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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Le 28/05/2022 à 18:56, CortoMaltese a dit :

EDIT : Je pense que les ukrainiens tablent sur un épuisement de l'effort russe. Ils doivent considérer, à tort ou à raison que le taux d'attrition par km gagné des russes est trop élevé et qu'ils devront s'arrêter avant d'avoir fermé la poche. Un peu à la Koursk. Encore une fois : ont-ils raisons ? ont-ils torts ? Seul l'avenir nous le dira. 

Peut-être que le renseignement US les confortent dans cette hypothèse.

Modifié par Paschi
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Même si les russes n'arrivent pas à refermer la poche, c'est une situation perdante pour les ukrainiens. Le ravitaillement va être très complexe avec des axes en nombre très limités, surveillés en permanence par des drones (le col ne fait actuellement que 20 km donc couvrable à partir des deux côtés par des drones légers ayant 10 km de distance de contrôle) et bombardés au moindre mouvement. La distance joue beaucoup à la fois sur la distance de contrôle des drones et sur l'artillerie. La Russie va pouvoir pilonner la poche et son col tranquillement depuis l'est bien à l'abri de tirs de contre-batterie. Au contraire, l'artillerie ukrainienne qui ne pourra pas rester dans la poche sera trop loin à l'ouest (30 km entre Siversk et Severodonetsk) pour soutenir efficacement la défense de la poche à moins de se mettre en danger en s'approchant très près du front ou en entrant dans le col.

Il est assez logique que l'avancée des russes ait fortement ralentit vu comment la ligne de front à exploser entre les combats pour Popasna (4x4km) et le saillant actuel (20x20 km). Sauf à avoir amener des très nombreuses unités pour faire l'exploitation, les lignes russes sont devenus très étendues. Et il doivent en partie avoir le même dilemme d'avancer ou non leur artillerie pour soutenir de plus près mais en étant plus vulnérable. Le 122 mm ne porte qu'à 15-22 km pour le 2S1 et à 25-30 km pour le 152 mm du 2S19. On voit bien que cette distance de progression de 20 km doit leur poser problème alors que le saillant est au contraire une bonne cible pour l'artillerie ukrainienne qui devient du coup elle même moins vulnérable à la contre-batterie russe. A voir si on risque pas de voir ces prochains jours un nouveau combat d'attrition par artillerie, chaque camp se concentrant sur la zone où la configuration du front lui donne une supériorité de feu.

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il y a 24 minutes, Deres a dit :

Même si les russes n'arrivent pas à refermer la poche, c'est une situation perdante pour les ukrainiens. Le ravitaillement va être très complexe avec des axes en nombre très limités, surveillés en permanence par des drones (le col ne fait actuellement que 20 km donc couvrable à partir des deux côtés par des drones légers ayant 10 km de distance de contrôle) et bombardés au moindre mouvement. La distance joue beaucoup à la fois sur la distance de contrôle des drones et sur l'artillerie. La Russie va pouvoir pilonner la poche et son col tranquillement depuis l'est bien à l'abri de tirs de contre-batterie. Au contraire, l'artillerie ukrainienne qui ne pourra pas rester dans la poche sera trop loin à l'ouest (30 km entre Siversk et Severodonetsk) pour soutenir efficacement la défense de la poche à moins de se mettre en danger en s'approchant très près du front ou en entrant dans le col.

Justement en raison du point que tu soulèves en dessous, je doute que les Russes aient massé de l'artillerie dans le saillant de Popasna. Ce serait les offrir sur un plateau à tout ce qui rôde dans le coin. Les bouches à feu russes doivent sans doute se trouver plutôt sur la rive nord du Donets.

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Il y a 3 heures, Ciders a dit :

J'avoue, y'avait rien qui allait dans cette vidéo. Je propose que l'on oblige @dbo à chanter les louanges du Typhoon jusqu'à demain en compensation.

:angry: !

Pour rappel

La torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants sont absolument interdits en toutes circonstances et ne peuvent en aucun cas être justifiés

Nan, y a pas d'exception pour "Oups, y avait marqué Sim dans le titre de la vidéo et j'l'ai point vu"

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Quote

Despite promises, Germany has delivered hardly any weapons for nine weeks

The federal government is also said to have failed to meet requests from Kyiv for lighter weapons. Corresponding lists are available at WELT AM SONNTAG. In addition, the announced Gepard tanks should only be available later. However, for a different reason than Berlin officially says.

DThe German government has apparently reduced its military support for Ukraine to a minimum over the past nine weeks. So far, Chancellor Olaf Scholz (SPD) has refused to supply German battle tanks and armored personnel carriers, citing agreements with NATO allies. But as can be seen from documents available to WELT AM SONNTAG, since the end of March Germany has also supplied hardly any light weapons worth mentioning.

...

https://www.welt.de/politik/ausland/plus239047105/Ukraine-Krieg-Trotz-Versprechungen-liefert-Berlin-seit-neun-Wochen-kaum-Waffen.html?icid=search.product.onsitesearch

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il y a une heure, Alexis a dit :

:angry: !

Pour rappel

La torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants sont absolument interdits en toutes circonstances et ne peuvent en aucun cas être justifiés

Nan, y a pas d'exception pour "Oups, y avait marqué Sim dans le titre de la vidéo et j'l'ai point vu"

Déconne pas, il n'a pas demandé de chanter les louanges des productions MiG... :laugh:

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il y a une heure, Coriace a dit :

C'est quand même malheureux que quelque chose d'aussi dramatique puisse donner des photos aussi belles

Bah alors? On cite le général Lee?

“It is well that war is so terrible, or we should grow too fond of it."

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https://www.lefigaro.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-volodymyr-zelensky-va-s-adresser-aux-dirigeants-europeens-ce-lundi-20220530

Les Russes avancent vers le centre de Severodonetsk, la situation est «très difficile»

Les forces russes ont progressé vers le centre de Severodonetsk, ville dans l’est de l'Ukraine, pilonnée depuis des semaines et où se déroulent désormais des combats de rue, a annoncé le gouverneur de la région.

«Les Russes avancent vers le milieu de Severodonetsk. Les combats se poursuivent, la situation est très difficile», a indiqué sur Telegram Serguiï Gaïdaï, à la tête de la région de Lougansk.

Selon lui, deux personnes ont été blessées lundi lorsque leur voiture a été prise pour cible, et se trouvent désormais «en sécurité». Trois médecins sont portés disparus, selon la même source. «L'infrastructure critique de Severodonetsk est détruite, 60% du parc de logements ne peut pas être restauré», a-t-il poursuivi.

29-05.png

Modifié par Métal_Hurlant
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Il y a 4 heures, Vince88370 a dit :

Il n'y a pas que des T-62 qui arrive en Ukraine 

La Pologne a annoncé également qu'elle allait livré 18 canon automoteurs krab 

Ils ont l'air d'être pas très frais ces T72 où alors envoyer en hâte, surtout le 518, il n'a plus de blindage additionnel sur le glacis av.:blink:

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il y a 3 minutes, xekueins a dit :

Ils ont l'air d'être pas très frais ces T72 où alors envoyer en hâte, surtout le 518, il n'a plus de blindage additionnel sur le glacis av.:blink:

D'après certaines infos ukrainiennes, certains T62 seraient arrivés sans moteurs donc en fait, on reste dans la tradition !

  • Confus 1
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Si on regarde les effectifs globaux (on va dire 120 BTG chacun avec une compagnie de 10 tanks soit 1200 tanks en ligne au début) et les pertes (au moins 700 selon le pointage Oryx). Je ne rentre pas dans le débat de la précision, je reste sur les ordres de grandeur.

1) les pertes sont d'environ 60% des effectifs en ligne au premier jour.

2) tous les BTG se sont pris une pilée ou bien certaines compagnies de tanks sont anéanties et d'autres s'en sortent mieux.

3) les pertes en hommes utilisables en première ligne sont importantes. Supposons qu'une grande partie des tanks a été abandonnée ou détruite avec personne dedans. On va dire 50% à la louche. Cela fait que 350 équipages ont eu des pertes, soit totales (vu la gueule des lancers de tourelles, ça pardonne pas) soit partielles (il y a souvent des gens qui se sauvent). Dans tous les cas les survivants sont probablement pas super chaud pour y retourner. 

Pourquoi est ce important? Quand on regarde la composition des BTG, on voit que les troupes de première ligne sont très réduites en nombre. En fait ces unités sont très lourdes et de top niveau contre un adversaire équivalent qui ferait des attaques du même genre: il y a de tout, plein de couverture AA contre l'OTAN, du brouillage etc... qui ne servent à rien contre des Ukrainiens équipés en infanterie légère. Aussi les pertes importantes dans ces pointes ont vraiment un effet neutralisant sur le BTG.

 

Application: comptez le nombre de soldats en première ligne dans ce BTG: 

 

 

trois compagnies d'infanterie mécanisée (7, 8 et 9 МСР), chacune de 66 hommes dont un capitaine ;

une batterie de mortiers (минбатр) avec 56 hommes ;

un peloton de lance-roquettes multiple (гв) de 21 hommes ;

un peloton de reconnaissance (рв) de 25 hommes ;

une section des communications (вс) de 11 hommes ;

une section d'approvisionnement (взвод обеспечения) de 29 hommes ;

une section médicale (медв) de 14 hommes ;

un peloton de tireurs d'élite (стрелковый взвод снайперов) de 17 hommes ;

une compagnie de tanks (2 ТР) de 41 hommes ;

deux batteries d'artillerie (гсабатр) de 41 et de 50 hommes ;

une batterie antiaérienne à quatre pelotons (зсабатр + зрбатр) de 43 hommes ;

un peloton de reconnaissance (разведывательный взвод) de 23 hommes ;

une section de guerre radio-électronique (взвод радиоиэлектронной разведки) de 6 hommes ;

un peloton de sapeurs (Инженерная рота) de 24 hommes ;

une section de défense chimique (врхбр) et de lance-flammes (огнеметный взвод) de 10 hommes ;

une section de communications (рота связи (пунктов управления) de 12 hommes ;

une section de brouillage radio (взв. радиопомех) de 12 hommes ;

une escouade de reconnaissance radar (Отделение радиолокационной разведки) de 3 hommes ;

une section d'évacuation (Эвакуационный взвод) de 5 hommes ;

un peloton de réparation des véhicules et de l'armement (Ремонтный взвод) de 15 hommes ;

un peloton de ravitaillement (Автр) de 34 hommes.

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il y a 16 minutes, cracou a dit :

Application: comptez le nombre de soldats en première ligne dans ce BTG: 

je compte plus ou moins 330 pax, en comptant les sapeurs, TP,  réco, dont dont une douzaine de chars. Par contre, quelle puissance de feu: mortiers, LRM, artillerie, artillerie AA 

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il y a 51 minutes, Robert a dit :

D'après certaines infos ukrainiennes, certains T62 seraient arrivés sans moteurs donc en fait, on reste dans la tradition !

Certes c'est moins lourd sans moteur mais tu te demandes tout de même comment tu montes ton engin sur le wagon et tu le manœuvres avant et après. Grue + engin tracteur et/ou porte char. C'est logistiquement compliqué.

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Je ne crois pas que cet article ait déjà été posté, mes excuses s'il l'a déjà été.

Voici en version librement accessible un témoignage recueilli par le Washington Post, celui du commandant d'une compagnie de volontaires ukrainiens dans l'Est qui a beaucoup souffert dans les combats. Serhi Lapko décrit équipement insuffisant, ravitaillement insuffisant, le sentiment d'être abandonné, et les pertes très lourdes.

DRUZHKIVKA, Ukraine - Coincés dans leurs tranchées, les volontaires ukrainiens vivaient d'une pomme de terre par jour tandis que les forces russes les pilonnaient à l'artillerie et aux roquettes Grad sur une ligne de front clé à l'est. En infériorité numérique, sans formation et ne disposant que d'armes légères, les hommes ont prié pour que le barrage s'arrête - et pour que leurs propres chars cessent de cibler les Russes.

"Ils [les Russes] savent déjà où nous sommes, et lorsque le char ukrainien tire de notre côté, cela révèle notre position", a déclaré Serhi Lapko, leur commandant de compagnie, se souvenant de la récente bataille. "Et ils commencent à riposter avec tout - Grads, mortiers."

"Et vous priez juste pour survivre." (...)

L'Ukraine, comme la Russie, a fourni peu d'informations sur les décès, les blessures ou les pertes d'équipements militaires. Mais après trois mois de guerre, cette compagnie de 120 hommes n'en compte plus que 54 en raison des décès, des blessures et des désertions.

Les volontaires étaient des civils avant l'invasion de la Russie le 24 février, et ils ne s'attendaient pas à être envoyés sur l'une des lignes de front les plus dangereuses de l'Ukraine orientale. Ils se sont rapidement retrouvés dans le collimateur de la guerre, se sentant abandonnés par leurs supérieurs militaires et luttant pour survivre.

"Notre commandement ne prend aucune responsabilité", a déclaré Lapko. "Ils s'attribuent seulement le mérite de nos réalisations. Ils ne nous apportent aucun soutien." (...)

"La guerre brise les gens", a déclaré Serhiy Hayday, chef de l'administration régionale de la guerre dans la province de Louhansk, reconnaissant que de nombreux volontaires n'ont pas été correctement formés parce que les autorités ukrainiennes ne s'attendaient pas à une invasion de la Russie. Mais il a maintenu que tous les soldats sont pris en charge : "Ils ont suffisamment de matériel médical et de nourriture. La seule chose, c'est qu'il y a des gens qui ne sont pas prêts à se battre." (...)

Avant l'invasion, Lapko était un foreur de puits de pétrole et de gaz. Khrus achetait et vendait des outils électriques. Tous deux vivaient dans la ville occidentale d'Uzhhorod et ont rejoint les forces de défense territoriale, une milice civile qui a vu le jour après l'invasion.

Lapko, bâti comme un lutteur, a été nommé commandant de compagnie dans le 5e bataillon de fusiliers séparés, en charge de 120 hommes. Khrus, tout aussi costaud, devient commandant de peloton sous les ordres de Lapko. Tous leurs camarades sont originaires d'Ukraine occidentale. On leur a remis des fusils AK-47 et ils ont suivi une formation qui a duré moins d'une demi-heure.

Nous avons tiré 30 balles, puis ils nous ont dit : "Vous ne pouvez pas en avoir plus, c'est trop cher", raconte Lapko. (...)

Une vingtaine de ses hommes ont refusé de se battre, dit Lapko, et ils ont été emprisonnés. (...)

Et ces dernières semaines, dit-il, la situation s'est considérablement aggravée. Lorsque leurs chaînes d'approvisionnement ont été interrompues pendant deux jours par les bombardements, les hommes ont dû se contenter d'une pomme de terre par jour.

Ils passent la plupart de leurs journées et de leurs nuits dans des tranchées creusées dans la forêt aux abords de Toshkivka ou dans les sous-sols de maisons abandonnées. "Ils n'ont pas d'eau, il n'y a rien là-bas", a déclaré Lapko. "Seulement de l'eau que je leur apporte tous les deux jours". (...)

Outre leurs fusils et leurs grenades à main, les seules armes qu'ils ont reçues étaient une poignée de grenades propulsées par fusée pour contrer les forces russes bien équipées. Et personne n'a montré aux hommes de Lapko comment utiliser les RPG. (...)

Les hommes accusent les Russes d'utiliser des bombes au phosphore, des armes incendiaires qui sont interdites par le droit international si elles sont utilisées contre des civils.

"Elles explosent à 30 ou 50 mètres de hauteur et descendent lentement en brûlant tout", a déclaré Khrus. (...)

Malgré les difficultés, ses hommes ont combattu avec courage, a déclaré Lapko. Montrant Khrus du doigt, il a déclaré : "Ce gars là est une légende, un héros." Selon son commandant, Khrus et son peloton ont tué plus de 50 soldats russes dans des combats rapprochés.

Lors d'un récent affrontement, a-t-il dit, ses hommes ont attaqué deux véhicules blindés russes transportant une trentaine de soldats, les prenant en embuscade avec des grenades et des armes à feu. (...)

La plupart des décès, a-t-il ajouté, sont dus au fait que les soldats blessés n'ont pas été évacués assez rapidement, attendant souvent jusqu'à 12 heures pour être transportés vers un hôpital militaire situé à Lysychansk, à 15 miles de là. Parfois, les hommes doivent transporter un soldat blessé sur une civière sur une distance de trois kilomètres à pied pour trouver un véhicule, a déclaré Lapko. (...)

Lui et ses hommes insistent sur le fait qu'ils veulent retourner au front.

"Nous sommes prêts à nous battre et nous continuerons à le faire", a déclaré Lapko. "Nous protégerons chaque mètre de notre pays - mais avec des commandements adéquats et sans ordres irréalistes. J'ai prêté un serment d'allégeance au peuple ukrainien. Nous protégeons l'Ukraine et nous ne laisserons entrer personne tant que nous serons en vie."

Mais lundi, les services de sécurité militaire ukrainiens sont arrivés à l'hôtel et ont emmené Khrus et d'autres membres de son peloton dans un centre de détention pour deux jours, les accusant de désertion. Lapko a été démis de son commandement, selon un ordre examiné par le Post. Il est détenu à la base de Lysychansk, son avenir est incertain.

Joint par téléphone mercredi, il a déclaré que deux autres de ses hommes avaient été blessés sur la ligne de front.

Naturellement il s'agit d'un cas spécifique. Est-il représentatif, ou non ? Impossible à dire, et le titre du journal "Les volontaires à l'Est se sentent abandonnés" va trop loin - on ne sait pas si c'est le cas le plus général, ou bien à l'autre extrême une combinaison rare de dysfonctionnements frappant une unité donnée (entraînement, matériel, ravitaillement insuffisants)

Ca reste un témoignage intéressant. La dureté de ce qu'ont vécu ces hommes évoque les soldats français pendant la 1ère guerre mondiale :mellow:

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