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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 6 minutes, gustave a dit :

Sans exclure d'éventuelles livraisons chinoises à la CdN en compensation.

Les Chinois veulent bien avoir les Kim au pouvoir mais une Corée trop puissante ne les arrangerait pas. Livrer des armes à la Corée du Nord, c'est renforcer le régime. Voilà pourquoi (en partie) l'aide chinoise est calculée au plus juste et souffre régulièrement de soubresauts, pour que le message passe à Pyongyang. 

Après, si Moscou veut régler ses livraisons aux Nord-Coréens de façon plus directe, ils le peuvent. Ils ont aussi des armes à céder et ça peut également se jouer en nature. Les industries locales seraient heureuses de récupérer des ressources et des technologies, les militaires également.

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L’article de Le Monde posté par @olivier lsb est à lire et à relire. On sent les troupes UKR en confiance après leur baptême de feu offensif.

Maintenant faut attendre de voir si la situation est généralisée sur tout le front de Kherson, mais pour une fois qu’on a un retour terrain… ça change du flux de détritus de sources russes.

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il y a 11 minutes, Ciders a dit :

Après, si Moscou veut régler ses livraisons aux Nord-Coréens de façon plus directe, ils le peuvent. Ils ont aussi des armes à céder et ça peut également se jouer en nature. Les industries locales seraient heureuses de récupérer des ressources et des technologies, les militaires également.

Surtout de quoi nourrir leurs habitants cette année, mais ça, le régime NC ne l'admettra jamais même venant de la Russie.

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il y a 3 minutes, Arland a dit :

Surtout de quoi nourrir leurs habitants cette année, mais ça, le régime NC ne l'admettra jamais même venant de la Russie.

Un peu HS mais politiquement... ce serait trop sensible oui. Il faut dire que les Nord-Coréens pro-soviétiques ou considérés comme tels ont très souvent été purgés dans les années 1960. Et cela irait à l'encontre des doctrines nationales d'autosuffisance.

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Selon le journal "De Morgen" (le Morgen est un quotidien flamand, du style du Monde centre gauche un peu bobo, mais généralement peu porté sur les infos débiles ou fracassantes), la Russie commanderait aussi simplement des obus à la Corée du Nord :

https://www.demorgen.be/nieuws/wapentekort-russisch-leger-wordt-alsmaar-groter-nu-ook-gebrek-aan-simpele-granaten~b3c78a1f/

Article payant, mais le titre suffit

Granaat/granaten en NL signifie aussi obus (artilleriegranaten)

il y a 37 minutes, gustave a dit :

Si tout le monde parle de bombardements sur la centrale ("visant la centrale" pour le Monde, "sur la centrale" pour Libé) ce n'est pas parce qu'une image de roquette non explosée a été vue sur les réseaux sociaux. Libre à toi de croire que tout cela n'existe pas ou que les Russes se bombardent eux-mêmes...

En l'occurence il s'agissait de la roquette présentée par les autorités russes avec une explication pour le moins originale basée sur les capacités a executer un parfait Tango en suspension pour les munitions Grad ... La roquette sur l'extrait filmé était bien seule ... si elle avait fait partie d'une salve, j'imagine bien que le guide ne se serait pas gêné pour montrer les dégats ou les autres roquettes non-explosées ...

Clairon

Modifié par Clairon
fusion à la c.n
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il y a 4 minutes, Clairon a dit :

En l'occurence il s'agissait de la roquette présentée par les autorités russes avec une explication pour le moins originale basée sur les capacités a executer un parfait Tango en suspension pour les munitions Grad ... La roquette sur l'extrait filmé était bien seule ... si elle avait fait partie d'une salve, j'imagine bien que le guide ne se serait pas gêné pour montrer les dégats ou les autres roquettes non-explosées ...

Clairon

Tu as raison, c'est logique, tous les gouvernements et médias alliés de l'Ukraine se sont basés sur cela pour parler de ces frappes sans en désigner l'auteur. Cohérent...

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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Sans exclure d'éventuelles livraisons chinoises à la CdN en compensation.

Malin ça, bravos d'y avoir pensé

il y a 4 minutes, bubzy a dit :

Si le modérateur ne se modère plus dans ses propos, faut pas s'étonner que ça parte en sucette à tour de bras.

Tu as mille façon de gérer la chose

- excuse moi que tu l'ai pris de cette façon là, je n'avais pas l'intention d'être pédant.

- je t'ai paru pédant, mais tu n'as pas compris le sens de ma réflexion alors permets moi de reformuler...

- excuse-moi d'avoir été sec, je suis fatigué.

Ou

- va te faire foutre.

D'après toi, de quelle proposition ton message est il le plus proche ?

J'avais fait une intervention il y a plusieurs mois en arrière, expliquant que beaucoup ici ont du mal à s'expliquer sans violence. Ça m'avait même valu le fait d'être bloqué par @DEFA550 pour une raison débile (pas dans le sens où il est débile mais dans le sens où il s'est vexé d'un propos qui n'était même pas tenu à son encontre).

Entre deux membres, passe encore. Mais venant d'un modérateur ? 

je propose que la cagnotte vous serve à vous payer des stages de communication non violente. 

ou alors, rendez votre tablier.

je relève un exemple dans le lot, mais t'es pas le seul, même si je note des efforts. 

Sauf que Akhilleus  a annoncé il  y a très longtemps qu'il renonçait à modérer ce sujet. Il n'intervient donc plus en tant que modérateur.

Donc le "ou alors, rendez votre tablier."; es tu prêt à prendre la place?

Dans ce cas, bon courage et bonne chance.

 

PS: @Akhilleus, mp (rien de grave)

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Reportage sur les réfugiés de Kherson, direction Zaporijia. Bombardement et raisons économiques sont les principales raisons de l'exode de ceux qui avaient choisi de rester malgré les Russes. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/06/guerre-en-ukraine-l-exode-sous-les-bombes-des-habitants-de-kherson_6140413_3210.html

Citation

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Guerre en Ukraine : l’exode sous les bombes des habitants de Kherson

Par Olivier Truc (Zaporijia (Ukraine), envoyé spécial)Publié aujourd’hui à 15h00, mis à jour à 18h41

Temps deLecture 4 min.

REPORTAGE - Les familles de la ville occupée par les Russes, cible d’une contre-offensive ukrainienne, s’enfuient vers Zaporijia.

Les convois de voitures et de minibus se succèdent sans fin sur l’immense parking de l’Epicentr, en banlieue de Zaporijia, dans le sud-est de l’Ukraine. C’est là l’unique point de passage en provenance des zones occupées par les Russes ; 1 500 arrivées par jour, 230 000 personnes depuis le 24 février. Des nuées de volontaires, de policiers et de militaires enregistrent, interrogent, conseillent, orientent.

La plaque d’immatriculation de beaucoup de ceux qui se présentent porte les lettres « BT », pour l’oblast de Kherson. Ces derniers jours, les Ukrainiens qui arrivent, épuisés mais soulagés, viennent souvent de cette province. Ils fuient les bombardements de la contre-offensive lancée par leur propre armée, le 29 août, dans l’espoir de reprendre la ville-clé de Kherson, la première occupée par les Russes depuis début mars.

Oleksandr, un ouvrier du bâtiment de 38 ans, a quitté, deux jours plus tôt, Beryslav, un village de la région de Kherson, avec son fils, son voisin et les deux enfants de ce dernier. « Nous sommes partis maintenant, après tous ces mois d’occupation, car ça devenait trop dur avec les bombardements. » Affalé sur son volant, l’air fatigué, il répond mécaniquement aux questions des policiers ukrainiens et des volontaires des ONG. Il évoque une traversée éprouvante, entre bombardements et checkpoints, la peur au ventre, l’attente au soleil dans d’interminables files de véhicules. Il va continuer vers Kiev, où un travail l’attend.

Pour ceux qui n’ont pas de point de chute immédiat, le vice-maire de Kherson, lui-même en exil à Zaporijia, a fait ouvrir depuis trois semaines un centre d’accueil pour les habitants de sa ville dans l’immeuble d’un ancien institut de recherche électronique à l’allure défraîchie. « Le nombre de déplacés de Kherson est de plus en plus important, explique Sergii Mukorez, et les arrivants n’étaient pas accueillis dans de bonnes conditions. »

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Oleksandr, dans la file d’attente des arrivées sur le territoire ukrainien, à Zaporijia, le 1er septembre 2022. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

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Un policier ukrainien guide les voitures arrivant de Kherson et d’autres villes de territoires occupés par les Russes, à Zaporijia (Ukraine), le 1er septembre 2022. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

Quelque 850 réfugiés sont passés par cette maison, surtout des familles et des personnes âgées qui restent en général trois jours sur place avant de poursuivre leur périple. On leur fournit de l’aide juridique ou psychologique ; si nécessaire, on les renseigne sur leurs droits, comme la gratuité du transport en Ukraine et même en Europe.

Au premier étage, dans la cantine, on leur sert, en ce jour de début septembre, de la kacha, du chou et un peu de poulet. A la fin du repas, Yiulia, une veuve de 22 ans, ramène ses deux enfants de 2 et 4 ans dans un dortoir où sacs et valises s’entassent partout. Son mari a été tué au début de la guerre, pris entre deux feux. Les Russes à Kherson ? « Un homme du FSB [les services russes de sécurité] m’a aidée à faire sortir une amie de prison et me prévenait en cas de menace. C’est comme n’importe où, dit Yiulia, il y a des normaux et des mauvais qui volent, se bourrent la gueule, et parfois se tirent dessus entre eux. Il y a eu une histoire comme ça, un accrochage entre des Russes et des hommes de la DPR [l’autoproclamée “république populaire de Donetsk”] qui voulaient quitter le champ de bataille. Et même chez les Russes, il y en a beaucoup qui ne veulent pas se battre. »

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Yiulia, à la maison d’accueil des déplacés de Kherson, à Zaporijia (Ukraine), le 2 septembre 2022. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

La contre-offensive lancée par les troupes ukrainiennes vers Kherson a eu raison de ses nerfs. « Lorsque les Russes sont arrivés à Kherson, j’ai décidé que je ne voulais pas partir. Mais les combats de ces derniers jours, avec l’armée ukrainienne qui bombarde jour et nuit les positions russes, font que tout est devenu beaucoup plus dur. » Yiulia a pu arriver jusqu’à Zaporijia grâce à un volontaire qui l’a emmenée gratuitement : treize heures de voyage. « Je vais encore rester une semaine ici, le temps de faire venir ma mère, et, quand elle sera là, nous partirons en Allemagne », prévoit-elle.

« Alertes et bombardements permanents »

Dans un autre dortoir d’une vingtaine de lits, Olena, qui arrive également des environs de Kherson, s’est enregistrée dans un groupe de candidats au départ sur le réseau social Telegram. « On a pu être emmenés par des volontaires, alors que beaucoup doivent payer, parfois jusqu’à 5 000 ou 6 000 UAH [environ 150 euros]. » Olena gagnait difficilement entre 5 et 10 euros par jour en travaillant aux champs, faute de pouvoir exercer son métier de tailleuse. « Je n’avais pas grand espoir, tant les gens sont nombreux à vouloir partir en ce moment », raconte-t-elle, tandis que ses cinq enfants, âgés de 8 à 16 ans, viennent régulièrement l’entourer, curieux de tout.

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Olena et ses cinq enfants, dans un dortoir de la maison d’accueil des déplacés de Kherson, à Zaporijia (Ukraine), le 2 septembre 2022. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

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A la maison d’accueil des déplacés de Kherson, à Zaporijia (Ukraine), le 2 septembre 2022. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

Résignée, Olena voyait la situation empirer. « Avant l’offensive, il y avait à peu près six alertes par jour. Depuis la fin août, les alertes et les bombardements étaient permanents. » Puis elle a reçu un appel d’un numéro caché. Une voix lui a seulement demandé : « Vous êtes prête ? » Olena ne l’était pas du tout. Mais peut-être une telle occasion ne se représenterait pas avant longtemps. Et les bombardements et sirènes l’épuisaient.

Elle répond par l’affirmative. « Vous partez demain. » Le lendemain matin, à 7 heures, elle quitte avec un volontaire son quartier envahi de chars ; le marché brûle, plusieurs maisons sont détruites. « Le dernier soir, après avoir reçu ce coup de fil, alors que les sirènes retentissaient toujours, un homme m’a croisée dans la rue. Il m’a arrêtée et a dit : “Vous avez l’air si heureuse.” J’ai répondu : “Je pars demain !” »

La suite se passera à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, non loin de la Pologne, où la guerre paraît lointaine. Un travail l’y attend déjà, grâce à sa sœur. Trouver un logement sera plus dur. En attendant, dans ce dortoir de Zaporijia où les lits superposés sont collés les uns aux autres, Olena s’entasse avec ses enfants, qui rient facilement et offrent un visage serein. Tout comme leur mère, qui, tout au long de l’entretien, arbore un lumineux sourire.

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A Zaporijia (Ukraine), le 31 août 2022. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

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Un panneau « Je suis Kherson », affiché à l’entrée de la maison d’accueil des déplacés, à Zaporijia (Ukraine), le 2 septembre 2022. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

 

Modifié par olivier lsb
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il y a 19 minutes, bubzy a dit :

Si le modérateur ne se modère plus dans ses propos, faut pas s'étonner que ça parte en sucette à tour de bras.

Tu as mille façon de gérer la chose

- excuse moi que tu l'ai pris de cette façon là, je n'avais pas l'intention d'être pédant.

- je t'ai paru pédant, mais tu n'as pas compris le sens de ma réflexion alors permets moi de reformuler...

- excuse-moi d'avoir été sec, je suis fatigué.

Ou

- va te faire foutre.

D'après toi, de quelle proposition ton message est il le plus proche ?

J'avais fait une intervention il y a plusieurs mois en arrière, expliquant que beaucoup ici ont du mal à s'expliquer sans violence. Ça m'avait même valu le fait d'être bloqué par @DEFA550 pour une raison débile (pas dans le sens où il est débile mais dans le sens où il s'est vexé d'un propos qui n'était même pas tenu à son encontre).

Entre deux membres, passe encore. Mais venant d'un modérateur ? 

je propose que la cagnotte vous serve à vous payer des stages de communication non violente. 

ou alors, rendez votre tablier.

je relève un exemple dans le lot, mais t'es pas le seul, même si je note des efforts. 

Alors pour te repondre

1 je ne modere plus.

2 je ne commente quasiplus ce fil

3 ce qui ne m'empeche de grincer des dents devant le monceau d'aneries ou de certitudes bien arretées mais non prouvées qu'on peut y lire

4 et oui des fois l'elastique de contrile claque et oui c un va te faire foutre light completement assumé

Et par contre j'attend toujours la contre preuve auquel cas je ferais amende honorable

En attendant le roulage en pointe pour faire l'oiseau rare reste de mise...

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il y a 1 minute, olivier lsb a dit :

Reportage sur les réfugiés de Kherson, direction Zaporijia.

Article intéressant, je me demande comment se passe le passage d'un côté à l'autre, les russes laissent partir ?Y-a-t-il un contact entre les belligérants pour laisser transiter les civils ? Pourquoi les russes laissent-ils partir les habitants dans la force de l'age (un ouvrier de 38 ans, une femme d'une vingtaine d'années avec enfants, ...) ? le pays conquis va se vider et ils n'ont pas beaucoup de ressources humaines à envoyer à la place

Clairon

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Le compte rendu journalier du conflict intelligence team ici :https://te.legra.ph/Dispatch-for-September-5-09-06

En français (traduc automatique sans les photos, pour les photos, voir le lien)

Citation

Dépêche du 5 septembre

Équipe de renseignement sur les conflits06 septembre 2022

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyi a laissé entendre que les forces armées ukrainiennes avaient lancé une contre-offensive le long d'autres axes en plus de l'axe sud.

Il a indiqué qu'il n'était pas en mesure de discuter des détails des opérations de combat pour le moment afin que "l'Ukraine puisse donner à l'ennemi quelques surprises supplémentaires". Il a remercié les soldats du 63e bataillon de la 3e brigade des forces de défense territoriales pour la libération d'une colonie sans nom dans la région de Donetsk. Zelenskyi a également noté les opérations réussies de la 54e brigade le long de la ligne Lysychansk - Siversk. Ce faisant, il a laissé entendre que des opérations offensives étaient en cours le long des axes Bakhmut - Siversk et Donetsk.

Des photographies satellites à jour ont montré que le pont traversant près du pont Darivskyi (qui avait été désactivé) a été coulé à la suite des frappes ukrainiennes. Quelque chose est en feu sur la rive sud de la rivière, peut-être un dépôt de munitions.

Les forces armées ukrainiennes étendent la tête de pont Inhulets et ont libéré les villages de Bezimenne et Shchaslyve. Des bombardements russes ont été signalés sur les colonies de Bezimenne, Sukhyi Stavok et Kostromka.

L'analyste occidental Def Mon a publié une carte de la tête de pont élargie d'Inhulets et de la poche émergente. Il a également marqué les régions sous contrôle de tir ukrainien et russe.

Une carte des frappes ukrainiennes contre les dépôts russes à l'arrière au cours des dernières semaines a été publiée. On peut voir que les frappes ont été compensées non seulement dans la direction du sud, mais aussi dans la direction de Donetsk et plus près d'Izyum.

Dans la soirée du 4 septembre, une vidéo d'un incendie dans un dépôt de munitions à Tomyna Balka, à 20 kilomètres à l'ouest de Kherson, est apparue. Sur cette base, il devient clair que Tomyna Balka est toujours sous le contrôle du RuAF.

Une puissante explosion d'un dépôt de munitions russe s'est produite le 4 septembre à Balakliya, dans la région de Kharkiv.

Des sections d'un ponton traversant les forces russes à l'ouest de Nova Kakhovka ont été repérées sur des images satellites. Le commandement militaire ukrainien a déclaré le 4 septembre que le point de passage avait été détruit.

Le secrétaire d'État britannique à la Défense, Ben Wallace , rapporte que l'Ukraine progresse avec succès dans la direction de Kherson et que les pertes globales des forces russes comprennent plus de 25 000 tués au combat et plus de 80 000 blessés. Nous soutenons une telle estimation, à condition que toutes les forces pro-russes, y compris la Garde nationale, le PMC Wagner et les séparatistes soient également ajoutés au décompte.

Boris Johnson n'est plus le Premier ministre britannique, Liz Truss a pris la présidence après sa démission. Nous pensons que le changement de Premier ministre n'entraînera pas une diminution du soutien à l'Ukraine. 

Actuellement, le Royaume-Uni élargit son programme de formation pour les soldats ukrainiens. Désormais, il comprend non seulement la formation aux compétences de combat individuelles (maniement des armes à feu, premiers secours), mais également le travail d'équipe au sein des unités. Les troupes ukrainiennes doivent subir un entraînement long et intensif, qui dure 5 semaines. Le programme impliquera des dizaines de milliers de soldats ukrainiens, et 4 700 ont déjà obtenu leur diplôme.

The Hill écrit que la Maison Blanche a cessé de s'inquiéter de l'escalade du conflit, tout en prenant des décisions sur la fourniture d'armes à l'Ukraine.

Spiegel rapporte que l'OTAN a promis de fournir à l'Ukraine des uniformes d'hiver pour l'armée. Auparavant, l'Ukraine avait demandé des uniformes d'hiver et des tentes pour 200 000 soldats, et plusieurs États membres de l'Alliance se sont déjà engagés à fournir l'équipement demandé.

Nous appelons une fois de plus les pays éprouvés à transférer en Ukraine les anciens types d'armes, les véhicules blindés (véhicules blindés de transport de troupes, véhicules de combat d'infanterie), les camions, les obusiers obsolètes (par exemple, M198 ) et divers articles de base, jusqu'aux pelles et haches.

Une équipe de journalistes de The Economist s'est rendue à Mykolaïv, la grande ville la plus proche de l'opération de contre-offensive en développement. Le principal centre de traumatologie de la ville les a informés de 15 à 30 admissions quotidiennes de soldats ukrainiens blessés. Ce nombre est plus élevé qu'avant le début de la contre-offensive, mais pas aussi élevé que le prétendent les dirigeants de la RF. Les pertes ukrainiennes apparaîtront dans la fourchette attendue. Ceci est désactivé par le fait que l'armée ne demande pas aux volontaires des sous-vêtements supplémentaires pour changer les morts, ni des drapeaux pour couvrir leurs cercueils.

Dans la nuit du 4 au 5 septembre, les forces RF ont bombardé le district de Nikopol de la région de Dnipropetrovsk avec l'artillerie lourde. Dix maisons privées, un immeuble de grande hauteur, une école, une école de sport, un magasin et un café ont été endommagés ; personne n'a été blessé.

L'armée de l'air ukrainienne affirme que le 4 septembre, les forces RF ont tiré plus de 10 missiles, dont Kh-59, Kh-31, Onyx, Iskander et S-300.

Les forces RF ont fait sauter une installation de stockage de pétrole à Kryvyi Rih. 

Installation de stockage de pétrole à Kryvyi Rih

Des photos de l'aérodrome de Chornobaivka près de Kherson prises depuis les airs en mai ont été publiées. La taille même de la base RF et la disposition des structures défensives expliquent pourquoi il y a eu autant de coups réussis : une frappe sur un seul équipement n'a pas amélioré la destruction de ceux à proximité.

 

Les drones Bayraktar TB-2 continuent de frapper des véhicules militaires russes : un véhicule de combat d'infanterie aéroporté BMD-2 , un système de missile de défense aérienne 9K331 Tor-M1 . Les forces de défense aériennes russes se retrouvent dans une situation extrêmement difficile : si elles allument le radar, un AGM-88 HARM (High-speed Anti-Radiation Missile) le frappe, et si elles l'éteignent, un drone Bayraktar arrive et frappe .

Plusieurs vidéos de véhicules militaires aéroportés russes demandées sont apparues : deux ou trois véhicules de combat d'infanterie aéroportés BMD-2 et un ou deux véhicules blindés de transport de troupes BTR-D ont été demandées.

Nous avons signalé que les obus utilisés par les forces ukrainiennes contiennent des obus de 122 mm, produits au Pakistan assez récemment. Selon des informations publiées, ces obus sont dans le cadre d'une commande ciblée pour les besoins de l'armée et sont pris par les avions de la Royal Air Force britannique depuis le Pakistan presque quotidiennement.

Les marines des Forces armées ukrainiennes ont publié une vidéo de Kirpi turc (turc pour "Hérisson") BMC MRAP utilisé dans l'assaut contre les positions russes dans l'un des villages.

Le média RIA FAN associé à l'oligarque lié à Poutine et gestionnaire de Wagner Yevgeny Prigozhin a publié une interview avec l'un des médecins du groupe Wagner. Il comprend également un Chekan MRAP, créé sur la base du camion Ural 4320 sous la commande d'une des sociétés de Prigozhin.

Le Premier ministre russe Mikhail Mishustin a ordonné la construction de deux usines de réparation de véhicules blindés : l'une dans la ville de Ramenskoïe près de Moscou et l'autre dans la ville de Kamensk-Shakhtinsky, dans la région de Rostov. À notre avis, cela n'indique pas que la Russie est à court de chars. Au contraire, les raisons sont que, premièrement, d'autres usines de chars sont déjà surchargées de travaux de construction et de modernisation, et deuxièmement, elles sont situées loin de la frontière avec l'Ukraine.

Des volontaires russes écrivent sur les réseaux sociaux que les jolies photos de Konashenkov de l'artillerie et de l'aviation russe soutenant l'offensive ne sont pas vraies. En réalité, les volontaires sont envoyés à l'abattoir sans aucune blindés ni soutien.

Une annonce a été publiée sur le site Internet du dispensaire psychoneurologique n° 2 de Saint-Pétersbourg appelant les volontaires à se joindre à « l'opération spéciale ». L'administration du district de Primorsky qui supervise le dispensaire est certainement que c'est parfaitement bien, car la plupart des visiteurs sont des personnes en bonne santé qui obtiennent des certificats, et ils pourraient être obtenus par l'offre. 

 

 

 

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erreur de traduction
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Il y a 3 heures, Akhilleus a dit :

On va jouer au meme jeu

Source ? (Non que j'en ai grand chose a braire mais jouons)

Oryx

 

Citation

3 ce qui ne m'empeche de grincer des dents devant le monceau d'aneries ou de certitudes bien arretées mais non prouvées qu'on peut y lire

L'hôpital, la charité...tout ça....

Modifié par Banzinou
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Le dernier article de War on the Rocks par Rob Lee qui revendique que les Tanks ne sont pas obsoletes sur la base d'une analyse des pertes en tank du conflit en Ukraine : https://warontherocks.com/2022/09/the-tank-is-not-obsolete-and-other-observations-about-the-future-of-combat/

En français traduc automatique :

Citation

LE CHAR N'EST PAS OBSOLÈTE ET AUTRES OBSERVATIONS SUR L'AVENIR DU COMBAT

ROB LEE

6 SEPTEMBRE 2022

COMMENTAIRE

Après six mois de guerre en Ukraine, certains observateurs ont insisté sur le fait que "nous voyons la nature même du combat changer" et que les chars, ainsi que les avions de chasse et les navires de guerre, "sont poussés à l'obsolescence".

Mais il est trop tôt pour abandonner le char, et nous devrions résister à sauter à d'autres conclusions radicales sur l'avenir de la guerre basées sur un conflit dont les leçons ne sont pas encore claires. Il y a encore beaucoup de choses sur cette guerre qui ne sont pas connues de sources ouvertes, et il y a de bonnes raisons de penser que les conditions qui ont marqué ses premières phases ne seront pas nécessairement pertinentes pour les conflits futurs. En conséquence, des systèmes d'armes spécifiques peuvent sembler inefficaces en fonction de la manière et de l'endroit où ils sont utilisés, pas nécessairement en raison de leurs lacunes inhérentes.

Les données disponibles en Ukraine, ainsi que la récente guerre du Haut-Karabakh, indiquent que les chars sont toujours essentiels dans la guerre moderne et que leurs vulnérabilités ont été exagérées. Les lourdes pertes de chars russes peuvent s'expliquer par des erreurs d'emploi, une planification et une préparation médiocres, un soutien d'infanterie insuffisant et l'artillerie ukrainienne. L'utilisation de Javelins et d'autres systèmes antichars légers en Ukraine n'a pas plus démontré que le char est obsolète que le missile guidé antichar Sagger lors de la guerre du Yom Kippour en 1973 , comme l'explique David Johnson dans ces pages.

Faux pas russes et pertes de chars

L'opération initiale de la Russie a donné la priorité à la vitesse et au secret au-dessus de tous les autres facteurs. Parce qu'elles s'attendaient à peu de résistance, les forces russes ont fait des tentatives minimales pour exécuter une opération interarmes cohérente, ce qui aurait nécessité une coordination et une planification minutieuses entre les forces aériennes, terrestres et navales. Les unités terrestres russes se sont simplement dirigées vers les villes, sans être préparées pour un combat. De plus, les forces russes n'ont pas eu suffisamment de temps pour se préparer à une opération aussi complexe. Cette décision a probablement été prise au niveau politique , puisque la doctrine, les exercices et les conflits antérieurs de l'armée russe donnaient tous la priorité aux armes combinées. En conséquence, la phase d'ouverturede cette guerre n'est peut-être pas une bonne indication de l'efficacité des chars et d'autres systèmes dans une opération militaire mieux organisée. Bon nombre des faiblesses supposées des plates-formes terrestres, aériennes et navales habitées résultaient de ces erreurs et non d'un reflet de leur pertinence technique dans la guerre moderne.

Sur les 994 pertes de chars russes documentées par le blog Oryx , un site Web qui utilise des outils open source pour compter les équipements russes détruits, au moins 340 - soit 34% - ont été abandonnés. (Le chiffre passe à 38% si les chars endommagés sont inclus.) Ce pourcentage était le plus élevé au cours du premier mois de la guerre, lorsque les pertes de chars russes étaient les plus importantes. Début avril, par exemple, 53% des pertes de chars russes enregistréesont été abandonnés. En outre, de nombreux chars répertoriés comme détruits ont d'abord été abandonnés par leurs équipages et détruits par des soldats ukrainiens qui n'ont pas pu ou ont choisi de ne pas les capturer. Cela signifie que jusqu'à 50 % des chars russes perdus documentés ont peut-être d'abord été abandonnés par leurs équipages. En d'autres termes, les chars eux-mêmes n'étaient pas le problème - ils étaient simplement mal employés, ce qui entraînait leurs pertes élevées.

Trois problèmes clés expliquent les pertes de chars russes : le manque d'avertissement et de préparation, une mauvaise stratégie qui a exacerbé les problèmes de logistique et une infanterie insuffisante pour les protéger. Les chars font partie des équipements les plus gourmands en logistique. Ils nécessitent un entretien de routine, des pièces de rechange et une quantité importante de carburant pour rester opérationnels. En raison de ces exigences, la planification logistique est plus importante pour les bataillons et régiments de chars que pour presque tout autre type d'unité militaire, mais l'invasion désorganisée de la Russie a exacerbé ces défis logistiques. L'opération de la Russie a été marquée par des efforts extrêmes de compartimentation et de secret, la plupart des soldats ayant découvert qu'ils allaient faire la guerre quelques heures seulement avant l'invasion .. En conséquence, les commandants et les logisticiens ont reçu un avertissement insuffisant pour planifier et se préparer. Les unités de chars n'avaient pas assez de temps pour planifier un entretien approprié ou pour se procurer suffisamment de pièces de rechange, de carburant et d'autres articles nécessaires à une guerre conventionnelle qui impliquerait des mouvements sur de longues distances.

De plus, le plan de la Russie impliquait trop d'axes d'avance, dont beaucoup ne se soutenaient pas mutuellement, et les unités des forces terrestres russes étaient chargées d'avancer à un rythme extrêmement rapide. En conséquence, les forces russes sont souvent allées au-delà de l'artillerie, de la guerre électronique et de la couverture de défense aérienne, aggravant encore les problèmes logistiques. L'avancée rapide signifiait également que la Russie disposait de lignes d'approvisionnement plus longues et plus exposées, et que ses convois logistiques n'étaient pas préparés à faire face aux embuscades des forces de défense territoriales. Il n'est pas surprenant que les unités de chars se soient relativement mal comportées au début de la guerre, car elles nécessitent une préparation et une planification plus importantes que les unités plus légères.

Les problèmes de logistique étaient également évidents dans le type de chars que la Russie a perdus au début de la guerre. La plupart des chars russes sont composés de variantes T-72 ou T-90, qui utilisent des moteurs diesel. Cependant, la Russie a toujours un grand nombre de variantes du T-80 en service, souvent basées dans des régions extrêmement froides où leurs moteurs à turbine à gaz sont plus faciles à utiliser que les moteurs diesel. Un pourcentage plus élevé de chars T-80 ont été abandonnés que les variantes T-72 ou T-90. Sur les 85 chars de la série T-80U que la Russie a perdus , selon les données d'Oryx, 50 (59 pour cent) ont été abandonnés ou capturés. Sur les 34 chars T-80BVM perdus, 19 (56%) ont été abandonnés ou capturés. Par rapport aux chars T-72 et T-90 plus nombreux en service russe, les chars T-80 ont une consommation de carburant plus élevée et utilisent un type de carburant différent. Le pourcentage plus élevé de pertes de T-80 suggère que le carburant était un facteur critique dans leur abandon ou leur capture.

Certaines unités russes ont subi des pertes de chars bien plus élevées que d'autres. Au cours des premières semaines de l'invasion, les deux régiments de chars de la 4e division de chars ont perdu plus de 40 % de leurs chars de la série T-80U. La 200e brigade de fusiliers motorisés de la flotte du Nord a perdu un grand nombre de chars T-80BVM, tandis que le 1er régiment de chars de la 2e division de fusiliers motorisés aurait perdu 45 de ses 93 chars T-72B3M.dans les trois premières semaines de la guerre. Les pertes de chars particulièrement lourdes de la 4e division de chars et de la 2e division de fusiliers motorisés de la 1ère armée de chars suggèrent qu'il s'agissait d'un problème d'unité. Il ne semble pas que le district militaire du sud ou le district militaire de l'est de la Russie aient subi des pertes de chars similaires. Cela peut s'expliquer en partie par la résistance plus ferme à laquelle le district militaire occidental a été confronté dans les oblasts de Kharkiv et de Soumy au début de la guerre, mais cela peut également refléter un leadership et une préparation plus faibles. En effet, le commandant du district militaire de l'Ouest, le colonel-général Alexander Zhuravlyov et le chef d'état-major, le lieutenant-général Alexey Zavizion, auraient tous deux été relevés , tout comme le commandant de la 1ère armée de chars, le lieutenant-général Sergey Kisel .

Pas seulement des javelins

Parmi les chars qui ont été endommagés ou détruits, beaucoup d'entre eux ont été perdus parce que l'invasion initiale de la Russie n'a pas été menée comme une opération interarmes et qu'elle manquait d'infanterie suffisante pour soutenir ses unités de chars. C'est une autre raison pour laquelle la Russie a perdu tant de chars au cours des premières semaines, mais beaucoup moins après la première phase. Plus de la moitié des pertes de chars russes enregistrées par Oryx se sont produites au cours des 50 premiers jours de la guerre, date à laquelle les premiers articlesétaient publiés remettant en question la valeur des chars. L'une des faiblesses bien connues des chars est qu'ils ont besoin d'infanterie pour les protéger des forces d'infanterie adverses avec des armes antichars, en particulier en terrain urbain. La Russie a choisi de réduire l'effectif des bataillons de fusiliers motorisés sur les véhicules de combat d'infanterie BMP de 460 à 345 militaires, et de nombreux bataillons qui ont envahi l'Ukraine n'étaient qu'aux deux tiers ou aux trois quarts de l'effectif. En pratique, cela signifiait que les unités de fusiliers motorisés russes manquaient de démontages suffisants pour combattre en terrain urbain. La Russie a également choisi de réduire le bataillon de fusiliers motorisés de chaque régiment de chars à une seule compagnie, ce qui était clairement insuffisant pour soutenir les deux groupes tactiques de bataillon que chaque régiment de chars devrait pouvoir générer. Il n'est donc pas surprenant que l'Ukraine ait réussi à cibler les chars russes avec des équipes antichars. Avec un soutien d'infanterie suffisant, des systèmes sans pilote et une reconnaissance au sol pour localiser les équipes antichars, la flotte de chars russe aurait mieux réussi.

Malgré leur efficacité, les missiles guidés antichars modernes n'étaient pas les principaux tueurs de chars russes. Selon un conseiller du plus haut gradé de l'armée ukrainienne : « [L]es missiles antichars ont ralenti les Russes [lors de l'avancée vers Kiev], mais ce qui les a tués, c'est notre artillerie. C'est ce qui a brisé leurs unités. En effet, d'innombrables vidéos postées par l'armée ukrainienne l'ont confirmé, y compris celles montrant l' offensive malheureusepar le 6e régiment de chars russe à Brovary à la mi-mars. En plus de l'artillerie, de nombreux chars russes ont été détruits ou désactivés par des systèmes de l'ère soviétique, tels que les mines antichar TM-62. Les javelins, les armes légères antichars de nouvelle génération et les systèmes antichars Stugna-P de fabrication ukrainienne ont été efficaces, mais ils ne sont qu'un élément des efforts antichars de l'Ukraine. En effet, ils ont probablement détruit une part relativement plus petite des chars russes lors de son offensive dans le Donbass, où la Russie a mené une opération interarmes plus cohérente. Il est également important de noter que les sources publiques peuvent ne pas fournir une vision représentative de la façon dont les chars russes ont été endommagés. Les chars russes frappés par des Stugna-P ou des Javelins sont beaucoup plus susceptibles d'être filmés et téléchargés sur les réseaux sociaux que les chars endommagés par des mines, qui peuvent ne pas être enregistrés aussi fréquemment. Bien sûr,l'argument selon lequel nous assistons à un "basculement en faveur d'armes défensives plus petites et moins chères". L'Ukraine a également subi de lourdes pertes de chars, perdant 244 chars comme documenté par Oryx , dont 128 ont été détruits. Il ne semble pas non plus que la plupart de ces pertes soient dues à des missiles guidés antichars.

Pour toutes ces raisons, nous devons être prudents avant de tirer des leçons plus larges des performances des chars et autres armes russes en février et mars. Il y a peu de risques que les militaires de l'OTAN, ou même la Chine, lancent une guerre offensive sans mener une opération interarmes. Au contraire, les premières étapes de la guerre confirment simplement les éléments clés de la doctrine militaire américaine tels que l'unité de commandement, la masse, l'exécution décentralisée, les armes combinées, les ordres de type mission et une préparation appropriée.

Chars dans la Seconde Guerre du Haut-Karabakh

De même, les lourdes pertes de chars arméniens pendant la deuxième guerre du Haut-Karabakh en 2021 ont suscité un débat sur leur pertinence continue. Dans cette guerre, l'Arménie et son alliée, la République non reconnue du Haut-Karabakh, ont perdu une part substantielle de leurs chars. Mais attribuer cela à l'obsolescence duchar est une mauvaise interprétation des données.

Selon les données d'Oryx , l'Arménie a perdu 255 chars, dont 146 (57 %) ont été détruits. Sur ces 146 chars, 83 (57 %) ont été détruits par des TB2, les désormais célèbres drones de fabrication turque. D'autres ont été endommagés par des frappes TB2 ou détruits par l'artillerie et des missiles guidés antichars qui ont été localisés par le drone TB2. De nombreux autres chars arméniens ont été détruits par des munitions qui traînaient. Ces pertes de chars se sont produites après que l'Azerbaïdjan aurait détruit60 % des défenses aériennes de la République du Haut-Karabakh et 40 % de son artillerie dans la première heure de la guerre. Une fois que l'Azerbaïdjan a atteint la supériorité aérienne, ses TB2 se sont alors concentrés sur le ciblage des chars, de l'artillerie et d'autres blindés. Après quelques semaines de lourdes pertes, l'Arménie a utilisé ses chars beaucoup moins fréquemment en raison de la menace persistante posée par le TB2. Cela a rendu beaucoup plus difficile pour l'Arménie de renforcer ses positions ou de contre-attaquer. La seule exception a été pendant la bataille de Shusha, lorsque le temps couvert a empêché le TB2 de jouer un rôle important. Pendant plusieurs jours, l'Arménie a utilisé des chars et des véhicules blindés dans des contre-attaques contre la ville, mais il était trop tard pour la reprendre.

Au lieu de démontrer l'obsolescence de la plate-forme, les pertes de l'Arménie ont montré l'importance des chars dans la guerre moderne. Une fois que l'Arménie n'a pas été en mesure d'employer efficacement ses chars, elle s'est retrouvée considérablement désavantagée. Ces lourdes pertes de chars ont précédé la percée de l'Azerbaïdjan. En effet, les chars ont été essentiels au succès de l'Azerbaïdjan à pénétrer les lignes défensives arméniennes et à exploiter ce succès. Bakou n'a eu qu'un succès limité dans l'assaut des défenses arméniennes le long de la majeure partie de la ligne de contrôle, largement composée de terrains montagneux ou surélevés. Ce n'est pas un hasard si la percée de l'Azerbaïdjan s'est produite dans le sud où le terrain était plus plat et où Bakou pouvait maximiser son avantage en matière de blindage. La capacité de l'Azerbaïdjan à protéger ses chars et à les utiliser efficacement, et l'incapacité de l'Arménie à le faire, était l'un des principaux facteurs qui expliquaient le succès de l'Azerbaïdjan dans la guerre. La guerre n'a pas démontré que les chars étaient obsolètes. Au lieu de cela, il a démontré que les défenses aériennes de l'Arménie étaient insuffisantes pour défendre ses chars et son artillerie contre la puissance aérienne de l'Azerbaïdjan.

L'importance durable des chars

Les guerres en Ukraine et au Haut-Karabakh montrent toutes deux que les plates-formes blindées mobiles dotées d'une puissance de feu sont toujours importantes. Ils démontrent également que les chars doivent être utilisés avec un soutien interarmes adéquat. Sinon, les chars, comme tout armement, seront vulnérables. Les unités de chars russes manquaient d'infanterie suffisante, ce qui les rendait vulnérables aux équipes antichars, et les défenses aériennes vieillissantes de l'Arménie n'ont pas réussi à protéger ses chars des TB2 azerbaïdjanais, ce qui a entraîné leurs pertes élevées. En effet, la guerre en Ukraine a réfuté les arguments selon lesquels les drones rendaient les chars obsolètes au Haut-Karabakh. Les TB2 ont été efficaces en Ukraine, mais ils n'ont pas sérieusement menacé la flotte de chars russe. De plus, les unités de chars nécessitent un soutien logistique important pour fonctionner efficacement.

Alors que les menaces auxquelles sont confrontés les chars ont augmenté, les contre-mesures ont également augmenté. Bien que de nombreux articlesont été écrits sur les défauts de conception des chars russes, il existe de nombreux exemples ukrainiens de chars russes frappés par des armes antichars, y compris des missiles guidés antichars, dans lesquels l'équipage survit. La liste d'Oryx, qui ne comprend que les pertes observées, sous-estime sans aucun doute le nombre de chars russes qui ont été endommagés mais finalement récupérés par les forces russes. Les frappes peuvent désactiver les armes ou la capacité de déplacement du char, mais la capacité de survie des chars est bien supérieure à celle des autres véhicules blindés. Sans chars, une armée impliquée dans une guerre terrestre à grande échelle devrait compter sur des véhicules blindés de transport de troupes et des véhicules de combat d'infanterie pour remplir ce même rôle, ce qui entraînerait un pourcentage plus élevé de pertes catastrophiques et des pertes plus lourdes. En effet, un correspondant de guerre russe a fait valoirque la Russie avait besoin de plus de véhicules de transport de troupes blindés lourds BMO-T basés sur un châssis de char T-72 parce que ses véhicules de combat d'infanterie BMP n'avaient pas un blindage suffisant.

En fait, la Russie et l'Ukraine ont compris l'intérêt d'employer des chars dans cette guerre. La Russie continue d' expédier des chars depuis les dépôts de stockage pour équiper des unités en Ukraine et pour lever de nouveaux bataillons de chars volontaires. De même, l'Ukraine continue de demander plus de chars et de blindés aux pays occidentaux, et elle a utilisé des chars dans des contre-attaques et pour arrêter l'avancée de la Russie dans le Donbass. Bien que la Russie ait développé une variété de véhicules terrestres sans pilote, ils n'ont été utilisés que pour déminer loin des lignes de front en Ukraine, ce qui montre qu'ils ne sont pas prêts à remplacer les chars sur le champ de bataille.

Alors que l'armée russe aurait été mieux servie en Ukraine en ayant plus d'infanterie et moins de chars, les chars continueront d'être des systèmes importants dans la guerre au sol. Ils restent une composante terrestre clé de la guerre interarmes, sans laquelle les autres armes sont plus vulnérables. L'infanterie est vulnérable lorsqu'elle tente de s'emparer de positions défensives, ce qui signifie que les chars jouent toujours un rôle essentiel lors d'opérations offensives. Les missiles guidés antichars ne peuvent certainement pas remplacer le rôle du char d'appui à la manœuvre.

Fondamentalement, les chars de l'OTAN ont généralement une meilleure protection de l'équipage que ceux de la Russie, et il est peu probable que les militaires de l'OTAN évitent les armes combinées comme l'ont fait les militaires russes au début de leur invasion. Toutes les leçons de cette guerre ne s'appliquent donc pas directement à l'OTAN. Tirer des conclusions similaires sur la base des pertes de chars russes de cette période serait également une erreur. Les preuves en provenance d'Ukraine révèlent que les chars sont toujours très pertinents dans la guerre moderne.

Rob Lee est chercheur principal du programme Eurasie du Foreign Policy Research Institute. Il est titulaire d'un doctorat. étudiant en recherche sur la politique de défense russe au département d'études sur la guerre du King's College de Londres et ancien officier d'infanterie de marine.

 

 

Modifié par Valy
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Il y a 12 heures, Kelkin a dit :

On n'entend plus beaucoup parler des CAESAR, mais ils sont toujours actifs :

 

La référence à une hypothétique commande ukrainienne dans le gazouillis peut-elle être autre chose qu'une difficulté d'expression en anglais ou un désir immodéré de briller ?

Il y a 3 heures, Arland a dit :

[à propos des himars tirés à l'horizontal, on presque] Avec un angle pareil ça arrose les gus juste dans le "champ d'en face", les Ukrainiens sont vraiment en confiance face aux russes maintenant et leur impossibilité à traquer et détruire les HIMARS.

Tirés ainsi, seraient-ils beaucoup moins facile à détecter / localiser pour d'éventuels radars russes, favorisant la surprise et minorant les risques de contre-batterie ?

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il y a 40 minutes, Boule75 a dit :

La référence à une hypothétique commande ukrainienne dans le gazouillis peut-elle être autre chose qu'une difficulté d'expression en anglais ou un désir immodéré de briller ?

Je pense que c'est simplement une allusion à la commande lithuanienne...

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6 hours ago, g4lly said:

Et il n'est pas certain que ce temps mort potentiel joue en faveur des ukrainiens.

car les russes vont reparer, consolider, entrainer, et surtout, acheminer?

5 hours ago, Banzinou said:

Dans ce cas tu me feras le plaisir d'arrêter ce ton pédant, sachant que ce Mi-28 est en réalité une vieille perte déjà postée.

D'une tu te trompes d'hélico, et en plus c'est un vieil appareil.

Et tu te permets de donner des leçons "Lire plus, poster moins ...."

Commences par appliquer cet adage pour toi même, ça te fera du bien.

Tu dis qu'on s'en fiche des pertes alors que j'ai justement dit qu'il n'y avait pas de perte, qu'elle est l'intérêt de ta remarque surtout pour raconter des âneries ??? 

serieux, tu peux pas regler tes comptes en MP? C'est pas une cours de récré

2 hours ago, bubzy said:

Si le modérateur ne se modère plus dans ses propos, faut pas s'étonner que ça parte en sucette à tour de bras.

Tu as mille façon de gérer la chose

- excuse moi que tu l'ai pris de cette façon là, je n'avais pas l'intention d'être pédant.

- je t'ai paru pédant, mais tu n'as pas compris le sens de ma réflexion alors permets moi de reformuler...

- excuse-moi d'avoir été sec, je suis fatigué.

Ou

- va te faire foutre.

D'après toi, de quelle proposition ton message est il le plus proche ?

J'avais fait une intervention il y a plusieurs mois en arrière, expliquant que beaucoup ici ont du mal à s'expliquer sans violence. Ça m'avait même valu le fait d'être bloqué par @DEFA550 pour une raison débile (pas dans le sens où il est débile mais dans le sens où il s'est vexé d'un propos qui n'était même pas tenu à son encontre).

Entre deux membres, passe encore. Mais venant d'un modérateur ? 

je propose que la cagnotte vous serve à vous payer des stages de communication non violente. 

ou alors, rendez votre tablier.

je relève un exemple dans le lot, mais t'es pas le seul, même si je note des efforts. 

pffff....  Mais vos egos, serieux. Y'a les MPs, et c'est quoi ces messages pétés et HS. 

Si ça vous plait pas, allez voir ailleurs, c'est tout.

Et merci de pas polluer le fil

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4 minutes ago, mgtstrategy said:

car les russes vont réparer, consolider, entraîner, et surtout, acheminer?

Il pourrait y avoir un double effet.

  • Les russes se régénèrent plus que les ukrainiens ... pour de simple logique de profondeur stratégique, population, industrie, richesse etc.
  • Les ukrainiens voient les soutiens se tarir lentement à mesure que le conflit s'enlise, et que les soutiens passent à autre chose une actu en chassant une autre.

On parle peu du coût de la guerre pour les ukrainiens mais le pays ne peut pas payer les salaires sans l'argent étranger par exemple. La ou la Russie continue à produire et a rentrer des sous, l’Ukraine en décaisse tous les jours sans quasiment rien rentrer, elle ne produit plus grand chose du fait même que le conflit se déroule sur son sol.

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