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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

A la télévision en Russie. Tout va bien. Tout est normal 

Bientôt je serai grand
Et je veux être un chimiste militaire
Je ferai des bombes avec de la pâte
L'armée russe m'attend

Fort, courageux et avant tout
Fort par l'esprit c'est le plus important
Notre armée nous protégera toujours
Notre armée est forte par l'esprit
Notre armée nous protégera toujours
Notre armée est forte par l'esprit

Les gamins ont l'air de s'amuser, c'est tout à fait compréhensible. Je ne pense pas que j'aurais été différent à leur âge.

Ce que font les adultes en revanche :mellow: ...

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« Un scénario pris très au sérieux » : la Pologne n’exclut pas une guerre imminente avec la Russie

Dans un entretien paru dans le tabloïd « Super Express » lundi 5 février, le ministre de la Défense polonais, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, a indiqué ne pas exclure une guerre imminente avec la Russie. Il a assuré avoir d’ores et déjà pris des mesures préparatoires concrètes et a appelé les pays de l’UE à accroître leur aide en faveur de l’Ukraine."

Lire l'article ... Semble clairvoyant ce MinDef.

https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/un-scenario-pris-tres-au-serieux-la-pologne-nexclut-pas-une-guerre-imminente-avec-la-russie-a8d43f64-c4bb-11ee-8011-b976796527e7

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Ça semble se confirmer. De nombreuses sources affirment que l'entretien de Carlson avec Poutine a eu lieu.

La guerre en Ukraine en direct : Tucker Carlson aurait été vu quittant le bureau de Poutine

Il y a des résumés de l'entretien qui apparaissent sur les réseaux sociaux, mais rien de sûr ni d'officiel encore. Ça ne devrait pas tarder

 

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Oh non je n'allais pas jusque là - d'ailleurs je ne suis pas un maître zen :happy:

Je voulais juste dire qu'il me semble exclu que des troupes OTAN interviennent en Ukraine - les Etats-Unis ont clairement dit depuis le début que c'est non et triple non, les pays européens c'est encore plus négatif. Mais que ce n'est après tout que mon analyse... l'avenir n'est pas connaissable :mellow:

Tu voudras en reparler à la Pologne et aux Etats Baltes si jamais les russes arrivent sur le Dniepr ...

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Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

« Un scénario pris très au sérieux » : la Pologne n’exclut pas une guerre imminente avec la Russie

Dans un entretien paru dans le tabloïd « Super Express » lundi 5 février, le ministre de la Défense polonais, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, a indiqué ne pas exclure une guerre imminente avec la Russie. Il a assuré avoir d’ores et déjà pris des mesures préparatoires concrètes et a appelé les pays de l’UE à accroître leur aide en faveur de l’Ukraine."

Lire l'article ... Semble clairvoyant ce MinDef.

https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/un-scenario-pris-tres-au-serieux-la-pologne-nexclut-pas-une-guerre-imminente-avec-la-russie-a8d43f64-c4bb-11ee-8011-b976796527e7

Si on donne toutes nos armes aux Ukrainiens, on fera comment ensuite pour aider les Polonais "qui n'exclu[en]t pas une guerre imminente avec la Russie" ?

Quand on est dans une alliance comme l'OTAN, est-ce que le bon sens ce ne serait pas de protéger les pays qui sont à l'intérieur au lieu de se lancer dans des aventures à l'extérieur ?

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il y a 30 minutes, Akhilleus a dit :

Tu voudras en reparler à la Pologne et aux Etats Baltes si jamais les russes arrivent sur le Dniepr ...

Je n'ai guère de doute qu'ils aient fortement envie d'y aller, si les Russes progressent trop en Ukraine, voire prennent Kiev.

De là à le faire pour de bon... sans la "couverture" militaire de Washington ? Je ne suis pas sûr

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Le 04/02/2024 à 09:25, olivier lsb a dit :

Mais alors du coup, comment comprendre cette initiative des républicains MAGA sur la défense des frontières d'Israël, avant même que le moindre accord sur l'immigration ne soit entériné au préalable ? Y aurait-il les bonnes frontières à l'étranger et les mauvaises ?

J'ai eu un problème d'internet dimanche et lundi, et je n'ai pas rattrapé entièrement la lecture du fil, donc des réponses à cette question m'ont peut-être échappé.

Je vois essentiellement deux raisons au traitement différentié par les Américains entre l'Ukraine et Israël :

1) Pour d'évidentes raisons religieuses, ils savent placer Israël sur une carte, ce qui n'est pas le cas de l'Ukraine. Le mot "Ukraine" n'est apparu dans l'actualité qu'à partir de 2014. Il a longtemps été subsumé dans la notion d'Union Soviétique, dont on distinguait rarement les diverses "Républiques".

2) Israël est perçu, même si ce n'est pas tout à fait exact, comme un pays qui gagne toutes ses guerres, et il est plus agréable de soutenir un gagnant qu'un protagoniste d'un combat dont l'issue reste ouverte, ou pire, un protagoniste qui est perçu comme perdant.

La comparaison n'est peut-être pas tout à fait adéquate, mais dans une campagne d'élection primaire, il est très difficile pour un candidat, de continuer à récolter des fonds, dès lors qu'il est perçu comme perdant :

https://www.bbc.com/news/world-us-canada-68077743 (24 janvier 2024)

À chaque vote qui passe, une vérité devient de plus en plus évidente. Comme le montrent les sondages depuis de nombreux mois, le Parti républicain reste le parti de Donald Trump.

La loyauté de sa base est inébranlable, à travers les drames tant juridiques que politiques. Son populisme conservateur est en phase avec les électeurs de son parti, tout comme l'accent qu'il met sur des questions telles que l'immigration, la criminalité et l'énergie.

Cela ne découragera peut-être pas Mme Haley à court terme, mais la réalité est que le New Hampshire était sa meilleure chance de perturber la marche régulière de M. Trump vers l'investiture républicaine pour la présidentielle.

Elle y a dépensé des dizaines de millions de dollars et avait le soutien du populaire gouverneur républicain de l'État, mais les électeurs indépendants du New Hampshire et la forte proportion de diplômés de l'enseignement supérieur n'ont pas suffi à lui offrir la victoire.

Mme Haley se tourne à présent vers les primaires dans son État d'origine, la Caroline du Sud, qui auront lieu le mois prochain. Mais pour y parvenir, elle aura besoin que les contributions à la campagne continuent d'affluer.

Même si elle termine mieux que prévu, cela n'est pas garanti, étant donné que ses chances infimes de remporter l'investiture se sont encore réduites, avec l'avance considérable de Trump dans les sondages dans la plupart des États restants.

Elle a mené courageusement sa "contre-offensive" dans le New Hampshire, mais elle n'a pas réussi. Les donateurs vont-ils continuer de lui faire confiance ?

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il y a 21 minutes, Alexis a dit :

Je n'ai guère de doute qu'ils aient fortement envie d'y aller, si les Russes progressent trop en Ukraine, voire prennent Kiev.

De là à le faire pour de bon... sans la "couverture" militaire de Washington ? Je ne suis pas sûr

Oui heureusement c'est pas eux qui décident. SI Washington dit non personne ne mouftera, surtout pas les Baltes.

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5 hours ago, herciv said:

And to go in your direction here is an article which clearly shows that Trump does not want to give Biden any victory on any subject and therefore makes stopping funding to Ukraine a fight he does not want to lose.

https://www.malaymail.com/news/world/2024/02/06/flexing-clout-trump-pressures-republicans-to-kill-ukraine-aid-deal/116563

Flexing thelout, Trump pushes Republicans to kill Ukraine aid deal

 

There are nine months until the presidential election, but Donald Trump is already wielding extraordinary influence as he seeks to bend American foreign policy to his ambitions to return to the White House. -Photo from AFP

Tuesday February 6, 2024 7:46 MYT

WASHINGTON, Feb. 6 — It's nine months after the presidential election, but Donald Trump already wields extraordinary influence as he seeks to tilt U.S. foreign policy toward his ambitions to return to the White House.

The Republican has been a private citizen since leaving office in 2021, but is running for reelection and urging his party to reject a bill tying the toughest border security measures in a generation to $60 billion dollars (RM85 billion ) in aid to Ukraine.

“Don’t be surprised. We need a separate border and immigration bill. It must not be linked to foreign aid in any way, shape or form. » Trump, who appears almost certain to oppose President Joe Biden again in November, was posted on social media.

Biden and Trump offer wildly divergent approaches to Ukraine, with Democrats making clear that helping pro-Western ally Russia is essential to ensuring a safer world while his predecessor pushes an isolationist, “America first” policy.

At home, Biden has insisted on a humane immigration policy, but Republicans point to statistics showing migrant apprehensions hit a record high of 302,000 in December, a Trump push has been a major problem in the campaign.

The demand that military aid for Ukraine be linked to immigration reform came first from Republicans, with Trump eager to equate the crisis at the border with the chaos abroad he claims to several times that he would have avoided.

Iron handle

On Sunday, senators unveiled a bipartisan $118 billion package of immigration restrictions that Biden has pledged to sign into law. It is linked to a foreign aid program that includes $60 billion for Ukraine and $14 billion for the Jewish state.

The deal provides $20 billion in new border funding and would be a major victory for immigration hawks because it is full of concessions that Democrats normally would have opposed.

“We don’t have enough officers. We don't have enough people. We don't have enough judges. You don't have enough people here. We need help. Why won't they give me help? " a frustrated Biden said yesterday when asked about the bill's prospects.

But Trump has an iron grip on Republicans in the House of Representatives, and has repeatedly called on the party to kill the legislation and deny Biden and his Democrats a policy victory before the November election.

“This bill is a great gift to the Democrats and a death wish to the Republican Party,” Trump said Monday on his Truth Social website.

Some House Republicans won by Biden have expressed concerns about abandoning the deal — particularly when the party plans to impeach Homeland Security Secretary Alejandro Mayorkas this week over the border crisis.

But Trump's landslide victories in early nominating contests in the Republican presidential primary have solidified support around his candidacy , with more than 150 members of Congress now backing him.

“Let us fear existential”

The critical test for the bill will be its first procedural vote, scheduled for Wednesday, which will require the support of 60 senators in a 100-member chamber that is almost evenly split between the two parties.

Even if it ran into that hurdle, House Speaker Mike Johnson, who speaks regularly with Trump, said the deal would be "dead on arrival" if it makes it through the lower house controlled by the Republicans.

US Secretary of State Antony Blinken warned last week that Ukraine's gains over two years of fighting were all without US approval of the $60 billion.

While Trump has focused his criticism on the bill's internal aspects, critics see his opposition as another example of the controversial billionaire putting his electoral ambitions above national security when it comes to Ukraine.

Trump was impeached in 2019 for his attempts to weaponize kyiv for shouting down Biden as a Republican, who had withheld $400 million in vital military aid that had already been approved by Congress for the besieged ally.

The influential Eurasia Group think tank said in its 2024 security risk forecast that a Trump victory in November "would call into question the United States' commitment to NATO and likely mean an end to support American to Ukraine.

"Both would send shockwaves through Europe's fragile security landscape and trigger existential fears among Europeans," he said, "particularly on NATO's eastern flank . " - AFP

 

6 hours ago, Boule75 said:

Where Trump, as announced, opposes any aid to Ukraine by first asking - supposedly - for better immigration law; law that he certainly does not intend to vote for either, not before the election in any case.

Remember that in December the “Republican” speech was “one legislative package for Ukraine + Israel + immigration”. This is what has just been negotiated in the Senate, not sure that Trump will succeed in blocking the proposal (contrary to what France Info tells us ) :

United States: Donald Trump urges Republican elected officials to oppose new aid to Ukraine

Without the support of conservative elected officials, most of whom are loyal to the billionaire, the text has no chance of being adopted by the House of Representatives.

à la grande déception de beaucoup, tout cela n'est pas centré sur Trump. 

Les bases ont été jetées il y a des mois 

Trump n'est que le dernier arrivé.

Trump étant Trump bien sûr, il est un paratonnerre et attire toute l'attention - il y a absolument des politiques électorales en jeu.

Mais il y a aussi les causes sous-jacentes qui sont très réelles. Par exemple, si Biden est sérieux dans sa volonté d'arrêter les crises frontalières après 3 ans de silence. 

Il y a donc déjà peu de confiance entre les partis. 

En ce qui concerne le Sénat et son projet de loi, un petit coup d'œil sur la logistique de Washington DC s'impose :

Si le Sénat était sérieux, il aurait déjà impliqué la Chambre des représentants dans des négociations en coulisses. Ce serait un moyen d'obtenir une sorte de "pré-approbation" en faisant participer le Congrès dès le début et en éliminant tout obstacle potentiel lors de la rédaction du projet de loi. 

Le Sénat n'a pas procédé de cette manière. Il est donc probable que le Congrès trouve des problèmes et des choses qu'il n'aime pas et qu'il refuse le projet de loi de toute façon, et le processus peut recommencer.

Je dirais donc que le projet de loi n'a jamais été vraiment sérieux, car s'il l'avait été, il aurait été rédigé différemment.

Le fait que Biden menace le projet de loi israélien est une manœuvre intéressante.

Une autre solution aurait été de prendre l'une de ses fameuses "actions exécutives" qu'il aime tant, mais cette fois-ci à la frontière, afin de donner aux Républicains l'impression qu'il est sérieux.

Mais la menace israélienne sera également "amusante". Il est étonnant de constater que les conseillers de Biden semblent toujours trouver un moyen de choisir la solution la plus antagoniste. 

Du point de vue des républicains - et bien sûr il y a la politique électorale en jeu - ils ne voient pas l'intérêt de la loi sur les frontières parce qu'ils ne croient pas qu'elle sera appliquée de toute façon, étant donné le passé des administrations. Pourquoi risquer leur position auprès de leurs propres électeurs pour faire passer quelque chose que personne n'aime et qui les fera probablement passer pour des imbéciles auprès de leurs électeurs au cours d'une année électorale ?

C'est une question de risque. Si ces projets de loi n'étaient pas risqués, il suffirait de les voter, qui s'en soucie ? mais dans le scénario actuel, cela peut leur coûter cher auprès de leurs électeurs. Alors combien veulent-ils risquer pour faire passer quelque chose qu'ils veulent vraiment, mais qu'ils n'obtiendront probablement pas, par rapport à quelque chose qu'ils ne veulent pas vraiment faire, comme financer l'Ukraine, mais qu'ils obtiendront vraiment ?

Biden, après trois ans, n'est pas crédible à la frontière et personne ne croit qu'il s'est transformé en un partisan de la ligne dure. 


Il y a aussi une théorie farfelue qui semble étrange mais qui pourrait être possible : ils pensent sincèrement que la frontière est un problème et comme Biden ne peut pas faire le travail, cela vaut la peine de faire échouer ce projet de loi et peut-être de faire entrer Trump qui contrôlera vraiment la frontière, parce que c'est vraiment un problème sérieux et pas seulement un coup de poker politique. 

La politique et les Américains ne se résument pas à TRUMP, TRUMP, TRUMP.

Ce qui m'étonne personnellement, c'est que Trump a 2 armes principales. L'économie et la frontière (vous vous souvenez de son projet de mur en 2016 ?) Biden a réussi à faire un mauvais score sur les 2 sujets que Trump utiliserait contre lui. l'économie n'est pas une chose facile à aborder, surtout après la crise,

 la frontière aurait pu avoir un minimum de sérieux et enlever 50% de l'arsenal de Trump.

Essayer de convaincre tout le monde pendant 3 ans que la frontière va bien et ensuite faire marche arrière ne donne pas une bonne image de Biden à qui que ce soit.

Qui, au début de l'année 2021, prédisait une invasion de l'Ukraine ? Et qui prédisait qu'un jour, le mauvais travail effectué à la frontière serait lié à quelque chose de vraiment important pour l'Ukraine ? ou même pour l'ensemble du pays ?

Le meilleur rempart contre MAGA était de faire du bon travail et d'aller jusqu'à la réélection. Cela n'a pas été le cas et nous en sommes là. Le MAGA n'est pas vaincu. Si Trump gagne, tous les projets de prédilection de chacun, du changement climatique à l'Ukraine, seront relégués au second plan.

Dans ce contexte, cela valait peut-être la peine de faire du bon travail à la frontière, même si cela suscitait des critiques sur le fait d'être comme Trump, parce que cela enlève une arme clé à Trump. C'est l'un des problèmes : l'incapacité à établir des priorités.

L'incapacité puérile de la gauche politique à comprendre le réalisme et le pragmatisme. 

Et c'est l'un des problèmes de Biden : ses "amis" sont des cauchemars. Ils ne sont jamais contents. Ils sont toujours en train de le titiller.

Biden avait de bonnes relations avec McCarthy qui travaillait avec Biden, ils avaient confiance et se sont mis d'accord sur le financement de l'Ukraine. Les démocrates du congrès ont voté à l'unanimité pour se débarrasser de McCarthy et mettre MAGA aux commandes. 

Je ne l'ai pas "vu venir"

J'étais là quand c'est arrivé. Ce n'était même pas une "prédiction audacieuse", c'était voulu.

Nous avons maintenant un homme MAGA à part entière en tant que président de la Chambre, et il n'a aucune raison de travailler avec Biden. 

Je m'excuse si c'est trop hors sujet, mais cela a pour but d'expliquer les raisons sous-jacentes pour lesquelles le financement de l'Ukraine n'est plus assuré. 

Voici quelques réflexions amusantes pour conclure :

1. Même si les Républicains sont "blâmés" pour l'Ukraine, cela ne résonnera pas. Pour une raison, les gens sont déjà immunisés contre le vieux jeu de blâme et cela ne changera pas le sort de l'Ukraine.

2. Les Républicains ne feront que confirmer que l'Ukraine était de toute façon une cause perdue, ce qu'ils disaient depuis le début. 

3. Nous avons déjà déclaré la Russie perdue à plusieurs reprises, et il sera intéressant de voir comment les choses se déroulent et comment ce "succès catastrophique" sera joué à l'avenir en fonction de la façon dont tout cela se déroule réellement.

 

 

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Pourquoi j'interviewe Vladimir Poutine

 

Bon, je ne suis pas sûr que ce soit une très bonne chose en soi que cette interview ait lieu. Mais d'un autre côté il est difficile d'en nier la légitimité.

Et je dois tout de même avouer être curieux du résultat :smile:

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il y a 23 minutes, Alexis a dit :

Bon, je ne suis pas sûr que ce soit une très bonne chose en soi que cette interview ait lieu.

Tu serai donc Homme à conspuer la liberté de circulation de l'information ? :bloblaugh:

La place rouge en janvier février avec la neige c'est sympa. Le Bolchoi aussi ( mais je préfère le Mariinski 2 nettement meilleur en acoustique - surtout quand on se paie une place de "gueux" ou semi sans dents - place anonyme qui permet en plus de ne pas y être pris en photo compromettante ). Pour une fois qu'un américain peut acquérir un peu de culture de ce qui existe ailleurs....:ph34r:

A part çà oui moi aussi j'attends le résultat.

VZ a dit qu'il allait tout changer en profondeur, mais on ne sait rien de plus.

Vlad on attend....

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il y a 1 minute, ksimodo a dit :

Tu serai donc Homme à conspuer la liberté de circulation de l'information ? :bloblaugh:

Non certainement pas ! C'est bien pourquoi je dis qu'il n'est pas question d'en contester la légitimité

Disons que pour une telle interview, vu le personnage, je trouverais idéal que ce soit un journaliste qui pose des questions difficiles au président russe. Surtout pas le genre d'aboyeur et de censeur dont nous avons quelques exemples parmi nos journalistes, qui interrompt ou porte des jugements alors que ce n'est pas son rôle.

Il faudrait un journaliste capable à la fois d'être parfaitement poli, de laisser Poutine s'exprimer, mais aussi de poser quelques questions bien choisies pour mettre en lumière les contradictions du dirigeant russe. Par exemple : "Vous avez dit que l'opération spéciale en Ukraine était nécessaire pour protéger les habitants du Donbass d'un génocide. Selon les Nations Unies, 25 civils ont été tués dans le Donbass en 2021, comme en 2020. Depuis le début de l'opération militaire spéciale, plusieurs dizaines de milliers de civils sont morts au Donbass. Comment évaluez-vous le succès de la Russie à protéger le Donbass ?"

Je crains que Carlson ne pose pas de question difficile - et pourtant il y aurait matière !

Si je me trompe, tant mieux.

 

il y a 1 minute, ksimodo a dit :

La place rouge en janvier février avec la neige c'est sympa. Le Bolchoi aussi ( mais je préfère le Mariinski 2 nettement meilleur en acoustique - surtout quand on se paie une place de "gueux" ou semi sans dents - place anonyme qui permet en plus de ne pas y être pris en photo compromettante )

Jamais été à Moscou. Saint-Pétersbourg pendant les nuits blanches c'est extraordinaire. Et oui mes suffrages vont au Mariinski 2

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Il y a 3 heures, Stark_Contrast a dit :

Et c'est l'un des problèmes de Biden : ses "amis" sont des cauchemars. Ils ne sont jamais contents. Ils sont toujours en train de le titiller.

D'accord avec le reste du message, mais sur ce point, c'est certes vrai pour biden, mais n'est-ce pas également un peu vrai pour trump?

Exemple simple: si trump décide de soutenir l'Ukraine malgré tout comme il a frappé la syrie après les attaques chimiques alors qu'il avait juré qu'il ne le ferait pas, comment vont se sentir les gens qui ont voté pour lui sur la base de ce "single issue voting"?

Même principe que pour les lois de contrôle des armes alors que trump a été concrètement à l'origine de lois plus de contraignantes tout en conservant l'image exactement inverse.

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il y a 12 minutes, Fanch a dit :

Si l'OTAN considère la Russie comme son ennemi le plus probable, il me semble au contraire normal de faire de l'attrition chez les russes au préalable. 

Oui mais au prix d'une "attrition" du matériel et des munitions qu'on donne aux Ukrainiens et que les Ukrainiens usent. Le bilan de cela, lorsqu'on nous explique que les Nord Coréens à eux seuls ont fourni à la Russie en un an autant de munitions que ce que l'Europe a promis à l'Ukraine, sans être capable de tenir sa promesse, alors que les Nord-Coréens, eux, tiennent leurs promesses, le bilan de cela a l'air plutôt favorable à la Russie.

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Cela permet de tuer des russes sans perte OTAN. De plus cela permet à l'OTAN de gagner du temps (renforcement des capacités indus, entrainement,...).

Je ne crois pas que les dons aient énormément amoindris les capacités de l'OTAN.

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C'est un petit détail, mais un détail amusant. Enfin pour moi c'était à éclater de rire :happy:

Voici un contributeur sur X qui s'enthousiasme sur l'interview à venir de Poutine par Carlson parce qu'il est déjà enthousiasmé par Poutine lui-même. Et il explique pourquoi. Court extrait :

(Poutine) est vif, intelligent, direct, plein de bon sens, et il n'a pas peur de dénoncer le mondialisme, la corruption, la pédophilie généralisée, le satanisme, la production d'armes biologiques, etc.

 

Il est plein de bon sens ("no-nonsense")... et c'est pour ça qu'il dénonce le satanisme et les armes biologiques :blink: :wacko: :laugh: !!!

QKo2.gif

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Il y a 7 heures, Stark_Contrast a dit :

à la grande déception de beaucoup, tout cela n'est pas centré sur Trump. 

Les bases ont été jetées il y a des mois 

Trump n'est que le dernier arrivé.

Trump étant Trump bien sûr, il est un paratonnerre et attire toute l'attention - il y a absolument des politiques électorales en jeu.

Mais il y a aussi les causes sous-jacentes qui sont très réelles. Par exemple, si Biden est sérieux dans sa volonté d'arrêter les crises frontalières après 3 ans de silence. 

Il y a donc déjà peu de confiance entre les partis. 

En ce qui concerne le Sénat et son projet de loi, un petit coup d'œil sur la logistique de Washington DC s'impose :

Si le Sénat était sérieux, il aurait déjà impliqué la Chambre des représentants dans des négociations en coulisses. Ce serait un moyen d'obtenir une sorte de "pré-approbation" en faisant participer le Congrès dès le début et en éliminant tout obstacle potentiel lors de la rédaction du projet de loi. 

Le Sénat n'a pas procédé de cette manière. Il est donc probable que le Congrès trouve des problèmes et des choses qu'il n'aime pas et qu'il refuse le projet de loi de toute façon, et le processus peut recommencer.

Je dirais donc que le projet de loi n'a jamais été vraiment sérieux, car s'il l'avait été, il aurait été rédigé différemment.

Le fait que Biden menace le projet de loi israélien est une manœuvre intéressante.

Une autre solution aurait été de prendre l'une de ses fameuses "actions exécutives" qu'il aime tant, mais cette fois-ci à la frontière, afin de donner aux Républicains l'impression qu'il est sérieux.

Mais la menace israélienne sera également "amusante". Il est étonnant de constater que les conseillers de Biden semblent toujours trouver un moyen de choisir la solution la plus antagoniste. 

Du point de vue des républicains - et bien sûr il y a la politique électorale en jeu - ils ne voient pas l'intérêt de la loi sur les frontières parce qu'ils ne croient pas qu'elle sera appliquée de toute façon, étant donné le passé des administrations. Pourquoi risquer leur position auprès de leurs propres électeurs pour faire passer quelque chose que personne n'aime et qui les fera probablement passer pour des imbéciles auprès de leurs électeurs au cours d'une année électorale ?

C'est une question de risque. Si ces projets de loi n'étaient pas risqués, il suffirait de les voter, qui s'en soucie ? mais dans le scénario actuel, cela peut leur coûter cher auprès de leurs électeurs. Alors combien veulent-ils risquer pour faire passer quelque chose qu'ils veulent vraiment, mais qu'ils n'obtiendront probablement pas, par rapport à quelque chose qu'ils ne veulent pas vraiment faire, comme financer l'Ukraine, mais qu'ils obtiendront vraiment ?

Biden, après trois ans, n'est pas crédible à la frontière et personne ne croit qu'il s'est transformé en un partisan de la ligne dure. 


Il y a aussi une théorie farfelue qui semble étrange mais qui pourrait être possible : ils pensent sincèrement que la frontière est un problème et comme Biden ne peut pas faire le travail, cela vaut la peine de faire échouer ce projet de loi et peut-être de faire entrer Trump qui contrôlera vraiment la frontière, parce que c'est vraiment un problème sérieux et pas seulement un coup de poker politique. 

La politique et les Américains ne se résument pas à TRUMP, TRUMP, TRUMP.

Ce qui m'étonne personnellement, c'est que Trump a 2 armes principales. L'économie et la frontière (vous vous souvenez de son projet de mur en 2016 ?) Biden a réussi à faire un mauvais score sur les 2 sujets que Trump utiliserait contre lui. l'économie n'est pas une chose facile à aborder, surtout après la crise,

 la frontière aurait pu avoir un minimum de sérieux et enlever 50% de l'arsenal de Trump.

Essayer de convaincre tout le monde pendant 3 ans que la frontière va bien et ensuite faire marche arrière ne donne pas une bonne image de Biden à qui que ce soit.

Qui, au début de l'année 2021, prédisait une invasion de l'Ukraine ? Et qui prédisait qu'un jour, le mauvais travail effectué à la frontière serait lié à quelque chose de vraiment important pour l'Ukraine ? ou même pour l'ensemble du pays ?

Le meilleur rempart contre MAGA était de faire du bon travail et d'aller jusqu'à la réélection. Cela n'a pas été le cas et nous en sommes là. Le MAGA n'est pas vaincu. Si Trump gagne, tous les projets de prédilection de chacun, du changement climatique à l'Ukraine, seront relégués au second plan.

Dans ce contexte, cela valait peut-être la peine de faire du bon travail à la frontière, même si cela suscitait des critiques sur le fait d'être comme Trump, parce que cela enlève une arme clé à Trump. C'est l'un des problèmes : l'incapacité à établir des priorités.

L'incapacité puérile de la gauche politique à comprendre le réalisme et le pragmatisme. 

Et c'est l'un des problèmes de Biden : ses "amis" sont des cauchemars. Ils ne sont jamais contents. Ils sont toujours en train de le titiller.

Biden avait de bonnes relations avec McCarthy qui travaillait avec Biden, ils avaient confiance et se sont mis d'accord sur le financement de l'Ukraine. Les démocrates du congrès ont voté à l'unanimité pour se débarrasser de McCarthy et mettre MAGA aux commandes. 

Je ne l'ai pas "vu venir"

J'étais là quand c'est arrivé. Ce n'était même pas une "prédiction audacieuse", c'était voulu.

Nous avons maintenant un homme MAGA à part entière en tant que président de la Chambre, et il n'a aucune raison de travailler avec Biden. 

Je m'excuse si c'est trop hors sujet, mais cela a pour but d'expliquer les raisons sous-jacentes pour lesquelles le financement de l'Ukraine n'est plus assuré. 

Voici quelques réflexions amusantes pour conclure :

1. Même si les Républicains sont "blâmés" pour l'Ukraine, cela ne résonnera pas. Pour une raison, les gens sont déjà immunisés contre le vieux jeu de blâme et cela ne changera pas le sort de l'Ukraine.

2. Les Républicains ne feront que confirmer que l'Ukraine était de toute façon une cause perdue, ce qu'ils disaient depuis le début. 

3. Nous avons déjà déclaré la Russie perdue à plusieurs reprises, et il sera intéressant de voir comment les choses se déroulent et comment ce "succès catastrophique" sera joué à l'avenir en fonction de la façon dont tout cela se déroule réellement.

Certains messages se périment vraiment très vite...

Trump a tweeté ce matin qu'il ne voulait pas d'accord sur l'Ukraine, les "Républicains" au Sénat viennent de s'aligner : pas d'aide à l'Ukraine, point-barre. Au passage, pas de réforme de l'asile, pas d'aide à Israël non plus mais c'est annexe.

Ca a été très vite.

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22 minutes ago, Boule75 said:

Some messages get out of date really quickly...

Trump tweeted this morning that he did not want an agreement on Ukraine, the "Republicans" in the Senate have just aligned themselves : no aid to Ukraine, period. By the way, no asylum reform, no aid to Israel either, but that's an ancillary matter.

It happened very quickly.

 La chambre basse a déclaré qu'elle n'adopterait pas le projet de loi. 

 Cela laisse les sénateurs républicains dans la position de jeter le tout ou d'avancer un cadavre. 

Ils ont décidé de le rejeter.

Modifié par Stark_Contrast
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il y a 36 minutes, Stark_Contrast a dit :

 La chambre basse a déclaré qu'elle n'adopterait pas le projet de loi. 

 Cela laisse les sénateurs républicains dans la position de jeter le tout ou d'avancer un cadavre. 

Ils ont décidé de le rejeter.

Ca n'aurait pas été la première fois que le Sénat aurait proposé une législation avant la Chambre, dans son rôle traditionnel de médiation entre les deux partis d'ailleurs. Et dire qu'en tout, les députés "Républicains" étiquetés trumpistes n'étaient qu'une vingtaine lors des élections de mi-mandat : ils dirigent désormais à eux seuls la Chambre et bloquent le Sénat sauf pour le budget.

Qui disait hier ou avant-hier qu'il n'y avait rien qui laissait authentiquement supposer un lien entre Trump et la Russie ? Si ça n'était pas si triste, ce serait drôle : à tout le moins y a-t-il collusion objective.

Mais revenons à l'Ukraine : il n'y aura plus d'aide US cette année, hors renseignement, et il n'est même pas sûr que ce volet dure. J'espère que ça fait cogiter aux Pays-Bas, en Pologne et en Allemagne notamment.

Modifié par Boule75
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