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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

C'est de l'uchronie, mais cela nous oblige à avoir un concept "d'UE" séparée de l'OTAN qui est un OVNI politique que nous avons du mal à imaginer. C'est la fameuse "confédération européenne" de François Mitterrand. Dans ce cas la Russie aussi aurait "rallié au plus vite l'UE".

Oui donc un doux rêve. Tout comme la Russie dans l'UE, il n'y a bien que quelques illuminés pour y avoir cru.

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il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

Il n'existe pas un concept de "Les Américains" tout court. Il y a d'un côté HW Bush qui a fait une bonne politique en Irak et une bonne politique en Europe, et son fils W Bush qui a fait une mauvaise politique en Irak et une mauvaise politique en Europe (mais Clinton aussi été une catastrophe).

Bush Sr en Irak, une bonne politique ? Le même Bush Sr qui était au pouvoir à l'époque des fameuses "promesses à Gorby" ?

Là j'ai du mal à te suivre... tu critiques ou pas finalement ?

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18 minutes ago, Alexis said:

This interpretation seems to me to correspond roughly to the idea that when Putin claims that Satan rules Western politics while Westerners claim that Putin is the new Hitler - that is to say more or less a non-religious version of Satan, there is no choice... Because they are in fact both right.

In other words, Satan as Christ said is the "Prince of this world". And the princes of any country are most often his servants.

It's a point of view. 

The problem is that it risks only leading to withdrawal from the world. 

Peut-être que je n'aurais pas dû utiliser la citation de Speer sur le Diable. Je ne voulais pas ouvrir un sujet plus large en termes de religion. 

Peut-être que le comédien George Carlin est plus approprié. "c'est un petit club... et tu n'en fais pas partie"

Psaki aime son chapeau Lavrov. C'est juste du business. Bien sûr, la Maison Blanche n'a pas pris tout ça personnellement. Pourquoi Psaki n'aurait-il pas apporté son petit cadeau de chapeau russe ? Des idiots utiles. Au moins, ce n'était pas un brassard à croix gammée. 

Dans mon monde, signaler que le client n'est pas parfait et que nous devons nous préparer à ce qu'il le soit est considéré comme une vertu.

Prétendre que le client est une licorne parfaite afin de pouvoir être écrasé lors du contre-interrogatoire et que le jury puisse se retourner contre nous lorsque la vérité est invariablement révélée n'est pas considéré comme une "victoire épique" mais plutôt comme une perte pathétique.

 Un cas d'échec à l'essentiel, de faute professionnelle, d'incompétence. 

Poutine peut être mauvais sans être Hitler. L'Ukraine peut être les gentils sans être parfaite. Nous devons faire attention à ne pas sortir les comparaisons avec Hitler quand tant de gens ont travaillé avec "Hitler" et se rappeler que l'histoire d'Hitler ne peut se terminer que d'une seule façon.
 Crier "la Russie est mauvaise" ne va pas augmenter la production d'obus d'artillerie. Ce qui est grave en ce moment. L'offre ne peut pas répondre à la demande actuelle et la demande ne va faire qu'augmenter. 

Des images comme celles de Psaki avec Lavrov rappellent aux gens que tout n'est pas comme il paraît. le long, long passé de 2021. 

Le problème, c'est que beaucoup de gens adhèrent encore à cette façon de penser et il est donc très difficile, d'un côté comme de l'autre de la politique, de faire en sorte que tout le monde soit d'accord avec certains des "trous de l'intrigue" une fois qu'ils sont découverts. 

Jimmy Dore n'aime pas les nazis, et Tucker Carlson n'aime pas Biden. 

à bien des égards, le front intérieur américain a étonnamment soutenu l'Ukraine. à d'autres égards, il n'a pas soutenu l'Ukraine. si l'équilibre devient disproportionné, il pourrait y avoir de sérieux problèmes. 

Lorsque l'on fait face à des personnes qui ont un "biais de confirmation", on doit jouer un "jeu parfait" et il est très difficile de jouer un jeu parfait. mais nous essayons et échouons. il vaut mieux embrasser le gris et gagner que d'essayer d'être parfait. Les victoires laides sont toujours des victoires.

22 minutes ago, Kelkin said:

That's Russian rhetoric. The same who promises on February 22, 2022 that she will never invade Ukraine. Just a hypocritical excuse from an aggressor who wants to claim to be a victim.

What's the point of still believing something that is patently false? If Ukraine had been integrated into NATO at the same time as the other Eastern countries, it would be much more alive and flourishing than it is now. Mainly because Russia wouldn't be invading it, destroying it, plundering it, and raping, torturing, and killing its people. These are things that hurt a country, even when it comes from Great and Holy Russia, adorned with all the virtues of the grace that she has not to be hated America. Incredible but true.

 

J'aime l'idée que quiconque dit que les États-Unis sont à blâmer crache maintenant de la "rhétorique russe".

L'observation des changements intervenus sur ce forum au cours de l'année écoulée à l'égard des États-Unis est tout simplement miraculeuse!

 

 

 

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il y a 20 minutes, Boule75 a dit :

les européens de l'Est n'avaient aucune envie de se retrouver à nouveau sous l'oeil de Moscou.

Je pense qu'ils auraient apprécié de voir la Russie prendre une voie pluraliste et démocratique comme eux-mêmes en ont pris le chemin, après la fin du communisme, et qu'elle ne s'oriente pas vers un régime hyper-centralisé et présidentiel, vertical et jupitérien, avec des oligarques qui verrouillent l'économie et un nouveau parti unique qui verrouille les élections.

 

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Personne, absolument aucun pays n'a poussé la Russie à retourner à son modèle kleptocratique standard d'hyper-concentration du pouvoir et des richesse au Kremlin, d'arbitraire juridique, [...]

Personne à l'Ouest n'a renversé le gouvernement, personne n'a truqué d'élection, on n'héberge pas d'opposition qui ait un poids quelconque,

Cela dépend de la période considérée. Il y a eu des actions, volontaires ou non, en ce sens de l'occident (des USA surtout en fait, mais en s'appuyant sur un certain nombre de leviers internationaux, comme cela est bien connu et a été rappelé ici même à plusieurs reprises).

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Personne, absolument aucun pays n'a poussé la Russie à retourner à son modèle kleptocratique standard d'hyper-concentration du pouvoir et des richesse au Kremlin, d'arbitraire juridique, d'invention d'ennemis pour légitimer tout ça, avec "obligation" de se surarmer contre ceux de l'extérieur, et répression arbitraire de ceux de l'intérieur pour asseoir au passage le pouvoir par la brutalité.
Personne à l'Ouest n'a renversé le gouvernement, personne n'a truqué d'élection, on n'héberge pas d'opposition qui ait un poids quelconque, il n'y avait aucun isolement économique de la Russie avant 2014 et même après ça n'a pas été bien dur, c'est le moins qu'on puisse dire. Non : la Russie a choisi de manière parfaitement souveraine d'abandonner la démocratie, de retenter la voie du corne-cul, l'homme au grosses gonades qui chevauche les ours, susurre aux popes et joue au Risk en vrai.

Elle fait ça très, très bien toute seule, sans que personne ne l'y pousse ! Côté français comme allemand, on a même tout tenté pour qu'elle ne le fasse pas. Échec hélas : c'est encore un tyran et son clan qui tient le pouvoir et le bon peuple préfère laisser massacrer ses garçons en Ukraine plutôt que de lui résister.

Il y a deux personnes qui ont permis au système de se verrouiller autour du clan Yeltsine, indiquées dans le documentaire de Madeleine Leroyer : Bill Clinton et Michel Camdessus.

Time Magazine a fait sa une sur les "Yanks" qui ont "aidé" Yeltsine à gagner :

YeltsinTimemagazine.jpg

Et Michael Meadowcroft, responsable de la mission d'observation du scrutin de l'OSCE, a témoigné des pressions qu'il a reçues pour fermer les yeux sur les irrégularités électorales : http://exiledonline.com/how-the-west-helped-invent-russias-election-fraud-osce-whistleblower-exposes-1996-whitewash/

 

Modifié par Wallaby
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Chassez le naturel, il revient au galop. J'y ai cru à la sortie sincère d'une certaine ambiguité, mais le "en même temps" est plus fort. Avoir raison seul (ou penser avoir raison - seul), plutôt qu'être consensuel avec ses alliés: mais qu'est-ce que ça va bien pouvoir nous apporter ?

Son narratif formel est au demeurant stupide, en plus d'être inutilement précautionneux et déplacé vis à vis des Ukrainiens: "écraser les Russes", ça voudrait dire franchir a minima les frontières internationalement reconnues, personne n'y songe sérieusement même à Kiev. Ca fait des dizaines de portes ouvertes que le PR laisse à la Russie, sans que le Kremlin n'en saisisse aucune. En attendant, elles nous coutent chères politiquement, avec aucun pays d'Europe central qui ne voudra traiter sérieusement d'affaires militaires avec la France. Et si pour une fois, il faisait semblant de fermer les canaux ? 
https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/18/guerre-en-ukraine-en-direct-la-pologne-prete-a-livrer-des-avions-de-chasse-mig-a-kiev-dans-le-cadre-d-une-coalition-elargie_6162350_3210.html

Citation

Macron dit vouloir « la défaite » de la Russie, mais sans l’« écraser »

Emmanuel Macron a affirmé vouloir « la défaite » de Moscou face à l’Ukraine, tout en mettant en garde ceux qui veulent « avant tout écraser la Russie », ce qui ne sera « jamais » la « position de la France ». « Je suis convaincu qu’à la fin, ça ne se conclura pas militairement », a-t-il dit dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, au Figaro et à France Inter, publié samedi soir. « Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est que l’Ukraine mène une offensive militaire qui perturbe le front russe afin de déclencher le retour aux négociations », a insisté le chef de l’Etat.

Des propos qui font échos à ses mots prononcés en juin dernier. « Il ne faut pas humilier la Russie pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques », avait alors affirmé le président de la République, ajoutant : « Je suis convaincu que c’est le rôle de la France d’être puissance médiatrice. » Ces déclarations avaient suscité de vives réactions, notamment de la part des dirigeants ukrainiens.

Dans l’entretien publié samedi soir, il a également estimé que « toutes les options autres que Vladimir Poutine au sein du système [russe] actuel » lui « paraissent pires » que le chef du Kremlin.

En attendant la suite, il faut continuer à s’armer, a assuré Emmanuel Macron :

« Ce que nous sommes en train de faire, c’est de la dissuasion par un réarmement européen. En Europe, ça ne peut se réduire à l’achat d’armes. Il faut aussi pouvoir les produire (...) sans avoir à la déléguer à d’autres, aux Américains ou aux Chinois. L’Europe se fera d’autant plus facilement respecter qu’elle a des armes. »

Et pendant dans ce temps là, les Allemands sont dans l'entreprise de faire oublier leur incurie totale sur le sujet, en levant toute ambiguïté (après le rappel aux alliés, toujours très comique, sur la livraison impérative de chars):

 

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il y a 47 minutes, gustave a dit :

Cela dépend de la période considérée. Il y a eu des actions, volontaires ou non, en ce sens de l'occident (des USA surtout en fait, mais en s'appuyant sur un certain nombre de leviers internationaux, comme cela est bien connu et a été rappelé ici même à plusieurs reprises).

il y a 28 minutes, Wallaby a dit :

Il y a deux personnes qui ont permis au système de se verrouiller autour du clan Yeltsine, indiquées dans le documentaire de Madeleine Leroyer : Bill Clinton et Michel Camdessus.

Time Magazine a fait sa une sur les "Yanks" qui ont "aidé" Yeltsine à gagner :

Et Michael Meadowcroft, responsable de la mission d'observation du scrutin de l'OSCE, a témoigné des pressions qu'il a reçues pour fermer les yeux sur les irrégularités électorales : http://exiledonline.com/how-the-west-helped-invent-russias-election-fraud-osce-whistleblower-exposes-1996-whitewash/

Oui, peut-être, si vous voulez. Mais :

  • c'est de l'ergotage de première catégorie parce qu'au final la Russie est toujours restée fermement dirigée par des russes même si certains revenaient d'écoles anglaises, avec des députés russes, des militaires russes, des patrons russes et quand Poutine est parvenu au pouvoir, s'y est maintenu officieusement avant que d'y revenir formellement, personne n'a moufté.
    Oui mais la réelection de Yeltsine en 1996 ? Les spin doctors US, l'avis de Bill Clinton, le prêt du FMI ? Peanuts ! Tout ça reste fermement une histoire russe (avec un adversaire manifestement toujours fasciné par Staline :rolleyes:, qui se représente jusqu'en 2014).
    Et puis... et puis c'est en 1996 !
  • ça n'a donc rien à voir avec l'Ukraine, à la reconnaissance de son indépendance et le référendum de 1991, ni avec les accords de restitution des armes nucléaires de 1994.

 

Bref. L'Ukraine, donc !

il y a 7 minutes, olivier lsb a dit :

Et si pour une fois, il faisait semblant de fermer les canaux ? 

Oui, faire semblant serait plus confortable.

Problème : la petite musique de ceux qui entendent démanteler la Russie n'est vraiment pas maline du tout : on ne voit pas vraiment de plan pour y parvenir, on n'a surtout pas d'idée des risques induits et de la manière de les circonscrire. En prime, cette hypothèse discutée librement ne peut que renforcer les jusqu'au-boutistes à Moscou : a-t-on vraiment besoin de ça ?

Au moins en causer n'est il pas hypocrite.

Bruno Tertrais vient d'écrire un papier à ce sujet, si vous voulez explorer.

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

En attendant, elles nous coutent chères politiquement, avec aucun pays d'Europe central qui ne voudra traiter sérieusement d'affaires militaires avec la France.

Oui enfin bon ce n'est pas comme si cela pouvait leur venir à l'idée de toute manière, ils ne font que, comme la grande majorité des membres de l'UE, considérer que le seul interlocuteur crédible dans ce domaine et suffisamment neutre vis-à-vis des relations internes de l'UE, ce sont les USA. Ce n'est pas dans mes habitudes de défendre Macron mais franchement à chaque fois qu'il ramène l'idée d'une défense Européenne c'est au mieux sourires gênés voire regards de mépris par principe.

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D'accord, mais si tu veux une défense européenne, il faut être crédible. Et donc donner l'exemple, et donc disposer d'une armée un peu plus consistante que celle de la France.

Ce n'est pas avec 220 avions et 200 tanks que tu peux donner des garanties de sécurité à tes alliés. Beaucoup de verbiage, non suivi d'action ; un mal très français.

 

 

 

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Il y a 1 heure, OCB a dit :

D'accord, mais si tu veux une défense européenne, il faut être crédible. Et donc donner l'exemple, et donc disposer d'une armée un peu plus consistante que celle de la France.

Ce n'est pas avec 220 avions et 200 tanks que tu peux donner des garanties de sécurité à tes alliés. Beaucoup de verbiage, non suivi d'action ; un mal très français.

 

 

 

Rien de ce que pourrait faire la FRANCE ne saurait garantir absolument la sécurité de l’est de l’Europe: nous n’aurons plus jamais 1000 chars et 400 avions de combat, et tous les appuis qui doivent aller avec.

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Evidemment, mais il faut donner l'exemple. Or on ne peut pas dire que ce soit le cas. Je me répète : beaucoup de bla bla, peu d'actes. Donc, à la fin, on continue de reposer, dans les faits, sur les USA tout en critiquant cette situation.

 

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Il y a 12 heures, Wallaby a dit :

Il y a deux personnes qui ont permis au système de se verrouiller autour du clan Yeltsine, indiquées dans le documentaire de Madeleine Leroyer : Bill Clinton et Michel Camdessus.

Time Magazine a fait sa une sur les "Yanks" qui ont "aidé" Yeltsine à gagner :

YeltsinTimemagazine.jpg

Et Michael Meadowcroft, responsable de la mission d'observation du scrutin de l'OSCE, a témoigné des pressions qu'il a reçues pour fermer les yeux sur les irrégularités électorales : http://exiledonline.com/how-the-west-helped-invent-russias-election-fraud-osce-whistleblower-exposes-1996-whitewash/

C'est à mettre au même niveau que l'élection de Trump grâce à la Russie.

Et qu'est-ce qui permet d'affirmer qu'une défaite d'Eltsine aurait éviter le retour des Siloviki au pouvoir ? Ils n'avaient de pions que chez Eltsine ?

Modifié par Kelkin
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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Rien de ce que pourrait faire la FRANCE ne saurait garantir absolument la sécurité de l’est de l’Europe: nous n’aurons plus jamais 1000 chars et 400 avions de combat, et tous les appuis qui doivent aller avec.

La question se pose evidemment ainsi. 
Les polonais prefereront toujours les us tant que la France n’aligne pas une armee aussi importante. Avec la monte de la chine, les usa n’auront plus autant de moyen a aligner chez nous. Et encore si les usa ne retourne pas dans leur isolationisme.

 

donc 400 avions et 3000 chars, si necessite fait loi, ca peut revenir.  

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Il y a 10 heures, Arland a dit :

Oui enfin bon ce n'est pas comme si cela pouvait leur venir à l'idée de toute manière, ils ne font que, comme la grande majorité des membres de l'UE, considérer que le seul interlocuteur crédible dans ce domaine et suffisamment neutre vis-à-vis des relations internes de l'UE, ce sont les USA. Ce n'est pas dans mes habitudes de défendre Macron mais franchement à chaque fois qu'il ramène l'idée d'une défense Européenne c'est au mieux sourires gênés voire regards de mépris par principe.

C'est tout le problème de l'oeuf ou la poule. On a éjecté la Pologne du MGCS aussi vite que l'Allemagne est venue ajouter l'Espagne au SCAF, pour donner un seul exemple. Et dans les choix récents d'approvisionnement Polonais, les US ont une belle part, au même titre que les Coréens: qu'on ne me fasse pas croire qu'ils voulaient tout miser sur les US et qu'il n'y avait pas un peu de place pour un partenaire solide, en diversification.

C'est justement ce regard un peu méprisant "vous à l'Est, vous n'en n'avez que pour les US puisque vous êtes totalement hystériques sur la question Russe" à une époque qui leur donne raison, que l'on continue de maintenir peut être sans le vouloir, et qui va nous coûter très cher à terme.

Il y a 13 heures, Boule75 a dit :

Oui, faire semblant serait plus confortable.

Problème : la petite musique de ceux qui entendent démanteler la Russie n'est vraiment pas maline du tout : on ne voit pas vraiment de plan pour y parvenir, on n'a surtout pas d'idée des risques induits et de la manière de les circonscrire. En prime, cette hypothèse discutée librement ne peut que renforcer les jusqu'au-boutistes à Moscou : a-t-on vraiment besoin de ça ?

Au moins en causer n'est il pas hypocrite.

Bruno Tertrais vient d'écrire un papier à ce sujet, si vous voulez explorer.

Tertrais peut bien écrire ce qu'il veut, il n'est pas Président et le Président n'est pas analyste: c'est quand même là une différence assez notable, qui peut justifier deux discours pour une même analyse. 

Qu'il soit au fond raisonnable qu'on ne souhaite pas humilier / écraser / enfoncer la Russie, mais tout le monde le pense à commencer par les gens de Kiev, qui savent très bien qu'ils n'ont pas les moyens de cette politique qui n'est de toute façon pas dans leur objectif. Une fois qu'on a affirmé cette lapalissade, quel message doit-on vraiment envoyer à un Poutine qui ne fait pas dans la dentelle depuis le 24 février pour qu'il s'asseye sérieusement à table ? 

"oui mais non mais en même temps" ?

Faut ouvrir les yeux 2 minutes sur la réalité de son pouvoir et de sa matrice de décision: force, violence, coercition et surtout, menace sur son pouvoir personnel sont à peu près les seules considérations qui pourront l'amener à discuter. Il n'y a qu'en jouant de l'ambiguïté sur le démantèlement de la Russie (sans le penser réellement), que l'on pourrait paradoxalement amener VVP à des considérations plus raisonnable. En matière de relations diplomatiques, les postures sont reines et la vérité toute relative. C'est pour çà qu'on peut parfaitement penser que la Russie ne doit pas être humiliée, tout en disant le contraire, ou en ayant tout du moins un discours plus offensif à son égard. C'est pas antithétique. 

Ca me fait toujours sourire quand j'entends que dans le fond, le PR "aurait raison" ou "n'aurait pas tort" sur le sujet de l'humiliation de la Russie. Ca ne veut rien dire en RI, ou la Vérité importe relativement moins que d'autres considération, car cette vérité Historique est en cours d'écriture, par ceux qui ont les moyens de l'imposer. Tout réside dans le comment, et c'est là que commencent les postures, double-discours, bluff etc...

Modifié par olivier lsb
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Il y a 11 heures, Boule75 a dit :
  • ça n'a donc rien à voir avec l'Ukraine, à la reconnaissance de son indépendance et le référendum de 1991, ni avec les accords de restitution des armes nucléaires de 1994.

 

Bref. L'Ukraine, donc !

Sages paroles. Dommage que tout le monde ne s'auto-modère pas ainsi.

Je rappelle que le thème c'est Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques tout ça...

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Il y a 2 heures, Métal_Hurlant a dit :

Maria Zakharova, la porte-parole du Kremlin, a évoqué le souvenir de Napoléon 1er, défait lors de la campagne de Russie. « la France n’a pas commencé avec Macron, et la dépouille de Napoléon, vénéré au niveau de l’Etat, repose au centre de Paris », a-t-elle dit. « La parole de Macron n’a guère de valeur », a-t-elle déclaré, ajoutant que ses propos démontraient que l’Occident avait engagé des discussions sur un changement de régime en Russie.

Vendredi, Macron a exhorté ses alliés à renforcer le soutien militaire à l’Ukraine, mais a également déclaré qu’il ne croyait pas au changement de régime et qu’il faudrait des négociations à un moment donné.

Il suffit donc de 30 Caesar, 2 Crotale, 60 VAB, quelques Milan et Akeron, avec 30 AMX-10RC :huh:

 

On est Napoléon à peu de frais à notre époque :happy:

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