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Construction navale - aspects techniques


pascal

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Il ne reste plus qu'à trouver les ports acceptant les navires à propulsion nucléaire -Anvers et Rotterdam par exemple je n'en suis vraiment pas sûr ...

D'un autre côté les ultra large container ship (ULCS) ne sont pas une nouveauté on trouve des 24 000 EVP nouvellement livrés sur plusieurs routes vers l'Europe, OOCL vient de réceptionner le deuxième  et Hapag-Lloyd aura en 2024 douze mégamax au GNL

GNL ou nucléaire tel est le débat

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Côté fret nucléaire, on a déjà eu le Savannah dans les années 50, un mixte cargo passagers cf  partir de la planche 152

https://lynceans.org/wp-content/uploads/2018/07/Marine-Nuclear-Power-1939-2018_Part-2B_USA_surface-ships.pdf

https://maritime.org/doc/plans/savannah.pdf

  Le 28/12/2023 à 12:22, Titus K a dit :

Combien couterait un navire a prop nucléaire de la meme taille ?

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Une tendance qui vaut ce qu’elle vaut ;  lors étude PA2 nuc et non nuc , le cout d’acquisition d’un non nuc fût je crois valorisé à environ 20 % de moins d’un nuc.

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  Le 28/12/2023 à 12:22, Titus K a dit :

CMA CGM a payé 1,2 milliards pour 9 navires de 22 000 EVP au GNL, soit 133 million piece https://www.offshore-energy.biz/cma-cgm-confirms-order-for-22000-teu-giants/

Combien couterait un navire a prop nucléaire de la meme taille ?

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A la grosse louche probablement 300-400 millions rien que pour la propulsion nucléaire qui va demander de réarranger l'architecture du bateau.

Après je ne parle même pas de la stupidité d'utiliser un cycle Thorium pour la propulsion navale. Ça conduit à créer de l'232U dont les descendants génèrent des gamma très énergétiques en se désintégrant :

Ce qui veut dire que les protections biologiques devront être très épaisses (et donc lourdes) ce qui va faire de la masse parasite et du volume mort en plus sur un type de navire où l'idée est plutôt d'optimiser la place disponible à bord le plus possible.

Il pourront peut être s'en sortir avec des pro-bio minimalistes car l'équipage d'un porte conteneur est très réduit (et peux donc être parqué dans une toute petite partie du navire), mais ça veux dire que les marins ne pourront pas s'approcher de la section contenant le réacteur. Et je ne parles même pas de la dosimétrie durant les opérations de maintenances ou même quand le bateau sera à quai.

Le cycle Thorium est un non-sens industriel pour quasiment toutes les applications possibles et imaginables. Trop dosant et donc trop cher : Ce sont d'excellentes raisons pour lesquelles personne ne compte sérieusement développer ce genre de réacteurs.

Et pourtant il a encore cette aura de solution miracle auprès du public (en grande partie à cause d'articles publiés par des journalistes non-scientifiques) ... :dry:

Modifié par Alzoc
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  Le 28/12/2023 à 13:37, Alzoc a dit :

A la grosse louche probablement 300-400 millions rien que pour la propulsion nucléaire qui va demander de réarranger l'architecture du bateau.

Après je ne parle même pas de la stupidité d'utiliser un cycle Thorium pour la propulsion navale. Ça conduit à créer de l'232U dont les descendants génèrent des gamma très énergétiques en se désintégrant :

Ce qui veut dire que les protections biologiques devront être très épaisses (et donc lourdes) ce qui va faire de la masse parasite et du volume mort en plus sur un type de navire où l'idée est plutôt d'optimiser la place disponible à bord le plus possible.

Il pourront peut être s'en sortir avec des pro-bio minimalistes car l'équipage d'un porte conteneur est très réduit (et peux donc être parqué dans une toute petite partie du navire), mais ça veux dire que les marins ne pourront pas s'approcher de la section contenant le réacteur. Et je ne parles même pas de la dosimétrie durant les opérations de maintenances ou même quand le bateau sera à quai.

Le cycle Thorium est un non-sens industriel pour quasiment toutes les applications possibles et imaginables. Trop dosant et donc trop cher : Ce sont d'excellentes raisons pour lesquelles personne ne compte sérieusement développer ce genre de réacteurs.

Et pourtant il a encore cette aura de solution miracle auprès du public (en grande partie à cause d'articles publiés par des journalistes non-scientifiques) ... :dry:

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Tu es bien sévère avec le Thorium et comme nous avons un expert au niveau national et international du sujet sur le forum, je le laisse défendre la cause un milliard de fois mieux que je ne saurais le faire.

J'invoque @Delbareth.

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  Le 28/12/2023 à 17:39, pascal a dit :

Je réitère mais ces navires s'ils existe pourront ils accoster dans les grands ports européens ou nord américains ?

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Pas simple...traduction deepl du lien in fine

"L'ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE (OMI)

estime que le transport maritime est responsable de 2,7 à 3,3 % des émissions annuelles mondiales de dioxyde de carbone. La nécessité de modes de navigation à faible émission de carbone soulève la question de savoir si les navires dotés de systèmes de propulsion nucléaire pourraient être utilisés ; après tout, les sous-marins à propulsion nucléaire et les brise-glaces sont utilisés régulièrement. Dans un modèle conjoint produit par l'OMI et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies pour le transport maritime à faible émission de carbone en 2050, la propulsion nucléaire a été marquée comme un carburant vert, aux côtés de l'énergie renouvelable et du biocarburant. Dans ce cas, quel serait le cadre juridique dans lequel les navires opèrent et serait-il différent des navires à propulsion conventionnelle ?

Il y a des questions spécifiques concernant l'utilisation de l'énergie nucléaire dans les navires qui doivent être abordées. Tout d'abord, il y a la question de l'élimination du combustible usé et de la protection de l'environnement. Deuxièmement, les conditions d'accès au port et l'emplacement du port doivent être abordées. Enfin, quelle est la responsabilité des opérateurs en cas d'accident, quelle qu'en soit la cause (omission dans la construction, l'entretien ou attaque terroriste) ?

Selon certains auteurs, le combustible usé représente la principale préoccupation puisqu'il doit être transféré du navire à une installation de stockage et a été l'une des raisons pour lesquelles NS Savannah et NS Mutsu ont été confrontés à l'opposition des communautés locales et des autorités portuaires. Afin de servir de collecteur de combustible usagé, un navire spécial d'entretien nucléaire, nommé Atomic Servant, a été construit et chargé d'accompagner NS Savannah et d'éliminer les déchets nucléaires. De plus, le ravitaillement régulier ou l'entretien dans un certain laps de temps nécessite des quais spécialisés. L'histoire récente montre que les ports conventionnels sont réticents à héberger des navires nucléaires même lorsqu'ils fournissent toutes les autorisations et tous les certificats de sécurité demandés. De nouveaux ports pour les navires nucléaires doivent être construits. Ils seraient éloignés des établissements humains et avec l'infrastructure nécessaire pour répondre aux besoins des navires, de l'équipage et des compagnies.

Les premiers navires nucléaires ont été construits et utilisés au milieu du XXe siècle. En 1966, le Lloyd's Register a préparé des règles provisoires pour la classification des navires nucléaires spécifiant les exigences relatives aux principaux composants du navire, à l'ingénierie des réacteurs et au contrôle des rayonnements. Ces règles ont ensuite été abandonnées, car aucun autre navire nucléaire n'a été construit après les quatre premiers navires initialement construits.

Les aspects économiques et juridiques des navires nucléaires sont aussi importants que les capacités techniques. La question de l'indemnisation en cas d'accident reste à explorer.

Existe-t-il un cadre de responsabilité pour les exploitants de navires nucléaires, basé sur les mêmes principes que pour les exploitants de navires conventionnels ? Les principaux aspects de la responsabilité des exploitants de navires nucléaires commerciaux dans la législation internationale peuvent être comparés à ceux d'autres exploitants de navires afin de déterminer si le nucléaire fait face à des exigences supplémentaires.

Les principaux documents internationaux régissant l'utilisation des navires nucléaires civils sont les suivants :

Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDC)

Convention de l'OMI pour la sécurité de la vie humaine en mer (SOLAS)

Convention de l'OMI sur la responsabilité des exploitants de navires nucléaires et le code de sécurité des navires marchands nucléaires

Législation européenne correspondante.

La responsabilité des exploitants de navires conventionnels réside dans la Convention civile et la Convention sur les fonds, et dans les modifications ultérieures de ces lois. Les premières conventions ont été adoptées en 1969 et 1971, respectivement. Ils ont été modifiés en 1992 et 2003, formant trois ensembles de dispositions qui existent de manière indépendante, car tous les signataires des premières conventions n'ont pas ratifié tous les amendements ultérieurs. En 2008, une nouvelle convention est entrée en vigueur sur les fuites de carburant du bunker.

Application des documents

Un navire nucléaire sans noyau est un navire comme les autres, et est soumis aux mêmes règles qu'un navire conventionnel.

Le cadre juridique concernant la propulsion nucléaire dans les navires a évolué lentement et de manière inégale, avec une trajectoire encore plus étroite pour les navires marchands nucléaires. Au moment de sa création en 1982, l'UNCLOS était unique pour son exhaustivité. Il a abordé certaines des questions les plus sensibles concernant les relations internationales et a été considéré comme révolutionnaire pour certaines de ses solutions. L'UNCLOS a permis aux États côtiers de limiter le droit à un passage innocent en mer pour les navires à propulsion nucléaire et les navires transportant des substances ou matières nucléaires ou d'autres substances ou matières intrinsèquement dangereuses ou nocives. Mais il a permis un tel passage dans les eaux territoriales, si les navires obtiennent et portent les documents nécessaires et respectent les mesures de précaution spéciales établies pour ces navires par des accords internationaux.

L'UNCLOS stipule la même procédure pour tous les dommages infligés en haute mer, quel que soit le type de dommage (nucléaire, chimique, déversement de pétrole, etc.).

L'Organisation maritime internationale a consacré le chapitre VIII de sa Convention (SOLAS) à tous les navires nucléaires, à l'exception des navires de guerre. La dernière version de la convention a été adoptée le 1er novembre 1974. Une attention particulière doit être accordée à la conception de l'installation du réacteur, compte tenu des conditions particulières de service à bord du navire dans des circonstances normales et exceptionnelles de la navigation. Les radiations sont sa principale préoccupation. Les audits des navires nucléaires devraient être effectués au moins une fois par an dans d'autres conditions strictes.

En 1962, l'Organisation maritime internationale a adopté la Convention sur la responsabilité des exploitants de navires nucléaires, dans le but d'établir des règles uniformes pour tous les exploitants de navires nucléaires. Cette Convention est également connue sous le nom de Convention de Bruxelles, et elle n'a jamais été ratifiée et n'est pas entrée en vigueur. La majorité des règles de cette convention sont conformes aux autres accords nucléaires internationaux, ainsi qu'aux principes principaux énoncés dans le droit civil concernant les dommages.

Les conditions d'utilisation et de navigation habituelles comprennent : la construction selon la documentation technique acceptable ; l'entretien et l'entretien réguliers du navire, du réacteur et de l'équipement ; et un équipage formé et instruit. Mais il y a quelques incidents qui peuvent conduire à un accident nucléaire ou à des dommages nucléaires. Habituellement, les dommages nucléaires désignent les dommages qui causent une perte de vie ou tout dommage corporel à une personne, la perte ou l'endommagement de choses résultant de propriétés radioactives associées à des propriétés toxiques, explosives ou autres propriétés dangereuses du combustible nucléaire, ou des produits et déchets radioactifs.

D'autre part, un accident nucléaire fait référence à tout événement ou à toute série d'événements ayant la même origine qui a causé les dommages nucléaires. Il est possible que les dommages nucléaires et non nucléaires puissent être causés conjointement par des accidents nucléaires. Dans ce cas, s'il n'est pas possible de séparer raisonnablement le nucléaire des autres dommages, tous les dommages seraient considérés comme nucléaires.

À l'article III, la Convention exige que l'exploitant soit pleinement responsable et tenu de maintenir une assurance ou une autre sécurité financière couvrant sa responsabilité pour les dommages nucléaires. Cet instrument financier devrait être d'un montant, d'un tel type et en termes qu'il assure le paiement des demandes d'indemnisation pour dommages nucléaires établies à l'encontre de l'opérateur.

Le 19 novembre 1981, la Convention était accompagnée du Code de sécurité pour les navires marchands nucléaires (Résolution de l'OMI A. 491(XII)). Puisqu'il contient des principes généraux de sécurité et des principes d'acceptation des risques, le Code est défini comme un guide concernant les critères de sécurité pour l'utilisation des navires nucléaires. (Il comprend les critères et conditions de conception ; la conception, la construction et l'équipement des navires ; le système d'approvisionnement en vapeur nucléaire ; les machines et les installations électriques ; la radioprotection ; les procédures d'exploitation et d'opération d'urgence ; les enquêtes. Les annexes couvrent : les calculs de la vitesse d'affaissement ; les charges maritimes en fonction des périodes de service ; l'évaluation de la sécurité ; la limitation des taux d'équivalent-dose pour différentes zones et espaces ; le programme d'assurance de la qualité ; l'application d'un critère de défaillance unique). L'application initiale du Code est limitée aux navires conventionnels propulsés par des installations de propulsion nucléaire de type PWR. Il fournit une référence technique et réglementaire pour les navires marchands nucléaires et souligne les tâches citées dans d'autres instruments internationaux pertinents. Une attention particulière est accordée au déclassement des navires à propulsion nucléaire.

La Convention de Vienne sur la responsabilité civile pour les dommages nucléaires, adoptée le 21 mai 1963, exclut de son application les mini-installations électriques des navires et des aéronefs.

Qui paie ?

Si les dommages nucléaires sont similaires aux dommages de droit civil, ils pourraient être jugés de la même manière : l'utilisateur du navire nucléaire serait seul responsable des dommages nucléaires. Ceci est conforme au droit civil, dans lequel une personne qui utilise un objet ou un objet dangereux doit être tenue responsable de tous les dommages qui en proviennent. Les exceptions à cette règle n'existent que dans les cas où le propriétaire ou l'utilisateur d'un objet dangereux est consciencieux et qu'un tiers a abusé de l'objet ou a commis des dommages.

Les dispositions de responsabilité s'appliquent à un navire nucléaire à partir du moment où le combustible nucléaire est chargé. Le navire porte le drapeau du pays où il a été construit. Après la vente à un nouveau propriétaire, le drapeau peut être modifié parce que le nouveau propriétaire détermine le pays dans lequel le navire est immatriculé.

L'État dont le navire nucléaire fait pavillon est considéré comme l'État de délivrance de licences et a l'obligation d'exercer un contrôle permanent. S'il s'agit d'un propriétaire d'un navire, l'État est responsable de l'indemnisation des demandeurs de dommages. Il est donc conseillé aux États de ne pas accorder de licence ou d'autorisation d'exploiter un navire nucléaire battant pavillon d'un autre État. Si des règles uniformes devaient être acceptées par tous les pays, cette précaution deviendrait inutile.

À l'origine, la valeur d'un navire fournissait une indemnisation pour les dommages qui en découlent. Mais cela peut être insuffisant et l'assurance responsabilité civile pour l'opérateur est née de la nécessité de protéger le propriétaire de l'armateur contre les dommages causés aux utilisateurs du transport ou à des tiers. L'utilisateur du navire doit avoir une situation financière…"

https://www.neimagazine.com/features/featurelegal-framework-for-nuclear-ships-8063937/

 

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  Le 28/12/2023 à 17:39, pascal a dit :

Je réitère mais ces navires s'ils existe pourront ils accoster dans les grands ports européens ou nord américains ?

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pourquoi pas en russie par la voix du nord et dispatcher en conventionnel en europe ? microspoiler

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  Le 28/12/2023 à 18:01, ARMEN56 a dit :

Pas simple...traduction deepl du lien in fine

"L'ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE (OMI)

estime que le transport maritime est responsable de 2,7 à 3,3 % des émissions annuelles mondiales de dioxyde de carbone. La nécessité de modes de navigation à faible émission de carbone soulève la question de savoir si les navires dotés de systèmes de propulsion nucléaire pourraient être utilisés ; après tout, les sous-marins à propulsion nucléaire et les brise-glaces sont utilisés régulièrement. Dans un modèle conjoint produit par l'OMI et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies pour le transport maritime à faible émission de carbone en 2050, la propulsion nucléaire a été marquée comme un carburant vert, aux côtés de l'énergie renouvelable et du biocarburant. D

 

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Gros sujet, de loin on peut penser à du bon sens pour le CO2 si on fait fi des émissions pour la construction.

La propulsion nucléaire (i.e. vapeur, turbine) peut être un sujet pour des grands groupes de la marine marchande qui ont trop d'argent; néanmoins au niveau réglementation à l'instar du spatial/aérien cela parait peu probable d’être accepté en l'état par consensus. Il y en service les brises glaces russes qui semblent fonctionner.

Quid de la solas, des obligations de sauvetage en cas d'accident ? film kurks

De plus si la technologie (militaire) est fonctionnelle, quid de l'optimum économique pour du transport de containers ? de gros etc ?  revenir à 2 arbres, turbines etc, est ce qu'un 20 000 boites c'est fait pour le nucléaire ?

 

Néanmoins, en fait c'est surtout une capacité de souveraineté "au cas ou".

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  Le 28/12/2023 à 20:13, nikesfeld13 a dit :

De plus si la technologie (militaire) est fonctionnelle, quid de l'optimum économique pour du transport de containers ? de gros etc ?  revenir à 2 arbres, turbines etc, est ce qu'un 20 000 boites c'est fait pour le nucléaire?

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Rien qu'au niveau dissémination c'est mort à mon sens ... c'est ma grande angoisse des états notamment nucléaire, que du combustible même civil s'égare.

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  Le 28/12/2023 à 20:13, nikesfeld13 a dit :

De plus si la technologie (militaire) est fonctionnelle, quid de l'optimum économique pour du transport de containers ? de gros etc ?  revenir à 2 arbres, turbines etc, est ce qu'un 20 000 boites c'est fait pour le nucléaire ?

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Un Megamax porte conteneurs de + 24000 EVP est propulsé par un moteur lent de 71 MW (95100 SHP)pour 22,5 nds . C’est un entraînement sans réducteur donc en attaque directe hélice qui tourne à 70 rpm.

Ces moteurs lents dont tres très très fiables ; quel armateur oserait prendre des risques en une technique « olé olé »  non seaproven ? Sur des runs ping pong Asie/Europe de 11000/12000 mn sous feux verts détroits ( malacca et mer rouge) sinon le grand tour Aucun !

https://inspenet.com/en/noticias/msc-received-container-ship-msc-loreto-of-24346-teus/

https://www.wingd.com/en/documents/general/presentations/x92-the-most-efficient-engine-for-large-container-vessels.pdf/

C’est dire que « l’aventure » technique sur ce segment appro Europe sera hyper regardée; les états et armateurs étant bien entendu déjà conscient des enjeux climatiques .

En fouillant j’ai retrouvé le cas de ce porte conteneur russe cf page 48 ;

https://lynceans.org/wp-content/uploads/2018/10/Marine-Nuclear-Power-1939-2018_Part-3B_R1_Russia_surface-ships-non-propulsion-apps.pdf

Project 10081 Sevmorput Russian nuclear-powered icebreaking LASH (lighter aboard ship)   Launched Feb 1986, delivered Dec 1988   Length: 260.30 m

(854.0 ft); beam: 32.20 m (105.6 ft); max. displacement: 61,880 tons; max speed 20.8 kts

Propulsion:

  One KLT-40 PWR nuclear power plant, rated @ 135 MWt   Steam turbine delivering 39,450 shp directly drives a single ducted propeller

Alors 39450 SHP c’est environ 30 Mw à l’hélice soit un rapport de  4.5 par rapport à la source nuc ( sans hôtel load qui doit être relativement faible) .

Ces chiffres sauf erreur conduisent donc à une puissance nuc de 315 Mwt pour un 24000 EVP.

Je ne pense pas qu’il existe sur étagère une solution technique nuk ( elec ou mécanique avec réducteur ) mono ligne d’arbre faisant passer cette puissance , il faudra donc l’inventer .

Tiens une idée matinale, mug de café sur îlot de cuisine – France inter en sourdine tout en attendant  d’aller chercher en mode GAN le dernier LOSS HS N°35 au Leclerc du coin , hier il n'y était pas ):smile:

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voilà ; une ligne d’arbre avec 4 MEP série de 20MW chacun alimenté par des turbos alternateurs en nb suffisant eux même dépendant en caloporteur vapeur toussa de 2 réacteurs de 160 Mwt.

Sinon  peut cependant fractionner cette puissance en 2 , 3 ou 4 hélices ( plus de redondance et donc de sécurité de fonctionnement) . à regarder le document Lynceans du dessus , des différentes solutions techniques russes existent .

En marchant sur des œufs ;

La chine pourrait aussi s’inspirer de la solution PA Fudjan côté amont ( MEP et hélice ) avec en aval , substitution d’une motorisation nuk à celle classique existante et l'ingénierie russe rodée à ce type de projet nuk/ice pour leur donner un coup de main ?

 

 

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  Le 29/12/2023 à 08:02, Delbareth a dit :

Il y a effectivement dans les produits de filiation du thorium irradié un émetteur de gamma de 2.6 MeV et c'est assez pénétrant. Ça épaissit les protections et/ou nécessite de l'automatisation des procédés. C'est aussi pour ça qu'un RSF au thorium serait plus facile à gérer (de ce point de vue) qu'un réacteur à combustible solide. Le fuel étant liquide, il peut être déplacé par des pompes et des vannes, modifié pour des injections, purifié par des procédés chimiques... rien de comparable à la difficulté de traiter un combustible solide irradiant. Après tout le procédé PUREX à La Hague doit être méchamment dosant et pourtant il marche très bien. Le côté pile de la médaille concernant le côté dosant du thorium c'est que ça améliorerait la traçabilité, mais bon je suis pas un expert AIEA donc j'en mettrais pas ma main au feu.

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Merci pour la réponse en détails qui me donne des billes supplémentaire pour dire tout le mal que je pense du cycle Thorium :tongue: (Effectivement je n'avais même pas pensé aux problèmes de corrosions liés aux sels fondus chauds qui peuvent être particulièrement embêtants sur un bateau).

Après si c'est possible d'installer une usine de séparation des PF en ligne (un des avantages des RSF), ça ferait de la place en plus à prendre sur le bateau et n'éliminerait pas la problématique étant donné qu'ils resteraient à bord jusqu'à la prochaine escale dans un port qui pourra les prendre en charge. Certes les filtrer en ligne puis les concentrer permettrais de diminuer la taille des écrans sur le reste du réacteur et de se focaliser sur la zone d'entreposage des déchets (par définition plus réduite).

En soit rien n'est impossible, mais une usine de retraitement prends quand même un peu de place (même si on prends UP2-400 voir UP1 à Marcoule qui a été démantelée) :biggrin::

PUREX reste un procédé en voie liquide (une fois l'étape de dissolution dans l'acide nitrique passée) où tout est automatisé (effectivement pour des questions de dosimétrie) ce qui permet de se donner une idée des échelles. Certes les procédés ne sont pas directement comparables et ça doit pouvoir se faire dans un volume plus réduit étant donné qu'on ne veut pas traiter la même quantité de combustible qu'à la Hague. Mais étant donné qu'on est en phase liquide dans les deux cas, le mode principal de contrôle de la criticité sera la géométrie (pour une concentration donnée). Ça conduit à des équipements (cuves plates, colonnes et tuyauterie à diamètre maximal, distances minimales entre deux tuyaux, etc) dont les dimensions vont être incompressibles.

Je n'ose pas imaginer la gueule qu'aurait l'étude de sûreté-criticité pour conserver une géométrie sûre en cas de tempête (déjà qu'une démonstration séisme c'est moche) :D

(Content de voir que je ne suis pas le seul qui n'avait pas beaucoup de références dans sa biblio. Le jury m'avait fait la remarque mais j'ai maintenant l'exemple de quelqu'un qui en avait encore moins que moi :bloblaugh:)

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  Le 29/12/2023 à 09:43, Alzoc a dit :

Merci pour la réponse en détails qui me donne des billes supplémentaire pour dire tout le mal que je pense du cycle Thorium :tongue: (Effectivement je n'avais même pas pensé aux problèmes de corrosions liés aux sels fondus chauds qui peuvent être particulièrement embêtants sur un bateau).

Après si c'est possible d'installer une usine de séparation des PF en ligne (un des avantages des RSF), ça ferait de la place en plus à prendre sur le bateau et n'éliminerait pas la problématique étant donné qu'ils resteraient à bord jusqu'à la prochaine escale dans un port qui pourra les prendre en charge. Certes les filtrer en ligne puis les concentrer permettrais de diminuer la taille des écrans sur le reste du réacteur et de se focaliser sur la zone d'entreposage des déchets (par définition plus réduite).

En soit rien n'est impossible, mais une usine de retraitement prends quand même un peu de place (même si on prends UP2-400 voir UP1 à Marcoule qui a été démantelée) :biggrin::

PUREX reste un procédé en voie liquide (une fois l'étape de dissolution dans l'acide nitrique passée) où tout est automatisé (effectivement pour des questions de dosimétrie) ce qui permet de se donner une idée des échelles. Certes les procédés ne sont pas directement comparables et ça doit pouvoir se faire dans un volume plus réduit étant donné qu'on ne veut pas traiter la même quantité de combustible qu'à la Hague. Mais étant donné qu'on est en phase liquide dans les deux cas, le mode principal de contrôle de la criticité sera la géométrie (pour une concentration donnée). Ça conduit à des équipements (cuves plates, colonnes et tuyauterie à diamètre maximal, distances minimales entre deux tuyaux, etc) dont les dimensions vont être incompressibles.

Je n'ose pas imaginer la gueule qu'aurait l'étude de sûreté-criticité pour conserver une géométrie sûre en cas de tempête (déjà qu'une démonstration séisme c'est moche) :D

(Content de voir que je ne suis pas le seul qui n'avait pas beaucoup de références dans sa biblio. Le jury m'avait fait la remarque mais j'ai maintenant l'exemple de quelqu'un qui en avait encore moins que moi :bloblaugh:)

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(LOL! chuis pas un rat de bibliothèque moi !)

Le retraitement des PF en ligne est un plus des RSF, mais clairement un plus extrêmement contraignant. C'était d'ailleurs l'argument principal de rejet des RSF "C'est bien mais trop compliqué". En fait l'objet de ma thèse a justement été de montrer qu'on pouvait totalement s'en passer en spectre rapide. Le fait d'être rapide rend moins sensible aux sections efficaces de capture de toutes ces saleté. Et un RSF rapide, c'est pas comme un RNR sodium ou je ne sais quoi, c'est pas beaucoup plus compliqué qu'un RSF thermique (c'est même plus simple par certains côtés).

En plus, en configuration "basse puissance", tu peux garder sous le coude un max de réserve de réactivité pour fonctionner très longtemps sans trop toucher à ton combustible. Il était bien prévu des mini réacteur scellés capable de fonctionner 10 ou 30 ans.

Tu mentionnes les problèmes de corrosion et c'est une vrai difficulté des RSF. Mais dans les années 60 les américains ont développé des aciers qui marchaient plutôt pas mal.

Enfin, la sûreté/criticité est LE gros point fort des RSF (en terme de coefficient de contre-réaction par exemple), donc je m'inquiéterais pas trop sur ce point. Mais ça n'a pas grand chose à voir avec le thorium...

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Comme promis ,ci-joint une étude comparative navires US/UK parue dans le cadre de la SNAME

Alors dans la démarche , les auteurs utilisent une décomposition des installations pour établir devis de masse et de volume , elle suit la pratique américaine du SWBS ( Ship Work Breakdown Structure ) et (SSCS)  Ship Space Classification System . Alors que chez anglais on pratique la norme NES (Naval Engineering Standard). Chez nous on utilisait le catalogue BS avec les fameux bigrammes d’installation et les groupes ; 2 pour la coque , 3 pour les installations de plateforme , 4 pour les usines élec , 5 pour la propulsion  6/7/8 trans et système d’armes

Cette étude à 40 ans , donc faut relativiser ; quelques remarques toutefois ;

Pour US Utilisation de diesels semi rapide plutôt que rapides ; s’ils sont plus fiables ils prennent plus de place ( les armateurs français ne veulent pas de diesels rapide sur leur bateaux , trop de maintenance

Pour US , vaigrage total des fonds ,( conséquence , plus d’inertie en poutre et capacité a gazole augmentée dans les fonds machines )  alors que UK partiel , nous aussi

Pour US ; renforcement des murailles livet et bouchain par un acier de soum HY80 , ( ca limite les fissures )

Pour US ; marges conséquente sur le bilan clim et la puissance des frigo air …..etc

Je n'ai pas développé les + et les - US/UK

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Dans 3.2 Analyse générale - Taille  et vues extérieures , à signaler  ceci dans les différences de design pour ce qui est du logement des VLS

« La conception britannique sépare les soutes missiles VLS, un groupement vers l'avant intégré en coque et un autre groupement vers l'arrière en superstructure, pour s'assurer qu'ils ne sont pas tous détruits en un seul coup. La pratique américaine est de localiser tous les missiles à l'intérieur de la coque pour les protéger, de sorte qu'ils soient tous regroupés vers l'avant ».

6vy4q4.png

 

Principe de concentration sur l’avant pour US navy , pour mieux intégrer les VLS en puits , de sorte qu’ils soient mieux protégés ; ¼ au dessus de la surface ( blindage à prévoir) et les 3/4 sous flottaison à l’abri des menaces balistiques

Principe de dispersion donc redondance pour la RN sachant que les VLS en abord du hangar au dessus du pont pal sont bien exposés à la menace .

Ces deux alternatives sont pensées pour du format  4000/6000 tonnes . Pour avoir deux puits VLS intégrés en structure poutre ; un avant et  l’autre milieu faut taper dans des déplacements avoisinant les 10000 tonnes , avis ?

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  Le 03/01/2024 à 08:26, ARMEN56 a dit :

Dans 3.2 Analyse générale - Taille  et vues extérieures , à signaler  ceci dans les différences de design pour ce qui est du logement des VLS

« La conception britannique sépare les soutes missiles VLS, un groupement vers l'avant intégré en coque et un autre groupement vers l'arrière en superstructure, pour s'assurer qu'ils ne sont pas tous détruits en un seul coup. La pratique américaine est de localiser tous les missiles à l'intérieur de la coque pour les protéger, de sorte qu'ils soient tous regroupés vers l'avant ».

6vy4q4.png

 

Principe de concentration sur l’avant pour US navy , pour mieux intégrer les VLS en puits , de sorte qu’ils soient mieux protégés ; ¼ au dessus de la surface ( blindage à prévoir) et les 3/4 sous flottaison à l’abri des menaces balistiques

Principe de dispersion donc redondance pour la RN sachant que les VLS en abord du hangar au dessus du pont pal sont bien exposés à la menace .

Ces deux alternatives sont pensées pour du format  4000/6000 tonnes . Pour avoir deux puits VLS intégrés en structure poutre ; un avant et  l’autre milieu faut taper dans des déplacements avoisinant les 10000 tonnes , avis ?

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T'es surement pas loin de la réalité. le DDX italien prévu a cette configuration et il est vers 11000 tonnes je crois.

En étant très frugal, et en se concentrant vraiment sur cette mission, je pense qu'en jumboisant d'environ 20m ça doit pouvoir se faire. ça porterait la chose plutôt à 8000 tonnes à la grosse. Mais les états majors avec un navire de cette taille vont commencer à demander des trucs en plus à droite et à gauche (le fameux "tant qu'on y est), et ils n'arriveront pas à "garder le cap" pour rester dans les 8000t. Et on retombe sur ta valeur.

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  • 2 weeks later...

@Eau tarie, @ARMEN56 que pensez vous des solutions multicoques, notamment pour les petits patrouilleurs et navires de soutien rapide? (Classe 100-500 tonnes disons)

Je me pose la question en regardant quelques exemples récents comme l’Ocean Eagle 43 de CMN, les navires de soutien éolien etc. Les multicoques permettant d’optimiser la vitesse, la tenue à la mer, l’endurance et les volumes disponibles sur des petites plateformes… j’y pensais pour les patrouilles outre-mer par exemple (remplacement du Fulmar à St Pierre et Miquelon, de l’Osiris aux TAAF etc), ou pour des futurs drones océaniques.

Ocean Eagle 43 (CMN) - trimaran 

cmn-ocean-eagle-43-50px-1m.jpg
https://www.cmn-group.com/wp-content/uploads/2020/11/Ocean-Eagle-43.pdf

 

Windserver 30 (World Bora) trimaran semi-SWATH

Windserver-30-trimaran-World-Bora-50px-1

https://dokumen.tips/documents/world-bora-wm-.html?page=1

https://batomtaler-skipsrevyen-no.translate.goog/ms-world-bora-world-calima/m/s-world-bora-/-world-calima/1101935?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp

 

BARtech 30 (SeaCat Columbia) - Proa avec flotteur SWATH

damen-3007-vs-bartech-30-50px-1m.jpg
batecg30.jpg?w=584

https://www.bartechnologies.uk/project/the-bartech-30/

Ce proa ressemble d’ailleurs beaucoup au concept de patrouilleur Combattante SWAO 53 de CMN:

 

Combattante_SWAO_53_Stealth_Ship_Concept

https://navyrecognition.com…


Bref beaucoup d’options intéressantes… sans oublier les petits catamarans comme le drone Sterenn Du de Naval Group.

Perso j’ai une préférence pour les 2 derniers, car le proa est la solution la plus simple il me semble, hybride entre un monocoque fin et rapide (avec une longueur de coque importante), et un multicoque avec une bonne stabilité grâce au flotteur SWATH.

Mais est-ce que ça conviendrait aux missions garde-côtes ou militaires?

Modifié par HK
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Le prao est soit Atlantique (il est conçu pour naviguer toujours en appui sur son flotteur) alors que le Pacifique navigue flotteur au vent en équilibre.

Je ne sais pas si le prao est la meilleure solution. J'aime bien la formule trimaran à flotteurs courts c'est fonctionnel et élégant ca diminue les contraintes mais il ne faut surtout pas avoir une perte de flottabilité sur un des deux flotteurs sinon c'est la fin de la stabilité latérale de l'ensemble...

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  Le 16/01/2024 à 19:18, pascal a dit :

 J'aime bien la formule trimaran à flotteurs courts c'est fonctionnel et élégant ca diminue les contraintes mais il ne faut surtout pas avoir une perte de flottabilité sur un des deux flotteurs sinon c'est la fin de la stabilité latérale de l'ensemble...

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Genre "Classe Independence" ... en pratique c'est presque un monocoque à balancier ...

1-13.jpg

Les flotteurs reprennent assez peu de contrainte en statique et on a une stabilité naturelle. Si l'un des flotteur prend l'eau il flotte moins, on se retrouve avec de la gite qui force l'autre à sortir de l'eau donc à peser plus, retour à l'équilibre. Au pire il suffit de ballaster un peu l'autre pour retrouver des marges de stabilité correcte. En dynamique même avec un envahissement - y a pas grand chose à envahir - le flotteur retrouve son rôle juste par contact avec la surface, donc on récupère une stabilité suffisante pour manœuvrer.

D'ailleurs à vide les flotteurs touchent à peine l'eau ...

NjAuanBlYQsgFxddbRdsHmNPQwcrTmJINFdbTG0P

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Je suis d’avis de penser que seule une coque archimédienne classique est de nature à répondre à nos besoins de patrouille en nos ZEE et ailleurs

- des volumes pour tout loger ; équipage , charge utile , gazole

- une bonne tenue à la mer avec un GM autorisant des mvts doux

-  une bonne autonomie ; vivres, distance franchissable

-  renfort glace si nécessaire ….etc

bref de l’endurance et de la rallonge

Je doute que tout ceci soit dans l’apanage du multicoques mili

 Applications militaires trimarans

  Révéler le contenu masqué

 

Dans les atypiques on a eu ; aller c'est la kermesse :laugh:

http://www.netmarine.net/g/bat/agnes200/ :rolleyes:

http://naviplane.free.fr/?page_id=313

http://uim.marine.free.fr/hisnav/archives/navires_uim/op-com/catherine-nav.htm :wub:

https://www.meretmarine.com/fr/histoire-navale/histoire-le-narvik-batiment-anti-mine-oceanique-bamo :chirolp_iei:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Gillois :bloblaugh:

 

Modifié par ARMEN56
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  Le 17/01/2024 à 08:11, ARMEN56 a dit :

Je suis d’avis de penser que seule une coque archimédienne classique est de nature à répondre à nos besoins de patrouille en nos ZEE et ailleurs

- des volumes pour tout loger ; équipage , charge utile , gazole

- une bonne tenue à la mer avec un GM autorisant des mvts doux

-  une bonne autonomie ; vivres, distance franchissable

-  renfort glace si nécessaire ….etc

bref de l’endurance et de la rallonge

Je doute que tout ceci soit dans l’apanage du multicoques mili

 Applications militaires trimarans

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Dans les atypiques on a eu ; aller c'est la kermesse :laugh:

http://www.netmarine.net/g/bat/agnes200/ :rolleyes:

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http://uim.marine.free.fr/hisnav/archives/navires_uim/op-com/catherine-nav.htm :wub:

https://www.meretmarine.com/fr/histoire-navale/histoire-le-narvik-batiment-anti-mine-oceanique-bamo :chirolp_iei:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Gillois :bloblaugh:

 

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Dans la note de la DERA je trouve bizarre l'argument selon lequel le flotteur constitue une protection anti torpilles de la coque centrale... :biggrin:

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