C’est un message populaire. Ponto Combo Posté(e) le 10 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 novembre 2023 Le FCAS évalue quatre modèles d'avions de combat et pourrait faire un choix définitif d'ici mars 2025 "Il y a une bonne ambiance de travail et les résultats sont en cours de livraison", a déclaré le général de division Jean-Luc Moritz à propos du projet franco-germano-espagnol de système d'avion de combat futur. Un haut responsable de l'armée de l'air et de l'espace française a déclaré cette semaine à la presse que le projet franco-germano-espagnol de système aérien de combat futur (FCAS) mettait en balance quatre conceptions différentes d'avions de combat, le choix final devant intervenir au premier trimestre 2025. Le général de division Jean-Luc Moritz, qui dirige le segment français de l'effort trilatéral, également connu sous son acronyme français SCAF, a déclaré aux journalistes jeudi qu'il prévoyait de réduire la sélection à deux conceptions d'ici juin 2024 et de disposer d'une conception finale "d'ici" mars 2025. C'est un signe de progrès pour un programme qui a été confronté à des vents contraires politiques presque depuis le début. Le dernier en date est un journal britannique qui affirmait le 1er novembre que l'Allemagne pourrait se retirer complètement du projet. M. Moritz a déclaré aux journalistes qu'il ne voyait aucun signe indiquant que l'Allemagne était sur le point de se retirer du programme, ajoutant que "l'atmosphère de travail est bonne et que les résultats attendus sont atteints". Ses homologues au sein du comité de pilotage du SCAF sont le général de division José Antonio Gutiérrez Sevilla pour l'Espagne et le général de brigade Markus Schetilin pour l'Allemagne, avec lesquels M. Moritz dit avoir "une très bonne relation de travail". M. Moritz a souligné l'importance de développer le système d'armes de nouvelle génération (NGWS) pour réaliser les ambitions du FCAS. Le NGWS implique le développement d'un chasseur de nouvelle génération (NGF), accompagné d'aéronefs pilotés à distance, ou drones d'accompagnement, appelés porteurs distants, qui se connecteront numériquement les uns aux autres à l'aide d'un "nuage" de combat. Le NGWS pourra se déployer de manière autonome ou en réseau avec d'autres systèmes de combat ou de commandement aéroportés, navals, terrestres ou spatiaux. L'accord trilatéral de mise en œuvre 3, signé par les gouvernements du FCAS en août 2021, a approuvé l'élément de travail du NGWS. Depuis lors, au nom de la France, de l'Espagne et de l'Allemagne, la Direction générale de l'armement (DGA) de la France a attribué aux trois principaux chefs de file de l'industrie - Dassault, Airbus et Indra - et à d'autres fournisseurs clés un contrat de 3,2 milliards d'euros (3,4 milliards de dollars) pour lancer la phase 1B du FCAS en décembre 2022, donnant le feu vert aux travaux de développement d'un démonstrateur volant d'avion de combat de nouvelle génération. Aperçu des nouvelles capacités du FCAS Les trois nations continuent de travailler sur les trois éléments du NGWS : les avions de combat, les porte-avions distants et le nuage de combat. "Nous devons développer ces éléments en essayant de prévoir les menaces auxquelles nous sommes susceptibles d'être confrontés à l'horizon 2030-2040. À quoi penseront nos adversaires ? Nous devons maintenir notre supériorité opérationnelle grâce à une technologie supérieure, mais nos adversaires évoluent également plus rapidement", a-t-il fait remarquer, ajoutant que les transporteurs distants "doivent coûter une fraction du prix du chasseur, car ce sont eux qui prendront les risques". La supériorité aérienne est un principe qui restera vrai à l'avenir, a déclaré M. Moritz. "Je veux donc un outil capable d'échanger des données de qualité et actualisées en temps réel, qui utilisera probablement des calculateurs quantiques au lieu d'ordinateurs, je veux être capable de manœuvrer depuis la terre, l'air ou la mer et je veux être plus rapide, plus fort et plus haut que mon ennemi". Il a ajouté que les trois pays s'étaient mis d'accord sur un certain nombre de capacités clés pour l'avion. Il s'agit notamment de la furtivité, de la manœuvrabilité, de la capacité à saturer l'ennemi et du nuage de combat utilisé à ce qu'il a appelé le bord extrême, le bord et le cœur. La périphérie est la plus proche des utilisateurs (le cœur de la bataille) mais la plus éloignée des centres de données du nuage. La périphérie impliquerait des aéronefs tels que les AWACS et serait située un peu plus près des centres de données en nuage. Le cœur fait référence aux opérations situées loin derrière la ligne de combat et au plus près des centres de données. Les défis auxquels les développeurs sont confrontés comprennent l'architecture du nuage de combat qui "doit être développé de manière native pour être interopérable avec les aéronefs des autres pays de l'OTAN", a souligné M. Moritz à plusieurs reprises, en prenant l'exemple des téléphones portables développés et fabriqués par différentes entreprises mais capables de se connecter les uns aux autres grâce au protocole Internet (IP). "Je suis tout à fait optimiste quant à notre capacité à atteindre cet objectif", a-t-il déclaré. Selon lui, le besoin d'interopérabilité est "très réel", car d'ici 2030, les forces aériennes européennes utiliseront près de 1 000 avions développés et fabriqués en Europe (quelque 300 Rafales français, 450 Typhoons anglais et plus de 200 Gripens suédois), en plus d'un peu moins de 400 F-35 développés par les États-Unis. Il pense également que l'intelligence artificielle sera à bord de l'avion pour aider le pilote à prendre des décisions opérationnelles et tactiques. "Elle ne sera pas là pour aider le pilote à piloter l'avion, car cela ne sera pas nécessaire. Le vol de l'avion sera contrôlé automatiquement", a-t-il expliqué. Il a ajouté que sur les sept "piliers" de développement - avion, moteur, téléporteurs, nuage de combat, simulation, capteurs et furtivité - actuellement en cours de développement, le "plus effervescent" est pour l'instant le nuage de combat, "dont nous sommes tous d'accord pour dire qu'il s'agira d'un développement totalement européen". Il a déclaré que tous les pays étaient d'accord pour que les avions et les transporteurs à distance puissent opérer à partir de porte-avions. Ce qui "reste un sujet", a-t-il admis, c'est l'exportabilité de l'avion. La France, par exemple, souhaite pouvoir exporter le NGF. M. Moritz a également confirmé que la Belgique participerait au programme en tant qu'observateur dans le cadre d'un protocole d'accord d'ici la fin de l'année, avec l'intention de devenir un partenaire à part entière à un moment donné dans l'avenir. En ce qui concerne la Suède, il a fait remarquer qu'il faudrait au moins deux ans avant que la Suède ne décide de ce qu'elle veut pour l'avenir de son aviation. (Bien que lors de la récente conférence internationale sur les avions de combat à Madrid, la Suède ait indiqué qu'elle ne prendrait pas de décision avant 2031). M. Moritz s'est également efforcé d'expliquer que le Global Combat Air Program (GCAP) britannico-italo-japonais, anciennement connu sous le nom de Tempest, n'est pas comparable au SCAF car il ne concerne que le développement de l'avion de combat de la prochaine génération. Il ne s'agit pas d'un système de systèmes comme l'est le SCAF. https://breakingdefense.com/2023/11/fcas-weighing-4-fighter-designs-could-make-final-choice-by-march-2025/ 6 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) le 10 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 novembre 2023 (modifié) Interview fleuve du président d'Airbus DS chez Cabirol ou l'on apprend que Dassault découvre la culture Airbus et que tout est fluide, tout fonctionne parfaitement, il ne manque que les anecdotes de blagounettes entre français et allemands à la machine à café à Saint Cloud. Tout se passe bien, sauf l'intéropérabilité SCAF/F-35/NGAD/GCAP, une broutille. Un Major General de l'AAE nous dit aussi dans Breaking Defense que tout se passe merveilleusement bien sur le SCAF excepté l'interopérabilité des flottes, tiens zut alors... il a parlé à JB Dumont ? Ça sent la contre-offensive médiatique téléguidée par rapport aux rumeurs à droite à gauche. L'heure de vérité sera en 2027-2028, lorsqu'il faudra commencer à figer l'organisation industrielle. Je n'imagine pas une seconde les Espagnols et Allemands renoncer à leurs lignes d'assemblage final, et on découvre d'ailleurs à la lecture de l'interview de Moritz que le sujet de l'exportation n'est toujours pas résolu, en contradiction directe avec les dires de Sebastien Lecornu, interrogé récemment devant l'Assemblée Nationale. On fait semblant d'avancer, sans traiter les sujets de fond. Mais TOUT VA BIEN. Une autre étrangeté bien étrange: JB Dumont nous précise que oui oui, Dassault et Airbus collaborent sur le SCAF, mais que sur le SCAF. Voyez-vous, nous restons concurrent en dehors avec F5 et LTE. Mais faut bien gérer en incrémental pour arriver au SCAF donc chacun avance avec sa roadmap Rafale et Eurofighter et on se rejoint en 2043 tous ensemble, en symbiose, mode fusion Dragon Ball Z, comme par magie à l'arrivée du nouvel avion qui fera tout comme dans nos plus beaux rêves. Quel bonheur. Modifié le 10 novembre 2023 par Chimera grillé par Ponto Combo :) 5 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) le 10 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 novembre 2023 (modifié) il y a 48 minutes, Ponto Combo a dit : M. Moritz s'est également efforcé d'expliquer que le Global Combat Air Program (GCAP) britannico-italo-japonais, anciennement connu sous le nom de Tempest, n'est pas comparable au SCAF car il ne concerne que le développement de l'avion de combat de la prochaine génération. Il ne s'agit pas d'un système de systèmes comme l'est le SCAF. Parce que MOSQUITO a été abandonné après avoir démontré que l'équation financière du drone RC "jetable" ne fonctionnait pas et qu'il fallait un drone plus lourd pour emporter plus de capteurs et devenir une vraie plateforme ISR-EW. https://www.airforce-technology.com/features/mosquito-swat-becomes-the-latest-in-a-long-line-of-uk-uncrewed-dead-ends/?cf-view Je n'ai toujours pas compris comment Airbus DS comptait amener ses essaims de drones jetables ou non jetables sur un théâtre contesté pour accompagner un NGF qui volera haut, vite et loin... Les faire sortir d'un A400M dans un environnement contesté, les refaire rentrer ou les poser quelque part... Enfin bon. Je ne vois pas mais bonne chance à eux. Coté US, si NGAD avance, CCA reste encore et toujours assez fou. Mais en dehors de CCA, il y a des programmes de drones lourds qui eux avancent bien : NG X-47/RQ-170/180/B-21 Unmanned avec des missions claires : le soutien aux troupes au sol et les missions ISR-EW et la pénétration pour des frappes stratégiques. Une évidence. Modifié le 10 novembre 2023 par Chimera 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 novembre 2023 Share Posté(e) le 10 novembre 2023 il y a une heure, Chimera a dit : Parce que MOSQUITO a été abandonné après avoir démontré que l'équation financière du drone RC "jetable" ne fonctionnait pas et qu'il fallait un drone plus lourd pour emporter plus de capteurs et devenir une vraie plateforme ISR-EW. https://www.airforce-technology.com/features/mosquito-swat-becomes-the-latest-in-a-long-line-of-uk-uncrewed-dead-ends/?cf-view Je n'ai toujours pas compris comment Airbus DS comptait amener ses essaims de drones jetables ou non jetables sur un théâtre contesté pour accompagner un NGF qui volera haut, vite et loin... Les faire sortir d'un A400M dans un environnement contesté, les refaire rentrer ou les poser quelque part... Enfin bon. Je ne vois pas mais bonne chance à eux. Coté US, si NGAD avance, CCA reste encore et toujours assez fou. Mais en dehors de CCA, il y a des programmes de drones lourds qui eux avancent bien : NG X-47/RQ-170/180/B-21 Unmanned avec des missions claires : le soutien aux troupes au sol et les missions ISR-EW et la pénétration pour des frappes stratégiques. Une évidence. Bonnes remarques. Le Slowfast ressemblait déjà beaucoup à ces projets de drones furtifs, mais il avait pour lui une vitesse maximale de mach 1,6 supposée le mettre à l'abri, et était dédié à la reconnaissance de théâtre. Idem pour les ADM-160 MALD qui sont "jetables" puisque considérés comme des munitions, mais avec une fonction militaire de guerre électronique. Il ne faudrait pas que le segment drones et remote carriers devienne un prétexte pour Airbus de faire certaines choses sur lesquelles ils ne sont pas légitimes au regard de l'existence et de l'expérience d'autres acteurs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 (modifié) Il y a 17 heures, Chimera a dit : Je n'ai toujours pas compris comment Airbus DS comptait amener ses essaims de drones jetables ou non jetables sur un théâtre contesté pour accompagner un NGF qui volera haut, vite et loin... Les faire sortir d'un A400M dans un environnement contesté, les refaire rentrer ou les poser quelque part... Enfin bon. Je ne vois pas mais bonne chance à eux. A mon avis ça va finir à la trappe, il y aura les LW/UCAV réutilisables avec trains et ravitaillables, et les RC 100 et 400 de MBDA emportables en soute et à usage unique. Le RC lourd d'airbus de quelques tonnes est pris en sandwich entre les deux et combine les défauts des uns et des autres plus que les forces (plus cher que les autres RC, pas emportable en soute, moins capable que le LW) Modifié le 11 novembre 2023 par hadriel 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 Vous ne trouvez pas ça bizarre comme estimation: Citation car d'ici 2030, les forces aériennes européennes utiliseront près de 1 000 avions développés et fabriqués en Europe (quelque 300 Rafales français, 450 Typhoons anglais et plus de 200 Gripens suédois) [...] en plus d'un peu moins de 400 F-35 développés par les États-Unis. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 il y a 6 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Vous ne trouvez pas ça bizarre comme estimation: Avec l'expression Typhoon anglais, il ne faut pas s'attendre à des chiffres justes. Et j'ai du mal à définir la zone "Europe". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 (modifié) Oui 300 rafales en zone Europe ??? Y aurait il un contrat export dont on n'aurait pas entendu parler J'arrive plutôt à ~220 pour france Grèce et Croatie Modifié le 11 novembre 2023 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 il y a 10 minutes, Titus K a dit : Oui 300 rafales en zone Europe ??? Y aurait il un contrat export dont on n'aurait pas entendu parler J'arrive plutôt à ~220 pour france Grèce et Croatie On a 7 ans pour passer de 220 à 300, faut pas être pessimiste! 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 (modifié) il y a 17 minutes, Titus K a dit : Oui 300 rafales en zone Europe ??? Y aurait il un contrat export dont on n'aurait pas entendu parler J'arrive plutôt à ~220 pour france Grèce et Croatie Ça parle de 2030 donc est plus au alentours de 240 : - environ 200-210 pour la France - 24 en Grèce - 12 Croatie Plus que 60 à trouver Modifié le 11 novembre 2023 par emixam 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 (modifié) Il y a 21 heures, Ponto Combo a dit : Selon lui, le besoin d'interopérabilité est "très réel", car d'ici 2030, les forces aériennes européennes utiliseront près de 1 000 avions développés et fabriqués en Europe (quelque 300 Rafales français, 450 Typhoons anglais et plus de 200 Gripens suédois), en plus d'un peu moins de 400 F-35 développés par les États-Unis. et tu sais qu'un English paraphrase quand? ils se sont pas rendu compte des 66% européens encore? si Dassault mène bien sa barque en SA, ils devraient comprendre nan? et puis si ils le font pas ça sera tout aussi bien.. Modifié le 11 novembre 2023 par MatOpex38 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 (modifié) il y a 24 minutes, emixam a dit : - environ 200-210 pour la France 41 marine +137 armée de l'air soit 178 au total en 2030 selon la LPM --> +12 (Croatie) +24 (Grèce) = 214 Allez plus que 86 à caler et on y est ! Modifié le 11 novembre 2023 par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 Il y a 14 heures, emixam a dit : Ça parle de 2030 donc est plus au alentours de 240 : - environ 200-210 pour la France - 24 en Grèce - 12 Croatie Plus que 60 à trouver Si on compte l'Égypte en Europe, c'est bon... On peut aussi imaginer que l'estimation prenne en compte le nombre d'heures de vols de chaque avions. Donc il y a un bonus pour le Rafale par rapport aux autres. Pour le Typhoon, on peut se poser la question des anglais et de tous les T1 qui seront retirés du service en 2030. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 (modifié) Il y a 23 heures, hadriel a dit : A mon avis ça va finir à la trappe, il y aura les LW/UCAV réutilisables avec trains et ravitaillables, et les RC 100 et 400 de MBDA emportables en soute et à usage unique. Le RC lourd d'airbus de quelques tonnes est pris en sandwich entre les deux et combine les défauts des uns et des autres plus que les forces (plus cher que les autres RC, pas emportable en soute, moins capable que le LW) C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé. Du coup, si on pose ce postulat, cela signifie bien que ce workshare 2/3 Airbus DS, 1/3 Dassault ne tient pas la route et que Dassault avait raison de se concentrer sur les négos sur le NGF pour être incontesté dessus. Reste le Combat Cloud qui serait de facto revu à la baisse parce que l'on ne se parlerait plus que de nœuds de communications nEUROn/Rafale/NGF déjà travaillés sur F5 et non plus ce délire d'essaims qui récupèreraient avec leurs capteurs plein de trucs traités avec de l'IA pour traiter 600 cibles en automatique en moins de 4 secondes...avec des A400M et AWACS de partout comme si c'etait la guerre de l'apocalypse. Modifié le 12 novembre 2023 par Chimera 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 (modifié) A confirmer : j'ai cru lire (dans un tweet que je ne retrouve plus) que l'écosystème des drones SCAF devait aussi être navalisable (capable d'opérer depuis des porte avions ... ou autres). Du point de vue français, c'est du bon sens (le NGF naval opérant tout seul perdant la moitié de ses atouts). Mais je n'y crois pas trop au vu des surcoûts induits sur les drones (anticorrosion, renforcement structurel si solution CATOBAR, impacts logiciels pour l'appontage automatique) Modifié le 12 novembre 2023 par rogue0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 Il y a 2 heures, Chimera a dit : C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé. Du coup, si on pose ce postulat, cela signifie bien que ce workshare 2/3 Airbus DS, 1/3 Dassault ne tient pas la route et que Dassault avait raison de se concentrer sur les négos sur le NGF pour être incontesté dessus. Reste le Combat Cloud qui serait de facto revu à la baisse parce que l'on ne se parlerait plus que de nœuds de communications nEUROn/Rafale/NGF déjà travaillés sur F5 et non plus ce délire d'essaims qui récupèreraient avec leurs capteurs plein de trucs traités avec de l'IA pour traiter 600 cibles en automatique en moins de 4 secondes...avec des A400M et AWACS de partout comme si c'etait la guerre de l'apocalypse. Effectivement, la surenchere technologique n'est pas forcement la panacée et un besoin opérationnel unique. Il faut aussi un systeme opérationnelle, disponible, maintenable avec des moyens limités et capable de subir la haute intensité sur la durée. Il faut allier technologie et réalité d'utilisation du systeme de combat sans ce disperser dans de trop nombreux moyens diverses. Un chasseur très disponible entournés d'effecteurs à sa main mais facilement utilisables et supportable techniquement comme économiquement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 Il y a 2 heures, rogue0 a dit : A confirmer : j'ai cru lire (dans un tweet que je ne retrouve plus) que l'écosystème des drones SCAF devait aussi être navalisable (capable d'opérer depuis des porte avions ... ou autres). Du point de vue français, c'est du bon sens (le NGF naval opérant tout seul perdant la moitié de ses atouts). Mais je n'y crois pas trop au vu des surcoûts induits sur les drones (anticorrosion, renforcement structurel si solution CATOBAR, impacts logiciels pour l'appontage automatique) On voit de plus en plus de projet allant dans ce sens avec le porte drones notamment. Il semblerait plutot logique de mettre en avant ce developpement car pouvant etre un capacité opérationnelle appréciable sur des déploiements à longue distances avec un groupe aéronaval. Les 5 Mds prévus pour les drones sur la LPM pourrait permettre de developper cette capacité pour Neuron M. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 8 minutes, Ronfly a dit : On voit de plus en plus de projet allant dans ce sens avec le porte drones notamment. Il semblerait plutot logique de mettre en avant ce developpement car pouvant etre un capacité opérationnelle appréciable sur des déploiements à longue distances avec un groupe aéronaval. Les 5 Mds prévus pour les drones sur la LPM pourrait permettre de developper cette capacité pour Neuron M. OK je précise : mon scepticisme concernait la prise en charge des surcoûts de la navalisation des drones SCAF par les autres partenaires du projet (allemands, espagnols). Sauf s'ils peuvent mettre en oeuvre les drones SCAF navalisés sur des plate formes plus petites (navires amphibies, auxiliaires navals, voire des destroyers). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 9 minutes, rogue0 a dit : OK je précise : mon scepticisme concernait la prise en charge des surcoûts de la navalisation des drones SCAF par les autres partenaires du projet (allemands, espagnols). Sauf s'ils peuvent mettre en oeuvre les drones SCAF navalisés sur des plate formes plus petites (navires amphibies, auxiliaires navals, voire des destroyers). Désolé j'ai mal apprécié ton propos premier. On est d'accord sur le fait que cela pourrait faire renacler les autres coopérants meme si l'Espagne avec son porte aéronefs pourrait etre moins contraignant. De plus cela se rajoute aux contraintes du NGF M, des capacites pour les FAS, cloud souverain, ... imposées par un seul pays finalement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 20 minutes, rogue0 a dit : je précise : mon scepticisme concernait la prise en charge des surcoûts de la navalisation des drones SCAF par les autres partenaires du projet (allemands, espagnols). Après si les drones sont compatibles jump ski ou même CATOBAR mais avec une catapulte de taille réduite ça ouvre plein de possibilités pour les marines. J'ai pas vu les espagnols réclamer ça donc probablement que les specs pour la navalisation seront le PANG (qui avec ses catapultes électriques devrait mettre moins de choc à la cellule). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 59 minutes, rogue0 a dit : OK je précise : mon scepticisme concernait la prise en charge des surcoûts de la navalisation des drones SCAF par les autres partenaires du projet (allemands, espagnols). Sauf s'ils peuvent mettre en oeuvre les drones SCAF navalisés sur des plate formes plus petites (navires amphibies, auxiliaires navals, voire des destroyers). Ça fait partie des contraintes associées à la coopération avec la France. Sinon, l'Espagne ou l'Allemagne ont comme alternative s'équiper d'aéronefs terrestres produit par les USA comme les F-35, F-18 SH, F-18 C/D, F-4... Ce serait à calculer, mais je crois qu'on parle de pays qui ont eu plus de chasseurs CATOBAR que la France même s'ils n'ont pas de porte-avions CATOBAR. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 12 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 43 minutes, ARPA a dit : Ça fait partie des contraintes associées à la coopération avec la France. Sinon, l'Espagne ou l'Allemagne ont comme alternative s'équiper d'aéronefs terrestres produit par les USA comme les F-35, F-18 SH, F-18 C/D, F-4... Ce serait à calculer, mais je crois qu'on parle de pays qui ont eu plus de chasseurs CATOBAR que la France même s'ils n'ont pas de porte-avions CATOBAR. Tout à fait. Ou du moins des variantes terrestres d'aéronefs pourtant conçus d'entrée avec les contraintes de versions navalisées en tête. Mais que veux-tu, on reste sur la même constatation: quand ça concerne un matériel incluant les contraintes américaines, TOUT est acceptable. Quand le matériel doit inclure des contraintes françaises, RIEN n'est acceptable. Le pire étant qu'ils ne s'en rendent même pas compte. 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 13 novembre 2023 Share Posté(e) le 13 novembre 2023 Il y a 13 heures, LetMePickThat a dit : la France est loin d'être à la ramasse, avec des approches comme le FCnet de Thalès ou la TSMPF de la MN (et Thalès). La TSMPF c'est l'équivalent du CEC en France ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 13 novembre 2023 Share Posté(e) le 13 novembre 2023 (modifié) Le 12/11/2023 à 15:59, rogue0 a dit : A confirmer : j'ai cru lire (dans un tweet que je ne retrouve plus) que l'écosystème des drones SCAF devait aussi être navalisable (capable d'opérer depuis des porte avions ... ou autres). Du point de vue français, c'est du bon sens (le NGF naval opérant tout seul perdant la moitié de ses atouts). Mais je n'y crois pas trop au vu des surcoûts induits sur les drones (anticorrosion, renforcement structurel si solution CATOBAR, impacts logiciels pour l'appontage automatique) il faudrait savoir comme force de projection le pourcentage opérationnel d'un neuron entre la flotte et les opex sur bases, niveau pénétration chez l'ennemi! le rafale ayant un mtow plus important qu'un drone, ça pourrait aussi ne pas etre si couteux sur le neuron Modifié le 13 novembre 2023 par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 13 novembre 2023 Share Posté(e) le 13 novembre 2023 (modifié) Il y a 23 heures, LetMePickThat a dit : Sans parler de 600 cibles en 4 secondes, interfacer des senseurs et effecteurs pour faire face à des attaques saturantes me paraît assez essentiel (quand on voit ce qu'un F-15 peut embarquer en termes de SDB...). Rien que pour de l'engagement en JEZ, avoir un réseau robuste permettant de partager les détections et se répartir les objectifs pour éviter le leak et l'overkill est aujourd'hui obligatoire. On fait avec la L16, mais on finira bien par arriver au bout de ce que l'architecture TADIL-J permet, malgré les améliorations successives. Tout le monde est sur le coup, et la France est loin d'être à la ramasse, avec des approches comme le FCnet de Thalès ou la TSMPF de la MN (et Thalès). Ce n'est pas temps le cas d’emploi que je remet en cause que le scénario qui lui est associé. J'imagine bien l'intérêt d'un noeud de communication sécurisé, traitant l'information pour la présenter digérée dans un C3I. Ca, OK. Je n'arrive par contre pas à visualiser les scénarios de conflit qui nécessiteraient une telle saturation qu'il faille envoyer 2-4 400M+ XX RCs, 2 AWACS, 3 Rafale/NGF, 1 MRTT pour aller faire de la frappe de 1ere intention (puisqu'il s'agit bien de cela dont on parle, l'offensif en territoire contesté et en 1er...). Contre qui ? Les A400M chargés de RCs, ils survivent en combien d'heures ? Les AWACS, faut les protéger aussi... Le MRTT aussi... Et les drones RCs, unefois qu'ils ont quitté l'A400M et qu'ilsont fini leur mission avec leurs capteurs à X millions d'€, ils font quoi ? Pour moi, tout cela est fait pour finaliser l'intégration OTAN en Europe et le "partage du fardeau" sur plusieurs pays en cas de gros conflit en ayant un C3I unifié et complètement intégré au moins sur les aéronefs pilotés compte tenu des micro-flottes qu'on va se tapper en Europe avec le F-35. A un moment donné il faut bien créer de la masse... Modifié le 13 novembre 2023 par Chimera 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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