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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Il y a 13 heures, nemo a dit :

Cela suppose que la Russie en Ukraine annexé sera aussi étrangère que les occidentaux en Afghanistan. En plus l'existence de l'Ukraine en tant qu'état indépendant de la Russie est assuré aujourd'hui (peut être que la question se posait en 2022). C'est un gain pas du tout négligeable que la résistance ukrainienne a obtenu. De nouveau c'est aux ukrainiens de décider mais vu qu'il y a que des coups à prendre et probablement rien de plus à gagner il est peut être temps de lever les pouces pour eux. Je ne suis pas convaincu que cette décision soit vraiment libre pour eux mais c'est une autre histoire

Un des malheurs de cette guerre c'est que l'actuelle résistance de l'Ukraine face à l'envahisseur pourrait avoir (j'emploie le conditionnel) un effet déterminant sur la volonté russe de s'en prendre après aux états baltes. En clair plus le conflit s'éternise plus la Russie et son peuple souffrent et plus la "victoire" sera couteuse sur l'échelle de Pyrrhus, rendant une agression des états baltes moins envisageable.

Ne nous y trompons pas la Russie mène aujourd'hui un affrontement à deux niveaux, contre l'Ukraine qu'elle a envahie et contre Otan dont elle jauge la détermination et les capacités militaires. Sur ce second plan "l'inconnue Trump" devient un élément important de l'équation. Comprendre ce qui guide aujourd'hui les prises de décisions du Président US est d'une importance fondamentale.

La Russie a décidé de jouer la carte de l'agression a priori pour défendre ses intérêts jugés vitaux, reste à savoir jusqu'où elle peut dépenser ses atouts dans cette voie. Notre rôle est d'aider l'Ukraine pour deux raisons

-une question de principe ne pas donner l'impression aux états qui envahissent leurs voisins que c'est un mode opératoire valable

-faire jouer à la Russie un max d'atouts dans la partie ukrainienne pour l'inciter à être moins sûre d'elle et à ne pas reprendre le chien lors de la prochaine partie (les joueurs de tarot verront la référence)

Dans les deux cas c'est pas gagné ... Mais il en va de notre sécurité et d'une certaine forme de valeur.

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il y a 13 minutes, pascal a dit :

Un des malheurs de cette guerre c'est que l'actuelle résistance de l'Ukraine face à l'envahisseur pourrait avoir (j'emploie le conditionnel) un effet déterminant sur la volonté russe de s'en prendre après aux états baltes. En clair plus le conflit s'éternise plus la Russie et son peuple souffrent et plus la "victoire" sera couteuse sur l'échelle de Pyrrhus, rendant une agression des états baltes moins envisageable.

Ou inversement, l'armée russe pouvant s'estimer en mesure de passer outre les capacités baltes et l'échelon politique pouvant tabler sur un effondrement de la volonté politique occidentale. Les deux pouvant arguer que finalement, le prix de la victoire est acceptable malgré les pertes subies en Ukraine.

On pourrait faire un parallèle avec l'Allemagne de 1940, qui a eu bien plus de mal qu'on ne l'a dit à s'emparer de l'Ouest en mai-juin et qui finalement décide de tripler la mise moins d'un an après en attaquant son principal fournisseur de matières premières avec proportionnellement moins de moyens.

Modifié par Ciders
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Il y a 3 heures, pascal a dit :

Un des malheurs de cette guerre c'est que l'actuelle résistance de l'Ukraine face à l'envahisseur pourrait avoir (j'emploie le conditionnel) un effet déterminant sur la volonté russe de s'en prendre après aux états baltes. En clair plus le conflit s'éternise plus la Russie et son peuple souffrent et plus la "victoire" sera couteuse sur l'échelle de Pyrrhus, rendant une agression des états baltes moins envisageable.

Ne nous y trompons pas la Russie mène aujourd'hui un affrontement à deux niveaux, contre l'Ukraine qu'elle a envahie et contre Otan dont elle jauge la détermination et les capacités militaires. Sur ce second plan "l'inconnue Trump" devient un élément important de l'équation. Comprendre ce qui guide aujourd'hui les prises de décisions du Président US est d'une importance fondamentale.

La Russie a décidé de jouer la carte de l'agression a priori pour défendre ses intérêts jugés vitaux, reste à savoir jusqu'où elle peut dépenser ses atouts dans cette voie. Notre rôle est d'aider l'Ukraine pour deux raisons

-une question de principe ne pas donner l'impression aux états qui envahissent leurs voisins que c'est un mode opératoire valable

-faire jouer à la Russie un max d'atouts dans la partie ukrainienne pour l'inciter à être moins sûre d'elle et à ne pas reprendre le chien lors de la prochaine partie (les joueurs de tarot verront la référence)

Dans les deux cas c'est pas gagné ... Mais il en va de notre sécurité et d'une certaine forme de valeur.

Tu illustres ce que je voulais dire par  "Je ne suis pas convaincu que cette décision soit vraiment libre pour eux". En gros nos intérêts seraient que les ukrainiens continuent de se battre non parce qu'ils auraient quelque chose à y gagner mais parce que cela serait notre intérêt. Cela me parait très discutable et en fait je pense exactement le contraire notamment parce qua mon avis cela s'inscrit dans une logique de guerre permanente ou la déflagration "finale" n'a jamais lieu pour cause de nucléaire. Notre intérêt serait d'entretenir sans cesse des foyers de guerre permanent pour occuper nos adversaires. Cela sonne complotiste mais je commence à penser sérieusement que c'est le plan de certain notamment chez les "atlantistes". Une telle politique du pire ne bénéficierai qu'au marchand d'arme.

Mais je ne t'accuse de rien et je ne souhaite pas parler d'un point de vue moral. Simplement si on parle du point de vue ukrainien et eux ils y gagnent quoi à continuer la guerre? Cela t'échappe pas que ce sont les dindon de la farce que tu décris? Si la pente actuelle continue ils risquent de perdre de plus en plus de territoire sans parler des pertes humaines et de la destruction du pays. Il est même pas exclu qu'au bout d'un moment un effondrement complet de leur armée leur fasse perdre ce qu'ils ont gagné par leur victoires de 2022.

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Ne pas se battre revient aussi à valider l'action de l'envahisseur avec aucune garantie future pour les Ukrainiens...avec le risque de voir les exigences russes réitérées dans x temps à un niveau plus élevé... Jusqu'où cela va t il aller? Un arrêt des combats aujourd'hui offre quelle garantie que les Russes ne relancent pas une autre OMS si ce qui se passe en Ukraine ne leur convient pas ?

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il y a 14 minutes, pascal a dit :

Ne pas se battre revient aussi à valider l'action de l'envahisseur avec aucune garantie future pour les Ukrainiens...avec le risque de voir les exigences russes réitérées dans x temps à un niveau plus élevé... Jusqu'où cela va t il aller? Un arrêt des combats aujourd'hui offre quelle garantie que les Russes ne relancent pas une autre OMS si ce qui se passe en Ukraine ne leur convient pas ?

En quoi continuer de se battre permettra d'obtenir les garantis dont tu parles? C'est justement ce qui doit être négocié pour aller vers la paix. Je propose pas que les ukrainiens se livrent pieds et poings liés aux russes. Ils sont semble-t-il dans une illusion de récupérer leur territoire de 2014. Cela n'arrivera pas et je maintiens AMA continuer à l'heure actuel ils n'ont strictement rien à y gagner et beaucoup à perdre.

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

Ne pas se battre revient aussi à valider l'action de l'envahisseur avec aucune garantie future pour les Ukrainiens...avec le risque de voir les exigences russes réitérées dans x temps à un niveau plus élevé... Jusqu'où cela va t il aller? Un arrêt des combats aujourd'hui offre quelle garantie que les Russes ne relancent pas une autre OMS si ce qui se passe en Ukraine ne leur convient pas ?

D'ailleurs la Russie ne propose pas "l'arrêt des combats et pis c'est tout" : ils continuent à revendiquer plus (dénazification, démilitarisation, soumission, tout ça, du moins en public).

@nemo : c'est bien la contrainte majeure à laquelle l'Ukraine fait face, bien plus que d'hypothétiques arrières-pensées européennes. Côté USA, on s'en tamponne désormais le coquillard de l'Ukraine, qui est juste devenue une pompe à fric européen pour le système militaro-politico-industriel US. Et d'ailleurs - rigolons un peu - voici donc un point commun, un même d'incitation pour que la guerre continue en Russie et aux USA, auquel on doit rajouter la Chine (qui fait son beurre au passage, accumule du retex et de l'influence).

Modifié par Boule75
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à l’instant, Boule75 a dit :

D'ailleurs la Russie ne propose pas "l'arrêt des combats et pis c'est tout" : ils continuent à revendiquer plus (dénazification, démilitarisation, soumission, tout ça, du moins en public).

@nemo : c'est bien la contrainte majeure à laquelle l'Ukraine fait face, bien plus que d'hypothétiques arrières-pensées européennes. Côté USA, on s'en tamponne désormais le coquillard de l'Ukraine, qui est juste devenue une pompe à fric européen pour le système militaro-politico-industriel US. Et d'ailleurs - rigolons un peu - voici donc un point commun, une même d'incitations pour que la guerre continue en Russie et aux USA, auquel on doit rajouter la Chine (qui fait son beurre au passage, accumule du retex et de l'influence).

Ok mais cela répond pas à la question? Comment ils les obtiennent les garantis en question? A moins qu'on continue à envisager que l'Ukraine va finir par battre l'armée russe et il me semble clairement que ce n'est pas raisonnable la seule issue est la négociation pour en effet obtenir les garantis en question. On revient à la "finlandisation" du pays. 

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il y a 14 minutes, nemo a dit :

Ok mais cela répond pas à la question? Comment ils les obtiennent les garantis en question? A moins qu'on continue à envisager que l'Ukraine va finir par battre l'armée russe et il me semble clairement que ce n'est pas raisonnable la seule issue est la négociation pour en effet obtenir les garantis en question. On revient à la "finlandisation" du pays. 

Comme la Biélorussie et la Géorgie ? Et quelles garanties russes ? 

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il y a 54 minutes, pascal a dit :

Ne pas se battre revient aussi à valider l'action de l'envahisseur avec aucune garantie future pour les Ukrainiens...avec le risque de voir les exigences russes réitérées dans x temps à un niveau plus élevé... Jusqu'où cela va t il aller? Un arrêt des combats aujourd'hui offre quelle garantie que les Russes ne relancent pas une autre OMS si ce qui se passe en Ukraine ne leur convient pas ?

Il y'a deux manières d'appréhender les choses (sauf pour les ukrainiens qui seront de toute façon les dindons de la farce)

Soit on laisse les combats continuer et les russes avancer jusqu'à ce que ce soient les ukrainiens qui jettent l'éponge par la force des choses et on se retrouve face à un état avec une machine militaire obèse, fonctionnelle et une industrie ainsi qu'une économie taillée pour la guerre ce qui est un joli appeau a poursuivre une expansion militarocentrée. Quand on a un outil taillé pour une seule chose (et c'est actuellement le cas de la Russie) on est assez tenté de continuer a s'en servir

Soit on, via négo, gèle le conflit sur une ligne de partage sous stricte surveillance en n'étant pas dupe mais politiquement ca gagne du temps et ca réduit le risque de poursuite des opérations de façon glissante vers une autre OMS dans l'immédiat cad dans la continuité immédiate de la première OMS. La tentation d'une autre OMS existera ou pas mais sera possiblement tempérée par la surchauffe interne tant économique que sociale de la Russie à l'arrêt des opérations. Dit autrement si le conflit est arrêté par négociations tierces et pas par une défaite ukrainienne, le délai entre l'arrêt des combats et le montage politique d'une eventuelle hypothétique autre OMS peut faire pourrir le fonctionnement economique et financier russe, puisque celui ce ne repose  pour l'instant que sur une guerre active. Un conflit gelé, c'est gagner du temps, eventuellement dégonfler contraint ou forcé une partie de l'appareil militaire russe et gonfler au moins partiellement le notre

C'est un choix. Stratégiquement je sais quelle option je choisirais si j'étais dirigeant européen exempt d'idéologie et juste par pragmatisme.

 

 

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il y a une heure, nemo a dit :

En quoi continuer de se battre permettra d'obtenir les garantis dont tu parles? C'est justement ce qui doit être négocié pour aller vers la paix. Je propose pas que les ukrainiens se livrent pieds et poings liés aux russes. Ils sont semble-t-il dans une illusion de récupérer leur territoire de 2014. Cela n'arrivera pas et je maintiens AMA continuer à l'heure actuel ils n'ont strictement rien à y gagner et beaucoup à perdre.

Au contraire ils ont beaucoup à perdre.

Capituler maintenant reviendrait exactement, pour les Ukrainiens, à se livrer pieds et poings liés aux Russes dont les exigences n'ont pas changé depuis le début du conflit : La transformation de l'Ukraine en une colonie dont la population serait réduite en esclavage pour servir les besoin de l'empire Russe :

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/11/06/c-est-comme-s-ils-sortaient-d-une-secte-l-ukraine-face-a-l-endoctrinement-de-ses-enfants-rapatries-de-russie-et-des-territoires-occupes_6652413_3210.html

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/11/06/la-russie-raconte-des-histoires-atroces-sur-l-ukraine-dans-les-territoires-occupes-et-cela-fonctionne_6652416_3210.html

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/22/les-ukrainiens-enroles-de-force-dans-l-armee-russe-sont-contraints-de-combattre-contre-leur-pays_6648803_3210.html

Pour les Ukrainiens, il n'y a pas 36 solutions :

  • Arrêter de combattre maintenant et tout perdre à courte ou moyenne échéance (Que ce soit par via une capitulation ou une reprise de l'agression Russe une fois que ces derniers auront eu le temps de consolider leurs gains dans l'Est) ;
  • Continuer de combattre aussi longtemps que possible (avec des pertes terribles je ne dis pas le contraire) en augmentant au maximum le coût de la guerre pour l’État Russe ET pour la population Russe afin d'espérer éroder la volonté Russe de poursuivre la guerre.

Je suis d'accord qu'au vu du soutien occidental déficient et des difficultés Ukrainiennes sur le plan militaire, une victoire conventionnelle contre la Russie est actuellement illusoire. Par contre je pense au contraire qu'ils ont tout à perdre à arrêter de combattre maintenant alors que la poursuite de la résistance maintien au contraire un certain espoir.

In fine seuls les Ukrainiens peuvent faire ce choix, le mieux qu'on puisse faire est de continuer à les soutenir afin de ne pas les forcer à la capitulation en l'absence d'autres options.

Modifié par Alzoc
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Il y a 1 heure, nemo a dit :

Ok mais cela répond pas à la question? Comment ils les obtiennent les garantis en question? A moins qu'on continue à envisager que l'Ukraine va finir par battre l'armée russe et il me semble clairement que ce n'est pas raisonnable la seule issue est la négociation pour en effet obtenir les garantis en question. On revient à la "finlandisation" du pays. 

Pour négocier, il faut être au moins deux.

  1. Zelensky et l'Ukraine ont proposé maintes fois des négociations.
  2. Poutine ne veut pas voir Zelensky (ou alors à Moscou...), ne veut pas impliquer les européens, continue à exiger un reddition sans condition, selon les mêmes termes depuis 2022. Moscou ne négocie pas, c'est aussi simple que ça.
    Pour l'instant, en public du moins : pas qu'on sache. Même Trump semble s'en être aperçu, c'est dire !
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il y a 49 minutes, Alzoc a dit :

 

  • Arrêter de combattre maintenant et tout perdre à courte ou moyenne échéance (Que ce soit par via une capitulation ou une reprise de l'agression Russe une fois que ces derniers auront eu le temps de consolider leurs gains dans l'Est) ;
  • Continuer de combattre aussi longtemps que possible (avec des pertes terribles je ne dis pas le contraire) en augmentant au maximum le coût de la guerre pour l’État Russe ET pour la population Russe afin d'espérer éroder la volonté Russe de poursuivre la guerre.

"tout perdre" AMA c'est juste du fantasme de croire que si les ukrainiens proposaient un accord de paix garanti par les US maintenant ils seraient perdant dans un futur hypothétique. l'alternative étant de croire qu'avec un peu (beaucoup!) de chance ils vont finir par user les russes. Après c'est aux ukrainiens de décider si cela vaux le coup mais je crains que comme je le disais plus haut leur décision soit pas vraiment libre.

il y a 1 minute, Boule75 a dit :

Pour négocier, il faut être au moins deux.

  1. Zelensky et l'Ukraine ont proposé maintes fois des négociations.
  2. Poutine ne veut pas voir Zelensky (ou alors à Moscou...), ne veut pas impliquer les européens, continue à exiger un reddition sans condition, selon les mêmes termes depuis 2022. Moscou ne négocie pas, c'est aussi simple que ça.
    Pour l'instant, en public du moins : pas qu'on sache. Même Trump semble s'en être aperçu, c'est dire !

Pour que les russes négocient les ukrainiens doivent céder sur le point central pour les russes qui est la neutralité ukrainienne. Non seulement ils en sont loin mais officiellement ils n'ont pas renoncé aux frontière de 2014. Alors effectivement dans les conditions actuelles y a pas de négociation possible. 

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il y a 1 minute, nemo a dit :

Pour que les russes négocient les ukrainiens doivent céder sur le point central pour les russes qui est la neutralité ukrainienne. Non seulement ils en sont loin mais officiellement ils n'ont pas renoncé aux frontière de 2014. Alors effectivement dans les conditions actuelles y a pas de négociation possible. 

Neutralité quasi-désarmée et avec interdiction de se faire livrer des armes comme dans les "accords" d'Istambul ? Quelle est la différence  au juste avec une reddition vu la qualité de la parole russe, qui n'en a aucune ?

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Il y a 2 heures, Akhilleus a dit :

Il y'a deux manières d'appréhender les choses (sauf pour les ukrainiens qui seront de toute façon les dindons de la farce)

J'en profite pour souligner qq points ( pas les miens au début,  d'avantage plus tard mais chacun trouvera à séparer le bon grain du boi grain, ou le bon grain de l'ivraie ).

 

Actuellement ( selon les sondages qu'on dira à peu prés représentatifs ) la majorité  absolue  (population ) ukr est POUR la poursuite des combats ( autant que nécessaire ) ET dans l'hypothèse ou la "victoire" est majoritairement envisagée ET sous conditions d'une poursuite d'aide nécessaire par les tiers ( donc de plus en plus UE  et de moins US ). Aide des tiers qui apparait suffisante et nécessair vis à vis de l'Ue de manière croissante ( et décroissante vis à vis US mais l'UE remplacerait intégralement, ce qui est factuellement FAUX depuis 1 an de Trump ).

 

Il faut aussi considérer l'électoralisme / populisme extrême du pays considéré ( ukr ) de part le dirigeant en place. La totalité des fonctionnaires, des journalistes et des artistes sont hors obligation armée ( et d'autres aussi, les liste est longue ). Si "on" se moque de la classe protégée en Ru des habitants de St Pet ou Moscou, le sujet est tout aussi vrai en Ukr, pour ne pas dire "plus". 

Dans un pays ou on annonce une guerre totale qui en fait ne l'est pas ( même si la HI est probablement trés vraie dans qq zones ), il y aurait des choix à faire en "vraie" guerre totale. Je "crois" qu'un pays pourrait se débrouiller en situation de guerre totale avec 30 % de transport public en moins ( tram métro trains ), et 30% de moins de gens au guichet "carte grise", urbanisme, et ce que vous voulez( ou du courrier papier à intervalle moins régulier en ponctionnant une partie des postes ). Et sans doute avec 50% de moins en journalistes au journal et 50% d'artiste dans leurs ateliers. Bref.

Les employés "fonctionnaires" ne le sont pas pour le salaire ni la mission publique  dans ces contrées là ( le salaire officiel est ultra faible ) ils le sont ( en payant des pots de vins pour être pris, parfois à souvent ) en capacité de se refaire sur la corruption. Idem la Russie, pas mieux. Ca existe aussi dans des dizaines de pays du monde ( pas les plus "vertueux" mais ils ne sont pas en UE ). La fin du mois approche, le "flic" routier ira chasser du véhicule luxueux, le préposé au permis de conduire ou celui à l'urbanisme, à l'état civil, etc........aura ses cibles aussi. 

Le dindon absolu de la farce, c'est le salarié ouvrier usine, le serveur en CHR ( plus en campagne profonde qu'à Kiev, idem pas pire en Russie ), l'ouvrier agricole, etc......D'autant qu'avant guerre et encore plus aprés, le camp politique ( y compris celui de VZ et en majorité celui ci ) a mis des énormes coups de rabot sur le droit du travail en secteur privé.  Une absence de qq semaines sans justification, et plein d'autres points, c'est le renvoi sans indemnités, contrat "out" et point barre. On entend peu la "gauche" européenne et les syndicats de démocraties matures s'exprimer sur ces points. 

L'exemption du salarié du privé est possible par les rustiquions de son employeurs. Bon, on va faire clair: ça dépend à 90% de la qualité de l'employeur, et de son "réseau", pas de l'impérieuse nécessité réelle de la présence du salarié pour une tache réellement indispensable à l'effort de guerre.

 

@rendbo semble avoir une certaine connaissance de l'état "profond" du pays, je lirai avec attention ce qu'il dira en appui OU en contradiction de mes propos.

 

A ce stade, je reviens à mon de début de message.

Si "demain", la population de "mâles" ( majeurs mais pas trop vieux ) actuellement TOTALEMENT  protégés du fait de se faire enrôler dans l'armée deviennent potentiellement enrôlables, le sondage il dirait quoi  ??????Je pense qe la bascule du 50% pourrait vite changer de camp...........

Le 2eme critère de se retrouver conscrit, c'est la probabilité de se retrouver fantassin en 1ere ligne ( les couillons usuels ), ou bien dans une cantine à l'arrière front, ou bien pilote de drpne dans une cave à 30 km du front, ou à l'état major en appui dans un immeuble à 300 km du front de guerre. 

 

 

 

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