gustave Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 Il y a 8 heures, Métal_Hurlant a dit : Intriguant ce passage : "...Si seulement deux d'entre elles ont été confirmées par le Kremlin, ce chiffre signifierait que les troupes de Vladimir Poutine ont perdu un quart de leurs généraux en moins d'un mois, puisque les différents analystes estiment à une vingtaine leur nombre sur le terrain. Comment expliquer ce taux de mortalité très élevé ? Il paraît peu probable que ces hauts gradés se trouvent suffisamment proches de la ligne de front pour être exposés au feu ennemi. S'en sont-ils inhabituellement approchés pour reprendre le contrôle d'opérations mal engagées ? Ou l'Ukraine cible-t-elle précisément les officiers russes de haut niveau ? Au Wall Street Journal , un membre du cercle restreint du président Zelensky a déclaré que l'Ukraine disposait d'une équipe de renseignement militaire dédiée à cibler la classe des officiers russes. Je pense qu’il faut surtout y voir un engagement sur l’avant assez courant (il me semble que 5 généraux sont morts en Syrie) notamment du fait d’une situation souvent confuse et possiblement d’un moral peu élevé associé à une capacité Tireurs d’élite ukrainienne performante. Il n’est pas impossible qu’il y ait une cellule ciblage mais cela semble compliqué à centraliser. Il y a 8 heures, Métal_Hurlant a dit : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 2 minutes, gustave a dit : Je pense qu’il faut surtout y voir un engagement sur l’avant assez courant Puis, le dispositif russe est loin d'être flanc gardé de manière optimale semble-t-il Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
George Abitbol Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 Il y a 1 heure, Fusilier a dit : Pourquoi veux-tu que des urbains russes soient plus rustiques...? Le taux d'urbanisation en Russie doit tourner dans les 75 % vs les 79 % en France. Faut plutôt comparer la qualité de l'instruction, y compris en termes de rusticité aguerrissement, . On pourrait ajouter les savoirs faire sociaux, pratique du sport et lesquels Sûrement une idée reçue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JeanPierre Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 Annonce, par les Ukrainiens, de la reprise de Makariv, à 50km à l'Ouest de Kiev: https://kyivindependent.com/uncategorized/ukrainian-troops-liberate-makariv/ A confirmer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 (modifié) Il y a 6 heures, George Abitbol a dit : Sûrement une idée reçue Oui je te confirme si je devais te dresser un portrait robot du jeune russe de 20 ans en 2022 je dirais très urbains, peu sportif, passant son temps à raconter sa vie en live sur le net, et un gros problème de boisson qui est bien réel, sans compter un manque total d'intérêt pour l'avenir... Le gamin des rues post soviétiques c'est finit depuis 20 ans et le fermier de l'oural qui fait des pompes dans la neige avec son ours Oleg et qui ce bas à mains nues avec lui ça n'existe presque plus. Après encore une fois entre le stéréotype Reaganien et la propagande de poutine.... (si je devais te résumer l'état d'esprit de la jeunesse russe je te renverrais au clip du groupe de musique little big every Day im drinking qui résume bien en anglais comment ça ce passe dans leurs têtes) Pour jauger l'etat d'esprit du russe moyen ils disent quand un russe meurt soit il va au paradis soit il retourne en Russie. Modifié le 22 mars 2022 par Connorfra 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 22 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 mars 2022 (modifié) Article très très intéressant sur les civils nouvellement engagés dans la défense territoriale. Apparemment, ça a dépassé toutes les attentes et le matériel manque pour équiper tout le monde. Les comités locaux refusent même des volontaires. Ca me rappelle 1914 quand les généraux Français avait surestimé d'un facteur 3 ou 4 le taux des déserteurs suite à la mobilisation générale. C'est pas gagné pour les Russes. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/21/guerre-en-ukraine-avec-les-volontaires-de-la-defense-territoriale-une-armee-de-civils_6118389_3210.html Guerre en Ukraine : avec les volontaires de la défense territoriale, une armée de civils REPORTAGEA Tcherkassy, comme dans le reste du pays, des milliers d’Ukrainiens se sont enrôlés dans ces unités placées sous les ordres de l’armée nationale, dont le bataillon ultranationaliste Azov, afin de protéger leur ville, leur région. Dans la cour de la caserne, une douzaine de bonshommes en uniformes dépareillés font cercle autour d’une grosse malle kaki. Le gradé s’approche et, d’un geste de Père Noël dévoilant les cadeaux, il ouvre le couvercle. Autour, les yeux s’écarquillent : un lance-roquettes antichar vient d’apparaître. « Ça arrive de Suède », lâche-t-il, pas mécontent de son effet. La formation pour l’utiliser va durer deux heures, pas davantage afin d’éviter que le groupe ne soit repéré et ciblé. Puis, les volontaires seront dispersés tandis que d’autres seront initiés à leur tour, dans un lieu lui aussi secret. « Nous sommes conscients de notre privilège : tout le monde n’a pas l’honneur de pouvoir offrir sa vie au pays », s’émeut l’un d’eux, un grand à moustache. Près d’un mois après le début de l’invasion russe, l’atmosphère en Ukraine change de jour en jour, d’heure en heure. A Tcherkassy, ville du centre jusque-là en deuxième ligne, le gradé sent s’approcher « le bruit des batailles » ; Kiev, la capitale, est à 150 kilomètres au nord-ouest, au bout d’une route stratégique toujours hors du contrôle des troupes russes. Ici, comme sur l’ensemble du territoire, tout manque pour combattre. L’inventaire poignant de la misère s’affiche jusque sur le tableau noir des écoles : besoin de gilets pare-balles, de sous-vêtements, de duvets, de casques, de batteries pour portable, d’armes… Chaque chaussette collectée est précieusement expédiée au front à bord de bus ou de camions camouflés. C’est ce dénuement qui freine aujourd’hui l’impressionnante ruée populaire pour s’enrôler dans la défense territoriale, nom officiel en Ukraine pour les unités de civils formés à protéger leur propre zone, sous les ordres de l’armée nationale. L’état-major estime aujourd’hui que 70 % des hommes du pays ont contacté un centre de recrutement, les généraux eux-mêmes n’en reviennent pas. En trois jours, ils ont été « submergés », les ressources en matériel et en encadrement complètement saturées. Le dispositif a gagné désormais un rôle prépondérant : Soumy, ville du Nord-Est près de la frontière russe, résiste depuis des semaines sous la seule protection de la défense nationale et presque sans armes, explique le capitaine Serhii Vokavenko, sur la base de Tcherkassy. De son côté, Kiev combine les forces armées professionnelles autour de la capitale et les volontaires à l’intérieur. « J’ai tout essayé pour ne pas rester un civil », reconnaît un étudiant en chimie : le bakchich, le piston, l’arme personnelle offerte par ses parents. Rien à faire, il n’y a plus une place, sauf sur la liste d’attente avec des milliers d’autres. Comme beaucoup désormais, l’étudiant s’affiche en pantalon de treillis, coupe militaire, visage très pâle à force de nuits hachées par les alertes aériennes. Il se revoit, voilà quelques mois encore, tentant tout aussi énergiquement d’échapper au service militaire. Il s’excuse aussitôt : « Tous mes amis faisaient pareil. » Aujourd’hui, il sent naître en lui « un sentiment nouveau » pour son pays. Dans une ancienne usine à cigarettes soviétique, un club de jeunes a installé son chtab (QG, en ukrainien comme en russe) depuis quelques années déjà. Celui-là est à Tcherkassy, mais nombre de villes comptent le leur, plus ou moins sur le même modèle, qui revendique un rôle de précurseur dans la mobilisation actuelle. Et c’est dans ces endroits-là aussi que le président russe, Vladimir Poutine, tente de puiser la légitimité de son invasion : ici, entre l’atelier de « poterie traditionnelle » et les entraînements armés – « nos spécialités », explique Ian Antonyuk, 27 ans, chef du QG –, coulerait la source d’un « nazisme » dont l’armée russe devrait libérer l’ancienne République soviétique. L’Ukraine d’avant l’indépendance en 1991 ? L’URSS ? Iana Bondaremko, 26 ans, employée dans une agence de pub et membre du « chtab », jette un regard ennuyé. Des vieilleries, dont ses parents la barbent parfois. Pour elle, l’entrée dans l’histoire a commencé avec le mouvement de Maïdan en 2014, « la révolution de la dignité », ces manifestations massives à Kiev contre la mainmise constante de la Russie et la corruption de l’Etat. Bilan : 82 morts et la fuite du président. Au « chtab », tous en étaient. « Quand j’entends les Russes se plaindre, je compare ma jeunesse à la leur : ça me fait rire, continue Iana Bondaremko. Nous avons subi la répression aussi. Mais nous, nous nous sommes battus pour notre liberté. » « Construire un autre monde » Sur son portable, elle fait défiler des photos du groupe, tous enlacés, souriant, la tête des filles sur l’épaule des garçons, les doigts faisant le « V » de la victoire. Les images semblent prises un jour de match de football, dans les tribunes du Dynamo de Kiev, dont ils sont supporteurs ultras. Mais ils ne sont pas au stade, ce jour-là ; les clichés datent de mai 2014 et le club accompagne treize de ses membres qui partent combattre au Donbass. La plupart, alors, n’ont pas 20 ans, tous inscrits à l’université et « bien éduqués ». En contrecoup de Maïdan, la guerre vient d’éclater dans cette région de l’est du pays, où des séparatistes ukrainiens prorusses appuyés par Moscou réclament l’indépendance. Au club, s’engager paraît la suite logique de la « révolution de la dignité ». Mais pas question de signer à l’armée nationale. « A cette époque, on ne faisait confiance à personne, ni aux médias ni aux militaires », se souvient l’un. Trop bureaucratiques, trop vieux, trop pauvres, même plus de carburant pour les avions. Trop russes aussi. D’un gouvernement à l’autre, les discours officiels le revendiquent d’ailleurs : l’Ukraine n’a pas besoin d’une armée forte. Les treize membres du club décident de rejoindre Azov, un bataillon paramilitaire d’un millier de volontaires environ, comme il s’en crée plusieurs à l’époque. « Ils étaient différents, presque sortis d’un film américain. Nous voulions en être, construire un autre monde », se souvient l’un. Plus crûment, Cicatrice (son nom de guerre) assène : « C’était le meilleur moyen d’avoir une arme correcte. » Look de légionnaire, 33 ans, il était l’un des treize à s’engager ce jour de 2014, comme La Hache, un petit avec des cheveux longs qui recense aujourd’hui les colis pour le front. Pas de tatouage sur les mains, leur avait-on recommandé avant le départ : les Russes étaient réputés couper celle des prisonniers lorsqu’elles en étaient ornées, comme des trophées. Immédiatement, Cicatrice avait recouvert les siennes de fer à cheval, têtes de mort, inscriptions « Hard Line » et « Mort aux ennemis ». En 2014, le bataillon s’illustre contre les troupes prorusses, notamment pour sa participation dans la reprise de Marioupol, ville-clé sur la mer d’Azov. Reconnu troupe d’élite – les décorations pleuvent –, Azov est finalement intégré aux forces armées ukrainiennes la même année. Il faudrait pouvoir en rester là. Mais une autre face existe aussi, ces défilés aux flambeaux qui ressemblent à ceux des troupes nazies, ce tatouage « SS » entrevu sur une nuque, ces uniformes portés même en temps de paix pour faire pression sur un vote au conseil municipal de Tcherkassy. Ceux du « chtab » en rient, mettant en avant la lutte nécessaire contre la corruption, expliquant qu’il existe sans doute une poignée d’extrémistes, mais noyée au milieu de nouvelles recrues et de patriotes. « Aucun de ses hommes ne sortira un drapeau blanc » A Tcherkassy, un défenseur des droits de l’homme se souvient d’une réunion informelle avec les ambassadeurs allemand et suédois, il y a deux ou trois ans. « Et Azov ? », avaient demandé les diplomates. Ça l’avait exaspéré. Réponse : « Vous les surestimez. Poutine et sa propagande utilisent plus souvent leur nom que nous. » Aux élections, Corps national, le parti d’extrême droite créé par les fondateurs du bataillon en 2016, n’a jamais atteint 2 %. « Azov et ses clubs jouent de cette image forte. Ils sont capables de dépasser les lignes rouges démocratiques et nous ne sommes clairement pas d’accord avec ça, explique le jeune fondateur d’une ONG locale. Mais dominer le monde ne les intéresse pas : seule l’Ukraine compte à leurs yeux. » De toute façon, « c’est très difficile d’en parler alors que le pays est envahi : ils tiennent leur rôle dans ces périodes-là », ajoute-t-il. Au moment où la phrase s’achève, le journal télévisé annonce l’entrée des chars russes dans Marioupol, redevenue aujourd’hui ville martyre. Cette fois encore, le bataillon Azov y tient position, encerclé après des semaines de siège et de bombardement. Un silence. Le fondateur de l’ONG reprend : « Aucun de ses hommes ne sortira avec un drapeau blanc. » Aujourd’hui, la guerre a posé son empreinte partout, les esprits, les corps, les paysages. Les appels patriotiques occupent les panneaux publicitaires : « Dieu protège nos soldats », « On est forts quand on est unis », « Tu ne gagneras que si tu te bats ». Parfois le message est adressé aux envahisseurs : « Bienvenue en enfer ». Dans un abri antiaérien, un groupe de gamins regarde avidement sur un portable la vidéo de soldats russes prisonniers, menottés face contre terre. Les petits portent fièrement un brassard « Azov », on le voit partout, de plus en plus, y compris chez les femmes. Des nazis ? Encore un peu, ils se fâcheraient et tiendraient ceux qui le prononcent pour « des agents de Moscou ». « Plus Poutine les menace, plus on les aime. Ils sont nos héros. » Réserve aguerrie au combat A la base militaire de Tcherkassy, le sous-commandant Moise, 55 ans, le reconnaît : « Je n’ai pas toujours été fier de notre armée nationale. » Officier de carrière, le Donbass a, pour lui aussi, joué le rôle de déclencheur. « J’ai vu les Russes non plus en alliés, mais en ennemis. » Il se met à apprendre l’ukrainien, lui le russophone qui voyait dans l’usage de cette langue un signe presque suspect d’ultranationalisme. Entre 2014 et aujourd’hui, le sous-commandant Moise estime à plusieurs dizaines de milliers les anciens militaires repassés par les casernes pour défendre le Donbass. « C’était le premier élan patriotique, bien moindre qu’aujourd’hui, mais son prélude. » Selon lui, cette réserve, aguerrie au combat, a servi de base à la reconstruction de l’armée. « Elle explique notre résistance face à l’invasion, cette capacité qui a étonné le monde entier, y compris certains Ukrainiens. » Le 24 février, au premier jour de la guerre, le « chtab » a de nouveau accompagné dix de ses membres, tous anciens du Donbass, s’inscrire à la défense territoriale de Kiev. Ils voulaient être « sur la ligne de front ». Cicatrice, lui, est devenu instructeur pour les volontaires de Tcherkassy. « Maintenant, nous obéissons à l’état-major », grince-t-il dans un sourire contrit. Son unité ne compte toutefois que des anciens d’Azov, vétérans de 30 ans à peine, qui suivent leur propre entraînement. Ils représentent moins de 5 % de la défense territoriale en ville. Chaque jour, plus de 400 personnes supplient le « chtab » de les intégrer. Egalement, je recommande cet article sur Poutine et l'emploi de l'argot - références mafieuses. https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/03/21/le-recours-de-poutine-a-l-argot-mafieux-indique-une-sorte-d-appartenance-au-monde-des-malfrats_6118385_3232.html Modifié le 22 mars 2022 par olivier lsb 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 Depuis plusieurs jours la presse japonaise se fait l'écho du transit détecté par la PATMAR japonaise de 4 grands LST de la flotte du Pacifique de Petropavlovsk à Vladivostok. Il semblerait qu'ils transportent des éléments de deux divisions positionnées au Kamtchatka et qui auraient été placées sur chemin de fer vers l'ouest 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 22 mars 2022 Auteur Share Posté(e) le 22 mars 2022 Il y a 9 heures, FAFA a dit : Interview de l'ambassadeur russe à l'ONU par un journaliste de la RTS: "Nous essayons de bombarder de façon très délicate", a expliqué lundi Gennady Gatilov, ambassadeur russe auprès de l'ONU. L'est pas au point, le Gatilov. Il faut dire surgical strikes. Notre priorité est de limiter les collateral damages. La pinpoint precision de nos frappes. Bon, il faut aussi traduire en russe évidemment. Mais ça ne doit pas être trop difficile, on l'a bien traduit en français nous. Il y a 8 heures, Connorfra a dit : C'est pas plus con que les frappes chirurgicales de Tomahawk en 91 sur Bagdad :') Oui, sauf qu'il serait peut-être plus exact de dire que c'est tout aussi con 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 (modifié) il y a 3 minutes, Alexis a dit : Oui, sauf qu'il serait peut-être plus exact de dire que c'est tout aussi con Vendu comme des frappes propres guidés sans dommages collatéraux alors que bon ça reste un missile de croisière à 450 kg d'explosif qui ont été utilisés sur des zones urbaines avec une précision toute relative Modifié le 22 mars 2022 par Connorfra Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 11 minutes, pascal a dit : Depuis plusieurs jours la presse japonaise se fait l'écho du transit détecté par la PATMAR japonaise de 4 grands LST de la flotte du Pacifique de Petropavlovsk à Vladivostok. Il semblerait qu'ils transportent des éléments de deux divisions positionnées au Kamtchatka et qui auraient été placées sur chemin de fer vers l'ouest Vont couler à Tsushima ? Plus sérieusement : auraient-ils le droit de passer les Dardanelles actuellement ? Et si ça n'est pas le cas, leur faut-il débarquer vers Mourmansk ou St Petersbourg ? S'agit-il de débarquer du matériel ailleurs pour renforcer un front (Libye ?), ou est-ce une diversion, une gesticulation ? C'est bien étrange. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 (modifié) il y a 7 minutes, Connorfra a dit : Vendu comme des frappes propres guidés sans dommages collatéraux alors que bon ça reste un missile de croisière à 450 kg d'explosif qui ont été utilisés sur des zones urbaines avec une précision toute relative Relativement à maintenant, certes. Mais relativement à l'époque ... l'alternative était alors le carpet bombing (comme pratiqué 20 ans plus tôt sur Hanoï) ou bien le missile balistique à la CEP de 3 km (façon Scud). Juger les opérations de l'époque avec le regard d'aujourd'hui n'est pas pertinent. Et la comm' de l'époque doit aussi être mise en regard des moyens de l'époque - ce qui ne l'empêche pas d'être de la comm' donc un langage de marchand de saucisses. il y a 2 minutes, Boule75 a dit : Vont couler à Tsushima ? Plus sérieusement : auraient-ils le droit de passer les Dardanelles actuellement ? Et si ça n'est pas le cas, leur faut-il débarquer vers Mourmansk ou St Petersbourg ? S'agit-il de débarquer du matériel ailleurs pour renforcer un front (Libye ?), ou est-ce une diversion, une gesticulation ? C'est bien étrange. Déplacement maritime du Kamtchatka à Vladivostok, et ensuite transit ferroviaire vers l'ouest - @pascall'a écrit en toutes lettres . Le problème du passage des détroits ne se pose pas. Modifié le 22 mars 2022 par FATac 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 4 minutes, FATac a dit : Relativement à maintenant, certes. Mais relativement à l'époque ... l'alternative était alors le carpet bombing (comme pratiqué 20 ans plus tôt sur Hanoï) ou bien le missile balistique à la CEP de 3 km (façon Scud). Juger les opérations de l'époque avec le regard d'aujourd'hui n'est pas pertinent. Et la comm' de l'époque doit aussi être mise en regard des moyens de l'époque - ce qui ne l'empêche pas d'être de la comm' donc un langage de marchand de saucisses. Déplacement maritime du Kamtchatka à Vladivostok, et ensuite transit ferroviaire vers l'ouest - @pascall'a écrit en toutes lettres . Le problème du passage des détroits ne se pose pas. Je me moquais de la comm de l'époque en parallèle avec le bombardement de manière douce. Et oui pour l'époque c'était pas mal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 22 mars 2022 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 9 minutes, olivier lsb a dit : Article très très intéressant sur les civils nouvellement engagés dans la défense territoriale. Très intéressant en effet. il y a 9 minutes, olivier lsb a dit : L’Ukraine d’avant l’indépendance en 1991 ? L’URSS ? Iana Bondaremko, 26 ans, employée dans une agence de pub et membre du « chtab », jette un regard ennuyé. Des vieilleries, dont ses parents la barbent parfois. Pour elle, l’entrée dans l’histoire a commencé avec le mouvement de Maïdan en 2014, « la révolution de la dignité », ces manifestations massives à Kiev contre la mainmise constante de la Russie et la corruption de l’Etat. Bilan : 82 morts et la fuite du président. Au « chtab », tous en étaient. « Quand j’entends les Russes se plaindre, je compare ma jeunesse à la leur : ça me fait rire, continue Iana Bondaremko. Nous avons subi la répression aussi. Mais nous, nous nous sommes battus pour notre liberté. » Ah bon ? Tiens donc ! Parce que les manifestations qui se sont terminées par le renversement du gouvernement légal... "tous" les Ukrainiens n'en étaient pas, loin de là. Il y a eu au max du max un demi million de manifestants. Le noyau dur qui est resté le plus longtemps c'était beaucoup moins, quelques dizaines de milliers. Ils étaient certes approuvés par une partie des Ukrainiens (la moitié environ) mais... la grande majorité même de ceux qui étaient d'accord n' "en étaient" pas. ==>Ce groupe est-il représentatif ? Le Monde est-il en train de nous faire une lemonderie ? il y a 9 minutes, olivier lsb a dit : Les treize membres du club décident de rejoindre Azov, un bataillon paramilitaire d’un millier de volontaires environ, comme il s’en crée plusieurs à l’époque. « Ils étaient différents, presque sortis d’un film américain. Nous voulions en être, construire un autre monde », se souvient l’un. (...) Dans un abri antiaérien, un groupe de gamins regarde avidement sur un portable la vidéo de soldats russes prisonniers, menottés face contre terre. Les petits portent fièrement un brassard « Azov », on le voit partout, de plus en plus, y compris chez les femmes. Des nazis ? Encore un peu, ils se fâcheraient et tiendraient ceux qui le prononcent pour « des agents de Moscou ». « Plus Poutine les menace, plus on les aime. Ils sont nos héros. » L'unité Azov est estimée entre 3 500 et 5 000 combattants. ==>Non, ces gens ne sont pas représentatifs. Dieu merci ! Et non, ils ne sont pas "nazis". Bien sûr que non ! Surtout pas devant des journalistes occidentaux, faut pas les prendre pour des jambons. Le fondateur de Azov le disait bien. (la mission de la nation ukrainienne est de) mener les races blanches du monde dans une croisade finale ... contre les Untermenschen [sous-hommes] dirigés par des sémites Et oui, ils ont un entraînement pour les gamins. Des unités de jeunesse, en somme. Une saine formation... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cracou Posté(e) le 22 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 mars 2022 un peu de bon sens il y a 20 minutes, Alexis a dit : Ah bon ? Tiens donc ! Parce que les manifestations qui se sont terminées par le renversement du gouvernement légal... On dirait que pour toi le mot "légal" est important. Sauf que, comme à chaque fois, tu oublies la fince la phrase: gouvernement renversé par les DEPUTES élus qui ont voté la déchéance du président pour (en substance) trahison en faveur des russes. 16 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cracou Posté(e) le 22 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 24 minutes, Alexis a dit : (la mission de la nation ukrainienne est de) mener les races blanches du monde dans une croisade finale ... contre les Untermenschen [sous-hommes] dirigés par des sémites Et oui, ils ont un entraînement pour les gamins. Des unités de jeunesse, en somme. Une saine formation... alors qu'est ce qu'ils font à défendre un président juif avec un ministre de la défense juif aussi? 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 34 minutes, Boule75 a dit : Vont couler à Tsushima ? Plus sérieusement : auraient-ils le droit de passer les Dardanelles actuellement ? Et si ça n'est pas le cas, leur faut-il débarquer vers Mourmansk ou St Petersbourg ? S'agit-il de débarquer du matériel ailleurs pour renforcer un front (Libye ?), ou est-ce une diversion, une gesticulation ? C'est bien étrange. regarde une carte, faut déplacer les troupes de la péninsule du Kamtchatka vers Vladivostok (environ 1300 nautiques) puis départ du transsibérien 9000 km jusqu'à Moscou environ 7 jours de train (c'est plus loin que Moscou Pékin ....) sont pas encore arrivés en Ukraine... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 3 minutes, cracou a dit : alors qu'est ce qu'ils font à défendre un président juif avec un ministre de la défense juif aussi? Oui, et finalement ... Pourquoi ne se batteraient t-ils pas du côté de Poutine ? Parce que contrairement à la rhétorique du Kremlin, il semble que l'attitude actuelle de celui-ci est bien plus en phase avec les idéaux du funeste moustachu que ne l'est le camps ukrainien, les soldats se réclamant "d'Azov" compris ... il y a 4 minutes, Fusilier a dit : regarde une carte, faut déplacer les troupes de la péninsule du Kamtchatka vers Vladivostok (environ 1300 nautiques) puis départ du transsibérien 9000 km jusqu'à Moscou environ 7 jours de train (c'est plus loin que Moscou Pékin ....) sont pas encore arrivés en Ukraine... Il fonctionne, le transsibérien, au printemps ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 Sur le sujet des blessés, il suffit de regarder ce qu'il y a dans les hopitaux Ukrainiens: l'artillerie génère un grand nombre de blessés. Pour le reste... pas grand chose et je suppose que ce sera pareil pour les Russes. Blessé suppose pouvoir être évacué et les armées sur le terrain en sont pas connues pour les evasan. Dans une embuscade, les blessés finissent mal en général (forcément, qui va les ramasser?). Un AT dans le tanks, c'est la mort pour l'équipage. Je suis assez pessimiste et je crois qu'il y a plus de morts que de blessés. D'ailleurs si on veut être assez logique, un grand nombre de blessés des deux camps doivent être capturés (forcément, après une attaque le vainceur garde le terrain). Mais ils sont où ces blessés capturés? Je suis pas persuadé que les deux camps fassent dans le détail. On a aussi de plus en plus d'histoires d'enlèvement / assassinats par les forces d'occupation. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 (modifié) Il y a 10 heures, FAFA a dit : Interview de l'ambassadeur russe à l'ONU par un journaliste de la RTS: "Nous essayons de bombarder de façon très délicate", a expliqué lundi Gennady Gatilov, ambassadeur russe auprès de l'ONU. C'est très délicatement dit ! Modifié le 22 mars 2022 par jojo (lo savoyârd) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 2 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Il fonctionne, le transsibérien, au printemps ? Il doit y avoir des passages compliqués, passage du Baikal etc... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 8 minutes, Fusilier a dit : Il doit y avoir des passages compliqués, passage du Baikal etc... J'ai regardé : => 9.300 km de Vladivostok à Moscou => Plusieurs itinéraires possibles : Citation Les deux itinéraires principaux pour un voyage en transsibérien, sont le classique Moscou-Vladivostok, ou bien Moscou-lac Baïkal (puis le transmongolien pour aller à Oulan-Bator et Pékin). Après, il y a aussi des variantes de parcours, notamment sur le trajet du lac Baïkal jusqu’à Vladivostok: on peut emprunter la ligne classique du transsibérien, qui passe au sud, tout près de la frontière avec la Chine, ou alors la ligne Baïkal-Amour (BAM), qui passe plus au nord. A noter : une ligne ferroviaire entre Khabarovsk et Komsomolsk-sur-l’Amour permet de faire la jonction entre les deux lignes. Il y a donc plusieurs trajets possibles, donc des possibilités nord ou sud en fonction des besoins et de la saison j'imagine ... Bref faisable, mais terriblement chronophage ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dbo Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 il y a 6 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : J'ai regardé : => 9.300 km de Vladivostok à Moscou => Plusieurs itinéraires possibles : Il y a donc plusieurs trajets possibles, donc des possibilités nord ou sud en fonction des besoins et de la saison j'imagine ... Bref faisable, mais terriblement chronophage ! Vu la durée de trajet, cela implique : 1) qu'ils ont absolument besoin de nouvelles troupes 2) qu'ils pensent qu'ils seront en guerre dans 1 semaine On part sur une guerre longue... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 Une guerre longue... les effectifs de soldats sous contrat - même en utilisant le potentiel entier via des rotations telle que celle discutée - ne sont pas extensibles à l'infini. Une guerre longue posera la question d'un envoi de conscrit, ou d'une mobilisation à minima partielle de forces vives potentielles. Avec l'impact que l'on peut deviner sur la société civile. Et avec un impact certain sur le niveau d'encadrement, de combativité et de soutient de ces nouvelles forces (pifomètre : attendu plus faible dans chaque domaine). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Fanch Posté(e) le 22 mars 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 mars 2022 Hier j'ai rouvert le cahier du RETEX sur Grosny (1994-2000) et on y trouve des choses intéressantes (bien qu'il soit centré sur le combat urbain) Les erreurs fondamentales répertoriées des forces russes sont les suivantes : - une volonté politique aveugle qui souhaite emporter immédiatement la décision, au détriment d’une planification opérationnelle rigoureuse. - une armée déliquescente qui surestime ses propres forces et sous-estime la qualité de l’adversaire sur lequel elle manque de renseignements (notamment sur son dispositif, son moral et sa combativité). - un entraînement pratiquement inexistant dans le domaine du combat urbain, alors que pendant la Seconde Guerre Mondiale, l’expertise acquise par l’Armée Rouge était certainement la meilleure au monde. - des problèmes d’organisation du commandement, de coordination entre les unités et de coopération interarmées. - une mauvaise utilisation tactique du couple char-infanterie et un manque de troupes de génie de combat. - une communication opérationnelle maladroite. Face à un ennemi soutenu par la population, déterminé, et organisé pour se mouvoir rapidement en zone urbaine en menant des actions de harcèlement et des embuscades antichar meurtrières, l’échec est inévitable. Pourtant à l’époque le ministre russe de la défense, le général Gratchev, avait affirmé à maintes reprises « qu’un bataillon de parachutiste serait suffisant pour régler la question» Même si on a pas encore suffisamment de recul et que ce RETEX traite de combat urbain face à des irréguliers (mais qui ont commencé en Ukraine), il y a quand même quelque points (en gras) qui font écho. Par contre pour les combats urbains en cours certains enseignements sont encore d'actualité (notion de force morale, rotation des effectifs et donc forte supériorité numérique, usage des blindés en zurb...) 1 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 22 mars 2022 Share Posté(e) le 22 mars 2022 (modifié) il y a une heure, cracou a dit : un peu de bon sens On dirait que pour toi le mot "légal" est important. Sauf que, comme à chaque fois, tu oublies la fince la phrase: gouvernement renversé par les DEPUTES élus qui ont voté la déchéance du président pour (en substance) trahison en faveur des russes. Franchement je voyais l'Ukraine s'effondrer. Je me suis largement trompé. J'aurais jamais cru que l'armée russe était le talon d'Achille de Poutine. J'espère qu'il va reconnaitre sa défaite et partir proprement. Je ne vois qu'une seule autre porte de sortie : qu'il trouve des troupes alliées mieux armées et organisées. Mais encore faudrait-il que les alliés comprennent et adhèrent à ses buts de guerre. Modifié le 22 mars 2022 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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