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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Il y a 1 heure, herciv a dit :

Un énorme plan de soutien à l'économie mis en place par Liz Truss (entre les soutiens tarifaires pour l''electricité et les baisses d'impôt) j'ai entendu des chiffres sur BFM de l'ordre de 400 milliards de livre ... Financé par des emprunts sur les marchés. Donc de la dette. Les analystes avait très peur que ça se termine par une dévaluation de la livre voir un passage dans les mains du FMI comme deans les années 70.

https://etudes-economiques.credit-agricole.com/Publication/2022-Septembre/Royaume-Uni-Un-plan-colossal-de-soutien-a-la-demande-face-a-la-crise-energetique

La dette publique anglaise est significativement plus faible en % du PIB que celle de la France. entre 10 et 15% de moins.  Y a un peu de marge avant de se retrouver devant le FMI.

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il y a une heure, herciv a dit :

Les russes fuient Poutine par la Finlande .... mais en fait pas tant que çà.

Si ce sont des touristes en temps normal, d'accord.

Si en temps normal, une partie de ces 3 000 personnes ne rentre pas, c'est mauvais. Très mauvais même. C'est une mort lente par ouverture des veines, tout comme la RDA l'avait expérimenté avant la construction du Mur. D'autant que ceux qui partent ne sont ni les plus âgés ni les moins instruits : c'est la substance de l'économie russe qui s'enfuit.

Pour les manifestations, oui. Ce sont souvent les jeunes qui protestent le plus bruyamment, ici d'autant plus qu'ils sont les plus susceptibles d'être incorporés.

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Chacun apporte son obole. Et la ville de Moscou a plus de moyens que d'autres. Donc le maire y va assez franchement.

Les Moscovites mobilisés recevront 50 000 roubles supplémentaires par mois (pour rappel, 60 roubles = 1 €)

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a signé un décret sur des garanties sociales supplémentaires pour les citoyens mobilisés. Selon le document, les Moscovites mobilisés recevront des paiements supplémentaires mensuels d'un montant de 50 000 roubles. De plus, les citoyens étrangers qui ont conclu des contrats de service militaire bénéficieront des mêmes avantages que les Russes.

Quels paiements sont établis par décret:

- 50 mille roubles tous mobilisés mensuellement ;

- en cas de blessure mineure - un paiement forfaitaire de 500 000 roubles;

- en cas de blessure grave - un paiement unique de 1 million de roubles;

- en cas de décès dans l'exercice de ses fonctions, la famille militaire recevra 3 millions de roubles

Ca me rappelle une scène de Alexandre Nevski - film de propagande soviétique des années 1930 sur l'invasion germanique du XIIIème siècle. Comme les guerriers se préparent à résister aux envahisseurs, chacun y va de sa déclaration enthousiaste sur ce qu'il va faire et apporter - armes, vêtements etc. - à la cause commune. Dans un esprit très "mobilisons-nous pour le plan quinquennal", oui. Et oui, la scène est censée se passer au Moyen-Age :happy: ... j'ai bien parlé de propagande, hein ?

On peut être maire, on n'en reste pas moins sensible à l'appel patriotique lancé par le chef de l'Etat, non ?

 

Edit : Trouvé le passage. Ca commence au temps 40 minutes 49 secondes. Tous ces artisans du Moyen-Age sont de véritables stakhanovistes... Donnez-leur la médaille du Travail prolétarien !

 Vous dites ? Il n'y a PAS de chevaliers teutoniques qui menacent Novgorod :huh: ? Ni des lanciers polonais ? Ni des grognards de Napoléon ? Ni des divisions blindées de Hitler ?

Qu'est-ce que c'est que cette histoire :dry: ! N'avez-vous pas entendu le Commandant en chef rappeler que 

Il est dans notre tradition historique, dans le destin de notre peuple, d'arrêter ceux qui aspirent à la domination du monde, qui menacent de démembrer et d'asservir notre patrie, notre Mère Patrie. Nous allons le faire maintenant, on y va.

Modifié par Alexis
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Il y a 3 heures, tchefari a dit :
Sinon, la mobilisation partielle semble être ce que l'opération spéciale à une guerre, juste une petite atténuation pour mieux faire passer cela, mais on est bien sur une mobilisation totale qui sera probablement en plusieurs phases :

Si je comprends bien tous les adultes d’une localité sans exception ont été emmenés ? J’avoue avoir beaucoup de mal à y croire.

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il y a 44 minutes, Ciders a dit :

Si ce sont des touristes en temps normal, d'accord.

Si en temps normal, une partie de ces 3 000 personnes ne rentre pas, c'est mauvais. Très mauvais même. C'est une mort lente par ouverture des veines, tout comme la RDA l'avait expérimenté avant la construction du Mur. D'autant que ceux qui partent ne sont ni les plus âgés ni les moins instruits : c'est la substance de l'économie russe qui s'enfuit.

Pour les manifestations, oui. Ce sont souvent les jeunes qui protestent le plus bruyamment, ici d'autant plus qu'ils sont les plus susceptibles d'être incorporés.

Je croyais que la décision prise par Poutine impliquait une fermeture des frontières pour éviter justement ce genre de transhumance?

Modifié par KPLX
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il y a 10 minutes, KPLX a dit :

Je croyais que la décision prise par Poutine impliquait une fermeture des frontières pour éviter justement ce genre de transhumance?

Peut-être que c'est en cours. Peut-être qu'ils filtrent. Peut-être qu'ils se disent que faire partir les "tièdes" sera bénéfique en fin de compte et que s'ils peuvent mobiliser des centaines de milliers de soldats, perdre quelques milliers de "déserteurs" importe peu. Pour l'instant, difficile à dire.

il y a 14 minutes, gustave a dit :

Si je comprends bien tous les adultes d’une localité sans exception ont été emmenés ? J’avoue avoir beaucoup de mal à y croire.

Plusieurs témoignages sur des opérations proches de "t'as l'âge de t'engager ? Viens avec nous, suis le camarade milicien !" émergent. Là encore, difficile d'évaluer leur véracité.

Mais au travers de l'expérience de nombreuses situations de crise du passé, on est en droit de se dire que des recrutements reposant davantage sur la contrainte que sur le volontariat sont tout à fait envisageables sans pour autant être la norme.

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il y a une heure, Ciders a dit :

 

Plusieurs témoignages sur des opérations proches de "t'as l'âge de t'engager ? Viens avec nous, suis le camarade milicien !" émergent. Là encore, difficile d'évaluer leur véracité.

Mais au travers de l'expérience de nombreuses situations de crise du passé, on est en droit de se dire que des recrutements reposant davantage sur la contrainte que sur le volontariat sont tout à fait envisageables sans pour autant être la norme.

Ces opérations de rafles ont à ma connaissance eu lieu dans les républiques sécessionnistes du Dombass, pas en Russie. Mais nous sommes d’accord que la logique de mobilisation est bien celle de la contrainte. 
Seulement ce tweet parle de la rafle de tous les adultes d’une localité (ou du Kamtchaka mais ce me semble encore plus délirant) en une nuit. On est sur quelque chose de jamais vu à ma connaissance et d’assez peu crédible (et ne répondant de plus pas à la loi passée hier). D’où mon fort scepticisme…

Modifié par gustave
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3 hours ago, herciv said:

Les russes fuient Poutine par la Finlande .... mais en fait pas tant que çà.

https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2QN0OC/finlande-les-passages-frontaliers-s-intensifient-depuis-les-annonces-de-poutine.html

Finlande : Les passages frontaliers "s'intensifient" depuis les annonces de Poutine

 reuters.com  |  22/09/2022, 11:18  |  248  mots

HELSINKI (Reuters) - Les passages frontaliers vers la Finlande depuis la Russie se sont "intensifiés" au cours de la nuit, ont déclaré les gardes-frontières finlandais tôt jeudi, tout en précisant que la situation était sous contrôle.

La Finlande suit de près la situation en Russie après que le président Vladimir Poutine a décrété une mobilisation militaire partielle, a déclaré mercredi le ministre de la Défense Antti Kaikkonen.

"Le nombre a clairement augmenté", a dit à Reuters Matti Pitkaniitty, responsable des affaires internationales pour les gardes-frontières, ajoutant que la situation était sous contrôle.

L'annonce de Vladimir Poutine, tôt dans la matinée de mercredi, fait craindre que certains hommes en âge de combattre ne soient pas autorisés à quitter le pays et a provoqué une ruées sur les vols en aller simple au départ de la Russie.

Le nombre de personnes ayant franchi la frontière mercredi était toutefois inférieur à celui observé le week-end, selon Matti Pitkaniitty.

Mercredi, 4.824 Russes sont arrivés en Finlande par la frontière orientale, contre 3.133 une semaine auparavant, a-t-il ajouté.

Au nord de la Norvège il n'y aurait cependant pas eu de changement dans le nombre de passages, a déclaré Soelve Solheim, chef de section pour le contrôle opérationnel de l'immigration norvégienne, à Reuters.

(Reportage Stine Jacobsen, Essi Lehto et Gwladys Fouche, version française Alizée Degorce, édité par Kate Entringer)

Ce sont des gamins qui manisfestent ...

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il y a 45 minutes, Shephard a dit :

 

 

 

Les finlandais soufflent un peu le chaud et le froid dans cette affaire... d'un côté, ils disent qu'ils accueilleront les demandeurs d'asiles et traiteront leurs dossiers... d'un autre ils parlent de durcir les conditions d'accès voir de construire un barrière de sécurité...

Question: si un type se pointe à la frontière sans visa ( je me plante ptet, mais j'ai cru comprendre qu'il en fallait un ), il peut entrer par le seul fait qu'il demande l'asile ou il faut qu'il soit déjà dans le pays pour le faire?

Quoiqu'il en soit, je m'étonne quelque peu que les russes n'aient pas fermé de leur côté.

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il y a 8 minutes, Fanch a dit :

Ils nous refont peut-être le coup des "pals battalion" britanniques 

Le côté "volontaires" en moins...

La GB a attendu 1916 pour instaurer la conscription, et ça n'a pas empêché des centaines de milliers de volontaires d'affluer ( bon, après 1916, il devenait assez clair que la guerre n'était pas "fraîche et joyeuse"... et puis les plus motivés avaient déjà signé depuis longtemps, donc, conscription ).

Les "Pals Battalions" se sont eux formés lors de l'élan patriotique de l'Eté et de l'Automne 1914.

 

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Le pas de deux de RTE et VVP. Ou l'on comprend bien que c'est pas tant une stratégie de puissance régionale pour la Turquie, sinon surtout celle d'un pays qui serait pas loin de la faillite sans l'afflux de devises Russes. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/22/entre-poutine-et-erdogan-une-entente-cordiale-et-des-interets-bien-compris_6142639_3210.html

Citation

Entre Poutine et Erdogan, une entente cordiale et des intérêts bien compris

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Partenaire « fiable » selon le chef du Kremlin, la Turquie reste surtout le seul pays de l’OTAN à ne pas appliquer les sanctions occidentales contre Moscou. Quant au commerce russo-turc, il est en plein essor.

Par Marie Jégo(Istanbul, Turquie )

Publié aujourd’hui à 01h00 

LETTRE D’ISTANBUL

Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, lors de la réunion des chefs d’Etat de l’Organisation de Shanghaï, à Samarcande, en Ouzbékistan, le 16 septembre 2022. ALEXANDR DEMYANCHUK / AFP

L’entente est on ne peut plus cordiale entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. La preuve, ils ont été filmés « bras dessus, bras dessous », alors qu’ils rejoignaient la salle de réunion des chefs d’Etat de l’Organisation de Shanghaï, dont le vingt-deuxième sommet s’est déroulé les jeudi 15 et vendredi 16 septembre à Samarcande, en Ouzbékistan.

Diffusée par plusieurs médias turcs, la vidéo* est censée attester de la solidité de leur relation. Un mélange d’adversité, comme on le constate en Syrie, en Libye, au Caucase et en Ukraine, et de coopération, avec l’achat par Ankara des missiles russes antiaériens S-400 ainsi que la construction par Rosatom, le géant russe du nucléaire, de la première centrale nucléaire de Turquie.

Un examen attentif de l’image capturée dans les couloirs du sommet montre comment le numéro un turc prend ostensiblement Vladimir Poutine sous son bras, plutôt que l’inverse. « On dirait qu’Erdogan cherche à le réconforter », estime Seyit Tugul, auteur d’une biographie récente du maître du Kremlin (Öteki Putin, éditions Nas Ajans Yayinlari, 2021, 250 pages, non traduit). Un geste salutaire pour le président russe, qui n’est pas apparu au mieux de sa forme à Samarcande. « Il avait deux grosses contrariétés à gérer, la déroute de son armée dans l’est de l’Ukraine et les reproches adressés par les dirigeants chinois et indien, ses partenaires, ulcérés par l’enlisement du conflit, la hausse des prix de l’énergie, l’image déplorable renvoyée par la Russie », analyse le biographe.

En ces temps difficiles, les alliés de Moscou se font rares, y compris dans le camp anti-occidental. A Samarcande, le premier ministre indien Narenda Modi n’y est pas allé par quatre chemins. Vendredi, juste avant sa rencontre en tête-à-tête avec Poutine, il lui a déclaré : « Excellence, l’heure n’est pas à la guerre, (…) je vous l’ai déjà dit par téléphone… ». La veille, le président russe avait reconnu que la Chine, sa meilleure partenaire, avait « des préoccupations » au sujet du conflit en Ukraine.

« Une voie sûre d’approvisionnement pour la Russie »

Le soutien d’Erdogan ne pouvait pas mieux tomber. La Turquie, a rappelé Vladimir Poutine avant ses entretiens avec Recep Tayyip Erdogan, est « fiable ». Elle constitue surtout « une voie sûre d’approvisionnement pour la Russie ». Seul pays membre de l’OTAN à ne pas appliquer les sanctions occidentales vis-à-vis de Moscou, ses ports, ses aéroports, sa logistique, ses banques sont devenus la bouée de sauvetage du régime poutinien.

Le gaz russe circule ainsi, « sans interruption », via le gazoduc TurkStream posé sous la mer Noire, lequel approvisionne « des Etats européens », en l’occurrence la Hongrie. Et le commerce russo-turc est en plein essor ; selon l’institut turc des statistiques, entre février et juin, les exportations vers la Russie ont augmenté d’environ 400 millions de dollars (400 millions d’euros). On ne compte plus les expéditions de transit, surtout via la mer Noire.

Alors que les géants du transport par conteneurs ont interrompu leurs expéditions à destination de la Russie, des sociétés turques ont pris le relais. Des milliers de conteneurs venus d’Asie ou d’Europe arrivent désormais à Istanbul, à Mersin ou à Izmir pour être ensuite réacheminés vers le port russe de Novorossiisk sur la mer Noire.

Des hommes d’affaires moscovites le disent, les chaînes d’approvisionnement du commerce de détail russe sont en voie de reconstitution. « J’importe des pièces détachées de voiture depuis l’Asie, via la Turquie. C’est un bon business. Les Russes cherchent désespérément ce genre de produits, devenus introuvables à cause des sanctions », confie Oleg, un commerçant russe croisé à Istanbul.

Erdogan en quête de devises et d’investissements

Ces derniers mois, la côte turquoise est devenue un aimant pour les riches Russes qui y ont acheté des villas. Des oligarques proches de Vladimir Poutine, tels l’ancien propriétaire du club de football londonien de Chelsea Roman Abramovitch, le roi de l’aluminium Oleg Deripaska, l’ancien président russe Dmitri Medvedev, le patron de l’aéroport moscovite de Domodedovo Dmitri Kamenchtchik, ont leurs énormes yachts amarrés dans des ports de l’Egée ou de la Méditerranée.

Une situation qui arrange le président Erdogan, en quête de devises et d’investissements pour assurer sa survie politique. Embourbé dans un marasme financier (80 % d’inflation en rythme annuel, dépréciation de 40 % de la monnaie nationale entre janvier et juin, réserves en devises de la banque centrale au plus bas), il cherche désespérément à renflouer son économie à moins d’un an d’une échéance cruciale, celle des élections – présidentielle et législatives – prévues pour juin 2023, qu’il n’aborde pas en favori.

De l’argent frais est déjà arrivé de Russie. En juillet, l’entreprise publique russe Rosatom a envoyé environ 5 milliards de dollars à sa filiale chargée de construire la première centrale nucléaire turque dans la région de Mersin (sud-est), un transfert qui a gonflé les réserves officielles en devises du pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février, M. Erdogan se targue de mener une politique « équilibrée », offrant son soutien moral et militaire à Kiev, dont l’armée est équipée par des drones de combat turcs, tout en ménageant Moscou, que son gouvernement se refuse à sanctionner. Un positionnement qui inquiète les Etats-Unis et l’Union européenne, alarmés à l’idée de voir la Turquie se transformer en haut lieu du contournement des sanctions, financières surtout.

Un avertissement du Trésor américain

Voilà pourquoi les pressions se sont récemment intensifiées sur les cinq banques – Denizbank, Isbank, Ziraat Bank, Vakifbank, Halkbank – qui reconnaissent la carte bancaire russe Mir. Grâce à cette carte, les résidents et les touristes russes en Turquie peuvent retirer de l’argent (des livres turques uniquement) et payer leurs achats dans les magasins. Vendredi 16 septembre, Isbank a annoncé cesser ses opérations avec Mir après un avertissement du Trésor américain. Denizbank a fait la même chose quelques jours plus tard, suscitant, sur les réseaux sociaux, une vague d’inquiétude parmi les résidents et les touristes russes.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « Erdogan est l’homme de contact des Russes et des Ukrainiens : il a une relation forte avec Zelensky et s’entend bien avec Poutine »

Pour le moment, les trois grandes banques publiques (Ziraat Bank, Vakifbank, Halkbank) soumises à l’autorité d’Erdogan, continuent d’accepter les paiements bancaires russes mais jusqu’à quand ? L’Association des voyagistes de Russie a pris les devants, conseillant aux touristes russes de se munir « d’argent liquide », comme à l’époque de l’Union soviétique.

*Pour visionner l’image, taper l’expression « Erdogan ve Putin kol kola yorüldü » sur un moteur de recherche.

 

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D'un autre côté, est-ce qu'Erdogan pourrait prendre plus de risques contre la Russie si il estime que le pays est trop affaibli pour réagir ? La question se pose. Même si l'équilibrisme turc est proverbial, le fait que son régime soit lui-même fragilisé et que son âge et sa santé l'empêchent sûrement d'envisager un règne encore très long pourrait le pousser à tenter un coup ou deux.

On ne parle plus trop de la Syrie ces temps-ci par exemple...

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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

Si ce sont bien des images de la frontière avec la Géorgie, le débit n'est pas formidable mais la pression est forte :

 

 

Oui mais quel possibilité d'accueil pour ces gens ? Par exemple en Europe on a supprimé toute possibilité de tourisme pour les russes. Ce qui est quand même la facilité n°1 pour te permettre de venir dans un pays.

Et comment on va traiter ces gens. Ils ont accès au statut de réfugié ? Je n'en suis même pas sûr puisque la guerre n'est pas sur leur sol.

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Et pendant ce temps là dans les pays producteurs d'énergie ....

Zonebourse

Le gouvernement brésilien prévoit un excédent primaire de 2,6 milliards de dollars en 2022, le premier en neuf ans

22/09/2022 | 20:40

Le gouvernement brésilien a estimé jeudi qu'il affichera un excédent primaire cette année, le premier depuis 2013, les comptes publics bénéficiant de recettes fiscales en plein essor et de dividendes importants des entreprises publiques.

Le ministère de l'Économie prévoit un excédent budgétaire primaire de 13,548 milliards de reais (2,63 milliards de dollars) pour le gouvernement central, qui comprend le Trésor brésilien, la banque centrale et la sécurité sociale, comme l'a rapporté Reuters mercredi.

Ce chiffre contraste fortement avec le déficit primaire de 59,354 milliards de reais observé en juillet et un objectif officiel de déficit de 170,5 milliards de reais pour 2022.

Par rapport aux calculs effectués il y a à peine deux mois, le gouvernement a amélioré les recettes nettes estimées pour l'année de 69,9 milliards de reais, prévoyant une collecte d'impôts plus robuste et 25,6 milliards de reais supplémentaires en dividendes.

Les dividendes ont été principalement poussés par la compagnie pétrolière publique Petrobras, qui a vu ses bénéfices exploser avec la hausse des prix du pétrole après la guerre en Ukraine.

Le ministre de l'économie, Paulo Guedes, a fait valoir que l'amélioration des recettes répond non seulement à la flambée des matières premières, mais aussi aux réformes menées par le gouvernement, qui ont fait baisser le taux de chômage et attiré davantage d'investissements privés.

Le gouvernement a également annoncé dans le rapport la nécessité de geler 2,6 milliards de reais de dépenses supplémentaires pour se conformer au plafond constitutionnel des dépenses.

Les détails des coupes seront officialisés à la fin du mois, ajoutant à la pression sur le président Jair Bolsonaro, qui est à la traîne dans sa campagne de réélection face à son rival de gauche Luiz Inácio Lula da Silva avant un vote le 2 octobre.

(1 $ = 5,1437 reais)

 

© Zonebourse avec Reuters 2022

L'Inde continue son numéro d'équilibriste.

Zonebourse

L'Inde déclare que la trajectoire et les perspectives du conflit en Ukraine sont très préoccupantes

22/09/2022 | 19:35

Jeudi, l'Inde a déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU que la trajectoire du conflit ukrainien était très préoccupante et que les perspectives l'étaient encore plus, alors que New Delhi a intensifié ses appels à la paix.

En tant que partenaires commerciaux et de défense de longue date, l'Inde et la Russie se soutiennent mutuellement depuis des années. L'Inde a intensifié ses achats de pétrole et de charbon à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine en février.

L'Inde n'a pas explicitement condamné l'agression de la Russie, mais le Premier ministre Narendra Modi a déclaré au président Vladimir Poutine la semaine dernière que cette ère ne pouvait pas être une ère de guerre, dans son commentaire public le plus fort sur la question qui a été salué par les États-Unis.

"La trajectoire du conflit ukrainien est un sujet de profonde inquiétude pour l'ensemble de la communauté internationale", a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar, à New York. "Les perspectives d'avenir semblent encore plus inquiétantes. La question nucléaire est particulièrement préoccupante."

Mercredi, Poutine a ordonné la première mobilisation de la Russie en temps de guerre depuis la Seconde Guerre mondiale et a menacé d'utiliser des armes nucléaires pour défendre son pays.

M. Jaishankar a déclaré que la flambée des coûts et les pénuries de céréales alimentaires, de carburant et d'engrais pourraient s'aggraver avec l'escalade de la guerre, demandant instamment la fin immédiate des hostilités et la reprise du dialogue et de la diplomatie.

Les États-Unis ont essayé de sevrer l'Inde de sa forte dépendance, vieille de plusieurs décennies, vis-à-vis de la Russie en matière d'équipement militaire.

Plusieurs responsables américains se sont rendus en Inde depuis la guerre, lui proposant davantage de matériel de défense pour l'amener à réduire ses liens avec Moscou et à maîtriser ses importations d'énergie en provenance de Russie.

S'adressant à des étudiants universitaires mercredi, Jaishankar a déclaré que le monde a toujours besoin de pays qui prennent des positions indépendantes dans les affaires internationales, ajoutant que l'Inde avait fait des "progrès remarquables" dans ses liens avec les Etats-Unis sous Modi.

"Le monde d'aujourd'hui a besoin de pays indépendants, de pays à l'esprit indépendant qui prennent des positions", a déclaré Jaishankar. "La politique des six derniers mois a montré qu'il existe un espace pour les pays qui ne font pas partie d'un scénario très polarisé."

Modifié par herciv
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AMHA, il ne faut pas regarder que le nombre de Russes qui quittent leur pays . . .

Ils ne sont peut-être pas nombreux au regard de la population totale, mais si ils sont issus des classes sociales "supérieures", niveau "richesses" (au sens large : financier + instruction + etc...), ça commencer à être non-négligeable et risque de peser sur l'avenir de la Russie (si ils ne reviennent pas, bien sûr) . . .

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il y a 2 minutes, Obelix38 a dit :

AMHA, il ne faut pas regarder que le nombre de Russes qui quittent leur pays . . .

Ils ne sont peut-être pas nombreux au regard de la population totale, mais si ils sont issus des classes sociales "supérieures", niveau "richesses" (au sens large : financier + instruction + etc...), ça commencer à être non-négligeable et risque de peser sur l'avenir de la Russie (si ils ne reviennent pas, bien sûr) . . .

Sur les images il n'y a pas que des grosses voitures ...

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L'Espagne et l'Allemagne pousse pour le Midcat. La France moins.

La capacité de livraison de gaz de l'Espagne vers la France accrue d'un cinquième

22/09/2022 | 17:03

Madrid (AFP)--Le gouvernement espagnol a annoncé jeudi avoir augmenté d'environ un cinquième la capacité de livraison de gaz de l'Espagne vers la France, grâce à des travaux réalisés au Pays basque sur l'un des deux pipelines reliant les deux pays.

Ces travaux vont permettre à l'Espagne, qui dispose de la plus grande capacité de regazéification de GNL en Europe, d'"accroître de façon importante ses capacités d'envoi de gaz", a déclaré la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, lors d'un déplacement à Irun, au pays basque espagnol (nord du pays).

"Aux portes d'un hiver qui s'annonce compliqué" sur le plan énergétique dans de nombreux pays d'Europe en raison du conflit en Ukraine et de ses retombées, il est important de "réduire notre dépendance" au gaz russe et de "chercher des alternatives", a-t-elle ajouté.

L'Espagne possède actuellement deux connexions avec les gazoducs français, à Irun (Pays Basque) et à Larrau (Navarre). La capacité totale de livraison de ces deux pipelines était jusqu'à présent de 7.000 millions de mètres cubes par an, soit l'équivalent de 7 navires de gaz naturel liquéfié (GNL) par mois.

Pour accroître cette capacité, Madrid avait annoncé cet été l'installation d'un "compresseur additionnel" sur le gazoduc du Pays Basque, reliant Irun à Hendaye (sud-ouest de la France). Ces travaux, réalisés par le gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas, vont permettre la livraison de 1.500 millions de mètres cubes supplémentaires par an, soit une hausse de plus de 21% de la capacité actuelle.

Avec ces travaux, "nous pourrons fournir à notre voisin" français "l'équivalent de 6% de sa consommation annuelle en gaz", a souligné Mme Ribera, mettant également en avant un élément de "sécurité" énergétique.

Selon le PDG d'Enagas, Arturo Gonzalo, des "adaptations" doivent encore être effectuées côté français pour que le pipeline du Pays basque soit utilisable à plein régime. Mais cela devrait être chose faite "pour le début de la campagne d'hiver", soit "au 1er novembre", a-t-il précisé.

L'Espagne dispose au total de six terminaux gaziers (installations portuaires qui permettent de stocker et de regazéifier le GNL) représentant près de 30% de la capacité de regazéification de l'UE. Mais le pays manque d'interconnexions gazières avec le reste de l'Europe.

Pour combler ce manque, Madrid a tenté ces derniers mois de relancer un projet de gazoduc entre la Catalogne (nord-est de l'Espagne) et le sud-est de la France, le MidCat, dont les travaux avaient été interrompués en 2019 en raison de son impact environnemental et d'un intérêt économique alors jugé limité.

Mais ce projet, soutenu par Berlin, se heurte à l'opposition de la France.

"Je pense qu'il est prématuré de le donner pour mort", a néanmoins jugé jeudi Mme Ribera, en assurant que ce type de projet devait être envisagé sur le "moyen ou le long terme".

Agefi-Dow Jones The financial newswire

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Il y a 4 heures, herciv a dit :

Sur les images il n'y a pas que des grosses voitures ...

C'est pour ça que je parlais de "richesses au sens large", pour y inclure l'éducation, le savoir-faire, etc . . . Je suppose qu'en Russie comme ailleurs (et peut-être même plus qu'ailleurs), nombre d'emplois nécessitant d'être "instruit" (ingé, chercheur, travailleur médical, etc...) ne bénéficient pas d'une rémunération à la hauteur de l'apport à la société, ne garantissant donc pas l'accès à une "grosse voiture" . . .

Analyser ce mouvement de foule sous un prisme financier ou statistique, c'est peut-être passer à coté du reste, j'essaie donc de comprendre ce que pourraient être les conséquences sur le plus long terme . . .

Modifié par Obelix38
garantissent => garantissant
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il y a 6 minutes, Obelix38 a dit :

C'est pour ça que je parlais de "richesses au sens large", pour y inclure l'éducation, le savoir-faire, etc . . . Je suppose qu'en Russie comme ailleurs (et peut-être même plus qu'ailleurs), nombre d'emplois nécessitant d'être "instruit" (ingé, chercheur, travailleur médical, etc...) ne bénéficient pas d'une rémunération à la hauteur de l'apport à la société, ne garantissent donc pas l'accès à une "grosse voiture" . . .

Analyser ce mouvement de foule sous un prisme financier ou statistique, c'est peut-être passer à coté du reste, j'essaie donc de comprendre ce que pourraient être les conséquences sur le plus long terme . . .

Moi je crois que la peur de la guerre fait son effet sur toute les couches de la société. Quitte à tout quitter c'est aussi faisable quand tu n'as rien à perdre.

Il est difficile de dire sur la base de quelques images ou analyses rapides que ce sont forcément les classes favorisés qui quittent la russie.

Sincèrement si c'est gens sont vraiment aussi favorisés du point de vue de l'intellect alors il aurait dû partir depuis longtemps.

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il y a 20 minutes, herciv a dit :

Sur les images il n'y a pas que des grosses voitures ...

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L'Espagne et l'Allemagne pousse pour le Midcat. La France moins.

La capacité de livraison de gaz de l'Espagne vers la France accrue d'un cinquième

22/09/2022 | 17:03

Madrid (AFP)--Le gouvernement espagnol a annoncé jeudi avoir augmenté d'environ un cinquième la capacité de livraison de gaz de l'Espagne vers la France, grâce à des travaux réalisés au Pays basque sur l'un des deux pipelines reliant les deux pays.

Ces travaux vont permettre à l'Espagne, qui dispose de la plus grande capacité de regazéification de GNL en Europe, d'"accroître de façon importante ses capacités d'envoi de gaz", a déclaré la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, lors d'un déplacement à Irun, au pays basque espagnol (nord du pays).

"Aux portes d'un hiver qui s'annonce compliqué" sur le plan énergétique dans de nombreux pays d'Europe en raison du conflit en Ukraine et de ses retombées, il est important de "réduire notre dépendance" au gaz russe et de "chercher des alternatives", a-t-elle ajouté.

L'Espagne possède actuellement deux connexions avec les gazoducs français, à Irun (Pays Basque) et à Larrau (Navarre). La capacité totale de livraison de ces deux pipelines était jusqu'à présent de 7.000 millions de mètres cubes par an, soit l'équivalent de 7 navires de gaz naturel liquéfié (GNL) par mois.

Pour accroître cette capacité, Madrid avait annoncé cet été l'installation d'un "compresseur additionnel" sur le gazoduc du Pays Basque, reliant Irun à Hendaye (sud-ouest de la France). Ces travaux, réalisés par le gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas, vont permettre la livraison de 1.500 millions de mètres cubes supplémentaires par an, soit une hausse de plus de 21% de la capacité actuelle.

Avec ces travaux, "nous pourrons fournir à notre voisin" français "l'équivalent de 6% de sa consommation annuelle en gaz", a souligné Mme Ribera, mettant également en avant un élément de "sécurité" énergétique.

Selon le PDG d'Enagas, Arturo Gonzalo, des "adaptations" doivent encore être effectuées côté français pour que le pipeline du Pays basque soit utilisable à plein régime. Mais cela devrait être chose faite "pour le début de la campagne d'hiver", soit "au 1er novembre", a-t-il précisé.

L'Espagne dispose au total de six terminaux gaziers (installations portuaires qui permettent de stocker et de regazéifier le GNL) représentant près de 30% de la capacité de regazéification de l'UE. Mais le pays manque d'interconnexions gazières avec le reste de l'Europe.

Pour combler ce manque, Madrid a tenté ces derniers mois de relancer un projet de gazoduc entre la Catalogne (nord-est de l'Espagne) et le sud-est de la France, le MidCat, dont les travaux avaient été interrompués en 2019 en raison de son impact environnemental et d'un intérêt économique alors jugé limité.

Mais ce projet, soutenu par Berlin, se heurte à l'opposition de la France.

"Je pense qu'il est prématuré de le donner pour mort", a néanmoins jugé jeudi Mme Ribera, en assurant que ce type de projet devait être envisagé sur le "moyen ou le long terme".

Agefi-Dow Jones The financial newswire

De ce que je comprends entre les lignes, l'Espagne a beaucoup investi sur des capacités GNL qui ne tournent pas à fond. Les rentabiliser nécessiteraient de pouvoir reexporter le gaz par pipeline, mais les connexions manquent. De notre coté, nous avons aussi des capacités importantes et en hausse (installation au Havre d'un 5e terminal, flottant je crois) bien que moindre par rapport à l'Espagne. 

A mon avis, on poursuit le même objectif que l'Espagne mais avec moins d'installations à rentabiliser, donc une capacité à augmenter plus rapidement le prix du gaz reexporté à nos chers voisins. Si on connecte l'Espagne et ses immenses capacités sous-utilisées, je pense qu'ils peuvent flinguer les prix à court terme car les infrastructures représentent des coûts fixes. Si on les laisse financer seul un couteux pipeline qui passe par l'Italie, les investissements globaux seront tels que le prix de revient du GNL espagnol s'en trouvera sensiblement augmenté, et le risque de tuer les reexportations Françaises écarté. 

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

De ce que je comprends entre les lignes, l'Espagne a beaucoup investi sur des capacités GNL qui ne tournent pas à fond. Les rentabiliser nécessiteraient de pouvoir reexporter le gaz par pipeline, mais les connexions manquent. De notre coté, nous avons aussi des capacités importantes et en hausse (installation au Havre d'un 5e terminal, flottant je crois) bien que moindre par rapport à l'Espagne. 

A mon avis, on poursuit le même objectif que l'Espagne mais avec moins d'installations à rentabiliser, donc une capacité à augmenter plus rapidement le prix du gaz reexporté à nos chers voisins. Si on connecte l'Espagne et ses immenses capacités sous-utilisées, je pense qu'ils peuvent flinguer les prix à court terme car les infrastructures représentent des coûts fixes. Si on les laisse financer seul un couteux pipeline qui passe par l'Italie, les investissements globaux seront tels que le prix de revient du GNL espagnol s'en trouvera sensiblement augmenté, et le risque de tuer les reexportations Françaises écarté. 

J'avais une explication du même ordre mais pour l'électricité nucléaire. On est dans une situation où nos réacteur qui seront quasiment tous rallumé avant la fin de l'hivers vont produire des Gwh qui vont se vendre hors de France à des prix totalement hallucinants au plus grand bénéfice de nos finances publiques.

Cà nous donne deux bonne raison de trainer des pieds et la troisième de montrer que personne ne jouant collectif avec nous il n'y avait plus de raison que nous jouions collectif non plus.

Modifié par herciv
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Il y a 2 heures, herciv a dit :

Oui mais quel possibilité d'accueil pour ces gens ? Par exemple en Europe on a supprimé toute possibilité de tourisme pour les russes. Ce qui est quand même la facilité n°1 pour te permettre de venir dans un pays.

Et comment on va traiter ces gens. Ils ont accès au statut de réfugié ? Je n'en suis même pas sûr puisque la guerre n'est pas sur leur sol.

 

D'où tiens-tu ça ? L'UE a suspendu l'accord facilitant la délivrance de visas pour les Russes ce qui rend la procédure beaucoup plus coûteuse, plus lourde et plus longue mais n'a pas totalement suspendu la délivrance des visas. Les pays de l'est et baltes poussent pour mais la France et l'Allemagne, entre autre, sont contres. Ou alors y-a-t-il eu une décision des suspension depuis ?

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Le 22/09/2022 à 00:51, Alexis a dit :

A ce propos, une scène racontée par De Gaulle dans ses Mémoires de guerre, édition Plon pages 670-671, qui doit se passer peu avant le 10 décembre 1944 la signature du pacte d'alliance franco-soviétique

Trente fois, Staline se leva pour boire à la santé des Russes présents. L'un après l'autre il les désignait (...) Pour chacun d'eux, le maréchal indiquait avec emphase quels étaient son mérite et sa charge. (...) Parfois, Staline mêlait la menace à l'éloge. Il s'en prenait à Novikov, chef d'état-major de l'air : "Nos avions, c'est toi qui les emploies. Si tu les emploies mal, tu dois savoir ce qui t'attend." Pointant le doigt vers l'un des assistants : "Le voilà ! C'est le directeur des arrières. A lui d'amener au front le matériel et les hommes. Qu'il tâche de le faire comme il faut ! Sinon, il sera pendu, comme on fait dans ce pays" En terminant chaque toast, Staline criait : "Viens !" au personnage qu'il avait nommé. Celui-ci, quittant sa place, accourait pour choquer son verre contre le verre du maréchal, sous les regards des autres Russes rigides et silencieux.

(c'est H.S., mais je recommande très vivement la lecture de ces Mémoires... par exemple l'ensemble de la scène avec Staline, dont je n'ai copié qu'un petit passage, est un morceau d'anthologie... d'autant qu'à la fin, c'est bien Charles qui impose sa volonté à Joseph :tongue: !)

Certes, Vladimir est loin d'être Joseph. Mais lui qui a donné à la mémoire de la Grande Guerre patriotique un rôle si fondamental et structurel dans l'idée que la Russie se fait d'elle-même, et dans la fierté russe... comment ne pourrait-il pas secrètement rêver de se rapprocher du petit père des peuples ?

Pour un général chef d'une armée membre de la réunion, c'est probablement désagréable de s'entendre dire "sinon tu seras pendu", mais c'est aussi rassurant, quand vient le tour des suivants, ceux responsables des armées sur son flanc gauche et sur son flanc droit, ou le général responsable de l'armée de l'air, de savoir qu'eux aussi sont tenus à la même très haute exigence. Une guerre est un sport d'équipe, et il est nécessaire que chacun se donne à 100%.

Puisqu'on parle de Staline, psychologiquement les Russes peuvent se croire revenus en septembre... 1941 : Staline n'a pas réussi à contenir l'envahisseur, qui possède maintenant l'Ukraine et les Pays Baltes :

887px-Front_est_1941.png

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