Clairon Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février il y a une heure, Ardachès a dit : A-t-on connaissance de l'utilisation - massive - de missile Milan en Afghanistan a cette époque ? Massive, ouais ... 300 postes (sur un certain temps) à l'échelle d'un pays de 650.000 km2 ... Sinon les français en ont en effet livrés, de même que plusieurs états du Golfe (Arabie Saoudite, ...), les Anglais probablement, le Milan a été produit sous licence en Inde, ... Clairon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 20 février Share Posté(e) le 20 février … Un premier jalon franchi avec succès … Il a pas une tête de "Lapin crétin" cet Akeron ? 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 février Share Posté(e) le 20 février il y a 7 minutes, Ardachès a dit : … Un premier jalon franchi avec succès … Il a pas une tête de "Lapin crétin" cet Akeron ? Je ne pensais pas à ça en matière de guerre psychologique. Prochaine étape, l'ASMP "Rayman" ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 21 février Share Posté(e) le 21 février (modifié) Et pendant ce temps, du côté des "concurrents" https://www.edrmagazine.eu/idex-2025-rosoboronexport-promotes-the-kornet-em-atgm Les portées maxima sont à considérer avec la nature du terrain, l'aide d'un ciblage déporté (?) et les effets optiques ambiants... A priori, la tranche des 8 km inspire son monde, ainsi que les effecteurs légers... Modifié le 21 février par Kamelot Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 21 février Share Posté(e) le 21 février Il y a 22 heures, Ardachès a dit : … Un premier jalon franchi avec succès … Il a pas une tête de "Lapin crétin" cet Akeron ? Mais il manque le poireau...! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 21 février Share Posté(e) le 21 février Il y a 6 heures, Kamelot a dit : A priori, la tranche des 8 km inspire son monde, ainsi que les effecteurs légers... Mais ce n'est pas la seule tranche visée : L'ISMC vise une portée de 100 miles pour un missile tirés par ses HLO AH-1Z https://www.twz.com/air/ah-1z-viper-loaded-with-new-long-range-missile-seen-for-first-time Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 3 avril Share Posté(e) le 3 avril Sujet transverse reposant sur des missiles d'origine terrestre et aero-terrestre : https://air-cosmos.com/article/forces-speciales-comment-mbda-affine-sa-gamme-de-missiles-70102 Forces spéciales : comment MBDA affine sa gamme de missiles Incarnations au Sofins, avec des produits dédiés aux forces spéciales, et des produits en service adaptés pour prendre en compte les besoins de ces dernières. Potentiel naval pour l'Akeron-MP C'est peu connu, mais l'Akeron-MP a déjà été utilisé par les forces spéciales d'au moins trois pays. Le plus connu est la France, avec des postes de tir répartis au sein des trois composantes (Air, Terre, Marine), à qui l'on doit les premiers tirs opérationnels. MBDA a travaillé à adapter les postes de tirs de la Marine, afin de prendre en compte le tangage et le roulis que connaissent les embarcations. Le missilier les compense avec d'un mode d'engagement naval développé en quelques mois suite à une demande de la DGA, mais dont l'entrée en service a été bien plus longue, le temps de valider les résultats et de former les commandos marine (ce qui ne commence qu'en avril 2025). Concrètement, le tireur doit enclencher le mode naval disponible dans son poste de tir -ou sur la tablette d'engagement disponible en complément-, ce qui définit dans le viseur un niveau haut et bas lié à la houle, et permet d'accrocher plus facilement la cible. Le dispositif a été qualifié dès décembre 2023 à DGA EM, au Levant. Le potentiel naval de l'Akeron-MP avait été dévoilé lors de tirs réalisés à Djibouti en août-septembre 2018. En marge d'une campagne globale impliquant principalement des tirs terrestres vers la terre (le préalable au déploiement au sein de l'opération Barkhane), les commandos marine avaient, eux, réalisés deux tirs depuis une ECUME, l'un vers une cible navale, et l'autre vers la terre. Le nombre de postes de tir modifiés par MBDA n'est pas dévoilé, mais il pourrait porter sur une dizaine d'exemplaires. Quelques tirs ont été plus récemment réalisés pour intégrer la modification du poste de tir, des tablettes et des moyens de simulation servant à l'entraînement. Des tirs -tous de jour, au large de l'île du Levant- ont été réalisés de la frégate La Fayette contre un semi-rigide furtif et rapide, en employant la voie jour du poste de tir. C'est donc clairement une utilisation contre une menace asymétrique, et un tir a aussi visé une barge d'essais de DGA EM (la cible navale Nestor), utilisée régulièrement pour les tirs d'essais de missiles (dont l'antinavire franco-britannique). Cette dernière a été engagée par la voie infrarouge. Forces spéciales égyptiennes et suédoises Après réception de leurs missiles, les forces spéciales égyptiennes ont, elles aussi, réalisé courant 2024 des tirs en ambiance navale, depuis un de leur semi-rigides Rafale 1200 (plus longues que les ECUME des commandos marine français), à proximité de la côte, puis à plus longue distance. Les Suédois l'ont aussi acquis pour évaluation par leurs forces spéciales. D'autres tirs particulièrement ambitieux et exigeants ont été réalisés pour un autre client, en Arabie Saoudite, mais dans le domaine conventionnel. Au moins un tir a ainsi été réalisé sur cible mobile, en ambiance désertique, de jour comme de nuit, avec plein succès de l'Akeron-MP qui a été tiré en autonomie complète et à portée maximale. Ces tirs comme d'autres réalisés pour des prospections ou des utilisateurs, soit au total environ 350 tirs- démontrent une forte fiabilité du missile et de son poste de tir. Le détail de la production, réalisée à Selles Saint-Denis n'est pas connu, mais atteindrait déjà plusieurs milliers d'exemplaires. A ce stade, la France reste le premier client, dans l'attente de la signature du contrat Belgique. S'ajoute à cette liste le Luxembourg -également partenaire de Scorpion- et Chypre, un client historique de MBDA, qui déploie ses postes de tir sur des véhicules Sabre d'Arquus (la version d'origine qui a mené au poids lourd des forces spéciales françaises). D'autres pays en contact frontal avec la Russie ont aussi bénéficié de campagnes de tir. L'Akeron-MP a été nativement conçu pour la haute intensité, avec sa capacité d'engagement à 4 km en utilisant les voies optique et infrarouge, la solution fire and forget, le tir depuis l'espace confiné et la capacité de tir au-delà de la vue directe en utilisant par exemple un microdrone. A terme, l'Armée de Terre et la DGA veulent aussi amener une capacité de tir sur coordonnées, à un horizon qui n'est pas encore dévoilé. Tir depuis un drone Le missilier a aussi élargi les possibilités de tir de l'Akeron-MP, en lançant un nouveau concept de drone armé avec le Kerveros, développé en coopération avec le droniste grec Altus. Ce partenariat provient des rencontres qui avaient été nouées avec l'industrie grecque dans la foulée de la conclusion du contrat des frégates de défense et d'intervention, une occasion qui a aussi permis de nouer langue avec l'optronicien Miltech. Le missilier européen a été séduit par les capacités de la petite société, dont le drone Atlas 8 à voilure tournante (avec huit moteurs électriques de propulsion) affiche une capacité de charge utile à 50 kg, de quoi loger deux Akeron MP. Le drone décolle à la masse maximale de 150 kg, à laquelle il peut voler trois à quatre heures, à une distance de 100 km. La vitesse maximale s'établit à 80 km/h pour une altitude maximale de 16400 pieds. Les premiers tirs sont prévus en Grèce, pour le mois de juin. Le concept ne s'adresse pas à un utilisateur en particulier, mais peut convenir à des forces spéciales qui se déploient sans capacité aérienne, ou à une armée souhaitant mettre en œuvre une capacité d'intervention sans avoir à risquer des aéronefs qu'elle ne possède pas forcément par ailleurs. C'est d'autant plus un multiplicateur que le missile Akeron-MP est rigoureusement le même que celui utilisé par les postes de tir terrestres, les utilisateurs du MMP actuels n'auraient donc qu'à acquérir ce poste de tir aérien pour disposer d'une carte supplémentaire dans leur manche. Et l'Akeron-LP ? La seule version aéroportée, pour l'instant, c'est l'Akeron-LP, né des besoins des utilisateurs du Tigre. Entretemps, on le sait, les ambitions ont été revues (l'Allemagne décidant de le retirer de sa flotte) mais la France n'a pas forcément renoncé à s'en défaire, malgré une absence de décision officielle. Elle a d'abord annoncé que le rétrofit du Tigre se ferait sans, mais elle a testé, début mars, l'Akeron-LP depuis un Tigre, à DGA EM, à Biscarosse. Un tir qui suivait celui du missile depuis une installation terrestre (le 5 février, sur l'île du Levant), mais qui annonçait bien la volonté de passer à un tir depuis les airs. En France, le Tigre est utilisé aussi bien par les régiments conventionnels de l'ALAT, que par le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (RHFS), qui utilise actuellement les roquettes lisses de 68 mm (demain le modèle à guidage laser développé par Thales) et le missile Hellfire. La situation est donc bien plus complexe qu'elle en a l'air, du fait des performances du missile, confirmées lors de ce premier tir réalisé à portée maximale et avec une trajectoire haute. L'Akeron-LP présentant en outre -comparé au Hellfire- une souveraineté intégrale qui permettrait de sortir dans cette gamme de produit de la dépendance américaine. C'était d'ailleurs un des motifs clairs du lancement du programme de missile de haute trame (MHT) par le ministère des Armées. Capacités terrestres et navales A ce stade, l'engin est encore listé par la France dans la dotation de l'Eurodrone, mais pas de quoi suffire à une production de masse de l'Akeron-LP. En fait, le missile a autant d'atouts pour être utilisé depuis des lanceurs terrestres que navals. Car le missile dispose d'un pénétrateur qui aurait aussi une aptitude pour percer une coque, avant d'exploser à l'interieur du navire. L'Akeron-LP amène aussi plus de flexibilité dans le guidage : les voies IR et TV sont conservées, mais avec une voie laser semi-active -les deux petites cornes sur l'avant-. Le missile a aussi une prédisposition pour obtenir un recalage GPS. Enfin, la fibre optique du MP est aussi remplacée par une liaison radio. Les images du tir du 5 février permettent de visualiser la séquence du missile, accéléré par un booster avant de déployer ses ailes puis de monter en altitude, avant un vol plané terminal, puis l'impact, à la quasi-verticale, sur la zone prévue, en mer (sans cible déployée). Le nombre de tirs restants n'est pas dévoilé à ce stade mais le missile devrait être disponible pour des livraisons d'ici 2027-2028. Les estimations font état d'une portée de 8 km depuis le sol, 10 km depuis un hélicoptère, et jusqu'à 25 km depuis un drone, du fait d'une altitude de largage plus élevée. Le poids de la munition est de l'ordre de 35 à 40 kg, pod de lancement compris. L'Enforcer contre les chars A Sofins, outre sa gamme Akeron, le missilier a aussi prévu de présenter l'Enforcer, un missile antichar léger tiré à l'épaule, avec une portée de 2 km. L'engin est compact (7 kg pour le missile, 12 kg en comptant le poste de tir à l'épaule) est de type tir et oublie, doté d'un mode airburst, et cible prioritairement des effets antipersonnel, anti-infrastructure et anti-véhicules faiblement blindé. Développé outre-Rhin, il a été retenu par l'Allemagne, client de lancement, et par au moins un client export non dévoilé. MBDA va aussi présenter la nouvelle génération de simulateurs MMP développés par GDI Simulation, ainsi qu'un simulateur de munition téléopérée (Akeron RCX50). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures La commande de NLAW en complément du MMP a été décalée à 2025, mais dans le même temps on voit ça: Les russes démontent les têtes de leurs ATGM konkurs pour les mettre sur des drones FPV à la place. Je pense qu'on devrait remplacer les NLAW par un crash program de dones FPV ou l'armée fournit la tête (contractualisée séparément à KNDS ou MBDA par exemple). Pour le prix d'un NLAW on pourrait se payer plusieurs dizaines de FPV. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures Parce que Shill a dit que les drones c’est caca… 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures Il y a 1 heure, hadriel a dit : La commande de NLAW en complément du MMP a été décalée à 2025, mais dans le même temps on voit ça: Les russes démontent les têtes de leurs ATGM konkurs pour les mettre sur des drones FPV à la place. Je pense qu'on devrait remplacer les NLAW par un crash program de dones FPV ou l'armée fournit la tête (contractualisée séparément à KNDS ou MBDA par exemple). Pour le prix d'un NLAW on pourrait se payer plusieurs dizaines de FPV. Ou bien reprendre les briques du MMP (pardon "Akeron MP") en conservant le poste de tir, la fibre, mais beaucoup plus longue, et en changeant tout le reste à commencer par la propulsion, pour avoir quelque chose à tirer de beaucoup moins cher et de tout aussi efficient dans la plupart des cas, et en lui adjoignant un EFP style grosse sous-munition BONUS. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures 1 hour ago, hadriel said: Je pense qu'on devrait remplacer les NLAW par un crash program de dones FPV ou l'armée fournit la tête (contractualisée séparément à KNDS ou MBDA par exemple). Pour le prix d'un NLAW on pourrait se payer plusieurs dizaines de FPV. Tu ne vas pas battre la réactivité et la facilité d'utilisation d'un ATGM à l'épaule avec un FPV. Pour le peloton de combat, ça reste vachement utile. Ou alors, on pousse le raisonnement jusqu'au bout et on abandonne les AT4, CGM4 et autres. Les Russes font ça parce que ça leur permet de gagner un système BLOS en recyclant les morceaux d'un vieux système assez contraignant à l'usage (lourd, usage LOS). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures il y a 44 minutes, mehari a dit : Tu ne vas pas battre la réactivité et la facilité d'utilisation d'un ATGM à l'épaule avec un FPV. Pour le peloton de combat, ça reste vachement utile. Ou alors, on pousse le raisonnement jusqu'au bout et on abandonne les AT4, CGM4 et autres. C'est utile mais c'est nettement plus cher et moins polyvalent (pour le NLAW). Pour l'AT4 on doit être bien en dessous niveau prix par rapport à un NLAW non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 35 minutes, Patrick a dit : reprendre les briques du MMP (pardon "Akeron MP") en conservant le poste de tir, la fibre, mais beaucoup plus longue, et en changeant tout le reste à commencer par la propulsion, pour avoir quelque chose à tirer de beaucoup moins cher et de tout aussi efficient dans la plupart des cas, et en lui adjoignant un EFP style grosse sous-munition BONUS. C'est un peu l'idee de MBDA qui intègre ses MTO danq la gamme Akeron et profite de la communauté de taille entre l’Akeron LP et la nouvelle MTO RCH 170 pour adopter un même container de lancement. https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-mbda-france-the-akeron-family-grows-with-two-loitering-munitions 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a une heure, mehari a dit : Les Russes font ça parce que ça leur permet de gagner un système BLOS en recyclant les morceaux d'un vieux système assez contraignant à l'usage (lourd, usage LOS). Et l'AdT fait de même en recyclant les grenades à fusil sous des FPV. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures 53 minutes ago, hadriel said: C'est utile mais c'est nettement plus cher et moins polyvalent (pour le NLAW). Pour l'AT4 on doit être bien en dessous niveau prix par rapport à un NLAW non? L'AT4 est beaucoup moins cher qu'un NLAW mais pas tout à fait moins cher qu'un FPV. Apparemment, le coût unitaire d'un AT4 est de 1480USD (2007, soit 2282 USD 2025 après inflation). Un FPV tourne autour des 1000EUR (ou moins, en fonction des modèles et difficile à dire si les trucs auxiliaires (charge, batterie, senseurs) sont compris dedans) et a des capacités bien plus intéressantes (usage BLOS, portée importante, précision plus importante, etc.). Pour le NLAW, il est vrai qu'il n'est pas du tout polyvalent mais l'Enforcer X l'est un peu plus. Il perd la capacité airburst mais je pense qu'on doit quand même pouvoir le tirer sur un peu ce qu'on veut. Personnellement, je pense que le NLAW, avec son usage très restrictif, n'a été acheté que pour deux raisons: faire plaisir aux suédois en échange d'un achat de MMP et pouvoir justifier le développement d'un système domestique quand le NLAW se révèle inévitablement insuffisant (on sait que le NLAW est un stopgap). 26 minutes ago, BPCs said: Et l'AdT fait de même en recyclant les grenades à fusil sous des FPV. Ce qui, in fine, semble être une meilleure idée. Même si la pénétration n'est pas tout à fait la même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 3 heures, hadriel a dit : Les russes démontent les têtes de leurs ATGM konkurs pour les mettre sur des drones FPV à la place. Je pense qu'on devrait remplacer les NLAW par un crash program de dones FPV ou l'armée fournit la tête (contractualisée séparément à KNDS ou MBDA par exemple). Pour le prix d'un NLAW on pourrait se payer plusieurs dizaines de FPV. Les soldats russes comme ukrainiens sont une guerre dans laquelle ils font comme ils peuvent avec ce qu'ils ont. Le drone, on le sait est sans le seul "game changer" de ce conflit. Cela ne veut pas dire qu'il va donner la victoire à l'un ou l'autre, c'est que cet élément nouveau (FPV et consorts) et massif modifie totalement les rapports de forces ou les tactiques classiques. On est vite repéré, on est traqué et ces drones amènent une précision exceptionnelle. Ils transforment le visage du champ de bataille, ils construisent à eux seul un "no man's land" dans lequel il est très dangereux de progresser. Cet espace, les deux belligérants cherchent à le contrôler et à y être actif. C'est bien le drone qui va pouvoir chercher au loin, le renseignement (image) et la capacité à cibler efficacement une cible ennemie. Dans cet environnement l'ensemble des moyens classiques ainsi que l'ensemble des tactiques sont revues. Un ATGM Konkurs à disposition peut s'avérer totalement inutile pour diverses raisons, que ce soit l'absence de postes de tir, d'un véhicule porteur ou que tout simplement son employabilité s'avère limité du fait du terrain (la vue directe et horizontale peut ne pas excéder la ligne d'arbre de l'autre côté d'un champ peu importe qu'en théorie ça peut aller plus loin). Les positions de tirs sont elles aussi plus vulnérables quand elles sont fixes (on ne défend plus une position, votre trou de combat utile pour du combat au sol ou contre l'artillerie se transforme en cible idéale pour un FPV). Le carnage dans le conflit ukrainien c'est aussi ce décalage entre des pratiques anciennes qu'on va perpétuer et ces drones qui vont les déconstruire et les remettre en question chaque mois qui passent. On est dans une grande consommation de drones en Ukraine, ils produisent beaucoup car derrière c'est consommé. Il y a beaucoup d'artisanats dans tout cela, ce ne sont pas des éléments qu'on cherche à faire durer. Chez nous on doit voir la chose différemment, on doit comprendre qu'une dotation initiale en temps normal ce n'est pas la même chose que cette consommation à grande échelle en temps de guerre. Il y a des choses qui ne changeront pas, les combattants terrestres auront toujours besoin de munitions comme le NLAW qui va satisfaire un besoin à leur niveau. Le MMP a lui un très gros avantage par rapport à des systèmes comme le Konkurs car il est très semblable à ce qu'on peut voir avec les munitions guidées. Il va s'affranchir des obstacles horizontaux (par sa prise d'altitude), guidage vidéo filoguidé donc insensible au brouillage, comme ATGM il n'est pas à mettre au placard des reliques d'une guerre de retard. Par contre ce que nous devons absolument faire, c'est revoir toutes les tactiques et tout l'environnement qu'on peut faire graviter autour d'une force terrestre. Bien intégré la dimension drone à la reconnaissance, avant et pendant les opérations. Il faut plusieurs "couches" de reconnaissances et de renseignements par drones, le plus important c'est d'obtenir le maximum d'informations sur une zone avant d'y aller. C'est être en mesure d'identifier à l'instant T les mouvements de l'ennemi dans cette zone et sur quelques km à l'arrière, c'est être capable de le neutraliser sans s'exposer. Plus le temps va passer, plus de toute façon le drone "simple" qu'on peut voir actuellement en Ukraine va devenir un drone plus complexe, plus coûteux. Car on voudra augmenter la charge, augmenter la portée, augmenter la résistance au brouillage, augmenter la qualité vidéo. Vouloir imiter l'artisanat qu'on voit chez les russes ou les ukrainiens c'est une fausse bonne idée qui peut sembler adaptée aujourd'hui mais qui ne le sera pas forcément demain. Nous devons avoir des choses qui soient fiables sur la durée si on souhaite stocker. Ce n'est pas un drone tout public sur lequel on va scotcher un explosif souvent improvisé (le PG7 ou autres sont loin d'être la masse de tous les drones suicides) qu'on va garder en stock des années ou qu'on va transporter dans son sac à dos. Il faut concevoir une munition simple, standard et adaptée. Une munition qu'on pourra stocker 30 ans sans problème. Puis ce sera autour de cette munition qu'il faudra concevoir un drone et le faire évoluer. Car ce qui est bien aujourd'hui sera déjà obsolète dans 5 ans. Cette munition on peut en stocker 100 000 s'il le faut, on définira la quantité plus tard. Mais derrière on doit avoir des drones qui évoluent et à qui on donne les moyens d'évoluer. Là on fera de la gestion de stocks bien différente avec une production qui ne s'arrête pas, par exemple 5000 drones en dotation permanente, puis tous les 2-3 ans on renouvelle avec un modèle plus évolué, les anciens pourront servir pour l'entrainement (avec une munition fictive) de stock secondaire, pour de la reconnaissance ou de pièces détachées. Les volumes et délais peuvent varier, mais ce que je veux dire c'est qu'il faut bien dissocier la munition du drone dans la gestion à long terme, qu'il faut maintenir une production active. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Il y a 2 heures, Pol a dit : Par contre ce que nous devons absolument faire, c'est revoir toutes les tactiques et tout l'environnement qu'on peut faire graviter autour d'une force terrestre. Bien intégré la dimension drone à la reconnaissance, avant et pendant les opérations. Il faut plusieurs "couches" de reconnaissances et de renseignements par drones, le plus important c'est d'obtenir le maximum d'informations sur une zone avant d'y aller. C'est être en mesure d'identifier à l'instant T les mouvements de l'ennemi dans cette zone et sur quelques km à l'arrière, c'est être capable de le neutraliser sans s'exposer. C'est au cœur de l'adaptation tactique British : Et plus que la munition pose peut-être la question du véhicule Hub à adopter. Les GiBi ont opté pour l'Ajax. Et l'AdT ? Scorpion ? https://armyrecognition.com/focus-analysis-conflicts/army/armies-in-the-world/british-armed-forces-integrate-drones-into-modern-tactics-amid-lessons-from-ukraine Citation Des unités comme The Royal Lancers s'entraînent maintenant non seulement à utiliser des drones pour la surveillance, mais aussi à mener des frappes de précision avec des drones FPV contre des cibles molles, des positions statiques et des équipes de drones ennemis. Ces plates-formes sont particulièrement efficaces dans les complexes de frappes de reconnaissance (Recce Strike Complex), où les drones identifient les cibles et les feux de précision de l'artillerie ou des munitions guidées, créant ainsi une chaîne de capteurs à tireur. Le véhicule de reconnaissance Ajax, fonctionnant en tandem avec des drones, devient un centre d'intelligence mobile. Équipé de systèmes électro-optiques avancés et de communications sécurisées, Ajax peut collecter, traiter et distribuer les données collectées par les SUA en temps réel. Cela permet aux éléments de reconnaissance d'observer, d'engager ou de contourner les forces ennemies sans contact direct, remodelant comment les éléments en avant fonctionnent dans des environnements contestés. Les drones agissent essentiellement comme des extensions avancées de la suite de capteurs du véhicule, pénétrant plus profondément en territoire ennemi sans exposer les soldats au danger. Fait important, l'utilisation de drones et de FPV est également redéfinissant le rythme du champ de bataille. Les informations qui ont pris des minutes ou des heures pour collecter par le biais de patrouilles ou de surveillance statique arrivent maintenant en quelques secondes via un drone vivant. Cela accélère la boucle d'observation-orient-décid-act (OODA), un concept militaire fondamental pour la prise de décision au combat. Dans la guerre moderne, quiconque complète la boucle de l'OODA gagne plus vite sur une rive décisive - et la reconnaissance à drones s'avère être un catalyseur clé à cet égard. Alors que l'armée britannique continue d'investir dans des technologies sans pilote, y compris des capacités de guerre électronique anti-drones, une navigation autonome et des tactiques d'essai, elle se positionne pour faire face à des menaces à la fois entre pairs et hybrides. Le rôle de régiments comme The Royal Lancers, opérant aux côtés des véhicules Ajax et équipés d'une famille de drones, est essentiel dans cette transformation. L'image partagée le 18 avril n'est pas seulement une mise à jour visuelle; elle représente un changement doctrinal - où les drones ne sont plus seulement des outils de soutien, mais des éléments essentiels de la manœuvre et des capacités de frappe de l'armée britannique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Il y a 3 heures, BPCs a dit : Et l'AdT fait de même en recyclant les grenades à fusil sous des FPV. Justement c'est expérimental pour l'instant, il faudrait passer à l'échelle avec des charges de plus fort diamètres (l'APAV c'est 40mm) Il y a 2 heures, Pol a dit : Il faut concevoir une munition simple, standard et adaptée. Une munition qu'on pourra stocker 30 ans sans problème. Puis ce sera autour de cette munition qu'il faudra concevoir un drone et le faire évoluer. Car ce qui est bien aujourd'hui sera déjà obsolète dans 5 ans. Cette munition on peut en stocker 100 000 s'il le faut, on définira la quantité plus tard. Mais derrière on doit avoir des drones qui évoluent et à qui on donne les moyens d'évoluer. Absolument c'est pour ça que je dis qu'il faut contractualiser la charge et le drone séparément. Il y a 2 heures, Pol a dit : Plus le temps va passer, plus de toute façon le drone "simple" qu'on peut voir actuellement en Ukraine va devenir un drone plus complexe, plus coûteux. Car on voudra augmenter la charge, augmenter la portée, augmenter la résistance au brouillage, augmenter la qualité vidéo. Justement autant c'était vrai pour les drones à liaison radio avec une lutte brouillage vs anti-brouillage, autant le drone à fibre romp cette logique: il n'est pas brouillable, et la qualité vidéo peut être excellente. C'est probablement une forme d'armement qui restera utile longtemps, ne serait-ce que pour forcer l'adversaire à investir dans l'anti-drone. On pourrait en acheter plein et les stocker. Pour les drones à liaison RF effectivement c'est pas forcément le moment d'investir sur une énorme masse, les progrès en IA risquent de remanier pas mal les cartes. Mais en tout état de cause il faut pour le choc initial une masse suffisante le temps que la production temps de guerre se lance, avec éventuellement des ruptures d'approvisionnement et du sabotage sur notre territoire qui réduiront la production. Rien qu'une conso de 1000 drones/jour pendant deux mois ça dimensionne un stock conséquent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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