'accord trouvé en début d'année. Les commandes de vol seront fournies sur étagère par l'avionneur tricolore pour équiper le démonstrateur. Mais Airbus et Dassault Aviation se sont surtout bagarrés au printemps et à l'été sur l'après démonstrateur, quand les enjeux pour les deux industriels seront alors majeurs. Airbus Allemagne, qui souhaite avoir plus de présence sur les commandes de vol du NGF pour soutenir ses bureaux d'études de Manching, voulait obtenir des engagements fermes de Dassault Aviation sur l'après démonstrateur. L'avionneur n'aurait pas cédé. "Personne ne peut leur tordre le bras", rappelle-t-on à La Tribune. Clairement, à prendre ou à laisser... Plan B à l'étude Toutefois, Dassault Aviation reste prudent en dépit d'un prochain accord trouvé avec Airbus. Pourquoi ? Par expérience, il sait bien qu'il ne peut pas tout maîtriser en Allemagne et que tout peut être remis en question par le Bundestag, les syndicats allemands ou encore la future loi allemande sur le contrôle des exportations, qui serait a priori restrictif. Auquel cas l'avionneur pourrait alors jeter l'éponge et actionner son fameux plan B. Un plan B qui serait également à l'esprit du ministre des Armées Sébastien Lecornu, sensibilisé aux enjeux stratégiques de ce programme. D'autant plus que le SCAF est un des éléments centraux de la prochaine loi de programmation militaire (LPM), qui doit être bouclée à la fin de l'année, ou tout début 2023. Le ministre aurait demandé à la Direction générale des armées (DGA) ainsi qu'à l'armée de l'air et à la Marine nationale de travailler dessus. La question qui se posera alors : qui a le plus à perdre ? Dassault Aviation ou Airbus ? L'Allemagne ou la France ? En somme, Dassault et le gouvernement font fuiter des "bonnes nouvelles" dans la presse, reflétant mot pour mot les exigences de départ de Dassault. Le message est donc: "nous ne lâcherons rien, c'est à prendre ou à laisser, mais on va signer car c'est beau l'Europe et que vous, les allemands, dans le contexte actuel, vous serez tenus responsables de l'échec". Olaf Scholz est mis au pied du mur et en face de ses contradictions. Je valide l'approche. Je note également que Dassault en profite pour réclamer qqs trucs sur NWGS. Parfait. Modifié le 23 octobre 2022 par Chimera 5 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rodac Posté(e) le 23 octobre 2022 Share Posté(e) le 23 octobre 2022 il y a 13 minutes, Titoo78 a dit : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/scaf-et-si-dassault-aviation-et-airbus-trouvaient-un-accord-a-la-surprise-generale-937764.html Si quelqu'un a accès à l'ensemble de l'article... Si effectivement ces deux entreprises trouvaient un accord, ce qui ne serait qu’un début, il ne faut pas oublier que le SCAF n’est qu’un programme de coopération parmi d’autres même si extrêmement symbolique et pourrait faire croire que l’Allemagne fait des concessions, ce qui est tout le contraire et ce pour faire passer la pilule sur tout le reste. Il ne faut rien lâcher sinon on va se retrouver avec des programmes qui n’auront d’européen que leur partie allemande comme on peut s’en rendre compte avec l’EURODRONE. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 octobre 2022 Share Posté(e) le 23 octobre 2022 (modifié) il y a 26 minutes, Titoo78 a dit : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/scaf-et-si-dassault-aviation-et-airbus-trouvaient-un-accord-a-la-surprise-generale-937764.html Si quelqu'un a accès à l'ensemble de l'article... Révélation SCAF : et si Dassault Aviation et Airbus trouvaient un accord à la surprise générale Dassault Aviation et Airbus devraient prochainement pouvoir annoncer le lancement de la phase 1B (études détaillées en vue d'aboutir à la définition d'un démonstrateur). Michel Cabirol 23 Oct 2022, 9:20 Si un accord était finalement trouvé entre Airbus et Dassault Aviation, tout peut être remis en question par le Bundestag, les syndicats allemands ou encore la future loi allemande sur le contrôle des exportations, qui serait a priori restrictif. (Crédits : Dassault Aviation / Eridia Studio / V. Almansa) C'est une nouvelle surprenante dans le contexte franco-allemand actuel déprimé. Airbus et Dassault Aviation ne seraient pas loin de trouver un accord sur le pilier 1, le NGF (Next Generation Fighter) dans le cadre du programme SCAF (Allemagne, Espagne, France), selon nos informations. "Il reste encore un peu de travail mais les discussions avancent. Elles peuvent se terminer cette semaine comme dans plusieurs semaines", explique-t-on à La Tribune. Il existait même récemment une volonté d'officialiser de la part d'Airbus un accord (et non pas une signature) en début de semaine. Jusqu'ici sous la pression de leur pays respectif pour parvenir à un accord, les deux industriels ne sont plus aujourd'hui aussi pressés par le temps en raison du report du conseil des ministres franco-allemands, qui devait se tenir mercredi à Fontainebleau, en raison des divergences sur de nombreux dossiers, notamment dans le domaine de l'énergie. Le chancelier allemand Olaf Scholz sera mercredi à Paris pour tenter d'aplanir les divergences entre les deux pays. Phases 1B Dans le cadre des négociations sur le SCAF, Dassault Aviation veut exercer librement la maîtrise d'oeuvre du pilier 1 sans interférence avec Airbus, comme il l'a toujours clamé haut et fort, et revendique désormais plus de présence dans les piliers 3 (remote carrier) et 4 (cloud de combat), soit le NGWS (New generation weapon system) pour avoir une cohérence d'ensemble nécessaire pour le NGF et ses missions (NGF + Remote carriers, au sein d'un cloud de combat). Sauf accident dans les négociations, Dassault Aviation et Airbus devraient prochainement pouvoir annoncer le lancement de la phase 1B (études détaillées en vue d'aboutir à la définition d'un démonstrateur), puis à son issue viendrait naturellement la phase 2 (démonstration). Tout est réglé depuis mars dernier sur la phase 1B, y compris sur les commandes de vol sur lesquelles les deux industriels se sont longtemps déchirés. Dassault Aviation veille à ce que le contrat reflète bien l'accord trouvé en début d'année. Les commandes de vol seront fournies sur étagère par l'avionneur tricolore pour équiper le démonstrateur. Mais Airbus et Dassault Aviation se sont surtout bagarrés au printemps et à l'été sur l'après démonstrateur, quand les enjeux pour les deux industriels seront alors majeurs. Airbus Allemagne, qui souhaite avoir plus de présence sur les commandes de vol du NGF pour soutenir ses bureaux d'études de Manching, voulait obtenir des engagements fermes de Dassault Aviation sur l'après démonstrateur. L'avionneur n'aurait pas cédé. "Personne ne peut leur tordre le bras", rappelle-t-on à La Tribune. Clairement, à prendre ou à laisser... Plan B à l'étude Toutefois, Dassault Aviation reste prudent en dépit d'un prochain accord trouvé avec Airbus. Pourquoi ? Par expérience, il sait bien qu'il ne peut pas tout maîtriser en Allemagne et que tout peut être remis en question par le Bundestag, les syndicats allemands ou encore la future loi allemande sur le contrôle des exportations, qui serait a priori restrictif. Auquel cas l'avionneur pourrait alors jeter l'éponge et actionner son fameux plan B. Un plan B qui serait également à l'esprit du ministre des Armées Sébastien Lecornu, sensibilisé aux enjeux stratégiques de ce programme. D'autant plus que le SCAF est un des éléments centraux de la prochaine loi de programmation militaire (LPM), qui doit être bouclée à la fin de l'année, ou tout début 2023. Le ministre aurait demandé à la Direction générale des armées (DGA) ainsi qu'à l'armée de l'air et à la Marine nationale de travailler dessus. La question qui se posera alors : qui a le plus à perdre ? Dassault Aviation ou Airbus ? L'Allemagne ou la France ? Modifié le 23 octobre 2022 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant