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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Systèmes VAMPIRE pour l'Ukraine courant 2023 :

"Lors d'une conférence au Pentagone, la livraison du système lance-roquettes à guidage laser VAMPIRE devrait être commandé dans les prochains mois par les États-Unis et livré à l'Ukraine au milieu de l'année 2023. Ce système est facile d'utilisation et permet de détruire des cibles terrestres mais aussi aériennes de types hélicoptères ou drones."

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https://air-cosmos.com/article/les-lance-roquettes-vampire-en-ukraine-pour-la-mi-2023-62685

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Clip sympa, avec pas mal de matos, à l'occasion de la journée des ingénieurs militaires en Ukraine (oui y'a une journée pour çà apparemment...)

 

Je pense qu'il s'agit plutôt d'une journée du génie militaire que des ingénieurs.

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il y a 3 minutes, Teenytoon a dit :

Je pense qu'il s'agit plutôt d'une journée du génie militaire que des ingénieurs.

Oui exact, ça se dit "military engineer" en anglais mais ça renvoie à la notion de génie en Français. Et non pas ingénieur armement ou spécialisé en armement (ce qui en soit, ne veut pas dire grand chose non plus, à part un genre de grade à la DGA). 

 

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il y a une heure, gustave a dit :

Je pense que c'est vous qui sous-estimez la réalité de la remarquable discipline dans ce domaine des Ukrainiens, discipline de dissimulation qui a été déplorée par les US eux-mêmes à plusieurs reprises et qui a encore pu se constater sur les réseaux sociaux lors des dernières offensives ukrainiennes, mais également par l'absence de toute communication sur les sites frappés par les missiles russes (hormis les cibles utiles à leur communication: jardins d'enfant, habitations...), la communication totalement verrouillée sur les pertes y compris vis à vis des soutiens, le contrôle des volontaires étrangers, etc...

Ce que l'on constate démontre que l'énorme majorité des combattants ukrainiens est particulièrement avertie de l'importance tant militaire que politique de la communication

 

Ce que tu cites ne concernent pas que les militaires mais aussi les civils, tu ne caches pas des frappes de grande envergure dans un pays de 40 millions d'habitants, c'est même plus une question de discipline là, surtout que de son côté, la Russie revendique des trucs complétement lunaires, il est impossible de distinguer le vrai du faux.

Alors il est vrai qu'on découvre tous les jours de nouvelles zones touchées, mais encore une fois, ce sont des zones où les militaires sur place semblent formés pour ça et avec un niveau de connaissance et de technicité qui les différencient du soldat moyen dans son BTR , donc bases aériennes, sites de missiles etc...

Par exemple, il y a deux jours, Oryx a fait une update des pertes ukrainiennes avec pas moins de 7 TEL S-300 ukrainiens, et il s'agit d'images satellites datant du 5 mai (et probablement détruits dés le 24 février) et pas de photos provenant de militaires sur place.

332.png

 

Mais j'ai déjà précisé ça dans mon propos, il s'agit d'unités stratégiques, pas du pauvre T-72 indifférenciable pour le pélo moyen autre que par le Z peint sur la carcasse...

Modifié par Banzinou
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Il y a 1 heure, Teenytoon a dit :

Je lis beaucoup cet argument. En allant au bout, que pourront faire autant de centaines de milliers de soldats que vous voulez sans équipements ?

ça n'est pas le sens de ma remarque : ma remarque porte sur le fait que les pertes humaines en combat débarqué (urbain, de tranchée etc..... ) ne sont pas déductibles des pertes en MBT et IFV 

De plus la structure des deux armées diffère :

- les forces russes au départ (car maintenant ça doit être plus bordélique avec les milices diverses) ont une forte composante blindée/méca avec un appui de forces d'élites (para) et de milices type DNR, le tout est/était principalement mécanisé et à la rigueur (et avec d'infinis prudences) les pertes pouvaient être extrapolées des pertes en MBT/IFV détruits pour cette composante

- côté ukrainien, il y avait une composante blindée/méca d'environ 15 brigades (un peu plus de 2000 MBT/IFV en début de campagne dont 600/700 perdus) et le reste est composé de 45 brigades motorisées qui combattent débarquées surtout en défense), cette composante qui représente le gros des troupes ukrainiennes n'est pas retraçable à travers les statistiques Oryx

D'ailleurs, si tu fais un rapport entre les engins russes détruits (814 MBT, 422 AFV et 1000 IFV soit environ 20000 hommes perdus) et les estimations occidentales (bien plus de 100000 hommes), on voit que l'écart est trop important pour être considéré comme un bon indicateur

Tu peux faire la même chose pour les pertes ukrainiennes (voir les pertes au 1ier juin avec les 40000 hommes reconnus perdus à cette date par l'armée ukrainienne), ça ne marche pas

Le conflit est un conflit d'infanterie et d'artillerie, pas de manoeuvres blindées et méca (et les russes ont payé cher pour avoir tenté de le faire en février)      

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Il y a 1 heure, Teenytoon a dit :

Ça ne fait pas plusieurs mois qu'on fait du soin pour les militaires ukrainiens ? :huh:

Il me semble que ça a été annoncé.il y a quelques temps déjà. 

Je ne savais pas que c'était annoncé. Là je peux simplement te dire que c'est une réalité qui signifie également que le coût de ces soins est pris en charge par la France.

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il y a une heure, Banzinou a dit :

Ce que tu cites ne concernent pas que les militaires mais aussi les civils, tu ne caches pas des frappes de grande envergure dans un pays de 40 millions d'habitants, c'est même plus une question de discipline là, surtout que de son côté, la Russie revendique des trucs complétement lunaires, il est impossible de distinguer le vrai du faux.

Alors il est vrai qu'on découvre tous les jours de nouvelles zones touchées, mais encore une fois, ce sont des zones où les militaires sur place semblent formés pour ça et avec un niveau de connaissance et de technicité qui les différencient du soldat moyen dans son BTR , donc bases aériennes, sites de missiles etc...

Par exemple, il y a deux jours, Oryx a fait une update des pertes ukrainiennes avec pas moins de 7 TEL S-300 ukrainiens, et il s'agit d'images satellites datant du 5 mai (et probablement détruits dés le 24 février) et pas de photos provenant de militaires sur place.

Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
Nous n'avons quasiment aucune connaissance autre qu'en provenance du gouvernement ukrainien, et encore quand entre dans le cadre de sa communication, sur les frappes russes. Aucune image sinon, aucun bilan, si ce n'est exceptionnellement du fait de propos souvent involontaires de locaux. Et les Russes ne communiquent que très peu de façon vérifiable sur leurs frappes, ce qui conduit à une vision complètement déformée des choses. En effet les pertes massives russes ont pu être largement documentées et diffusées par les Ukrainiens à l'occasion des replis russes.  

Ce que l'on sait des pertes ukrainiennes relève donc des images diffusées par les Russes, de sources tierces (satellites, donc limitées à des objets très visibles) ou de campagnes de communication...

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Il y a 3 heures, Banzinou a dit :

Je pense que vous surestimez largement (au moins pour une fois ça change) la communication ukrainienne sachant qu'une grande partie des images proviennent de comptes telegram de soldats lambda, c'est exactement lorsque je me plaignais de ne pas voir des VAB et qu'on me répondait que c'était "top secret".... Pour que finalement le lendemain on trouve les images sur un pauvre compte telegram...

La quasi-totalité n'est pas capable d'identifier un T-72 russe ou ukrainien carbonisé, et je ne suis même pas sûr que dans leur logique ils imaginent que ça entament la communication globale du pays. Il n'y a pas un officier du renseignement derrière chaque militaire ukrainien.

Les seuls cas ça peut être concernant les grosses unités stratégiques type S-300 qui sont dans des endroits reculés avec des spécialistes qui sont formés dés l'origine pour être discret et ne pas dévoiler leurs positions.

25% je trouve au contraire que c'est déjà une bonne marge.

Tu peux citer l'endroit où quelqu'un disait que les VAB étaient top secret stp, merci par avance 

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Officiellement et uniquement sur annonce de VVP, la mobilisation est terminée.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/03/guerre-en-ukraine-en-russie-un-point-final-a-la-mobilisation-qui-souleve-des-doutes_6148365_3210.html

 

Citation

La fin annoncée de la mobilisation « partielle » en Russie soulève des doutes

Les témoignages affluent de Russes qui continuent à recevoir une convocation au bureau de recrutement. En l’absence de document officiel, juristes et simples citoyens craignent que le processus se poursuive, malgré les déclarations du ministère de la défense.

Par Benoît Vitkine(Moscou, correspondant)

Publié aujourd’hui à 15h30, mis à jour à 18h11

La Russie en a-t-elle terminé avec la mobilisation « partielle » décrétée le 21 septembre par Vladimir Poutine ? Oui, à écouter les responsables russes. Depuis le 28 octobre, le ministère de la défense a fait savoir à deux reprises, par voie officielle, que le processus était terminé. En tout 300 000 hommes auraient été appelés sous les drapeaux, dont 82 000 seraient d’ores et déjà déployés en Ukraine, dans le cadre de l’« opération spéciale ». Ces chiffres, fournis par Sergueï Choïgou, le ministre de la défense, correspondent aux objectifs fixés par le président, en conséquence de quoi « toutes les activités liées à la conscription des citoyens ont été arrêtées ».

Ces déclarations multiples ne suffisent cependant pas à convaincre. Depuis une semaine, les témoignages affluent de Russes qui continuent à recevoir une convocation au bureau de recrutement. La propre hotline du ministère assure n’avoir reçu aucune instruction précise. De la même manière, plusieurs régions, qui avaient pourtant assuré avoir rempli leur quota, ont ensuite continué à mobiliser.

Autre source de méfiance, le refus du Kremlin de publier un nouvel oukase, un décret, mettant officiellement un terme à la mobilisation – celui signé le 21 septembre par M. Poutine ne mentionnant aucune date de fin. Interrogé le 1er novembre sur la nécessité de promulguer un nouveau texte, le dirigeant a joué la surprise : « Je n’y avais pas réfléchi, mais je vais en parler avec les juristes. » Il a toutefois insisté : « Elle [la mobilisation] est terminée, le point final est mis. »

Pour les juristes, ce flou permet au pouvoir de reprendre la mobilisation à tout moment, selon les besoins, voire de poursuivre discrètement l’appel de certains spécialistes, ce qui est constaté depuis le 1er novembre. Avantage : l’absence de document officiel interdit aux militaires sous contrat de démissionner.

Failles logistiques

La même méfiance est de mise s’agissant des chiffres. Dans la version publique de l’oukase du 21 septembre, les objectifs chiffrés sont tenus secrets. Celui de 300 000 n’a été énoncé qu’oralement. Le 29 octobre, le canal Telegram Volya, qui se distingue par la qualité de ses sources militaires, donnait un chiffre alternatif de 692 000 mobilisés, dont 340 000 seraient déjà en Ukraine. Le média en ligne Mediazona, lui, avance une estimation proche de 500 000, extrapolation à partir du chiffre des mariages célébrés en urgence dans chaque région avant le départ des hommes.

Reste que la phase la plus active et la plus massive est certainement passée. De l’avis des spécialistes, l’objectif de la mobilisation reste inchangé : combler les trous dans le dispositif défensif, pour passer l’hiver sans nouveau recul d’ampleur ; puis, une fois la masse des mobilisés prête au combat et équipée, au printemps, repasser à l’offensive.

Des dizaines de témoignages et de vidéos ont ensuite montré des mobilisés laissés « en pâture » sur des bases militaires, sans entraînement, sans équipement

Pour l’heure, ce long mois de mobilisation a surtout révélé les failles logistiques du dispositif. Des milliers d’hommes sans expérience de combat ou en mauvaise santé ont reçu des convocations ; parmi ceux qui y ont répondu, très peu ont ensuite pu faire valoir leurs droits. Le commandement militaire, lui-même, a reconnu des « excès » ou des « problèmes ».

Des dizaines de témoignages et de vidéos ont ensuite montré des mobilisés laissés « en pâture » sur des bases militaires, sans entraînement, sans équipement, parfois sans nourriture et sans locaux en dur pour dormir. Ces derniers jours, des proches de soldats qui avaient diffusé de telles vidéos se sont vu signifier l’ouverture de poursuites judiciaires.

Des unités entières abandonnées

Plus inquiétant, de tels récits parviennent également du front. Ils font état d’unités entières abandonnées en plein champ, avec seulement des armes automatiques, sans ordres clairs ni ravitaillement. Une partie des mobilisés a aussi été envoyée sur le terrain après des entraînements express (de quelques jours à deux semaines) ou sommaires (un ou deux passages sur un pas de tir).

En s’appuyant uniquement sur des sources ouvertes, le journal Novaïa Gazeta a identifié une centaine de mobilisés tués depuis le 21 septembre. Parmi eux, vingt-trois sont morts sur le sol russe, de causes diverses – bagarres, alcool, drogue, suicides, accidents, maladies subites. Cela ne prend pas en compte l’attaque « terroriste » sur une base de la région de Belgorod (onze morts officiellement), sur laquelle plane l’ombre de recrutements forcés de migrants non russes. Le sort de ceux qui refusent de combattre est flou : dans au moins un cas, documenté grâce à l’envoi de plusieurs vidéos, quarante hommes sont gardés illégalement dans une cellule de la région de Louhansk, dans le Donbass.

Rébellion dans un camp militaire

Enfin, le versement de la prime promise de 300 000 roubles (4 900 euros) a nourri d’autres tensions. Certains soldats ou leurs familles ont reçu de premiers versements, mais pas tous. Mercredi 2 novembre, une rébellion a éclaté dans un camp militaire où des mobilisés originaires de Tchouvachie sont logés. Peu d’informations filtraient à ce sujet, mais la garde nationale a été déployée.

Cette phase de mobilisation a suscité une crispation importante dans la société russe, et désorganisé certains secteurs de l’économie. Le nombre des hommes ayant fui la Russie depuis le 21 septembre se compte en centaines de milliers. Si la mobilisation est clairement impopulaire, les sondages montrent toutefois que sa conduite n’a pas franchement altéré le soutien déclaratif à l’« opération spéciale ».

L’une des raisons qui a conduit à arrêter ou à mettre entre parenthèses la phase active de la mobilisation repose sur le fait qu’a commencé, le 1er novembre, la conscription d’automne. Un nouveau défi logistique pour les bureaux de recrutement : 120 000 jeunes appelés doivent être incorporés à l’armée – et ne doivent en théorie pas être envoyés au front. Selon Volya, ces bureaux ont une tâche supplémentaire, faire signer à tout prix des contrats à ceux qui terminent leur service.

 

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Le R du conflict Intelligence Team ici https://notes.citeam.org/dispatch-nov-2-3

Les russes sont repassés à l'offensive à l'est, mais se sont embourbés

Ils ne croient pas au retrait de la poche de Kherson:

Citation

Sitrep pour les 2 et 3 novembre (à partir de 14h00)

La situation en première ligne

Sur l'axe Svatove , les forces russes tentent d' attaquer en direction de Makiivka , Nevske et Bilohorivka . Le temps s'améliorera la semaine prochaine, nous pouvons donc nous attendre à des hostilités plus actives sur la ligne de front.

La chaîne pro-russe Telegram "Ugolok Sitkha" ("Le coin des Sith") a publié un certain nombre de photographies (l'une d'elles montre un obusier soviétique D-1 M1943 de 152,4 mm de la Seconde Guerre mondiale) et a rendu compte des difficultés de la vie dans les tranchées pendant saison boueuse.

Au sud de Donetsk , notamment sur l' axe de Vuhledar (près de Pavlivka ), les tentatives offensives russes se poursuivent , mais jusqu'ici sans grande avancée.

Le correspondant militaire pro-russe Aleksandr Khodakovsky se plaint de la boue et des routes impraticables qui empêchent les forces russes d'avancer vers Pavlivka.

Un autre correspondant militaire pro-russe, Vladlen Tatarsky (de son vrai nom : Maxim Fomine) a décrit une situation difficile sur le front de Donetsk et évoqué un manque de moyens de guerre de contre-batterie.

La chaîne pro-russe Telegram "Voyenkor Kotyonok Z" a rapporté des pertes russes près de Vuhledar.

Sur l'axe de Kherson , il n'y a pas encore de grands changements sur la ligne de front. L'analyste Def Mon a étudié l'imagerie satellite et a signalé qu'il existe des positions défensives dans presque toutes les ceintures forestières à l'ouest de Kherson , et que les forces russes continuent de construire des fortifications.

Dans le même temps, Kyselivka (une colonie au nord-ouest de Kherson) semble déserte sur les images satellites, mais une concentration massive de forces russes peut être vue au sud de celle-ci. La situation actuelle à l'ouest de Kyselivka n'est pas claire.

Le drapeau russe a disparu du bâtiment de l'administration municipale de Kherson. Cela est probablement dû au fait que l'administration d'occupation avait été transférée à Skadovsk.

Kyrylo Stremousov, le chef adjoint de l'administration d'occupation régionale de Kherson, affirme que les troupes russes sont les plus susceptibles de se déplacer vers la rive gauche du Dnipro. Notre équipe ne le considère pas comme une source fiable.

En aval de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, les forces russes utilisent activement les traversées en ferry.

Le 2 novembre, l'AFU a frappé près de la centrale électrique, provoquant un incendie au passage au-dessus de l'écluse du canal. Le bâtiment principal de la HPP n'a pas été endommagé.

Il y avait aussi des vidéos de grèves sur le pont Antonivskyi ou sur la traversée en ferry, qui se trouve à côté. Les grèves ont eu lieu les 1er et 2 novembre .

L'administration d'occupation de Kherson a déclaré que l'évacuation des civils de la rive droite était terminée. Désormais, tous les points de passage ne seront disponibles que pour les militaires.

Le pillage est devenu plus sévère, comme prévu. Des véhicules civils sont déplacés vers la rive gauche par des dépanneuses et des soldats pillent des maisons abandonnées.

Dans la nuit du 2 novembre, la ville de Toretsk dans la région de Donetsk a été bombardée. Selon Pavlo Kyrylenko , le chef de l'administration militaire régionale, un bâtiment hospitalier, des maisons privées, des immeubles résidentiels de grande hauteur, des immeubles de bureaux et des garages ont été endommagés. Nous soulignons que les frappes contre les établissements médicaux constituent un crime de guerre.

Le soir du 2 novembre, des explosions ont été entendues à Dnipro , Kryvyi Rih , Kharkiv et la région de Kharkiv , et Mykolaïv . De plus, il est rapporté que la défense aérienne ukrainienne à Zaporizhzhia a démontré son efficacité.

Actualités de la mobilisation

Dans la nuit du 2 novembre, une centaine de soldats mobilisés entament une manifestation de masse . Les hommes sont insatisfaits des conditions de vie et du manque de paiements promis. L'un des mobilisés a déclaré que l'unité est en pleine grève, ils n'ont pas assisté aux cours et restent à l'emplacement de l'unité.

Le chef de la Carélie, Artur Parfenchikov, a admis que la mobilisation dans la région s'est poursuivie après les propos du ministre de la Défense Choïgou sur son achèvement et l'a qualifiée de "rotation nécessaire", mais a promis qu'aucun autre projet d'avis ne serait publié après le 2 novembre.

Un drone ukrainien a survolé la région de Belgorod et a largué des grenades dans les tranchées avec des soldats russes , un homme a été blessé. Nous pensons que même si les conscrits ne sont pas envoyés dans les territoires nouvellement annexés, ils seront envoyés dans les régions frontalières - régions de Koursk, Bryansk, Belgorod et Rostov - où ils sont également menacés.

Un journaliste réputé parmi les experts militaires, Neil Hauer, s'est rendu à la 63e brigade ukrainienne, qui tient le front près de Kherson. Il dit qu'il y a quelques semaines, ils ont pris position dans la région de Snihurivka et continuent de renforcer leur position. Depuis sa prise de position, le volume des bombardements a considérablement diminué et la dernière attaque russe sérieuse remonte à environ un mois et demi. Un grand nombre de soldats qui avançaient ont été tués, les autres se sont retirés. Les soldats ukrainiens ont dû enterrer les morts car les Russes ne sont pas revenus ramasser les corps. Aussi, selon les combattants, les mobilisés sont très mal préparés et se rendent activement.

De nouvelles informations sur un hélicoptère Mi-8 abattu le 31 octobre près du village de Berestove sont apparues. Tout d'abord, son numéro de coque est devenu connu et il a été confirmé qu'il s'agissait d'un hélicoptère russe. Deuxièmement, certaines informations sur le pilote sont devenues connues . C'était un commandant à la retraite d'un régiment d'hélicoptères de combat Vyacheslav Mikhaylovich Zangiev de Vladikavkaz.

Le New York Times, citant ses sources, a informé que des responsables militaires russes avaient discuté de l'utilisation d'armes nucléaires. L'article soulignait que Poutine n'était pas partie à la discussion. Nous supposons que les conversations sont liées aux défaites russes. L'article indiquait que les informations du renseignement étaient connues depuis la mi-octobre, mais nous ne voyons aucun changement quant à la volonté de la Russie d'utiliser des armes nucléaires.

Le coordinateur du Conseil de sécurité nationale des États-Unis pour les communications stratégiques, John Kirby , a déclaré que la Corée du Nord fournissait à la Russie une quantité importante d'obus d'artillerie.

Des photos ont été publiées de véhicules de mobilité d'infanterie allemands ATF Dingo MRAP préparés pour être expédiés en Ukraine.

Le présentateur de télévision ukrainien et personnalité publique Serhiy Prytula a lancé une nouvelle campagne de collecte de fonds. L'objectif est de lever 200 millions de hryvnias pour l'achat de 50 véhicules blindés spartiates. Ce sont des véhicules blindés démilitarisés dont les armes ont été retirées, mais ils peuvent être équipés d'une mitrailleuse et utilisés comme véhicules blindés de transport de troupes. De tels véhicules blindés à chenilles seront très utiles dans des conditions boueuses. Notre équipe soutient pleinement l'idée.

 

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Il y a 6 heures, Coriace a dit :

Tu peux citer l'endroit où quelqu'un disait que les VAB étaient top secret stp, merci par avance 

Mea culpa c'était les Caesar.

En l'occurrence c'était chistophe (que j'apprécie beaucoup par ailleurs) mais qui commençait à me parler de fichés S

 

Bon résultat le lendemain le Caesar apparaîsait sur le compte telegram d'un artilleur ukrainien :bloblaugh:

 

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Il y a 6 heures, Valy a dit :

Le R du conflict Intelligence Team ici https://notes.citeam.org/dispatch-nov-2-3

Les russes sont repassés à l'offensive à l'est, mais se sont embourbés

Ils ne croient pas au retrait de la poche de Kherson:

J'aimerais savoir si quelqu'un a une hypothèse sur ce à quoi jouent les russes à Kherson ville et ses environs.. 

Si je synthétise les infos, rumeurs, vidéos, photos...  Dans la ville, ils ont coupé et détruit les systèmes de communication, ils ont emporté du matériel du chantier naval (grues et des choses de ce genre) ils essayent de couler tous les "petits" bateaux (civils), ils ont emporté les statues et d'autres symboles, amené les drapeaux, ne parlons pas du pillage habituel (voitures et électroménager..) presque tous les magasins sont fermés..  Il semble que les postes de contrôle ont été désertés, il y a des explosions du côté du chantier naval (ils sabotent, tirs UKR...?) Là il y a une information comme quoi ils ont scellé les (ou certaines) entrées des abris antiatomiques. Cela ressemble à de la terre brûlée...  D'un autre côté,  on dit qu'ils remplacent les troupes pro par des mobilisés, ils stockent des bunkers rive gauche et il semble que des unités sont stationnés (après avoir viré les habitants) 

Je ne sais vraiment pas quoi penser. 

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il y a 23 minutes, Fusilier a dit :

J'aimerais savoir si quelqu'un a une hypothèse sur ce à quoi jouent les russes à Kherson ville et ses environs.. 

Si je synthétise les infos, rumeurs, vidéos, photos...  Dans la ville, ils ont coupé et détruit les systèmes de communication, ils ont emporté du matériel du chantier naval (grues et des choses de ce genre) ils essayent de couler tous les "petits" bateaux (civils), ils ont emporté les statues et d'autres symboles, amené les drapeaux, ne parlons pas du pillage habituel (voitures et électroménager..) presque tous les magasins sont fermés..  Il semble que les postes de contrôle ont été désertés, il y a des explosions du côté du chantier naval (ils sabotent, tirs UKR...?) Là il y a une information comme quoi ils ont scellé les (ou certaines) entrées des abris antiatomiques. Cela ressemble à de la terre brûlée...  D'un autre côté,  on dit qu'ils remplacent les troupes pro par des mobilisés, ils stockent des bunkers rive gauche et il semble que des unités sont stationnés (après avoir viré les habitants) 

Je ne sais vraiment pas quoi penser. 

Ils se préparent probablement a perdre Kherson et a rendre le coût si élevé que ca passe aux Ukrainiens l'envie de franchir le Dniepr. 

Ou alors ils veulent l'abandonner en ville ouverte et veulent rendre la ville la moins exploitable possible pour lutter contre eux. Mais j'ai plutôt tendance à croire l'inverse car elle serait un point de départ idéal pour franchir le Dniepr si exploitable

 

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Je reviens sur la prise en charge des blessés de cette guerre. Pour des raisons évidentes il y a assez peu d'infos. Mais comment le systèmes de soins des ukrainiens prend en charge une telle quantité de blessés, avec des traumas important et en plus dans un contexte où les infrastrures sont souvent HS.

Je ne connais pas le nombre de blessés grave mais disons 50000. Comment sont-ils pris en charge ? L'urgence j'imagine est traitée sur le terrain mais tout ce qui est soin de suite est traitée comment ?

Manisfestement une partie de l'aide de la France traite justement ce problème à la foi financièrement et aussi en terme de capacité.

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22 minutes ago, herciv said:

Je ne connais pas le nombre de blessés grave mais disons 50000. Comment sont-ils pris en charge ? L'urgence j'imagine est traitée sur le terrain mais tout ce qui est soin de suite est traitée comment ?

A priori les hôpitaux ne sont pas ciblé plus que ça ... et une grande partie du pays est libre d'apporter des soins. Les approvisionnement en produit de santé ne semble pas un probleme non plus.

Dans ces condition la prise en charge des blessés ne doit pas être particulièrement compliqué à l’arrière.

A mon sens le plus gros souci c'est d'arriver à évacuer les blessés de la zone de combat vers les zones plus calme.

C'est une souci qui devait être plus important quand l'ukraine était en défense ... avec beaucoup de bombardement sur la zone de combat qui rendent risqué les évacuations.

Maintenant que l'ukraine à repris l'initiative ça doit être nettement plus fluide.

En temps de paix le probleme du système de santé - espérance de vie très basse - c'était l'absence d'assurance maladie ... et les salaires bas qui faisait fuir les médecins. On peut penser qu'en mode économie de guerre l'assurance est facultative pour les combattants ... et que des médecins sont revenus au pays suite à la mobilisation.

---

En gros l'espérance de vie - en temps de paix - en Ukraine est/était la même qu'en fédération de Russie. Des valeurs semblables aux pays africains les moins mal lotis pour donner un ordre d'idée.

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il y a 8 minutes, g4lly a dit :

A priori les hôpitaux ne sont pas ciblé plus que ça ... et une grande partie du pays est libre d'apporter des soins. Les approvisionnement en produit de santé ne semble pas un probleme non plus.

Dans ces condition la prise en charge des blessés ne doit pas être particulièrement compliqué à l’arrière.

A mon sens le plus gros souci c'est d'arriver à évacuer les blessés de la zone de combat vers les zones plus calme.

C'est une souci qui devait être plus important quand l'ukraine était en défense ... avec beaucoup de bombardement sur la zone de combat qui rendent risqué les évacuations.

Maintenant que l'ukraine à repris l'initiative ça doit être nettement plus fluide.

En temps de paix le probleme du système de santé - espérance de vie très basse - c'était l'absence d'assurance maladie ... et les salaires bas qui faisait fuir les médecins. On peut penser qu'en mode économie de guerre l'assurance est facultative pour les combattants ... et que des médecins sont revenus au pays suite à la mobilisation.

Mouais.

Actuellement avec les relais électriques qui sont régulièrement bombardés et avec le froid qui va s'installer ca doit pas être si simple.

De plus si il n'y a pas de couts pour le PAX et heureusement, il y en a pour le pays. Mais ce pays n'a plus d'économie. On peut certe penser que les flux de médicaments sont assurés par l'OTAN, mais là on parle de polytraumatismes de 50000 personnes en 9 mois !!! Le tout dans un pays qui doit continuer à assurer une médecine standard.

Si il n'y a pas saturation du système je veux bien le croire mais la question se pose quand même. 

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Je reviens sur la prise en charge des blessés de cette guerre. Pour des raisons évidentes il y a assez peu d'infos. Mais comment le systèmes de soins des ukrainiens prend en charge une telle quantité de blessés, avec des traumas important et en plus dans un contexte où les infrastrures sont souvent HS.

Je ne connais pas le nombre de blessés grave mais disons 50000. Comment sont-ils pris en charge ? L'urgence j'imagine est traitée sur le terrain mais tout ce qui est soin de suite est traitée comment ?

Manisfestement une partie de l'aide de la France traite justement ce problème à la foi financièrement et aussi en terme de capacité.

Il y avait des informations sur le traitement de blessés en Pologne, en Allemagne et (je ne suis pas certain) dans les pays baltes.

Il y a 14 heures, Fusilier a dit :

Encore des bunkers, ceux-ci du côté de Nova Karkhovka 

spacer.png

Source :  

 

 

Ce sont des bunkers unitaires ou un système modulaire ?

Cela me semblerait quand même plus efficace si ils étaient enterrés jusqu'à l'ouverture de tir.

Il y a 14 heures, gustave a dit :

Il me semble illusoire de prétendre connaitre ce qui se passe dans le cercle proche de VP, d'ailleurs sa composition même semble largement inconnue.

Si tu veux passer à la télé ou vendre des livres, il est pourtant indispensable de dire le contraire ... Et on t'accueille à bras ouvert.

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il y a 33 minutes, Deres a dit :

Si tu veux passer à la télé ou vendre des livres, il est pourtant indispensable de dire le contraire ... Et on t'accueille à bras ouvert.

Je pense qu'on vaut mieux que çà sur AD que de mépriser le travail des chercheurs, façon comptoir de bar, alors même qu'on s'oblige tous à un minimum de discipline sur les sources des informations ici relayées. Et qu'on regrette souvent de ne pas avoir de source sur tel ou tel sujet... Si vendre des livres en Français sur la Russie de Poutine était une affaire lucrative, ça se saurait. 

Anna Colin Lebedev, prof à la fac, harcelée matin midi et soir sur Twitter, riche de son dernier bouquin ? Faut arrêter deux minutes le "on sait pas ce qu'on ignore".

Monnayer sa participation aux réseaux d'influence du Kremlin est bien plus lucratif, mais je dois surement être un esprit chagrin.

https://www.rfi.fr/fr/amériques/20220914-la-russie-a-dépensé-au-moins-300-millions-pour-influencer-des-élections-selon-les-états-unis

Pour qui n'a pas vu le dernier complément d'enquête sur les réseaux du Kremlin en France, outre le reportage en soi, vous admirerez la magnifique propriété du trésorier du RN et une des chevilles ouvrières du rapprochement entre le RN et la Russie. Officiellement, il n'était qu'un modeste élu Européen. 

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-france-les-reseaux-poutine_5402707.html
 

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Il y a clairement des exceptions mais je pense que la plupart des informations sur Poutine ou le Kremlin qui passent dans les médias grand public sont justement d'un niveau très bas. Genre cancer de Poutine, ses analyses psychologiques innombrables ou les "fuites" persistantes des conseils secrets défense du Kremlin.

Il y a 15 heures, olivier lsb a dit :

 

 

A voir si les visites sont en cours, mais il me semble que la propagande russe sur les "bombes sales" parlait de 4 sites, pas de 3. En soi, cela semble d'ailleurs bizarre comme affirmation car j'imagine que pour la petite série nécessaire, il y aurait un unique site de production ... Après, c'est de toute façon une pure guerre de propagande entre les deux partis car je ne suis pas certain qu'une visite de l'IAEA soit capable de détecter quelque chose vu qu'elle est annoncée à l'avance et se déroule sur des sites maniant de base des produits radioactifs.

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Tir d'artillerie russes avec des obus guidées Krasnopol. La cible l'identification est difficile mais sa semble être un SPAAG certains annonce un Guépard d'autre un Tounguska

On aussi une canonnière Gyurza-M endommagé par une munition Lancet

 

Modifié par Vince88370
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Le retour des méthodes staliniennes ?

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/11/04/guerre-en-ukraine-en-direct-l-ancien-president-russe-dimitri-medvedev-denonce-les-traitres-laches-qui-ont-fui-pour-ne-pas-combattre-en-ukraine_6148444_3210.html

Des unités chargées de sanctionner les déserteurs russes

Dans son point quotidien du 4 novembre sur la situation en Ukraine, le ministère de la défense britannique rapporte le déploiement « probable » dans l’armée russe d’« unités de blocage », chargées de motiver – voire de sanctionner – les déserteurs. « Récemment, les généraux russes ont probablement voulu que leurs commandants utilisent des armes contre les déserteurs, y compris éventuellement en autorisant le tir pour tuer ces défaillants après qu’un avertissement a été donné », développent les analystes, ajoutant que cette « tactique » témoigne, sur le front, « de la faible qualité, du moral bas et de l’indiscipline des forces russes ».

 

Medvedev dénonce les « traîtres lâches » qui ont fui pour ne pas combattre en Ukraine

L’ex-président russe Dmitri Medvedev s’est emporté vendredi contre les milliers de Russes qui ont fui le pays pour éviter de combattre en Ukraine, les qualifiant de « traîtres lâches ». La Russie est « plus forte et plus propre » sans eux, a-t-il écrit sur le réseau social Telegram, à l’occasion de la Journée de l’unité russe, un jour férié introduit par le président Vladimir Poutine en 2005 pour célébrer une victoire de 1612 sur les forces d’invasion polonaises.

Des dizaines de milliers de Russes ont fui le pays lorsque le chef de l’Etat a lancé la guerre contre l’Ukraine le 24 février. Une deuxième vague est partie à l’annonce une mobilisation de 300 000 réservistes le 21 septembre. « Nous avons été abandonnés par des gens effrayés, qui se soucient d’eux », tance Dmitri Medvedev, « des traîtres lâches et des transfuges cupides [qui] ont fui vers des terres lointaines, laissant leurs os pourrir à l’étranger ». Depuis que le Kremlin a envoyé des troupes en Ukraine, ce proche de Vladimir Poutine enchaîne des messages de plus en plus anti-occidentaux sur les réseaux sociaux.

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