C’est un message populaire. Paschi Posté(e) le 11 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 février (modifié) Modifié le 11 février par Paschi 2 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février Il y a 13 heures, Falconer a dit : Deuxième message en une semaine mais des infos intéressantes. Un groupe de fous furieux (je sais pas comment qualifier ça autrement vu le travail) a passé des mois à compter sur les photos satellites d'avant guerre le stock de matos russe en réserve. Pour les chars c'est pas simple car une partie est à l'abris dans des bâtiments. Par contre les véhicules blindés d'infanteries sont à l'air libre dans la quasi intégralité des cas. Le comptage donne ça: Dans le message suivant il compare avec les estimations d'avant guerre de "The military balance". Il y a quelques différences surtout sur les BMP ou il y en a presque 2000 de moins qu'estimé avant et 1000 BTR en moins. Mais au delà de ça: Pas de BTR80/82 en stockage avant guerre, c'était déjà annoncé tel quel mais j'avais un doute, là c'est bien confirmé. Les seuls remplacements pour ce modèle sont donc la production actuelle et une partie des BTR82 qui sortaient d'usine avant guerre étaient des BTR80 reconvertis. Les BTR60/70 ne sont pas réparés. Pourquoi? Et bien simplement leurs moteurs ne sont plus fabriqués. ça doit être du même genre pour les boites de vitesse et tout un tas d'autres truc. Pour en remettre une centaine en état c'est possible mais c'est la galère. Je suis aller voir l'inventaire publique d'une société Kazakh spécialisé dans les moteurs de blindés soviétiques et ils ont 144 moteurs d'occasion de BTR70 et moins de 100 de BRT60 (d'autre moteur genre BMP1 ils en ont plus de 800 pour donner une idée). Sachant que chacun de ces modèles utilisent deux moteurs ce qui multiplie le nombre de panne. bref un enfer. BRDM-2 même problème qu'au dessus mais là je n'ai même pas trouvé de compagnie spécialisées. MT-LB: Là les moteurs sont encore fabriqué (enfin les pièces détachés). 900 confirmés perdus depuis le début de la guerre. Difficile de dire combien sur les 2000 sont réparables. Les russes en alignaient officiellement 3300 au début du conflit. Dans le premier mois de la guerre c'était le véhicule qu'on voyait le plus souvent en panne dans les colonnes russes (je ne sais pas trop pourquoi mais possiblement ils sont juste vieux). BTR50: LOL BMD (BMD1 et 2 sont quasi impossible à distinguer sur une photo satellite donc c'est la somme): Seulement 500 en réserve... D'après des chiffre d'avant guerre il y aurait du y en avoir dans les 3000. ça expliquerait pourquoi il y a seulement un peu plus de 250 exemplaire du BMD 2 perdus. seulement moins de 150 BMD 3 produits (véhicules abandonnés) et pas de stock pour les BMD4 car récent. MT-LBu: seulement 18 perdus depuis le début de la guerre. Moteur toujours fabriqué... Pourquoi les MT-LB sont remis en état et pas les LBU qui sont une amélioration? Je n'ai pas la réponse. Il doit y avoir une raison (genre quelque chose de foireux sur ce véhicule qui explique que le MT-LB lui est préféré?). Une explication que je peux envisager c'est que la grande majorité des MT-LBU produit l'ont été en tant que véhicule de support d'artillerie et ne sont donc pas armés d'une tourelle. BMPs: 5800 BMP1 et 2 en stocks. Difficile de savoir combien sont réparables. 2000 confirmés perdus depuis le début du conflit. Il y a du stock de moteurs et d'autres composants, ainsi que de la prod neuves de pas mal de pièces. Pas de BMP 3 en stocks. Conclusion: Les BTR c'est la merde, que du neuf, pas de stock. En 2020 130 BTR82 neuf avaient été produit et 330 étaient des BTR 80 rénovés. Même en supposant un gros effort de production (j'ai pas de chiffres mais si c'est du même genre que pour les tanks ça ne doit pas dépasser les 300 par an) les russes ne compensent pas leurs pertes. Les MT-LB la manne va être épuisé assez vite je pense s'ils continuent d'en perdre 40+ par mois comme ces derniers temps (sans compter les pannes/accidents). Ils peuvent switcher vers les LBU mais peut être qu'il y a une raison profonde au fait que ce n'est pas encore fait. Les BMD encore pire. Les BMP c'est le plus gros potentiel... Mais ce sont aussi ceux qui mangent le plus. J'imagine que plus ils vont chercher loin dans leurs stock et plus c'est difficile/couteux à remettre en état et à garder opérationnel. Bref pour moi même si les russes mobilisent encore plus de troupes ils vont être de moins en moins mécanisés car il n'y a pas de miracles à attendre de ce côté. C'est difficile à estimer mais les russe doivent actuellement remplacer leurs pertes a un rythme de 1 pour 2 ou 2 pour 3 dans le meilleur des cas. Et c'est sans parler de la maintenance des véhicules en services. Pour finir je peux vous citer le message d'un réparateur de radios militaires russes (présent depuis longtemps sur les réseaux sociaux) qui a demandé pourquoi la majorité des véhicules blindés russes n'avaient pas de radios numériques à un officier. On lui a répondu que de toute façon les véhicules étaient détruit trop vite pour que ça vaille le coup de les équiper. Donc ils leurs restent plus que des troupes et de l’artillerie ? Es-que les Ukrainiens gagnent du temps pour affaiblir l’armée Russe ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février il y a 54 minutes, LBP a dit : Donc ils leurs restent plus que des troupes et de l’artillerie ? Es-que les Ukrainiens gagnent du temps pour affaiblir l’armée Russe ? En même temps vu ce que subisse les véhicules et leur durée de vie...et qu'il n'y a plus de percée depuis un bail je pense pas que les véhicules blindés prouvent leur utilités dans ce conflit Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février Sympa ce petit lot de T-62 modernisé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février Il y a 3 heures, Paschi a dit : Grillé à 40 minutes prés !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février (modifié) Les Russes utiliseraient des KAB-1500Kr-OD sur Avdiivka, des bombes des 1500 kg thermobariques.... Modifié le 11 février par Vince88370 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février il y a une heure, Vince88370 a dit : Les Russes utiliseraient des KAB-1500Kr-OD sur Avdiivka, des bombes des 1500 kg thermobariques.... J'ai du mal à imaginer. Une bombe de 250kg ça fait tomber un bâtiment (on avait vu ça en Lybie). 1500kg ça représente quoi comme potentiel destructif ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février Premier HIMARS visuellement confirmé comme endommagé, traces de Shrapnel, il rentre aux US pour réparation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février il y a 41 minutes, Coriace a dit : J'ai du mal à imaginer. Une bombe de 250kg ça fait tomber un bâtiment (on avait vu ça en Lybie). 1500kg ça représente quoi comme potentiel destructif ? Citation La «FAB-1500 MP4» pèse 1500 kilogrammes. Selon un article du magazine américain Newsweek, cette arme peut causer des dommages dans un rayon d'un demi-kilomètre autour de son impact. Grâce à sa puissance explosive énorme, elle serait également capable d'éventrer des bunkers, même si ceux-ci sont enfouis jusqu'à 20 mètres dans le sol. Des blogueurs militaires russes notent sur Telegram que ces colosses sont capables de percer du béton de trois mètres d'épaisseur. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février Probable APKWS sur un Shahed: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février il y a 7 minutes, hadriel a dit : Probable APKWS sur un Shahed Qu'est ce qui te laisse supposer que c'est de l'APKWS ? Pour moi c'est du StarStreak. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février Le guidage a l'air d'avoir le tireur dans la boucle, ptete ben que c'est du starstreak en effet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février il y a 11 minutes, hadriel a dit : Le guidage a l'air d'avoir le tireur dans la boucle, ptete ben que c'est du starstreak en effet. C'est typiquement du laser beam riding de StarStreak. On voit le moment du burn out du propulseur et la séparation - la petite explosion annulaire - des 3 projectiles qui qui tourne en cercle ralliant le centre du quadrillage laser, puis la mise à feu contact/impact. Ça semble à courte portée parce que le temps entre la séparation et l'impact est vraiment court. Il me semble que le burnout c'est 300 ou 400m ... on doit pas être infiniment plus loin ici peut être 2000m. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février Les missiles sont tres précis, yu compris quand on vise des immeubles d'habitation de 5 étages 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
john74 Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février Une liste des changements à la tete de l'armée Ukrainienne. https://militaryland.net/news/changes-at-the-command-of-armed-forces-of-ukraine/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Arland Posté(e) le 12 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 février Il y a 12 heures, Colstudent a dit : En même temps vu ce que subisse les véhicules et leur durée de vie...et qu'il n'y a plus de percée depuis un bail je pense pas que les véhicules blindés prouvent leur utilités dans ce conflit Je crois que l'on a surtout oublié ce qu'implique une guerre symétrique de grande envergure et le volume de matériel et d'hommes qu'il faut accepter de perdre. Nous avons été aveuglés par le fantasme des guerres aseptisées et "presse bouton" qui nous faisaient croire qu'avec quelques avions très coûteux et une poignée d'hommes et de véhicules nous pouvions tout faire. Les menaces contres les blindés, elles existent depuis leur invention et se sont adaptés aux évolutions de ces derniers et inversement. Aujourd'hui il y a certainement une remise en question à faire sur les designs et les doctrines d'emploi des véhicules blindés, comme il en existe à faire sur pas mal de matériels et de tactiques depuis le début de ce conflit. De là à dire que les blindés ne serviraient plus à rien à la vue de la durée de vie moyenne d'un fantassin une fois repéré c'est un peu osé. Les soldats, ils sont bien contents quand un engin blindé vient les récupérer sous une pluie de ferraille, ils n'ont pas du tout envie de tenter leur chance à pied et à découvert comme en 14-18 (probablement pire avec l'évolution technologique). 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 12 février Share Posté(e) le 12 février Le raid blindé qui tourne court après que leur véhicule soit frappé est terrible, chapeau au chef qui garde son sang froid durant toute l’évacuation ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 12 février Share Posté(e) le 12 février Selon l'ancien ministre Népalais des affaires étrangères, entre 14 et 15 000 Népalais seraient engagés coté Russe dans la guerre en Ukraine. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 12 février Share Posté(e) le 12 février 2 HIMARS endommagé finalement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) le 12 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 février (modifié) L'article le plus intéressant que j'ai lu à ce jour sur les pertes ukrainiennes, et c'est un média français, en l'occurrence la Croix. Je vous passe les détails mais des groupes d'Ukrainiens comptent les morts dans leur oblasts via les avis de décès et les publications sur les réseaux sociaux. D'après l'article, et sous réserve que le décompte soit fiable (les volontaires affirment que globalement les morts ne sont pas cachées et qu'il n'existe pas de pression particulière du gouvernement pour faire disparaître/retarder les avis de décès), on aurait donc, à date d'il y a quelques semaines : Oblast de Poltava (pop 2021 : 1 371 000) : 1783 tués soit 1,3 mort pour 1000 habitants Oblast de Vinnytisa (pop 2021 : 1 529 000) : 2225 tués soit 1,4 morts pour 1000 habitants Il existe peut être des disparités plus marquées dans certains oblasts, mais en retenant un chiffre de 1,5 mort / 1000 hab et en l'appliquant à la population ukrainienne d'avant guerre, on aurait un chiffre de 61 000 morts, à quoi il faut évidemment ajouter les disparus, (peut être 20 000 ?). L'ordre de grandeur me semble crédible. Révélation La Croix En Ukraine, le difficile décompte des morts Fabrice Deprez Le chiffre officiel des pertes militaires ukrainiennes reste, après presque deux ans de guerre, un secret d’État. Un silence de plus en plus difficile à tenir, alors que la guerre touche tout le pays. Poltava (est de l’Ukraine) De notre envoyé spécial La photo d’Oleksandr Khlistoun est apparue le 5 février sur le site Internet de Poltavchyna, petit média régional de l’est de l’Ukraine. Portrait grisâtre d’un homme mal à l’aise dans sa polaire couleur camouflage, au regard triste cerclé de rides qui tombent comme des larmes le long de ses joues. Une photo et un nom, publié dans la 66e édition d’un article dans lequel Poltavchyna dresse, chaque semaine, la liste des soldats ukrainiens originaires de la région de Poltava tués dans la guerre contre la Russie. Chaque lundi depuis un an et demi, un même titre où ne change que le chiffre : « Durant la dernière semaine, la mort de 24 défenseurs provenant de la région de Poltava a été annoncée. » Les visages des morts de la guerre sont, en Ukraine, partout. À la télévision et sur les réseaux sociaux, où les pages Facebook des conseils municipaux sont bien souvent les premiers à annoncer au public la mort d’un enfant du pays. Sur des affiches collées aux murs ou sur des panneaux érigés dans les centres-villes. Les morts se comptent enfin dans les cimetières, où s’allonge une litanie de carrés militaires. Omniprésentes, les pertes humaines de la guerre sont dispersées en une interminable succession de nécrologies individuelles alors que, à quelques jours du deuxième anniversaire de l’invasion russe, le 24 février prochain, leur décompte chiffré reste un secret d’État. Seuls une poignée de médias ukrainiens réalisent, comme Poltavchyna, un travail de recensement périodique. « On n’a pas d’ennuis avec les autorités », s’empresse de préciser Viktor Tkatchenko, journaliste de Poltavchyna en charge du projet. « La mort d’une personne individuelle n’est pas un secret, seul le chiffre global l’est. » En scrutant près de 200 pages Facebook des quelque 60 communautés de communes de la région, en se plongeant dans les registres judiciaires et les annonces de décorations attribuées à titre posthume, cet ancien mathématicien de 33 ans ne fait après tout que compiler des informations déjà publiées par des sources officielles. Mais le travail n’est pas à la portée de n’importe quel média, et le sujet reste sensible et difficile à aborder. Les non-dits dominent parfois les nécrologies officielles : absence ponctuelle du nom de l’unité par crainte d’offrir des informations à l’armée russe, omission gênée de la date de mobilisation d’un soldat lorsque celle-ci est trop proche de sa mort, silence inévitable lorsqu’un soldat est porté disparu… Les médias aussi hésitent : à Vinnytsia, dans le centre du pays, la branche locale de la télévision publique Suspilne est un autre rare exemple de média réalisant ce recensement. En plus des noms et biographies, Suspilne indique chaque mois le nombre total de soldats originaires de la région tués depuis février 2022 : 2 225 au dernier décompte. Un chiffre que Viktor Tkatchenko n’inclut pas dans ses articles hebdomadaires. « Je ne sais pas exactement pourquoi… c’est peut-être de l’auto-censure », admet-il. Après deux ans de guerre, le silence officiel sur les pertes de l’armée ukrainienne pèse de plus en plus face à l’incertitude grandissante. Le sujet a, au mois de janvier, servi de prétexte à des passes d’armes politiciennes lorsque Iouri Loutsenko, soutien de l’ancien président Petro Porochenko et farouche opposant de Volodymyr Zelensky, a enjoint au pouvoir de rendre public le chiffre des pertes, présenté comme catastrophique. Une proposition soutenue en réponse par David Arakhamia, chef du parti présidentiel et proche de Volodymyr Zelensky, assurant que le nombre total de soldats ukrainiens tués est « bien inférieur à 100 000 ». À Poltava, le nez plongé dans un fichier Excel où défilent les noms de 1 783 soldats de la région tués depuis février 2022, Viktor Tkatchenko hésite : « Le problème, c’est que l’absence de données officielles laisse le champ libre à la spéculation et à la manipulation de la part de l’ennemi. » Invariablement, semaine après semaine, le décompte macabre de Poltavchyna « prend le pouls de la guerre » , note-t-il. Les pertes augmentent brusquement à plus de 100 par mois début 2023, au plus fort de la bataille de Bakhmout. Puis elles chutent de manière d’abord inexpliquée au mois de juin suivant, lorsque l’armée ukrainienne marque une pause juste avant le lancement de son offensive estivale. L’âge des soldats tués s’avance peu à peu dans le temps : dans la nécrologie du 5 février, Oleksandr Khlistoun fait ainsi partie de six hommes sur 22 à avoir dépassé l’âge de 50 ans. Mobilisé au mois de septembre dans son village de Sourokhabivka, le mécanicien avait murmuré à sa sœur, sa seule famille depuis la mort de leurs parents trente ans plus tôt, qu’il ne pensait pas revenir en vie. Les nécrologies racontent aussi une guerre qui s’immisce partout, et touche en particulier les campagnes : à deux heures de Poltava, Sourokhabivka est un tranquille village de paysans et de retraités encerclé par les méandres marécageux de la rivière Psel. Sur près de 1 000 habitants, une trentaine d’hommes a déjà été enrôlée depuis le début de l’invasion russe. « Certains ont déjà une expérience militaire, d’autres non… Oleksandr Khlistoun avait servi dans l’armée soviétique en 1986, deux ans en Allemagne », se rappelle Volodymyr Havrilenko, déjà chef du village à l’époque soviétique. La nouvelle de sa mort est tombée trois jours après, le 24 janvier. Deux agents du commissariat militaire, la même institution qui avait, cinq mois plus tôt, envoyé Oleksandr Khlistoun au front, se sont présentés devant la mairie décrépite du village. Volodymyr Havrilenko a enfilé sa casquette en simili cuir noir avant de guider les deux militaires le long de la rue principale. Valentyna Khlistouna a immédiatement compris, en le voyant pousser son épais portail, flanqué de deux uniformes, l’un tenant dans sa main une trousse médicale. Il a tout de même fallu prononcer les mots : « Valentyna, ton frère est mort. » Deuxième homme du village tué dans la guerre, Oleksandr Khlistoun a été enterré le mardi suivant. Sur le chemin boueux menant au cimetière, les roses jetées au passage de la procession funéraire n’avaient, deux jours avant que son nom n’apparaisse dans l’article de Poltavchyna, pas encore été flétries. À Soukhorabivka, où deux autres soldats du village sont portés disparus, et ailleurs en Ukraine, la scène se répétera à nouveau demain, et le jour d’après. Modifié le 12 février par CortoMaltese 6 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 12 février Share Posté(e) le 12 février il y a 13 minutes, CortoMaltese a dit : Il existe peut être des disparités plus marquées dans certains oblasts, mais en retenant un chiffre de 1,5 mort / 1000 hab et en l'appliquant à la population ukrainienne d'avant guerre, on aurait un chiffre de 61 000 morts, à quoi il faut évidemment ajouter les disparus, (peut être 20 000 ?). L'ordre de grandeur me semble crédible. En effet, mais il y a pas mal de distorsion ... Quid des millions d'Ukrainiens ayant fui au début de la guerre ? Quid des Ukrainiens des Oblasts occupés, en particulier ceux de Kherson et Zaporija ? Quid des morts parmi les Ukrainiens de l'etranger revenus se battre et les morts parmi les volontaires étrangers ? Sinon en effet, assez bon "outil statistique" et bel article de La croix Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Banzinou Posté(e) le 12 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 février Le FSB enquête sur la disparition de 59 appareils (Il-76 et Mi-8) civils qui ont quitté la Russie de diverses manières et dont au moins 3 Mi-8 se sont retrouvés en Ukraine https://iz.ru/1648413/stanislav-fedorov-iuliia-leonova/mi-ne-vinovaty-v-rosaviatcii-proshli-obyski-iz-za-vyvoza-za-rubezh-59-bortov 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 février Auteur Share Posté(e) le 12 février (modifié) Un train géant dans le Donbass. Et une spéculation gratuite - mais allez savoir ? 1. Train géant Le premier lien à en parler date de samedi 10. Ça paraît complètement fou, mais il y aurait un train de marchandises géant de 30 kilomètres, constitué de 2100 wagons, stationné entre les villes de Elenovka et Volnovakha dans l'oblast de Donetsk sous contrôle russe Un "train du tsar", comme on le dit en russe de tout représentant démesurément grand d'un type donné, par exemple la "Tsar-Bomba" de 57 Mt qui fut testée en 1961. Ce train est bien sûr immobile. Il servirait (?) de structure défensive On en parle par exemple ici " La structure continue de wagons de marchandises s'étend le long d'un embranchement allant de la gare d'Olenivka à Volnovakha et compte environ 2 100 wagons de différents types. La construction de ce wagon à plusieurs tronçons a commencé en juillet 2023. Pour sa construction, apparemment, du matériel roulant volé au des territoires temporairement occupés ont été utilisés " (...) "L'idée est claire : un obstacle à l'avancement des forces de défense. Elle peut être considérée comme une ligne de défense distincte, car il est extrêmement difficile d'endommager, de déplacer ou de faire exploser une masse de métal de 30 kilomètres, et le mouvement "Le passage d'équipements à travers un tel obstacle sans percer le couloir est impossible. Les images radar ci-dessus sont accessibles au public, pour comprendre l'ampleur de cette formation. La construction du "train" a été vérifiée par notre équipe visuellement dans les images pour différentes périodes de temps " 2. Spéculation gratuite C'est un twittos pro-russe qui la rapporte - qui d'autre ? - sous forme d'interrogation sur la raison du report du voyage de Macron à Kiev initialement prévu les 13-14 février, report annoncé hier. Et le fait est que cette annulation est très étrange. S'il n'y a pas encore de clarté sur le contenu d'un déplacement officiel, si c'est la raison de reporter, on s'en rend compte a priori nettement plus que 48 heures à l'avance ? Révélation Ce qui peut donner du crédit à l'explication officielle invoquée de "raisons de sécurité". Il pourrait ne pas s'agir d'un prétexte. Il pourrait y avoir des raisons objectives pour les responsables français de penser que se trouver en Ukraine vers les 13-14 février serait plus dangereux qu'escompté. Mais alors lesquelles ? L'explication spéculative proposée, ce serait des informations sur l'imminence d'une offensive russe de grande échelle. Laquelle ne serait probablement détectée que quelques jours avant son déclenchement, ce qui coïncide avec le délai d'annulation 2 jours à l'avance Je n'y crois pas vraiment, mais l'hypothèse est intrigante. Reste à espérer qu'elle est fausse Modifié le 12 février par Alexis 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 12 février Share Posté(e) le 12 février Il y a 4 heures, CortoMaltese a dit : L'article le plus intéressant que j'ai lu à ce jour sur les pertes ukrainiennes, et c'est un média français, en l'occurrence la Croix. Je vous passe les détails mais des groupes d'Ukrainiens comptent les morts dans leur oblasts via les avis de décès et les publications sur les réseaux sociaux. D'après l'article, et sous réserve que le décompte soit fiable (les volontaires affirment que globalement les morts ne sont pas cachées et qu'il n'existe pas de pression particulière du gouvernement pour faire disparaître/retarder les avis de décès), on aurait donc, à date d'il y a quelques semaines : Oblast de Poltava (pop 2021 : 1 371 000) : 1783 tués soit 1,3 mort pour 1000 habitants Oblast de Vinnytisa (pop 2021 : 1 529 000) : 2225 tués soit 1,4 morts pour 1000 habitants Il existe peut être des disparités plus marquées dans certains oblasts, mais en retenant un chiffre de 1,5 mort / 1000 hab et en l'appliquant à la population ukrainienne d'avant guerre, on aurait un chiffre de 61 000 morts, à quoi il faut évidemment ajouter les disparus, (peut être 20 000 ?). L'ordre de grandeur me semble crédible. Je ne fais pas confiance a ce genre de calcul, cela prend en compte trop de suppositions : - Que tout les morts recoivent un avis de déces - Que tout le monde utilise les réseaux sociaux - Que tout les morts sont vraiment répertorié (a partir de combien de temps un disparu devient un mort?, il me semble que pour la plupart d'entre eux ils restent a ce statut depuis le début de la guerre) - et surtout on ne connait pas la proportion de mort/disparu actuelement Le seule chose qu'on peut dire et que les pertes sont très lourdes pour les deux camps, comme le montre les efforts de mobilisation des deux côtés, il faudra attendre la fin de la guerre pour pouvoir sortir des chiffres Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 12 février Share Posté(e) le 12 février On ne connait pas le taux de volontaires ( et de moins volontaires ) selon les oblast, ça m'étonnerait que celà soit homogène ( idem Russie mais là on sait que ça joue énormément ). Ca me parait être un calcul trés trés approximatif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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