Teenytoon Posté(e) le 18 septembre Share Posté(e) le 18 septembre Il y a 4 heures, mgtstrategy a dit : c'est souvent assez correllé... il y a qu'à voir dans la marine Je l'attendais celle là sauf que le top one des pays et/ou marine avec qui on fait des exercices, ce sont l'USAF et l'US NAVY 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 18 septembre Share Posté(e) le 18 septembre 1 hour ago, Teenytoon said: Je l'attendais celle là sauf que le top one des pays et/ou marine avec qui on fait des exercices, ce sont l'USAF et l'US NAVY en vrai, on a bcp "été pour le rafale dans le grand nord, en irak, au maroc, en jordanie, asie etc... et meme en Am du sud ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 18 septembre Share Posté(e) le 18 septembre Il y a 1 heure, Teenytoon a dit : Je l'attendais celle là sauf que le top one des pays et/ou marine avec qui on fait des exercices, ce sont l'USAF et l'US NAVY C’est du Soutex, c'est juste qu’on est le client et non le vendeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 18 septembre Share Posté(e) le 18 septembre Il y a 9 heures, PolluxDeltaSeven a dit : C'est un de nos points pivots stratégiques, c'est assez logique qu'on s'y déploie fréquemment (et évidemment, tout est plus ou moins du Soutex à ce niveau là ;) ) Oui c'est comme quand t'achete une nouvelle bagnolle et que tu fais le taxi pour toute la famille et les voisins. Eh, t'as vu ma caisse ? Forcement à force y'en a d'autres qui vont vouloir l'acheter pour frimer eux aussi.... Et après t'as le choix. La familiale fiable française qui fait le taff, la russe que tu suis à la trace des pièces détachées qu'elle te lâche au passage, aux allemandes dont la notoriété de fiabilité n'est plus que de l'histoire ancienne, et de l'américaine pour frimer, mais pas pratique à sortir qui reste au garage. Et là t'as des productions coréennes qui viennent concurrencer. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) lundi à 09:44 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 09:44 OPINION. Le tortillard et le salami: comment Bruxelles veut profiter de la crise politique en France pour s'attribuer le contrôle export https://www.latribune.fr/article/idees/tribunes/70213273649117/opinion-le-tortillard-et-le-salami-comment-bruxelles-veut-profiter-de-la-crise-politique-en-france-pour-sattribuer-le-controle-export Le groupe MARS révèle que la Commission européenne souhaite prendre le contrôle des exportations d'armements des pays de l'Union européenne, notamment de la France. Dans ce cadre, Bruxelles va proposer en octobre au Conseil un nouveau « paquet défense » pour une adoption trois projets de directives dites de « simplification » modifiant les textes existants transposés depuis longtemps dans les droits nationaux. Par le groupe MARS. Trump Turnberry est un complexe hôtelier de luxe et un golf situés en Écosse à l’embouchure de la Clyde, entre Glasgow et Belfast, et appartenant au milliardaire éponyme, 47e président des États-Unis. C’est à cet endroit, insolite pour une rencontre diplomatique, que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est rendue à la fin du mois de juillet, tel son lointain prédécesseur Henri IV à Canossa, pour signer un accord politique destiné à stabiliser la relation transatlantique. Comble de l’ironie, c’est ainsi dans la « baie du tournant » du pays des Pictes que l’Union européenne tourne une page épique de son histoire. Lancée par un traité signé symboliquement à Rome il y a près de 70 ans, drossée sur les sombres récifs d’un fjord de la mer des Hébrides, la construction européenne est désormais brisée. C’est la fin du mythe d’une « Europe qui protège », d’une certaine idée de l’Europe puissance, voire d’une « espérance » que nombre d’entre nous avaient placé en elle. Von der Leyen abandonne les Européens Quelle confiance en effet accorder à une institution supranationale qui brade d’une main, unilatéralement et sans concertation préalable, la souveraineté européenne tout en élaborant sans cesse de nouveaux outils de transfert de compétences au nom de la même souveraineté européenne ? Certains crieront à la trahison. D’autres tenteront de justifier l’injustifiable par une casuistique du « moindre mal » que les plus fervents Jésuites ne renieraient pas. Nous observerons pour le moins une incohérence certaine, qui ne plaide pas pour la confiance. Rappelons en quelques mots la situation incroyable dans laquelle « Madame VdL » a abandonné les quelque 450 millions d’Européens qui dépendent de ses pouvoirs exclusifs en matière de commerce international. Par l’accord politique de Turnberry conclu le 27 juillet par la présidente de la Commission européenne avec le président américain, l'UE annule les droits de douane sur les produits industriels américains et accorde un accès préférentiel à de nombreux produits agricoles et de la mer américains. En échange, Washington réduira à 15 % ses droits de douane augmentés unilatéralement (à 27,5 % au lieu de 5 % précédemment) sur les voitures et pièces automobiles européennes. Alors que l’aéronautique est épargnée, les vins pourraient également être taxés à 15 %. La France s'oppose ainsi à un accord qui aurait sans doute été négocié différemment si les (excellents) vins du Rhin s’exportaient aussi bien que ceux de Bordeaux. Surtout, alors qu’elle n’en a pas le mandat, la présidente de la Commission engage l’UE à acheter du gaz naturel liquéfié, du pétrole et des produits nucléaires américains pour 750 milliards de dollars d'ici 2028, et promet 600 milliards d'investissements supplémentaires aux États-Unis. L'accord comprend également une promesse d’augmentation des achats d'équipements militaires américains, non chiffrée et pourtant déjà au plus haut. Tout cela paraît contradictoire avec les objectifs politiques de l’UE en matière de transition écologique et d’autonomie stratégique. Capitulation en rase campagne L'accord évite à l'UE de recourir à l'instrument dit “anti-coercition” élaboré fin 2023 afin de lutter contre les menaces économiques et les restrictions commerciales jugées injustes imposées par les pays tiers, comprenant un ensemble de contre-mesures pouvant être utilisées dans le domaine du commerce ou des investissements. Pensé comme un moyen de dissuasion destiné à résoudre les conflits commerciaux de l'UE par la négociation, il a été abandonné au profit d’une capitulation en rase campagne. Cette lâcheté est parfaitement assumée par le ministre (alors) en charge des intérêts économiques de la France : « si on avait mis des mesures de rétorsion, avec, par exemple, (...) 15 ou 20 % de droits de douane sur les produits américains arrivant en France, ça aurait encore plus compliqué la vie (des entreprises françaises) ». Si la comparaison n’était pas aussi éculée, on dirait que l’esprit munichois souffle toujours à Bercy, alors même que la « guerre commerciale » entre Washington et Bruxelles n'est pas terminée, notamment dans les services numériques, domaine dans lequel l’UE affiche encore un certain niveau d’ambitions. Pour paraphraser Churchill, les Européens se seront couverts de honte sans pour autant éviter la guerre (commerciale). L’État de droit, meilleur rempart des intérêts des Européens Avec cette séquence inédite, comme l’observe à juste titre un ancien conseiller du président Hollande [1], l’Europe passe du statut de vassal à celui de tributaire. L’Empire américain souhaite ainsi financer son effort de guerre contre l’Empire du Milieu sur le dos de ses amis européens, encore formellement alliés au sein d’une Alliance atlantique qui perd jour après jour en cohérence et crédibilité alors même que la menace russe se fait de plus en plus pressante. Heureusement, l’accord de Turnberry est vraisemblablement mort-né. D’abord parce qu’il ne sera endossé ni par le Conseil de l’UE (malgré l’annonce d’un vote à la majorité qualifiée), ni par le Parlement européen (mais quel est son pouvoir en l’espèce ?). Ensuite, parce que la justice américaine a jugé illégale la « politique tarifaire » du président des États-Unis, car entachée d’incompétence : la législation fédérale (même les pouvoirs spéciaux issus de l’International Emergency Economic Powers Act de 1977) ne confère tout simplement pas le droit à l’exécutif américain de modifier unilatéralement des droits de douane ; la Cour suprême tranchera le litige en novembre, ce qui aura un impact certain sur la suite du mandat du 47e président. Enfin, parce que l’exécutif européen n’est pas davantage compétent pour s’engager au nom des 27 États souverains en matière d’approvisionnements énergétiques et d’achats armement ; mais qui s’en soucie : who cares ?Comme quoi, l’état de droit reste le meilleur rempart de nos intérêts face aux violations de la légalité de la part des uns et des autres. Mais qui reste-t-il pour défendre nos valeurs ? Un marché de défense : contre l'esprit des Traités Car pendant ce temps, la technocratie bruxelloise continue imperturbablement à tracer sa route, tels les Caterpillar D9 dans les rues de Gaza. La Commission européenne met la dernière main à son mégaprojet législatif « omnibus ». Sous l’image débonnaire du tortillard se cache une nouvelle machine de guerre destinée à écraser de nouveaux pans de la souveraineté des nations européennes. En matière de défense, qui n’est que l’un des nombreux volets du projet, l’ivraie est semée avec le bon grain, et c’est dans le détail des propositions que le diable se cache. Ce nouveau « paquet défense » (Defence Readiness Omnibus), proposé le 17 juin par la Commission en vue d’une adoption en Conseil en octobre, comprend trois projets de directives dites de « simplification » modifiant les textes existants transposés depuis longtemps dans les droits nationaux. Rappelons que, depuis une vingtaine d’années, l’UE a élaboré, contre l’esprit (l’Union est une œuvre de paix et de prospérité incompétente en matière militaire) et la lettre des traités (article 346 TFUE), une abondante législation destinée à créer la chimère d’un « marché unique de défense », le plus souvent regroupée en « paquets », dont les trois principaux datent respectivement de 2004, 2009 et 2016. Malgré une transposition et une mise en œuvre très inégale selon les États, la sagesse des compromis adoptés a permis jusqu’à présent d’ouvrir l’achat public de l’écosystème de défense tout en créant une catégorie spécifique de marchés, les fameux MDS (marchés de défense et de sécurité), qui échappent par exemple à l’obligation de lancer un appel d’offres européen pour certaines fournitures ou services spécifiques. Exportations : des simplifications intracommunautaires S’agissant des exportations de « produits de défense » (appellation aseptisée de ce que l’on appelait autrefois « matériel de guerre » ou encore « armement »), la directive 2009/43/CE « TIC » (pour « transferts intracommunautaires »), transposée en France en 2011 et en vigueur depuis 2014, a eu un impact positif certain sur la fluidité des relations commerciales au sein de la base industrielle et technologique de défense européenne (BITDE). Auparavant, les transferts d’armement entre États membres de l’UE étaient traités de manière identique aux exportations vers des pays tiers, avec un processus long et fastidieux de double autorisation individuelle. Ce processus complexe freinait la coopération industrielle et augmentait les coûts administratifs pour les entreprises exportatrices. Rappelons avant tout que, par principe afin de sauvegarder les intérêts de sécurité du pays, l’exportation d’armement est interdite. En effet, la France commandant pour ses armées auprès de ses industriels le matériel le plus performant, il n’est pas question que ce matériel puisse un jour être retourné contre ses propres troupes. Par conséquent, toute délivrance d’une dérogation à ce régime d’interdiction doit faire l’objet d’une étude de sécurité détaillée et d’une prise de décision au plus haut niveau (Premier ministre, via le SGDSN), après consultation des administrations concernées (chargées de la défense, mais aussi de l’économie, des affaires étrangères, voire de l’intérieur). Les modalités de réexportation doivent également être contrôlées dans le temps, afin notamment de prévenir tout contournement d’un régime de sanctions. Par exemple, la France peut ainsi se permettre de vendre le Rafale à l’Inde, ayant l’assurance que le client final sera bien l’armée de l’air indienne (ou la marine) et non tout autre utilisateur indésirable. Dans le jargon, on appelle ces nécessaires précautions le « processus CIEEMG », du nom de la commission interministérielle qui en est chargée. La directive TIC de 2009 a ainsi simplifié les procédures de transfert de matériel de guerre à l’intérieur de l’UE en instaurant trois types d’autorisation : les licences générales, globales et individuelles. Les licences générales permettent à un exportateur d’expédier, sans limite de quantité ou de montant, des matériels de faible risque. Les licences globales autorisent des transferts spécifiques, sans limite de quantité ou de montant, vers un destinataire précis. Les licences individuelles, qui représentent la grande majorité des flux, concernent tous les autres cas. Cette diversification des licences a permis de réduire les délais et les coûts administratifs, facilitant ainsi la coopération industrielle entre les États membres. On comprend combien des entreprises trans-européennes comme Airbus DS et MBDA ont pu profiter de ce nouveau régime, que le Brexit est cependant venu affaiblir. La directive a également introduit la certification des destinataires fiables, garantissant que les matériels seraient transférés à des entités dignes de confiance au sein de l’UE. Cette certification renforce la sécurité et la transparence des transferts intracommunautaires. Les entreprises ayant enfreint les règles sont soumises à un régime de sanctions ad hoc. Enfin, la directive TIC de 2009 préservait explicitement, en son 1er article, le contrôle national sur les exportations vers des pays tiers. Le futur Premier ministre Bernard Cazeneuve, alors député d’opposition, a joué un rôle primordial à l’occasion de la procédure législative de transposition, alertant notamment sur le risque d’une sur-réglementation de la part de la direction des affaires juridiques de Bercy risquant d’handicaper les industriels français de la défense. Au total, avec dix ans de recul, on constate que le nouveau régime a introduit un nouvel équilibre facilitant au quotidien les coopérations européennes en matière de défense. C’est l’exemple typique d’une législation européenne réussie, grâce à un dialogue fructueux en amont, une transposition équilibrée et une mise en œuvre efficace (appuyée par un système d’information adapté), le tout permettant des progrès, réels mais mesurés, en matière d’intégration, sans transferts généralisés de compétences, et sans chercher à construire un « marché unique de défense ». Dans le sens des intérêts allemands Comme le groupe MARS ne cesse de le rappeler, il n’existe pas de marché de défense, du moins pour les armements dits « de souveraineté ». C’est une évidence qu’il ne faut cesser de marteler : quand le client est unique, et souvent le fournisseur aussi, on ne parle pas de marché, mais de transaction bilatérale. Quand les prix ne se forment pas par confrontation de l’offre et de la demande, ce n’est pas un marché. Enfin, quand le produit lui-même n’existe pas encore et que l’industriel doit le concevoir en fonction du besoin opérationnel exprimé par le client, il est absurde de parler de marché. Mais non, s’accrochant à sa « raison d’être », la Commission européenne persévère dans l’erreur et l’absurdité, en poussant coûte que coûte à faire entrer les « produits de défense » dans la logique du marché unique, en dépit de toutes les évidences, quitte à cantonner toujours davantage le champ d’application de l’article 346 TFUE qui sort du marché unique les équipements considérés comme indispensables à la sécurité d’un État [2]. Certes, comme l’admet l’article 346, pour certains matériels plus ou moins banals, il existe véritablement un marché sur lequel s’exerce une concurrence relativement libre entre clients et fournisseurs permettant aux prix de se former conformément aux lois de l’économie. Et ce n’est pas le cas des armements les plus sensibles et des matériels spécifiques, du moins pour les pays soucieux de préserver leur autonomie stratégique. Il est vrai que ces pays sont peu nombreux au sein de l’UE : ils se comptent sur le doigt… d’un doigt. Mais quand ce marché existe, lorsque les États ont renoncé à leur autonomie stratégique, sa dynamique est mondiale : l’échelle européenne n’est absolument pas pertinente en l’espèce. Ou alors, il faudrait interdire les achats hors d'Europe ou fixer un « tarif extérieur commun » sur le modèle de l'ancienne PAC. Il n’en est évidemment pas question. Alors pourquoi une telle obstination ? Mais simplement parce que cela va dans le sens des intérêts industriels et géoéconomiques de l’Allemagne. Bruxelles veut imposer à la France son contrôle export Il en va de même du « contrôle export ». La Commission européenne profite de l’affaiblissement de la France, aggravé par la crise politique en cours, pour essayer de lui imposer des évolutions inacceptables. Tel est l’un des enjeux du « paquet omnibus défense » qui vise par exemple à ouvrir davantage le fonds européen de défense aux États tiers, notamment pour les essais. C’est surtout au nom d’une prétendue volonté de simplification qui n’est qu’un prétexte, devenu mantra, que la Commission veut modifier la directive TIC en accaparant progressivement les prérogatives souveraines des États en matière de contrôle des exportations. La nouvelle directive (qui doit être adoptée lors de la prochaine réunion du Conseil à la mi-octobre) renvoie ainsi les modalités de simplification à des actes délégués élaborés dans le secret des bureaux de la Commission, sans que les États n’aient plus aucun moyen d’intervenir sur le fond. Cela conduirait à violer la position commune de 2008, qui avait jusqu’à présent une valeur « quasi-constitutionnelle » [3]. Mais de nos jours, il ne faut s’étonner de rien. Que peut-il alors se passer ? Il est vrai que libéraliser totalement les transferts d’armement serait le stade ultime de la simplification. Mais ce n’est pas cela que veut la Commission : c’est capter le pouvoir de contrôle. Donc, par le biais des actes délégués dans les domaines autorisés par la nouvelle directive, la Commission pourra s’arroger des prérogatives souveraines des États. Par exemple pour la définition des « matériels sensibles » dont l’exportation est interdite, pour le choix des licences à délivrer ou les cas d’exemption. À terme, la France risque de perdre le contrôle sur l’exportation du matériel de guerre produit par ses propres industriels, avec deux conséquences tout aussi catastrophiques l’une que l’autre : d’une part que l’export de certaines armes ou munitions sensibles soit autorisé contre nos propres intérêts diplomatiques, stratégiques ou opérationnels ; d’autre part, que l’export, indispensable à l’équilibre économique de certains programmes d’armement, soit refusé par Bruxelles. C’est ainsi que, subrepticement, la Commission fait feu de tout bois pour vider l’article 346 et la position commune de 2008 de leur substance souveraine. Elle a ainsi plaidé l’an dernier devant la Cour de Justice de l’UE (CJUE), de manière parfaitement péremptoire, que l’article 346 ne s’appliquait pas aux domaines entrant dans le champ de compétence des articles 114 (marché intérieur) et 207 TFUE (politique commerciale commune), ce qu’elle estime être le cas des « armes et équipements, figurant sur la liste commune des équipements militaires de l’Union européenne visée à l’article 12 de la position commune 2008/944 et (…) ainsi soumis au tarif douanier commun. » Ne doutons pas que l’arrêt Neves [4], rendu il y a exactement un an, ne fasse jurisprudence. Une provocation envers les intérêts de la France Pire, il ne faut pas exclure qu’un jour une majorité d’États ne demandent à la Commission une initiative en ce sens par voie de règlement, car l’arrêt Neves a enfoncé un coin dans la souveraineté des États. Le raisonnement du juge est en effet pertinent en invoquant, à raison, le fait que les États ont demandé à la Commission – depuis des années dans le cadre des sanctions internationales – d’adopter des paquets de sanctions dans lesquels figurent les armements, le tout par voie de règlement. Par conséquent, cela place les équipements de défense dans le champ de la compétence de la Commission. C’est donc une tendance lourde, encouragée par une majorité d’États, à commencer par ceux qui veulent affaiblir la position de la France en matière de défense, qu’il s’agisse de guerre économique ordinaire ou simplement de « venger Keitel » [5]. Pour la plupart des États et pour plusieurs groupes politiques représentés au Parlement européen, transférer à Bruxelles la charge coûteuse et fastidieuse du contrôle des exportations d’armement ne pose aucun problème ; ce serait un soulagement pour les uns, une victoire pour les autres. Mais pour la France, il ne saurait être question de transiger sur le « contrôle export », c’est une question d’intérêt vital. La France est, sur les cinq dernières années, le 2e exportateur mondial d'armement, (loin) derrière les États-Unis. Cela suscite évidemment des jalousies, et la Russie serait ravie de retrouver son rang. Toute initiative en ce sens paraît donc relever de la pure provocation à l’encontre de la France et de ses intérêts. Bruxelles sait parfaitement que ces propositions sont inacceptables pour Paris. Mais comme il est difficile de refuser systématiquement toutes les évolutions, Bruxelles espère que Paris finisse par céder petit à petit. La « tactique du salami » est universelle. L’UE n’a cure que tout cela ne fasse qu’augmenter le désordre en France et dérouler le tapis rouge à l’extrême droite. On voudrait le faire exprès qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Ce qui est profondément regrettable, et quelque part décourageant pour qui croit encore à la construction européenne, c’est l’impudente désinhibition avec laquelle la Commission européenne avance ses pions, en marge de l’état de droit et sans respecter ni les intérêts des États, ni même l’intérêt général européen. Chacun comprend pourtant qu’il n’est dans l’intérêt de personne de marginaliser la France, qui est encore, dans l’attente que la montée en puissance allemande porte ses fruits, la principale puissance militaire de l’UE. Mais non, on dirait que l’ambition de la bureaucratie bruxelloise d’étendre toujours davantage ses prérogatives prévaut sur toute autre considération, à commencer par la sécurité des Européens. A cet égard, le discours martial de la présidente de la Commission à Strasbourg le 9 septembre dernier n’est qu’une tartufferie. L’humiliation de Turnberry l’a montré : quand l’UE dispose des pleins pouvoirs dans un domaine, elle s’empresse de ne pas les exercer et d’abandonner les intérêts de ses mandants. Il est plus que temps d’ouvrir les yeux sur ce qu’est devenue l’UE aujourd’hui, sous le contrôle total de l’Allemagne, au rebours d’une « certaine idée de l’Europe » qu’il est urgent de réhabiliter. ---------------------------------------------------------------- [1] Chaque mois, l'Europe se fait siphonner 100 milliards de plus. Jusqu'à quand ? | Les Echos [2] « Tout État membre peut prendre les mesures qu'il estime nécessaires à la protection des intérêts essentiels de sa sécurité et qui se rapportent à la production ou au commerce d'armes, de munitions et de matériel de guerre; ces mesures ne doivent pas altérer les conditions de la concurrence dans le marché intérieur en ce qui concerne les produits non destinés à des fins spécifiquement militaires. » [3] D’après l’article 12 de la position commune 2008/944/PESC du Conseil du 8 décembre 2008 définissant des règles communes régissant le contrôle des exportations de technologie et d’équipements militaires : « Les États membres font en sorte que leur législation nationale leur permette de contrôler l’exportation de la technologie et des équipements figurant sur la liste commune des équipements militaires de l’Union européenne. Cette liste sert de référence pour les listes nationales de technologie et d’équipements militaires des États membres, mais elle ne les remplace pas directement. » [4] CJUE, arrêt du 10 septembre 2024, aff. C-351/22 Neves 77 Solutions. [5] Au moment de signer à Berlin la capitulation du IIIe Reich le 8 mai 1945, le Maréchal Keitel s’était offusqué de la présence de la France, représentée par le général de Lattre de Tassigny, dans le camp des vainqueurs. 1 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) lundi à 11:15 Share Posté(e) lundi à 11:15 Il y a 1 heure, Titus K a dit : OPINION. Le tortillard et le salami: comment Bruxelles veut profiter de la crise politique en France pour s'attribuer le contrôle export https://www.latribune.fr/article/idees/tribunes/70213273649117/opinion-le-tortillard-et-le-salami-comment-bruxelles-veut-profiter-de-la-crise-politique-en-france-pour-sattribuer-le-controle-export Le groupe MARS révèle que la Commission européenne souhaite prendre le contrôle des exportations d'armements des pays de l'Union européenne, notamment de la France. Dans ce cadre, Bruxelles va proposer en octobre au Conseil un nouveau « paquet défense » pour une adoption trois projets de directives dites de « simplification » modifiant les textes existants transposés depuis longtemps dans les droits nationaux. Par le groupe MARS. Trump Turnberry est un complexe hôtelier de luxe et un golf situés en Écosse à l’embouchure de la Clyde, entre Glasgow et Belfast, et appartenant au milliardaire éponyme, 47e président des États-Unis. C’est à cet endroit, insolite pour une rencontre diplomatique, que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est rendue à la fin du mois de juillet, tel son lointain prédécesseur Henri IV à Canossa, pour signer un accord politique destiné à stabiliser la relation transatlantique. Comble de l’ironie, c’est ainsi dans la « baie du tournant » du pays des Pictes que l’Union européenne tourne une page épique de son histoire. Lancée par un traité signé symboliquement à Rome il y a près de 70 ans, drossée sur les sombres récifs d’un fjord de la mer des Hébrides, la construction européenne est désormais brisée. C’est la fin du mythe d’une « Europe qui protège », d’une certaine idée de l’Europe puissance, voire d’une « espérance » que nombre d’entre nous avaient placé en elle. Von der Leyen abandonne les Européens Quelle confiance en effet accorder à une institution supranationale qui brade d’une main, unilatéralement et sans concertation préalable, la souveraineté européenne tout en élaborant sans cesse de nouveaux outils de transfert de compétences au nom de la même souveraineté européenne ? Certains crieront à la trahison. D’autres tenteront de justifier l’injustifiable par une casuistique du « moindre mal » que les plus fervents Jésuites ne renieraient pas. Nous observerons pour le moins une incohérence certaine, qui ne plaide pas pour la confiance. Rappelons en quelques mots la situation incroyable dans laquelle « Madame VdL » a abandonné les quelque 450 millions d’Européens qui dépendent de ses pouvoirs exclusifs en matière de commerce international. Par l’accord politique de Turnberry conclu le 27 juillet par la présidente de la Commission européenne avec le président américain, l'UE annule les droits de douane sur les produits industriels américains et accorde un accès préférentiel à de nombreux produits agricoles et de la mer américains. En échange, Washington réduira à 15 % ses droits de douane augmentés unilatéralement (à 27,5 % au lieu de 5 % précédemment) sur les voitures et pièces automobiles européennes. Alors que l’aéronautique est épargnée, les vins pourraient également être taxés à 15 %. La France s'oppose ainsi à un accord qui aurait sans doute été négocié différemment si les (excellents) vins du Rhin s’exportaient aussi bien que ceux de Bordeaux. Surtout, alors qu’elle n’en a pas le mandat, la présidente de la Commission engage l’UE à acheter du gaz naturel liquéfié, du pétrole et des produits nucléaires américains pour 750 milliards de dollars d'ici 2028, et promet 600 milliards d'investissements supplémentaires aux États-Unis. L'accord comprend également une promesse d’augmentation des achats d'équipements militaires américains, non chiffrée et pourtant déjà au plus haut. Tout cela paraît contradictoire avec les objectifs politiques de l’UE en matière de transition écologique et d’autonomie stratégique. Capitulation en rase campagne L'accord évite à l'UE de recourir à l'instrument dit “anti-coercition” élaboré fin 2023 afin de lutter contre les menaces économiques et les restrictions commerciales jugées injustes imposées par les pays tiers, comprenant un ensemble de contre-mesures pouvant être utilisées dans le domaine du commerce ou des investissements. Pensé comme un moyen de dissuasion destiné à résoudre les conflits commerciaux de l'UE par la négociation, il a été abandonné au profit d’une capitulation en rase campagne. Cette lâcheté est parfaitement assumée par le ministre (alors) en charge des intérêts économiques de la France : « si on avait mis des mesures de rétorsion, avec, par exemple, (...) 15 ou 20 % de droits de douane sur les produits américains arrivant en France, ça aurait encore plus compliqué la vie (des entreprises françaises) ». Si la comparaison n’était pas aussi éculée, on dirait que l’esprit munichois souffle toujours à Bercy, alors même que la « guerre commerciale » entre Washington et Bruxelles n'est pas terminée, notamment dans les services numériques, domaine dans lequel l’UE affiche encore un certain niveau d’ambitions. Pour paraphraser Churchill, les Européens se seront couverts de honte sans pour autant éviter la guerre (commerciale). L’État de droit, meilleur rempart des intérêts des Européens Avec cette séquence inédite, comme l’observe à juste titre un ancien conseiller du président Hollande [1], l’Europe passe du statut de vassal à celui de tributaire. L’Empire américain souhaite ainsi financer son effort de guerre contre l’Empire du Milieu sur le dos de ses amis européens, encore formellement alliés au sein d’une Alliance atlantique qui perd jour après jour en cohérence et crédibilité alors même que la menace russe se fait de plus en plus pressante. Heureusement, l’accord de Turnberry est vraisemblablement mort-né. D’abord parce qu’il ne sera endossé ni par le Conseil de l’UE (malgré l’annonce d’un vote à la majorité qualifiée), ni par le Parlement européen (mais quel est son pouvoir en l’espèce ?). Ensuite, parce que la justice américaine a jugé illégale la « politique tarifaire » du président des États-Unis, car entachée d’incompétence : la législation fédérale (même les pouvoirs spéciaux issus de l’International Emergency Economic Powers Act de 1977) ne confère tout simplement pas le droit à l’exécutif américain de modifier unilatéralement des droits de douane ; la Cour suprême tranchera le litige en novembre, ce qui aura un impact certain sur la suite du mandat du 47e président. Enfin, parce que l’exécutif européen n’est pas davantage compétent pour s’engager au nom des 27 États souverains en matière d’approvisionnements énergétiques et d’achats armement ; mais qui s’en soucie : who cares ?Comme quoi, l’état de droit reste le meilleur rempart de nos intérêts face aux violations de la légalité de la part des uns et des autres. Mais qui reste-t-il pour défendre nos valeurs ? Un marché de défense : contre l'esprit des Traités Car pendant ce temps, la technocratie bruxelloise continue imperturbablement à tracer sa route, tels les Caterpillar D9 dans les rues de Gaza. La Commission européenne met la dernière main à son mégaprojet législatif « omnibus ». Sous l’image débonnaire du tortillard se cache une nouvelle machine de guerre destinée à écraser de nouveaux pans de la souveraineté des nations européennes. En matière de défense, qui n’est que l’un des nombreux volets du projet, l’ivraie est semée avec le bon grain, et c’est dans le détail des propositions que le diable se cache. Ce nouveau « paquet défense » (Defence Readiness Omnibus), proposé le 17 juin par la Commission en vue d’une adoption en Conseil en octobre, comprend trois projets de directives dites de « simplification » modifiant les textes existants transposés depuis longtemps dans les droits nationaux. Rappelons que, depuis une vingtaine d’années, l’UE a élaboré, contre l’esprit (l’Union est une œuvre de paix et de prospérité incompétente en matière militaire) et la lettre des traités (article 346 TFUE), une abondante législation destinée à créer la chimère d’un « marché unique de défense », le plus souvent regroupée en « paquets », dont les trois principaux datent respectivement de 2004, 2009 et 2016. Malgré une transposition et une mise en œuvre très inégale selon les États, la sagesse des compromis adoptés a permis jusqu’à présent d’ouvrir l’achat public de l’écosystème de défense tout en créant une catégorie spécifique de marchés, les fameux MDS (marchés de défense et de sécurité), qui échappent par exemple à l’obligation de lancer un appel d’offres européen pour certaines fournitures ou services spécifiques. Exportations : des simplifications intracommunautaires S’agissant des exportations de « produits de défense » (appellation aseptisée de ce que l’on appelait autrefois « matériel de guerre » ou encore « armement »), la directive 2009/43/CE « TIC » (pour « transferts intracommunautaires »), transposée en France en 2011 et en vigueur depuis 2014, a eu un impact positif certain sur la fluidité des relations commerciales au sein de la base industrielle et technologique de défense européenne (BITDE). Auparavant, les transferts d’armement entre États membres de l’UE étaient traités de manière identique aux exportations vers des pays tiers, avec un processus long et fastidieux de double autorisation individuelle. Ce processus complexe freinait la coopération industrielle et augmentait les coûts administratifs pour les entreprises exportatrices. Rappelons avant tout que, par principe afin de sauvegarder les intérêts de sécurité du pays, l’exportation d’armement est interdite. En effet, la France commandant pour ses armées auprès de ses industriels le matériel le plus performant, il n’est pas question que ce matériel puisse un jour être retourné contre ses propres troupes. Par conséquent, toute délivrance d’une dérogation à ce régime d’interdiction doit faire l’objet d’une étude de sécurité détaillée et d’une prise de décision au plus haut niveau (Premier ministre, via le SGDSN), après consultation des administrations concernées (chargées de la défense, mais aussi de l’économie, des affaires étrangères, voire de l’intérieur). Les modalités de réexportation doivent également être contrôlées dans le temps, afin notamment de prévenir tout contournement d’un régime de sanctions. Par exemple, la France peut ainsi se permettre de vendre le Rafale à l’Inde, ayant l’assurance que le client final sera bien l’armée de l’air indienne (ou la marine) et non tout autre utilisateur indésirable. Dans le jargon, on appelle ces nécessaires précautions le « processus CIEEMG », du nom de la commission interministérielle qui en est chargée. La directive TIC de 2009 a ainsi simplifié les procédures de transfert de matériel de guerre à l’intérieur de l’UE en instaurant trois types d’autorisation : les licences générales, globales et individuelles. Les licences générales permettent à un exportateur d’expédier, sans limite de quantité ou de montant, des matériels de faible risque. Les licences globales autorisent des transferts spécifiques, sans limite de quantité ou de montant, vers un destinataire précis. Les licences individuelles, qui représentent la grande majorité des flux, concernent tous les autres cas. Cette diversification des licences a permis de réduire les délais et les coûts administratifs, facilitant ainsi la coopération industrielle entre les États membres. On comprend combien des entreprises trans-européennes comme Airbus DS et MBDA ont pu profiter de ce nouveau régime, que le Brexit est cependant venu affaiblir. La directive a également introduit la certification des destinataires fiables, garantissant que les matériels seraient transférés à des entités dignes de confiance au sein de l’UE. Cette certification renforce la sécurité et la transparence des transferts intracommunautaires. Les entreprises ayant enfreint les règles sont soumises à un régime de sanctions ad hoc. Enfin, la directive TIC de 2009 préservait explicitement, en son 1er article, le contrôle national sur les exportations vers des pays tiers. Le futur Premier ministre Bernard Cazeneuve, alors député d’opposition, a joué un rôle primordial à l’occasion de la procédure législative de transposition, alertant notamment sur le risque d’une sur-réglementation de la part de la direction des affaires juridiques de Bercy risquant d’handicaper les industriels français de la défense. Au total, avec dix ans de recul, on constate que le nouveau régime a introduit un nouvel équilibre facilitant au quotidien les coopérations européennes en matière de défense. C’est l’exemple typique d’une législation européenne réussie, grâce à un dialogue fructueux en amont, une transposition équilibrée et une mise en œuvre efficace (appuyée par un système d’information adapté), le tout permettant des progrès, réels mais mesurés, en matière d’intégration, sans transferts généralisés de compétences, et sans chercher à construire un « marché unique de défense ». Dans le sens des intérêts allemands Comme le groupe MARS ne cesse de le rappeler, il n’existe pas de marché de défense, du moins pour les armements dits « de souveraineté ». C’est une évidence qu’il ne faut cesser de marteler : quand le client est unique, et souvent le fournisseur aussi, on ne parle pas de marché, mais de transaction bilatérale. Quand les prix ne se forment pas par confrontation de l’offre et de la demande, ce n’est pas un marché. Enfin, quand le produit lui-même n’existe pas encore et que l’industriel doit le concevoir en fonction du besoin opérationnel exprimé par le client, il est absurde de parler de marché. Mais non, s’accrochant à sa « raison d’être », la Commission européenne persévère dans l’erreur et l’absurdité, en poussant coûte que coûte à faire entrer les « produits de défense » dans la logique du marché unique, en dépit de toutes les évidences, quitte à cantonner toujours davantage le champ d’application de l’article 346 TFUE qui sort du marché unique les équipements considérés comme indispensables à la sécurité d’un État [2]. Certes, comme l’admet l’article 346, pour certains matériels plus ou moins banals, il existe véritablement un marché sur lequel s’exerce une concurrence relativement libre entre clients et fournisseurs permettant aux prix de se former conformément aux lois de l’économie. Et ce n’est pas le cas des armements les plus sensibles et des matériels spécifiques, du moins pour les pays soucieux de préserver leur autonomie stratégique. Il est vrai que ces pays sont peu nombreux au sein de l’UE : ils se comptent sur le doigt… d’un doigt. Mais quand ce marché existe, lorsque les États ont renoncé à leur autonomie stratégique, sa dynamique est mondiale : l’échelle européenne n’est absolument pas pertinente en l’espèce. Ou alors, il faudrait interdire les achats hors d'Europe ou fixer un « tarif extérieur commun » sur le modèle de l'ancienne PAC. Il n’en est évidemment pas question. Alors pourquoi une telle obstination ? Mais simplement parce que cela va dans le sens des intérêts industriels et géoéconomiques de l’Allemagne. Bruxelles veut imposer à la France son contrôle export Il en va de même du « contrôle export ». La Commission européenne profite de l’affaiblissement de la France, aggravé par la crise politique en cours, pour essayer de lui imposer des évolutions inacceptables. Tel est l’un des enjeux du « paquet omnibus défense » qui vise par exemple à ouvrir davantage le fonds européen de défense aux États tiers, notamment pour les essais. C’est surtout au nom d’une prétendue volonté de simplification qui n’est qu’un prétexte, devenu mantra, que la Commission veut modifier la directive TIC en accaparant progressivement les prérogatives souveraines des États en matière de contrôle des exportations. La nouvelle directive (qui doit être adoptée lors de la prochaine réunion du Conseil à la mi-octobre) renvoie ainsi les modalités de simplification à des actes délégués élaborés dans le secret des bureaux de la Commission, sans que les États n’aient plus aucun moyen d’intervenir sur le fond. Cela conduirait à violer la position commune de 2008, qui avait jusqu’à présent une valeur « quasi-constitutionnelle » [3]. Mais de nos jours, il ne faut s’étonner de rien. Que peut-il alors se passer ? Il est vrai que libéraliser totalement les transferts d’armement serait le stade ultime de la simplification. Mais ce n’est pas cela que veut la Commission : c’est capter le pouvoir de contrôle. Donc, par le biais des actes délégués dans les domaines autorisés par la nouvelle directive, la Commission pourra s’arroger des prérogatives souveraines des États. Par exemple pour la définition des « matériels sensibles » dont l’exportation est interdite, pour le choix des licences à délivrer ou les cas d’exemption. À terme, la France risque de perdre le contrôle sur l’exportation du matériel de guerre produit par ses propres industriels, avec deux conséquences tout aussi catastrophiques l’une que l’autre : d’une part que l’export de certaines armes ou munitions sensibles soit autorisé contre nos propres intérêts diplomatiques, stratégiques ou opérationnels ; d’autre part, que l’export, indispensable à l’équilibre économique de certains programmes d’armement, soit refusé par Bruxelles. C’est ainsi que, subrepticement, la Commission fait feu de tout bois pour vider l’article 346 et la position commune de 2008 de leur substance souveraine. Elle a ainsi plaidé l’an dernier devant la Cour de Justice de l’UE (CJUE), de manière parfaitement péremptoire, que l’article 346 ne s’appliquait pas aux domaines entrant dans le champ de compétence des articles 114 (marché intérieur) et 207 TFUE (politique commerciale commune), ce qu’elle estime être le cas des « armes et équipements, figurant sur la liste commune des équipements militaires de l’Union européenne visée à l’article 12 de la position commune 2008/944 et (…) ainsi soumis au tarif douanier commun. » Ne doutons pas que l’arrêt Neves [4], rendu il y a exactement un an, ne fasse jurisprudence. Une provocation envers les intérêts de la France Pire, il ne faut pas exclure qu’un jour une majorité d’États ne demandent à la Commission une initiative en ce sens par voie de règlement, car l’arrêt Neves a enfoncé un coin dans la souveraineté des États. Le raisonnement du juge est en effet pertinent en invoquant, à raison, le fait que les États ont demandé à la Commission – depuis des années dans le cadre des sanctions internationales – d’adopter des paquets de sanctions dans lesquels figurent les armements, le tout par voie de règlement. Par conséquent, cela place les équipements de défense dans le champ de la compétence de la Commission. C’est donc une tendance lourde, encouragée par une majorité d’États, à commencer par ceux qui veulent affaiblir la position de la France en matière de défense, qu’il s’agisse de guerre économique ordinaire ou simplement de « venger Keitel » [5]. Pour la plupart des États et pour plusieurs groupes politiques représentés au Parlement européen, transférer à Bruxelles la charge coûteuse et fastidieuse du contrôle des exportations d’armement ne pose aucun problème ; ce serait un soulagement pour les uns, une victoire pour les autres. Mais pour la France, il ne saurait être question de transiger sur le « contrôle export », c’est une question d’intérêt vital. La France est, sur les cinq dernières années, le 2e exportateur mondial d'armement, (loin) derrière les États-Unis. Cela suscite évidemment des jalousies, et la Russie serait ravie de retrouver son rang. Toute initiative en ce sens paraît donc relever de la pure provocation à l’encontre de la France et de ses intérêts. Bruxelles sait parfaitement que ces propositions sont inacceptables pour Paris. Mais comme il est difficile de refuser systématiquement toutes les évolutions, Bruxelles espère que Paris finisse par céder petit à petit. La « tactique du salami » est universelle. L’UE n’a cure que tout cela ne fasse qu’augmenter le désordre en France et dérouler le tapis rouge à l’extrême droite. On voudrait le faire exprès qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Ce qui est profondément regrettable, et quelque part décourageant pour qui croit encore à la construction européenne, c’est l’impudente désinhibition avec laquelle la Commission européenne avance ses pions, en marge de l’état de droit et sans respecter ni les intérêts des États, ni même l’intérêt général européen. Chacun comprend pourtant qu’il n’est dans l’intérêt de personne de marginaliser la France, qui est encore, dans l’attente que la montée en puissance allemande porte ses fruits, la principale puissance militaire de l’UE. Mais non, on dirait que l’ambition de la bureaucratie bruxelloise d’étendre toujours davantage ses prérogatives prévaut sur toute autre considération, à commencer par la sécurité des Européens. A cet égard, le discours martial de la présidente de la Commission à Strasbourg le 9 septembre dernier n’est qu’une tartufferie. L’humiliation de Turnberry l’a montré : quand l’UE dispose des pleins pouvoirs dans un domaine, elle s’empresse de ne pas les exercer et d’abandonner les intérêts de ses mandants. Il est plus que temps d’ouvrir les yeux sur ce qu’est devenue l’UE aujourd’hui, sous le contrôle total de l’Allemagne, au rebours d’une « certaine idée de l’Europe » qu’il est urgent de réhabiliter. ---------------------------------------------------------------- [1] Chaque mois, l'Europe se fait siphonner 100 milliards de plus. Jusqu'à quand ? | Les Echos [2] « Tout État membre peut prendre les mesures qu'il estime nécessaires à la protection des intérêts essentiels de sa sécurité et qui se rapportent à la production ou au commerce d'armes, de munitions et de matériel de guerre; ces mesures ne doivent pas altérer les conditions de la concurrence dans le marché intérieur en ce qui concerne les produits non destinés à des fins spécifiquement militaires. » [3] D’après l’article 12 de la position commune 2008/944/PESC du Conseil du 8 décembre 2008 définissant des règles communes régissant le contrôle des exportations de technologie et d’équipements militaires : « Les États membres font en sorte que leur législation nationale leur permette de contrôler l’exportation de la technologie et des équipements figurant sur la liste commune des équipements militaires de l’Union européenne. Cette liste sert de référence pour les listes nationales de technologie et d’équipements militaires des États membres, mais elle ne les remplace pas directement. » [4] CJUE, arrêt du 10 septembre 2024, aff. C-351/22 Neves 77 Solutions. [5] Au moment de signer à Berlin la capitulation du IIIe Reich le 8 mai 1945, le Maréchal Keitel s’était offusqué de la présence de la France, représentée par le général de Lattre de Tassigny, dans le camp des vainqueurs. Même si cela est vraie , cele n'a aucune chance d'aboutir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) lundi à 11:39 Share Posté(e) lundi à 11:39 @Titus K Merci pour cet article, très bien écrit. Les collaborateurs de cet état de fait sont bel et bien les nationalistes de pays étrangers, et certainement pas des "européens". il y a 17 minutes, Claudio Lopez a dit : Même si cela est vraie , cele n'a aucune chance d'aboutir N'en sois pas si sûr. Regarde le FCAS et tant d'autres choses. C'est une guerre hybride qui est menée contre nous. Ça n'a rien de normal. Il faut envoyer paître les malveillants. Et violemment encore. Macron et Lecornu vont devoir choisir leur camp. Ils tendent la main et se font manger le bras, et la France avec. Ça ne peut pas durer éternellement. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) lundi à 16:09 Share Posté(e) lundi à 16:09 Il y a 6 heures, Titus K a dit : comment Bruxelles veut profiter de la crise politique en France pour s'attribuer le contrôle export IMPORT Si export, alors j'attendrais la réciproque ! CONTROLE des IMPORTATIONS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) lundi à 17:07 Share Posté(e) lundi à 17:07 (modifié) Tout le continent sud-américain renouvelle ses flottes en même temps ? Modifié lundi à 17:07 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) lundi à 17:33 Share Posté(e) lundi à 17:33 il y a 20 minutes, Titus K a dit : Tout le continent sud-américain renouvelle ses flottes en même temps ? Non. C'est surtout que le Chili veut conserver son ascendant sur ses voisins et que l'hypothèse - agitée ces derniers jours - d'une vente potentielle de F-16 Block 70 à la FAP renverserait cette position de force. Sauf que la FAP n'a absolument pas les moyens d'acheter cette version. Les Chiliens eux-mêmes ne sont pas en mesure de remplacer ou même de moderniser leurs plus anciens appareils. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) mercredi à 10:10 Share Posté(e) mercredi à 10:10 (modifié) Le 15/07/2025 à 21:47, Zalmox a dit : Le 15/07/2025 à 18:30, rasi a dit : https://www.intelligenceonline.fr/grands-contrats/2025/07/15/diner-annule-contrats-en-berne-viree-bielorusse--la-visite-du-president-indonesien-tourne-au-vinaigre,110478843-art Invité d'honneur du 14 juillet à Paris, le président indonésien Prabowo Subianto a séché la rencontre prévue avec les industriels français de la défense. Les récentes initiatives diplomatiques de l'exécutif ont refroidi le meilleur client de Paris en Asie du Sud-Est. D'après certains, le Mozart de la finance qui excelle apparement aussi dans la diplomatie, aurait insisté auprès du président indonésien de reconnaitre officiellement l'état d'Israël, ce qui n'a pas été du goût de l'Indonésien. Je sais pas si "certains" fait reference à intelligenceonline mais si c'est le cas ... Caramba, encore raté “We must also recognize, respect and guarantee the safety and security of Israel. Only then can we have real peace. Thank you and Salam Alaikum.” Modifié mercredi à 10:12 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) mercredi à 12:36 Share Posté(e) mercredi à 12:36 Article intéressant sur les choix de la Colombie et du Pérou avec quelques informations sur la situation délicate du Gripen. Un bon exemple de la complexité de la situation géopolite du moment. Je ne serais pas surpris que ça vienne de Chat GPT ou équivalent . Désolé mais la trad automatique n'a pas fonctionné. Análisis, opinión e información estratégica sobre Defensa y Seguridad en América Latina Colombia y Perú: camino a sus futuros aviones de combate Las Fuerzas Aéreas de Colombia y Perú avanzan en la compra de nuevos aviones de combate. Aunque la primera indicó que irá por el Gripen NG, aún quedan muchas dudas sobre si será el modelo a incorporar, mientras que se espera una definición de Perú en breve. Actualmente, Perú y Colombia se encuentran enfrascados en pleno proceso de selección de su futuro avión de combate, los cuales se conforman en los mayores programas de adquisición de aeronaves que están a la espera de un contrato, luego de que la Argentina haya finalmente avanzado en la compra de 24 F-16 Fighting Falcon de segunda mano y otros países, como Ecuador y México, no registran avances en el tema. Si bien Colombia anunció que ha seleccionado al Gripen NG, tal como en 2022 había anunciado la selección del Dassault Rafale, aún no se ha firmado el contrato y hay serias dudas de que dicho acuerdo llegue a buen puerto. Por un lado, el gobierno de Petro ha planteado la compra de hasta 24 aviones de combate Gripen por un monto de 4.035.956.719 dólares, un valor bastante superior a las propuestas planteadas por Lockheed Martin por el F-16 (unos 3.000 millones de dólares) y Dassault por los Rafale (por 3.500 millones de dólares), lo que genera dudas de cómo se puede justificar dicho valor por un sistema de armas de performances inferiores a sus competidores y cómo se piensa pagarlo en el escenario actual de recorte presupuestario que viven las Fuerzas Armadas de Colombia, que se quejan de no tener siquiera munición para combatir a la narcoguerrilla, mientras el país se sigue sumergiendo en una situación cada vez más complicada por el crecimiento del terrorismo y el crimen organizado. Por otro lado, Estados Unidos ya informó extraoficialmente, tal como reportó nuestro corresponsal en Colombia, Erich Saumeth, que no aprobará la exportación de los motores General Electric F414 que equipan al caza sueco, algo mucho más probable ahora que el gobierno de Petro anunció que no comprará más equipamiento militar de origen estadounidense. La no aprobación de la venta de los motores tira por tierra cualquier intención de compra del Gripen, ya que cambiar el motor por uno de otro origen implica rediseñar gran parte del avión, con un costo prohibitivo para Colombia. La Fuerza Aeroespacial Colombiana (FAC) hasta ahora siempre había tenido al F-16V Viper como su primera opción, dada la cercanía de la fuerza con la USAF y el empleo de la doctrina estadounidense en sus operaciones, aunque Estados Unidos siempre se negó a la integración en el avión de los sistemas de guerra electrónica y armamento de origen israelí que hoy la fuerza usa en sus Kfir. La aceptación por parte de Dassault de integrar dichos sistemas en el Rafale había sido una de las razones de la selección del modelo en 2022, tal como explicamos en este artículo. Sin embargo, en ese entonces el gobierno colombiano solo tenía aprobados fondos que alcanzaban para comprar cuatro aeronaves y Dassault no quería cerrar un contrato que no incluyera el lote completo, lo cual llevó a que no se termine avanzando en la compra. La cada vez más urgente necesidad de reemplazar a los viejos Kfir llevó a que la FAC siga presionando al gobierno para lograr un acuerdo, lo que llevó al anuncio en noviembre de 2024 de la selección del avión sueco, argumentándose principalmente la transferencia de tecnología y los offsets que se entregarían a Colombia. Ahora, por un lado, resultó llamativo el valor del contrato, muy por encima de lo que se venía negociando con los otros dos oferentes. Si bien se argumenta que eso incluye la transferencia de tecnología, esto significa reconocer que dicha transferencia, así como los offsets, no son un beneficio, sino que son productos que Colombia está comprando además de los aviones, por lo que no tiene ninguna ventaja. El otro punto relevante es que Colombia, por su conflicto interno, necesita incorporar una aeronave que esté lista para entrar en combate apenas sus tripulaciones terminen de formarse en el avión, y que a la vez no corra riesgos de sanciones por el uso del armamento contra los grupos criminales y terroristas. A lo largo de los años, Colombia ha sido criticada en muchas oportunidades por organizaciones suecas por supuestas violaciones a los derechos humanos en su guerra contra la narcoguerrilla, lo que ha llevado al temor desde la FAC de que puedan existir sanciones en un futuro si los Gripen se usan para bombardear a los grupos terroristas, lo cual podría afectar la operatividad del sistema. Por otro lado, el Gripen NG sigue siendo una aeronave en desarrollo, que al día de hoy no ha iniciado la homologación de sus sistemas aire-superficie (hasta donde pudimos investigar, no ha realizado ningún lanzamiento de armas aire-superficie y solo se han hecho evaluaciones de misiles aire-aire Iris-T y Meteor), por lo que Colombia tendría que esperar varios años para poder lanzar armamento aire-superficie con precisión o hacerse cargo de los costos de acelerar dicho programa de homologación. El programa Gripen se está viendo seriamente afectado por los retrasos en los pagos por parte de Brasil, lo que ya ha generado una enorme demora en el tiempo de entrega de los aviones que compró la Força Aérea Brasileira (FAB). Mientras el programa inicial de entregas, según el contrato firmado en 2014, planteaba un cronograma entre 2021 y 2024 para los 36 aviones iniciales, el cual sería luego seguido por los 36 de un segundo contrato, la realidad es que al día de hoy la FAB solo posee diez aeronaves y espera llegar a la 11º antes de fin de 2025, mientras que la fuerza ha planteado un nuevo cronograma de entregas para este primer lote que alcanzaría hasta 2032, aunque éste incluso parece optimista al plantear que en 2031 y 2032 se entreguen cinco aviones por año, una cantidad igual a lo que se entregará en el período entre 2023 y 2025 y cuando se planea la entrega de solo una aeronave para 2026, completando recién el primer escuadrón. Por otro lado, la FAB ya no habla de un segundo lote de 36 Gripen NG, sino de la compra de un lote de aviones usados u otro modelo de menores costos, que permita dotar a las unidades de la fuerza que no recibirán al modelo sueco, especialmente ante la baja inminente de los AMX y la necesaria baja de los F-5E/F antes de 2030. Por su lado, Suecia solo ha anunciado la intención de comprar 60 aeronaves y en 2023 la FMV (Administración de Material de Defensa de Suecia, encargada de la introducción del modelo al servicio), recibió los primeros ejemplares, que hoy ya llegan a unas cuatro unidades. El hecho de que el avión haya perdido en casi todas las competencias en otros países (solo se logró un contrato por cuatro aviones con Tailandia en agosto de 2025 aunque el país ha planteado que apunta a comprar una docena) lleva a que todo el programa se demore y pueda complicar seriamente la logística en el futuro, si solo se produce una pequeña cantidad para pocos operadores, teniendo en cuenta que al día de hoy solo contaría con tres operadores y un centenar de aeronaves a ser entregadas. Esta ha sido una de las preocupaciones planteadas por oficiales de la FAC que han participado del programa de selección, que consideraron fundamental que el modelo a incorporar esté listo para entrar en combate, sea una plataforma ya probada y tenga una gran cantidad de operadores para que haya seguridad de la provisión de soporte en el largo plazo. Actualmente, las ofertas a Colombia y Perú apuntan a que dichos países ocupen los slots en la línea de producción que estaban inicialmente destinados a Brasil, los cuales por ahora está ocupando parcialmente Suecia. Esto es porque las demoras en la producción debido a los atrasos en los pagos de Brasil llevan a un incremento de los costos debido a que se está subutilizando la capacidad instalada. Esta situación lleva a pensar que es muy probable que la compra del Gripen por parte de Colombia termine llegando a un punto muerto, especialmente si Estados Unidos no autoriza la venta de los motores, algo muy posible ante el acercamiento del gobierno colombiano con Venezuela y otros enemigos de Estados Unidos, así como la citada declaración del presidente colombiano de no comprar más material militar a Estados Unidos. Además, porque Gustavo Petro hasta ahora no ha avanzado en ninguna compra de material de defensa relevante, a la vez que debe priorizar la inversión en material para las tropas que hoy están en combate. Esto puede llevar a que luego de 2026 se reinicie el programa con un nuevo gobierno en Colombia, que podría tener una tendencia totalmente distinta a la de Petro. Perú En el caso de Perú, se había indicado que se anunciaría la selección del nuevo caza a mitad de año, pero esto no ocurrió y el pasado 20 de septiembre el ministro de defensa, Walter Astudillo, indicó que en el mes de octubre se dará a conocer el ganador, aunque no será fácil la firma del contrato cuando habrá un cambio de gobierno a mitad de 2026. El país no tiene los condicionantes políticos de Colombia bajo la administración de Petro, por lo que no habría problemas en comprar un sistema como el F-16 o componentes de Estados Unidos, a pesar de que ese país ya ha dejado entrever que tampoco aprobará la exportación de los motores si fuera elegido el Gripen. Actualmente la fuerza está eligiendo entre los mismos modelos que ha preseleccionado Colombia: El F-16V Viper, el Dassault Rafale y el Gripen, con opiniones divididas dentro de la Fuerza Aérea del Perú (FAP) sobre qué se terminará eligiendo. Por un lado, algunos oficiales ligados al proceso de selección prefieren el Rafale por la continuidad que significaría sobre el Mirage 2000 y las capacidades que brinda el avión, a pesar de ser el más costoso. Otros prefieren el F-16V por ser un modelo ya muy probado, con muchos operadores y menores costos que el Rafale, mientras que otros prefieren al Gripen por sus costos menores, a pesar de que en los hechos el costo operacional es igual al del F-16. Si bien el fabricante del Gripen ha publicitado costos operacionales en el orden de los 6000 dólares, los cálculos que ha llevado adelante la Fuerza Aeroespacial Colombiana en función de la información brindada por los fabricantes lo colocaron casi en una paridad con el F-16, en el orden de los 9000 dólares por hora. Por otro lado, fuentes de la Força Aérea Brasileira han indicado que actualmente el costo por hora está en el orden de los 17.000 dólares, debido a que la aeronave aún está en proceso de incorporación y desarrollo, lo cual incrementa considerablemente los costos. Sin embargo, esperan que en el futuro baje hasta valores cercanos a los 9000 dólares. En este caso también pesa la necesidad de que Estados Unidos apruebe la venta de los motores, algo que también ven como poco probable, ya que ese país ve dicho veto como una forma de sacar de carrera a un competidor del F-16. Si bien Corea del Sur ofreció el mucho más avanzado KF-21, sumando a Perú al proyecto de desarrollo, los costos y el tiempo que le llevaría a la FAP tener el modelo operacional llevaron a que no haya demasiado interés. La FAP apunta a incorporar 24 aeronaves por un monto máximo de 3500 millones de dólares, aunque primero se comprará un lote de 12 y más adelante un segundo lote, teniendo disponibles para 2025 un monto de 2000 millones. Los primeros irían a reemplazar a los MiG-29, que ya no están operativos, mientras que el segundo lote reemplazará a los Mirage 2000 que, si bien se encuentran en buenas condiciones, tienen ya cuatro décadas encima. La oferta de F-16 es por hasta 3420 millones de dólares y ya tiene la aprobación del gobierno de Estados Unidos, incluyendo diez F-16C monoplazas y dos F-16D biplazas, junto con 14 motores F110-GE-129, un lote de misiles aire-aire de corto y largo alcance, AIM-9X Block II y AIM-120C-8, así como radares AESA AN/APG-83, pods de designación de objetivos AN/AAQ-28 Litening, sistemas de guerra electrónica, equipos de navegación y visualización para pilotos, además de repuestos, soporte logístico y entrenamiento técnico. Si bien la oferta de Dassault inicialmente era muy cara y superaba el monto de 3500 millones de dólares, los franceses redujeron considerablemente el precio y la última propuesta fue por 12 aviones por 3200 millones de dólares, incluyendo el paquete de armamento, sensores, entrenamiento y soporte. En el caso de la oferta de Gripen es por 3500 millones de dólares, incluyendo un paquete similar al del Rafale, pero sumando además la provisión de un avión Saab Erieye de alerta temprana de segunda mano. Esto último tendría poco impacto en el proceso porque la FAP actualmente ya tiene presupuesto asignado para la compra de un avión de alerta temprana, que debería concretarse en el corto plazo En este punto, pesa que en el caso del F-16 y del Rafale, el mismo país fabricante de las aeronaves produce también sus sensores y armas, por lo que se puede mantener la línea de abastecimientos y contar con todas las capacidades negociando solo con un país. A la vez, en el caso del F-16, se cuenta con muchas otras opciones de sistemas y armas ya homologadas en el avión que son de otros orígenes, como de Israel, Europa, etc. En el caso del Gripen, Suecia sólo produce una parte de los sensores y casi ningún arma, mientras que hay pocas armas homologadas en el avión. Esto obliga a negociar con los países fabricantes del armamento y complica mucho todo el proceso de incorporación para tener capacidades reales de combate y no solamente una aeronave. En lo que se refiere a sensores, todos tienen excelentes radares, aunque en el caso del Gripen, aún está en desarrollo y tienen problemas de integración que vienen limitando sus capacidades. Sin embargo, tiene la ventaja, al igual que el Rafale, de contar con el sistema óptico IRST integrado que permite detectar blancos de manera pasiva, aunque la presencia de nubes o altos niveles de humedad en el ambiente afectan significativamente sus performances. En corto alcance, el F-16 tiene capacidades superiores por maniobrabilidad, mientras que una ventaja del Gripen es su menor dependencia de infraestructura terrestre y capacidad de operar en rutas o pistas cortas. El F-16 y el Rafale, por su parte, son superiores en alcance, autonomía y capacidad para llevar armamento, además de tener armas de todo tipo ya homologadas, haciendo más rápido y económico alcanzar la plena capacidad operativa. Otro punto es que el F-16 ya está muy probado en combate, el Rafale también ha sido utilizado en varios conflictos, mientras que el Gripen solo se usó de manera muy limitada por Tailandia contra Camboya con ejemplares de la versión C, muy distintos al E, por lo que no se conoce mucho sobre sus capacidades reales en combate. Todos estos factores son fundamentales a tener en cuenta por los dos países a la hora de elegir el modelo con el que equiparán a su aviación de caza durante las próximas décadas, así como las cuestiones políticas, que en el caso de Colombia son más relevantes dadas las posturas extremistas de Gustavo Petro, aunque esto podría cambiar si en 2026 asumiera allí un gobierno de derecha. Por ahora, nada está cerrado y los tres modelos siguen teniendo chances de ser vendidos. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) mercredi à 12:56 Share Posté(e) mercredi à 12:56 j'ai lu et je retiens : Actuellement, les offres faites à la Colombie et au Pérou visent à ce que ces pays occupent les créneaux de production initialement destinés au Brésil, actuellement partiellement occupés par la Suède. En effet, les retards de production dus aux retards de paiement du Brésil entraînent une augmentation des coûts due à une sous-utilisation des capacités installées. Cette situation suggère que l'achat de Gripen par la Colombie risque fort de se solder par une impasse, surtout si les États-Unis n'autorisent pas la vente des moteurs, un scénario fort probable compte tenu du rapprochement du gouvernement colombien avec le Venezuela et d'autres ennemis des États-Unis, ainsi que de la déclaration du président colombien, mentionnée plus haut, selon laquelle il n'achètera plus d'équipements militaires aux États-Unis. De plus, Gustavo Petro n'a réalisé aucune avancée concernant des achats significatifs d'équipements de défense jusqu'à présent, et il doit prioriser les investissements dans l'équipement des troupes actuellement au combat. Cela pourrait conduire à un redémarrage du programme après 2026, sous un nouveau gouvernement colombien, dont l'approche pourrait être totalement différente de celle de Petro. Pérou Dans le cas du Pérou, il avait été annoncé que la sélection du nouvel avion de combat serait annoncée en milieu d'année, mais cela n'a pas été le cas. Le 20 septembre, le ministre de la Défense, Walter Astudillo, a indiqué que le nom du gagnant serait annoncé en octobre, même si la signature du contrat s'annonce difficile compte tenu du changement de gouvernement prévu mi-2026. Le pays ne subit pas les contraintes politiques de la Colombie sous l'administration Petro ; l'achat d'un système comme le F-16 ou de composants aux États-Unis ne poserait donc aucun problème, bien que ce pays ait déjà laissé entendre qu'il n'autoriserait pas l'exportation de moteurs si le Gripen était retenu. L'armée de l'air péruvienne est actuellement en train de choisir entre les mêmes modèles que ceux présélectionnés par la Colombie : le F-16V Viper, le Dassault Rafale et le Gripen. Les avis sont partagés au sein de la Force aérienne péruvienne (FAP) quant au choix final. D'un côté, certains officiers impliqués dans le processus de sélection privilégient le Rafale en raison de la continuité qu'il offrirait par rapport au Mirage 2000 et des capacités qu'il offre, malgré son prix de revient plus élevé. D'autres privilégient le F-16V, modèle éprouvé, exploité par de nombreux opérateurs et dont le coût est inférieur à celui du Rafale, tandis que d'autres encore privilégient le Gripen pour son coût inférieur, malgré le fait qu'en réalité Alors que l'offre de Dassault était initialement très coûteuse, dépassant 3,5 milliards de dollars, la France a considérablement réduit son prix et la dernière proposition portait sur 12 avions pour 3,2 milliards de dollars, incluant l'armement, les capteurs, la formation et le package de soutien. Dans le cas du Gripen, l'offre s'élève à 3,5 milliards de dollars, incluant un package similaire à celui du Rafale, mais aussi la fourniture d'un avion d'alerte précoce Saab Erieye d'occasion. Cela aurait peu d'impact sur le processus, car le FAP dispose actuellement d'un budget alloué à l'achat d'un avion d'alerte précoce, qui devrait être finalisé à court terme. Ace stade, il est important de noter que pour le F-16 et le Rafale, le même pays qui fabrique les avions produit également leurs capteurs et leurs armes. La chaîne d'approvisionnement peut donc être maintenue et toutes les capacités peuvent être obtenues en négociant avec un seul pays. Parallèlement, pour le F-16, de nombreuses autres options de systèmes et d'armes ont déjà été approuvées pour l'avion par d'autres sources, comme Israël, l'Europe, etc. Pour le Gripen, la Suède ne produit qu'une partie des capteurs et quasiment aucune arme, tandis que peu d'armes sont approuvées pour l'avion. Cela nécessite des négociations avec les pays producteurs d'armes et complique considérablement l'ensemble du processus d'intégration pour obtenir de véritables capacités de combat, et pas seulement un avion. Concernant les capteurs, tous disposent d'excellents radars, même si le Gripen est encore en développement et souffre de problèmes d'intégration qui limitent ses capacités. tandis que le Gripen n'a été utilisé que de manière très limitée par la Thaïlande contre le Cambodge, avec des versions C, très différentes de la version E. Par conséquent, on ne sait pas grand-chose de ses capacités de combat réelles. C'est pas glorieux pour le grille pain qd même... 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) mercredi à 13:08 Share Posté(e) mercredi à 13:08 (modifié) Cette FAL au brésil c'est le casse du siecle ... Ils ne commandent presque rien pour leur propres forces mais veulent produire pour le reste de l'amerique latine (voir pour la Suède ??) Après tout ca les Suédois commandent encore des C-390 ... merveilleux. Modifié mercredi à 13:09 par Titus K 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) mercredi à 13:20 Share Posté(e) mercredi à 13:20 9 minutes ago, Titus K said: Cette FAL au brésil c'est le casse du siecle ... Ils ne commandent presque rien pour leur propres forces mais veulent produire pour le reste de l'amerique latine (voir pour la Suède ??) Après tout ca les Suédois commandent encore des C-390 ... merveilleux. oui, c'est bien ça. Apres, l'abscence de prod s'explique aussi par les budgets serrés bresiliens... Mais cette fal, c'est un beau offset, avec Lula en VRP pour vendre du grille pain en colombie, entre autre. Ma foi, pourquoi pas! A mon sens, le rafale garde des atouts et vu la prod 4/mois, ya une carte pour faire tomber les prix et livrer Colombie/Perou. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) mercredi à 16:24 Share Posté(e) mercredi à 16:24 Il y a 3 heures, mgtstrategy a dit : j'ai lu et je retiens : Actuellement, les offres faites à la Colombie et au Pérou visent à ce que ces pays occupent les créneaux de production initialement destinés au Brésil, actuellement partiellement occupés par la Suède. En effet, les retards de production dus aux retards de paiement du Brésil entraînent une augmentation des coûts due à une sous-utilisation des capacités installées. Cette situation suggère que l'achat de Gripen par la Colombie risque fort de se solder par une impasse, surtout si les États-Unis n'autorisent pas la vente des moteurs, un scénario fort probable compte tenu du rapprochement du gouvernement colombien avec le Venezuela et d'autres ennemis des États-Unis, ainsi que de la déclaration du président colombien, mentionnée plus haut, selon laquelle il n'achètera plus d'équipements militaires aux États-Unis. De plus, Gustavo Petro n'a réalisé aucune avancée concernant des achats significatifs d'équipements de défense jusqu'à présent, et il doit prioriser les investissements dans l'équipement des troupes actuellement au combat. Cela pourrait conduire à un redémarrage du programme après 2026, sous un nouveau gouvernement colombien, dont l'approche pourrait être totalement différente de celle de Petro. Pérou Dans le cas du Pérou, il avait été annoncé que la sélection du nouvel avion de combat serait annoncée en milieu d'année, mais cela n'a pas été le cas. Le 20 septembre, le ministre de la Défense, Walter Astudillo, a indiqué que le nom du gagnant serait annoncé en octobre, même si la signature du contrat s'annonce difficile compte tenu du changement de gouvernement prévu mi-2026. Le pays ne subit pas les contraintes politiques de la Colombie sous l'administration Petro ; l'achat d'un système comme le F-16 ou de composants aux États-Unis ne poserait donc aucun problème, bien que ce pays ait déjà laissé entendre qu'il n'autoriserait pas l'exportation de moteurs si le Gripen était retenu. L'armée de l'air péruvienne est actuellement en train de choisir entre les mêmes modèles que ceux présélectionnés par la Colombie : le F-16V Viper, le Dassault Rafale et le Gripen. Les avis sont partagés au sein de la Force aérienne péruvienne (FAP) quant au choix final. D'un côté, certains officiers impliqués dans le processus de sélection privilégient le Rafale en raison de la continuité qu'il offrirait par rapport au Mirage 2000 et des capacités qu'il offre, malgré son prix de revient plus élevé. D'autres privilégient le F-16V, modèle éprouvé, exploité par de nombreux opérateurs et dont le coût est inférieur à celui du Rafale, tandis que d'autres encore privilégient le Gripen pour son coût inférieur, malgré le fait qu'en réalité Alors que l'offre de Dassault était initialement très coûteuse, dépassant 3,5 milliards de dollars, la France a considérablement réduit son prix et la dernière proposition portait sur 12 avions pour 3,2 milliards de dollars, incluant l'armement, les capteurs, la formation et le package de soutien. Dans le cas du Gripen, l'offre s'élève à 3,5 milliards de dollars, incluant un package similaire à celui du Rafale, mais aussi la fourniture d'un avion d'alerte précoce Saab Erieye d'occasion. Cela aurait peu d'impact sur le processus, car le FAP dispose actuellement d'un budget alloué à l'achat d'un avion d'alerte précoce, qui devrait être finalisé à court terme. Ace stade, il est important de noter que pour le F-16 et le Rafale, le même pays qui fabrique les avions produit également leurs capteurs et leurs armes. La chaîne d'approvisionnement peut donc être maintenue et toutes les capacités peuvent être obtenues en négociant avec un seul pays. Parallèlement, pour le F-16, de nombreuses autres options de systèmes et d'armes ont déjà été approuvées pour l'avion par d'autres sources, comme Israël, l'Europe, etc. Pour le Gripen, la Suède ne produit qu'une partie des capteurs et quasiment aucune arme, tandis que peu d'armes sont approuvées pour l'avion. Cela nécessite des négociations avec les pays producteurs d'armes et complique considérablement l'ensemble du processus d'intégration pour obtenir de véritables capacités de combat, et pas seulement un avion. Concernant les capteurs, tous disposent d'excellents radars, même si le Gripen est encore en développement et souffre de problèmes d'intégration qui limitent ses capacités. tandis que le Gripen n'a été utilisé que de manière très limitée par la Thaïlande contre le Cambodge, avec des versions C, très différentes de la version E. Par conséquent, on ne sait pas grand-chose de ses capacités de combat réelles. C'est pas glorieux pour le grille pain qd même... J'ai trouvé l'article assez pertinent et les commentaires sur le Gripen mortels. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) mercredi à 16:28 Share Posté(e) mercredi à 16:28 Il y a 3 heures, mgtstrategy a dit : oui, c'est bien ça. Apres, l'abscence de prod s'explique aussi par les budgets serrés bresiliens... Mais cette fal, c'est un beau offset, avec Lula en VRP pour vendre du grille pain en colombie, entre autre. Ma foi, pourquoi pas! A mon sens, le rafale garde des atouts et vu la prod 4/mois, ya une carte pour faire tomber les prix et livrer Colombie/Perou. la réalisation des contrats à long délai au Brésil est sans fin. Il faut se battre chaque année pour avoir une portion de budget avce le risque d'arrêt complet pendant plusieirs années. Les exemples sont nombreux... Angra 1, Prosub, gripen, ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) mercredi à 18:20 Share Posté(e) mercredi à 18:20 Il y a 3 heures, mgtstrategy a dit : Alors que l'offre de Dassault était initialement très coûteuse, dépassant 3,5 milliards de dollars, la France a considérablement réduit son prix et la dernière proposition portait sur 12 avions pour 3,2 milliards de dollars, incluant l'armement, les capteurs, la formation et le package de soutien. Dans le cas du Gripen, l'offre s'élève à 3,5 milliards de dollars, incluant un package similaire à celui du Rafale, mais aussi la fourniture d'un avion d'alerte précoce Saab Erieye d'occasion. Cela aurait peu d'impact sur le processus, car le FAP dispose actuellement d'un budget alloué à l'achat d'un avion d'alerte précoce, qui devrait être finalisé à court terme. Si l’avion d’alerte précoce d’occasion est important ... qu’est-ce qu’on attend pour proposer la même chose ? À partir de 2027, on aura des Hawkeye surnuméraire ... On ne pourra pas proposer le MCO des E-2C et l’offre dépendrait d’une autorisation US, mais c’est aussi le cas des offres suédoises. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) mercredi à 21:31 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 21:31 (modifié) A 42:00 E.Trappier --> https://www.youtube.com/live/nvi6IjuyJKg "Et vous savez très bien ce que veulent les taïwanais : eux ce qu'ils veulent c'est des Rafales Ca ca ne dépend pas de moi, et je ne dis pas si c'est bien de vendre à Taïwan oiu pas, ca n'est pas ma responsabilité c'est celle de l'état" Modifié mercredi à 21:32 par Titus K 3 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) mercredi à 22:50 Share Posté(e) mercredi à 22:50 il y a une heure, Titus K a dit : A 42:00 E.Trappier --> https://www.youtube.com/live/nvi6IjuyJKg "Et vous savez très bien ce que veulent les taïwanais : eux ce qu'ils veulent c'est des Rafales Ca ca ne dépend pas de moi, et je ne dis pas si c'est bien de vendre à Taïwan oiu pas, ca n'est pas ma responsabilité c'est celle de l'état" Toute la séance est intéressante. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) jeudi à 02:33 Share Posté(e) jeudi à 02:33 13 hours ago, Titus K said: Cette FAL au brésil c'est le casse du siecle ... Ils ne commandent presque rien pour leur propres forces mais veulent produire pour le reste de l'amerique latine (voir pour la Suède ??) Après tout ca les Suédois commandent encore des C-390 ... merveilleux. Si c'est de l'assemblage final à faible cadence ca représente "relativement" peu de charge de travail. Ca permet de dire que c'est Made in Brasil. https://www.defesaaereanaval.com.br/artigos/primeiro-gripen-e-fabricado-no-brasil-realizara-voo-inaugural-em-2025 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian Posté(e) jeudi à 13:32 Share Posté(e) jeudi à 13:32 Il y a 16 heures, Titus K a dit : A 42:00 E.Trappier --> https://www.youtube.com/live/nvi6IjuyJKg "Et vous savez très bien ce que veulent les taïwanais : eux ce qu'ils veulent c'est des Rafales Ca ca ne dépend pas de moi, et je ne dis pas si c'est bien de vendre à Taïwan oiu pas, ca n'est pas ma responsabilité c'est celle de l'état" Ce serait en effet un deal parfait, mais depuis 20 ans ont fait tout pour ménager la Chine. Sonder le Vietnam serait déjà une première étape. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. iborg Posté(e) jeudi à 17:12 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 17:12 ON devrait vendre des Rafale à Taïwan rien que pour le plaisir de voir les Chinois s'étouffer avec leur propagande J-10C et PL15... 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. HK Posté(e) jeudi à 17:50 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 17:50 36 minutes ago, iborg said: ON devrait vendre des Rafale à Taïwan rien que pour le plaisir de voir les Chinois s'étouffer avec leur propagande J-10C et PL15... En effet. Comment pourraient-ils se plaindre qu'on vende un chasseur si nul et démodé? 9 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) jeudi à 20:00 Share Posté(e) jeudi à 20:00 2 hours ago, iborg said: ON devrait vendre des Rafale à Taïwan rien que pour le plaisir de voir les Chinois s'étouffer avec leur propagande J-10C et PL15... Ou bien, pour la blague, dans quelques mois ceder une licence indienne pour cet export la. Resterait a solutionner l'armement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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