Paschi Posté(e) le 27 novembre 2022 Share Posté(e) le 27 novembre 2022 Il y a 1 heure, jojo (lo savoyârd) a dit : ... Essaye de courrir avec des bottes caoutchouc remplie d'eau ! (sans même tenter de gravir un fossé boueux. Par contre c'est plus facile à vider ) ma question était uniquement dirigée par rapport aux hommes qui se trouvent dans les tranchées il y a 27 minutes, papsou a dit : Les bottes en caoutcouc sont une catastrophe dans le froid et la neige. Bonjour les angelures, même avec des chaussons. J'en suis bien conscient. Raison pour laquelle, dans ma réflexion, elle ne seraient utilisées que lors de la raspoutitsa il y a une heure, Connorfra a dit : Les bottes si en bonne état sont étanchent, les bottes en caoutchouc ne permettent pas une marche de combat dans de bonnes conditions J'en suis bien conscient, leur utilisation ne serait que statique en tranchée lorsque celles-ci sont boueuses. Mais comme indiqué dans mon 1er message, cela a certainement déjà été envisagé et les inconvénients ayant étés jugés plus importants que les avantages. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Minitel Posté(e) le 27 novembre 2022 Share Posté(e) le 27 novembre 2022 Il y a 2 heures, Connorfra a dit : Les bottes si en bonne état sont étanchent, les bottes en caoutchouc ne permettent pas une marche de combat dans de bonnes conditions et un fantassin qui ne peut plis marcher est un poids mort. La solution est d'avoir des guêtres étanches, après des bottes de combats qui allie chaleur étanchéité et marche ça existe c'est juste chère. En randonnée très très humide, le couple idéal pour moi sont des chaussures non étanche (pas de gortex ou autres membranes) mais qui sèchent très vite (et très respirantes....si possible en synthétique) et des chaussettes imperméables/étanches. La chaussure assurant la protection mécanique et la chaussette la protection thermique (et il est plus facile d'emporter 3 paires de chaussettes que 3 paires de chaussures pour effectuer des rotations). C'est un peu hs...... 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 27 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 novembre 2022 (modifié) L'article du Monde sur les drones à Bakhmout https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/26/ukraine-a-bakhmout-les-yeux-grand-ouverts-des-drones-dans-la-boucherie-de-la-guerre_6151699_3210.html Citation Ukraine : à Bakhmout, les yeux grand ouverts des drones dans la boucherie de la guerre Par Thomas d'Istria (région de Bakhmut (Ukraine), envoyé spécial)Publié hier à 05h15, mis à jour hier à 10h27 Temps de Lecture 7 min. Réservé à nos abonnés ReportageAux abords de cette ville du Donbass, que les forces russes tentent de conquérir depuis plus de quatre mois, le centre de commandement de la 58ᵉ brigade ukrainienne coordonne ses opérations grâce au renseignement aérien. Les équipages de deux obusiers SAU-122 – qui, de loin, ressemblent à des chars – échangent des blagues dans le froid glacial d’une position située en lisière d’une minuscule forêt. Les visages sont fatigués. Pour se donner du courage, ils se préparent du café en le chauffant au chalumeau. Des déflagrations résonnent dans le ciel gris. Les soldats qui ne se tiennent pas sur les tanks ont les pieds pris dans une boue épaisse. La ville de Bakhmout, que les forces russes tentent de conquérir à force de barrages d’artillerie continus depuis plus de quatre mois, est à une dizaine de kilomètres. Oleksandr Lapa, un bonnet vert descendu juste au-dessus des yeux, fait en sorte de ne pas trop s’éloigner d’une antenne du système de connexion Internet Starlink. L’homme de 24 ans attend les ordres du commandement de la 58e brigade pour régler des tirs sur les positions de l’armée russe. Mais la pluie glaciale empêche les drones chargés d’identifier les cibles de voler. Alors, pour passer le temps, le militaire enchaîne les anecdotes qui racontent le coût humain des combats pour éviter la capture par l’ennemi de cette ville du Donbass. Sur des images prises par un drone ukrainien survolant des positions de l’infanterie russe, Oleksandr Lapa a vu des hommes s’enfuir en tous sens pour éviter un bombardement. « Je ne sais pas s’ils avaient pris de la drogue mais ils couraient partout, dit-il sobrement. Là, une explosion, trois morts, puis une autre explosion, encore trois morts. Et les gars continuaient de courir… » Une autre fois, ce sont des soldats ukrainiens qui, après avoir atteint une position ennemie, ont pu récupérer une radio militaire. Pendant plusieurs jours, les forces de Kiev ont écouté les ordres d’un commandant russe. « Il criait et donnait trente minutes aux soldats pour capturer une position en les menaçant de les tuer lui-même s’ils ne la prenaient pas », lâche Oleksandr Lapa d’un air détaché. Un véhicule de l’unité de renseignement aérien Otchi accompagne une demande de riposte par « Grad », un système de lance-roquettes multiple, à une attaque de l’infanterie russe, dans la région de Bakhmout (Ukraine), le 23 novembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Dans le secteur de Bakhmout, les forces russes, composées de l’armée régulière, de nouveaux mobilisés et des mercenaires de la milice privée Wagner, sont à l’offensive depuis plusieurs mois. La conquête de cette ville ravagée par les bombardements leur permettrait de progresser dans leur objectif de s’emparer de l’ensemble de la région du Donbass, annexée en partie par la Russie en septembre, et d’obtenir une victoire tant espérée après les derniers revers militaires sur les lignes de front, notamment dans le sud de l’Ukraine. Combats violents Dans ce secteur, les forces de Moscou, en supériorité numérique, grignotent lentement du terrain, alors que les artilleurs ukrainiens manquent de munitions. Les combats sont terriblement violents et lourds en pertes humaines, d’un côté comme de l’autre. Malgré la fatigue, après neuf mois de guerre, les troupes de Kiev résistent tant bien que mal au rouleau compresseur ennemi. Un soldat de la 58ᵉ brigade de l’armée ukrainienne dans un tank près de Bahkmout, en Ukraine, le 19 novembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Des artilleurs mobiles de l’armée ukrainienne tirent des obus en direction des positions russes, près de Bakhmout, le 16 novembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Le porte-parole des forces armées ukrainiennes pour le front oriental reconnaît une situation « très dure » sur la ligne de front. « Nous tenons aux vies de nos soldats. Quand nous voyons que nos troupes risquent de grands dangers, nous préférons nous replier. Dans 80 % des cas, on se retire et on les couvre avec de l’artillerie », explique Serhiy Cheravatiy, avant d’ajouter que « les Russes se battent comme à l’époque soviétique, tandis qu[’eux se] batt[ent] comme un pays de l’OTAN ». Mercredi 23 novembre, dans le centre de commandement souterrain de la 58e brigade ukrainienne, des soldats regardent attentivement sur des écrans accrochés aux murs les images d’hommes paniqués ; ils courent au milieu de plusieurs explosions qui dégagent des champignons de fumée. La scène est retransmise en direct dans un silence dramatique. L’artillerie ukrainienne pilonne ces positions russes dans le secteur de Bakhmout. Soudain, une coupure de courant. L’ambiance dans la salle se crispe davantage. La panne est survenue au moment où une attaque massive de missiles balistiques vise les infrastructures électriques du pays. Cinq minutes plus tard, l’électricité revient, et la liaison avec le drone qui filme la ligne de front est rétablie. Dans la salle de commande des opérations de la 58ᵉ brigade d’infanterie et d’artillerie qui opère dans le secteur de Bakhmout, en Ukraine. 24 heures sur 24, les offensives d’infanterie russes sont repérées par de multiples drones et les ordres de frappes d’artillerie sont donnés avec une vérification visuelle en temps réel. Le 23 novembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Devant le bunker situé dans une ville de la région, le lieutenant-colonel Eduard Rodionov confie avec simplicité ce qu’il pense de l’armée ennemie. « Nous avons différentes opinions sur les soldats russes », glisse l’homme à l’allure discrète, vétéran de la guerre du Donbass déclenchée en 2014 contre des séparatistes ukrainiens soutenus par la Russie. « L’une d’entre elles est que le symbole Z qu’ils arborent signifie “zombie”. Ça, c’est vrai à 100 % », affirme-t-il avec un sourire moqueur. Partie 2 Citation Le rôle central des drones Il n’a pas à remonter très loin pour justifier sa pensée. Le matin même, l’homme observait les images en direct d’une salve de lance-roquettes multiple BM-21 Grad s’abattant à « cinq mètres » de fantassins russes, sans que ces derniers ne réagissent. « Ils bougeaient doucement, dit-il en imitant un marathonien au ralenti. Peut-être qu’ils prennent des drogues très fortes, je ne sais pas. En tout cas, c’est très étrange. » Eduard Rodionov considère que l’état général des forces russes a commencé à se dégrader dès la fin de l’été. En plus de l’armée régulière, le secteur se distingue des autres fronts par le nombre important d’hommes déployés par le Groupe Wagner. En plus des mercenaires expérimentés, la société compte de nombreux détenus, recrutés dans les prisons, qui rejoignent des sections d’assaut sur les lignes les plus risquées. Sur des positions reprises aux forces russes par l’armée ukrainienne, le lieutenant-colonel dit avoir trouvé des documents militaires de nouveaux soldats, « appelés en octobre », dans le cadre de la mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine. Il affirme aussi que de plus en plus de prisonniers de Wagner et de mobilisés se déplacent désormais à pied sur les lignes de front. « Peut-être qu’ils manquent de véhicules, suggère le militaire. Avant, on voyait des groupes de cinq à sept soldats qui bougeaient très vite. Aujourd’hui, ils sont entre treize et quinze, en moyenne », à se déplacer à pied. Le lieutenant-colonel Eduard Rodionov, commandant d’un bataillon d’artillerie de la 58ᵉ brigade de l’armée ukrainienne, dans les environs de Bakhmout, en Ukraine, le 23 novembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » L’une des raisons pour lesquelles Eduard Rodionov dispose de tant de précisions sur l’état des forces en présence sur la ligne de front tient en partie au rôle central que prennent les drones dans cette guerre. Le centre de commandement de la 58e brigade coordonne ses opérations grâce à des renseignements humains mais aussi, et surtout, grâce au renseignement aérien. Sur un des écrans du bunker, une grille de dizaines d’images, pour la majorité inactives, témoigne de la flotte présente dans le ciel de Bakhmout. Missions de reconnaissance Formée en mai, l’unité de renseignement aérien Otchi (« œil » en ukrainien) est composée de différents groupes de dronistes chargés d’effectuer des missions de reconnaissance. Sorte de joker mobile pour les brigades présentes dans le secteur, elle est à l’image d’une partie des forces armées ukrainiennes. L’unité, dont le commandant adjoint, Oleksandr, est un avocat criminaliste, est composée en grande partie de civils volontaires venant de toute l’Ukraine. « Nos équipes sont déployées tous les jours sur des positions, à attendre les ordres pour collecter des renseignements », explique Oleksandr, alors que, à ses côtés, Igor, un ancien pilote de rallye en tenue militaire, zigzague à fond au volant de son véhicule en écoutant du AC/DC le long d’une route barrée de checkpoints qui mène à une position tenue par une de leurs équipes, dans Bakhmout. « Les soldats sont là, même quand le temps est mauvais et qu’il n’est pas possible de voler. Dès qu’une occasion se présente, quand ils peuvent à nouveau voir quelque chose, ils décollent et font leur boulot », conclut le commandant adjoint. Sur la position de Bakhmout, dans un quartier déserté par la population, trois hommes en tenue militaire de l’unité Otchi observent leurs écrans. Le bâtiment principal dans lequel ils ont pris leurs quartiers le temps d’une mission de reconnaissance est en partie détruit. Le sous-sol permet de s’y abriter en cas de bombardements. Viktor Yakubovsky – « Juk », de son nom de guerre –, un ancien cheminot, a lancé son drone chinois pour effectuer un repérage de systèmes russes d’artillerie. Selon Oleksandr, l’appareil posséderait une vision maximale de « 20 kilomètres ». Sur l’écran de la télécommande, « Juk » compare un bâtiment reconnaissable à la couleur de son toit avec les images d’une carte satellite. La technologie est pointue, mais le processus d’identification reste malgré tout sommaire. Pour communiquer avec les centres de commandement des brigades, les dronistes possèdent des antennes du système Starlink, facilement transportables. Un soldat contrôle l’un des drones de l’unité de renseignement aérien Otchi, près de Bakhmout, en Ukraine, le 23 novembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » L’unité Otchi utilise des équipements fournis par United 24, une plate-forme de financement participatif pilotée par les autorités ukrainiennes qui vise à former une « armée de drones ». Le reste de la flotte, soit « environ 60 % », provient de dons privés, résume Oleksandr. Bien que leurs « oiseaux », comme ils les appellent, soient utilisés pour identifier les positions de l’artillerie ennemie, les dronistes observent également les mouvements de l’infanterie. Soldats russes déboussolés Les plaisanteries les plus sombres fusent. Les nouveaux mobilisés, les soldats de Wagner ou les militaires de l’armée régulière « brûlent tous de la même manière », lâche Igor, l’ancien pilote de rallye aux yeux brillants. Les combattants ukrainiens évoquent les « bleus », arrivant au front sans la moindre formation au combat, manquant de matériel de protection. « Ils ne sont pas préparés à la guerre, résume Igor. Ils se cachent mal, ne comprennent pas ce qu’il se passe. Ils se déplacent comme s’ils étaient en vacances. » Parfois, les images de ces Russes déboussolés sur la ligne de front dans l’est de l’Ukraine, prises depuis des drones, sont diffusées sur les réseaux sociaux. Il arrive qu’un « oiseau » muni d’un système permettant de lâcher une munition d’artillerie filme l’explosion du projectile sur sa cible. On y voit des hommes mal équipés face aux conditions météorologiques de plus en plus glaciales qui réagissent à peine, recroquevillés dans leurs tranchées. Parmi les drones ukrainiens qui volent continuellement dans le ciel du Donbass, certains sont chargés de repérer les mouvements de l’infanterie ennemie. En fin d’après-midi, dans le centre de commandement de la 58e brigade, une mission d’artillerie est annoncée sur une position. Aux alentours de Bakhmout, un système de lance-roquettes multiple BM-21 Grad attend d’être déployé sous la tôle d’un hangar, à une distance calculée de l’artillerie russe. L’ordre de tir est donné alors que le soleil se couche. Un système MLRS (lance-roquettes multiple) de la 58ᵉ brigade de l’armée ukrainienne, tire sur une position de l’infanterie russe, autour de Bakhmout, en Ukraine, le 23 novembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Le trajet vers la zone de lancement dure une quinzaine de minutes. Entre-temps, la nuit est tombée. Des hommes s’activent autour du lance-roquettes et utilisent les coordonnées transmises par le commandement. Un soldat reste constamment à l’écart, en contact avec ses supérieurs. Un premier tir est vite annoncé. Deux roquettes partent dans la nuit et s’écrasent au loin. « Maintenant, nos yeux vont corriger le tir, explique Oleksandr, le vice-commandant de l’unité de renseignement aérien. Il s’agit d’observer où l’artillerie tape, de faire parvenir les détails à la salle de commandement, qui transmet à l’artillerie les informations dont elle a besoin pour ajuster le tir et toucher la cible. » Cinq minutes passent, deux autres roquettes ukrainiennes fracassent le ciel en laissant derrière elles des colonnes de fumée. Les Ukrainiens achèvent d’ajuster le tir. Les nouvelles coordonnées transmises par le centre de commandement sont intégrées. Cette fois-ci, le départ est annoncé dans un cri. « Prêt ? Prêt ! Feu ! » Seize roquettes éclairent le ciel en faisant vibrer la terre avant de s’écraser au loin, dans des halos de lumières orangées. La mission est accomplie, les hommes rebroussent chemin le plus vite possible, afin de ne pas être pris dans un tir de riposte russe. Le Grad revient vers sa base. La nuit enveloppe Bakhmout. Modifié le 27 novembre 2022 par olivier lsb 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 27 novembre 2022 Share Posté(e) le 27 novembre 2022 Impact de la guerre sur la démographie en Russie : https://cablefreetv.org/birth-rate-in-russia-down-by-6-5-percent-dw-11-27-2022/ La population baisse fortement en raison de l'exode des réfractaires (record depuis 2005) mais les naissances aussi chutent aussi de 6,5% alors que l'effet de la guerre doit être faible sur celles ci (le pire est à venir) Taux de natalité en Russie en baisse de 6,5% – DW – 27/11/2022 Le nombre de naissances en Russie a chuté de 6,5 % de janvier à septembre 2022. Cela a été annoncé le dimanche 27 novembre par Anna Kuznetsova, vice-présidente de la Douma d'État, chef de la Commission russe unie pour la protection de la famille et des enfants. Elle s'est entretenue avec les participantes du Forum panrusse des femmes à Moscou. "Nous pouvons voir que dans les résultats de neuf mois de cette année, le taux de natalité a déjà chuté à 6,5%", a déclaré Kuznetsova. Elle a ajouté que pour 10 mariages, il y a sept divorces. Au cours des dernières années, le ratio est resté à peu près le même. Rosstat: la réduction maximale du nombre d'habitants de la Fédération de Russie en 15 ans Pour 2020, le nombre d'habitants de la Russie est passé de 146,74 millions à 146,23 millions de personnes (au 1er janvier 2021). Le Service fédéral des statistiques de l'État (Rosstat) n'a pas observé une telle baisse depuis 2005. Puis la population de la Russie est passée de 143,8 millions à 143,2 millions d'habitants début 2006. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 27 novembre 2022 Share Posté(e) le 27 novembre 2022 (modifié) Il y a 4 heures, Saladin a dit : Il faisaient comment les Nords Vietnamiens ? En tongs (mais les températures sont différentes) : Il y a 3 heures, papsou a dit : Les bottes en caoutcouc sont une catastrophe dans le froid et la neige. Bonjour les angelures, même avec des chaussons. Les chaussures de protection ancien modèle n'étaient pas fameuses par grand froid avec les coques acier. L'acier a quasiment disparu depuis quinze ans et le composite est beaucoup plus supportable (et léger) dans le froid. Sinon, les bottes fourrées sont pas mal en hiver, mais tout fini par être percé sous une pluie permanente. Ce n'est pas pour rien que les soldats ukrainiens sur les vidéos s'abritent sous une bâche plastique pour espérer un peu de répit. Modifié le 27 novembre 2022 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Il y a 12 heures, Minitel a dit : et il est plus facile d'emporter 3 paires de chaussettes HS également : prévoir au niveau section/groupe un appareil de mise sous vide/vaccum pour la nourriture, mais aussi pour les sous-vêtements/chaussettes > emballage totalement hermétique (même si le sac à dos tombe à l'eau, les sous-vêtements emballés ainsi resteront sec) et volume réduit au minimum. Clairon 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 (modifié) Il ne me semble pas l'avoir vu mais j'ai un doute : article américano-centré (pour changer) du NyTimes sur l'usure des M-777 essentiellement (traduc. deepl.com brute) : Révélation L'artillerie se brise en Ukraine. Cela devient un problème pour le Pentagone. Les soldats ukrainiens tirent des milliers d'obus par jour, obligeant les États-Unis à remplacer les canons de l'autre côté de la frontière, en Pologne. Par John Ismay et Thomas Gibbons-Neff 25 nov. 2022 WASHINGTON - Les troupes ukrainiennes tirent chaque jour des milliers d'obus explosifs sur des cibles russes, à l'aide de canons de haute technologie fournis par les États-Unis et leurs alliés. Mais ces armes s'épuisent après des mois de surutilisation, ou sont endommagées ou détruites au combat, et des dizaines d'entre elles ont été retirées du champ de bataille pour être réparées, selon des responsables américains et ukrainiens. Un tiers des quelque 350 obusiers de fabrication occidentale donnés à Kiev sont hors d'usage à tout moment, selon les responsables de la défense des États-Unis et d'autres personnes connaissant bien les besoins de l'Ukraine en matière de défense. Le remplacement du canon d'un obusier, qui peut mesurer 20 pieds de long et peser des milliers de livres, dépasse les capacités des soldats sur le terrain et est devenu une priorité pour le Commandement européen du Pentagone, qui a mis en place une installation de réparation en Pologne. Les pièces d'artillerie de fabrication occidentale ont offert aux soldats ukrainiens une bouée de sauvetage lorsqu'ils ont commencé à manquer de munitions pour leurs propres obusiers de l'ère soviétique, et il est devenu aussi important pour les alliés de l'Ukraine de les maintenir en action que de leur fournir suffisamment de munitions. L'effort de réparation des armes en Pologne, qui n'a pas été signalé auparavant, a commencé au cours des derniers mois. L'état des armes de l'Ukraine est un sujet très secret pour les responsables militaires américains, qui ont refusé de discuter des détails du programme. "Avec chaque capacité que nous donnons à l'Ukraine, et celles que nos alliés et partenaires fournissent, nous travaillons pour nous assurer qu'ils ont les bons paquets de maintenance pour soutenir ces capacités au fil du temps", a déclaré le lieutenant-commandant Daniel Day, un porte-parole du Commandement européen des États-Unis, dans un communiqué. Lorsque les munitions pour les canons ukrainiens de l'ère soviétique, qui tirent des obus de 152 millimètres de diamètre, se sont raréfiées peu après l'invasion, les obusiers standard de l'OTAN qui tirent des obus de 155 millimètres sont devenus certaines des armes les plus importantes de l'Ukraine, étant donné les vastes stocks d'obus compatibles détenus par les partenaires de Kiev. Le Pentagone a envoyé 142 obusiers M777 à l'Ukraine, soit suffisamment pour équiper environ huit bataillons, selon le décompte le plus récent de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Les troupes ukrainiennes les ont utilisés pour attaquer les troupes ennemies avec des volées d'obus de 155 millimètres, pour cibler les postes de commandement avec un petit nombre d'obus à guidage de précision et même pour poser de petits champs de mines antichars. La Russie et l'Ukraine ont toutes deux du mal à répondre à la demande de munitions d'artillerie sur le front. La Russie s'est tournée vers la Corée du Nord pour obtenir des munitions, et l'Ukraine a demandé davantage d'obus à ses alliés. Les États-Unis ont expédié des centaines de milliers de munitions de 155 millimètres pour que l'Ukraine les utilise dans les plus grands barrages sur le continent européen depuis la Seconde Guerre mondiale et se sont engagés à fournir près d'un million d'obus en tout, provenant de leur propre inventaire et de l'industrie privée. Les forces ukrainiennes ont également reçu des obus de 155 millimètres de pays autres que les États-Unis. Certains de ces obus et charges propulsives n'avaient pas été testés pour être utilisés dans certains obusiers, et les soldats ukrainiens ont découvert au combat que certains d'entre eux peuvent user les barils plus rapidement, selon les responsables militaires américains. Une fois les obusiers endommagés arrivés en Pologne, les équipes de maintenance pourront changer les barils et effectuer d'autres réparations. Les responsables ukrainiens ont déclaré qu'ils souhaitaient rapprocher ces sites de maintenance des lignes de front, afin que les canons puissent être remis en service plus rapidement, ont indiqué les responsables américains et d'autres personnes. Le travail sur les obusiers est supervisé par le Commandement européen des États-Unis à Stuttgart, en Allemagne, mais pourrait bientôt relever d'un nouveau commandement qui se concentrera sur la formation et l'équipement des troupes ukrainiennes. "Il n'est pas tout à fait surprenant qu'il y ait des problèmes de maintenance avec ces armes", a déclaré Rob Lee, analyste militaire au Foreign Policy Research Institute. "Ils n'ont pas reçu un paquet complet de formation pour eux et ont ensuite été jetés dans le combat, donc vous allez avoir beaucoup d'usure." Les armes d'artillerie occidentales fournies à l'Ukraine, sous la forme de lance-roquettes et d'obusiers, ont des besoins de maintenance très différents. Parmi les premières, les véhicules HIMARS ont besoin de peu de travail pour continuer à tirer leurs munitions, qui sont contenues dans des pods de tubes préchargés. Mais les obusiers sont essentiellement de grandes armes à feu qui sont rechargées avec des munitions - des obus pesant environ 40 kg chacun - et tirées plusieurs centaines ou milliers de fois, ce qui finit par user les pièces internes du canon. La nature des duels d'artillerie, au cours desquels les équipages ukrainiens tirent souvent à très longue distance pour rendre les contre-attaques russes plus difficiles, exerce une pression supplémentaire sur les obusiers. Les charges propulsives plus importantes nécessaires à cet effet produisent beaucoup plus de chaleur et peuvent entraîner une usure plus rapide des canons. Actuellement, les forces ukrainiennes tirent entre 2 000 et 4 000 obus d'artillerie par jour, un nombre souvent dépassé par les Russes. Au fil du temps, ce rythme a causé des problèmes aux soldats ukrainiens utilisant des obusiers M777, notamment des obus qui ne se déplacent pas aussi loin ou avec autant de précision. Certains de ces problèmes peuvent être attribués, en partie, à la conception de l'obusier. Construite en grande partie en titane, un matériau plus léger que l'acier mais tout aussi résistant, l'arme est plus facile à déplacer sur le champ de bataille et plus rapide à mettre en place que les canons précédents - un avantage évident pour les États-Unis lorsqu'ils ont commencé à utiliser le M777 en Irak et en Afghanistan au début des années 2000. Dans ces guerres, contrairement à l'Ukraine, le M777 était généralement utilisé pour tirer de petits nombres d'obus en appui aux troupes. Les États-Unis ont toutefois eu un aperçu de ce qui pourrait arriver aux obusiers M777 ukrainiens il y a cinq ans, pendant la campagne visant à vaincre l'État islamique. En 2017, une batterie d'artillerie des Marines de Camp Lejeune s'est déployée en Syrie avec quatre canons M777 et a tiré plus de 23 000 cartouches de 155 millimètres en cinq mois de soutien aux opérations de combat à Raqqa - soit près de 55 fois ce qu'une batterie typique de cette taille tire normalement en un an d'entraînement en temps de paix. En conséquence, trois des obusiers de la batterie ont dû être retirés en raison de leur usure excessive au cours de ce déploiement et ont été remplacés par des canons gardés en réserve au Koweït. Lorsque l'un des obusiers tombait en panne, les autres tiraient simplement davantage, une option que les Ukrainiens sont contraints de choisir quotidiennement. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Avantage des Himars (pas de tube => pas d'usure des tubes, précision et allonge bien meilleure) , probable avantage des Caesar également (meilleure portée / bien meilleure mobilité / probable meilleure précision => bcp moins d'usure à effets équivalents). Ca démontre aussi que l'usage de munitions guidées sur les canons classiques a un avantage majeur par la réduction drastique du nombre de coups tirés à iso-effets : moins de logistique pour les obus bien sûr, mais moins également pour les obusiers. Spacido/Katana seraient vraiment des multiplicateurs de force majeurs en haute intensité. Modifié le 28 novembre 2022 par Boule75 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Akhilleus Posté(e) le 28 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Il y a 12 heures, Minitel a dit : En randonnée très très humide, le couple idéal pour moi sont des chaussures non étanche (pas de gortex ou autres membranes) mais qui sèchent très vite (et très respirantes....si possible en synthétique) et des chaussettes imperméables/étanches. La chaussure assurant la protection mécanique et la chaussette la protection thermique (et il est plus facile d'emporter 3 paires de chaussettes que 3 paires de chaussures pour effectuer des rotations). C'est un peu hs...... Malheureusement dans les magasins treks, on ne propose plus que du Gore Tex J'en ai fait 10 pour avoir des chaussures de marche Jungle et personne n'en fait (pour le civil) Et c'est pas si HS, l'attrition c'est aussi les MEDEVAC pour les pieds de tranchées, engelures, mycoses et infections de panards (et c'est très loin d'être négligeable) Il y a 10 heures, Valy a dit : Impact de la guerre sur la démographie en Russie : https://cablefreetv.org/birth-rate-in-russia-down-by-6-5-percent-dw-11-27-2022/ La population baisse fortement en raison de l'exode des réfractaires (record depuis 2005) mais les naissances aussi chutent aussi de 6,5% alors que l'effet de la guerre doit être faible sur celles ci (le pire est à venir) Taux de natalité en Russie en baisse de 6,5% – DW – 27/11/2022 Le nombre de naissances en Russie a chuté de 6,5 % de janvier à septembre 2022. Cela a été annoncé le dimanche 27 novembre par Anna Kuznetsova, vice-présidente de la Douma d'État, chef de la Commission russe unie pour la protection de la famille et des enfants. Elle s'est entretenue avec les participantes du Forum panrusse des femmes à Moscou. "Nous pouvons voir que dans les résultats de neuf mois de cette année, le taux de natalité a déjà chuté à 6,5%", a déclaré Kuznetsova. Elle a ajouté que pour 10 mariages, il y a sept divorces. Au cours des dernières années, le ratio est resté à peu près le même. Rosstat: la réduction maximale du nombre d'habitants de la Fédération de Russie en 15 ans Pour 2020, le nombre d'habitants de la Russie est passé de 146,74 millions à 146,23 millions de personnes (au 1er janvier 2021). Le Service fédéral des statistiques de l'État (Rosstat) n'a pas observé une telle baisse depuis 2005. Puis la population de la Russie est passée de 143,8 millions à 143,2 millions d'habitants début 2006. L'effet n'est pas lié à la mortalité des hommes mais à l'incertitude psychologique du lendemain dans une société éduquée Pareil que l'effet COVID et crise économique Pas besoin d'avoir des monceaux de cadavres pour une natalité qui chute 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Coriace Posté(e) le 28 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Juste un mot car ce n'est pas de trop : quel courage les mères de Soldats russes qui petitionnent contre la guerre 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dwarfene Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 il y a 52 minutes, Coriace a dit : Juste un mot car ce n'est pas de trop : quel courage les mères de Soldats russes qui petitionnent contre la guerre Je n'ai pas compris ça, il me semble qu'elles pétitionnent pour que leurs soldats d'enfants soient entrainés et équipés correctement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Le 26/11/2022 à 23:44, Manuel77 a dit : Intéressant. Sur l'image de gauche, on dirait qu'il y a de la céramique sous le blindage du hérisson en caoutchouc et en acier. Sur l'image de droite, on dirait que l'aspirateur de fumée endommagé est en fibre de carbone ou en fibre de verre. S'il s'agit vraiment d'un tir de Lancet, je me demande si ce drone peut détruire un char. Wikipedia dit qu'il est armé d'une ogive hautement explosive ou d'une ogive à fragmentation. C'est aussi ce à quoi ressemble l'image. Pas de charge creuse ? Je me posais la question en regardant les vidéos. Lors de certains impacts, il y a de la poussière soulevée partout autour à bonne distance avec les impacts de shrapnel alors que pour d'autre il y a très peu de poussière. Mais c'est difficile de savoir si cela provient de la nature du terrain autour et de son humidité ou de différence dans la charge. En tout cas, les systèmes modernes ont souvent des charges multi-rôle c'est à dire une charge creuse mais capable de faire des éclats. je ne sais pas si les russes maitrisent cette technique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Vince88370 Posté(e) le 28 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 novembre 2022 (modifié) La production de roquette s'adapte côté américains Boeing a fait une proposition au gouvernement américain pour une roquette équipée de bombe gbu-39 qui aurait une porté de 150 km : https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/100-mile-strike-weapon-weighed-ukraine-arms-makers-wrestle-with-demand-sources-2022-11-28/ Modifié le 28 novembre 2022 par collectionneur lien direct . A mettre aussi sur ''avenir de l'artillerie 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Benoitleg Posté(e) le 28 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 novembre 2022 (modifié) Le 28/11/2022 à 09:49, Akhilleus a dit : Malheureusement dans les magasins treks, on ne propose plus que du Gore Tex J'en ai fait 10 pour avoir des chaussures de marche Jungle et personne n'en fait (pour le civil) Et c'est pas si HS, l'attrition c'est aussi les MEDEVAC pour les pieds de tranchées, engelures, mycoses et infections de panards (et c'est très loin d'être négligeable) L'effet n'est pas lié à la mortalité des hommes mais à l'incertitude psychologique du lendemain dans une société éduquée Pareil que l'effet COVID et crise économique Pas besoin d'avoir des monceaux de cadavres pour une natalité qui chute Je me permets ce petit rappel pour les personnes évaluant mal l'effet de l'exposition permanente au froid et à l'humidité perçante/glaçante, c'est à dire vivre là-dedans (et dormir), sans possibilité de s'abriter couramment dans un endroit chauffé où sécher ses habits/se réchauffer/dormir au chaud. D'expérience*, le retentissement physique ne se limite pas qu'aux problèmes de pieds, aussi de mains et de visage, avec les probables complications médicales associées : crevasses, engelures, mycoses, rhumatismes, troubles articulaires, etc..., sans parler pour les pieds et mains, des entorses, luxations, fractures.. sur sol glissant. - Ces conditions impactent l'appareil digestif sans qu'il y ait même d'infection. On part selon les moments en diarrhée (coup de froid sur la flore intestinale et perte massive des sels minéraux) ou en constipation, par déshydratation (le froid est très asséchant). On est ou à plat et alité ou plié de douleur, toute chose impactante pour l'activité. On voit ainsi un soldat ukrainien alité sous une toile en bâche plastique, repos, coup de fatigue ou trouble physique ? Pour contenir la perte de sels minéraux avant qu'on se ne délabre trop et s'hydrater, la soupe déshydratée bourrée de sel passée à l'eau bouillante est très efficace (apport eau+sel+ chaleur : soupe Knor, retex issue de 14-18 et démocratisée en 39-40). - Ces conditions attaquent aussi l'appareil respiratoire, avec une arrivée massive de toutes les infections respiratoires possibles (Retex de 14-18 pour l'armée française par exemple, une modification de l'uniforme avait permis, de mémoire, de baisser le taux de tuberculose de 25%). Par temps de COVID, le résultat ne doit pas être fameux et on entend la toux permanente des soldats ukrainiens dans les vidéos. -Autre remarque, ces conditions attaquent le cerveau par hypoglycémie (absence de ravitaillement, mauvaise évaluation par la personne de son état, absence d'habitude de ces conditions, etc..), avec une baisse de lucidité pour les personnels nouvellement arrivées parfois effrayante : endormissement sur place, troubles sensoriels, perte d'analyse complète avec des comportements aberrants. Ces troubles baissent par aguerrissement, mais l'absence d'activité physique (surveillance d'un point du front, etc..) est toujours susceptible d'en entraîner le retour. Ne jamais s'étonner de voir par grand froid et/ou pluie battante des personnes à la masse, incohérentes, délirantes, etc..., et encore moins sur un champ de bataille. - Dernier point, le personnes luttent contre ces conditions de diverses manières, soit en s'abritant (réflexe de fuite : se planquer dans les abris, à l'arrière, ... ) ou en s'alimentant des manières les plus diverses, qui souvent débordent sur l'alcool et évidemment l'alcoolisme. Je passe évidemment sur le stress et les conditions hygiéniques déplorables. Espérons que les ukrainiens aient une bonne couverture vaccinale contre la diphtérie (grand classique de 1939-1945), n'oublions pas la gale, les puces, poux, etc... *Et pour ma part, ce n'est qu'aux horaires de travail par hiver(s) entier(s), mais ça va encore, je dispose d'un abri chauffé aux heures de repas et je ne prends pas d'obus sur la tête. L'effet sur le personnel encadré dans le taux d'arrêt de travail/efficacité au travail est toujours palpable. Modifié le 25 décembre 2022 par Benoitleg Ortograf... 1 15 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 il y a 37 minutes, Deres a dit : Je me posais la question en regardant les vidéos. Lors de certains impacts, il y a de la poussière soulevée partout autour à bonne distance avec les impacts de shrapnel alors que pour d'autre il y a très peu de poussière. Mais c'est difficile de savoir si cela provient de la nature du terrain autour et de son humidité ou de différence dans la charge. En tout cas, les systèmes modernes ont souvent des charges multi-rôle c'est à dire une charge creuse mais capable de faire des éclats. je ne sais pas si les russes maitrisent cette technique. Le Lancet est crédité d'un certain nombre de MBT (T64 et T80) ce qui est effectivement étonnant pour une charge de 3 kg censée être HE-frag seulement il y a 2 minutes, Benoitleg a dit : Je me permet ce petit rappel pour les personnes évaluant mal l'effet de l'exposition permanente au froid et à l'humidité perçante/glaçante, c'est à dire vivre là-dedans (et dormir), sans possibilité de s'abriter dans un endroit chauffé où sécher ses habits/se réchauffer/dormir au chaud). D'expérience*, le retentissement physique ne se limite pas qu'aux problèmes de pieds, aussi de mains et de visage, avec les probables complications médicales associée : crevasses, engelures, mycoses, etc..., sans parler pour pieds et mains, des entorses, luxations, fractures.. sur sol glissant. - Ces conditions impactent l'appareil digestif sans qu'il aie même d'infection. On part selon les moments en diarrhée (perte massive des sels minéraux) ou en constipation, par déshydratation (le froid est très asséchant). On est ou à plat et alité ou plié de douleur, toute chose impactante pour l'activité. On voit ainsi un soldat ukrainien alité sous une toile en bâche plastique, repos, coup de fatigue ou trouble physique ? Pour contenir la perte de sels minéraux avant qu'on se ne délabre trop et s'hydrater, la soupe déshydratée bourrée de sel passée à l'eau bouillante est très efficace (apport eau+sel+ chaleur : soupe Knor, retex issue de 14-18 et démocratisée en 39-40). - Ces conditions attaquent aussi l'appareil respiratoire, avec une arrivée massive de toutes les infections respiratoires possibles (Retex de 14-18 pour l'armée française par exemple, une modification de l'uniforme avait permis, de mémoire, de baisser le taux de tuberculose de 25%). Par temps de COVID, le résultat ne doit pas être fameux et on entend la toux permanente des soldats ukrainiens dans les vidéos. -Autre remarque, ces conditions attaquent le cerveau par hypoglycémie (absence de ravitaillement, mauvaise évaluation par la personne de son état, absence d'habitude à ce type de condition, etc..), avec une baisse de lucidité pour les personnels nouvellement arrivées parfois effrayante : endormissement sur place, troubles sensoriels, perte d'analyse complète avec des comportements aberrants. Ces troubles baissent par aguerrissement, mais l'absence d'activité physique (surveillance d'un point du front, etc..) est toujours susceptible d'en entraîner le retour. Ne jamais s'étonner de voir par grand froid et/ou pluie battante des personnes à la masse, incohérentes, délirantes, etc..., et encore moins sur un champ de bataille. - Dernier point, le personnes luttent contre ces conditions de diverses manières, soit en s'abritant (réflexe de fuite : se planquer dans les abris, à l'arrière, ... ) ou en s'alimentant des manières les plus diverses, qui souvent débordent sur l'alcool et évidemment l'alcoolisme. Je passe évidemment sur le stress et les conditions hygiéniques déplorables. Espérons que les ukrainiens aient une bonne couverture vaccinale contre la diphtérie (grand classique de 1939-1945), n'oublions pas la gale, les puces, poux, etc... *Et pour ma part, ce n'est qu'aux horaires de travail par hiver(s) entier(s), mais ça va encore, je dispose d'un abri chauffé et je ne prends pas d'obus sur la tête. L'effet sur le personnel encadré dans le taux d'arrêt de travail/efficacité au travail est toujours palpable. Tout ça est très juste et applicable à toute condition extrême ..... une période de repos en conditions climatiques controlées cad chauffage et chaleur sèche en environnement froid et climatisation en environnement chaud vont aider le corps a se reposer et reconstituer des forces Sinon on perd en efficacité (au niveau individuel mais de façon élargie au niveau collectif) : on dit souvent que le port d'une tenue NRBC réduit l'efficacité de l'infanterie de 30%. Je ne sais pas si une mise en conditions "extreme" a donné lieu aux mêmes types d'évalutaions mais m'étonneraient pas qu'on finisse dans les mêmes proportions .... avant même de parler d'EVASAN PS : en fait si il y'a eu des evaluations comme ici : https://ieeexplore.ieee.org/document/899906 Et pas anodin, l'équipement de froid lui même dégrade l'efficacité des fantassins (plus lourd, plus épais, plus encombrant) De même que la consommation logistique (nourriture + de calories/personne; eau) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Les États-Unis envisagent de fournir à l’artillerie ukrainienne la capacité de frapper à plus de 150 km http://www.opex360.com/2022/11/28/les-etats-unis-envisagent-de-fournir-a-lartillerie-ukrainienne-la-capacite-de-frapper-a-plus-de-150-km/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Un nouveau Su-34 identifié (j'ignore pour l'instant si il s'agit d'une nouvelle perte) Le 22 Rouge RF-95005 et sa livrée aubergine. Un "vieux" Su-34 issu de la première commande passée en 2008 @MeisterDorf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeisterDorf Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 il y a 23 minutes, Banzinou a dit : Un nouveau Su-34 identifié (j'ignore pour l'instant si il s'agit d'une nouvelle perte) Le 22 Rouge RF-95005 et sa livrée aubergine. Un "vieux" Su-34 issu de la première commande passée en 2008 Déjà noté dans les tableaux 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Il y a 2 heures, Vince88370 a dit : Boeing a fait une proposition au gouvernement américain pour une roquette équipée de bombe gbu-39 qui aurait une porté de 150 km : Selon le film ci-après de Saab-Boeing, la solution serait totalement indépendante du lanceur, un simple conteneur de 40 pouces sur un semi-remorque pourrait convenir Clairon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 28 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Il y a 19 heures, Nec temere a dit : Les allemands pendant la première et la deuxième guerre mondiale utilisaient des bottes. Ça n'avait pas l'air de gêner. D'autant que les guêtres françaises et anglaise étaient sujette à critique voir à moqueries. Celà dis mes compétence et connaissance s'arrête ici. Faites connaissance avec ce produit français haut de gamme, je l'ai moi-même : Révélation Ce sont des bottes en caoutchouc doublées de néoprène pour l'hiver. Elles fonctionnent très bien avec des chaussettes en laine. On peut même faire de la randonnée avec, même si ce n'est pas aussi bien qu'avec des bottes de combat sèches. Les chasseurs en portent souvent. Dans l'armée allemande, nous avions ces guêtres en caoutchouc, elles sont totalement imperméables, mais encombrantes et lourdes : Révélation 2 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 L'Ukraine réutilise des T-62M capturés Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 Si la vidéo est vrai, ça montre que malgré tous les matériels récupérés aux russes, ils ont des soucis de matériel ( au moins côté chars ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 il y a 45 minutes, jean-françois a dit : Si la vidéo est vrai, ça montre que malgré tous les matériels récupérés aux russes, ils ont des soucis de matériel ( au moins côté chars ) Çà personne ne dit le contraire, pas pour rien qu'ils réclament toujours des transferts de matériels, même anciens. L'article du NYT mentionnant 1/3 des tubes 155 mm indisponible pour maintenance. Ils ont démarré le conflit avec (à la grosse louche) 10-15% du parc matériels équivalent Russe. Je reste persuadé qu'on a encore de la marge de manœuvre, chez nous en particulier, pour transférer des équipements déjà payés et retirés du service (Sagaies, AMX 10 et VAB). J'ignore pourquoi on s'engage pas plus: la valeur stratégique de ces matériels, retirés de nos parcs, ne pouvant exister désormais que chez des acteurs étrangers, ce serait une bonne optimisation de nos impôts que d'en retirer des gains diplomatiques et stratégiques par une utilisation en Ukraine. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 En fait, il y a deux analyses possibles : 1- les ukrainiens ont beaucoup de pertes, donc totu ce qui est récupérable est envoyé sur le front dès remise en condition 2- les ukrainiens sont en train de se faire de grosses réserves de matériels lourds en vue des futures opérations, ce qui explique pourquoi ils envoient le reste en première ligne Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 28 novembre 2022 Share Posté(e) le 28 novembre 2022 (modifié) Je pense que les ukrainiens sont pragmatiques ils gardent le maximum de matériel même l'obsolete les T62 peuvent être utilisés dans les unités territoriales ou au troupes de secondes ligne pour pouvoir réagir en cas de tentatives d'attaque par les ventres moues ou retentative de passer par la Biélorussie ou garder des réserves si d'aventure les approvisionnements en armes devaient cesser. Nous ferions la même chose je me souviens de ce régiment français laissé en arrière en 44-45 pour tenir le siège de Saint Nazaire entièrement équipé de matériel allemand de capture l'escadron Besnier; ou encore le cas des Allemands avec des unités entièrement équipées de matériels capturés du Spitfire au t34 en passant par les M4 shermans à la fin de la guerre c'était même beaucoup de troupes qui ce retrouvaient avec du ppsh, des jeeps, des Mas36 ect, les Allemands ont utilisés des ft17 pour matter l'insurrection de Paris en 44 par exemple même avant, en mai- juin 40 les allemands ont attaqués mon secteur avec des 35 t Tchèque. Ça ce montre pas de trop à Hollywood car on aime bien que le matériel soit bien définit pour rendre immédiatement identifiable les gentils est les méchants mais dans la réalité tu prends ce que tu peux et si l'ennemis laisse du matériel à moins d'être une armée puissante bien tu réutilise tout ce que tu peux. Modifié le 28 novembre 2022 par Connorfra 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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