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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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Sur le 'teaming' drones avion de combat : https://www.vol-avion-chasse.com/lassociation-des-drones-et-des-avions-de-combat/

Des extraits (mais je n'ai pas connaissance de l'article cité. Et il semble que la traduction automatique ne soit pas excellente) :

« Le travail en équipe doit être intégré dès le début », a écrit Mme Penney dans son article intitulé « Cinq impératifs pour le développement d’avions de combat collaboratifs pour les opérations en équipe ». « L’efficacité des CCA au combat dépendra principalement de leur capacité à faire équipe avec les humains, et non de capacités telles que les armes et les capteurs qu’ils transportent. »

Il faut notamment s’assurer que les pilotes humains peuvent assumer les tâches nécessaires pour diriger les ailiers autonomes ou semi-autonomes et ne pas être débordés, a-t-elle ajouté.

Les opérateurs doivent également être associés au processus de développement des ailiers de drones dès le début, et recevoir les outils nécessaires pour comprendre comment ils doivent se comporter dans un combat, a écrit Mme Penney.

Les pilotes doivent pouvoir compter sur les drones et avoir confiance dans leur capacité autonome à fonctionner comme prévu, et s’assurer qu’ils peuvent en garder le contrôle, même lors de batailles chaotiques et à évolution rapide, a ajouté M. Penney. Et les équipes de pilotes humains et d’ailiers de drones doivent être adaptées en fonction des forces de chacun, a-t-elle écrit.

....

selon Mme Penney, il est essentiel que l’armée de l’air se concentre sur « l’ingénierie des facteurs humains », c’est-à-dire sur la manière dont les humains interagissent avec les machines avec lesquelles ils travaillent.         [A ma connaissance DA a déjà travaillé sur ces questions, non ?]

Cela signifie qu’il faut faire participer les combattants au processus de développement des ACC le plus tôt possible, et travailler avec les ingénieurs en logiciels, afin de déterminer comment ils fonctionneront au combat, a-t-elle ajouté.

Si cela ne se produit pas – et jusqu’à présent, selon Mme Penney, ce n’est pas le cas – l’armée de l’air court le risque de mettre au point un CCA qui ne sera pas aussi efficace qu’il pourrait l’être.

« Les avions de combat collaboratifs sont censés faire équipe avec un combattant humain, et pourtant, dans la plupart des cas, les combattants sont exclus du développement des CCA », a écrit M. Penney.

L’armée de l’air ne peut pas attendre que les ailerons de drones soient mis en service pour déterminer leur comportement, car la dynamique de leur interaction avec les humains doit faire partie de leur programmation, du développement des algorithmes et des processus de formation.

Il reste également à voir exactement comment les pilotes dirigeront leurs ailerons de drones, a déclaré Mme Penney aux journalistes. Jusqu’à présent, a-t-elle ajouté, l’industrie penche pour les commandes vocales au lieu de détourner l’attention du pilote en tapant des instructions sur une tablette ou un écran.

La commande vocale a ses propres complications qui doivent être résolues, a-t-elle ajouté, comme la manière de contrôler plusieurs drones, la façon dont elle fonctionnerait dans les environnements de champ de bataille, et si le système comprendrait clairement ce que le pilote essaie de dire.

« Siri ne me comprend toujours pas, n’est-ce pas ? » a déclaré Mme Penney. Elle a ajouté que les ACC devront probablement avoir plusieurs méthodes de contrôle pour la résilience, afin que le pilote puisse passer à un autre système de contrôle si nécessaire.

....

Mme Penney a déclaré aux journalistes qu’elle n’était pas favorable à ce qu’un deuxième opérateur, autre que le pilote d’un avion de combat piloté, dirige ou partage le contrôle de l’ailier du drone de ce chasseur, car cela pourrait entraîner une confusion et des instructions contradictoires.

« Il est très important de ne pas diviser le leadership de cette formation », a déclaré M. Penney aux journalistes.

Les drones autonomes ou semi-autonomes pourraient également fonctionner « sans être reliés » à un aéronef piloté particulier, peut-être dans le cadre d’un essaim ou d’un réseau d’aéronefs de guerre électronique contrôlés par un responsable de la bataille aérienne. Ces gestionnaires de combat aérien contrôlant les CCA non attachés pourraient opérer à partir d’un E-7 Wedgetail ou d’un E-8 Joint Surveillance Target Attack Radar System, ou JSTARS, situé à proximité, a-t-elle précisé.

Les CCA ne vont pas remplacer les pilotes humains, a déclaré Mme Penney, car les humains peuvent improviser et s’adapter pour faire leur travail.

« Les humains auront toujours un avantage cognitif dans l’espace de combat, en termes de prise de décision dans l’incertitude, en se fiant à l’intuition, en brisant les règles et les normes, et en étant capables d’utiliser la pensée adaptative à partir de l’expérience de vie passée, et de l’appliquer de manière nouvelle et différente », a déclaré Mme Penney. « L’autonomie n’est tout simplement pas en mesure de le faire.

Modifié par laurent simon
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Il y a 13 heures, Bechar06 a dit :

Tout de même, je reviens à la politique des échanges entre Pilotesentre Luftwaffe d'un côté  ET Armée de l'Air et de l'Espace  de l'autre ... A mon humble avis : ils sont quasiment nuls ! 

Quand aux échanges entre revues Françaises et Allemandes de l'aéronautique : ils étaient aussi quasiment nuls, je suppute,  d'après mes souvenirs quand je feuilletais encore ces revues ... 

Alors qu'entre les revues  FR et    US  ou GB : il arrivait qu'il y ait des articles sur les pilotes d'avions de l'autre côté ...  

 

On est super sympa :

Les ailes françaises, jugées par leurs alliées, en vidéo

-.....

- L’armée de l’Air examinée par la Luftwaffe :

« Nous avons des échanges de pilotes à Cazaux et Istres, c’est pour ça que nous conservons d’excellentes relations avec l’armée de l’Air, déclare un lieutenant de la Luftwaffe. C’est toujours très sympa de travailler avec vos pilotes et vos mécaniciens ».

https://www.soldat-metier.com/armee-air/1103-jugement-ailes-francaises-par-leurs-alliees-video.html

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il y a 49 minutes, Benoitleg a dit :

On est super sympa :

Les ailes françaises, jugées par leurs alliées, en vidéo

 

il y a 9 minutes, LePetitCharles a dit :

En gros dans une boite US si ton boulot est juste "Great", tu as du mouron à te faire. 

Putain t’as raison !

 

« L’armée de l’Air du point de vue de la RAF :

« Par exemple, quand on regarde les hélicoptères de l’armée française, il n’y a que du beau matériel, applaudit un capitaine de la Royal Air Force. C’est vraiment bien » !

C’est le truc corporate anglo-saxon le plus hypocrite que j’ai jamais lu ! Le mec faisait de l’humour anglais devant une Gazelle désossée.

 

 

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Il y a 16 heures, cicsers a dit :

@Manuel77 

Il y a 15 heures, Bechar06 a dit :

Tout de même, je reviens à la politique des échanges entre Pilotesentre Luftwaffe d'un côté  ET Armée de l'Air et de l'Espace  de l'autre ... A mon humble avis : ils sont quasiment nuls ! 

Anglais et Américains, je parle des opérationnels, respectent le savoir-faire français en la matière, les Allemands non.

C'est exact.  C'est quand même dingue qu'il faille aller en Australie (exercice Pitch Black) pour faire des entrainements entre Rafale et Eurofighter allemands. 

De plus j'ai pu constater sur les forums que l'attrait des militaires Allemands pour le matériel US était en partie lié, consciemment ou inconsciemment, à ... des perspectives de formation aux US et donc de voyages.  Alors que la Luftwaffe a eu toute les peines du monde à inciter une partie de son personnel à s'installer à Evreux

Modifié par Pakal
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il y a 12 minutes, Pakal a dit :

De plus j'ai pu constater sur les forums que l'attrait des militaires Allemands pour le matériel US était en partie lié, consciemment ou inconsciemment, à ... des perspectives de formation aux US et donc de voyages.  Alors que la Luftwaffe a eu toute les peines du monde à inciter une partie de son personnel à s'installer à Evreux

Et pourtant, c'est pour travailler sur le seul avion américain en service à la fois en France et en Allemagne...

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Il y a 1 heure, Pakal a dit :

De plus j'ai pu constater sur les forums que l'attrait des militaires Allemands pour le matériel US était en partie lié, consciemment ou inconsciemment, à ... des perspectives de formation aux US et donc de voyages.  Alors que la Luftwaffe a eu toute les peines du monde à inciter une partie de son personnel à s'installer à Evreux

Ce n'est pas la même chose que de partir en formation pour quelques semaines... que de passer plusieurs années à l'étranger en emmenant sa famille avec soi. Il y en a que cela attire. Mais beaucoup d'autres seront rebutés à l'idée.

Par ailleurs, j'ai l'impression - mais peut-être est-ce plus vrai dans certaines régions allemandes que dans d'autres - que l'allemand est géographiquement et culturellement moins mobile que le français. Dans le contexte hexagonal, il est très courant d'aller à Paris pour faire ses études (notamment parce que la formation est finalement assez centralisée), d'aller dans un coin du pays pour débuter sa carrière professionnelle (parce que l'offre d'emplois tend à être plus concentrée sur certains pôles et certaines régions côté français que côté allemand si l'on fait abstraction des Länder de l'ex-RDA)... puis éventuellement de se poser après un certain nombre d'années (et pas forcément dans les environs du fief familial). Sans compter que nombre de fonctionnaires sont dépendants d'un Land côté allemand quand un un fonctionnaire français devra parfois aller de l'autre côté du territoire français en embarquant toute sa famille. Je serais curieux d'avoir des études chiffrées en la matière mais j'ai vraiment cette impression.

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47 minutes ago, Skw said:

...l'allemand est géographiquement et culturellement moins mobile que le français

Je confirme que lors de mes échanges avec d'autres stagiaires ingénieurs allemands (ce n'est qu'un échantillon, absolument pas représentatif de toute une population) ils étaient impressionnés (et un peu envieux) de notre capacité à ne pas avoir un plan de carrière bien établi et de pouvoir nous adapter "en allant" aux opportunités qui pouvaient se présenter. Il était inconcevable pour certains d'entre eux de ne pas avoir une feuille de route pour leur futur (parfois très stricte d'ailleurs : faire telles études dans telle université, avec à la clé un stage dans ce service de tel entreprise, puis y rester et faire carrière en passant à tel poste en 4 à 6 ans, en s'étant installé dans telle ville pour donner une famille avec tant d'enfants... Le pire étant que je n'exagère pas, j'ai juste pris l'exemple le plus extrême que j'ai pu rencontré :biggrin:)

D'ailleurs, pour continuer l'anecdote, il peut être très difficile en Allemagne d'être Ingénieur R&D, car il faut souvent au minimum un doctorat pour y faire de la recherche (ce qui inclut parfois le développement aussi)

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il y a 16 minutes, SLT a dit :

D'ailleurs, pour continuer l'anecdote, il peut être très difficile en Allemagne d'être Ingénieur R&D, car il faut souvent au minimum un doctorat pour y faire de la recherche (ce qui inclut parfois le développement aussi)

Et quand t’as un doctorat en Allemagne on t’appelle docteur, j’en au même vu qui le mettaient sur leur boîte aux lettres et c’étaient pas des médecins.

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il y a 27 minutes, SLT a dit :

D'ailleurs, pour continuer l'anecdote, il peut être très difficile en Allemagne d'être Ingénieur R&D, car il faut souvent au minimum un doctorat pour y faire de la recherche (ce qui inclut parfois le développement aussi)

En France, si tu as un doctorat... dans pas mal de domaines, c'est limite suspect. On a tendance à ne pas vouloir reconnaître, en lien avec l'influence et le corporatisme des grandes écoles, que le doctorat peut constituer une réelle plus-value. Il y a évidemment des exceptions... certaines écoles des mines ayant d'ailleurs des capacités d'accompagnement des thèses tout à fait intéressantes. Mais, dans l'ensemble, mieux vaut ne pas avoir de doctorat. Pire encore si tu es passé par la recherche. J'ai un certain nombre de connaissances qui ont dû s'exporter, notamment en Suisse et en Allemagne, pour qu'on leur offre un poste en adéquation avec leur niveau de formation. Sûrement n'est ce pas vrai dans toutes les branches. Mais c'est un beau potentiel perdu...

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il y a une heure, Julien a dit :

Et quand t’as un doctorat en Allemagne on t’appelle docteur, j’en au même vu qui le mettaient sur leur boîte aux lettres et c’étaient pas des médecins.

Et on est supposé dire bonjour à cette personne en disant Herr Doktor, comme nous en France Docteur pour un médecin.

Mais il faut dire aussi qu'il n'y a pas l'équivalent des Grandes Ecoles françaises, et que beaucoup deviennent ingénieur par la formation ultérieure, après l'initiale. Et probablement avec l'alternance. Ce qui fait un plus grand écart pour les docteurs, par rapport aux autres.

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1 hour ago, Skw said:

En France, si tu as un doctorat... dans pas mal de domaines, c'est limite suspect. On a tendance à ne pas vouloir reconnaître, en lien avec l'influence et le corporatisme des grandes écoles, que le doctorat peut constituer une réelle plus-value. Il y a évidemment des exceptions... certaines écoles des mines ayant d'ailleurs des capacités d'accompagnement des thèses tout à fait intéressantes. Mais, dans l'ensemble, mieux vaut ne pas avoir de doctorat. Pire encore si tu es passé par la recherche. J'ai un certain nombre de connaissances qui ont dû s'exporter, notamment en Suisse et en Allemagne, pour qu'on leur offre un poste en adéquation avec leur niveau de formation. Sûrement n'est ce pas vrai dans toutes les branches. Mais c'est un beau potentiel perdu...

C'est en train de changer (pour en avoir discuter avec des directeurs R&D de grands industriels, tu rentres comme "junior" en tant qu'ingénieur et "senior" docteur (depréférence ingénieur avant). Celà dit je ne connais les écoles doctorales que d'AgroParisTech et Polytechnique personnellement. Fin su HS pour moi.

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il y a 29 minutes, Coriace a dit :

C'est pas qu'on s'en fout des cochers de la Luftwaffe mais bon

C'est un symptôme qu'on est PAS VOISIN  en tout !   donc en aéro... ( à part d'avoir - comme d'autres - récupéré il y a 75 ans les cador  de R&D allemands )... y a loin d'une synergie naturelle FR DE 

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il y a 27 minutes, Coriace a dit :

C'est pas qu'on s'en fout des cochers de la Luftwaffe mais bon

 

I beg to differ. Les opérateurs des systèmes vont y aller chacun de leurs spécificités naturelles. Si le NGF se fait selon la philosophie Dassault les pilotes français seront en terrain connu alors que les allemands risquent de ne pas comprendre.

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Mais qu'est ce qui se passe... 

Citation

Un proche du dossier a en effet confirmé aux Echos qu'Airbus "aurait obtenu des garanties sur l'avenir du projet au-delà de la phase 1B pour s'assurer qu'il ne sera pas en reste sur le partage des tâches dans la phase de production". De son côté, Dassault pourrait avoir un "droit de regard plus important sur certains chapitres du Scaf dont il était absent".

 

Modifié par Chimera
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il y a 9 minutes, Chimera a dit :

Un proche du dossier a en effet confirmé aux Echos qu'Airbus "aurait obtenu des garanties sur l'avenir du projet au-delà de la phase 1B pour s'assurer qu'il ne sera pas en reste sur le partage des tâches dans la phase de production". De son côté, Dassault pourrait avoir un "droit de regard plus important sur certains chapitres du Scaf dont il était absent".

ce qui veut absolument rien dire,  puisque les allemands produiront leurs avions, les spanish les leurs etc.., DA ne veut pas de co co co, mais être Maitre d'ouvrage du NGF et ne pas avoir à partager ses commandes de vol ou tout IP qu'il possède déjà, rien à faire du système de système qui reste une iddée assez lointaine 

 

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Il y a 10 heures, Pakal a dit :

Alors que la Luftwaffe a eu toute les peines du monde à inciter une partie de son personnel à s'installer à Evreux

Je ne leur en veux pas... :mellow:

 

Ça sent les concessions obtenues au forceps d'un côté et de l'autre sur fond de sanctuarisation du plan de charge actuel de Dassault.

Je n'aime pas ça.

D'un autre côté l'Allemagne vient de dire nein aux 15 Eurofighters ECR qui seraient sortis à un tarif prohibitif.

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Ah parce que maintenant on commence à réfléchir à la phase de production. A deux semaines de la fin des négos c'est bien, c'est visionnaire. Bon on a aucune idée de la répartition entre états mais Airbus réclame quand même de la charge de travail, c'est magique.

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Il y a 20 heures, Skw a dit :

En France, si tu as un doctorat... dans pas mal de domaines, c'est limite suspect. On a tendance à ne pas vouloir reconnaître, en lien avec l'influence et le corporatisme des grandes écoles, que le doctorat peut constituer une réelle plus-value. Il y a évidemment des exceptions... certaines écoles des mines ayant d'ailleurs des capacités d'accompagnement des thèses tout à fait intéressantes. Mais, dans l'ensemble, mieux vaut ne pas avoir de doctorat. Pire encore si tu es passé par la recherche. J'ai un certain nombre de connaissances qui ont dû s'exporter, notamment en Suisse et en Allemagne, pour qu'on leur offre un poste en adéquation avec leur niveau de formation. Sûrement n'est ce pas vrai dans toutes les branches. Mais c'est un beau potentiel perdu...

J'ai eu l'occasion d'en discuter longuement avec un docteur en géologie. Un profil remarquable. Un master dans la prospection des matières premières et pétrole. Il a continué dans la recherche avec un doctorat. Il a mit au point une technique d'analyse à base de spectro de masse (me souviens plus des détails :blush:). Une compétence rare en France. Il m'a dit qu'ils étaient peut être deux en France à savoir faire ce qu'il fait. Fraîchement docteur il a voulu enseigner à la fac. Il s'est péter les dents sur ce monolithe... il a presque réussi... mais ça n'a pas suffit. Il donc essayer de repasser dans le privé. Il s'est répété les dents sur des abrutis qu'ils lui ont dit que la recherche c'était la recherche... Il avait l'air désespéré, il était pas chaud de s'expatrier encore après son post-doc et il ne supportait plus la précarité et la pauvreté du publique. Je lui est conseiller de retenter dans le privé mais de ne cacher son doctorat. Vous savez quoi ? Des potes à lui dans une situation similaire ont du faire pareil pour trouver un job !

Un oncle bien placé dans les Télécoms se plaignait déjà de ça. Y a 10 ans peut être déjà...

Dans la bio c'est assez différent par contre. Selon, le domaine de votre thèse vous pouvez être démarché par de grosse boite avant même d'avoir fini la thèse. J'ai vu ça avec une fille qui travaillait dans un labo sur l'audition. C'est très vrai dans les biostat. Dans mon labo actuel, une boîte sur toulouse arrive à capter pas mal de monde du labo. Avec une très bonne situation et des salaires honnêtes à proposer, les gens du labo finisse par taper à la porte. Ce qui est par ailleurs assez inquiétant pour la recherche public en France.

Désolé pour le H.S. mais ce constat ma toujours dégoûté et je voulais partager les quelques anecdotes que j'avais.

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Il y a 3 heures, hadriel a dit :

Ah parce que maintenant on commence à réfléchir à la phase de production. A deux semaines de la fin des négos c'est bien, c'est visionnaire. Bon on a aucune idée de la répartition entre états mais Airbus réclame quand même de la charge de travail, c'est magique.

Ce que je comprends, c'est plusieurs choses (interdépendantes), c'est que :

  • la partie française qui négocie inclut DA bien sûr mais pas seulement, et qu'il ne s'agit pas seulement de défendre les intérêts de DA dans le NGF, mais de la France (et en particulier Thales et Safran) dans le NGF, le SCAF, et probablement aussi de Nexter+Thales dans le MGCS (deal de production sur ces 3 morceaux, voir ci-dessous pour le NGF et le SCAF). Et il n'est pas sûr qu'on pourra en France commander beaucoup de chars
  • le NGF est prévu d'être une partie essentielle du SCAF, mais avec des quantités produites pas tellement grandes (de même qu'il y a beaucoup moins de Rafale que d'avions de combat français il y a des décennies (au moins 700 c'est ça?) ; et Trappier disait s'attendre à ce que le Rafale serait encore produit longtemps
  • on ne s'attend pas à ce que l'Allemagne (F-35 en bonne passe d'être commandés) et l'Espagne achètent beaucoup d'avions NGF, et pas beaucoup non plus par la France, sauf qu'elle commanderait (en plus) des avions nuc et navals (ce qui ne serait pas totalement dans l'accord en vue, et les parties spécifiques pourraient être produites en France)
  • la production sera constituée principalement de drônes (UCAV, effecteurs, autres, éventuellement drônes spécialisés en informatique pour le cloud, la guerre électronique) ? et que DA a obtenu une plus grande part de ces drônes aussi pour cette raison
  • dans l'avion NGF, la partie à très haute valeur ajoutée est de plus en plus avionique, capteurs, électronique, informatique, IA, etc., et aussi système d'armes,  et que comme mais encore plus que dans le Rafale, la partie logicielle sera de plus en plus importante (NGF et SCAF, et MGCS aussi), et que c'est moins visible pour le grand public (et Airbus DS pourrait donner l'impression d'être essentiel dans la production alors que ce ne serait pas si vrai dans la réalité ; ça pourrait satisfaire l'ego de ceux qui chez Airbus veulent développer la part -visible- avions de combat dans Airbus Group), mais à très forte valeur ajoutée, et dans les BE, pas énormément dans la production (les mises à jour du Rafale sont depuis 20 ans surtout logicielles)
  • la France excelle dans ces éléments avioniques -et système d'armes- au sens large (pas seulement DA), et qu'il est important que ce soit fait par des entreprises françaises, et que la production du fuselage (par exemple) pourrait être faite par Airbus DS (en Espagne, et pas forcément 100% en Allemagne (comme avec ce que l'industrie automobile allemande a fait avec l'Europe orientale, les pièces étant produites là bas et l'assemblage restant en Allemagne), mais éventuellement par une filiale, en Pologne par exemple ; d'ici 2040 ou 2050, on peut espérer que la Pologne sera devenue un peu plus "européenne" dans ses achats de défense)
  • il est très difficile de prévoir dès maintenant les réelles quantités à produire, à partir de 2040 ou 2050, ni entre Etats, ni dans le NGF versus drones du SCAF, ni dans les MGCS. Et plutôt que de demander des engagements non respectés plus tard (n'est-ce pas l'Allemagne), il vaut mieux s'engager à négocier au fur et à mesure, en fonction de comment les programmes évoluent, et aussi quand il s'agira de passer à la production

Ceci expliquerait pourquoi il s'agit d'Airbus DS dont on parle (qui a reçu des garanties sur la production), et non des sociétés allemandes (autres que Airbus) dans l'avionique, l'informatique, le logiciel

Si l'on prend une comparaison, avec les décisions en 1970 pour l'Airbus A300 (et la suite), la France s'est réservée une part à très forte valeur ajoutée (dont la pointe avant, le cockpit et les commandes de vol, mais aussi le caisson central), a accepté qu'une autre part (la voilure) aille au RU, la dérive à l'Espagne, et le fuselage (autre que caisson central) en Allemagne.

Ce qui avec le recul semble plutôt futé.

Et de toute façon, DA est depuis très longtemps axés sur le développement plutôt que sur la production (c'est un des aspect qui ressort tout de suite dans le rapport RAND, voir mes deux articles sur le sujet, traduisant et résumant l'essentiel : Un rapport américain encense les succès de Dassault…(1) https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-rapport-americain-encense-les-244526, (2) L’art et la science de Marcel Dassault pour gagner de l’argent https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/un-rapport-americain-encense-les-244561 )

Par exemple, les chiffres cités (en 1973) étaient 32 000 personnes travaillant pour la production Dassault, dont seulement 5000 chez Dassault, le reste chez Sud Aviation (ah oui, déjà !), et sous-traitants bien sûr.

Bref, la France a dû dire (le MinDef) :

  • qu'elle était prête à faire le NGF toute seule (voire avec l'Espagne, et même avec d'autres pays) càd sans l'Allemagne, voir ce que nous disions il y a environ 15 jours
  • mais qu'elle préfère faire le SCAF avec l'Allemagne et l'Espagne,
  • à des conditions différentes de ce qui avait été envisagé en 2017, puisque l'Allemagne doit s'équiper en F-35 (et éventuellement l'Espagne)
    • ce qui joue à la baisse sur le nombre de NGF produits
    • mais aussi sur le SCAF hors NGF, dont la France doit alors récupérer une plus grande part, y compris en productio

De plus, plutôt que de demander des financements a priori aux Etats (notamment pour les parties avioniques, systèmes d'armes), on pourrait s'inspirer de ce qui se fait, au moins en partie, dans certains financements spatiaux : on demande aux Etats de financer à hauteur de la participation des entreprises qui ont été sélectionnées. Là DA, et ou la DGA, pourrait lancer des appels d'offre (avec éventuelle demande de "démonstrateurs" s'il y a besoin), et sélectionner les entreprises selon les réponses techniques reçues et à partir de là, les pays correspondants financent (en tenant compte le cas chéant d'une production dans des pays comme la Pologne, ce qui fait que la Pologne financerit aussi une partie).  Ce qui fait du "juste retour" géographique compatible avec les notions de "best athlètes". (ce qui serait compatible aussi avec la participation d'autres pays que les 3 actuels, par exemple la Suède, ou plutôt l'Italie pour les aspects avioniques-informatiques)

Je m'attends bien sûr à des réactions

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