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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Question : on se moque des allemands, mais qu'est-ce que la France fait de plus ?

Les troupes en Roumanie c'est un peu hors sujet par rapport à l'Ukraine.

Les javelins envoyés par le UK, est-ce que l'on est capable de faire quelque chose de similaire ? Avons nous livré quelque chose ? On a toujours l'impression que niveau matériel tout est tellement limité en nombre que l'on ne peut se passer de rien.

 

J'entends bien que les élections n'aident pas, que l'Ukraine la France s'en fout globalement, c'est loin, c'est pas un de nos "alliés". Donc pour résumer, qu'est-ce qui nous différencie des Allemands ?

 

Je passerai pas sur le fait que comparé aux medias anglophones, ce sujet est moins mis en avant en France. Même sur les blogs spécialisés défense. Comparé à l'Afghanistan il y a pas si longtemps, c'est rien.

Modifié par Ojs.Fisher
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il y a 3 minutes, Ojs.Fisher a dit :

Question : on se moque des allemands, mais qu'est-ce que la France fait de plus ?

On peut aussi demander ce que la France fait de moins.

Par exemple, on ne bloque pas les livraisons d'autrui tout en contribuant une caisse de sparadraps. Peut-être que ne rien faire est moins grotesque que de faire des trucs stupides.

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@Ojs.Fisher Livraison en cours de 55 d'hélicoptères à leur gvt pour des missions certes parapublics, mais pouvant servir au transport de troupes. Ici, 2 H125 pour les gardes frontières la semaine dernière. sept hélicoptères au total depuis 2020 pour ce service :

https://www.ukrinform.net/rubric-defense/3384938-ukrainian-border-guards-receive-two-more-airbus-helicopters-from-france.html

https://youtu.be/pgpXiyKXKZY

Modifié par collectionneur
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Je suis assez d’accord avec la position allemande. (Pas forcement pour les memes raisons). 
les positions anglo saxonne cherchent a creer des pressions pour faire de l’ukraine un membre de fait de l’otan. 
la russie s’existe pour que l’ukraine ne le devienne jamais. 
l’Allemagne assure que l’ukrainienne rentre pas, sa rassure les russes et donc ca participe de la sécurité de l’ukraine. 
Meme les ukrainiens calment le jeu en disait que les forces russes ne sont pas assez importantes une invasion totale. 
c’est a se demander si les anglo ne veulent pas transformer l’Ukraine en un Afghanistan russe… 

Macron aurait tout interet a aller dans le sens des allemands pour son indépendance stratégique mais ils passerait pour un traitre pour tous les autres sans meme defendre les interets de la france, ca serait alors un traitre idéologique,  complètement inacceptable pour les usa. 

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il y a 28 minutes, Ojs.Fisher a dit :

Question : on se moque des allemands, mais qu'est-ce que la France fait de plus ?

Les troupes en Roumanie c'est un peu hors sujet par rapport à l'Ukraine.

Les javelins envoyés par le UK, est-ce que l'on est capable de faire quelque chose de similaire ? Avons nous livré quelque chose ? On a toujours l'impression que niveau matériel tout est tellement limité en nombre que l'on ne peut se passer de rien.

 

J'entends bien que les élections n'aident pas, que l'Ukraine la France s'en fout globalement, c'est loin, c'est pas un de nos "alliés". Donc pour résumer, qu'est-ce qui nous différencie des Allemands ?

 

Je passerai pas sur le fait que comparé aux medias anglophones, ce sujet est moins mis en avant en France. Même sur les blogs spécialisés défense. Comparé à l'Afghanistan il y a pas si longtemps, c'est rien.

Dans une semaine le CDG part en mer dans le coin. Je pense que çà vaut plus de point que 5000 casques, enfin il me semble.

il y a 7 minutes, wagdoox a dit :

Macron aurait tout interet a aller dans le sens des allemands pour son indépendance stratégique mais ils passerait pour un traitre pour tous les autres sans meme defendre les interets de la france, ca serait alors un traitre idéologique,  complètement inacceptable pour les usa. 

Macron va jouer sa partition qu'il connait bien le "en même temps". D'un côté il va disposer du GAN pas très loin de la mer noire et de l'autre il va multiplier les contacts au format "Normandie".

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Il y a 2 heures, penaratahiti a dit :

Pour rester dans l'actualité, le nombre sert bien la tenaille aux frontières de l'Ukraine, et la proba que les US attaquent les bases d'Il-76 à coups de TACTOM reste faible. Et il ne me semble pas que Biden ait menacé de reprendre Vladivostok un siècle après que les USA l'ai abandonnée, à l'aide de Cosaques désenchantés et en planque en attendant l'aube d'un monde libre (et blanc forcément) :biggrin:

Nous parlons d'une guerre majeure contre la Russie, pas de la pantalonnade actuelle. Qui possède des missiles de croisière de nos jours ? :happy:

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17 minutes ago, herciv said:

Dans une semaine le CDG part en mer dans le coin. Je pense que çà vaut plus de point que 5000 casques, enfin il me semble.

Macron va jouer sa partition qu'il connait bien le "en même temps". D'un côté il va disposer du GAN pas très loin de la mer noire et de l'autre il va multiplier les contacts au format "Normandie".

Mais le CDG c'est de la gesticulation. Les casques ont plus de chance de voir le feu que notre porte avion. Et c'est tant mieux.

 

J'entends bien le point sur le fait que de ne rien faire, c'est mieux que de faire chier comme les allemands, mais la position française n'est pas claire. Globalement l'Ukraine c'est pas note zone d'influence et on ne ressent pas une précipitation pour s'en mêler.

Autant les anglais se sont réveillés ces derniers jours et font des gestes relativement symboliques (livraison d'armes), autant la France non.

 

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il y a 50 minutes, MeisterDorf a dit :

Je ne sais pas si c'est vraiment flatteur d'être comparé à un clébard... :blink:

Oh mais il a de l'allure ce chien !

Moi, c'est la laisse qui me chagrinerait... c'est @Akhilleus qui la tient :happy:

 

il y a 36 minutes, Ojs.Fisher a dit :

Question : on se moque des allemands, mais qu'est-ce que la France fait de plus ?

Les troupes en Roumanie c'est un peu hors sujet par rapport à l'Ukraine.

Je pense au contraire que c'est tout à fait pertinent. C'est un geste concret - et avec le soutien en filigrane du Charles de Gaulle à portée de Rafale en Méditerranée orientale un geste très concret - à l'appui du message sous-jacent : « Jusque-là, et pas plus loin, sinon c’est la guerre »

Ne pas s'y tromper : tous les membres de l'Alliance atlantique sont sur la même ligne.

Quelles que soient les simagrées des uns - j'envoie des Javelin, je bombe le torse, alors que ça ne changerait rien si Moscou décidait vraiment d'envahir - ou des autres - j'envoie 5 000 casques car je ménage la chèvre, le chou, et je n'ai pas peur du ridicule.

La France n'est pas rentré dans ce jeu de faux-semblants, et j'en suis plutôt satisfait.

 

il y a 7 minutes, herciv a dit :

Macron va jouer sa partition qu'il connait bien le "en même temps". D'un côté il va disposer du GAN pas très loin de la mer noire et de l'autre il va multiplier les contacts au format "Normandie".

Peu de chance que ça suffise, mais à tenter à tout hasard faute de mieux en effet.

La seule alternative qui aurait du sens serait de commencer la journée par un appel aux mânes des grands ancêtres - en pratique, aller se recueillir sur la tombe du général De Gaulle - puis conférence de presse et annonce d'un triple veto français
- Non à la proposition russe de limiter le partage nucléaire que certains Etats pratiquent - et que la France pourrait décider de pratiquer un jour dans le cadre d'une défense autonome européenne
- Non à la proposition russe de limiter le droit des Etats européens de déployer des forces militaires sur le territoire les uns des autres dans le cadre de coopérations ou d'alliances militaires - car cela serait sans doute nécessaire dans le cadre d'une défense autonome européenne
- Non à l'intégration de l'Ukraine ou de la Géorgie à l'Alliance atlantique - car cela diminuerait la stabilité et la sécurité des membres actuels de l'Alliance et de l'Europe en général, ce qui est le contraire de l'objectif de tout politique de sécurité

Ca aurait de la gueule. Surtout, cela suffirait probablement à assurer le maintien de la paix.

Mais ce serait une décision difficile. Est-elle ou pas dans l'intérêt du pays, tous comptes faits, vu à la fois ses avantages énormes et ses inconvénients majeurs, c'est une question ouverte. Je peux comprendre que Macron hésite. Je comprendrais difficilement qu'il ne se pose pas sérieusement la question... mais on n'en saura sans doute jamais rien.

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Article intéressant car il met en évidence les différences entre les déploiement en 2021 et 2022 de troupes et matériels russes aux abords de l'Ukraine et pourquoi la situation actuelle fait plus craindre un conflit.

https://soldat-und-technik.de/2022/01/ausruestung-bekleidung/29877/vergleich-2021-und-2022-russischer-aufmarsch-erreicht-neue-dimension/

Comparaison 2021 et 2022 : le déploiement russe atteint une nouvelle dimension

Seul Moscou peut actuellement répondre avec une certitude absolue à la question de savoir si le regroupement actuel des troupes russes en Crimée, à la frontière occidentale avec l'Ukraine et en Biélorussie constitue une simple menace ou une préparation à une invasion de l'Ukraine. Ce n'est en tout cas pas la première fois que d'importants contingents de troupes russes sont récemment concentrés à la frontière occidentale de la Russie. Mais jusqu'à présent, ces effectifs ont toujours été réduits par la suite. Mais à l'heure actuelle, de plus en plus de signes montrent que Moscou est en train d'établir un état de préparation à la guerre complet, comme le montre le déploiement de troupes autour de l'Ukraine.

Lorsqu'au printemps 2021, pour la première fois depuis longtemps, des unités de troupes russes importantes ont été rassemblées à la frontière ukrainienne, de nombreux observateurs ont craint que, contrairement à ce que la Russie affirmait, ces unités du district militaire du sud et de l'ouest n'aient pas été mobilisées uniquement pour organiser des manœuvres militaires d'envergure. Des experts militaires expérimentés ont souligné le fait que les contingents russes ne disposaient pas seulement de troupes de combat, mais aussi, contrairement aux années précédentes, de suffisamment de troupes de soutien pour une escalade de la situation. Cependant, les manœuvres se sont finalement arrêtées là.

Même à la fin de l'automne 2021, lorsque le deuxième grand rassemblement de troupes russes dans la région a eu lieu en l'espace d'un an, la possibilité d'une escalade a été rapidement évoquée. La situation est alors restée tendue, mais le seuil d'un conflit ouvert n'a pas été franchi.

Les observateurs militaires ont constaté, même pendant les phases de mobilisation, que d'importantes troupes de combat et d'appui étaient certes déployées sur un front potentiel, mais qu'il n'y avait pas de montée en puissance de la logistique proche du front - comme par exemple le transfert de grandes quantités de carburant et de matériel et de personnel sanitaire. Ils en ont donc conclu que ces manœuvres devaient finalement être des bruits de bottes.

Aujourd'hui, en revanche, la situation semble encore plus menaçante : Contrairement aux précédents déploiements de troupes, les forces armées russes ont adopté une position géographique de départ nettement plus favorable à une invasion de l'Ukraine. Elles ne se trouvent pas seulement à la frontière russe avec l'Ukraine, mais aussi en Biélorussie et en Crimée. Il existe même une présence militaire russe en Transnistrie. Ce déploiement oblige les forces armées ukrainiennes, nettement plus petites, à étendre leurs lignes de défense sur le territoire. Du point de vue ukrainien, la frontière à défendre a pratiquement doublé.

Une autre différence par rapport à l'année dernière est visible dans les systèmes d'armes supplémentaires qui sont cette fois-ci rassemblés dans la région, comme le révèlent les extraits vidéo de la population russe publiés sur les médias sociaux. Ces sources, appelées OSINT (Open Source Intelligence) en anglais, permettent à l'opinion publique mondiale de suivre le déploiement presque en direct. Sur Twitter, Telegram et autres, des vidéos de wagons de chemin de fer russes transportant du matériel militaire et roulant vers l'ouest sont publiées toutes les minutes.

Pour un œil averti, le défilé actuel présente plusieurs différences par rapport aux bruits de bottes de l'année dernière. Il s'agit notamment de :

le déploiement de troupes de missiles stratégiques
Déploiement d'un plus grand nombre de moyens de guerre aérienne (hélicoptères de combat et avions de combat)
Déploiement quantitativement beaucoup plus important de systèmes de défense antiaérienne à courte et à longue portée plus performants
Déploiement de mortiers lourds de 240 mm de type 2S4 Tyalpan et d'obusiers d'artillerie lourds de 203 mm de type 2S7M Malka (présentés en couverture lors d'un exercice précédent).

Pour les connaisseurs de la doctrine d'engagement russe, selon laquelle les attaques des troupes au sol sont préparées par un déploiement massif de forces d'appui-feu, il s'agit d'une indication claire que cette fois-ci, toutes les capacités nécessaires à différents niveaux (brigade, division, corps d'armée et armée) pour une guerre potentielle sont concentrées dans la zone d'engagement. Dans le domaine de la logistique également, des dispositions plus complètes sont apparemment prises, contrairement à l'année précédente.

Il existe en outre des indications sur la mobilisation de troupes de maintien de l'ordre du ministère russe de l'Intérieur. Celles-ci sont typiquement nécessaires pour sécuriser l'espace arrière derrière le front.

En outre, Moscou a suspendu - soi-disant à cause de la situation de Corona - le document de Vienne pour le prochain exercice à grande échelle des forces armées russes et biélorusses. Cet accord international prévoit la participation d'observateurs militaires de nations étrangères aux exercices militaires afin d'accroître la transparence. Les observateurs des pays occidentaux n'y ont toutefois pas accès.

Même si les intentions de la Russie ne peuvent pas être déterminées avec certitude à distance, l'analyse du déploiement montre clairement qu'il est pris très au sérieux par l'OTAN, et ce à juste titre. En effet, tant en termes de qualité que de quantité, il dépasse largement les démonstrations de force des années précédentes.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Il y a 2 heures, Paschi a dit :

Article intéressant car il met en évidence les différences entre les déploiement en 2021 et 2022 de troupes et matériels russes aux abords de l'Ukraine et pourquoi la situation actuelle fait plus craindre un conflit.

https://soldat-und-technik.de/2022/01/ausruestung-bekleidung/29877/vergleich-2021-und-2022-russischer-aufmarsch-erreicht-neue-dimension/

Comparaison 2021 et 2022 : le déploiement russe atteint une nouvelle dimension

Seul Moscou peut actuellement répondre avec une certitude absolue à la question de savoir si le regroupement actuel des troupes russes en Crimée, à la frontière occidentale avec l'Ukraine et en Biélorussie constitue une simple menace ou une préparation à une invasion de l'Ukraine. Ce n'est en tout cas pas la première fois que d'importants contingents de troupes russes sont récemment concentrés à la frontière occidentale de la Russie. Mais jusqu'à présent, ces effectifs ont toujours été réduits par la suite. Mais à l'heure actuelle, de plus en plus de signes montrent que Moscou est en train d'établir un état de préparation à la guerre complet, comme le montre le déploiement de troupes autour de l'Ukraine.

Lorsqu'au printemps 2021, pour la première fois depuis longtemps, des unités de troupes russes importantes ont été rassemblées à la frontière ukrainienne, de nombreux observateurs ont craint que, contrairement à ce que la Russie affirmait, ces unités du district militaire du sud et de l'ouest n'aient pas été mobilisées uniquement pour organiser des manœuvres militaires d'envergure. Des experts militaires expérimentés ont souligné le fait que les contingents russes ne disposaient pas seulement de troupes de combat, mais aussi, contrairement aux années précédentes, de suffisamment de troupes de soutien pour une escalade de la situation. Cependant, les manœuvres se sont finalement arrêtées là.

Même à la fin de l'automne 2021, lorsque le deuxième grand rassemblement de troupes russes dans la région a eu lieu en l'espace d'un an, la possibilité d'une escalade a été rapidement évoquée. La situation est alors restée tendue, mais le seuil d'un conflit ouvert n'a pas été franchi.

Les observateurs militaires ont constaté, même pendant les phases de mobilisation, que d'importantes troupes de combat et d'appui étaient certes déployées sur un front potentiel, mais qu'il n'y avait pas de montée en puissance de la logistique proche du front - comme par exemple le transfert de grandes quantités de carburant et de matériel et de personnel sanitaire. Ils en ont donc conclu que ces manœuvres devaient finalement être des bruits de bottes.

Aujourd'hui, en revanche, la situation semble encore plus menaçante : Contrairement aux précédents déploiements de troupes, les forces armées russes ont adopté une position géographique de départ nettement plus favorable à une invasion de l'Ukraine. Elles ne se trouvent pas seulement à la frontière russe avec l'Ukraine, mais aussi en Biélorussie et en Crimée. Il existe même une présence militaire russe en Transnistrie. Ce déploiement oblige les forces armées ukrainiennes, nettement plus petites, à étendre leurs lignes de défense sur le territoire. Du point de vue ukrainien, la frontière à défendre a pratiquement doublé.

Une autre différence par rapport à l'année dernière est visible dans les systèmes d'armes supplémentaires qui sont cette fois-ci rassemblés dans la région, comme le révèlent les extraits vidéo de la population russe publiés sur les médias sociaux. Ces sources, appelées OSINT (Open Source Intelligence) en anglais, permettent à l'opinion publique mondiale de suivre le déploiement presque en direct. Sur Twitter, Telegram et autres, des vidéos de wagons de chemin de fer russes transportant du matériel militaire et roulant vers l'ouest sont publiées toutes les minutes.

Pour un œil averti, le défilé actuel présente plusieurs différences par rapport aux bruits de bottes de l'année dernière. Il s'agit notamment de :

le déploiement de troupes de missiles stratégiques
Déploiement d'un plus grand nombre de moyens de guerre aérienne (hélicoptères de combat et avions de combat)
Déploiement quantitativement beaucoup plus important de systèmes de défense antiaérienne à courte et à longue portée plus performants
Déploiement de mortiers lourds de 240 mm de type 2S4 Tyalpan et d'obusiers d'artillerie lourds de 203 mm de type 2S7M Malka (présentés en couverture lors d'un exercice précédent).

Pour les connaisseurs de la doctrine d'engagement russe, selon laquelle les attaques des troupes au sol sont préparées par un déploiement massif de forces d'appui-feu, il s'agit d'une indication claire que cette fois-ci, toutes les capacités nécessaires à différents niveaux (brigade, division, corps d'armée et armée) pour une guerre potentielle sont concentrées dans la zone d'engagement. Dans le domaine de la logistique également, des dispositions plus complètes sont apparemment prises, contrairement à l'année précédente.

Il existe en outre des indications sur la mobilisation de troupes de maintien de l'ordre du ministère russe de l'Intérieur. Celles-ci sont typiquement nécessaires pour sécuriser l'espace arrière derrière le front.

En outre, Moscou a suspendu - soi-disant à cause de la situation de Corona - le document de Vienne pour le prochain exercice à grande échelle des forces armées russes et biélorusses. Cet accord international prévoit la participation d'observateurs militaires de nations étrangères aux exercices militaires afin d'accroître la transparence. Les observateurs des pays occidentaux n'y ont toutefois pas accès.

Même si les intentions de la Russie ne peuvent pas être déterminées avec certitude à distance, l'analyse du déploiement montre clairement qu'il est pris très au sérieux par l'OTAN, et ce à juste titre. En effet, tant en termes de qualité que de quantité, il dépasse largement les démonstrations de force des années précédentes.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Voilà, c'est bien ce que je me disais. 

Quand on entend les services de renseignement ukrainiens dirent que "en faite non non, c'est pas grave ils ne sont pas nombreux..."

C'est surtout qu'ils n'en savent rien est tente de ce rassurer...

Et que les nations capable de faire de rens de niveau mondiale eux, voient  bien que ce déploiement est sérieux.

 

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Le 25/01/2022 à 15:43, Bat a dit :

Il y a une grande différence. Dans le premier cas, cela a été acté par 2 traités internationaux signés et ratifiés en bonne et due forme. Dans le second cas, ce serait un engagement verbal, dont les parties prenantes ont des souvenirs divergents, jamais suivi de négociations formelles sanctionnées dans un traité, qui plus est avec un pays qui a cessé d'exister quelques semaines plus tard. Alors on peut discuter à l'infini sur ce qui aurait été dit à l'époque (sur lequel il y a déjà pas mal de littérature) ou ce qu'il aurait fallu faire (ou non), mais cela a peu de sens de créer une symétrie entre des traités internationaux et cet échange.

En fait il n'y a pas une si grande différence que ça...

Dans un cas c'est verbal, et dans l'autre posé par écrit ; mais ça reste des déclarations d'intentions comme quoi tout le monde restera gentil et œuvrera dans la même direction.

Après tout le mémorandum de Budapest n'est que ça, un "mémorandum", c'est un traité qui n'engage à rien................un peu comme une promesse.....

 

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Il y a 6 heures, Snapcoke a dit :

Voilà, c'est bien ce que je me disais. 

Quand on entend les services de renseignement ukrainiens dirent que "en faite non non, c'est pas grave ils ne sont pas nombreux..."

C'est surtout qu'ils n'en savent rien est tente de ce rassurer...

Et que les nations capable de faire de rens de niveau mondiale eux, voient  bien que ce déploiement est sérieux.

 

Je pense que c'est une erreur de sous-estimer les SR ukrainien. Évidemment, on ne juge pas un SR sur les déclarations que lui prête les politiques de son pays...

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il y a une heure, Polybe a dit :

Je pense que c'est une erreur de sous-estimer les SR ukrainien. Évidemment, on ne juge pas un SR sur les déclarations que lui prête les politiques de son pays...

Je peux le concevoir en interne, mais sur la capacité  à jugé du potentiel militaire accumulé  proche de leurs frontière en russie, j'ai des doutes.

 

Une question en aparté : en 1939, quand l'Allemagne a envahi  la Pologne, personnes n'a remarqué  les concentrations de troupes ?

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il y a 19 minutes, Snapcoke a dit :

Je peux le concevoir en interne, mais sur la capacité  à jugé du potentiel militaire accumulé  proche de leurs frontière en russie, j'ai des doutes.

 

Une question en aparté : en 1939, quand l'Allemagne a envahi  la Pologne, personnes n'a remarqué  les concentrations de troupes ?

Le satellite n'existait pas, et je suppose qu'on envoyait pas des avions de reconnaissance survoler les pays avec lesquels on était pas (encore) en guerre

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il y a 57 minutes, Snapcoke a dit :

Je peux le concevoir en interne, mais sur la capacité  à jugé du potentiel militaire accumulé  proche de leurs frontière en russie, j'ai des doutes.

 

Une question en aparté : en 1939, quand l'Allemagne a envahi  la Pologne, personnes n'a remarqué  les concentrations de troupes ?

 

il y a 20 minutes, Banzinou a dit :

Le satellite n'existait pas, et je suppose qu'on envoyait pas des avions de reconnaissance survoler les pays avec lesquels on était pas (encore) en guerre

 

il y a 1 minute, Kelkin a dit :

Pas de réseaux sociaux non plus, donc pas moyen d'accéder facilement et rapidement depuis l'étranger aux commérages comme quoi il y a tout plein de soldats qui sont arrivés aujourd'hui.

 

C'est surtout que l'Allemagne a mobilisé très vite et frappé dans la foulée.

Plus vite que les gars d'en face.

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Il y a 13 heures, hadriel a dit :

Avant que ça pète, je vous propose de vous détendre en musique:

 

Que voilà de nobles représentants de ma petite patrie.

Tout cela a évidemment un lien autonome direct avec les républiques populaires de Donetsk et Lougansk ...:happy: (et hop, rattrapage par les branches du fil Guerre Russie-Ukraine, etc..).

Modifié par Benoitleg
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Un coup de sonde rapide, qui vaut ce qu'il vaut, sur l'état d'esprit de la population russe sur un éventuel conflit avec les Ukrainiens. Comme on pouvait l'imaginer, vu la grande proximité des deux peuples et leurs multiples interactions, la volonté d'en découdre n'est pas là, et c'est bien sûr aussi un élément à prendre en compte (Poutine ne pourrait pas forcément compter sur un soutien populaire s'il déclenchait une telle guerre) :

https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/en-russie-le-risque-de-guerre-avec-l-ukraine-laisse-perplexe-b2e2752a-7eb3-11ec-8e54-503fe5ea52b0

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il y a une heure, Banzinou a dit :

Le satellite n'existait pas, et je suppose qu'on envoyait pas des avions de reconnaissance survoler les pays avec lesquels on était pas (encore) en guerre

@Snapcoke

Au que si :

"Devenu Potez 544, il fut discrètement utilisé pour des missions de reconnaissance dans les régions frontalières de l'Allemagne et de l'Italie au profit de l'état-major. Il effectua en particulier une série de reconnaissances sur la ligne Siegfried"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Potez_540

Mais la Pologne n'avait pas d'avions capables de reconnaissance à plus de 11 000 m d'altitude. 

Modifié par Benoitleg
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il y a 35 minutes, Snapcoke a dit :

Si vite que cela ?

 

Avant que les Polonais ne terminent la leur, de mobilisation. Et bien plus vite que les Français et les Britanniques qui était devant le fait accompli avant qu'ils n'aient pû lever le petit doigt.

C'est la blague du lion qui cours derrière deux hommes. L'important n'est pas de courir plus vite que le Lion juste que l'un des deux cours plus vite que l'autre...

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