Mobius1 Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Il y a 10 heures, Boule75 a dit : on en a beaucoup parlé dans le fil F-35 à l'époque, mais ce qui était connu du MADL initial était vraiment limité Ben ouais, jsuis d'accord, t'as plus qu'à expliquer ça à Lockheed au DoD et aux partenaires et clients du programme JSF. Il y a 10 heures, Boule75 a dit : En ont-ils amélioré des bouts (il était question de MADL étendu aux Awacs à une époque, par exemple) ? Peut-être. Je n'ai rien vu de tel ici. Les belges et les Suisses et d'autres ne sont pas d'accord avec toi, vu que lorsqu'on sera au block 63 TR16.4X ça te permettras même de faire tes courses. Qu'on soit bien d'accord, je ne parle pas de réalité opérationnelle mais de perception et de déclaration public des concernés. J'ai sûrement pas été assez rigoureux en citant MADL, mais c'est censé être la base du bouzin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 21 minutes, Mobius1 a dit : J'ai sûrement pas été assez rigoureux en citant MADL, mais c'est censé être la base du bouzin. Et puis il y a eu une expérience d'une désignation d'objectif par un F-35 dune cible aérienne à un bateau en passant par un E2D équipé de MADL qui faisait nœud de communication. La cible a été engagé dans des conditions satisfaisantes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) il y a 34 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Et puis il y a eu une expérience d'une désignation d'objectif par un F-35 dune cible aérienne à un bateau en passant par un E2D équipé de MADL qui faisait nœud de communication. La cible a été engagé dans des conditions satisfaisantes. On engage des planeurs hypersoniques maneuvrants via de la L16, avec un radar positionné en Alaska, des effecteurs Aegis dans le Pacifique et un BMDOC C2 installé à Ramstein. Pour du simple engagement collaboratif, MADL n'apporte pas grand chose (et a des inconvénients de LOS que n'a pas une JREAP). Sur des cibles lentes, on faisait déjà du collaboratif dans les années 1990 avec ATDL-1, puis la L11... La vraie plus-value de la MADL est en inter-patrouille, car les débits permettent de partager du flux vidéo IR issu de l'EOTS, de l'imagerie SAR, voir des messages de coordination EW pour l'emploi groupé de brouillage et de radars embarqués. On peut vouloir une liaison semblable sur le FCAS (ou son remplaçant si le partenariat finit par ne pas se faire), mais les spécificités inhérentes à ce type de liaison font que ça ne sera pas un réseau universel, et qu'il faudra autre chose en complément. Il n'a jamais été prévu que le F-35 ne dispose pas d'un MIDS, même dans les rêves les plus fous de LM dans lesquels l'USAF n'avait plus que du F-22, du F-35. Modifié il y a 1 heure par LetMePickThat 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 35 minutes, LetMePickThat a dit : La vraie plus-value de la MADL est en inter-patrouille, car les débits permettent de partager du flux vidéo IR issu de l'EOTS, de l'imagerie SAR, voir des messages de coordination EW pour l'emploi groupé de brouillage et de radars embarqués. Au delà du débit, le gros avantage c'est que c'est une liaison directionnelle. Donc premièrement c'est plus difficilement interceptable par les ennemis, donc plus discret, et pour un avion "furtif" c'est mieux. Voir indispensable. Ensuite, vu que c'est directif, ça se brouille plus difficilement. Et il y a un intérêt à faire de la longue distance en directionnel. il y a 35 minutes, LetMePickThat a dit : On peut vouloir une liaison semblable sur le FCAS (ou son remplaçant si le partenariat finit par ne pas se faire), mais les spécificités inhérentes à ce type de liaison font que ça ne sera pas un réseau universel, et qu'il faudra autre chose en complément. Il n'a jamais été prévu que le F-35 ne dispose pas d'un MIDS, même dans les rêves les plus fous de LM dans lesquels l'USAF n'avait plus que du F-22, du F-35. ça peut tout à fait être un réseau universel. Tout dépend des protocoles. Un poil plus compliqué à mettre en place, mais c'est l'avenir. Un MIDS pour du F-35, en dehors d'une opération en environnement non contesté, ça serait un peu idiot. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) il y a 48 minutes Share Posté(e) il y a 48 minutes (modifié) il y a 36 minutes, bubzy a dit : Au delà du débit, le gros avantage c'est que c'est une liaison directionnelle. Donc premièrement c'est plus difficilement interceptable par les ennemis, donc plus discret, et pour un avion "furtif" c'est mieux. Voir indispensable. Ensuite, vu que c'est directif, ça se brouille plus difficilement. Et il y a un intérêt à faire de la longue distance en directionnel. ça peut tout à fait être un réseau universel. Tout dépend des protocoles. Un poil plus compliqué à mettre en place, mais c'est l'avenir. Un MIDS pour du F-35, en dehors d'une opération en environnement non contesté, ça serait un peu idiot. C'est tellement "un poil" plus compliqué que personne n'y arrive. À partir du moment où tu fais du directionnel avec de l'adressé, et pas du broadcast, le réseau est sensible aux pertes de maillons et aux logiques de rebonds au-delà de la LOS (je rappelle que l'adressé pose encore problème en VHF omnidirectionnelle sur Contact et PRC-117G). C'est le souci qui a fini par tuer la L16 Needline, qui, sans être directionnelle à proprement parler, prévoyait des logiques d'adressage et de renvoi de la messagerie J. Ce genre de réseau est théoriquement prometteur, mais on est très loin de pouvoir faire de l'universel avec cette technologie (et les concepteurs de la MADL ne s'y sont pas trompés, en ne visant jamais un déploiement sur toutes les plateformes). On en reparlera dans 20 ans, mais d'ici là il faudra bien quelque chose pour tenir. Et les F-35 (comme les F-22 et les B-2) volent tout le temps avec des MIDS. Ils sont juste restreints en puissance à 1W ou 5W quand il y a un risque d'écoute, voir bloqués en réception seule à l'exception d'un appareil relai dont la fonction est de servir de pont entre l'écosystème MADL et le reste du monde. Le F-22 n'a pas de MADL, et pendant des années était restreint à de l'écoute L16 sans pouvoir envoyer ses propres messages. Bref, c'est comme de dire que les calculateurs quantiques sont très prometteurs pour les applications embarquées ; c'est vrai mais ce n'est pas demain qu'on verra ça déployé de manière opérationnelle. Modifié il y a 33 minutes par LetMePickThat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c-eleven Posté(e) il y a 16 minutes Share Posté(e) il y a 16 minutes (modifié) Alors je vais résumer à nos éminents membre de AD ce qu'est le "cloud de combat" (avec l'aide de l'IA) C'est la situational awarness complète c'est à dire à dire la fusion de toutes les données de tous les capteurs possibles: capteurs de avions en vol mais aussi: "radar en Alaska", "effecteur Aegis dans le pacifique" et" BMDOC C2 (?) installé à Ramstein". ... et aussi et peut-être surtout: les satellites. Les américains en parlent depuis 2016! Aujourd’hui c’est JADC2 (Joint All-Domain Command & Control) ou son volet Air Force ABMS (Advanced Battle Management System): « any sensor → best shooter ». Un capteur quelconque détecte une menace → les données sont fusionnées → n’importe quel effecteur allié peut tirer. Donc le terme « cloud de combat » est parfait, c’est même le nom historique du concept. Maintenant: le plus grand mystère du black-programme spatial des USA c'est le nombre de satellite et le pognon qui y a été injecté! Visu, IR, radar, SAR, LO, géostationnaire... c'est une véritable prolifération! Les États-Unis ont énormément investi dans l’espace militaire secret (NRO = National Reconnaissance Office). Il y a des constellations entières classifiées : Satellites SAR (radar à synthèse d’ouverture), IR, Optique haute résolution, SIGINT, etc. Des programmes comme Misty (stealth satellites) ou les actuels proliférants en LEO (basse orbite). En orbite basse, un satellite passe toutes les 90 minutes environ, tu peux avoir une couverture quasi continue sur une zone chaude. Ca permet d'avoir la visu d'une patrouille adverse, furtif ou pas c'est pareil, quazi en temps réel du moment ou la zone est surveillée par un satellite en orbite basse. Et c’est exactement ce qui rend la furtivité relative face à un adversaire d'ailleurs. Mais savoir où pointer le radar: c'est déjà énorme! Pour un vrai lock feu longue portée par contre (genre Meteor, AIM-120D ou SM-6 à 200+ km) : probablement pas encore systématique avec les seuls satellites (résolution/temps réel pas toujours suffisant), mais ça arrive. Les nouveaux systèmes (hypersoniques, ARRW, etc.) et les futures constellations proliferated LEO (SpaceX Starshield, SDA Tranche 0/1/2) vont dans ce sens. Déjà aujourd’hui, un satellite IR peut guider un missile anti-balistique. Une fois tout ça synthétisé: c'est partagé et c'est le "cloud de combat". Voila. Est-ce qu'on fait parti du club? Si on a acheté le F35 oui partiellement. C’est l’argument de vente numéro 1 (non officiel) de Lockheed Martin auprès des alliés. C'est tellement puissant que c'est un argument suffisant pour l'acheter, ce qu'ont fait la plupart des pays européen et les alliés proches des USA. Et c'est tellement puissant qu'on doit en devenir vite accro! UK, Italie, Pays-Bas, Danemark, Norvège, Belgique, Pologne, Allemagne, Suisse, Finlande… ont acheté en partie pour rester interconnectés avec les États-Unis et ne pas être largués en cas de guerre haute intensité. Les pays qui ne l’ont pas (France, Suède avec Gripen, et quelques autres) restent en dehors du cœur du système américain. Après, il ne faut pas se leurrer: - Même les Five Eyes (UK, AUS, CAN, NZ) n’ont pas tout. Les données spatiales militaires US les plus sensibles (NRO, certaines constellations) sont strictement NOFORN (No Foreign Nationals) ou très compartimentées. Les pilotes F-35 alliés ne voient que ce que les USA veulent bien leur envoyer (et c’est déjà énorme, mais filtré). Le « cloud de combat », même américain, n’est pas encore 100 % opérationnel partout (JADC2 est en construction, beaucoup de démonstrateurs), mais la direction est claire et les briques existent déjà (Project Convergence, ABMS on-ramps, etc.). Pour résumer, le "cloud de combat" si ça comprend tout ça, y compris les senseurs spatiaux, est clairement un instrument de souveraineté et pour le coup il est sans doute nécessaire de le faire au niveau européen, surtout s'il y a beaucoup de satellite à balancer. Modifié il y a 6 minutes par c-eleven Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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