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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Il y a 23 heures, gustave a dit :

Recherche google sur "bilan officiel ukraine dernier raid drones russes":

https://lignesdedefense.ouest-france.fr/rafale-record-810-drones-russes-tires-contre-des-cibles-en-ukraine/

 Il s’agirait de la plus grande attaque aérienne contre l’Ukraine depuis le début de la guerre; elle a fait au moins cinq morts parmi les civils.

Selon l’armée de l’Air ukrainienne, lors de cette attaque aérienne record, les Russes ont tiré plus de 810 drones contre des cibles en territoire ukrainien (747 drones n’auraient pas atteint leurs cibles ou auraient été détruits, selon la même source).

https://information.tv5monde.com/international/guerre-en-ukraine-40-missiles-et-580-drones-lances-nouvelle-attaque-massive-de-la-russie-sur-le-sol-ukrainien-2791587

40 missiles et quelque 580 drones sur l'Ukraine lors d'une "attaque massive" ayant fait trois morts et des dizaines de blessés

 

Pas vraiment des médias du Kremlin. Je pense que l'on peut arrêter sur ce point?

Sur le fond évidemment que la préoccupation des Russes n'est pas d'épargner les civils, mais le nombre de pertes civiles lié à ces frappes dans la profondeur demeure exceptionnellement faible dans un conflit moderne, pour de nombreuses raisons qui sont loin d'être le fait d'une générosité d'âme russe en effet (défense civile, ciblage de sites militaires ou énergétiques, DSA, nature des bâtiments urbains des grandes villes ukrainiennes...). Mais il me semble irrationnel de parler de ciblage délibéré ou de pertes civiles massives (pour ce type de frappes).

J'avais en tête l'ensemble des frappes et pas seulement celles des drones.

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il y a 42 minutes, pascal a dit :

J'avais en tête l'ensemble des frappes et pas seulement celles des drones.

C'est un peu moins marqué si on prend l'ensemble mais ce conflit demeure un des ratios les moins élevé de pertes civils/militaires que je connaisse, tout particulièrement cette année.

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Le 10/10/2025 à 10:46, jean-françois a dit :

sauf qu'on peut penser que les besoins actuels de l'Ukraine est plus sur les drones et missiles longue portée et les systèmes anti-aérien que sur les obus

L'essentiel est ailleurs, pas dans le système d'armes, mais dans la volonté politique qui a été mise derrière pour passer de quelques centaines de milliers d'obus avant guerre par an, à 2 millions désormais. En deux ans. 

Beaucoup ne comprenaient pas ici ou faisaient mine de ne pas comprendre, en se retranchant derrière de faux enjeux techniques, que notre incapacité (relative) d'un point de vue industriel découle d'abord et surtout d'une absence de volonté politique. Ce qui a été fait pour les obus, pourra être fait sur les drones, et peut être même plus vite, maintenant que beaucoup de tabous sont tombés (pas forcément aux yeux des français, mais pour d'autres pays assurément) :

le soutien militaire à l'Ukraine qui n'est pas l'escalade mortifère promise par Moscou,

- l'UE qui subventionne des industries alors que c'est le temple de la libre concurrence,

- l'organisation de commandes groupées entre états,

- l'immixtion toujours sensible de l'UE dans les prérogatives régaliennes des états... et qui parfois est nécessaire pour secouer le cocotier.

Les jalons sont placés pour une politique plus volontariste et réactive sur l'acquisition des systèmes d'armes manquant à l'Union, et on commence à le voir en matière de LAD. C'est surtout çà qu'il faut retenir du plan Breton, qui avait été si décrié à "l'époque", soit il y a à peine deux ans. 

Modifié par olivier lsb
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https://lemarin.ouest-france.fr/defense/lukraine-dit-avoir-frappe-un-petit-navire-lance-missiles-russe-dans-la-region-de-saint-petersbourg-ea49935e-a141-11f0-a698-dbf3ac8f3cb6

le Grad Sviajsk, une corvette Buyan M, en transit vers la mer Caspienne a ete frappe par les ukrainiens le 4 Oct sur le lac d'Oneca (a l'est de st Peterbourg)

info a confirmer, mais cela fait une sacree distance du territoire ukrainien, surtout pour une cible mobile!  une equipe infiltree sur place?

si c'est vrai, ca ferait un 2eme coup dur pour la corvette classe Buyan.  quid la frappe par engin aerien (drone, missile? ... toujours pas clair) en mer Asov du 28 aout, 2025.  

 

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Il y a 7 heures, Lordtemplar a dit :

https://lemarin.ouest-france.fr/defense/lukraine-dit-avoir-frappe-un-petit-navire-lance-missiles-russe-dans-la-region-de-saint-petersbourg-ea49935e-a141-11f0-a698-dbf3ac8f3cb6

le Grad Sviajsk, une corvette Buyan M, en transit vers la mer Caspienne a ete frappe par les ukrainiens le 4 Oct sur le lac d'Oneca (a l'est de st Peterbourg)

info a confirmer, mais cela fait une sacree distance du territoire ukrainien, surtout pour une cible mobile!  une equipe infiltree sur place?

si c'est vrai, ca ferait un 2eme coup dur pour la corvette classe Buyan.  quid la frappe par engin aerien (drone, missile? ... toujours pas clair) en mer Asov du 28 aout, 2025.  

 

J'ai lu je ne sais plus où que ledit navire a été observé depuis sans dommage apparent. Il n'en reste pas moins que les FAU ont été capables de mener une action à une distance impressionnante sur une cible mobile...

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il y a 55 minutes, gustave a dit :

Oneca

Onega, le lac

C'est un lac qui sert à de nombreux essais de matériels comme les tubes lance-torpilles, des maquettes de sous-marins 

Modifié par mudrets
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il y a une heure, gustave a dit :

J'ai lu je ne sais plus où que ledit navire a été observé depuis sans dommage apparent. Il n'en reste pas moins que les FAU ont été capables de mener une action à une distance impressionnante sur une cible mobile...

Peut être que des équipes sont basés en Pologne ou dans les pays Baltes et qu'elle frappent à partir des eaux internationales dans la Baltique?

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Il y a 1 heure, nemo a dit :

Peut être que des équipes sont basés en Pologne ou dans les pays Baltes et qu'elle frappent à partir des eaux internationales dans la Baltique?

Je doute, les eaux locales sont très surveillées par beaucoup de monde et un drone y circulant risque d'alarmer tout ce public.

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Il y a aussi la possibilité d'un tir depuis la Russie. 

A supposer bien évidemment qu'il y ait eu tir. Je ne me rappelle pas qu'on ait eu des images post-impact de la corvette présumée touchée en mer Noire.

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il y a 5 minutes, Ciders a dit :

A supposer bien évidemment qu'il y ait eu tir. Je ne me rappelle pas qu'on ait eu des images post-impact de la corvette présumée touchée en mer Noire.

Il n'y avait pas eu des images de l'arrivée des USV à proximité du navire? Cela confirmerait, à défaut d'un impact, la capacité à frapper jusque là-bas.

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il y a 42 minutes, gustave a dit :

Il n'y avait pas eu des images de l'arrivée des USV à proximité du navire? Cela confirmerait, à défaut d'un impact, la capacité à frapper jusque là-bas.

Images oui, mais rien après l'arrivée à portée de la coque.

On peut tout imaginer, d'une explosion catastrophique à un long feu. 

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il y a une heure, gustave a dit :

Je doute, les eaux locales sont très surveillées par beaucoup de monde et un drone y circulant risque d'alarmer tout ce public.

Tu supposes que les pays en question fermeraient pas les yeux ce qui est possible mais pas certain du tout. Ce n'est qu'une supposition de ma part bien sur mais cela me parait du domaine du possible à défaut d'être probable.

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Il y a 11 heures, nemo a dit :

Tu supposes que les pays en question fermeraient pas les yeux ce qui est possible mais pas certain du tout. Ce n'est qu'une supposition de ma part bien sur mais cela me parait du domaine du possible à défaut d'être probable.

Franchement fermer les yeux sur un groupe étranger menant des opérations de guerre depuis son propre territoire, ça me semble assez improbable, à moins d'être prêt à risquer une réaction bien plus directe de la part de l'ennemi. A une certaine époque, j'aurais dit que ça pouvait se tenter, mais avec un parapluie américain aussi incertain...

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Il y a 3 heures, rendbo a dit :

Franchement fermer les yeux sur un groupe étranger menant des opérations de guerre depuis son propre territoire, ça me semble assez improbable, à moins d'être prêt à risquer une réaction bien plus directe de la part de l'ennemi. A une certaine époque, j'aurais dit que ça pouvait se tenter, mais avec un parapluie américain aussi incertain...

Est ce si différent de l'opération de sabotage de North Stream? Alors cela nécessite de pouvoir être dénié (la "Plausible deniability" des anglos) bien sur. Bon comme je l'ai dit c'est pure spéculation donc j'insiste pas. 

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Pas mal d'information intéressantes dans cet article, notamment:

- une production journalière estimée à 170 unités

- un drone sur deux serait un leurre pour épuiser la DA ukrainienne, ce qui expliquerait les différences entre les volumes annoncés durant les attaques et les ""faibles"" dégâts au sol

- Pas mal de détails sur Sky Fortress, l'infrastructure ukrainienne pour détecter et suivre les attaques de drones (et pas que). 

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/05/guerre-en-ukraine-le-drone-geran-instrument-russe-d-une-strategie-d-imposition-des-couts_6644551_3210.html

Citation

Guerre en Ukraine : le drone Geran, instrument russe d’une « stratégie d’imposition des coûts »

Depuis le printemps, l’ampleur des salves de drones russes monte en flèche. En augmentant leur nombre et leur fréquence, la Russie cherche à imposer à Kiev et à ses alliés des coûts sans commune mesure avec ses propres dépenses.

Par Jean-Philippe Lefief

Publié le 05 octobre 2025 à 15h00

a666fd2_upload-1-zoy9b5mez7k6-capture-da

L’usine de drones d’Elabouga, au Tatarstan (Russie), sur une capture d’écran tirée d’un documentaire diffusé sur Zvezda TV, chaîne du ministère de la défense russe. ZVEZDATV

La quantité plutôt que la qualité et l’efficacité. De plus en plus importantes et fréquentes, les salves de drones d’attaque sont devenues le fer de lance de la stratégie que l’armée russe applique patiemment dans le but d’épuiser l’Ukraine et ses alliés.

Au fil des ans et de l’augmentation de ses capacités de production, la Russie est ainsi parvenue à faire du drone d’attaque le lièvre bon marché d’une course aux armements axée sur la rentabilité, dont elle dicte l’allure. L’objectif est moins de l’emporter militairement que d’imposer à ses adversaires des coûts matériels, financiers et psychologiques sans commune mesure avec ses propres dépenses pour venir à bout de leur détermination.

Cette « stratégie d’impositions des coûts », comme la nomme Thomas Mahnken, professeur au Centre d’étude stratégique de l’université américaine Johns Hopkins, est loin d’être nouvelle. Au début du siècle dernier, le général italien Giulio Douhet (1869-1930), auteur de la doctrine du même nom, prônait déjà le harcèlement aérien des pôles économiques vitaux et des civils pour briser le moral de l’adversaire. Beaucoup moins coûteux et plus simple à produire que les bombardiers, le drone est logiquement devenu le vecteur principal de cette stratégie, de même qu’il a relégué des armes plus conventionnelles au second plan sur tous les fronts du conflit ukrainien.

Lorsqu’il a éclaté, en février 2022, la Russie ne produisait pourtant pas de version d’attaque, telle que le Shahed de son allié iranien, dont elle était tributaire. La délocalisation, à compter de l’été 2023, de la production sur le territoire de la Fédération, en particulier sur le site d’Elabouga, au Tatarstan, et la rapide augmentation des cadences lui permettent aujourd’hui de produire quotidiennement 170 Geran, version locale du Shahed, soit plus de 5 000 par mois, selon le service de renseignement militaire ukrainien (HUR), ce qui correspond globalement au nombre de lancements observés. La moitié serait des leurres dépourvus de charge explosive, appelés Gerbera, destinés à accroître l’effet de saturation.

De quelques dizaines en moyenne au début du conflit, les salves nocturnes sont passées à plusieurs centaines au début de 2025. En 2022, les plus importantes n’avaient lieu qu’une fois par mois, environ. Au cours du premier semestre 2025, elles se produisaient tous les huit jours et comptaient en moyenne 370 drones, selon les chercheurs du Center for Strategic and International Studies (CSIS) de Washington. « Ce qui était autrefois des pics d’activité constitue désormais une routine », observent-ils. Depuis l’été, l’ampleur de ces salves de grande envergure est montée en flèche pour culminer à 810 drones dans la nuit du 6 au 7 septembre, d’après l’armée ukrainienne.

En trois ans, l’arme rudimentaire qu’était le Shahed-Geran, a, par ailleurs, considérablement évolué. L’armée ukrainienne a annoncé, à la fin du mois de juin, l’interception d’un modèle doté d’un dispositif de ciblage thermique assisté par l’intelligence artificielle et d’un nouveau système de navigation, qui en améliorent à la fois le guidage et la résistance au brouillage.

« L’arme la plus rentable »

Le moteur deux temps, qui vaut au Shahed-Geran son surnom de « mobylette », a lui aussi été modifié. Il lui permet désormais de voler à une altitude plus élevée, ce qui le rend plus difficile à intercepter, et d’emporter une charge explosive de l’ordre de 90 kg, deux fois plus lourde qu’à ses débuts. En février dernier, le HUR a, de surcroît, annoncé la mise en service du Geran-3, variante équipée d’un moteur à réaction dont la vitesse peut atteindre 600 km/h, soit trois fois la vitesse de ses prédécesseurs.

De ces évolutions constantes découlent de nouvelles tactiques, comme le chevauchement des trajectoires, l’échelonnement des salves ou les attaques en piqué et en nombre sur une zone réduite, qui mettent le dispositif défensif ukrainien à rude épreuve. Le « taux de pénétration », c’est-à-dire la proportion de drones qui échappent aux défenses, est ainsi passé de moins de 10 % à près de 20 %, selon Benjamin Jensen, chercheur au CSIS.

Ce résultat, souligne-t-il, « ne s’explique pas par la défaillance des défenses ukrainiennes, mais par l’adaptation tactique de la Russie », qui « mise sur la quantité, la persévérance et la tension psychologique pour accomplir ce que la précision ne peut apporter seule ». Le Shahed-Geran « reste l’arme la plus rentable, même si plus des deux tiers sont régulièrement abattus », ajoute-t-il.

Entre février 2022 et août 2025, près de 50 000 drones d’attaque russes ont été lancés en Ukraine, où ils ont fait 253 morts et 1 524 blessés, d’après le site d’investigation Slidstvo.info, qui s’appuie sur les signalements du service de sécurité national et du procureur général. Abattre autant d’engins, dont le prix de revient est évalué entre 20 000 et 80 000 dollars pièce (entre 17 000 et 68 000 euros), à l’aide de missiles sol-air tels que le Patriot PAC-3, à plus de 3 millions de dollars, n’a guère de sens.

C’est encore plus vrai pour les leurres. Or, on ne peut pas vraiment les distinguer, souligne Isabelle Dufour, directrice des études stratégiques chez Eurocrise. « Les Russes aussi ont cette problématique du coût. La différence de prix entre un Shahed et un leurre est de l’ordre de un à dix. S’ils peuvent épuiser la défense ukrainienne pour beaucoup moins cher, c’est évidemment très intéressant », ajoute-t-elle.

Pour détecter, identifier et suivre les drones à moindre coût, l’armée ukrainienne a déployé un large réseau de capteurs acoustiques baptisé « Sky Fortress », mis au point dans le cadre de l’initiative Brave1, lancée pour stimuler et centraliser les innovations technologiques.

« Dialectique de la réponse asymétrique »

Selon la plateforme de collecte de fonds United24, il est aujourd’hui constitué de 14 000 capteurs d’un prix de revient unitaire de 400 à 1 000 dollars, dont les données alimentent un système d’exploitation commun nommé Delta, au même titre que celles provenant des radars, des satellites, des caméras fixes ou d’unités de reconnaissance.

Adopté en 2024, Sky Fortress offre une vue d’ensemble de la situation en temps réel et permet de coordonner les unités de défense, constituées notamment de plusieurs centaines d’équipes de tir mobiles. Certains fabricants de drones ukrainiens travaillent, en outre, à la mise au point de modèles peu coûteux, spécifiquement destinés à la chasse aux Geran, qui ont commencé à faire leurs preuves cet été, selon la présidence ukrainienne.

Toutes ces innovations suscitent un très vif intérêt de la part des puissances occidentales, dont les fleurons de la défense aérienne restent indispensables pour abattre les missiles balistiques qui accompagnent souvent les essaims de Geran, mais se sont donc avérés inadaptés dans la durée face à cet engin bon marché produit en masse.

« C’est la dialectique très classique du bouclier et de l’épée, de la réponse asymétrique, transposable à beaucoup de questions, pas seulement à la problématique du drone », rappelle Thibault Fouillet, directeur scientifique de l’Institut d’études de stratégie et de défense de l’université Lyon-III. « On avait déjà ce débat lorsqu’on s’interrogeait sur la nécessité d’utiliser des missiles à plusieurs millions d’euros pour frapper quelques pick-up, dans le cadre d’opérations de contre-insurrection, mais ce conflit a démontré la nécessité pour le monde entier, et les Européens en particulier, d’investir massivement dans des capacités antidrones. »

Pour Isabelle Dufour, la défense sol-air contre des menaces qui ne sont pas de haute technologie a « clairement été négligée, d’une part, parce que ça n’intéresse pas les industriels et, d’autre part, parce que les armées se sont focalisées sur la menace la plus grande, celle des missiles ».

L’un des principes de la stratégie d’imposition des coûts, écrit le professeur Mahnken dans une note sur le sujet parue en 2014, « consiste à rendre une capacité militaire obsolescente afin de contraindre l’adversaire à investir dans une nouvelle génération de technologie pour retrouver cette capacité ». C’est précisément le rôle que la Russie semble avoir assigné à sa « mobylette ».

 

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Il y a 6 heures, rendbo a dit :

bah oui, lapsus révélateur pour libérer l'Ukraine :bloblaugh:

Plus Poutine est maintenu loin de l'Europe et de la France mieux je me porte. Et ce sont les ukrainiens qui font le travail.

Modifié par herciv
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