emixam Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 (modifié) il y a 17 minutes, Titus K a dit : Oui 300 rafales en zone Europe ??? Y aurait il un contrat export dont on n'aurait pas entendu parler J'arrive plutôt à ~220 pour france Grèce et Croatie Ça parle de 2030 donc est plus au alentours de 240 : - environ 200-210 pour la France - 24 en Grèce - 12 Croatie Plus que 60 à trouver Modifié le 11 novembre 2023 par emixam 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 (modifié) Il y a 21 heures, Ponto Combo a dit : Selon lui, le besoin d'interopérabilité est "très réel", car d'ici 2030, les forces aériennes européennes utiliseront près de 1 000 avions développés et fabriqués en Europe (quelque 300 Rafales français, 450 Typhoons anglais et plus de 200 Gripens suédois), en plus d'un peu moins de 400 F-35 développés par les États-Unis. et tu sais qu'un English paraphrase quand? ils se sont pas rendu compte des 66% européens encore? si Dassault mène bien sa barque en SA, ils devraient comprendre nan? et puis si ils le font pas ça sera tout aussi bien.. Modifié le 11 novembre 2023 par MatOpex38 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 (modifié) il y a 24 minutes, emixam a dit : - environ 200-210 pour la France 41 marine +137 armée de l'air soit 178 au total en 2030 selon la LPM --> +12 (Croatie) +24 (Grèce) = 214 Allez plus que 86 à caler et on y est ! Modifié le 11 novembre 2023 par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 Il y a 14 heures, emixam a dit : Ça parle de 2030 donc est plus au alentours de 240 : - environ 200-210 pour la France - 24 en Grèce - 12 Croatie Plus que 60 à trouver Si on compte l'Égypte en Europe, c'est bon... On peut aussi imaginer que l'estimation prenne en compte le nombre d'heures de vols de chaque avions. Donc il y a un bonus pour le Rafale par rapport aux autres. Pour le Typhoon, on peut se poser la question des anglais et de tous les T1 qui seront retirés du service en 2030. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 (modifié) Il y a 23 heures, hadriel a dit : A mon avis ça va finir à la trappe, il y aura les LW/UCAV réutilisables avec trains et ravitaillables, et les RC 100 et 400 de MBDA emportables en soute et à usage unique. Le RC lourd d'airbus de quelques tonnes est pris en sandwich entre les deux et combine les défauts des uns et des autres plus que les forces (plus cher que les autres RC, pas emportable en soute, moins capable que le LW) C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé. Du coup, si on pose ce postulat, cela signifie bien que ce workshare 2/3 Airbus DS, 1/3 Dassault ne tient pas la route et que Dassault avait raison de se concentrer sur les négos sur le NGF pour être incontesté dessus. Reste le Combat Cloud qui serait de facto revu à la baisse parce que l'on ne se parlerait plus que de nœuds de communications nEUROn/Rafale/NGF déjà travaillés sur F5 et non plus ce délire d'essaims qui récupèreraient avec leurs capteurs plein de trucs traités avec de l'IA pour traiter 600 cibles en automatique en moins de 4 secondes...avec des A400M et AWACS de partout comme si c'etait la guerre de l'apocalypse. Modifié le 12 novembre 2023 par Chimera 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 (modifié) A confirmer : j'ai cru lire (dans un tweet que je ne retrouve plus) que l'écosystème des drones SCAF devait aussi être navalisable (capable d'opérer depuis des porte avions ... ou autres). Du point de vue français, c'est du bon sens (le NGF naval opérant tout seul perdant la moitié de ses atouts). Mais je n'y crois pas trop au vu des surcoûts induits sur les drones (anticorrosion, renforcement structurel si solution CATOBAR, impacts logiciels pour l'appontage automatique) Modifié le 12 novembre 2023 par rogue0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 Il y a 2 heures, Chimera a dit : C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé. Du coup, si on pose ce postulat, cela signifie bien que ce workshare 2/3 Airbus DS, 1/3 Dassault ne tient pas la route et que Dassault avait raison de se concentrer sur les négos sur le NGF pour être incontesté dessus. Reste le Combat Cloud qui serait de facto revu à la baisse parce que l'on ne se parlerait plus que de nœuds de communications nEUROn/Rafale/NGF déjà travaillés sur F5 et non plus ce délire d'essaims qui récupèreraient avec leurs capteurs plein de trucs traités avec de l'IA pour traiter 600 cibles en automatique en moins de 4 secondes...avec des A400M et AWACS de partout comme si c'etait la guerre de l'apocalypse. Effectivement, la surenchere technologique n'est pas forcement la panacée et un besoin opérationnel unique. Il faut aussi un systeme opérationnelle, disponible, maintenable avec des moyens limités et capable de subir la haute intensité sur la durée. Il faut allier technologie et réalité d'utilisation du systeme de combat sans ce disperser dans de trop nombreux moyens diverses. Un chasseur très disponible entournés d'effecteurs à sa main mais facilement utilisables et supportable techniquement comme économiquement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 Il y a 2 heures, rogue0 a dit : A confirmer : j'ai cru lire (dans un tweet que je ne retrouve plus) que l'écosystème des drones SCAF devait aussi être navalisable (capable d'opérer depuis des porte avions ... ou autres). Du point de vue français, c'est du bon sens (le NGF naval opérant tout seul perdant la moitié de ses atouts). Mais je n'y crois pas trop au vu des surcoûts induits sur les drones (anticorrosion, renforcement structurel si solution CATOBAR, impacts logiciels pour l'appontage automatique) On voit de plus en plus de projet allant dans ce sens avec le porte drones notamment. Il semblerait plutot logique de mettre en avant ce developpement car pouvant etre un capacité opérationnelle appréciable sur des déploiements à longue distances avec un groupe aéronaval. Les 5 Mds prévus pour les drones sur la LPM pourrait permettre de developper cette capacité pour Neuron M. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 8 minutes, Ronfly a dit : On voit de plus en plus de projet allant dans ce sens avec le porte drones notamment. Il semblerait plutot logique de mettre en avant ce developpement car pouvant etre un capacité opérationnelle appréciable sur des déploiements à longue distances avec un groupe aéronaval. Les 5 Mds prévus pour les drones sur la LPM pourrait permettre de developper cette capacité pour Neuron M. OK je précise : mon scepticisme concernait la prise en charge des surcoûts de la navalisation des drones SCAF par les autres partenaires du projet (allemands, espagnols). Sauf s'ils peuvent mettre en oeuvre les drones SCAF navalisés sur des plate formes plus petites (navires amphibies, auxiliaires navals, voire des destroyers). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 9 minutes, rogue0 a dit : OK je précise : mon scepticisme concernait la prise en charge des surcoûts de la navalisation des drones SCAF par les autres partenaires du projet (allemands, espagnols). Sauf s'ils peuvent mettre en oeuvre les drones SCAF navalisés sur des plate formes plus petites (navires amphibies, auxiliaires navals, voire des destroyers). Désolé j'ai mal apprécié ton propos premier. On est d'accord sur le fait que cela pourrait faire renacler les autres coopérants meme si l'Espagne avec son porte aéronefs pourrait etre moins contraignant. De plus cela se rajoute aux contraintes du NGF M, des capacites pour les FAS, cloud souverain, ... imposées par un seul pays finalement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 20 minutes, rogue0 a dit : je précise : mon scepticisme concernait la prise en charge des surcoûts de la navalisation des drones SCAF par les autres partenaires du projet (allemands, espagnols). Après si les drones sont compatibles jump ski ou même CATOBAR mais avec une catapulte de taille réduite ça ouvre plein de possibilités pour les marines. J'ai pas vu les espagnols réclamer ça donc probablement que les specs pour la navalisation seront le PANG (qui avec ses catapultes électriques devrait mettre moins de choc à la cellule). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 59 minutes, rogue0 a dit : OK je précise : mon scepticisme concernait la prise en charge des surcoûts de la navalisation des drones SCAF par les autres partenaires du projet (allemands, espagnols). Sauf s'ils peuvent mettre en oeuvre les drones SCAF navalisés sur des plate formes plus petites (navires amphibies, auxiliaires navals, voire des destroyers). Ça fait partie des contraintes associées à la coopération avec la France. Sinon, l'Espagne ou l'Allemagne ont comme alternative s'équiper d'aéronefs terrestres produit par les USA comme les F-35, F-18 SH, F-18 C/D, F-4... Ce serait à calculer, mais je crois qu'on parle de pays qui ont eu plus de chasseurs CATOBAR que la France même s'ils n'ont pas de porte-avions CATOBAR. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 12 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 novembre 2023 il y a 43 minutes, ARPA a dit : Ça fait partie des contraintes associées à la coopération avec la France. Sinon, l'Espagne ou l'Allemagne ont comme alternative s'équiper d'aéronefs terrestres produit par les USA comme les F-35, F-18 SH, F-18 C/D, F-4... Ce serait à calculer, mais je crois qu'on parle de pays qui ont eu plus de chasseurs CATOBAR que la France même s'ils n'ont pas de porte-avions CATOBAR. Tout à fait. Ou du moins des variantes terrestres d'aéronefs pourtant conçus d'entrée avec les contraintes de versions navalisées en tête. Mais que veux-tu, on reste sur la même constatation: quand ça concerne un matériel incluant les contraintes américaines, TOUT est acceptable. Quand le matériel doit inclure des contraintes françaises, RIEN n'est acceptable. Le pire étant qu'ils ne s'en rendent même pas compte. 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 13 novembre 2023 Share Posté(e) le 13 novembre 2023 (modifié) Le 12/11/2023 à 15:59, rogue0 a dit : A confirmer : j'ai cru lire (dans un tweet que je ne retrouve plus) que l'écosystème des drones SCAF devait aussi être navalisable (capable d'opérer depuis des porte avions ... ou autres). Du point de vue français, c'est du bon sens (le NGF naval opérant tout seul perdant la moitié de ses atouts). Mais je n'y crois pas trop au vu des surcoûts induits sur les drones (anticorrosion, renforcement structurel si solution CATOBAR, impacts logiciels pour l'appontage automatique) il faudrait savoir comme force de projection le pourcentage opérationnel d'un neuron entre la flotte et les opex sur bases, niveau pénétration chez l'ennemi! le rafale ayant un mtow plus important qu'un drone, ça pourrait aussi ne pas etre si couteux sur le neuron Modifié le 13 novembre 2023 par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 13 novembre 2023 Share Posté(e) le 13 novembre 2023 (modifié) Il y a 23 heures, LetMePickThat a dit : Sans parler de 600 cibles en 4 secondes, interfacer des senseurs et effecteurs pour faire face à des attaques saturantes me paraît assez essentiel (quand on voit ce qu'un F-15 peut embarquer en termes de SDB...). Rien que pour de l'engagement en JEZ, avoir un réseau robuste permettant de partager les détections et se répartir les objectifs pour éviter le leak et l'overkill est aujourd'hui obligatoire. On fait avec la L16, mais on finira bien par arriver au bout de ce que l'architecture TADIL-J permet, malgré les améliorations successives. Tout le monde est sur le coup, et la France est loin d'être à la ramasse, avec des approches comme le FCnet de Thalès ou la TSMPF de la MN (et Thalès). Ce n'est pas temps le cas d’emploi que je remet en cause que le scénario qui lui est associé. J'imagine bien l'intérêt d'un noeud de communication sécurisé, traitant l'information pour la présenter digérée dans un C3I. Ca, OK. Je n'arrive par contre pas à visualiser les scénarios de conflit qui nécessiteraient une telle saturation qu'il faille envoyer 2-4 400M+ XX RCs, 2 AWACS, 3 Rafale/NGF, 1 MRTT pour aller faire de la frappe de 1ere intention (puisqu'il s'agit bien de cela dont on parle, l'offensif en territoire contesté et en 1er...). Contre qui ? Les A400M chargés de RCs, ils survivent en combien d'heures ? Les AWACS, faut les protéger aussi... Le MRTT aussi... Et les drones RCs, unefois qu'ils ont quitté l'A400M et qu'ilsont fini leur mission avec leurs capteurs à X millions d'€, ils font quoi ? Pour moi, tout cela est fait pour finaliser l'intégration OTAN en Europe et le "partage du fardeau" sur plusieurs pays en cas de gros conflit en ayant un C3I unifié et complètement intégré au moins sur les aéronefs pilotés compte tenu des micro-flottes qu'on va se tapper en Europe avec le F-35. A un moment donné il faut bien créer de la masse... Modifié le 13 novembre 2023 par Chimera 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 Citation je peux vous dire que tous les voyants sont au vert. Plus concrètement, un engagement significatif d’environ huit milliards d’euros, courant jusqu’en 2029, a été décidé par nos trois pays pour le développement d’un démonstrateur qui comprend un avion de combat et deux types de drones. Cette rumeur d’un départ de l’Allemagne n’est pas surprenante: avec son degré actuel de maturité, le Scaf peut susciter quelque jalousie. https://www.varmatin.com/technologie/-le-scaf-est-un-programme-sensible-en-termes-de-securite--886414# Citation Ce sont des sujets très importants pour le SCAF, qui devra être interopérable aussi avec les avions que développent les Etats-Unis. On appelle cela l'interopérabilité de la bulle de combat aérienne. Il faut s'y préparer. Il va donc falloir qu'on commence à faire du collaboratif entre les différentes plateformes bien avant 2040. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/scaf-phase-2-les-negociations-devront-etre-quasiment-terminees-fin-2024-jean-brice-dumont-airbus-980969.html Citation Devant la presse, cette semaine, rapporte le site spécialisé Breaking Defense, le général Moritz a dit que quatre modèles différents d’avions de combat étaient considérés pour le SCAF. Deux d’entre eux seront écartés d’ici juin 2024 et la décision sur celui qui sera finalement retenu sera prise en mars 2025. https://www.opex360.com/2023/11/11/scaf-le-choix-de-lavion-de-combat-de-nouvelle-generation-se-fera-parmi-quatre-differents-modeles/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Claudio Lopez Posté(e) le 20 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 novembre 2023 (modifié) Ha les "coopérations" européennes https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/rachat-de-microtecnica-l-allemagne-et-l-italie-nous-font-un-proces-d-intention-olivier-andries-safran-983674.html Bon apparemment, SAFRAN aurait aussi des ennemis en Allemagne et pourtant Safran est bien implanté en allemagne aussi Citation Délit de sale gueule... Safran a fait l'objet d'un délit de sale gueule en Italie, avec la complicité active de l'Allemagne. Une décision à la fois incroyable et aberrante à l'issue d'une enquête à charge de Rome et de Berlin contre le groupe français. Dans un décret daté du 16 novembre, que La Tribune s'est procurée, l'Italie s'est opposée sans aucune concertation au préalable à la vente de Microtecnica à Safran. Pour Rome, cette opération constitue « une menace exceptionnelle pour les intérêts essentiels de la défense et de la sécurité nationales ». Rien que ça... De son côté, l'Allemagne considère Microtecnica, considéré comme étant « d'un intérêt stratégique en tant que fournisseur de pièces de rechange et de services pour les programmes Eurofighter et Tornado, principaux avions de combat utilisés par l'armée de l'air allemande ». « Cette décision fait suite à une concertation très forte entre l'Allemagne et l'Italie. Ce blocage provient à la fois des deux pays même si c'est Rome qui a exercé son opposition, Microtecnica étant une société italienne. C'est une opération concertée entre Berlin et Rome », constate le directeur général de Safran, Olivier Andriès, dans un entretien accordé à La Tribune. « Il n'y a eu avec Safran aucun dialogue préalable. Cela nous aurait permis soit de rassurer les préoccupations de l'Italie et de l'Allemagne, soit de proposer des mesures visant à les rassurer. Mais il n'y a pas eu ce dialogue préalable et le décret est tombé comme un couperet ». Via sa filiale américaine Safran USA, l'équipementier français souhaite racheter des activités d'actionnement et de commandes de vol du groupe américain Collins Aerospace, dont certains actifs sont basés chez Microtecnica en Italie, qui représente environ 15% du périmètre de cette acquisition. Une opération qui avait été annoncée par Safran en juillet dernier. Pourtant, observe le directeur général de Safran, les actifs de Microtecnica ne sont pas les actifs les plus stratégiques de notre opération auprès de Collins Aerospace. « Il n'y a pas de technologies critiques particulières en Italie », précise Olivier Andriès. Sur l'opération globale en elle-même, Safran est « en train d'évaluer nos options ». « Nous restons attachés à cette opération mais nous regardons quelles sont nos options. Nous discutons évidemment avec le vendeur », résume le patron de Safran. Un procès d'intention Publié vendredi, ce décret a surpris très désagréablement Olivier Andriès qui n'est pas content. Mais vraiment pas. « L'Allemagne et l'Italie nous font un procès d'intention », affirme-t-il. Pourtant partenaires dans de multiples coopérations avec des industriels français, y compris avec Safran, ces deux pays ont conclu à l'issue d'une enquête que le groupe français en mettant la main sur Microtecnica pourrait interrompre la livraison de pièces de rechange et de services dans le cadre de plusieurs programmes militaires comme les avions de combat Eurofigther et Tornado, l'avion de transport C-27J, l'avion d'entrainement M-346, ou encore certains hélicoptères de Leonardo, dont l'EH101, selon le décret italien. Le plan industriel et les objectifs stratégiques à long terme de Safran, ainsi que les assurances fournies sur Microtecnica, « ne permettent pas d'exclure de manière concluante que Safran ne puisse pas accorder la priorité nécessaire aux lignes de production industrielle d'intérêt pour la défense nationale », souligne l'Italie dans les attendus du décret. Très clairement, l'Italie et l'Allemagne reprochent expressément à Safran de faire partie du programme français Rafale qui est l'un des principaux concurrents de l'Eurofighter à l'exportation... alors que Collins Aerospace, actuel propriétaire de Microtecnica, est l'un des partenaires majeurs du programme F-35, le principal concurrent de l'avion réalisé en coopération européenne (Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Espagne). « Que Collins Aerospace soit l'actionnaire américain de Microtecnica ne gêne aucunement ni l'Italie, ni l'Allemagne mais que Safran, un groupe français et européen, prenne le contrôle de ces activités, les gêne et représente une menace exceptionnelle », s'étonne Olivier Andriès. Deux poids, deux mesures pour Rome et Berlin ? Mais l'Italie et l'Allemagne ne sont pas à un paradoxe près... Car cette décision prise en commun entre l'Italie et l'Allemagne est d'autant plus déconcertante que Safran est déjà un fournisseur critique de plusieurs programmes cités par le décret italien, dont l'Eurofighter. Via une de ses filiales en Grande-Bretagne, Safran fournit notamment les trains d'atterrissage des Eurofighter et des Tornado. Et jusqu'ici la question de la fourniture d'équipements critiques pour ces deux avions de combat par Safran ne s'était pas posée... Sur le M-346, l'équipementier français fournit à partir de la France les APU (moteurs auxiliaires de puissance) tandis qu'il livre des moteurs pour les hélicoptères de Leonardo, qui au cours de l'enquête, a affirmé « le caractère essentiel et irremplaçable de Microtecnica Srl pour le système de chaîne d'approvisionnement lié aux différents systèmes utilisés par les Forces armées ». « C'est un très mauvais signal qui est envoyé par l'Allemagne et l'Italie sur l'avenir de la coopération européenne dans le domaine de la défense », martèle en conclusion Olivier Andriès. Cela ressemble plus à un règlement de comptes entre faux amis... Michel Cabirol Michel Cabirol Partager : Modifié le 20 novembre 2023 par Claudio Lopez 2 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 Je comprend les italiens et allemands n’empêche… ils ont peur que Safran devienne trop puissant voir hégémonique en Europe vis-à-vis de la motorisation. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 Il y a 1 heure, Conan le Barbare a dit : Je comprend les italiens et allemands n’empêche… ils ont peur que Safran devienne trop puissant voir hégémonique en Europe vis-à-vis de la motorisation. Autant la réaction italienne est compréhensible si ils estiment que la vente de cette société met en danger leur souveraineté. Mais autant pour les allemands, c'est bizarre car Safran n'est que le 2 ème motoristes en Europe derrière Roll Royce et loin derrière Pratt et General Electric.. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 Blocage pas surprenant, sous couvert d'une argumentation douteuse : si les Italiens s’inquiètent de ne pas pouvoir vendre des Eurofighter avec du contenu Safranisé, il faudrait plutôt qu'ils aillent se pleindre au BMVg que chez Safran qui équipe d'ailleurs déjà l'Eurofighter... Depuis des mois, le développement de l'axe germano-italien sur les projets de défense et dans spatial semble de plus en plus évident: Leonardo devient le principal actionnaire d'Hensoldt en 2022 avec bien sur la validation de Rome et Berlin en coulisse. Personne à Berlin pour pousser des cris d'orfraie alors qu'Hensoldt avait été sorti d'Airbus DS/EADS en 2016 en grande discrétion pour monter un "Thalès allemand". Achat de Leopard 2 par l'Italie et entrée dans le programme de recherche FED sur le char de demain entre les deux pays alors que MGCS vivotte depuis des années. Avio, avec l'aide sournoise des allemands au sommet de Séville, qui se détache progressivement d'ArianeSpace (mais bien sur en continuant à opérer depuis Kourou) Olivier Andriès se prend au passage dans la gueule la réalité du rapport de force en place en Europe, en continuant de nier la gravité de la situation pour la France et ses intérêts. C'en est confondant de naïveté. Se rappeler que la joint venture EUMET créé dans la cadre du SCAF a toujours été déséquilibrée en défaveur de la France car Safran qui fait 9,5 Mrds avec sa division Propulsion doit s’accommoder d'un partenaire qui fait 1,5 Mrds hors activités de maintenance. JV incompréhensible au regard des compétences de chacun, encore plus quand on étend l'analyse en prenant tout le groupe Safran... Puisqu'on nous dit que le SCAF avance bien et que tout roule, j'ai hate qu'Andriès nous parle des avancements sur la propulsion... 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 il y a 3 minutes, Chimera a dit : Olivier Andriès Il est directeur général de Safran depuis le 1er janvier 2021 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 15 hours ago, Chimera said: Se rappeler que la joint venture EUMET créé dans la cadre du SCAF a toujours été déséquilibrée en défaveur de la France car Safran qui fait 9,5 Mrds avec sa division Propulsion doit s’accommoder d'un partenaire qui fait 1,5 Mrds hors activités de maintenance. JV incompréhensible au regard des compétences de chacun, encore plus quand on étend l'analyse en prenant tout le groupe Safran... Puisqu'on nous dit que le SCAF avance bien et que tout roule, j'ai hate qu'Andriès nous parle des avancements sur la propulsion... Dans le cas présent, la JV est plus de l'ordre contractuel pour participer au projet en groupement. RIEN A VOIR avec le volume des entreprises respectives. ... Et ce n'est absolument pas rare. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 (modifié) Les Italiens qui avec les allemands avaient voulu outsourcer les carbon parties chaudes de Safran en Ukraine sur le Vega C et qui a gardé au sol mettant en danger l'avenir sur la capa de l'Europe à lancer des satellites, avec une fusée pas fiable qui se crach? Les Italiens qui ont imposé de quitter le giron de Arianespace pour promouvoir Avio Vega C, car c'était trop français? avec les allemands qui veulent des fonds européens pour leur mini fusées qui sont largués niveau technologie derrière Maiaspace de Safran? uhmm, Allemands et Italiens si Européens et jaloux qu'ils préfèrent acheter US, ou vendre leur boites aux US que passer sous drapeau tricolore, bref Eurofighter tornado? que des trucs d'avenir lol Vive ITAR et les boites noires US, pas besoin d'ennemies avec des voisins comme ça! Modifié le 21 novembre 2023 par MatOpex38 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 Il y a 6 heures, Asgard a dit : Dans le cas présent, la JV est plus de l'ordre contractuel pour participer au projet en groupement. RIEN A VOIR avec le volume des entreprises respectives. ... Et ce n'est absolument pas rare. Avec Safran gardant le dev des parties chaudes, la clef 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 Encore un français embarqué dans le SCAF selon Airbus D&S https://www.varmatin.com/technologie/-le-scaf-est-un-programme-sensible-en-termes-de-securite--886414 A noter "Petite précision supplémentaire spécifique à la France: les futurs drones devront être capables d’être lancés depuis une frégate à partir de rampes, mais aussi d’apponter sur porte-avions." 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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