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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Le 16/06/2023 à 13:41, Clairon a dit :

Dernier billet du Col Goya après les premiers assauts ukrainiens :

https://lavoiedelepee.blogspot.com/2023/06/la-bataille-pour-la-premiere-position.html

Clairon

je relisais ce billet et sauf erreur de ma part, je ne revois plus la formule détaillée avec M, C et H de mémoire. Ces mes yeux ou quoi?

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il y a 35 minutes, Akilius G. a dit :

je relisais ce billet et sauf erreur de ma part, je ne revois plus la formule détaillée avec M, C et H de mémoire. Ces mes yeux ou quoi?

J'ai ça dans un cache google :

Citation

 

On notera au passage que les pertes des défenseurs russes semblent équivalentes ou supérieures à celles des attaquants. Cela peut paraître paradoxal, les attaquants étant censés se découvrir plus au feu que les défenseurs, cela ne l’est pas en réalité. Rappelons que les unités engagées de part et d’autre doivent faire face à deux menaces. Elles peuvent s’affronter directement en combat « rapproché », en fait souvent lointain où il est bien fait usage de mitrailleuses lourdes, canons-mitrailleurs et tubes de chars que de fusils d’assaut. Dans ces conditions, l’affaire est essentiellement une question de comparaison de niveau tactique.

Je rappelle l’équation que j’applique pour déterminer le niveau tactique : CL = M x (H x C)2.

CL exprime la classe ou niveau tactique de l’unité, M les moyens matériels et humains disponibles, H une combinaison de détermination et de compétence et C l’efficacité du système de commandement en vitesse/pertinence de coordination. Une valeur de 1 (nul) à 4 (excellent) est affecté à chaque paramètre et le résultat final est divisé par 100 pour obtenir un classement sur une échelle de 1 à 10, rarement au-delà.

Rappelons aussi avant d’aller plus loin que la notion d’un rapport de forces de « 3 pour 1 » à réunir pour pouvoir l’emporter une attaque a du sens au niveau stratégique (l’armée de Terre française de 1990 l’emporterait sans doute sur celle de 2023 car elle était trois fois plus nombreuse) mais pas au niveau tactique, disons au niveau de la brigade et en dessous. Ce qui importe sur les points de contact, ce n’est pas le nombre mais la puissance de feu projetée. A partir d’un certain seuil, ajouter des hommes c’est faire monter légèrement le M de l’équation mais c’est surtout ajouter des pertes. C’est donc possible si on se moque des pertes, comme le faisait Wagner à Bakhmut, mais ce n’est pas du tout la norme. Depuis presque cent ans les rapports de force des combats terrestres ne dépassent que très rarement le 2 contre 1 et bien souvent les attaquants sont inférieurs en nombre aux défenseurs. Au niveau tactique, la taille ne compte pas beaucoup.

 

En bleu les différences par rapport à l'actuelle. J'ai l'impression que Goya a retouché ses formulations et qu'il a fait disparaître deux paragraphes par erreur.

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Article du Monde, de Rely Ourdan, les progrès russes racontés par les Ukrainiens

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/17/les-officiers-ukrainiens-constatent-les-progres-de-l-armee-russe-on-voit-la-difference-nous-apprenons-a-combattre-et-eux-apprennent-aussi_6178026_3210.html

Révélation

« Finalement, les Russes sont comme nous, ils apprennent à faire la guerre… », constate, l’œil malicieux, en buvant un café latte, le caporal K., soldat d’une compagnie d’infanterie d’assaut de la 116e brigade mécanisée, qui combat sur le front d’Orikhiv.

« Depuis leurs défaites à Izioum et à Kherson, les Russes nous imitent. Ils deviennent plus créatifs », raconte L., soldat d’une unité de renseignements de la 35e brigade d’infanterie de marine qui, sur le front de Velyka Novossilka, a avancé sur la rive droite (ouest) de la rivière Mokri Ialy. « Avec les drones comme avec les mines, les Russes deviennent ingénieux », pense aussi D. qui, à la tête d’un commando de reconnaissance et de combat de la garde nationale, mène des opérations sur le front de Mala Tokmachka.

Le long de la ligne de front de la contre-offensive de l’armée de Kiev, de la province de Donetsk à celle de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, la dizaine de commandants d’unités ou d’officiers des renseignements militaires rencontrés durant les dix premiers jours de l’opération déclenchée le 4 juin est unanime. Tous décrivent une armée russe nettement mieux préparée à tenir les territoires qu’elle occupe dans le pays que lors des contre-offensives ukrainiennes de 2022 dans les provinces de Kherson et de Kharkiv.

 

« Ils sont plus mobiles, plus flexibles »

« On voit la différence. Nous apprenons à combattre, et eux apprennent aussi », raconte « Turist », le commandant du 98e bataillon de la 108e brigade de la défense territoriale. « Auparavant, les Russes attaquaient comme dans les manuels militaires », dit-il, c’est-à-dire de manière frontale et sans parvenir à surprendre l’ennemi, même lorsqu’ils parvenaient à le vaincre grâce à leur puissance de feu, comme à Marioupol, à Sievierodonetsk et Lyssytchansk, ou récemment à Bakhmout. « Dorénavant, ils sont plus mobiles, plus flexibles. »

D. – qui s’exprime anonymement, comme tous les officiers de renseignement non autorisés à commenter les opérations en cours – est surtout frappé par le fait que l’armée russe, défaite l’an dernier notamment en raison de la capacité des forces ukrainiennes à collecter du renseignement en profondeur grâce aux partisans infiltrés et aux drones, a désormais, « même sans les avions et les hélicoptères qu’elle utilise peu, une nouvelle supériorité aérienne grâce aux drones ». « Ils en ont des milliers, partout. Des drones armés, des drones-kamikazes… », dit-il.

La montée en puissance technologique et l’ingéniosité russe se voient aussi, selon le soldat ukrainien, par exemple avec « des mines antipersonnel qui n’ont aucun élément métallique et déjouent nos détecteurs » ou « des mines antichar qui, grâce à un système à retardement sophistiqué, n’explosent qu’une fois chargées dans nos véhicules et qu’on atteint 30 km/heure ».

 

La technologie joue un rôle de premier plan

Le matériel décrit par D. n’est pas révolutionnaire, mais il est nouveau pour ces soldats ukrainiens sur ce champ de bataille. L. mentionne aussi « des systèmes électroniques avec des logiciels chinois qui leur ont permis de prendre le contrôle de nos drones en vol, et parfois même de les renvoyer frapper nos positions ». Un problème qui, assure le soldat, « a été résolu ».

Les officiers et soldats ukrainiens pensent que la longue bataille de Bakhmout, très « traditionnelle », frontale, a masqué cet hiver un effort militaire russe pour se moderniser et pour s’adapter aux réalités de la guerre en Ukraine, où la technologie joue un rôle de premier plan. L’autre remarque qui abonde au sein des forces ukrainiennes − même si elle ne constitue pas en soi une découverte − est que l’armée russe a mis à profit les derniers mois pour fortifier ses lignes de défense.

« Leur première ligne, ce sont surtout des champs de mines, et des tranchées qu’ils fuient si nécessaire, raconte L. Le problème, c’est la deuxième ligne, très fortifiée, avec des réseaux souterrains, des abris en béton et en bois, et bien sûr une puissance de feu d’artillerie très problématique, très supérieure à la nôtre. »

Les officiers rencontrés pensent tous que l’objectif doit être de « semer la panique au sein des forces russes » afin de les inciter à fuir. « Lorsqu’ils se replient de la première à la seconde ligne, ils doivent emprunter d’étroits sentiers à travers leurs champs de mines. Or, nous les connaissons tous, et notre artillerie peut les frapper durement pendant ce mouvement de repli », explique K. « Les soldats russes sont moins motivés que nous et paniquent plus facilement. C’est notre force », estime L.

 

Marioupol en ligne de mire

Pour le moment, l’offensive ukrainienne est limitée. Le ministère de la défense revendique la reconquête d’environ « 100 kilomètres carrés » et une avancée « graduelle mais certaine ». Quelques villages ont été libérés en trois endroits de la ligne de front. La principale avancée a eu lieu sur le front de Velyka Novossilka, avec la 35e brigade d’infanterie de marine sur la rive droite et la 68e brigade d’infanterie sur la rive gauche de la Mokri Ialy.

Mais, comme l’admet L., « peu de forces ont été engagées » à ce stade de l’opération, que l’on peut encore qualifier de préliminaire. « J’ignore où et quand les vraies attaques auront lieu… J’espère que nos commandants ont un bon plan », dit D. « Nul ne sait, même nous au sein des unités de renseignement, ce qui se prépare. [Le chef d’état-major, le général] Zaloujny est parfait. Le secret est maintenu », pense L.

En attendant de voir si des assauts majeurs démarrent ailleurs dans le pays, l’unité de D., dans la province de Zaporijia, se concentre sur son objectif : percer jusqu’à Melitopol. L’unité de L., dans la province de Donetsk, a pour sa part Marioupol en ligne de mire. « Cela prendra des semaines ou des mois, je ne sais pas, mais nous y arriverons, pense le combattant, lui-même originaire de la ville portuaire. D’ailleurs, l’autre jour, des amis qui vivent sous occupation russe m’ont appelé de Marioupol. Ils revenaient de la pêche et m’ont demandé s’ils me mettaient du poisson à sécher. Je leur ai dit que nous le mangerions ensemble bientôt, avant la fin de l’année… »

 

Les Russes semblent retrouver de l'inventivité et de la créativité, peut-être aidé par l'afflux de "Mobiks", on sait que les civils mobilisés peuvent apporter des idées novatrices et tranchantes. Les armées qui combattent actuellement des deux côtés en Ukraine n'ont vraiment plus grand chose à voir avec celles qui ont participé au choc des premiers mois de 2022...

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Il y a 1 heure, Rob1 a dit :

J'ai l'impression que Goya a retouché ses formulations et qu'il a fait disparaître deux paragraphes par erreur.

merci d'avoir retrouvé le texte! Cela me rassure, si j'ai des visions je préfère que ce soit des danseuses du ventre ...

J'ai la même impression vu que Goya évoque le M plus loin dans l'article modifié.

 

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il y a 32 minutes, Aisym a dit :

Article du Monde, de Rely Ourdan, les progrès russes racontés par les Ukrainiens

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/17/les-officiers-ukrainiens-constatent-les-progres-de-l-armee-russe-on-voit-la-difference-nous-apprenons-a-combattre-et-eux-apprennent-aussi_6178026_3210.html

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« Finalement, les Russes sont comme nous, ils apprennent à faire la guerre… », constate, l’œil malicieux, en buvant un café latte, le caporal K., soldat d’une compagnie d’infanterie d’assaut de la 116e brigade mécanisée, qui combat sur le front d’Orikhiv.

« Depuis leurs défaites à Izioum et à Kherson, les Russes nous imitent. Ils deviennent plus créatifs », raconte L., soldat d’une unité de renseignements de la 35e brigade d’infanterie de marine qui, sur le front de Velyka Novossilka, a avancé sur la rive droite (ouest) de la rivière Mokri Ialy. « Avec les drones comme avec les mines, les Russes deviennent ingénieux », pense aussi D. qui, à la tête d’un commando de reconnaissance et de combat de la garde nationale, mène des opérations sur le front de Mala Tokmachka.

Le long de la ligne de front de la contre-offensive de l’armée de Kiev, de la province de Donetsk à celle de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, la dizaine de commandants d’unités ou d’officiers des renseignements militaires rencontrés durant les dix premiers jours de l’opération déclenchée le 4 juin est unanime. Tous décrivent une armée russe nettement mieux préparée à tenir les territoires qu’elle occupe dans le pays que lors des contre-offensives ukrainiennes de 2022 dans les provinces de Kherson et de Kharkiv.

 

« Ils sont plus mobiles, plus flexibles »

« On voit la différence. Nous apprenons à combattre, et eux apprennent aussi », raconte « Turist », le commandant du 98e bataillon de la 108e brigade de la défense territoriale. « Auparavant, les Russes attaquaient comme dans les manuels militaires », dit-il, c’est-à-dire de manière frontale et sans parvenir à surprendre l’ennemi, même lorsqu’ils parvenaient à le vaincre grâce à leur puissance de feu, comme à Marioupol, à Sievierodonetsk et Lyssytchansk, ou récemment à Bakhmout. « Dorénavant, ils sont plus mobiles, plus flexibles. »

D. – qui s’exprime anonymement, comme tous les officiers de renseignement non autorisés à commenter les opérations en cours – est surtout frappé par le fait que l’armée russe, défaite l’an dernier notamment en raison de la capacité des forces ukrainiennes à collecter du renseignement en profondeur grâce aux partisans infiltrés et aux drones, a désormais, « même sans les avions et les hélicoptères qu’elle utilise peu, une nouvelle supériorité aérienne grâce aux drones ». « Ils en ont des milliers, partout. Des drones armés, des drones-kamikazes… », dit-il.

La montée en puissance technologique et l’ingéniosité russe se voient aussi, selon le soldat ukrainien, par exemple avec « des mines antipersonnel qui n’ont aucun élément métallique et déjouent nos détecteurs » ou « des mines antichar qui, grâce à un système à retardement sophistiqué, n’explosent qu’une fois chargées dans nos véhicules et qu’on atteint 30 km/heure ».

 

La technologie joue un rôle de premier plan

Le matériel décrit par D. n’est pas révolutionnaire, mais il est nouveau pour ces soldats ukrainiens sur ce champ de bataille. L. mentionne aussi « des systèmes électroniques avec des logiciels chinois qui leur ont permis de prendre le contrôle de nos drones en vol, et parfois même de les renvoyer frapper nos positions ». Un problème qui, assure le soldat, « a été résolu ».

Les officiers et soldats ukrainiens pensent que la longue bataille de Bakhmout, très « traditionnelle », frontale, a masqué cet hiver un effort militaire russe pour se moderniser et pour s’adapter aux réalités de la guerre en Ukraine, où la technologie joue un rôle de premier plan. L’autre remarque qui abonde au sein des forces ukrainiennes − même si elle ne constitue pas en soi une découverte − est que l’armée russe a mis à profit les derniers mois pour fortifier ses lignes de défense.

« Leur première ligne, ce sont surtout des champs de mines, et des tranchées qu’ils fuient si nécessaire, raconte L. Le problème, c’est la deuxième ligne, très fortifiée, avec des réseaux souterrains, des abris en béton et en bois, et bien sûr une puissance de feu d’artillerie très problématique, très supérieure à la nôtre. »

Les officiers rencontrés pensent tous que l’objectif doit être de « semer la panique au sein des forces russes » afin de les inciter à fuir. « Lorsqu’ils se replient de la première à la seconde ligne, ils doivent emprunter d’étroits sentiers à travers leurs champs de mines. Or, nous les connaissons tous, et notre artillerie peut les frapper durement pendant ce mouvement de repli », explique K. « Les soldats russes sont moins motivés que nous et paniquent plus facilement. C’est notre force », estime L.

 

Marioupol en ligne de mire

Pour le moment, l’offensive ukrainienne est limitée. Le ministère de la défense revendique la reconquête d’environ « 100 kilomètres carrés » et une avancée « graduelle mais certaine ». Quelques villages ont été libérés en trois endroits de la ligne de front. La principale avancée a eu lieu sur le front de Velyka Novossilka, avec la 35e brigade d’infanterie de marine sur la rive droite et la 68e brigade d’infanterie sur la rive gauche de la Mokri Ialy.

Mais, comme l’admet L., « peu de forces ont été engagées » à ce stade de l’opération, que l’on peut encore qualifier de préliminaire. « J’ignore où et quand les vraies attaques auront lieu… J’espère que nos commandants ont un bon plan », dit D. « Nul ne sait, même nous au sein des unités de renseignement, ce qui se prépare. [Le chef d’état-major, le général] Zaloujny est parfait. Le secret est maintenu », pense L.

En attendant de voir si des assauts majeurs démarrent ailleurs dans le pays, l’unité de D., dans la province de Zaporijia, se concentre sur son objectif : percer jusqu’à Melitopol. L’unité de L., dans la province de Donetsk, a pour sa part Marioupol en ligne de mire. « Cela prendra des semaines ou des mois, je ne sais pas, mais nous y arriverons, pense le combattant, lui-même originaire de la ville portuaire. D’ailleurs, l’autre jour, des amis qui vivent sous occupation russe m’ont appelé de Marioupol. Ils revenaient de la pêche et m’ont demandé s’ils me mettaient du poisson à sécher. Je leur ai dit que nous le mangerions ensemble bientôt, avant la fin de l’année… »

 

Les Russes semblent retrouver de l'inventivité et de la créativité, peut-être aidé par l'afflux de "Mobiks", on sait que les civils mobilisés peuvent apporter des idées novatrices et tranchantes. Les armées qui combattent actuellement des deux côtés en Ukraine n'ont vraiment plus grand chose à voir avec celles qui ont participé au choc des premiers mois de 2022...

Article déjà relayé ici :)

 

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Je remonte pas mal de ce qui est posté, les pertes que subissent les Russes sont remplacés par quoi ? car côté Ukrainien ils auront toujours de quoi recevoir du matériel mais les Russes quand ils perdent une station radar c'est bien une de moins par exemple non ? leur industrie militaire ne peut pas suivre cette cadence...  Est ce que cette offensive même sans grande avancée ne permettra pas de rendre l'armée Russe encore plus pauvre et plus sensible au futur don que feront les occidentaux ?

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il y a 11 minutes, Colstudent a dit :

Je remonte pas mal de ce qui est posté, les pertes que subissent les Russes sont remplacés par quoi ? car côté Ukrainien ils auront toujours de quoi recevoir du matériel mais les Russes quand ils perdent une station radar c'est bien une de moins par exemple non ? leur industrie militaire ne peut pas suivre cette cadence...  Est ce que cette offensive même sans grande avancée ne permettra pas de rendre l'armée Russe encore plus pauvre et plus sensible au futur don que feront les occidentaux ?

L'industrie militaire russe est en pleine remontée en puissance. Je ne parierai certainement pas sur leur incapacité catégorique à remplacer leurs pertes, même si on reste dans l'inconnue concernant les cadences. 

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il y a 4 minutes, CortoMaltese a dit :

L'industrie militaire russe est en pleine remontée en puissance. Je ne parierai certainement pas sur leur incapacité catégorique à remplacer leurs pertes, même si on reste dans l'inconnue concernant les cadences. 

Et d'où sortent ils les ressources pour cette "remontée " en puissance ?

 

La qualité est-elle au rdv également ? 

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il y a 13 minutes, Gran Capitan a dit :

Et d'où sortent ils les ressources pour cette "remontée " en puissance ?

 

La qualité est-elle au rdv également ? 

La BITD russe c'est plus d'un million de personnes et énormément d'usines sur tout le territoire. C'est inefficient, ils sont dépendants de l'étranger pour pleins de sous composants critiques, mais le potentiel et la base industrielle existe. L'argent n'est pas non plus un problème à court terme : l'état russe a des ressources. Même aujourd'hui la guerre ne pompe "que" 3 à 5% du PIB russe, un peu plus si on compte très largement ce qui concerne la guerre, mais on est très loin d'une économie de guerre et le gouv russe a encore de la marge. Concernant la qualité, ma fois, difficile à dire, mais il faut se rappeler qu'en face, en dépit d'une poignée de matos très modernes (Patriot, Léo 2, Caesar, Pzh2000) c'est beaucoup de vieux matos soviétiques et d'équipements occidentaux datant de la guerre froide et laissés dans leurs jus (M113, VAB, Humvees, M109, ect)

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Équipement de guerre électronique ukrainien Bukovel détruit par Lancet. Les spécifications de l'équipement de guerre électronique indiquent qu'il peut détecter les drones à une distance de 80 à 100 km et les supprimer à une distance de 15 à 20 km.

 

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il y a une heure, Gran Capitan a dit :

Quels seraient les résultats pour l'utilisation d'armes à sous-munitions voir d'armes thermobariques pour un déminage express lors d'une offensive ?

C'est déjà utilisé ... les chaines projeté depuis les engins du génie notamment, ou les multi-mortier thermobarique. Ça marche moyen. Les mines modernes sont souvent construite pour être immunisé. l'adversaire n'est pas bête non plus il adapte le systeme les profondeur d'enfouissement, le empilement, les chainage etc. pour que le piège soit toujours efficace.

En plus les deux forces dispose de quantité de mines déployable par fusée pour réapprovisionner la zone en mine ...

Il suffit de voir les vidéo des charrue de déminage pour comprendre l'ampleur du problème ... certaine se plante littéralement dans le sol obligeant la charrue à reculer sur ses pas et à prendre un autre itinéraire, et parfois l'engin pousseur pete lui même sur une mine en reculant. Probablement des mines chainées plus profondément enterré qui ne s'amorcent qu’après un premier passage.

L'imagination au niveau des tactique de piégage est quasi sans limite ... pour peu que tu es du temps devant toi tu peux faire des truc particulièrement vicieux.

Et encore ici les russes sont pas vraiment organisé en killbox dans le sens ou les champ de mines quand ils fonctionnent ne sont pas systématiquement battu par l'artillerie ou la mitraille, ni planté de mine apers ... parce que sinon sur certaine manip' c'est des compagnie entière d'ukrainien qui auraient "disparu" - les mecs restent 30 minutes planté en plein champ, en essayant de remorquer des véhicules, réembarqué de blessé, etc. etc. -

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il y a une heure, CortoMaltese a dit :

La BITD russe c'est plus d'un million de personnes et énormément d'usines sur tout le territoire.

On ne sait pas trop comment tout ça a été impacté par les départs à l'étranger et il m'a semble comprendre qu'il avait des pb de main d'oeuvre qualifiée , dans ces secteurs 

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37 minutes ago, herciv said:

pquoi tu parles de AMX 10RC alors que la chaine du tweet parle du leopard?

En tt cas, mauvaise presse pr le Leo dans ces infos

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il y a 59 minutes, mgtstrategy a dit :

pquoi tu parles de AMX 10RC alors que la chaine du tweet parle du leopard?

En tt cas, mauvaise presse pr le Leo dans ces infos

Parce que le AMX se prend un bad buz quasi simultanément avec le leo et sur un aspect très proche. 

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il y a 44 minutes, herciv a dit :

J'avais lu que le chef de char avait péri. Mais que le reste de l'équipage s'en était sorti. A confirmer.

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J'ai lu une traduction de Sergey Karaganov,

il serait un ancien conseiller  de Boris Eltsine et de Vladimir Poutine.

Vous en avez peut être déjà parlé, je ne suis pas très assidu ces derniers jours.

Son postulat est que si les russes obtiennent une victoire militaire conventionnelle partielle,

c'est à dire la conquête des régions "russophiles" avec un "statuts quo" type coréen,

l'Otan soutiendrait un reliquat d'état ukrainien hostile, bombardant les zones conquises,

demandant des dépenses militaires importantes pour une non solution.

Une victoire totale, entraînerait un soutien de l'Otan aux régions "russophobes",

ce serait aussi une non solution, rien de stable ou souhaitable.

Sergey Karaganov croit aussi que nos élites sont comme folles, prises d’hubris.

Il propose donc de les ramener à la raison avec l'arme nucléaire.

Dans un premier temps abaisser officiellement son usage.

Dans un second temps, annoncer les cibles pour permettre l'évacuation des civils (si j'ai bien compris).

Puis détruire les cibles, probablement des centres antiaériens ou de commandement,

mais je pense que cibler des flottes pourrait être inclus dans un plan de ce type.

Si j'évoque ce monsieur, c'est qu'il es assez proche de ce que j'ai pu écrire ici, est il fou?

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