HK Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 (modifié) 1 hour ago, herciv said: Certaines unités ukraniennes ne semble plus être franchement en état de se battre : C’est probablement vrai des 2 côtés. Aptitude au combat = Équipement x Force morale x Entraînement x Logistique On peut débattre chaque élément. Est-ce que les UKR arriveront à l’épuisement avant les Russes, qui ne sont pas forcément bien mieux placés? (à part leur avantage dans les feux qui va décroissant) Difficile de dire à ce stade… Modifié le 4 juillet 2022 par HK 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 1 minute, Fusilier a dit : finirait par buter sur la ligne groso merdo Sloviansk Kramatorks Donetsk et c'est un très gros morceau Oui j'en ai conscience mais faut-il disperser des forces sur cette ligne ou faire une seul place forte comme KRAMATORSK ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 (modifié) il y a 6 minutes, Saladin a dit : Une "fondation" peut acheter du matériel militaire ? On est dans le cadre d'un pays en guerre, et les règles qui valent en France ne valent pas forcément à l'étranger. ça ne me choque pas qu'une entreprise privée, un organisme, un homme d'affaire.. puisse acheter des véhicules blindés à une entreprise privée (on ne parle pas de chars non plus) Là on est sur une forme de "mécénat" Modifié le 4 juillet 2022 par Banzinou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a une heure, Deres a dit : Ca sent pas bon pour les ukrainiens. Si ils n'arrivent pas à stabiliser la situation sur Siversk, cela pourrait signifier que le discours officiel du "recul tactique sur de meilleures positions fortifiées" avec "nos troupes ont réussi à sortir de la poche avec brio" serait loin de la réalité actuelle. Les retraits précédents avait conduit à des stabilisations assez rapides même si temporaire. Le problème est que les russes maintiennent aussi une forte pression au nord vers Slaviansk et au Sud vers Bakmut. Il n'est donc probablement pas possible pour les ukrainiens de détacher des troupes de ces fronts proches pour "boucher le trou" et stabiliser le front. Sans parler du fait que de tels mouvements seraient probablement repérés et écrasés par l'artillerie usant rapidement leur potentiel. Le point de rupture de l'armée ukrainienne est peut être localement atteint. A voir si les unités russes ont encore assez de potentiel pour exploiter sur plus de quelques jours cet avantage. En tout cas, la fin du saillant risque aussi de marquer la fin d'une certaine invulnérabilité de l'artillerie russe le temps d'en reformer un autre. Plus une pression au nord autour de Karkhyv et au nord est ((re)prise de Rubzinhe) On dirait que ca cherche le point de déséquilibre par des actions sur plusieurs axes ce qui est étonnant pour une armée épuisée. Ou alors les défenseurs arrivent à leur limites aussi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 2 minutes, herciv a dit : Oui j'en ai conscience mais faut-il disperser des forces sur cette ligne ou faire une seul place forte comme KRAMATORSK ? Les russes aussi seront obligés de se disperser. Franchement, se concentrer sur une seule place forte, c'est donner le bâton pour se faire battre.... Cet ensemble de noyaux urbains est un très gros morceau. la question est de savoir si cela peut être tourné par l'Ouest, mais il y a le risque pour les russes de se faire prendre de flanc. Autre réflexion, si les plaines sont si faciles, pourquoi ne l'ont-ils pas fait depuis le sud, plutôt qu'aller s'en enferrer dans ce terrain complexe... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 20 minutes ago, herciv said: Oui j'en ai conscience mais faut-il disperser des forces sur cette ligne ou faire une seul place forte comme KRAMATORSK ? Pour l'instant les russes n'arrivent même pas à se glisser le long de la M3 et de la rivière devant Slaviansk.poir tourner Siversk. Pourtant ils sont sur le coup depuis un moment. Je ne sais pas ce que les Ukrainiens ont prévu sur la ligne Siversk<->Bakhmut ... Freinage ou défense ferme. Mais le front ne va pas forcément avancer très vite même si les positions défensives sont beaucoup moins préparé que celles qui datent de 2014. En plus le front est assez rectiligne et la mise en place de chaudron ne semble plus trop évidente pour le moment. Autant Siversk ou Bakhmut pourrait être tourné et plus ou moins encerclé... Autant pour Slaviansk et Kramatorsk un encerclement mobiliserait un très gros volume de force que les russes ne doivent plus être en état de concentrer sur un di petit front dans prendre de sérieux risque ailleurs. A terme dans 2 ou 3 mois les Ukrainiens pourrait bien avoir un regain de force s'ils arrivent a préserver l'aguerissement des troupes qui ont participé au combat depuis trois mois en y intégrant des nouveaux sortant de formation. Ajouté à des armements moderne - artillerie - en volume ... On pourrait arriver à une situation nettement plus équilibrée. Sauf si d'ici là les russes arrive à raccourcir largement le front. L'idée pour raccourcir le front c'est d'utiliser le Dniepr comme frontière naturelle. Mais pour le moment les force qui pourrait remonter en collants la rive gauche ne semble pas super agressives. Parce que si le front finissait par d'établir de Dniepropetrovsk à Kramatorsk ... Les chose serait tout de suite plus facile. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 3 minutes, g4lly a dit : Pour l'instant les russes n'arrivent même pas à se glisser le long de la M3 et de la rivière devant Slaviansk.poir tourner Siversk. Pourtant ils sont sur le coup depuis un moment. Je ne sais pas ce que les Ukrainiens ont prévu sur la ligne Siversk<->Bakhmut ... Freinage ou défense ferme. Mais le front ne va pas forcément avancer très vite même si les positions défensives sont beaucoup moins préparé que celles qui datent de 2014. Le souci pour les ukrainiens c'est que si ils renoncent à défendre Siversk et laissent les russes glisser vers Slaviansk, c'est Slaviansk qui va se retrouver dans un saillant d'environ 20 km par 20 km soumis à l'artillerie russe avec une ligne de vie réduite à deux routes battue par l'artillerie vers Kramatorsk. Il est possible que l'on se retrouve d'ailleurs avec une configuration proche de Popasna, avec une percée au milieu créant deux saillants latéraux (ici Slaviansk d'un côté et Bakmut de l'autre) avec des profondeurs compatibles avec l'artillerie plutôt que la stratégie usuelle de la pince qui est plus grande mais nécessite de la guerre de mouvement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 24 minutes, Saladin a dit : Une "fondation" peut acheter du matériel militaire ? Pourquoi pas? Il y a pas mal de pays où il est possible d’acquérir des véhicules militaires non armés, réformés (cf les nombreux Humvee vendus aux civils) ou non, pour un privé et là il ne s'agit que de (très) gros 4x4 blindés sans armement dans la vidéo. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 (modifié) il y a 38 minutes, Akhilleus a dit : On dirait que ca cherche le point de déséquilibre par des actions sur plusieurs axes ce qui est étonnant pour une armée épuisée. Ou alors les défenseurs arrivent à leur limites aussi Les russes ont peut être mis en place une sorte de roulement de leurs BTG. On a vu après le retraite de Kiev qu'ils avaient pris le temps de reconstituer les unités avant de les renvoyer au combat. Ils ont probablement fait la même chose avec les unités ayant fait le siège de Marioupol. Et les renforts ont peut être remplacé des unités qui sont elle-même aller se reconstituer pour mieux revenir. Et on a vu que même si c'était en raclant les fonds de tiroir, c'était avec des soldats déjà formés par ailleurs. Je n'ai jamais entendu que les ukrainiens aient eu l'occasion de vraiment reconstituer leurs troupes aguerris sans parler de celles définitivement perdue à Marioupol. Pour les ukrainiens on a toujours surtout parler de renforts de troupes territoriales avec peu d'expérience et moins bien équipés. Modifié le 4 juillet 2022 par Deres Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 D'accord mais on en revient au même problème : reconstituer les unités russes avec quoi ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Hibernatus Posté(e) le 4 juillet 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 juillet 2022 Il y a 1 heure, Métal_Hurlant a dit : Un nouvel article du Monde également intéressant, cette fois consacrée à la défense AA ukr ; Si quelqu'un peut l'afficher... https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/04/en-ukraine-la-guerre-fait-rage-dans-le-ciel-du-donbass_6133197_3210.html Dans le ciel du Donbass, la guerre fait rage Par Rémy Ourdan (Sloviansk (Ukraine), envoyé spécial) ReportageDans l’est de l’Ukraine, le survol des drones russes n’offre aucun répit. Face à la supériorité militaire écrasante de l’envahisseur, les forces ukrainiennes tentent de résister en faisant preuve d’ingéniosité. Caché quelque part dans la forêt entre Bakhmout et Kramatorsk, le poste de commandement du lieutenant-colonel Serhiy ne diffère pas en apparence des bases improvisées qui prolifèrent partout dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Pour échapper à la surveillance des drones russes, les Jeeps, parfois recouvertes d’un filet de camouflage, sont garées sous des arbres et les combattants, détendus, fument des cigarettes à l’abri des feuillages. Dans la salle commune, certains sont attablés devant une soupe. Dans ce bâtiment qui a dû, il y a longtemps, avoir une fonction agricole, il faut passer derrière un rideau, puis pénétrer dans un bureau si exigu qu’on n’y tient qu’à un homme assis et deux debout, pour découvrir que se joue là, comme dans d’autres postes de commandement similaires, la guerre dans le ciel du Donbass. Le lieutenant-colonel Serhiy (qui ne souhaite pas indiquer son nom de famille) commande une division de missiles antiaériens Buk-M1. L’officier ukrainien a à sa disposition « six systèmes antiaériens, dont les missiles peuvent atteindre des cibles jusqu’à 35 kilomètres de distance ». Mobiles, montés sur des tracteurs chenillés, ils parcourent discrètement la région, se cachant eux aussi dans la végétation, et attendent l’ordre de tir. L’œil rivé sur un écran qui lui indique tous les mouvements aériens dans le ciel d’Ukraine, le lieutenant-colonel Serhiy attend de repérer un avion, un hélicoptère ou un missile balistique ennemi. « Au début de la guerre, les Russes étaient très arrogants, ils volaient beaucoup, car je crois qu’ils n’avaient pas compris que nous avions autant de systèmes antiaériens. Depuis que nous en avons fait “atterrir” quelques-uns, plaisante l’officier, ils sont devenus plus prudents. » Serhiy refuse de détailler ce que « quelques-uns » signifie mais, selon le commandant d’un bataillon basé à quelques kilomètres de là, le lieutenant-colonel serait « un as de la défense antiaérienne, avec une vingtaine d’avions et d’hélicoptères abattus » en quatre mois de guerre. Détermination et créativité L’officier, après vingt-cinq ans d’armée, dont un an déjà à surveiller le ciel du Donbass, se préoccupe d’abord de préserver ses six Buk-M1. « Certains ont été endommagés par des éclats lors de bombardements, mais ils ont été réparés et sont de retour en opération. Aucun n’a été touché directement et détruit », se satisfait-il. Le principal problème est que le système est inopérant dans une forêt, dans une vallée ou entre des collines, et doit donc s’exposer, à découvert, pour lancer ses missiles. « Entre l’alerte sur l’écran, mon ordre et le tir, il s’écoule cinq à sept minutes durant lesquelles nous sommes vulnérables », raconte Serhiy. Après avoir tiré un à deux missiles sur sa cible, le Buk-M1 retourne rapidement se cacher dans la forêt. L’autre problème est que beaucoup d’avions et de missiles russes sont tirés sur l’Ukraine depuis le territoire de la Russie. « Dans ce cas-là, j’ai l’ordre de ne pas tirer, commente Serhiy. Je ne peux abattre que ce qui survole notre territoire. » Dans cette guerre où la Russie jouit d’une supériorité militaire écrasante, tant dans le domaine aérien que dans celui de l’artillerie, les forces ukrainiennes tentent de résister, outre par leur détermination farouche à lutter contre l’invasion de leur pays, grâce à une créativité encouragée par l’état-major. Evidente dès les premières semaines de la guerre, lorsque des groupes de combattants extrêmement mobiles étaient parvenus à arrêter des colonnes de chars d’assaut dans la région de Kiev, cette ingéniosité s’illustre aussi dans la guerre des drones qui fait rage dans le ciel du Donbass. Dima, de son nom de guerre « Graf » (« le Comte »), commande une de ces unités de renseignements aériens, le bataillon Dnipro-1 de la garde nationale, qui tentent d’instaurer un hypothétique équilibre des forces avec l’armée russe dans le ciel d’Ukraine. Sur les vingt combattants de l’unité, il est le seul à avoir un passé militaire, avec des stages d’entraînement dans des pays occidentaux. Dix-huit soldats sont des volontaires qui viennent du monde de la « tech », et le dernier est docteur en philosophie. Une unité de cerveaux qui n’étaient pas préparés à faire la guerre, et qui se sont engagés au service de leur pays depuis l’invasion du 24 février. Sur un terrain d’entraînement de la région de Sloviansk, Dima montre à d’autres unités venues de tout le Donbass comment il transforme des drones de surveillance en drones armés. Du classique Maverick à un engin plus élaboré surnommé « Fatty », chaque drone peut être armé d’une munition allant de la grenade à un obus de 120 mm, destinée à être lâchée sur un véhicule militaire ou une position d’artillerie russe. Dans cette guerre de drones, la haute technologie se mêle à l’artisanat le plus élémentaire. Sous Fatty, les hommes de Graf placent un obus de mortier sur lequel ils ont ajouté des ailettes découpées dans le carton d’emballage d’une barre chocolatée. Le drone décolle. « Vas-y doucement, la fixation de l’obus est fragile », conseille un officier des forces aéroportées. Dima s’en moque. Il projette en deux ou trois secondes le drone à vingt mètres au-dessus des têtes en rigolant, puis l’envoie à une cinquantaine de mètres au-dessus du terrain d’entraînement, où des militaires s’exercent au lance-grenades et testent leurs fusils de snipers. L’obus touche sa cible, un arbuste isolé sur le sol rocailleux. L’explosion, sur ce terrain encaissé, est fracassante. Les combattants des autres unités sont admiratifs. Tandis qu’un nuage de fumée recouvre le terrain d’entraînement, un combattant hurle « Air ! Air ! ». Les hommes courent se cacher sous les arbres. Dans le Donbass, le survol des drones russes n’offre aucun répit. Le danger est permanent. Finalement, un officier connecté sur une application de renseignements militaires aériens constate que le drone qui survole le terrain est ukrainien et qu’il a décollé de Kramatorsk sept minutes plus tôt. Là aussi, la technologie vient à la rescousse du soldat. Fin de l’alerte. « Nous apprenons » La directrice d’une fondation privée, Maria Berlinska, est ce jour-là de passage sur le terrain d’entraînement. Elle et Dima se connaissent bien. « Maria, c’est un peu la “mère des drones” », sourit le soldat. Moins connue que les fondations Come Back Alive ou Prytula, qui aident les forces armées ukrainiennes à hauteur de millions de dollars, son organisation, Razom for Ukraine (« Ensemble pour l’Ukraine »), s’est spécialisée dans la formation de pilotes et la livraison de drones. L’unité de renseignement aérien du bataillon Dnipro-1 teste « Fatty », un drone de surveillance transformé en engin armé, dans le Donbass, en Ukraine, le 26 juin 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Les soldats ukrainiens de l’unité de renseignement aérien du bataillon Dnipro-1 reçoivent une formation par Maria Berlinska, surnommée « la reine des drones », dans le Donbass, le 26 juin 2022. LAURENT VAN DER STOCKT Les combattants s’assoient dans l’herbe, en cercle autour de la « mère des drones ». Maria Berlinska explique comment s’inscrire sur un site Web spécialisé, comment suivre des cours de pilotage virtuels puis, une fois les tests réussis, comment commander un drone. « Nous avons déjà fourni 2 000 drones de différents types » aux forces armées, raconte-t-elle. « L’Ukraine n’était pas prête à une telle guerre. Ni son gouvernement ni son peuple, commente la directrice de Razom. Alors nous apprenons. De même que chaque Ukrainien doit apprendre à manier un fusil, chaque soldat un peu spécialisé doit apprendre à piloter un drone. Nous combattons avec notre foi et nos valeurs, et notre goût pour la technologie. » Pour Graf, la guerre dans le ciel du Donbass doit peu à peu devenir « aussi efficace que les unités mobiles dans la guerre antitanks ». « Nous cherchons à avoir le plus d’efficacité possible avec le moins de ressources possibles. » En Russie, du temps de l’URSS, lorsqu’il n’y avait rien dans les magasins et qu’il fallait bien se débrouiller en bricolant des solutions pour le moindre problème technique, on appelait ça « smekalka ». Aujourd’hui, en ukrainien, on dit « kmitlyvist ». C’est la même chose, et le mot, qui mêle les concepts de débrouille et d’ingéniosité, prend de l’ampleur avec la guerre. « Nous avons un seul objectif : infliger le maximum de pertes aux Russes en en ayant un minimum », dit Graf. Pour le moment, alors qu’elle opère très près de la première ligne de front pour frapper l’ennemi en profondeur et prend de plus en plus de risques au fil de la guerre, son unité de renseignements aériens n’a pas perdu un seul homme. Dans ce Donbass où le conflit tourne au carnage, cela fait figure d’exception. De retour à la base, les hommes de Graf regardent les vidéos de leurs dernières opérations et sélectionnent celles dont ils vont faire des clips de propagande. Sur l’écran, des positions russes sont frappées par des obus largués par les drones de l’unité. Une fois les images choisies, le soldat Oleh ajoute une musique. « Avant qu’il nous rejoigne, nous mettions des morceaux plus mélodieux », sourit le «philosophe ». Avec Oleh, c’est de la glitch techno. 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 Le 01/07/2022 à 18:34, Gibbs le Cajun a dit : Une vidéo qui rappelle des vieilles images de la guerre du Vietnam ou en Amérique Latine , seul l'armement, l'équipement nous ramène à notre période actuelle . On oubli souvent que dans ces contrées de l'Est ,la chaleur et l'humidité sont très importante , et la végétation très verdoyante . Une infiltration de soldats ukrainiens , je pense que ce se sont des FS , on voit que l'un d'entre eux est dire d'une M4 . Comme on peut le constater , le combat de haute intensité n'est pas qu'une affaire de haute technologie , de tanks , VCI &cie , comme ici via la vidéo ou l'on voit une reconnaissance d'une unité ukrainienne. Personnellement je pense que se conflit me conforte dans l'idée qu'on a massacré notre capacité artillerie alors qu'elle a montré sur divers types de conflit un grand nombre de capacité , que ce soit pour de la précision ou des tirs d'efficacité contre un adversaire nombreux . J'ai vu passer un article qui met en avant les observateurs de l'artillerie qui mettaient en avant le besoin urgent d'une remontée en puissance de l'artillerie française , en terme d'effectifs , de pièces et de types de pièces d'artillerie . Et ça colle avec exactement se que j'ai toujours mis en avant en se qui concerne le besoin pour notre armée de terre . Ici une équipe d'observateurs d'artillerie dirigeant un tir contre des positions adverses . Mais comme toujours , on dissocie les types de combat en ayant un nom générique parlant de haute intensité , mais faut pas oublier que l'infanterie devra toujours aller chercher l'adversaire jusque dans ses positions , comme ici ou l'on voit des combattants pro russe faire le nettoyage d'une tranchée ukrainienne . 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 36 minutes, Hibernatus a dit : L’autre problème est que beaucoup d’avions et de missiles russes sont tirés sur l’Ukraine depuis le territoire de la Russie. « Dans ce cas-là, j’ai l’ordre de ne pas tirer, commente Serhiy. Je ne peux abattre que ce qui survole notre territoire. » Incompréhensible, d'autant que les ukr ne se privent pas pour faire des frappes au sol du côté de Belgorod... Comprenne qui pourra ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 (modifié) Le retrait rapide de Lyssytchansk peut aussi trouver un autre niveau de lecture. Avec la libération "complète" de l'oblast de Loughansk, c'est certes une "première victoire" sur la feuille de route de l'opération spéciale ... annoncée comme telle (rencontre VVP/Shoigu aujourd'hui). Mais c'est aussi un potentiel coup d'arrêt à la mobilisation de la LNR (qui fournit une part non-négligeable des troupes apparemment utilisées en première ligne), sur lequel l'Ukraine devrait jouer en psy-ops. Quelques anecdote de troupes "ne voulant pas se battre pour autre chose que leur territoire" ont déjà été remontées, pas assez pour faire une généralité, mais cela peut quand même inspirer quelques paroles, quelques gestes bien éclairés... Un signe qui ne trompe pas, c'est le discours du "chef" de la LNR aujourd'hui (Pasetchnik) : "Задача стояла провести денацификацию и демилитаризацию всей Украины, задачу никто не отменял. Мы должны поставленные задачи все выполнить" Ce qui, en bon français, se traduit approximativement par : les serfs de la LNR continueront à crever pour réaliser l'ambition impériale du maître du Kremlin. (la mission donnée est de conduire la dénazification et démilitarisation de toute l'Ukraine, personne n'a annulé cette mission. Nous devons atteindre tout les buts fixés.) Modifié le 4 juillet 2022 par MoX Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 Il y a 4 heures, Métal_Hurlant a dit : Les HIMARS bossent aussi en plein jour ! C'est ça qu'il leur faut aux écologistes pour bloquer le périphérique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 ça continue à bien sauter niveau dépôts de munitions russes : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 "...Le processus de rechargement d'un M142 HIMARS ukrainien avec 6 roquettes guidées M31A1. Le plus grand avantage par rapport au MRLS soviétique est qu'il n'a pas besoin de véhicules de soutien supplémentaires - les conteneurs de fusées préchargés sont changés à l'aide de la grue intégrée en quelques minutes..." 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 22 minutes, Métal_Hurlant a dit : Le plus grand avantage par rapport au MRLS soviétique est qu'il n'a pas besoin de véhicules de soutien supplémentaires Pas compris pourquoi il n'a pas besoin de véhicule de soutien supplémentaire ? Qui lui amène ses nouveaux paniers ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 (modifié) Citation Pas compris pourquoi il n'a pas besoin de véhicule de soutien supplémentaire ? Qui lui amène ses nouveaux paniers ? Je suppose qu'il est surtout question du système de rechargement face à un BM-27 par exemple ---- On s'en doutait mais c'est confirmé, on fourni du rens aux ukrainiens Modifié le 4 juillet 2022 par Banzinou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 (modifié) il y a 28 minutes, herciv a dit : Pas compris pourquoi il n'a pas besoin de véhicule de soutien supplémentaire ? Qui lui amène ses nouveaux paniers ? A mon avis c'est plus une mauvaise explication. Comme le 270 il peut se recharger seul avec sa grue par exemple en se déplaçant vers l'endroit où son second panier est déposé. Modifié le 4 juillet 2022 par Mangouste Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 Surtout que je ne vois pas l’utilité de comparer deux systèmes qui ont une philosophie différente, un LRM couteux, très précis et pratique/confortable contre un LRM bon marché et simpliste pour faire de la masse mais du coup pas précis mais osef on en tire 10 fois plus que le camp d'en face, là, je parle des LRM de l'époque soviétique. Autant comparer avec le Tornado qui plus proche du HIMAR Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 10 minutes, Arland a dit : Surtout que je ne vois pas l’utilité de comparer deux systèmes qui ont une philosophie différente, un LRM couteux, très précis et pratique/confortable contre un LRM bon marché et simpliste pour faire de la masse mais du coup pas précis mais osef on en tire 10 fois plus que le camp d'en face, là, je parle des LRM de l'époque soviétique. Autant comparer avec le Tornado qui plus proche du HIMAR Le Tornado G il se recharge différemment du Bm21 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 3 minutes, Mangouste a dit : Le Tornado G il se recharge différemment du Bm21 ? oui, le pour le bm21 sa peut se faire a la main, tandis que pour les smerch/tornado il faut avoir le vehicule acompagnateur (munitions + grue) 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 2 minutes, metkow a dit : oui, le pour le bm21 sa peut se faire a la main, tandis que pour les smerch/tornado il faut avoir le vehicule acompagnateur (munitions + grue) Merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 4 juillet 2022 Share Posté(e) le 4 juillet 2022 il y a 3 minutes, Mangouste a dit : Le Tornado G il se recharge différemment du Bm21 ? Tornado-S, en 300mm. Il est supposé avoir deux versions de son pod de roquettes, une à rechargement avec un véhicule spécifique qui est donné pour le faire en 8 min (par pod) et une autre jetable mais j'ai pas beaucoup d'infos sur ses performances ni sur l'intérêt des forces russes pour cette dernière. Après difficile de s'y retrouver avec les différentes modernisations et leurs prototypes plus l'inertie de de l'état et de l'armée russe. Pour la version G je crois qu'ils ont aussi mis en place un système de pod jetables de 122mm: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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