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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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il y a 3 minutes, Patrick a dit :

Sauf qu'Airbus D&S Allemagne ne savent pas faire. Et que la partie France d'Airbus D&S ne sauraient pas faire non plus.

Oui c'est un point important. Et c'est un objectif qu'ils veulent conquérir en le faisant financer par le programme FCAS. ET comme il partiront de pas grand chose les frais de dev vont s'envoler. 

 

il y a 5 minutes, Patrick a dit :

Oula, ça voudrait dire revoir entièrement les pilliers et la distribution. Rien que pour ça on serait repartis pour 5 ans de palabre.

C'est pas la peine. Autant passer directement à autre chose.

Euh non là je ne suis pas d'accord. Il y a quand même des choses déjà défini sur le cahier des charges. La vrai question est de supprimer la notion de pilier et d'ouvrir la capacité de réponse à des gens comme SAAB ou à d'autre motoriste ou, ou, ou bref. On sort les industriels de l'équation. On laisse la DGA définit ce que les armées veulent et les interfaces et ensuite tout industriel capable de répondre, répond et çà pays par pays. 

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Il y a 13 heures, Asgard a dit :

C'est le rôle de la DGA. Le politique n'a aucun "pouvoir" ici

Quand je dis un débat des 2 PDG  Faury et Trappier devant une commission, celle du Senat,  ce n'est que la demande "politique"  et citoyenne" de comprendre mieux ce qui oppose ces 2 responsables français là

On pourrait faire un interview juste avant le débat, du DGA en effet, pour qu'il exprime sa vision du conflit et comment le dépasser ? ou pas ! 

Sinon tous les post précédents détiennent une part de vérité ! 

Je crois en effet qu'un partenariat  DA - ADS est une erreur au sein du pilier 1 NGF; depuis le début, et cela a suffit comme geste vers l'Allemagne ce qui a été fait du Pilier NEFE avec la part artificielle donnée à MTU 

Et en effet laisser les 3 autres piliers pour ce qu'ils sont... Coopération sur des équipements, qui ont le temps d'évoluer en 15 ans ( le taux d'innovation y est + fort qu'en matière NEFE ou NGF ) 

Laisser le Pilier NEFE progresser,  si il y arrive... 

Quand au Pilier NGF => Abandon de ce partenaire qu'est ADS intenable, malhonnête, trompeur et diviseur, mal intentionné, incompétent, trop orgeuilleux,  qu'il aille se faire foutre et retourne à ses avions civils ou EF de 50 ans, avec ses petits arrangements entre industriels de peu d'allan ( BAE... ) 

Et alors DA se cherche lui-même des partenaires à la hauteur, industriel (s) d'abord et donc, par voie de conséquence son pays politique de rattachement 

Et si aucun industriel et/ou pays digne  d'un partenariat honnête ( à  la nEUROn )  => DA continue seul !  

Un bonne crise est sûrement le moyen de faire tomber les masques et de repartir d'un bon pied .... Les allemands nous ont trop donné de preuves de désamour 

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Euh non là je ne suis pas d'accord. Il y a quand même des choses déjà défini sur le cahier des charges. La vrai question est de supprimer la notion de pilier et d'ouvrir la capacité de réponse à des gens comme SAAB ou à d'autre motoriste ou, ou, ou bref. On sort les industriels de l'équation. On laisse la DGA définit ce que les armées veulent et les interfaces et ensuite tout industriel capable de répondre, répond et çà pays par pays. 

Ça n'enlèvera pas le favoritisme de certains gouvernements envers leurs champions nationaux.

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il y a 36 minutes, Patrick a dit :

Ça n'enlèvera pas le favoritisme de certains gouvernements envers leurs champions nationaux.

On est bien d'accord. Mais çà laissera à chacun la possibilité de choisir sans tenir compte du voisin tant que c'est conforme au cahier des charges. EN gros chacun fait ce qu'il veut avec qui il veut tant que c'est conforme au CdC qui devient de facto une norme.

Modifié par herciv
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Il y a 4 heures, herciv a dit :

Euh non là je ne suis pas d'accord. Il y a quand même des choses déjà défini sur le cahier des charges. La vrai question est de supprimer la notion de pilier et d'ouvrir la capacité de réponse à des gens comme SAAB ou à d'autre motoriste ou, ou, ou bref. On sort les industriels de l'équation. On laisse la DGA définit ce que les armées veulent et les interfaces et ensuite tout industriel capable de répondre, répond et çà pays par pays. 

Pour obtenir l'accord de Berlin et Madrid autour de cette réorganisation, il faudrait 

- "5 ans de palabre" dans la version optimiste... celle de @Patrick :tongue:

- Ça serait refusé même après 5 ans ou 10, version plus pessimiste de ma part

Arrêtons d'essayer de sauver ce qui ne peut pas l'être 

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Il y a 6 heures, MatOpex38 a dit :

Ce sont les intérêts politiques de Macron. Le SCAF, comme le MGCS,  était un symbole de l'ambition de Macron sur la défense européenne. Et il en a d'autres, comme le partage de la dissuasion nucléaire, la position sur la guerre en Ukraine, etc.

Il a probablement été trop naïf de croire à un accueil chaleureux de ces idées du coté allemand en sous-estimant le nationalisme industriel du Bundestag. Et depuis 2017, les Allemands ont largement démontré que les idées de notre PR ne les intéresssaient pas. Ils font leur défense avec leur industrie, Rheinmetal et KNDS pour les chars, bouclier anti missile sans les français, avions US ... et restent très prudents vis à vis du conflit en Ukraine.

Heureusement, Macron a aussi mis en application sa théorie du "en même temps" en appuyant politiquement Dassault à l'exportation et en lançant le F5.

Au bout de 8 ans, le bilan SCAF/MGCS est catastrophique. Reste à gérer la sortie, mais sans tuer l'idée de défense européenne, sans isoler la France et sans en laisser le leadership à VDL (elle aussi à l'origine du SCAF). La solution vient d'être énoncée: il y aura plusieurs NGF dans un environnement commun (?)

Du coup, il n'est pas étonnant de voir le PDG d'Airbus s'égosiller contre Trappier. Car c'est bien Airbus le dindon de la farce.

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il y a 6 minutes, Alberas a dit :

Ce sont les intérêts politiques de Macron. Le SCAF, comme le MGCS,  était un symbole de l'ambition de Macron sur la défense européenne. Et il en a d'autres, comme le partage de la dissuasion nucléaire, la position sur la guerre en Ukraine, etc.

Il a probablement été trop naïf de croire à un accueil chaleureux de ces idées du coté allemand en sous-estimant le nationalisme industriel du Bundestag. Et depuis 2017, les Allemands ont largement démontré que les idées de notre PR ne les intéresssaient pas. Ils font leur défense avec leur industrie, Rheinmetal et KNDS pour les chars, bouclier anti missile sans les français, avions US ... et restent très prudents vis à vis du conflit en Ukraine.

Heureusement, Macron a aussi mis en application sa théorie du "en même temps" en appuyant politiquement Dassault à l'exportation et en lançant le F5.

Au bout de 8 ans, le bilan SCAF/MGCS est catastrophique. Reste à gérer la sortie, mais sans tuer l'idée de défense européenne, sans isoler la France et sans en laisser le leadership à VDL (elle aussi à l'origine du SCAF). La solution vient d'être énoncée: il y aura plusieurs NGF dans un environnement commun (?)

Du coup, il n'est pas étonnant de voir le PDG d'Airbus s'égosiller contre Trappier. Car c'est bien Airbus le dindon de la farce.

On a dit "pas de politique".

Ton interprétation est entendable et j'espère correcte, mais je ne vendrai pas la peau de l'ours personnellement.

Quant à s'égosiller, Trappier, lui, s'égosille depuis 2 ans H24. À raison. Mais c'est bien lui qui tire le signal d'alarme côté Français tandis que côté Allemand les célébrations du grand festin à venir, avec Dassault au menu, se succédaient.

Là le festin semble s'éloigner, mais rien n'est terminé pour autant.

 

J'attends encore de voir si le camp pro-FCAS en FRANCE au niveau politique a vraiment cru en ses idées et saura tirer les conclusions qui s'imposent, ou s'ils resteront arc-boutés sur leurs illusions.

Les choses ont commencé à bouger avec la position de Chiva qui a récemment et ENFIN dénoncé officiellement les fake news venues du côté allemand accusant Dassault de tout et n'importe quoi. Le fameux "80%" pour commencer. Quand la réalité était "51%", il l'a dit.

...Mais c'est amusant parce que 51 c'est jamais que 80% de 63.75...

...Ce serait vraiment rigolo si on découvrait que dans le partage du départ Dassault était supposé avoir autour des deux tiers du NGF, et que le chiffre exact était 63.75%... :rolleyes:
...Le scandale devenant alors que Dassault refuse de descendre plus bas que les 80% de 100% de 63.75% qu'ils avaient au départ. :laugh:
Et pour être honnête je suis PRESQUE prêt à imaginer que la véritable histoire est quelque chose qui ressemble à cela. :biggrin:

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Edit: désolé pour le double post.

 

Il y a 3 heures, herciv a dit :

On est bien d'accord. Mais çà laissera à chacun la possibilité de choisir sans tenir compte du voisin tant que c'est conforme au cahier des charges. EN gros chacun fait ce qu'il veut avec qui il veut tant que c'est conforme au CdC qui devient de facto une norme.

On aurait pu commencer par ça, sauf qu'il y a deux problèmes:

Dans les communications, ce qui est le coeur du FCAS, cette norme n'existe pas, et c'est le travail du programme EICACS de la faire naître (https://www.eicacs.eu/).

Le programme EICACS regroupe tous les industriels concernés en Europe mais est mené sous l'égide de... Dassault Aviation. Je n'ose pas imaginer les tensions que cela suscite à l'heure actuelle au vu du contexte surtout qu'Airbus sont de la partie...

D'ailleurs, quels pourraient être les points de friction avec le système de systèmes du FCAS?

Et on aura beau jeu de rappeler qu'ESSOR (https://fr.wikipedia.org/wiki/European_Secure_Software-defined_Radio) est supposé paver le chemin vers une interopérabilité entre radios logicielles, ce qui apparemment est pour l'heure un succès (https://www.thalesgroup.com/fr/actualites-du-groupe/communiques-de-presse/a4essor-annonce-lacceptation-de-sa-forme-donde-haut) il n'en reste pas moins que ce n'est qu'une petite partie du chemin parcouru. Les liaisons de données tactiques étant bien plus complexes que cela.

Seule planche de salut: Leonardo qui réalise la radio logicielle de secours du F-35 laisse entendre dans un .pdf que cette dernière serait compatible ESSOR (https://electronics.leonardo.com/en/focus-detail/-/detail/leonardo-new-airborne-systems.

Ça devrait t'intéresser.

Si j'ai mal compris quelque chose ne te prive pas (ou @Alberas qui connait bien le sujet) de réexpliquer les tenants et aboutissants de cette affaire.

Modifié par Patrick
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Voilà une belle opportunité à travailler en Allemagne !       De @Titus K  sur le File Europe de la Défense 

Merz depuis Ankara : « Nous voulons voir la Turquie dans l’Union européenne –  Nous sommes satisfaits de l’accord sur les Eurofighter »

https://www.onalert.gr/kosmos/merts-apo-tin-agkyra-theloyme-na-doyme-tin-toyrkia-stin-ee-eimaste-ikanopoiimenoi-me-ti-symfonia-gia-ta-eurofighter/645563/

« Nous voulons voir la Turquie dans l’Union européenne », a déclaré le chancelier allemand Friedrich Merz lors de la conférence de presse conjointe avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan à Ankara, où il effectue une visite officielle.

LA voilà donc la solution pour l'Allemagne, et la Turquie ( l' "Usine du monde" mais avec "La Qualité Allemande"  )  

La solution SCAF pour l Allemagne va découler de cet amour restauré: Leurs NGF + NEFE avec la Turquie ! youpi ! 

On peut préparer la fin de cet imbroglio !  et clore le fil assez vite ! 

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Quant à s'égosiller, Trappier, lui, s'égosille depuis 2 ans H24. À raison. 

Pire que ça. Les réserves et critiques de Trappier datent même de 2021 dans les premières auditions au Sénat. A l'époque déjà, ca parlait de gouvernance, expertise, workshare et de remise en cause de Dassault dans son rôle.

Je remets ici d'ailleurs ce qu'avait dit Dirk Hoke à l'époque sur le rôle fort qu'Airbus était prêt à donner à Dassault sur le NGF, il y a bien eu un changement de braquet avec la nomination de Schoelhorn:

Citation

M. Dirk Hoke, président exécutif (CEO) d'Airbus Defence and Space. - Merci Mesdames et Messieurs les sénateurs, je vais m'exprimer en français mais ce n'est pas ma langue maternelle. Je vous prie donc d'excuser mes quelques maladresses.

Je vous remercie tout d'abord de votre invitation et je suis très honoré de représenter Airbus devant le Sénat français.

Le programme SCAF représente un enjeu majeur pour la France, l'Allemagne et l'Espagne, mais aussi pour l'Europe et le futur de son industrie. Pour réussir ce projet ambitieux et pour répondre aux besoins de l'autonomie stratégique européenne, le SCAF ne peut être conçu qu'ensemble dans une coopération où chacun participe pleinement et est représenté à la hauteur de ses investissements. Il est important de rappeler que le SCAF est un système innovant structuré autour de 7 piliers d'intégration d'un système complet que nous menons en co-traitance avec Dassault, l'avion de chasse (NGF) et sa motorisation étant sous responsabilité de la France, les drones d'appui et les clouds de combat sous la responsabilité de l'Allemagne, et les senseurs et la furtivité sous la responsabilité de l'Espagne.

Ces discussions ont été menées rapidement : commencées en 2017, elles ont abouti à une signature en avril 2018. En deux ans, nous avons signé un premier contrat de joint concept study. En mars 2020, nous avons signé le contrat de la phase 1A. Je ne crois pas qu'il existe un autre programme international de cette taille qui ait avancé aussi vite. Un énorme travail a été réalisé en un temps très court par les Etats et les industriels avec 5 piliers finalisés sur 7. Des accords ont été passés entre tous les acteurs, ce qui démontre qu'une coopération à trois où chacun détient sa place est possible. Sur le NGF (Next generation fighter), nous devons finaliser avec Dassault les principes de la prise de décision et trouver un accord sur les derniers work packages de nature plus stratégique. Ce n'est pas si facile car, comme Antoine l'a rappelé, nous sommes très différents et nous n'avons pas la même histoire.

Il existe cependant deux principes sur lesquels nous sommes d'accord. Nous voulons une organisation efficace qui permette aux industriels partenaires de prendre les bonnes décisions et de tenir leurs engagements vis-à-vis des clients, notamment en termes de calendrier et de coûts. Nous souhaitons aussi que le maître d'oeuvre soit responsable, c'est-à-dire qu'il dispose des leviers pour exercer son rôle. Nous pensons que c'est possible, mais il faut créer la confiance pour mener le projet dans la structure définie.

Avec Dassault, nous avons un passé différent mais nous faisons le même métier et notre objectif est d'avoir un futur commun. Pour autant, nous pensons que le maître d'oeuvre ne doit pas tout contrôler ni prendre seul les décisions du programme. Les Etats allemand et espagnol ont investi dans des capacités et ils veulent donc s'assurer que ces capacités seront utilisées pour l'exécution du projet SCAF.

C'est bien au travers d'une relation claire avec les partenaires que chacun pourra contribuer de la manière la plus efficace en apportant ses compétences, en participant aux prises de décision sans mettre en danger l'avancement du programme et en conservant un savoir-faire dans certains domaines critiques.

La proposition d'Airbus respecte tous ces principes : une gouvernance qui s'appuie sur un engagement des partenaires tout en donnant au maître d'oeuvre Dassault la capacité d'arbitrage et de décision pour assurer le maintien du calendrier, des coûts et des performances. Concrètement, en cas de désaccord, Dassault peut arbitrer. Le partage des responsabilités doit permettre à Dassault de contrôler les activités sur le chemin critique du premier vol, notamment l'intégration système, les commandes de vol ou les essais en vol. Il appartient à Airbus d'exercer sa responsabilité de partenaire sur certains systèmes clés qui seront intégrés ensuite dans l'avion sous la responsabilité du maître d'oeuvre Dassault. En clair, cela signifie que Dassault conserve 4 work packages stratégiques tandis qu'Airbus Allemagne et Airbus Espagne en prendront un chacun. Nous trouvons que cette proposition est équilibrée, même s'il n'a pas été facile de convaincre l'Espagne et l'Allemagne de suivre cette proposition. Les points d'attention portent donc sur la gouvernance mais nous voulons aussi nous assurer que les compétences de tous les pays seront utilisées pour créer le meilleur système possible.

Ce principe d'équilibre est ce que demandent les nations en contrepartie des investissements effectués dans le programme SCAF. D'ailleurs, la DGA a veillé à ce que Thalès ait une partie stratégique du cloud de combat dont Airbus est responsable. C'est bien ce que nous demandons à notre tour dans le NGF. Sur le cloud de combat, nous avons accordé 33 % pour le work share à chaque partenaire, mais aussi pour le lead share car nous voulons travailler dans une logique partenariale afin que tous les partenaires soient dans une logique gagnant-gagnant. En effet, notre objectif n'est pas de créer un démonstrateur mais un système de systèmes prêt en 2040. Pour cela, nous devons démontrer à la France, à l'Allemagne et à l'Espagne que nous sommes de vrais partenaires et que nous travaillons pour le bien des trois Etats et pour l'Europe en utilisant les capacités des trois pays.

Pour réussir, il faut mieux se connaître et se faire confiance, ce qui n'est pas si simple car nous sommes très différents. Cependant, cette différence est aussi une richesse car elle favorise la création, l'innovation et la disruption. Pour mener à bien ce projet, nous ne pouvons pas utiliser les technologies de 2010 ou de 2020. Notre monde a changé au cours des 15 dernières années et a vécu des sauts technologiques très importants. Aussi, si nous utilisons un programme qui s'appuie sur la technologie de 2010-2020, nous courons à l'échec. Nous devons au contraire être agiles et le démonstrateur doit permettre de « dérisquer » le programme.

Par exemple, il est normal que nous connaissions mal ce que fait l'autre. Sur les commandes de vol, nous travaillons avec une équipe d'environ 150 ingénieurs depuis plus de 50 ans au travers de deux générations d'avions de chasse, le Tornado et l'Eurofighter au sein d'un centre d'excellence dédié dans lequel nous formons aussi les ingénieurs deBAE Systems.

Il faut partir ensemble de la meilleure équipe, chacun dans son rôle, pour construire le meilleur avion de combat et le meilleur système. Pour cela, nous sommes plus forts à trois avec l'Espagne. L'Espagne rend le SCAF encore plus européen et permet de réduire les coûts pour la France et pour l'Allemagne. Elle apporte aussi une compétence et une expertise reconnues dans de nombreux domaines. L'Espagne est, par exemple, le principal partenaire de l'Eurofighter et a une compétence unique d'avionneur militaire sur de nombreux programmes.

En conclusion, je dis aujourd'hui au Sénat français ce que je dirais au Bundestag allemand et au Parlement espagnol. Le SCAF est notre avenir commun, c'est une occasion historique. Je suis confiant et persuadé que nous sommes proches d'un accord. Nous n'aurons pas d'autres chances et nous ne travaillons pas sur un « plan B » qui ne serait pas une vraie alternative. Il est essentiel que nous puissions parvenir à travailler ensemble. C'est important pour l'autonomie stratégique européenne mais aussi pour la France, l'Allemagne et l'Espagne. Au cours des trois dernières années, nous avons démontré que nous pouvions avancer plus rapidement que d'autres équipes et que nous pouvions développer des systèmes de systèmes qui n'existaient pas auparavant.

Je souhaite donc obtenir votre confiance et votre soutien et je suis prêt maintenant à répondre à vos questions.

Devinez que ce que "4 work package sur 6" donne quand on transforme ça en un ratio: .......%

Modifié par Chimera
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il y a 51 minutes, Chimera a dit :

Pire que ça. Les réserves et critiques de Trappier datent même de 2021 dans les premières auditions au Sénat. A l'époque déjà, ca parlait de gouvernance, expertise, workshare et de remise en cause de Dassault dans son rôle.

Je remets ici d'ailleurs ce qu'avait dit Dirk Hoke à l'époque sur le rôle fort qu'Airbus était prêt à donner à Dassault sur le NGF, il y a bien eu un changement de braquet avec la nomination de Schoelhorn:

Devinez que ce que "4 work package sur 6" donne quand on transforme ça en un ratio: .......%

Mouais ... chaque fois qu'il donne un rôle de leader à Dassault, il y rajoute une condition Airbus. Il considère DA comme un "primus inter pares", mais que vaut l'arbitrage à 1 contre 2?

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