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La Place de la France dans un monde de blocs


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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

As of May 2024, the members directly represented on the board of directors were JPMorgan Chase (chair), Lloyds Bank (deputy chair), Bank of China, BNP Paribas, BPCE, Citi, Clearstream, Commerzbank, Commonwealth Bank of Australia, Deutsche Bank, Euroclear, FirstRand, HSBC, ING, Intesa Sanpaolo, KBC, MUFG, NatWest, Nordea, Royal Bank of Canada, Santander, SEB, UBS (2 representatives following the acquisition of Credit Suisse), as well as the Association of Banks in Singapore.[10]

Donc contrôler par un cartel de banque pas par l'état US. Bon à mes yeux ce n'est pas mieux (en fait dans le principe c'est pire) mais dans le cas d'espèce cela veux dire qu'il feront pas forcément ce que veux Trump.

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Il y a 4 heures, Nicks a dit :

La fameuse internationale nationaliste sans doute. A moins que les dits partis nationalistes ne le soient pas vraiment, en tout cas pas souverainistes...

Scoop : ils le sont quand ça les arrange.

On a des nouvelles du camarade Farage, par hasard ?

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  • 2 weeks later...

Et voilà un édito qui résume parfaitement la situation des instances économiques international. L'article n'y répond pas mais on comprend bien que la place de notre pays va dépendre des choix de nos voisins en matière de chacun pour soit ou de coopération. Je cite :

"Alors que les cloches de Pâques résonnent encore dans certaines contrées, la communauté internationale est confrontée à une réalité bien moins harmonieuse. Si le risque d’un retrait brutal des États-Unis du système multilatéral reste faible, la marginalisation progressive du FMI, de la Banque mondiale et du G20 pourrait s’avérer tout aussi déstabilisante. En cette saison de renouveau, les puissances économiques sont appelées à choisir : défendre un ordre mondial coopératif — fût-ce sans son architecte initial — ou céder au chacun-pour-soi. Une décision cruciale, dont dépend peut-être la stabilité économique des années à venir."

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Paques-sous-haute-tension-lapins-ufs-et-guerre-commerciale-49664203/

Révélation

Pâques sous haute tension : lapins, œufs… et guerre commerciale

Le 21 avril 2025 à 09:48

Par Tommy Douziech

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Tandis que des millions de familles à travers le monde célébraient ce week-end de Pâques dans la douceur printanière, les chefs économiques et financiers de la planète se retrouvaient dans une atmosphère autrement plus orageuse. Loin du chocolat et des cloches, c’est au cœur d’une bataille géopolitique sans précédent que s’est ouverte la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington, dans un climat de crise commerciale que certains qualifient déjà de pire que celui du siècle dernier.

La fête des œufs... brouillés

La capitale américaine, berceau des institutions de Bretton Woods, s’est transformée en scène d’un affrontement à multiples dimensions. Au centre de toutes les attentions : la guerre tarifaire menée tambour battant par le président Donald Trump. Non content d’avoir déstabilisé les marchés, le locataire de la Maison-Blanche semble bien décidé à remettre en question l’ordre économique international que les États-Unis eux-mêmes ont contribué à bâtir depuis la Seconde Guerre mondiale. Le décor est planté pour ce que Josh Lipsky, ancien conseiller du FMI, décrit comme l’un des sommets "les plus dramatiques de ces dernières décennies". Le multilatéralisme chancelle, et l’on se demande comment préserver la coopération internationale sans heurter de front le président américain — une mission diplomatique aussi périlleuse qu'une chasse aux œufs dans un champ de mines.

Une Chine qui ne joue plus les figurantes

Dans ce jeu de dominos planétaire, la Chine joue ses cartes avec finesse. Accusée par Trump de tirer un avantage déloyal de la mondialisation, elle cherche à se positionner comme la nouvelle garante du libre-échange et du système basé sur des règles. Pékin se présente désormais comme le pilier de la stabilité mondiale, à rebours d’une Amérique jugée erratique et belliqueuse. Les Européens, eux, avancent sur un fil : solidaires des États-Unis sur certains points, mais réticents à suivre aveuglément une stratégie de confrontation frontale avec la Chine. Tandis que Bruxelles s’emploie à ménager la chèvre et le chou, Londres tente une audacieuse reconversion en médiateur transatlantique, pendant que Berlin, Tokyo ou encore Séoul négocient en coulisses des exemptions aux tarifs américains.

Le multilatéralisme en mode survie

Dans cette cacophonie diplomatique, les pays émergents — souvent les plus vulnérables — espèrent tirer leur épingle du jeu. Pour eux, les réunions du FMI et de la Banque mondiale représentent bien plus qu’un rendez-vous annuel : une rare opportunité d’accéder aux puissants, de frapper aux portes et d’arracher un compromis salvateur. Mais voilà que ces deux institutions, symboles du consensus international, sont elles-mêmes fragilisées. Le président Trump menace ouvertement de réévaluer la participation américaine à ces instances. Le FMI, dont le principal débiteur est l’Argentine de son allié Javier Milei, tente de démontrer son utilité stratégique à Washington. Reste que l’ombre d’un désengagement plane, alimentée par les tensions géopolitiques et l’unilatéralisme galopant de l’administration américaine.

Une fête bancale et un dollar à l’épreuve

Sur les marchés, l’ambiance est tout sauf festive. Le dollar a trébuché, fragilisé par les critiques répétées de Trump à l’égard de la Réserve fédérale et les rumeurs de limogeage de son président, Jerome Powell. La défiance vis-à-vis de la politique monétaire américaine pousse les investisseurs à se tourner vers des valeurs refuges : l’or s’envole, le yen et le franc suisse séduisent, et les obligations européennes gagnent en attractivité. En parallèle, les rumeurs de sanctions secondaires contre les alliés commerciaux de la Chine inquiètent les partenaires de Washington. Pékin prévient : tout accord conclu au détriment de ses intérêts entraînera des représailles. Dans ce contexte, les discussions à venir s’annoncent aussi tendues qu’une coquille d’œuf prête à éclater.

Cloche de fin ou chant du cygne ?

Alors que les cloches de Pâques résonnent encore dans certaines contrées, la communauté internationale est confrontée à une réalité bien moins harmonieuse. Si le risque d’un retrait brutal des États-Unis du système multilatéral reste faible, la marginalisation progressive du FMI, de la Banque mondiale et du G20 pourrait s’avérer tout aussi déstabilisante. En cette saison de renouveau, les puissances économiques sont appelées à choisir : défendre un ordre mondial coopératif — fût-ce sans son architecte initial — ou céder au chacun-pour-soi. Une décision cruciale, dont dépend peut-être la stabilité économique des années à venir.

Et cette année, ce ne sont pas les cloches qui sonnent le tocsin, mais bien les marchés.

 

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  • 3 weeks later...

https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/2049 (11 mai 2025)

Autour du livre Bienvenue en économie de guerre ! de David Baverez, mai 2024.

7:55 Béatrice Gibelin : Vous dites que l'Europe est dans une Yéménisation (au sens d'être une terre d'affrontement entre Chine et Etats-Unis comme le Yémen entre Arabie et Iran)

10:16 David Baverez : Ce qu'on ne voit pas c'est qu'il y a le plus grand transfert de valeur jamais réalisé d'Europe vers les États-Unis, avant même l'intervention de Donald Trump. À travers l'énergie, le gaz, ce qu'on appelle le gaz naturel liquéfié, qu'on achète 5 à 10 fois le prix qu'on payait à Poutine historiquement. [inaudible]. À travers la défense, 75% des armes qui ont été déployées en Ukraine ont été d'origine américaine. À travers les logiciels et notamment les logiciels de l'intelligence [artificielle ?]. On est sans doute en train de découvrir qu'il y a plus de 200 milliards de dollars que se font les GAFA en Europe, qui ne retournent jamais aux États-Unis donc qui n'apparaissent nulle part dans les chiffres. Et puis dernièrement les États-Unis sous Biden pouvaient financer ce qu'on a appelé l'IRA, c'est à dire un problème de subventions publiques qui accélérait la désindustrialisation de l'Europe. Et donc on ne se rend absolument pas compte à quel point l'Europe de l'Ouest se fait totalement piller par les États-Unis.

20:38 2022 c'est la rupture : la guerre d'Ukraine et le 20e Congrès du parti [communiste chinois]. Quand il vous arrive une grosse rupture dans la vie, le premier truc c'est : vous la niez. Réflexe normal. Donc 2023, ça a été l'année de la négation [du déni], du refus. On a dit Poutine passera pas l'hiver, et la Chine va dans le mur. Une fois que vous avez nié, ensuite vous passez à l'acceptation, l'aveu, c'est 2024. 

22:56 Monsieur Trump n'est pas du tout fou. (...) Je pense que ce n'est pas lui mais c'est son équipe : ils ont une vision stratégique qui est très très bonne, qui est de dire que le problème que nous avons c'est la dette publique (...) on ne peut pas quand on a 120% de dette sur le PNB être une puissance militaire. C'est pas possible. (...) vous n'avez pas le droit d'avoir des dépenses d'intérêt de la dette supérieures au budget militaire. C'est la loi de Niall Ferguson, c'est ce qui est arrivé au Royaume-Uni en 1945.

37:26 Mario Draghi a calculé que ce qu'il appelle le tarif d'un pays à l'autre, en matière de services, c'est 45%. On hurle sur monsieur Trump qui veut nous imposer 20, mais c'est pour ça que JD Vance va à Munich et nous dit : mais le problème il est chez vous, parce que vous-mêmes par votre réglementation, totalement absurde des 20 dernières années vous vous êtes créés 45% de tarif d'un pays à l'autre.

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  • 1 month later...

https://lareviewofbooks.org/article/the-blob-gazes-into-the-abyss/ (15 mai 2025)

World to Come: The Return of Trump and the End of the Old Order par Josef Braml et Mathew Burrows

Au-delà des actions de Trump, les auteurs décrivent un monde qui continue de glisser lentement et sûrement vers la multipolarité, avec la Chine, la Russie et l'Inde qui « montent » et « remettent en question le système de gouvernance mondiale centré sur l'Occident établi après la Seconde Guerre mondiale ». Ils soulignent la déconnexion croissante entre l'Occident et le Sud, exacerbée par la baisse de l'aide occidentale, le fardeau de la dette des pays en développement et l'hypocrisie perçue des sanctions occidentales. Selon eux, Trump n'est « pas préparé à [cette] multipolarité », car il voit le monde en termes nettement binaires (« pour ou contre les États-Unis ») et reste largement ignorant ou indifférent aux préoccupations des pays du Sud.

« Le véritable leadership dans notre monde multipolaire », préviennent-ils à la fin, « implique de s'attaquer aux problèmes mondiaux, et pas seulement à ses propres intérêts. L'Occident doit montrer qu'il prend en compte des intérêts plus larges que les siens pour maintenir son influence. S'isoler derrière son propre « mur de la démocratie » et ignorer le reste du monde entravera la diffusion des valeurs occidentales et sapera nos fondements économiques ».

L'« Occident » de Burrow et Braml, souvent cité, est aujourd'hui révolu : les anciens alliés perçoivent désormais les États-Unis comme fondamentalement indignes de confiance et peu fiables. Mais même si Trump était remplacé demain par le fantôme de Dwight D. Eisenhower, il est très peu probable que les Européens de l'Ouest se remettent à compter sur le parapluie de sécurité américain. Comme l'a déclaré le ministre français de l'Europe, Benjamin Haddad, à Politico juste avant les élections de novembre, « nous ne pouvons pas laisser les électeurs du Wisconsin décider de la sécurité européenne ». Pour les Européens, il ne s'agit pas seulement de gérer un monde multipolaire plus complexe ; il s'agit aussi de naviguer dans un monde où l'hégémon d'autrefois est devenu un voyou et où ils sont menacés à la fois par la Russie et par les États-Unis. Si l'intégration sécuritaire qui échappe depuis si longtemps à l'Europe finit par se concrétiser, elle sera stimulée par la menace crédible et durable d'une hostilité des États-Unis.

En 2016, Braml, l'un des plus grands observateurs allemands de l'Amérique (bien que peu de ses travaux aient été traduits en anglais), a publié Trump's Amerika-auf Kosten der Freiheit (« L'Amérique de Trump - au prix de la liberté »), dans lequel il avertissait que Trump était un « autoritaire » qui représentait une menace importante pour les normes démocratiques américaines, les institutions, l'État de droit et, potentiellement, les libertés civiles. Plus récemment, il a régulièrement décrit Trump comme un « radical ». Dans une interview accordée en février 2024 à l'Abendzeitung de Munich, Braml a déclaré : « Trump considère l'Europe comme l'ennemi [...] Il veut diviser l'Europe afin de mieux contrôler ses différentes parties. » Dans un autre, le même mois, il prévoyait que, « sous un éventuel Trump en tant que commandant en chef, l'OTAN et la promesse américaine de protection de l'Europe ne vaudraient plus grand-chose. » En février 2025, il observait que Trump "ne changerait pas seulement la loi et l'ordre en Amérique, mais aussi l'ordre mondial international. À l'avenir, ce n'est plus l'État de droit qui prévaudra, mais le pouvoir de celui qui est le plus fort économiquement et militairement." Il a averti que les Européens « sont militairement et économiquement dépendants des États-Unis et vulnérables au chantage. »

En effet, en 2023, Braml a publié un livre exhortant l'Europe (et l'Allemagne en particulier) à se défaire de ses « illusions » sur l'ancienne relation transatlantique.

Burrows et Braml s'accrochent à l'espoir qu'une correction de trajectoire post-Trump puisse ramener les États-Unis, et donc « l'Occident », aux valeurs atlantistes et aux engagements institutionnels internationalistes qu'ils représentaient. Malheureusement, les changements qui émergent rapidement du second mandat de Trump - politique illibérale normalisée, institutions démantelées et, surtout, confiance éviscérée - sont irréversibles. Une fois la confiance disparue, il est extrêmement difficile de la rétablir. Une fois qu'un système relativement impersonnel et fondé sur des règles est détruit, il peut être pratiquement impossible de le reconstruire. Le monde que Burrows et Braml espèrent voir renaître après le « temps des monstres » est, au contraire, en train d'être dévoré par eux. Il n'y a pas de retour en arrière possible.

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il y a 42 minutes, herciv a dit :

PTPGP

wiki.  "L'Accord de partenariat transpacifique, aussi connu sous le nom de « Partenariat transpacifique » ou sous son nom anglais « Trans-Pacific Partnership Agreement » ou simplement « Trans-Pacific Partnership » (TPP), est un traité multilatéral de libre-échange signé le 4 février 2016, qui vise à intégrer les économies des régions Asie-Pacifique et Amérique.

Le 23 janvier 2017, Donald Trump, président des États-Unis, signe un décret qui désengage les États-Unis de l'accord . Par la suite, les autres membres de l'accord initial reprennent le traité sans quelques clauses, sous le nom de Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership (CPTPP) ou en français Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP   ), et le signent le 8 mars 2018. Le traité prend effet le 30 décembre 2018.

Le PTPGP est en vigueur pour les sept pays qui l'ont ratifié : l'Australie, le Canada, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Viêt Nam."  "et le Royaume-Uni qui l'a rejoint après le Brexit."

il y a 45 minutes, herciv a dit :

"u terme d'un sommet très touffu, Ursula von der Leyen a fait jeudi une annonce totalement inattendue lors de la conférence de presse finale, peu après minuit. Elle a indiqué avoir proposé aux Vingt-Sept de créer une nouvelle alliance, destinée à promouvoir des échanges commerciaux fondés sur des règles claires et prévisibles, entre l'Union européenne et les pays du Partenariat transpacifique global et progressiste ( PTPGP )"

"Donald Tusk ..........pour clôturer la présidence tournante de l'UE assumée par son pays depuis le 1er janvier, a déclaré que les Européens « doivent se montrer innovants, créatifs, malins, parfois imprévisibles comme nos amis de l'autre côté de l'Atlantique »"

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On dirait que Trump réorganise l'empire de fond en comble.

Pour le moment cela reste juste une intuition et une façon de mette en ordre les événements de ces derniers mois et j'avoue que j'aurais pas parié un kopeck sur une vision globale mis en place par Trump. Je suppose que Vance y est pas étranger et qu'il amène à Trump ce qu'il lui manque en terme de vision. Donc peut être que je me trompe et que je vois un ordre là ou il y a juste des actions chaotiques. Mais je ne pense pas, l'action de Trump est trop systématique pour ne pas avoir été pensé en amont.

Toutes les zones de conflits  sont traités par lui. Avec des succès parfois mitigés, des échecs, des succès qui préparent sans doute des lendemains qui déchantent et des avancées inattendues. Pour les plus spectaculaire, l'Ukraine et la Russie, Israël et le MO en général, mais aussi la RDC, les relations à l'Europe et à la Chine. Il faudrait développer le cas de l'Inde à part mais pour faire court on assiste à la fin des anciennes alliances mais on ne sait pas encore quel jeu l'Inde va choisir (neutre, antichinois, prochinois?). Elle a encore la possibilité de se la jouer neutre (comme la Russie) ce qui est un gros atout. ... J'en oublie. Le seul point du globe qui n'a pour l'instant connu que peu d'initiative de la part de son administration c'est l'Amérique du Sud mis à part sur la question des immigrants. C'est intéressant en soi mais cela m'éloignerait du sujet donc je laisse ça pour le moment. 

Selon moi on assiste à un recentrement de l'empire sur ses forces (zone "conquise" Europe, Amérique du Sud et Océanie), une clarification de ses marches (MO et Ukraine, dans une certaine mesure Asie du sud-est) et une mise sous pression de l'adversaire stratégique. La Chine pour ne pas la nommer. Ce recentrement peut être vu comme un affaiblissement. De ce point de vue ce qui m'a le plus frappé c'est Vance disant presque mot pour mot à propos du passage de la mer Rouge qui compte si peu pour le commerce US qu'on se demandait pourquoi c'est les US qui vont au charbon. Bonhomme c'est parce que t'es l'empire et que si les vassaux doivent se démerder sans toi c'est qu'ils sont plus vassaux! On y est certes pas encore mais clairement ça se dessine. Bien sur ce que je dis là ne se comprend qu'en ayant en vue tout le reste. Notamment le relatif affaiblissement économique, la dépendance dans divers domaine et à la relative surextension militaire à laquelle on assiste dont @herciv nous parle souvent (même s'il exagère un peu AMA).

Cela peut et doit aussi être vu (notamment du point de vue chinois) comme une nouvelle offensive l'ancienne approche ne fonctionnant plus . Les russes sont ravis il semble y avoir gagné leur galons "d'autonome vis à vis de l'empire". S'ils gagnent leur guerre en Ukraine. Les israéliens sont ravis le MO est redessiné à leur avantage (mais le processus est loin d'avoir aboutis et il connaitra très probablement maints avatars avant qu'un tel aboutissement arrive- s'il arrive). Les européens sont paumés leur trope de béni oui-oui reste majeur même si ça commence à ruer un peu. Mais il parait probable que "l'élite" actuelle est incapable de sortir de cette position. Le reste du monde subit les conséquences soit qu'ils sont en marge (Afrique notamment) soit qu'ils doivent naviguer entre deux maux (l'Asie du Sud-est).

Reste à voir comment la Chine réagit. Pour le moment cela reste mesuré mais il me semble qu'elle commence à amplifier son soft-power, qu'elle s'arme et reste très prudente géopolitiquement. On en saura plus d'ici 5 ans.

Et la France dans tout ça? Elle a les capacités d'avoir une place singulière et de créer autour d'elle/avec elle une alliance qui serait autre chose que le supplétif de l'empire. Mais elle n'a pas les personnes pour mener ce projet, qui en aurait la vision et la volonté. Tant que les mêmes bras cassés sont à notre tête ça en restera là.

Modifié par nemo
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  • 2 weeks later...

2 juillet 2025.

Dominique de Villepin regrette que la France ait perdu une bonne partie de son ambition d'être une force de proposition diplomatique. Et il pourfend ce qu'il appelle "le choix du militarisme" avec la séquence guerre de Libye-Serval-Barkhane.

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